jeudi 21 mai 2009

La fameuse tolérance hollandaise a du plomb dans l'aile

Pays-Bas. Le populiste néerlandais est le favori pour les élections européennes du 7 juin.

Si des élections avaient lieu aujourd’hui et non en mai 2011, le populiste de droite Geert Wilders, 45 ans, leader du Parti de la liberté (PVV), aurait de sérieuses chances d’occuper le poste de premier ministre des Pays-Bas. Depuis le début de l’année, son parti occupe la première place dans les études d’opinion. Un sondage publié le 31 mars lui accorde 32 députés sur les 150 que compte la Tweede Kamer, la chambre basse du Parlement.

Le PVV devancerait les deux grands partis traditionnels, l’Appel chrétien-démocrate (CDA) du premier ministre Jan Peter Balkenende et le parti travailliste (PvdA) du ministre des Finances Wouter Bos, réunis dans une coalition droite-gauche depuis les législatives du 22 novembre 2006.

Créé il y a trois ans à peine par le député Geert Wilders, le Parti de la liberté compte déjà neuf députés. En 2006, il avait obtenu les suffrages de 600 000 électeurs (6 % des voix). Aujourd’hui, il est crédité de 18 % des suffrages, ce qui en fait le favori des élections européennes du 7 juin. La perspective d’une percée fulgurante du PVV s’annonce comme un séisme politique. À l’image des cheveux blonds platine de son leader, le programme de cette formation populiste décoiffe. Le PVV est résolument hostile à l’Union européenne et aux immigrés musulmans, ses deux chevaux de bataille.

« L’Europe ne devrait pas devenir un super-État, mais se limiter à la coopération économique. Le non au référendum de 2005 sur la Constitution européenne a prouvé que c’est ce que les gens veulent », a expliqué au quotidien de Volkskrant Barry Madlener, tête de liste du PVV aux européennes. Concrètement, le Parti de la liberté souhaite la suppression du Parlement européen et l’exclusion de la Bulgarie et de la Roumanie, des « pays corrompus ». Il rejette la candidature de la Turquie et se dit favorable à un référendum sur le rattachement de la Flandre belge aux Pays-Bas.

Le PVV dénonce « l’islamisation des sociétés occidentales ». Wilders assimile l’islam au fascisme et le Coran au Mein Kampf d’Adolf Hitler. Dans un entretien accordé au Figaro l’année dernière, il avait révélé le fond de sa pensée : «Un million de musulmans pour seize millions de Néerlandais, c’est trop. […] Ma culture est meilleure que la culture islamique. » Il se voit en croisé qui sauvera son pays d’un « tsunami islamique ».

Malgré ses déclarations à l’emporte-pièce, Geert Wilders séduit de plus en plus. Selon une étude publiée dans le magazine Vrij Nederland, 35% des personnes interrogées estiment qu’il ne va pas trop loin dans ses commentaires sur l’islam. Plus de 60% sont d’accord avec sa proposition consistant à retirer aux délinquants d’origine étrangère la nationalité néerlandaise. Après avoir attiré un électorat populaire et peu instruit, il semble gagner du crédit auprès d’une certaine classe moyenne, comme les petits patrons, déçue par les grands partis, notamment les formations de droite.

Geert Wilders a commencé sa carrière politique en 1990 en devenant l’assistant parlementaire du libéral Frits Bolkestein. Élu municipal de la ville d’Utrecht en 1997, député du parti libéral (VVD) en 1998, il en claque la porte en 2004 à cause de divergences sur la Turquie et l’immigration. Il crée son parti, le Groupe Geert Wilders, transformé en Parti de la liberté. « Le PVV n’est pas un parti politique comme les autres, car on ne peut pas en devenir membre sans l’accord de Geert Wilders, qui ne supporte pas la contradiction. Les députés du PVV, que certains qualifient de secte, sont tous ses fidèles vassaux », indique Noël Blandin, auteur d’une note fouillée sur le site de La République des lettres.

Geert Wilders marche sur les traces de Pim Fortuyn, ce leader d’extrême droite hostile aux immigrés (qui a déclaré : « Les Pays-Bas sont pleins »), assassiné juste avant les législatives de 2002, scrutin qui consacra sa Liste Pim Fortuyn à la place de deuxième force politique du pays. Après le meurtre, en novembre 2004, du cinéaste Theo Van Gogh par un fondamentaliste musulman, Geert Wilders commença lui aussi à s’en prendre violemment à l’islam.

Sa haine du Coran a atteint des sommets en mars 2008, lors de la mise en ligne de son documentaire Fitna, violente diatribe de dix-sept minutes contre l’islam qui suscita plus d’indifférence que de colère dans le monde musulman. À cause de ce film, dont une suite serait en préparation, Geert Wilders est poursuivi dans son pays pour incitation à la haine et à la discrimination. Il est interdit de séjour en Grande- Bretagne. En France, l’Association de défense des droits de l’homme a porté plainte contre lui parce qu’il a déclaré que « Paris est maintenant encerclé par les musulmans ».

Le phénomène Wilders révèle le malaise d’une société, réputée pourtant pour sa tolérance face à l’immigration. Ceux que les Néerlandais appellent les allochtones représentent 10 % de la population. Les Turcs, les Surinamiens et les Marocains sont les plus nombreux. Le pays compte 850 000 musulmans (5 % de la population), dont 20 000 à 30 000 radicaux, 500 mosquées et une quarantaine d’écoles coraniques. Entre 1995 et 2001, pas moins de 250 000 demandeurs d’asile ont trouvé refuge aux Pays-Bas. « C’était trop pour que notre société puisse s’en accommoder », expliquait il y a quelques années Paul Schnabel, le directeur de l’Office de planification sociale et culturelle, un organisme gouvernemental.

Les déchirements de la gauche néerlandaise sur le thème de l’immigration illustrent bien la crise identitaire que traverse le pays. En novembre dernier, la ministre travailliste de l’Intégration, Ella Vogelaar, a dû démissionner sous la pression de son parti pour avoir estimé, entre autres, que le port du voile intégral était « concevable ».Un mois plus tard, les travaillistes durcissaient leur discours.«La tolérance n’a pas fait de bien à l’intégration des immigrés, pour devenir néerlandais, il faut renoncer à sa nationalité d’origine », affirme désormais la gauche néerlandaise.

http://www.valeursactuelles.com/public/valeurs-actuelles/html/fr/articles.php?article_id=4724

samedi 9 mai 2009

Les islamistes m’ont rendue islamophobe

par Alice Braitberg

La marée islamiste qui s’est abattue sur la France depuis une dizaine d’années me gêne dans ma vie quotidienne en portant atteinte à mes libertés fondamentales. Si je suis devenue islamophobe c’est parce que l’Islam a envahi mon univers personnel et que ses principes de vie, à travers la charia, vont à l’encontre de ma liberté de mouvement et de pensée. On me dit qu’il faut être tolérante et respecter les religions et culture différentes. J’en suis convaincue. Mais est-ce que les Musulmans me respectent en tant que femme de culture européenne et judéo-chrétienne ?

De plus en plus de gens partagent mon sentiment et, pourtant, il y a 6 ans, tout engluée dans mes principes humanistes, je ne pouvais pas adhérer au constat de Claude Imbert, membre du Haut Conseil à l’intégration, fondateur et éditorialiste de l’hebdomadaire Le Point, qui affirmait le 24 octobre 2003 sur la chaîne LCI : « Moi, je suis un peu islamophobe. [...] Nous avons le droit de combattre le racisme, d’accepter une pratique paisible de l’islam. Et j’ai le droit, je ne suis pas le seul dans ce pays à penser que l’islam - je dis bien l’islam, je ne parle même pas des islamistes - en tant que religion apporte une débilité d’archaïsmes divers, apporte une manière de considérer la femme, de déclasser régulièrement la femme [et] en plus un souci de supplanter la loi des États par la loi du Coran, qui en effet me rend islamophobe ». (source http://fr.wikipedia.org/wiki/Islamophobie)

Élevée dans le respect d’autrui avec ses différences, éduquée dans une philosophie laïque orientée vers l’intérêt pour la diversité, l’échange et le métissage des cultures, plutôt incitée à me sentir citoyenne du monde qu’à défendre mon petit bout de terrain, j’en veux à tous ces musulmans qui, à travers leur comportement liberticide m’ont appris à me méfier d’eux et à me sentir obligée de défendre mes acquis en termes de libertés.


Oui, si je suis devenue islamophobe, si j’évite les arabes et les Musulmans de toutes origines, ce n’est pas a priori, à cause de préjugés mais par conséquence d’expériences malheureuses avec ces "gens-là" qui sont totalement responsables de mon islamophobie, ce virus qu’ils m’ont eux-mêmes inculqué.

Je suis athée. Est-ce pour autant que j’impose et que j’affiche mes convictions aux croyants à travers mon accoutrement et mon comportement ? Non seulement je ne porte aucun signe ostentatoire de mes convictions mais je fréquente des croyants, juifs et chrétiens, sans que ça ne porte atteinte à ma liberté de pensée ni à la leur. Parce que nous nous respectons et que même si, les uns et les autres, nous espérons secrètement qu’on adopte nos convictions réciproques, nous ne nous les imposons jamais aux uns et aux autres sans pour autant refuser d’en débattre à l’occasion.

Je suis féministe. Est-ce pour autant que j’impose aux hommes de se raser la barbe, d’éviter de porter des jeans qui moulent leurs fesses et leurs bijoux de famille, de ne pas porter de "marcel" qui mettrait en évidence leurs pectoraux et ferait ressortir leurs biceps au prétexte qu’ils provoqueraient mes instincts ? Est-ce pour autant que je les écarte des espaces de décision, que je milite pour la ségrégation entre garçons et fille dans les écoles ou à la piscine ou que j’ignore leur parole et leur pensée ? Est-ce que je leur impose de sortir accompagnés d’un chaperon ?

J’ai trop de sucre et de cholestérol dans le sang, je suis végétarienne, est-ce pour autant que je réclame des menus spéciaux dans les cantines et que je fais la chasse aux bouffeurs de carne ?

J’ai une chienne très gentille et je ne l’impose à personne mais, le chien étant impur pour les Musulmans, je reçois des insultes, on me donne des leçons sur la manière de tenir ma chienne, jusqu’à des menaces physiques si tirant sur sa laisse elle a le malheur de s’approcher - seulement de s’approcher- de Musulmans et même des remarques désobligeantes lorsque je ramasse ses crottes. Toutes choses obérant la sérénité d’une promenade.

Je suis une femme. J’ai droit à de grands sourires lorsqu’on entreprend de me draguer, sourires qui se transforment en injures et "sale pute" lorsque je décline la sollicitation d’un homme de type arabe qui a de fortes chances d’être musulman. Une fois, j’eus le malheur de demander à un de ces dragueurs collants s’il aimerait que l’on traita de même sa femme ou sa fille et je reçus un violent coup de poing dans la gueule aux cris de « Salope, tu oses insulter ma femme et ma fille ! »

Si j’étais cheffe d’entreprise, je n’embaucherais pas de "beurs" qui ne maitrisent pas la langue française, qui ne respectent pas les femmes, qui disent que les lois d’Allah sont supérieures à celles de la République, qui feraient la prière 5 fois par jour, qui réclameraient de la nourriture hallal à la cantine et qui privilégieraient leur famille et leurs amis au détriment de mon entreprise. Je n’embaucherais pas une femme voilée qui refuserait de serrer la main de mes clients mâles, qui exigerait dans ma petite entreprise l’aménagement des toilettes et un espace de repos réservés aux femmes et surtout, jr ne l’embaucherais pas car pour moi l’affichage du voile est une insulte à toutes les femmes qui se sont battues pour qu’on les respecte et qu’elles bénéficient des mêmes droits et libertés que les hommes.

Je suis une citoyenne active et engagée sans obédience particulière et je déplore que tous les débats sociétaux tournent autour de la discrimination des gens des cités, de l’injustice qui leur est faite à l’embauche, dans l’attribution de logements sociaux, de papiers et de notre responsabilité à nous français de devoir payer "la dette coloniale". On ne cesse de nous dire que nous, citoyens d’origine française, nous sommes responsables de l’insécurité dans les "quartiers", que nous sommes racistes et intolérants.

Je connais pas mal de gens qui aimeraient bien bénéficier d’un logement social, même dans une cité, avec un loyer à charge de 200 euros pour 5 pièces compte tenu du prix de départ du logement et des allocations logement.

La "dette coloniale", il y a longtemps que nous l’avons payée avec toutes les aides sociales que nous accordons, en particulier aux Algériens, alors que Bouteflika s’en fout plein les poches avec ses copains militaires, qu’il envoie ses concitoyens étudier et se faire soigner en France et réclamer le "paiement de la dette coloniale" au lieu de leur construire des logements, des écoles et des hôpitaux. Mais ces mêmes Algériens qui crachent dans la soupe française, qui accusent les Français de racisme et sifflent le drapeau tricolore ont accordé 98% de suffrages à Bouteflika qui semble avoir acheté ses votes en construisant des mosquées. Idem pour le Maroc où le "pauvre" roi maintient l’immense majorité de sa population dans la misère. Idem pour les anciennes colonies d’Afrique qui non seulement ont vendu leurs propres frères aux esclavagistes musulmans dans le passé mais dont les dirigeants vivent dans une opulence indécente quand leurs peuples risquent leur vie en prenant des risques insensés (s’accrocher au train d’atterrissage d’un avion, s’embarquer dans une coquille de noix pour traverser la mer) pour trouver de quoi se nourrir en Europe.

Est-ce pour autant que les ressortissants de ces pays d’Afrique et d’Afrique du Nord se révoltent contre leurs dirigeants, qu’ils les insultent et leur réclament plus de justice ? Non, parce que s’ils le faisaient, dans la plupart des cas, ils seraient fusillés, égorgés, embastillés sur le champ. Et lorsqu’ils viennent chez nous chercher de meilleures conditions de vie, au lieu de nous en remercier, ils nous insultent et cherchent à transformer la France en République islamique, contre toute logique.

Je pense que les Musulmans qui vivent en France sont responsables de l’hostilité grandissante que leur portent les Français de culture occidentale et judéo-chrétienne. Ils en sont responsables parce qu’ils ne nous respectent pas et revendiquent toujours plus de droits, toujours plus d’avantages et de privilèges et qu’ils sont les véritables racistes d’un pays qui, à travers son histoire, a largement démontré son esprit de tolérance et sa générosité en accueillant massivement les populations persécutées et maltraitées dans leur pays d’origine.

Nous avons accueilli, au fil de l’histoire, les réfugiés politiques et économiques de la Russie, de la Pologne, de l’Italie, de l’Espagne, du Portugal, de l’ex Yougoslavie, de Moldavie, de l’Afrique, de l’Algérie, du Maroc, de la Tunisie, de la Chine, du Vietnam, du Laos, du Cambodge, les Tamouls du Sri Lanka. La plupart se sont au minimum insérés, au maximum assimilés. Cela a été possible parce que, dans leur grande majorité, ils n’ont jamais cherché à imposer leurs us et coutumes, ni leur Dieu et leur religion ni leurs lois au peuple de France.

Soit les Musulmans de France sont parfaitement conscients de leur entreprise de destruction de nos valeurs au profit d’une dictature islamique et nous devons nous défendre avec fermeté, soit ils sont inconscients de leurs responsabilités dans l’hostilité qu’ils suscitent et ce n’est pas en renonçant à l’esprit des lumières ni aux fondamentaux de la démocratie que nous les aiderons à s’insérer dans notre société.

(...)

les musulmans sont fortement responsables de la « discrimination croissante » qui les touche et il serait temps qu’ils en assument la responsabilité. Quant à la gauche bien pensante, elle devrait lire Sylvain Ephimenco, éditorialiste au quotidien chrétien "progressiste" "Trouw", qui, à la suite de l’assassinat de Théo Van Gogh, en novembre 2004, écrivait : recueil de chroniques intitulé Contraint à la résistance où il développe l’idée d’une nécessaire résistance à ce que l’islamisme veut détruire dans la démocratie. Il s’agit selon lui, de : « la résistance pour défendre des valeurs normalement de gauche comme la liberté de pensée, d’expression, l’égalité des hommes et des femmes, tout ce que le fondamentalisme islamique essaie de détruire. » Il soutient que « une partie de la gauche refuse la critique de l’islam, qu’elle assimile à de l’islamophobie et donc à du racisme. Cette gauche-là ne veut pas admettre que nous nous sommes trompés en nous battant pour la fraternité multiculturelle. Le multiculturalisme, c’est un instrument du repli sur soi et de la ghettoïsation voulue. Le laisser-faire des dernières décennies fait que, désormais, parler d’intégration, c’est proférer une insulte. »

Cette pensée de gauche politiquement correcte règne sur Agoravox, « le journal citoyen » où elle fait chorus avec les fonctionnaires islamistes qui sont chargés de propagande sur le site. J’y ai proposé cet article qui a été moins que refusé c’est-à-dire ignoré. Je l’ai alors copié-collé dans un commentaire et il a été supprimé … sans commentaires de la rédaction mais sous les insultes virulentes des fonctionnaires islamistes. Que je sache, l’islamophobie n’est pas un délit alors que l’antisémitisme, l’appel à la haine raciste en est un qui fait flores sur Agoravox et n’est jamais censuré. S’il fallait une preuve supplémentaire de l’islamisation des esprits au détriment de nos libertés, Agoravox s’en fait le porte-parole. Bien entendu, « le journal citoyen » n’est pas le seul média à faire la part belle aux islamistes, et je suppose que mon article aurait connu le même sort ailleurs … sauf à Riposte laïque, cette lucide et courageuse publication qui m’a aimablement ouvert ses colonnes.

En écrivant cet article et en assumant et en interrogeant mon islamophobie, je pense aux Françaises et aux Français qui, comme moi, ont le cœur à gauche et répugnent à admettre que leur rejet de l’islamisme pourrait être assimilé au racisme de l’extrême-droite. Je voudrais leur dire qu’ils ont raison de ne pas accepter la dictature de la charia dans notre République laïque et démocratique et que leur islamophobie ne s’apparente ni au racisme, ni à l’intolérance mais qu’elle est la résultante d’un grignotage constant de leur libertés si chèrement acquises. L’ennemi, c’est bien l’islamisme et pas l’islamophobie.

Alice Braitberg

jeudi 7 mai 2009

Ce que coûte la préadhésion de la Turquie à l'Union européenne

La Turquie, pays candidat à l’Union européenne, reçoit du budget européen des crédits de «préadhésion» visant à financer les réformes internes nécessaires à son adhésion proprement dite. Elle a touché 2,1 milliards d’euros de 1996 à 2006 et aura perçu 2,256 milliards de 2007 à 2010, soit 564 millions par an. Ces crédits ne vont d'ailleurs pas cesser d'augmenter : "S'agissant de la Turquie, compte tenu de la taille et de la capacité d'absorption du pays, l'aide augmentera progressivement sur la période 2007-2013". (Communication de la Commission européenne sur l'Instrument de Préadhésion du 8 novembre 2006). Pour la France, qui contribue à hauteur de 17% au budget européen (2ème contributeur net), cela représente 96 millions d'euros par an versés à la Turquie via le budget européen (voir "Ce que nous coûte l'Europe "). Voilà pour la "préadhésion". S'agissant maintenant de l'adhésion, selon les études réalisées par la Commission européenne, qui y est favorable puisque c'est son mandat, la Turquie une fois entrée dans l’Union européenne, absorberait l’équivalent d’un quart du budget annuel de l’Union, soit plus de 30 milliards. Compte tenu de la part de la France dans le budget communautaire et dans le financement du "chèque" britannique, on estime que notre pays supporterait environ 20 % du coût net de ces dépenses d’élargissement, soit 6 milliards d'euros. Depuis juin 2007, huit chapitres de négociation ont été ouverts, ce qui porte à dix (sur trente-cinq) le nombre de sujets actuellement en discussion entre l'Union européenne et la Turquie en vue de son adhésion.

http://www.observatoiredeleurope.com/notreargent/Ce-que-coute-la-candidature-de-la-Turquie-a-l-Union-europeenne_a22.html


Turquie : l'UMP vote les crédits de pré-adhésion...
Rappel : malgré la propagande de Nicolas Sarkozy jurant être contre une adhésion, celle qui dirigeait le groupe UMP au parlement dit européen, madame Françoise Grossetête, avait donné consigne de voter les crédits de pré-adhésion, soit 2,26 milliards pour les pays membres. L'UMP a beau jeu de mettre sur le dos de la seule crise le creusement des déficits...c'était en juillet 2006, le président de l'UMP était Nicolas Sarkozy et il est impossible qu'il ne fusse pas au courant d'un vote aussi important.