mardi 28 octobre 2008

Un prof de théologie viré pour avoir douté de l’existence de Mahomet

Publiquement, il s’est interrogé sur la réelle existence du prophète Mahomet. Pour s’être posé cette question afin d’inciter ses étudiants à développer leur esprit critique, Muhammad Kalisch, 42 ans, professeur de théologie islamique à l’université de Münster (dans le nord-ouest de l’Allemagne) a été en partie relevé de ses fonctions et craint pour sa sécurité, déménageant son bureau dans des locaux plus faciles à protéger.

«Penser par eux-même». «Il n’y a pas de menace concrète, mais certains m’accusent d’avoir renié ma foi et dans la conception traditionnelle de l’islam, l’apostasie est punie de mort. Il faut donc être prudent», explique à l’AFP cet universitaire qui s’était converti à l’âge de 15 ans, changeant son prénom de Sven en Muhammad. Il s’occupe de former les futurs enseignants de religion islamique dans les écoles allemandes. Il prônait un islam plutôt conservateur, voire rigoriste, et d’aucuns le critiquaient pour son dogmatisme dans des conférences où il martelait que la charia était la loi de Dieu. Puis, ces deux dernières années il a changé, devenant un libéral.

En juillet, il y eut ainsi une conférence à Bielefeld (Rhénanie du Nord-Westphalie) où il commença à mettre en doute la réalité historique du Prophète. Il revint à la charge à la radio, affirmant que «rien ne prouve que Mahomet ait oui ou non vraiment existé» et que «faute de pouvoir donner une réponse définitive à cette question, il estimait plutôt qu’il n’avait jamais existé». S’il qualifie lui-même ces thèses «d’extrêmes», il explique à l’hebdomadaire Die Zeit vouloir ainsi «inciter ses étudiants à penser par eux-mêmes» tout en affirmant que «même sans un Mahomet historique ce n’est pas la fin de l’islam».

Ces propos firent naturellement scandale. «Si le Prophète n’a pas existé, alors le Coran n’existe pas non plus ; et si le Coran n’existe pas qu’est ce qui reste ?» s’indigne Ali Kizilkaya, porte-parole du Conseil de coordination des musulmans (KRM) qui regroupe quatre associations réputées conservatrices et qui est régulièrement consulté par l’université de Münster. Embarrassée par la colère du KRM, l’université de Münster, en coordination avec les autorités régionales, a demandé à Muhammad Kalisch d’abandonner ses fonctions de formateur des futurs professeurs de religion tout en gardant son poste à l’université. «Il est important que les personnes qui effectuent cette formation puissent être acceptées par la communauté», explique Andre Zimmerman, du ministère régional de la Recherche. Une centaine d’universitaires et de dignitaires religieux ont pris fait et cause pour le professeur Kalisch, signant une pétition de solidarité.

Ecoles parallèles. Cette polémique relance aussi la question de l’enseignement de la religion islamique dans les écoles publiques par des professeurs formés en Allemagne. Ce Land de Rhénanie-Nord Westphalie doit être l’un des premiers à se lancer dans l’expérience. L’enjeu est important alors que 800 000 enfants reçoivent des cours de religion dans des écoles coraniques parallèles, à l’initiative d’iman et de religieux des diverses communautés d’une immigration musulmane comptant plus de 3 millions de personnes.


http://www.liberation.fr/monde/0101165219-un-prof-de-theologie-vire-pour-avoir-doute-de-l-existence-de-mahomet

vendredi 17 octobre 2008

Muslims "act like the United States owes them"

More on this story. "A Somali influx unsettles Latino meatpackers," by Kirk Semple for the New York Times, October 16:

GRAND ISLAND, Nebraska: Like many workers at the meatpacking plant here, Raul Garcia, a Mexican-American, has watched with some discomfort as hundreds of Somali immigrants have moved to town in the past couple of years, many of them to fill jobs once held by Latino workers taken away in immigration raids.

Garcia has been particularly troubled by the Somalis' demand that they be allowed special breaks for prayers that are obligatory for devout Muslims. The breaks, he said, would inconvenience everyone else.

Just as "devout" Muslims should pray, so too should they not willingly go and immerse themselves among infidels, voluntarily -- which is what every single Muslim who immigrates to the West is doing. The same Koran that commands them to pray also commands them to combat and fight the infidel (9:5, 9:29) -- or, at the very least, stay away from him: “O you who believe! Take neither Jews nor Christians as friends…whoever among you turns to them is one of them” (5:51).
So why are these "demanding" Somalis "turning to them [non-Muslims]?


"The Latino is very humble," said Garcia, 73, who has worked at the plant, owned by JBS U.S.A. Inc., since 1994. "But they are arrogant," he said of the Somali workers. "They act like the United States owes them."

Garcia was among more than 1,000 Latino and other workers who protested a decision last month by the plant's management to cut their work day — and their pay — by 15 minutes to give scores of Somali workers time for evening prayers.

After several days of strikes and disruptions, the plant's management abandoned the plan.

Grateful Muslim immigrants to France boo French national anthem

-"They need to exist, you have to understand them."

"France make anthem threat to fans," from the BBC:

Football matches in France will be called off immediately if spectators jeer during the French national anthem, says the country's sports minister.
France's national anthem was booed in Tuesday's friendly win over Tunisia.

"Any match at which our national anthem is whistled at will be immediately stopped," said Roselyne Bachelot.

French Prime Minister Francois Fillon said the booing was "insulting" and that in the event of a repeat it would be necessary "to call off matches".

"It's insulting for France, it's insulting for the players of the French team, it should not be tolerated," he added.

"I think we should stop the matches when the anthems, whichever they are, are booed."...

President Nicolas Sarkozy has demanded an investigation into the matter.

President Sarkozy's aides said he had summoned French Football Federation president Jean-Pierre Escalettes following the "scandalous incidents which occurred at the Stade de France".

Bachelot added: "Government members will immediately leave the arena where our national anthem has been whistled.

"When whistling of our national anthem happens, all friendly games with the country concerned will be suspended for a period yet to be determined by the federation president."...

There have been similar problems in recent years in matches against Algeria and Morocco.

Friendlies against North African sides traditionally attract widespread support from sizeable immigrant communities in and around the French capital.

Some booed when the names of the French players were read out over the PA system before kickoff, reaching a crescendo for Hatem Ben Arfa, born in France to Tunisian parents.

Arfa opted to play for the country of his birth despite overtures from the Tunisian Federation.

"I'm not really angry with them," said Ben Arfa. "It's a bit of a shame but it's not a major problem. They need to exist, you have to understand them."


FUCK THEM!

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En l’absence totale de réaction des officiels présents, le match se déroule; les traces sont profondes. On en prend conscience au réveil.
Les commentaires désordonnés laissent entrevoir le désarroi général.
Il nous semble indispensable de citer un certain nombre des réactions matinales avant de tirer des conclusions.
Pour Malek, Hamel et autres auditeurs présents au stade « ce n’est pas le drapeau que nous avons sifflé, mais pour lancer un appel à la France, pour la discrimination, les sans papiers, tout ça ».
Pour ces merles siffleurs, manquer de respect à la nation est donc une façon visible (je n’ose dire positive) de crier sa détresse.
Pour le magnifique Riddah, jeune tunisien : « J’y étais et je suis écœuré, si on veut être respecté, on respecte d’abord les autres ».
Max Gallo répond quant à lui que l’hymne national est un symbole incontournable. Le siffler c’est refuser la nation et l’intégration.
Pour le Premier Ministre, il fallait interrompre le match et quitter le stade.
Qui se préoccupe, des quelques français d’origine polonaise, italienne ou picarde qui se sont plaint ce matin d’avoir été au stade en présence de leurs jeunes enfants traités de sales blancs , sales français ? Perfidement naïf, le journaliste insiste « on vous a vraiment dit ça » ??
Pour les medias, le carrousel se poursuit.
Selon un autre chroniqueur, les paroles de la Marseillaise sont peut être un peu guerrières et peu adaptées à notre époque (sic).
Pour rassurer la conscience de ce journaliste, je vais donc lui traduire le refrain de l’hymne tunisien, « Na moutou, na moutou yahia el ouatan : nous mourrons nous mourrons et la patrie vivra ».
J’ai retrouvé ce soir là, cher ami chroniqueur, les paroles féroces de cet hymne oublié de Tunisie qui, hurlé dans les rues nous faisait si peur, à nous sujets juifs tunisiens au moment des "évènements», peu avant notre fuite devenue inévitable.
Dans la sécurité retrouvée de la France Républicaine, ces mêmes mots n’évoquent rien de plus pour moi aujourd’hui que la nostalgie d’un pays aimé et regretté.
Le voilà conforté, je pense ; dans les hymnes, on meurt et l’on se bat des deux côtés de la musique.
La dernière touche artistique revient au journaliste tunisien interviewé en direct : « C’est regrettable disent les journaux du pays, de commencer un match par des sifflets. La France ne sait pas éduquer la troisième génération de la vague migratoire. En Tunisie cela ne serait pas arrivé car on respecte la Nation ».

Et les jeunes y respectent le bâton ! (NDLR)

Primo

jeudi 16 octobre 2008

It never stops

Australia: University's interfaith prayer facilities not good enough; Muslims want their own area.

This university has already bent over backwards for religious accommodations. But why let them stop now, when there are other demands to be made?
"Muslim students protest about prayer room at RMIT," by Mark Dunn the Herald Sun, October 14.

Up to 1000 Muslim students at RMIT are protesting against sharing a multi-faith prayer room with Christians, Jews and worshippers of other faiths.
RMIT Islamic Society vice-president Mohamed Elrafihi said the university had promised Muslim students their own prayer room at the Swanston St campus.
Five refurbished multi-faith prayer rooms -- including a foot-wash room for Muslims and a prayer room with Arabic signs and oriented towards Mecca -- were opened to students earlier this year.
But Mr Elrafihi said the Islamic-themed prayer room can be booked by other religions, which would interrupt evening Muslim prayer times.
Islamic students have refused to use the new facilities, insisting one room be dedicated for use by Muslims.
"We have nothing against multi-faith, we support multi-faith," Mr Elrafihi said.
He said RMIT had misled international students in previous promotions about Muslim prayer facilities.
"The Muslims were promised a dedicated room and that was taken from them. That has caused a lot of stress," Mr Elrafihi said.
While refusing to use the new prayer facilities for the past eight months, up to 600 Muslim students have been worshipping outdoors each Friday in nearby Bowen St, or on other days on the lawns outside RMIT's prayer halls in part of the old Melbourne jail.
"There has been days when it has been raining, hail and thunder," Mr Elrafihi said.
He said Muslim students had nothing against other faiths.
But he said Jews, Christians and other religions using the centre were small in number and did not need their own dedicated facilities.
He explained that the Muslims were supported by Christian, Jewish and student union groups at the university.
RMIT Vice-Chancellor Professor Joyce Kirk said the university had spent significant resources on accommodating Muslim needs.
"RMIT University respects the rights of its students and staff to practise their chosen religions, and provides space for them to do so," Prof Kirk said.
"RMIT offers five Muslim-friendly prayer rooms on its Victorian campuses, two in the city, two in Bundoora and one in Brunswick."
She said the new spiritual centre in the city was specifically designed for Muslim students and staff, with separate female and male prayer rooms, washing facilities and social spaces.
She said several rooms were reserved for Muslims at specified times but conceded they could be booked by other faiths during other periods.
She rejected suggestions the university was in any way discriminating against Muslims.

samedi 11 octobre 2008

mercredi 8 octobre 2008

Maroc : un cheikh autorise le mariage des filles de neuf ans

Par Sid Ahmed Hammouche

Le cheikh Mohamed Al Maghrawi déclenche une polémique nationale sur le statut de l'enfant, l'islam et le mariage forcé.

Marier des fillettes dès l’âge de neuf ans? L’islam le permet, a répondu dernièrement le cheikh marocain Mohamed Ben Abderrahman Al Maghrawi, par une fatwa publiée sur son site Internet maghrawi.net.

Intitulé «âge du mariage», cet avis religieux n’y est d’ailleurs pas allé par quatre chemins. Le corps d’une fillette de neuf ans lui permet d’avoir des rapports sexuels et de s’unir à un homme. D’ailleurs, le prophète Mahomet a montré l’exemple, a ajouté le théologien marocain. Aïcha, sa troisième épouse, avait six ans quand il s'est marié avec elle et neuf ans quand il a eu des relations sexuelles avec elle.

Depuis, la polémique enfle au Maroc. C’est un appel à la pédophilie, crient des voix de plus en plus nombreuses. Ratiba, pédiatre à Casablanca, n’en revient pas.

« C’est de la folie. En Europe, de tels propos seraient condamnés par la justice. Mais au Maroc, les intégristes ont des pratiques d’un autre âge et on les laisse faire. »

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Si le sujet des mariages précoces dans le monde arabe est si chaud d’Alger au Caire en passant par Tunis, Casablanca ou Dubaï, il le doit aussi à la plume de l’Américaine Sheryl Jones. Dans son roman « Le Joyau de Médine », qui va paraître fin octobre à Londres, l'écrivaine raconte la vie d’Aïcha, l'épouse préférée du prophète de l'islam. Un coup de tonnerre digne de l’affaire des caricatures, a estimé son éditeur américain qui a refusé de se lancer dans l’aventure. D’autres pays hésitent à publier ce roman, basé sur des faits historiques sur la vie conjugale de Mohammed mais librement adaptés.

Et les frileux n’ont pas tort. L’éditeur anglais, Martin Rynja, a été la cible, d'un attentat au cocktail Molotov. Sur Internet, les salafistes promettent le pire à l’auteur et aux éditeurs. Pour eux, l’Occident crache encore une fois sur le prophète de l’islam. Leur vengeance sera sans limite, avertissent-ils en ajoutant que Mohammed avait montré l’exemple. Romancer sa vie avec Aïcha, qui malgré son jeune âge est considérée comme la « mère des croyants », et surtout accuser le Prophète de pédophilie est, pour les intégristes, une insulte suprême qui mérite la mort.


http://www.rue89.com/2008/10/07/maroc-un-cheikh-autorise-le-mariage-des-filles-de-neuf-ans

mercredi 1 octobre 2008

Et un baissage de froc, un...

Dijon : 1 jeune turc libéré grâce à sa soeur

Un ressortissant turc de 28 ans, qui devait être placé en centre de rétention en vue de son expulsion du territoire français, a été libéré mardi, après que sa soeur eut menacé de s'immoler par le feu, a-t-on appris aujourd'hui auprès de la préfecture de Côte-d'Or.

Les faits se sont déroulés mardi après-midi devant l'hôtel de police de Dijon, où une jeune femme de nationalité turque, accompagnée d'une dizaine de personnes, s'est aspergée d'essence avant de brandir un briquet.

L'intervention rapide "et concomitante des policiers et des pompiers" a permis d'éviter le drame, a souligné la préfecture dans un communiqué. La jeune femme, après avoir été "auditionnée par la police, a été libérée", a-t-on ajouté.

"Elle était porteuse d'un bidon de 5 litres d'essence et menaçait de s'immoler par le feu pour s'opposer à la procédure de reconduite à la frontière de son frère", a affirmé la préfecture, précisant que l'homme, "célibataire et sans enfant, débouté du droit d'asile, (avait) fait l'objet d'une obligation de quitter le territoire français le 26 juin" dernier.

Il avait depuis été interpellé lundi, à la suite d'un contrôle lors d'une infraction routière et placé en garde à vue "pour infraction à la législation sur les étrangers" au commissariat de Dijon.

"A titre exceptionnel, la procédure de placement en rétention (...) a été suspendue. Il a été libéré ce jour (mardi, ndlr) en début d'après-midi", a précisé la préfecture.

http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2008/10/01/01011-20081001FILWWW00418-dijon-jeune-turc-libere-grace-a-sa-soeur.php

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Au prochain problème, moi aussi je vais menacer de m'immoler par le feu...