mardi 29 janvier 2008

hani ramadan

Le surf du militant islamiste Hani Ramadan sur la législation genevoise.

Le directeur du Centre islamique de Genève et ancien enseignant Hani Ramadan va bénéficier d’une indemnité équivalent à deux années de salaire, après avoir été licencié de son poste de professeur à Meyrin où il enseigne le français depuis 1981.
En octobre 2002, le petit-fils intégriste du fondateur des Frères musulmans égyptiens Hassan Al-Banna avait justifié le recours à la lapidation et loué les mérites du sida comme punition divine dans une tribune libre du quotidien Le Monde. Ses propos fascisants lui avaient valu une mise-à-pied par le tribunal administratif genevois qui décida ensuite de sa réintégration en 2004. Les autorités locales après un recours d'une durée de cinq ans, ont obtenu son licenciement définitif de la profession contre une indemnisation d'un montant de 206.000 euros. L'Etat de Genève va également rembourser les frais d'avocat de H. Ramadan, qui s'élèvent à environ 13 700 euros.
Du prosélytisme islamique semé à tout vent
Dans son article "La charia incomprise" paru dans Le Monde en septembre 2002 et sur le site internet du Centre islamique de Genève, Hani Ramadan explique que "les peines concernant l'adultère ne peuvent être appliquées que dans des sociétés qui défendent les normes et les valeurs de l'islam." Par exemple "il est ainsi exclu de couper la main à un voleur dans un Etat qui ne donne pas à ce dernier les moyens de vivre dignement (...) parce qu'il s'agit d'une injonction divine, la rigueur de la loi est éprouvante pour les musulmans eux-mêmes. Elle constitue une punition, mais aussi une forme de purification. Il est interdit d'insulter le coupable. Après sa mort, on prie pour lui". En revanche, "que ceux qui nient qu'un Dieu d'amour ait ordonné la lapidation de l'homme et de la femme adultère se souviennent que le virus du sida n'est pas issu du néant" avait-il précisé.
Dans un texte paru aussi en septembre 2002 sur le site du Centre islamique genevois, le prédicateur Hani Ramadan se plaisait à proclamer : "La lapidation est terrible, tout comme le sida. Mais elle est à la mesure d'une faute qui est d'une gravité extrême, parce que ses conséquences s'avèrent souvent dramatiques. En outre, la nature de la peine correspond à la nature du péché: la main coupée pour le vol, la lapidation pour le plaisir illégitime. Elle constitue une punition, mais aussi une forme de purification." "Si la vision de la lapidation est dure et marque les esprits, les témoignages révèlent que la souffrance du condamné est rapidement abrégée: la pluie de pierres qui s'abat sur lui l'assomme en effet en l'espace de quelques secondes."
"Qui a créé le virus du sida? Observez que la personne qui respecte strictement les commandements divins est à l'abri de cette infection, qui ne peut atteindre, à moins d'une erreur de transfusion sanguine, un individu qui n'entretient aucun rapport extraconjugal, qui n'a pas de pratique homosexuelle et qui évite la consommation de drogue. Par rapport à ces principes de base, seuls s'exposent à la contamination ceux qui ont un comportement déviant."
(...)
Si la charia reste "incomprise" en pays occidental, elle permet en tout cas de s'assurer un salaire...
Nathalie Szuchendler
Au sujet des Frères musulmans, voir

Aucun commentaire: