jeudi 31 janvier 2008

Killing Canadians

National Post:
TORONTO - A Toronto-area man has been posting messages on the Internet supporting attacks against Canadian soldiers on Canadian soil, drawing the attention of RCMP national security investigators.
Police have advised the Bangladeshi-Canadian that he is under investigation for incitement and facilitating terrorism after he repeatedly called the killing of Canadian troops in Canada "legitimate" and "well deserved."
No charges have been laid, but counterterrorism officers are apparently taking it seriously, and the case has set off a debate inside government over where to draw the line between free expression and incitement.

mercredi 30 janvier 2008

Le président du Conseil du culte musulman, M. Boubakeur, propose un "moratoire" sur la loi de 1905

le Conseil français du culte musulman (CFCM) a fixé au 8 juin la date des prochaines élections destinées à renouveler les représentants régionaux et nationaux de l'islam de France.
(...)
Quatre candidats se sont mis sur les rangs pour assurer la présidence du CFCM. (...)
Paralysé par des querelles de personnes et une incapacité à parvenir à des décisions collégiales, le CFCM, cinq ans après sa création, présente un maigre bilan, si l'on excepte l'installation des aumôniers militaires et pénitentiaires. Annoncée en octobre, la Fondation des œuvres de l'islam, censée permettre le financement transparent des mosquées et présidée par M. Boubakeur, est au point mort.
(...)
Face à un tel bilan, les représentants du CFCM se disent convaincus de la "nécessité d'opérer une évolution notoire des structures du CFCM et des CRCM". De manière inédite, les candidats se sont engagés à présenter un programme d'ici à quelques semaines. Ils pourraient profiter du climat provoqué par les propos récents du chef de l'Etat sur l'importance qu'il entend donner aux religions dans la société pour pousser leur avantage.
Interrogé par Le Monde, M. Boubakeur lance l'idée d'un "moratoire de dix ou vingt ans" sur la loi de 1905, qui interdit tout financement public des lieux de culte, afin d'opérer un "rattrapage" des besoins de l'islam.
(...)
Au final, le choix, éminemment politique, du "représentant des musulmans de France" pourrait pourtant se jouer, comme en 2003 et 2005, sur la personnalité des candidats. Sans illusion sur le processus électoral enclenché dimanche, certains responsables du CFCM assurent déjà qu'en cas de blocage sur la désignation du président, l'arbitrage se fera à l'Elysée.

LE MONDE 28.01.08

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mardi 29 janvier 2008

Houari Boumédiène

Algerian leader Houari Boumédiène, United Nations in 1974:
“One day, millions of men will leave the Southern Hemisphere to go to the Northern Hemisphere. And they will not go there as friends. Because they will go there to conquer it. And they will conquer it with their sons. The wombs of our women will give us victory.”

UK: Three Little Pigs 'too offensive' for Muslims

"The use of pigs raises cultural issues." Indeed. Many cultural issues. And questions of cultural suicide.
"Three Little Pigs 'too offensive,'" by Sean Coughlan for the BBC News
A story based on the Three Little Pigs has been turned down from a government agency's annual awards because the subject matter could offend Muslims.
The digital book, re-telling the classic fairy tale, was rejected by judges who warned that "the use of pigs raises cultural issues".
The awards which rejected the book are run by Becta, the government's educational technology agency.
The judging panel also attacked the book's stereotyping of builders.
The book's creative director, Anne Curtis, said that the idea that including pigs in a story could be interpreted as racism was "like a slap in the face".
Indeed.

Turkish PM Erdogan: “We Got The Immorality From The West”

Then why join the EU, Erdogan?
"PM Erdogan: 'We Got The Immorality From The West,'” from the MEMRI Blog
In his speech to Turkish graduate students going to study abroad, Erdogan made some controversial remarks that met with strong reactions in Turkey’s mainstream media. Erdogan said, “The poet who penned Turkish national anthem [the Islamist Mehmet Akif Ersoy] said that we should compete with art and science of the West; but unfortunately we adopted the West’s immoralities that are contrary to our values”.
He added that Turkey would continue sending students abroad for graduate studies for them to [learn and] compete in order to reach beyond the art and science of the West and asked the students to come back after their studies and work in Turkey.
The PM’s remarks were questioned by the media that asked what he meant by “the West’s immoralities”, whether or not he was talking about Western women not being covered, and how Turkey could become a EU member when the PM thought the West was “immoral”.
Source: Sabah, Cumhuriyet, Turkey, January 25, 2008

Oslo: Muhammad most popular boy's name

Oslo: Muhammad most popular boy's name
Posted: 28 Jan 2008 10:01 AM CST
Muhammad, taking together all its different spellings, is the most popular boy's name in Oslo. Nationally, it's in 53rd place.Jørgen Ouren of Statistics Norway says that Mohammed being the most popular name in Oslo is not new, but this is the first time they've dared say that.Ouren says that last year Muhammad was also the most popular, and has been in second place for quite a few years back with the regular spelling. It's probable that even then it was the most popular name if all spellings would have been counted together, though Ouren couldn't say for certain.Taking Mohammad and Muhammad together, there were 80 boys with that name born last year, giving it first place in Oslo. Kristian was given to 70 boys.There are six ways to spell Muhammed in Norwegian: Mohamed, Mohammad, Mohammed, Muhammad and Muhammed.Sources: TV2, Statistics Norway (Norwegian)

Air Al-Qaida

ESPAGNE • L'axe Madrid-Karachi inquiète les services américains

"Air Al-Qaida vous propose des vols quotidiens depuis Karachi, direction Madrid." Ainsi pourrait être résumée l'information exclusive publiée en une d'El País dimanche 27 janvier. Le quotidien annonce en effet que "la CIA et le FBI s'inquiètent des voyages réguliers de nombreux djihadistes entre le Pakistan et l'Espagne." Pourquoi Madrid ? s'interroge l'agent spécial du FBI Randall Benett, en poste à Karachi puis à Madrid ces dernières années. "La capitale espagnole a servi et sert encore aujourd'hui de base arrière aux terroristes. Repos, logistique et financement : de nombreuses réunions d'Al-Qaida se sont tenues ici. Le coordinateur des attentats du 11 septembre 2001, le Yéménite Binalshibh, l'homme qui connaissait l'identité des 19 personnes du commando Atta, était présent dans la capitale espagnole du 5 au 7 septembre 2001, par exemple", affirme à El País l'agent fédéral. "C'est depuis cette ville qu'il a parlé à Atta afin de finaliser tous les détails de l'opération."

L'Arabie saoudite, sa religion, ses lois, sa liberté...

Depuis le décès de son mari saoudien, Rose Bocus n'est pas autorisée à revenir en France avec ses deux jeunes enfants.

Un jour d'avril 2007, la vie de Rose Bocus, 27 ans, a brutalement tourné au calvaire. Celui d'une jeune Parisienne venue en Arabie par amour d'un homme, qui se retrouve harcelée et empêchée de rentrer en France avec ses enfants, après la mort de son mari, il y a neuf mois. «Je suis à bout », dit-elle au téléphone de Médine, où elle a déjà tenté de mettre fin à ses jours.
L'histoire de cette Française d'origine mauricienne commence pourtant par une belle romance, lorsqu'en 2000 elle se marie avec Youssouf al-Oudily, un ingénieur saoudien, frais émoulu d'une université britannique. Elle l'avait rencontré deux ans auparavant. «J 'étais amoureuse, ce n'était pas du tout un mariage arrangé», tient-elle à préciser. Musulmane voilée, Rose ne voit aucun inconvénient à aller vivre dans la rigoriste ville sainte de Médine. «Au contraire, c'était pour moi la possibilité de pratiquer pleinement ma foi.» Aux côtés de Youssouf, et des deux enfants qui naîtront de leur union, Rose avoue même avoir été «très heureuse». Jusqu'au décès de son mari, atteint d'un cancer de la lymphe.
Après les obsèques, ses beaux-parents s'engagent à la laisser revenir en France chaque année pendant les trois mois d'été. Mais rapidement les pressions vont commencer. Les promesses s'envolent. «Notre fils ne t'aimait pas, il voulait divorcer, pourquoi ne rentres-tu pas dans ton pays en nous laissant les enfants ?», insiste la belle-famille, qui habite trois étages au-dessus, dans le même immeuble. Rose entame son deuil dans les pires conditions. «Ils cherchaient à m'espionner et à ternir ma réputation en disant que des hommes venaient me voir», s'insurge la jeune femme, qui accuse ses beaux-parents de vouloir la «faire craquer».
Désespérée, elle tentera de se suicider. Puis elle remonte la pente et expulse sa belle-famille de son appartement. Mais son beau-frère se venge en lui ravissant Mazin, son fils de 4 ans. Rose, aujourd'hui, vit seule avec Sara, sa petite dernière d'un an et demi. «Ils achètent mon fils en le couvrant de cadeaux, je dois faire des pieds et des mains pour le voir», lâche-t-elle, en pleurant.
Loin de ses illusions, Rose découvre le sort peu enviable d'une étrangère, veuve en terre d'Arabie. En vertu de la loi, c'est elle qui a la garde des enfants, mais c'est son beau-père ou, en son absence, le frère aîné du défunt, qui en assure la tutelle. Tel est le contenu du jugement rendu par la justice, inspirée par les religieux sunnites. «Mais sitôt après , déplore Rose, les cheikhs ont cherché à me faire signer un document dans lequel j'abandonnerais la garde de Mazin et Sara à mes beaux-parents.»

Le piège de la tradition et de l'obscurantisme

À Médine, ses déboires commencent à se savoir. Heureusement, face aux quolibets, elle bénéficie de la solidarité des jeunes Français, venus étudier le Coran dans les universités islamiques. Après certaines hésitations, le Quai d'Orsay, de son côté, intervient. «Les enfants sont franco-saoudiens, il est donc tout à fait normal qu'ils rentrent en France avec leur mère , plaide un de ses représentants au consulat de Djedda, mais il faut aussi ménager les règles locales. » Voilà dix jours, le gouverneur de Médine a promis de «tout faire» pour que la malheureuse puisse quitter l'Arabie avec les siens. «Mes beaux-parents accepteront-ils ?», redoute déjà la jeune mère. D'autant que ces derniers ont très mal pris d'apprendre que Mazin et Sara venaient d'acquérir la nationalité française.
Privée de passeport, Rose vit grâce à l'argent que ses parents lui envoient régulièrement. «Elle n'a pas touché un centime de la pension de son mari qui devait pourtant lui être versée», déplore sa mère, Nousrine Bocus, bien décidée à la sortir de cet enfer. Le piège de la tradition et de l'obscurantisme s'est refermé sur sa fille. «C'est vrai que les droits de la femme ici sont bafoués», reconnaît Rose, qui se bat avec l'énergie du désespoir. «J'irai jusqu'au bout», jure-t-elle, «même si je dois recourir à une mafia quelconque pour que nous partions.» Elle n'a pas commis l'erreur de renoncer à sa nationalité française en devenant saoudienne. «Sinon, je serai perdue.» Elle veut croire en une nouvelle rencontre cette semaine entre un diplomate français et le gouverneur de Médine.
Si Rose Bocus gagne son combat, elle aura ouvert une brèche. Jamais une étrangère, devenue veuve d'un Saoudien, n'a pu rentrer dans son pays avec sa progéniture. Elle s'accroche à ses mots prononcés devant son mari allongé sur son lit quelques heures avant sa mort : «S'il t'arrives quelque chose, je retournerai vivre en France avec les enfants». «Au pays des koufars (infidèles) », lui répondit Youssouf, qui ne s'y opposa pas toutefois. Mais aujourd'hui, sa belle-famille se dit prête à exhumer un testament prouvant le contraire. Le cauchemar de Rose n'est pas terminé.

http://www.lefigaro.fr/international/2008/01/29/01003-20080129ARTFIG00011-rose-veuve-francaisesequestree-en-arabie-saoudite.php

hani ramadan

Le surf du militant islamiste Hani Ramadan sur la législation genevoise.

Le directeur du Centre islamique de Genève et ancien enseignant Hani Ramadan va bénéficier d’une indemnité équivalent à deux années de salaire, après avoir été licencié de son poste de professeur à Meyrin où il enseigne le français depuis 1981.
En octobre 2002, le petit-fils intégriste du fondateur des Frères musulmans égyptiens Hassan Al-Banna avait justifié le recours à la lapidation et loué les mérites du sida comme punition divine dans une tribune libre du quotidien Le Monde. Ses propos fascisants lui avaient valu une mise-à-pied par le tribunal administratif genevois qui décida ensuite de sa réintégration en 2004. Les autorités locales après un recours d'une durée de cinq ans, ont obtenu son licenciement définitif de la profession contre une indemnisation d'un montant de 206.000 euros. L'Etat de Genève va également rembourser les frais d'avocat de H. Ramadan, qui s'élèvent à environ 13 700 euros.
Du prosélytisme islamique semé à tout vent
Dans son article "La charia incomprise" paru dans Le Monde en septembre 2002 et sur le site internet du Centre islamique de Genève, Hani Ramadan explique que "les peines concernant l'adultère ne peuvent être appliquées que dans des sociétés qui défendent les normes et les valeurs de l'islam." Par exemple "il est ainsi exclu de couper la main à un voleur dans un Etat qui ne donne pas à ce dernier les moyens de vivre dignement (...) parce qu'il s'agit d'une injonction divine, la rigueur de la loi est éprouvante pour les musulmans eux-mêmes. Elle constitue une punition, mais aussi une forme de purification. Il est interdit d'insulter le coupable. Après sa mort, on prie pour lui". En revanche, "que ceux qui nient qu'un Dieu d'amour ait ordonné la lapidation de l'homme et de la femme adultère se souviennent que le virus du sida n'est pas issu du néant" avait-il précisé.
Dans un texte paru aussi en septembre 2002 sur le site du Centre islamique genevois, le prédicateur Hani Ramadan se plaisait à proclamer : "La lapidation est terrible, tout comme le sida. Mais elle est à la mesure d'une faute qui est d'une gravité extrême, parce que ses conséquences s'avèrent souvent dramatiques. En outre, la nature de la peine correspond à la nature du péché: la main coupée pour le vol, la lapidation pour le plaisir illégitime. Elle constitue une punition, mais aussi une forme de purification." "Si la vision de la lapidation est dure et marque les esprits, les témoignages révèlent que la souffrance du condamné est rapidement abrégée: la pluie de pierres qui s'abat sur lui l'assomme en effet en l'espace de quelques secondes."
"Qui a créé le virus du sida? Observez que la personne qui respecte strictement les commandements divins est à l'abri de cette infection, qui ne peut atteindre, à moins d'une erreur de transfusion sanguine, un individu qui n'entretient aucun rapport extraconjugal, qui n'a pas de pratique homosexuelle et qui évite la consommation de drogue. Par rapport à ces principes de base, seuls s'exposent à la contamination ceux qui ont un comportement déviant."
(...)
Si la charia reste "incomprise" en pays occidental, elle permet en tout cas de s'assurer un salaire...
Nathalie Szuchendler
Au sujet des Frères musulmans, voir

lundi 28 janvier 2008

Golfe: Immigrés asiatiques, "plus grave que la bombe nucléaire" (Bahreïn)

Tiens, c'est marrant, les arabes ont une autre approche de l'immigration...
shocking.

Golfe: Immigrés asiatiques, "plus grave que la bombe nucléaire" (Bahreïn)
27.01.08. Le Monde.

Le ministre bahreïni du Travail, Majid al-Alaoui, a estimé que la présence de près de 17 millions d'ouvriers immigrés, pour la plupart asiatiques, dans le Golfe représentait "un danger plus grave que la bombe nucléaire", dans une interview, d'une rare virulence, publiée dimanche par le quotidien Asharq al-Awsat.

"La région du Golfe est confrontée à un danger plus grave que la bombe nucléaire, voire qu'une attaque israélienne", a déclaré M. Alaoui, en stigmatisant les hommes d'affaires dans les monarchies arabes du Golfe, les traitant notamment de "cupides" et leurs peuples de "paresseux".
Les monarchies pétrolières du Golfe sont regroupées au sein du Conseil de coopération du Golfe (CCG) composé de l'Arabie saoudite, Bahreïn, Koweït, Oman, Qatar et Emirats arabes unis. Certaines d'entre elles sont confrontées à un grave déséquilibre démographique.
M. Alaoui a estimé à "17 millions" le nombre de travailleurs immigrés dans le Golfe, venant essentiellement du sous-continent asiatique.
"Je n'exagère pas (en disant que) ce nombre atteindra près de 30 millions d'ouvriers d'ici dix ans", a ajouté le ministre bahreïni dont la pays voulait limiter à six ans la possibilité de séjour des millions d'immigrés qui travaillent dans les riches monarchies du Golfe.
En octobre dernier, M. Alaoui avait affirmé avoir proposé aux pays du CCG une limitation du séjour des étrangers à six ans.
"Mais le lobby des commerçants du Golfe a fait échouer ce projet qui était dans ses dernières étapes avant d'être appliqué", a déclaré dimanche M. Alaoui.
M. Alaoui a exprimé la crainte, "devant le flux asiatique inquiétant vers les pays du Golfe de voir, d'ici dix ans, un ministre ou un membre d'un Parlement du Golfe originaire du sous-continent indien".
Qualifiant les peuples du Golfe de "paresseux" et de "gâtés", M. Alaoui a ironisé en disant qu'"un lord qui possède des milliards (de livres) en Grande-Bretagne lave lui-même sa voiture le dimanche, alors que le peuple du Golfe est à la recherche de quelqu'un qui lui passe un verre d'eau qui n'est loin que de quelques mètres".
"Si les gouvernements des pays du Golfe ne s'occupent pas de ce tsunami d'ouvriers immigrés, le sort de la région est très inquiétant", a ajouté le ministre qui, en octobre, avait plaidé pour l'abandon du système de "parrainage" des travailleurs immigrés par un particulier ou une institution, qui les met à la merci de l'employeur.
Il avait défendu l'idée d'un contrôle gouvernemental des visas qui protégerait les droits de ces ouvriers dont les conditions de travail et de vie dans le Golfe sont régulièrement dénoncées par les organisations de défense des droits de l'Homme, qui l'assimilent à de l'esclavage.

Activités des nazis dans les pays arabes

Après la guerre, des milliers de nationaux-socialistes rejoignirent l'Irak, la Syrie et surtout l'Égypte entre 1948 et 1951 où ils ont mené des activités relatives à la politique et à la sécurité.
En 1967, l’historien Kurt Tauber a décrit la situation qui était celle de l’Egypte de Nasser : «… En plus des dons de la Gestapo et de la SS, il y avait aussi un grand besoin d’autres aptitudes sur le Nil. On nous dit que d’anciennes recrues de Goebbels, initialement sous la supervision du défunt Johann von Leers, jouent un rôle important dans l’appareil de propagande antijuif et antisioniste de Nasser. A ce propos, nous entendons les noms de Werner Witschale, du Baron von Harder, de Hans Appler et de Franz Buensche. Mais un passé d’agent de la Gestapo, de la SS et des services d’espionnage n’empêche pas d’accéder à des carrières attractives au ministère égyptien de la propagande. Walter Bollmann, chef nazi des services d’espionnage en Grande-Bretagne avant la guerre, et plus tard, commandant SS, a servi dans la lutte contre la guérilla et les opérations antijuives en Ukraine ; Louis Heiden, officier SS qui fut transféré au bureau de presse égyptien durant la guerre, Franz Bartel, "vieux combattant" et officier dans la Gestapo ; Werner Birgel, officier SS de Leipzig ; Albert Thielemann, dirigeant SS en Bohème ; Erich Bunz, Major dans la SA et expert dans la question juive ; et le capitaine SS Wilhelm Boeckler, qui participa à la liquidation du Ghetto de Varsovie – sont tous réputés s’être occupés de propagande antijuive pour le compte de Nasser… »
Le cas de Johann von Leers est exemplaire à ce sujet. Membre dirigeant de la NSDAP à la fin de 1929, colonel SS, rédacteur de Der Angriff, auteur de différentes études d'anthropologie, le professeur d'université von Leers fut l'intime collaborateur de Joseph Goebbels, lequel lui confia la direction du Nordische Welt, organe de la Société pour la préhistoire et la protohistoire germanique. Après dix-huit mois d'internement dans un Lager anglo-américain, Von Leers réussit à fuir en Argentine, où il dirigea un journal en langue allemande. A la chute de Péron, il se mit à l'abri en Égypte ; ici il se convertit à l'islam et prit le nom de Omar Amin. Von Leers organisa au Caire "l'Institut de recherche sur le sionisme", dirigea des émissions radiophoniques écoutées dans tout le monde arabe, se chargea d'une importante collection de textes islamiques destinés au public allemand et donna vie à diverses initiatives éditoriales et de propagande. En Égypte, von Leers devint un ami proche de l’ancien Mufti de Jérusalem, Muhamad Hadj Amîn al-Husaynî.
Parmi ceux qui devinrent musulmans et qui exercèrent des fonctions d'un certain niveau dans l'Etat égyptien, citons : Joachim Daeumling, ex-chef de la Gestapo de Düsseldorf, qui réorganisa les forces de police en Egypte ; William Boeckler (Abd el-Karîm), ex-capitaine de la Gestapo, qui assuma une charge au service d'information; l'ex-SS Wilhem Berner qui entraîna les fedayin palestiniens ; l'ex-SS-Gruppenführer A Moser (Hasan Suleymâm), qui occupa un poste d’instructeur militaire; l'ex-commandant de la garde du corps de Hitler Léopold Gleim (an-Nâsir), qui alla former les cadres des services de sécurité ; Louis Heiden (al-Hâj), ex-membre de l'Office central de sécurité du Reich, qui traduisit Mein Kampf en arabe.

http://fr.wikipedia.org/wiki/Nazis_et_r%C3%A9gimes_arabes

Voir:
-Kurt P. Tauber, Beyond Eagle and Swastika; German Nationalism since 1945, Middletown, Wesleyan University Press, 1967, T2
-Roger Faligot et Rémi Kaufer, Le croissant et la croix gammée ou les secrets de l'alliance entre l'Islam et le nazisme d'Hitler à nos jours, éd Albin Michel, 1990
-Claudio Mutti, Le nazisme et l'Islam, éd ARS Magna, 2004
-Stefano Fabei, Le Faisceau, la Croix gammée et le Croissant , éd Akribeia, 2006
-CROISSANT FERTILE ET CROIX GAMMÉE. LE IIIE REICH, LES ARABES ET LA PALESTINE de Martin Cüppers et Klaus-Michael Mallmann.

dimanche 27 janvier 2008

La cellule islamiste préparait des attentats en Europe

MADRID, 26 janvier (Reuters) - La cellule d'extrémistes islamistes démantelée il y a une semaine à Barcelone préparait une série d'attentats à travers l'Europe, rapporte samedi le quotidien El Pais en s'appuyant sur le témoignage d'un activiste "repenti".
Le groupe envisageait d'attaquer le métro de Barcelone ainsi que d'autres cibles en Espagne, en Allemagne, en France, au Portugal et au Royaume-Uni, a déclaré ce militant radical, dont le témoignage a permis l'arrestation de 14 personnes, douze Pakistanais et deux Indiens, dont quatre ont été relâchés depuis faute de preuves.
Pour l'informateur, la cellule avait une préférence pour le métro, "parce que les services de secours ne peuvent pas s'y rendre", comme lui a expliqué un autre candidat à l'attentat suicide.
Deux fois deux hommes devaient se rendre dans des stations du métro de Barcelone avec des sacs remplis d'explosifs que d'autres membres de la cellule auraient déclenchés à distance, a expliqué le kamikaze "repenti".
L'attentat était planifié pour le week-end dernier ou dans les quinze jours suivants, a précisé vendredi le gouvernement socialiste espagnol.
Deux autres paires de kamikazes s'étaient vu assigner d'autres cibles en Espagne, un autre en Allemagne, deux en France et deux autres enfin au Portugal.
L'informateur a précisé que la cellule de Barcelone comptait six candidats à l'attentat suicide, les autres membres étant responsables de la préparation des explosifs et d'attentats dans les autres pays européens.
Al Qaïda aurait revendiqué la responsabilité des attentats de Barcelone via Baitullah Mehsud, un chef taliban que le gouvernement pakistanais accuse d'avoir organisé l'assassinat de la dirigeante de l'opposition Benazir Bhutto le 27 décembre.
"Seule la direction de l'organisation sait ce que demande (Baitullah) après la première attaque, mais si elle n'est pas commise, il y aura une deuxième attaque, une troisième en Espagne. Ensuite, ce sera l'Allemagne, la France, le Portugal et le Royaume-Uni", a déclaré le chef de la cellule à l'informateur, selon El Pais.
Les attentats de Barcelone auraient eu lieu moins de deux mois avant les élections législatives espagnoles du 9 mars. L'Espagne a été en mars 2004 le théâtre de l'attaque islamiste la plus sanglante jamais commise en Europe: quatre trains de banlieue avaient été pris pour cible près de Madrid, 191 passagers avaient été tués et 1.800 autres blessés.

http://www.france24.com/france24Public/fr/nouvelles/monde/20080126-espagne-islamistes-terrorisme-barcelone-attentats-preparation.html

samedi 26 janvier 2008

Boualem Sansal dans Le Nouvel Obs: «La frontière entre islamisme et nazisme est mince»



« Ce qu'il dit est terrible ». Tel est l’impression de Grégoire Leménager qui vient de réaliser une longue et passionnante interview avec le romancier algérien Boualem Sansal qui dans son nouveau roman «Le Village de l'Allemand» (Gallimard), traite de sujets qui terrifient les esprits naïfs qui découvrent l’eau chaude. Les liens historiques entre le nazisme et l’islam, l’instrumentalisation de l’histoire de la colonisation par des chefs d'Etats pour désinformer les peuples arabes (afin de les ressouder idéologiquement au régime), et le danger d’un islam sclérosé étranger à la modernité. Boualem Sansal, avant d’être romancier, est avant tout un ingénieur et un docteur en économie, qui fut universitaire puis haut fonctionnaire en Algérie.
Voici quelques passages, on lira l’intégralité de l’entretien avec grand intérêt.
Extraits:

Le Nouvel Observateur - Ce qui donne son titre au roman, c'est la destinée d'un criminel de guerre nazi, ancien SS qui a trouvé refuge en Algérie, où il est devenu un héros de la guerre d'indépendance en formant des combattants du FLN... S'agit-il d'une histoire vraie? Comment est né ce roman?

Boualem Sansal - «Le village de l'Allemand» est né d'une histoire vraie et d'un déluge de questions. Un jour, au début des années 1980, alors que j'étais en déplacement professionnel à l'intérieur du pays (dans la région de Sétif), je me suis arrêté dans un village (Aïn Deb, dans le roman), attiré par son «look» exotique. Il ne faisait pas couleur locale, il avait un petit air d'ailleurs. J'y ai pris un café et en arrivant à destination, j'ai questionné les personnes qui m'attendaient. J'avais à peine fini de dire «En venant chez vous, je suis tombé sur un drôle de village qui m'a fait pensé au village d'Astérix le Gaulois...» qu'on s'exclama fièrement: «Ah! le village de l'Allemand». On m'expliqua que ce village était «gouverné» par un Allemand, ancien officier SS, ancien moudjahid, naturalisé algérien et converti à l'islam. Dans la région, on le regardait comme un héros, un saint homme qui avait beaucoup fait pour le village et ses habitants. J'ai senti chez mes interlocuteurs une réelle admiration à l'évocation de son passé nazi, ce qui n'était pas pour me surprendre: la geste hitlérienne a toujours eu ses sympathisants en Algérie, comme d'ailleurs dans beaucoup de pays arabes et musulmans, et sans doute plus aujourd'hui en raison du conflit israélo-palestinien et de la guerre d'Irak. Avec quelque emphase pour bien m'éblouir, on m'expliqua que cet Allemand avait été envoyé par Nasser comme expert auprès de l'état-major de l'ALN et qu'après l'indépendance il avait enseigné dans la prestigieuse académie militaire de Cherchell. C'était en effet quelqu'un. J'avais voulu retourner au village et voir cet homme de près mais le temps m'avait manqué.



«une similitude entre le nazisme et l'ordre qui prévaut en Algérie et dans beaucoup de pays musulmans et arabes. On retrouve les mêmes ingrédients et on sait combien ils sont puissants »

« militarisation du pays, lavage de cerveau, falsification de l'histoire, exaltation de la race, vision manichéenne du monde, tendance à la victimisation, affirmation constante de l'existence d'un complot contre la nation (Israël, l'Amérique et la France sont tour à tour sollicités par le pouvoir algérien quand il est aux abois, et parfois, le voisin marocain), xénophobie, racisme et antisémitisme érigés en dogmes, culte du héros et du martyre, glorification du Guide suprême, omniprésence de la police et de ses indics, discours enflammés, organisations de masses disciplinées, grands rassemblements, matraquage religieux, propagande incessante, généralisation d'une langue de bois mortelle pour la pensée, projets pharaoniques qui exaltent le sentiment de puissance (ex: la 3ème plus grande mosquée du monde que Bouteflika va construire à Alger alors que le pays compte déjà plus de minarets que d'écoles)

« Nous vivons sous un régime national-islamiste »

« La lutte contre l'islamisme, matrice du terrorisme, réclame un engagement des musulmans et de leurs théologiens. Il leur revient de sauver leur religion et de la réconcilier avec la modernité, faute de quoi l'islam finira par n'être plus que l'islamisme »

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Liste des nazis ayant fui dans les pays arabes:


Altern Erich alias Ali Bella. Chef régional SD. Affaires juives en Galicie. Années 50, en Égypte, puis instructeur de camps palestiniens.
Appler Hans alias Salah Chaffar. Information avec Goebbels. Égypte, ministère de l’information (1956).
Bartel Franz alias el-Hussein. Adjoint au chef de la Gestapo à Kattowitz (Pologne). Depuis 1959, Section juive du ministère de l’Information au Caire.
Baurnann, SS Standartenührer. Participe à la liquidation du Ghetto de Varsovie. Ministère de la Guerre au Caire: instructeur du Front de Libération de la Palestine.
Bayerlein, col. Fritz. Aide-de-camp de Rommel. Égypte.
Becher Hans. Section juive Gestapo, Vienne. Alexandrie (Égypte) :y instruit la police.
Beissner, Dr Wilhelm. Chef Section VI C 13 RSHA. Égypte.
Bender Bernhardt alias Béchir Ben Salah. Gestapo, Varsovie. Conseiller de la police politique au Caire.
Birgel Werner alias El-Gamin. Officier SS. Vient de RDA au Caire, au ministère de l’Information.
Boeckler Wilhelm, SS Untersturmführer. Recherché en Pologne pour son rôle dans la liquidation du Ghetto de Varsovie. En Égypte depuis 1949, travaille au département Israël du Bureau d’informations.
Boerner Wilhelm alias Ali Ben Keshir, SS Untersturmführer. Gardien du camp de Mauthausen. Dépend du ministère de l’Intérieur égyptien, instructeur du Front de Libération de la Palestine.
Brunner Aloïs alias Georg Fischer, Ali Mohammed. SD, responsable des déportations en Autriche, Tchécoslovaquie, Grèce, Chef du camp de Drancy. Damas, conseiller des services spéciaux RAU puis syriens. Résident BND.
Buble Friedrich alias Ben Amman. SS Obergruppenfùhrer, Gestapo. Dir. Département égyptien des relations publiques - 1952 conseiller de la police égyptienne.
Bünsch Franz. Collaborateur de Goebbels à la propagande, coauteur, avec Eichmann de Les Habitudes sexuelles des juifs. Correspondant du BND au Caire puis en 1958 organisateur des SR d’Arabie saoudite pour le BND.
Bunzel Erich, SA, Obersturmführer. Collaborateur de Goebbels. Département Israël, ministère de l’Information au Caire.
Daemling Joachim alias Jochen Dressel ou Ibrahim Mustapha. Chef de la Gestapo de Düsseldorf. Conseiller du système pénitentiaire égyptien, fait partie des services de Radio-Le Caire.
Dirlewanger Oskar, Oberführer. Chef du 36e bataillon de Waffen SS (URSS, Pologne).
Au Caire depuis 1950 selon certaines sources, selon d’autres, décédé le 7 juin 45 en résidence surveillée en Allemagne. Une exhumation de son cadavre aurait eu lieu en 1960.
Eisele Dr Hans. Médecin chef camp de Buchenwald inoculateur du typhus sur des déportés. Décédé au Caire, le 4 mai 1965.
Farmbacher Wilhelm, LieutenantGénéral SS Wehrmacht front Est, supervise l’armée Vlassov en France en 1944. Conseiller militaire de Nasser en Egypte.
Gleim Leopold alias Lt-Col. Al Nashar. Chef du SD à Varsovie. Cadre de la Sécurité d’État égyptienne chargé des détenus politiques sur la mer Rouge.
Gruber alias Aradji. Recruté par Canaris en 1924; réside en Égypte 1950 : agent d’influence en direction de la Ligue arabe.
Heiden Ludwig alias el-Hadj. journaliste à l’agence antijuive Weltdienst (NSDAP).
Converti à l’Islam, traduit Mein Kampf en arabe, résidant en Égypte vers 1950.
Heim Heribert, SS Hauptsturmführer. Médecin de Mauthausen. Médecin de la police égyptienne.
Hithofer Franz. Cadre de la Gestapo à Vienne. Égypte, années 50.
Leers, Dr Johannes von alias Omar Amin. Adjoint de Goebbels, chargé de la propagande antisémite.Responsable de la propagande anti-israélienne au Caire depuis 1955.
Luder Karl,Chef des jeunesses hitlériennes, responsable de crimes antisémites en Pologne.Ministère de la Guerre au Caire.
Mildner Rudolf, SS. Standartenführer.Chef de la Gestapo à Kattowitz, chef de la police au Danemark. Depuis 1963, vit en Égypte, membre de l’organisation Deutscher Rat.
Moser Aloïs, Gruppenführer SS. Recherché en URSS pour crimes contre les juifs.
Instructeur des mouvements paramilitaires de jeunesse au Caire.
Münzel Oskar, Général SS de blindés. Conseiller militaire au Caire, années 50.
Nimzek Gerd von alias Ben Ali. En Égypte, années 50
Oltramare Georges alias Charles Dieudonné. Directeur du Pilori en France sous l’Occupation. Responsable de l’émetteur La Voix des Arabes au Caire. Décédé en 1960.
Peschnik Aehim Dieter alias el-Saïd. Réside en Égypte.
Rademacher Franz alias Thomé Rossel. 1940-1943, dirige la section antijuive aux Affaires étrangères. Journaliste à Damas.
Rauff Walter. Chef du SD en Tunisie. Au Moyen-Orient (Syrie) jusqu’en 1961. Arrêté, puis relâché au Chili, le 4 décembre 1962.
Seipel, SS Sturmbannführer alias Emmad Zuher. Gestapo à Paris. Converti à l’Islam. Service de sécurité du ministère de l’Intérieur au Caire.
Sellmann Heinrich alias Hassan Suleiman. Chef de la Gestapo à Ulm. Au Caire, Services spéciaux égyptiens.
Thiemann Albert alias Amman Kader. Officier SS en Tchécoslovaquie.
Weinmann Erich, SS Standartenführer. Chef SD, Prague. Déclaré mort en 1949. En fait, à Alexandrie conseiller de la police.

source: “le croissant et la croix gammée” Roger Faligot, Albin Michel.

TURQUIE • L'interdiction du port du voile à l'université bientôt levée

"Le Parti de la justice et du développement (AKP, islamo-conservateur) au pouvoir et le Parti du mouvement nationaliste (MHP, opposition), ont trouvé un accord qui permettra d'aboutir à faire lever l'interdiction de porter le voile dans les universités, ont déclaré jeudi 24 janvier les responsables des deux formations", rapporte le quotidien turc Zaman.

L’islam de France devant le double défi de la réciprocité et de la citoyenneté

Le problème est double: d’une part, il faut admettre que l’islam n’est pas une religion comme les autres parce que l’on ne peut pas construire d’églises dans les pays musulmans, juste retaper celles qui existent, et avec beaucoup de difficultés, même dans un Etat dit "laïc" comme la Turquie, St Sophie est dans un état déplorable...L’Arabie Saoudite interdit toute construction sur son sol. D’autre part, en effet, on ne peut pas dire que tous les musulmans en France partagent cette intransigeance : mais observons qu’ils ne font pas pression sur leurs pays d’origine pour que la réciprocité existe...
Enfin, le problème n’est pas tant d’interdire la création de lieux de culte, que le fait de voir ceux-ci s’inscrire dans des centres culturels dominés uniquement par le religieux ; et en plus par ses tendances les plus intégristes...
Imaginons qu’une jeune femme d’origine algérienne ait envie d’organiser un cours de danse dans un tel centre "polyvalent" parce qu’elle se sent plus proche de ses origines culturelles, mais qu’elle ne puisse le faire parce qu’elle doit être voilée pour entrer et/ou que les participantes doivent s’habiller selon la sharia y compris pour danser, sans compter le fait que les hommes ne pourraient pas y participer, voire même assister au spectacle de fin d’année... Que doit-on faire dans ce cas ?...
C’est,là, principalement l’enjeu. Il est trop facile d’exclure l’islam des critères démocratiques, d’en faire une exception à l’instar de la fameuse "exception française" qui, en réalité, n’a pas du tout étendu la sphère francophone, bien au contraire, (d’autant qu’un pays comme l’Algérie refuse d’y entrer, et un pays comme le Liban refuse à Israël d’y participer...).
Il est en fait trop facile de voir en le musulman-demandeur-d’une-mosquée la victime du méchant blanc raciste alors que toutes ces questions, celles de la réciprocité, ou le droit de construire une Eglise à Médine (il y a bien une mosquée à Rome), comme celles du respect des valeurs universelles, ou la possibilité donnée à une femme de danser, de dîner avec des hommes, de prier, ne sont pas mises sur la table comme étant des questions essentielles, des questions "citoyennes" comme l’on dit aujourd’hui avec tant d’emphase sans souvent se demander ce qui se cache dans les détails...
Lorque l’on voit la façon dont les chrétiens et les athées sont traités dans des pays pourtant dit modérés, il n’est pas étonnant que des réactions vives se fassent entendre en France. Lorsque des athées algériens ou marocains se font arrêter en période de ramadan parce qu’ils ne suivent pas le jeûne alors que parfois ils se cachent dans des endroits retirés pour manger à midi, il y a lieu de s’inquiéter ; lorsqu’il faut être marié pour louer un chambre d’hôtel en Algérie, il y a lieu de se faire du souci si, un jour, l’islam devient de plus en plus dominant, comme dans ces quartiers où le fait d’être une femme en mini-jupe est considéré comme une provocation. Or, l’hypocrisie consiste à refuser un tel diktat lorsqu’il vient d’intégristes catholiques et juifs, mais de fermer les yeux lorsqu’il est musulman en ayant cette réaction très grand papa : " c’est leur culture vous savez" mais remise au goût du jour : c’est la manifestation d ’une résistance à la marchandisation libérale des corps, ou l’on comprend soudain pourquoi Bové est très lié à Tarek Ramadan...
Il n’y a alors aucune raison que l’islam de France ne s’adapte pas au lois de la République française, même si cela ne plaît pas aux donneurs de leçons du multiculturalisme, d’autant que chez eux, ils récoltent ce qu’ils ont semé : l’intolérance et le choc des civilisations grandit au contraire de ce qui était proclamé, or c’est là un échec cuisant, qu’il serait judicieux de ne pas voir être réitéré en France, pendant qu’il en est encore temps.

http://www.agoravox.fr/article.php3?id_article=20307

vendredi 25 janvier 2008

Taslima Nasreen

«Je me sens la responsabilité de dénoncer l'islam»
propos recueillis par Monique Atlan.

Ses mots sont directs, durs, éprouvants. Taslima Nasreen n'aime pas les fioritures. Menacée de mort par une fatwa lancée par les fondamentalistes de son pays, l'écrivain bangladaise, qui vit en exil depuis huit ans, dénonce la condition des femmes musulmanes, considérées comme des «êtres de seconde classe» dans les pays où la charia fait office de droit. Pour elle, ce n'est pas seulement le fondamentalisme qu'il faut incriminer, mais bien l'islam, le «vrai», et le Coran tout entier... On pourra trouver ces propos choquants, objecter que seule une certaine interprétation du Coran est responsable des souffrances infligées aux femmes... Mais une chose est avérée: ces souffrances sont bien réelles. Et on ne peut pas les ignorer


Pourquoi est-il important pour vous d'évoquer à nouveau la condition des femmes musulmanes?

Partout dans le monde, les femmes sont opprimées par les religions, les coutumes, les traditions. Mais là où elles souffrent le plus de nos jours, c'est dans les pays islamiques. L'Occident a instauré la laïcité, la séparation des Eglises et de l'Etat, alors que dans la plupart des pays musulmans les femmes sont toujours sous le joug de sept cents ans de charia. Des millions de femmes endurent de terribles souffrances. Elles sont enfermées, brûlées, lapidées à mort... Venant d'une famille musulmane, je me sens la responsabilité de dénoncer l'islam, car les femmes qui y sont soumises n'ont ni les droits ni la liberté qu'elles devraient avoir. On leur a inculqué depuis des siècles qu'elles étaient des esclaves pour l'homme, qu'elles devaient suivre le système que les hommes ou Dieu ont créé. Sous la charia, les femmes sont considérées non pas comme des êtres humains, mais comme des objets sexuels, des êtres de seconde classe. Nous n'avons pas besoin de cette loi, il faut la combattre!

De quelle façon votre propre vie illustre-t-elle cette condition féminine? En êtes-vous un bon exemple?

Je le suis. J'ai vécu dans une société dominée par les hommes. Toute mon enfance, j'ai beaucoup souffert, surtout parce que la tradition m'interdisait de sortir. Je devais rester à la maison, pour aider ma mère. Celle-ci n'était pas la seule à être opprimée. Toutes les femmes l'étaient: mes tantes, mes voisines... A l'époque, je ne voyais pas cela comme de l'oppression, mais comme le fruit de la tradition. Je ne comprenais pas que l'islam était l'outil du système patriarcal. Je vivais dans une société musulmane, dans une famille musulmane, et j'avais l'habitude de voir les femmes enveloppées dans leur burqa de la tête aux pieds, se faire battre par leur mari, qui pouvait être polygame ou qui divorçait quand il le voulait. Je pensais alors que, peut-être, ces hommes agissaient mal, que sûrement l'islam ne permettait pas de telles choses.

C'est en lisant le Coran que vous avez vu les choses différemment?

Oui. C'est ma mère qui m'a enseigné le Coran. J'avais aussi un maître qui venait à la maison m'apprendre l'arabe pour que je puisse déchiffrer le texte, sans que je le comprenne vraiment. Souvent, les femmes ne savent pas ce que dit le Coran, car le texte est écrit en arabe, et dans beaucoup de pays non arabophones on déchiffre l'arabe sans comprendre le sens des versets... Mais, à 14 ans, je suis tombée sur un Coran traduit en bengali, et j'ai comparé plus de 12 traductions bengalies différentes... A ma grande surprise, j'ai compris que c'était bien Allah qui déclarait les femmes inférieures, qui prônait la polygamie, le divorce uniquement pour les hommes, le droit de battre leurs épouses, l'interdiction faite aux femmes de porter témoignage en justice, l'inégalité en matière d'héritage, le port du voile Oui, Allah permettait tout cela. J'ai compris que la condition des femmes musulmanes n'était donc pas un problème spécifique à la société bengalie, mais bien le fait de la loi d'Allah, une loi terrifiante, ou plus précisément de la loi que Mahomet avait faite au nom d'Allah… Lorsque j'ai tenté de critiquer l'islam au nom des femmes et de la justice, les fondamentalistes sont devenus fous; ils n'ont pas accepté de débattre, ils n'ont pas argumenté, ils ont seulement voulu me faire taire et me tuer. Ils ont décrété une fatwa que le gouvernement a cautionnée au lieu de les sanctionner. Ce n'était pas illégal, puisque le Coran dit que l'incroyant doit être tué: Allah le permet. Pour sauver ma vie, j'ai été forcée de me cacher et de quitter mon pays, sachant que beaucoup de gens me soutenaient mais ne pouvaient le dire publiquement.

Est-ce vraiment le Coran qui est responsable, ou les fondamentalistes qui l'interprètent à leur manière?

Beaucoup de musulmans modernes disent que les fondamentalistes ont tort, que ces derniers ne représentent pas le vrai islam, et que celui-ci n'a jamais prescrit d'assassiner les incroyants. C'est faux! C'est bien l'islam, le vrai islam, l'authentique islam, qui prescrit de tuer les apostats et les incroyants. Cela est explicite dans le Coran. Le Coran dit même que l'on peut tuer les juifs et les chrétiens et que, si on se lie d'amitié avec eux, Allah promet l'enfer.

Ne serait-il pas plus juste de dire qu'on y trouve des versets contradictoires?

Oui, mais c'est uniquement parce que, lorsque Mahomet n'avait pas le pouvoir, il recherchait des alliances politiques avec les non-musulmans. Il se voulait tolérant. Mais, dès qu'il eut le pouvoir, il changea radicalement et commença à parler de massacrer les non-musulmans... Si les fondamentalistes ont voulu me tuer, c'est parce qu'ils veulent vraiment appliquer le vrai islam. Ils sont l'islam authentique. Les musulmans qui souhaiteraient voir les femmes libérées sont en contradiction avec leur doctrine: Allah ne les aurait pas acceptés. Le Coran le dit clairement, et ce sont les paroles d'Allah lui-même:
«Les hommes ont autorité sur les femmes du fait que Dieu a préféré certains d'entre vous à certains autres, et du fait que les hommes font dépense, sur leurs biens, en faveur de leurs femmes. Les femmes vertueuses sont obéissantes… celles dont vous craignez l'indocilité, avertissez-les! Reléguez-les dans les lieux où elles couchent! Frappez-les… (4.34).»

Que dit-il de la vie sexuelle des femmes?

L'islam considère la femme uniquement comme un objet sexuel, un objet sale comme de la merde, car le Coran dit textuellement:
«Ô vous qui croyez, si vous êtes malade ou en voyage, si vous avez été en contact avec vos excréments ou que vous ayez touché une femme et que vous n'ayez pas d'eau, recourez à du sable [avant de prier] (4.43).» Il dit aussi:
«Vos femmes sont un champ de labour pour vous. Venez-y comme vous voulez.» Donc, quand les hommes veulent et comme ils veulent! Que la femme veuille ou non, la question n'est jamais posée! Les hadith précisent que deux catégories de prières n'atteignent jamais les cieux: celles de l'esclave en fuite et celles de la femme qui se refuse la nuit à son mari...

Et le voile?

Il faut savoir que le voile existe uniquement parce que Mahomet était très jaloux de ses amis qui venaient lui rendre visite et regardaient Aïcha, sa femme. Il ne pouvait tolérer cela. C'est alors qu'il dit avoir reçu une révélation d'Allah lui disant que les femmes devaient se couvrir la face au regard des hommes. Il imposa donc le voile à Aïcha, et par extension à toutes les femmes. Réalisez aussi que Mahomet a pris Aïcha pour femme quand elle avait 6 ans! Ce qui est, bien sûr, un abus d'enfant. Oui, je pourrais qualifier Mahomet d'abuseur d'enfant. Et le voile est, pour moi, le signe de la plus profonde oppression.

Réalisez-vous que vos propos peuvent être considérés comme choquants, voire insultants, pour l'islam?

Si c'est insulter l'islam que d'affirmer que le Coran est un texte oppressif, alors je peux insulter l'islam. Ce qui compte pour moi, c'est l'être humain, et non le texte. L'islam n'est pas une personne avec un cœur et des sentiments. Ce n'est qu'une création humaine qui date de très longtemps. Je pense réellement que l'islam est une torture contre les femmes, une torture que nous devons combattre. Mon stylo est ma seule arme. Je ne me trouve pas spécialement radicale. Je dis seulement la vérité. Tout est écrit dans le Coran. C'est moi qui ai été choquée quand je l'ai lu pour la première fois, quand j'ai vu que des millions de gens croyaient encore à ce livre horrible. Comment est-ce possible si l'on croit aussi à l'humanisme? Je pense que toute personne consciente serait choquée comme moi.

Vous n'avez pas peur de parler ainsi?

Pourquoi aurais-je peur, puisque je dis la vérité? Même au Bangladesh, je parlais de cette manière, et je n'avais pas peur. Le Coran ne dit rien sur la réalité du monde, il ne permet pas la mise en œuvre des droits de l'homme, de la démocratie, de la liberté d'expression. Il est plein d'idées fausses sur l'Univers.

Plutôt que la cause de l'oppression, le Coran ne serait-il pas un prétexte dont les hommes se servent pour conserver leur pouvoir sur les femmes?

C'est parce que le texte existe qu'ils peuvent s'en servir. Si ce texte n'était pas considéré comme provenant d'Allah, intangible pour tous les temps passés et à venir, alors le Coran ne serait pas important. En réalité, les fondamentalistes peuvent justifier leurs crimes du seul fait que ce texte est considéré comme saint.

Il n'y a donc rien à garder du Coran?

Non, parce que maintenant nous connaissons la modernité et les droits de l'homme. J'ajoute que, pour moi, il n'y a pas de conflit entre l'Islam et l'Occident, entre la chrétienté et l'islam; il existe plutôt un conflit entre sécularisation et fondamentalisme, entre pensée logique et pensée irrationnelle, entre innovation et tradition, passé et présent, modernité et antimodernité, entre ceux qui valorisent la liberté et ceux qui ne la recherchent pas. Je défends les musulmans partout où ils sont opprimés, en Inde ou ailleurs quand ils sont en minorité. Je suis contre la violence. La violence n'est jamais une solution. Je sais que la plupart croient en l'islam d'abord par ignorance et parce que les politiciens se servent de la religion pour les maintenir dans l'ignorance. Ce dont nous avons besoin, c'est d'une éducation éclairée. Il y a des siècles, des hommes ont créé l'islam. Le Coran peut être considéré comme un document historique. Je n'ai jamais dit qu'il fallait le détruire, pas plus qu'il ne faut détruire les hadith! On doit le prendre comme un élément de notre histoire passée, mais ne pas chercher à l'appliquer de nos jours.


Vous ne pouvez pas nier une certaine évolution de la condition des femmes. On n'est quand même plus au temps du Prophète!

Bien sûr. Mais l'essentiel ne change pas. Un exemple: au Bangladesh, avant 1962, un homme qui voulait divorcer devait simplement prononcer trois fois le mot «divorce» pour l'obtenir. Depuis la réforme de la loi islamique, il lui suffit d'écrire une simple lettre à l'autorité locale, et le divorce est prononcé. Où est la différence? Autre exemple: si un homme veut se marier une seconde fois, il doit demander la permission à sa première femme. En réalité, comme celle-ci continue à dépendre économiquement de son mari, elle n'a pas d'autre choix que d'accepter... De même, lapider une femme n'est plus légal au Bangladesh. Pourtant, cela arrive quotidiennement dans les villages, et les autorités laissent faire: les fondamentalistes répondent simplement qu'ils ne font que suivre la loi d'Allah. Pour moi, ces réformes n'ont aucun sens. Je veux une révolution.
Tout dépend des pays. Au Maghreb, par exemple, les jeunes femmes semblent plus libres que leurs mères.
Dans certains pays musulmans, il arrive que des femmes aient plus de liberté sexuelle, mais ce n'est pas grâce à l'islam. Si elles ont plus de liberté, c'est parce qu'elles l'ont prise! Aucune société ne la leur a accordée. Il reste que la majorité des femmes musulmanes a toujours peur et ne peut rejeter le système si facilement.

Que souhaitez-vous dire à toutes ces femmes?

Je voudrais leur faire comprendre qu'elles doivent lire le Coran avec un esprit clairvoyant pour y chercher une quelconque justice. Si elles ne la trouvent pas dans le texte (et elles ne la trouveront pas), elles devront cesser de suivre ces règles et commencer à se battre. A chacune de trouver la manière de le faire. La mienne, c'est l'écriture. Je veux simplement les encourager, leur dire que, si nous voulons être plus civilisés, nous ne pouvons plus suivre ces livres qui prescrivent l'inégalité. Je veux leur faire prendre conscience que, si elles n'entament pas leur propre libération, alors leurs filles souffriront, elles aussi. Peut-être que les femmes d'aujourd'hui ne verront pas l'avènement d'une société laïque de leur vivant, mais il est de leur devoir de la préparer pour les futures générations. A celles qui ne se battent pas pour faire cesser l'oppression de ce système patriarcal et religieux, je dis: honte à vous! Honte à vous de ne pas protester, honte à vous de conforter un tel système! C'est difficile, car il existe une sorte de conspiration qui maintient les femmes dispersées et isolées (dans de nombreux pays musulmans, elles n'ont pas même le droit d'entrer dans les mosquées) et il est difficile pour elles de se rassembler... Mais, dorénavant, les femmes doivent conquérir leur indépendance économique. Elles doivent se battre pour vivre dans la dignité, en êtres humains. Nous avons besoin maintenant d'une éducation laïque, nous avons besoin des Lumières.

http://www.lexpress.fr/info/monde/dossier/islamisme/dossier.asp?ida=388726&p=1

mercredi 23 janvier 2008

Entrisme...

A Davos, on drague les fonds souverains du Golfe.

(...) La crise boursière est passée par là. Et les regards des 2500 participants qui ont déboursé pas moins de 25 000 euros pour accéder à la station grisonne jusqu’à dimanche ne s'intéressent qu'aux émirs du Golfe, venus en force cette année, confirme Fakher Daghistani, un des chargés de communication du WEF. La raison de cet amour soudain pour les princes saoudiens, koweitiens et émirati? Leur fortune, gonflée à bloc grâce à l’explosion du prix du pétrole, et surtout leurs réserves en dollars, ces fameux fonds souverains qui font saliver tout le monde. Selon les spécialistes de la finance mondiale, le salut économique passerait désormais par les milliards de dollars patiemment mis de côté par les maîtres de l’or noir.
Environ 3000 milliards de dollars
L’homme que le tout Davos va courtiser s’appelle Saeed Mubarak Al Hajeri. Formé dans les plus grandes universités américaines, ce diplômé de Havard dirige la «Abu Dhabi investment Authority», ADIA pour les intimes. Il est à la tête d’une colossale force de frappe financière. Elle est estimée à plus de 943 milliards de dollars.

(...)
Cela permet de financer le déficit budgétaire de l’administration Bush. Or, il y a une perte de souveraineté pour les pays au sein desquels ces fonds étrangers sont investis. Ces fonds -publics- peuvent acheter des parts d’entreprises pour les contrôler. On pourrait imaginer que Coca-Cola devienne asiatique ou UBS saoudienne. En outre, il y a un risque que la Chine, un pays autocratique qui exporte beaucoup de ses produits aux États-Unis, dicte aux Américains la politique économique qu’ils doivent suivre."
D’autres gros poissons seront les proies de la partie de pêche à laquelle prendront part les dirigeants des grandes entreprises de la planète, surtout des bancaires, mais aussi les ministres à la recherche de capitaux frais. Des occidentaux tout contents de profiter de l’occasion unique qu’offre Davos d’avoir sous la main ces géants gérants de fortune. Dans cette optique, Bader Al Saad, patron de la «Kuwait investment Authority» dont les réserves sont évaluées à plus de 300 milliards de dollars, Mohammed Al-Jasser, vice-gouverneur de la banque centrale d’Arabie Saoudite (400 milliards de dollars) et Khalid A Alireza, promoteur des fonds d’investissement islamiques seront sous les feux de la rampe. Tout comme les responsables des autres fonds souverains comme le quatari «Qatar investment Authority» (QIA) ou plus largement les investisseurs asiatiques, coréens du Sud, singapouriens et chinois. Au total, les fonds souverains pèseraient plus de 3000 milliards de dollars.
Bouffée d’oxygène
Et justement, jeudi sera la journée des pétrodollars à Davos. Bader Al Saad prendra la parole devant la crème de l’économie globale pour expliquer la stratégie financière de son pays. L’occasion pour lui de rappeler l’importance de cette bouffée d’oxygène pour des marchés en pleine asphyxie. Il dira aussi que les fonds arabes n’ont pas de leçon de transparence à recevoir de quiconque et que leur stratégie a changé. «Fini l’époque des dépôts à faibles risques auprès des banques occidentales. Voilà venu le temps d’une stratégie offensive d’acquisitions», note un conseiller économique arabe de haut rang qui veut garder l’anonymat.
Un exemple? ADIA, le fonds d’Abou Dhabi, vient de sauver des eaux City Group. Il a investi 7,9 milliards de dollars dans la première banque des USA engluée dans ses crédits à risques. L’UBS aussi est allée draguer les capitaux arabes. Son patron Marcel Ospel a été vu à plusieurs reprises au Qatar, à Abou Dhabi et à Ryad ces derniers mois, confie une source arabe. Mais pour l’instant, le salut est venu de Singapour même si un Saoudien de la famille royale a aussi mis la main à la poche.
L’amour a des limites
Reste que cet amour pour les milliards arabes a des limites. Celle notamment de la confiance des Américains et des Européens qui craignent de perdre leur souveraineté dans cette histoire. Le président français Nicolas Sarkozy l’a d’ailleurs dit publiquement lors de son passage à Ryad il y a une semaine. Il a déclaré que son pays est ouvert aux fonds souverains si leurs intentions sont «sans ambiguïté». En clair: s’ils ne cherchent pas à déstabiliser les entreprises ni à piller leur technologie ou à contrôler leur stratégie.
Clay Lowery, sous-secrétaire du trésor américain, a été plus loin encore. Si ces fonds ne donnent pas plus d’information sur leurs investissements et manquent de transparence sur leur objectif, cela pourrait conduire l’Amérique à une nouvelle série de mesures protectionnistes. Il s’est aussi inquiété au sujet de leur taille et de leur méthode de fonctionnement. Même son de cloche de John Gieve, le vice-gouverneur de la banque d’Angleterre qui voit d’un mauvais œil le changement de stratégie des vastes réserves de change du Moyen-Orient et de l’Extrême-Orient. Du rôle de prêteurs, ils veulent devenir propriétaires. D’autres analystes, plus pragmatiques et moins politiques, soutiennent, eux, que ces fonds d’Etat ne cherchent en fin de compte qu’un rendement rapide. Selon eux, les actifs des fonds souverains devraient atteindre 12000 milliards de dollars en 2015, soit plus de 10% de l’argent en circulation sur la planète.
Alors sauveurs ou prédateurs, ces fonds souverains arabes?

http://www.rue89.com/2008/01/23/a-davos-on-drague-les-fonds-souverains-du-golfe

mardi 22 janvier 2008

La démocratie? "C'est pas pour nous!"

Musharraf vient quêter à Bruxelles le soutien des Européens

Le président pakistanais était le 21 janvier à Bruxelles, où il a répondu à une volée de questions sur la situation chaotique qui règne dans son pays. "Musharraf a promis des élections législatives libres et pacifiques en février, mais a insisté sur le fait que les gouvernements occidentaux devaient comprendre que le contexte politique était compliqué, et en finir avec leur 'obsession' pour la démocratie".

Dawn.com

TAQIYA

TAQIYA
Taqiya, or not showing their faith openly by means of pretense, dissimulation, or concealment, is a special type of LYING which is taught and used by Muslims.
taqiy "Taqiya" (or taqiyyah) is related to the terms "taqwa'" and "taqi'" - all have the root meaning of "guarding" something, in this case, the Islamic faith.

"Hamas: We’re Allowed to Lie," from Israel National News :

(IsraelNN.com) Hamas leaders spoke to the Arabic language Ash-Sharq il-Awsat newspaper recently and explained that as Muslims, they are allowed to lie. In an interview printed on Thursday, senior Hamas terrorists explained, “A Muslim is permitted to say things that oppose his beliefs in order to prevent damages or to be saved from death.”
This approach, known in Arabic as “taqiyya,” was behind several Hamas leaders’ recent public expression of support for Palestinian Authority Chairman Mahmoud Abbas, they explained. Senior Hamas terrorists in Samaria, who were recently released from jail, publicly expressed disapproval with the Hamas takeover of Gaza and said they supported the PA forces. The sources quoted in Ash-Sharq il-Awsat explained that the Samarian terrorists’ announcement was not a sign of dissent within Hamas ranks, but rather a permitted use of “taqiyya” to deceive Abbas and avoid prison sentences.

MALAISIE • Moins, beaucoup moins de travailleurs immigrés

Un haut fonctionnaire du ministère de l'Intérieur vient d'annoncer que le gouvernement malaisien avait l'intention de réduire de 200 000 le nombre de travailleurs étrangers. "Nous serons désormais sévères. Par le passé, nous avons été souples et nous avons permis aux employeurs de réduire les coûts en employant de la main-d'œuvre étrangère moins chère. Maintenant, ils doivent faire appel à la main-d'œuvre locale et payer des salaires raisonnables," a déclaré Raja Azahar Raja Abdul Manap au quotidien malaisien The Star. Selon le quotidien singapourien The Straits Times, la Malaisie compterait 2,3 millions de travailleurs immigrés, employés en majorité dans les plantations, la construction et l'industrie. La majorité d'entre eux viennent d'Indonésie, d'Inde, du Bangladesh et de Thaïlande.

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On imagine le scandale si un gouvernement européen, pour rehausser le niveau de vie de ses concitoyens, employaient de telles méthodes...

lundi 21 janvier 2008

Terrorisme; la France "bientôt punie"

PARIS (AP) - La veuve d'un haut responsable d'Al-Qaïda Fatiha Mejjati affirme lundi que la menace terroriste contre la France "est désormais évidente" et que le pays ne sera "plus épargné" et est devenu "une cible prioritaire".
Dans une interview au "Parisien", l'épouse de Karim Mejjati avertit ainsi que "le sanctuaire français n'existe plus" et prévient que "la France sera punie" pour "son allégeance à l'Amérique".
"La politique étrangère de la France s'aligne sur celle des Etats-Unis. La France ne sera donc plus épargnée", estime-t-elle.
Pour elle, le voyage de Nicolas Sarkozy à Kaboul, "sainte terre d'islam" "a provoqué un déclic". "Al-Qaïda tient toujours sa parole. Quand on fait la guerre, il faut s'attendre à recevoir la guerre", souligne-t-elle avant d'ajouter: "quand Sarkozy va en Arabie Saoudite, c'est pour vendre des armes contre les musulmans. Cette politique vous expose dangereusement".
Karim Mejjati a été abattu en avril 2005 en Arabie saoudite. Ce Franco-Marocain est considéré par les services antiterroristes de son pays comme un "responsable opérationnel international de haut-niveau d'Al-Qaïda" et soupçonné d'être le cerveau des attentats du 11 mars 2004 à Madrid provoquant la mort de 195 personnes. Il est également accusé d'avoir coordonné les attentats de Casablanca du 12 mai qui avaient fait 45 morts.

Algérie : la demande de visas en hausse.

La circulation humaine entre l’Algérie et la France gagne en densité. Les demandes de visas adressées par les nationaux aux consulats français repartent à la hausse. Le volume de titres de séjour délivrés aux ressortissants algériens par les préfectures hexagonales s’inscrit dans une tendance similaire.
Rien que pour les six premiers mois de 2007, le nombre de visas, toutes périodicités confondues, réceptionnés par les consulats généraux d’Alger et d’Annaba a atteint 114.748. Ce chiffre est consigné dans un rapport officiel français, dont Le Quotidien d’Oran a obtenu une copie.
Entre janvier et juillet 2007, la mission consulaire de Hydra a été destinataire de 87.359, contre 27.389 pour celle d’Annaba. La première traitait à l’époque les demandes des Algériens résidant dans 35 wilayas du Centre, de l’Ouest et du Sud-Ouest. Ces deux dernières régions sont désormais gérées par le consulat général d’Oran. Annaba prend en charge 19 wilayas de l’Est algérien.
Selon le rapport élaboré par le Conseil interministériel de contrôle de l’immigration (CICI) - placé sous tutelle du Premier ministre -, Alger a reçu 4.452 dossiers de plus par rapport à la même période de 2006. En revanche, la demande enregistrée à Annaba a baissé de 1.870.
En l’absence des chiffres consolidés du second trimestre, notamment ceux de la fin de la période estivale, le CICI se garde de tirer des enseignements tranchés sur la demande algérienne. Cela ne l’empêche de relever d’ores et déjà une hausse de la demande.
A la différence des années précédentes, marquées par une « forte baisse » sous l’effet de l’introduction, en 2003, des frais de chancellerie, l’année 2007 s’inscrit dans une tendance haussière. Le rapport du CICI ne fournit aucune indication sur le nombre de visas accordés et la proportion des dossiers rejetés ou restés sans suite.
Durant la même période, 353 visas étudiants ont été délivrés dans le cadre du programme dit « CampusFrance » par le consulat général d’Alger, seule mission habilitée à octroyer ce type de sésame. Leur nombre était de 299 pour le premier trimestre 2006, soit une augmentation de 18,1%.
En revanche, le nombre de visas délivrés aux conjoints algériens de Français s’inscrivait dans un mouvement de baisse. De janvier à juillet 2007, 4.209 demandes ont été satisfaites, contre 5.837 pour la même période de 2006. Cette baisse frise les 28%, contre une moyenne de 21,3 pour l’ensemble du Maghreb.
Selon le rapport du CICI, ce recul s’explique « directement » par les retombées des nouvelles dispositions relatives au contrôle de la validité des mariages introduites par le législateur en novembre 2006. Contenue dans la loi sur l’immigration soumise par Nicolas Sarkozy au soir de son passage au ministère de l’Intérieur, cette disposition impose un contrôle sévère sur les mariages célébrés à l’étranger entre un Français et un étranger.
En 2006, la demande algérienne de visas auprès des consulats d’Alger et d’Annaba s’était établie à 212.529, dont 159.348 pour la première mission consulaire. Une telle proportion constitue 10% de la demande globale reçue par les consulats français dans le monde. « Elle a même pu en représenter jusqu’à 15% », selon un rapport sénatorial datant de juin dernier.
Elaboré par le sénateur (UMP) de la Haute-Loire (Auvergne) et vice-président du Sénat, Adrien Gouteyron, le rapport fait état d’un taux de refus record pour la demande algérienne. Avec respectivement 47,82% et 43,98%, les consulats généraux d’Alger et d’Annaba occupaient la première place au classement du refus, loin devant des pays d’Afrique subsaharienne. « Avec plus de 40% de refus - bien au-dessus de nos partenaires européens, le consulat général de France à Alger figure dans le peloton de tête des consulats refusant le plus de visas », relevait Adrien Gouteyron. Et le sénateur d’estimer « peu probable » que le taux de rejet « puisse descendre au-dessous de la barre des 35% » des demandes déposées. A titre d’exemple, le consulat général de Tunis avait essuyé à la même période un taux de refus de l’ordre de 12,44%. A Casablanca, les services consulaires ont opposé une fin de non-recevoir à 16,51% des demandes.
Selon le vice-président du Sénat, Alger et Annaba figurent au nombre des consulats français — implantés pour l’essentiel en Afrique - soumis à une « pression migratoire ». Dans leur instruction des dossiers, ils prennent en compte cette donne et « les risques de détournement de la procédure de visas de court séjour à des fins de maintien » en France.

© le Quotidien d’Oran.

dimanche 20 janvier 2008

Kemal Atatürk: l’anti-Mahomet

« Depuis plus de cinq cents ans, s’écriait-il dans ses moments de colère, les règles et les théories d’un vieux cheik arabe, et les interprétations abusives de générations de prêtres crasseux et ignares ont fixé, en Turquie, tous les détails de la loi civile et criminelle. Elles ont réglé la forme de la Constitution, les moindres faits et gestes de la vie de chaque citoyen, sa nourriture, ses heures de veille et de sommeil, la coupe de ses vêtements, ce qu’il apprend à l’école, ses coutumes, ses habitudes et jusqu’à ses pensées les plus intimes. L’Islam, cette théologie absurde d’un Bédouin immoral, est un cadavre putréfié qui empoisonne nos vies. »

(Mustapha Kémal Atatürk / 1881-1938 / in "Mustapha Kemal ou la mort d'un empire", Jacques Benoist-Méchin)

linguistique banlieusarde

« Depuis plus de trente ans, nous avons accepté – et parfois aveuglément encouragé – le regroupement dans des lieux enclavés de populations qui avaient en commun d'être pauvres et, pour la plupart, de venir d'un ailleurs estompé et confus. Elles se sont rassemblées sur ces territoires de plus en plus isolés non pas parce qu'elles partageaient un héritage culturel et historique, mais au contraire parce que, année après année, elles savaient de moins en moins qui elles étaient, d'où elles venaient et où elles allaient. Dans ces lieux confinés, bien des jeunes adultes de langue maternelle française vivent une situation linguistique particulière que certains trouvent pittoresque alors qu'elle révèle et renforce marginalisation et exclusion sociales. Pour les jeunes de ces quartiers-ghettos, l'imprécision et la pénurie des mots va de pair avec l'enfermement qu'ils subissent ; elles constituent leur lot réduit parce que ni l'école ni la famille ne leur ont transmis l'ambition d'élargir le cercle des choses à dire et celui de ceux à qui on les dit. Cantonnés à une communication de proximité, prisonniers d'une situation d'extrême connivence, ils n'ont jamais eu besoin de mots justes et nombreux pour communiquer ensemble (…). Mais lorsqu'ils doivent s'adresser à des gens qu'ils ne connaissent pas, lorsque ces gens ne savent pas à l'avance ce qu'ils vont leur dire, cela devient alors un tout autre défi. Un vocabulaire exsangue et une organisation approximative des phrases ne leur donnent pas la moindre chance de le relever. (…). (SOURCE : Alain Bentolila, professeur de linguistique, « Contre les ghettos linguistiques », in « Le Monde » du 21/12/07.)

Les israéliens aiment les arabes

« Selon un sondage effectué par l’Association israélienne pour les droits civiques (ACRI), 75% de la population juive d’Israël refuserait d’habiter le même immeuble qu’un Arabe, 50% estiment que les Arabes ne méritent pas d’avoir les mêmes droits que les autres citoyens. Deux tiers des jeunes sont persuadés que les Arabes sont moins intelligents, pas instruits, sales et violents. » (SOURCE : Patrick Saint-Paul, « Israël confronté à une montée du racisme », in « Le Figaro » du 15/12/07.)

Rama Yade

« J’en ai marre de ces voyages [au retour d’Algérie] où tout ce qu’on nous montre est faux. On croit que ces gens-là nous applaudissent, en fait ils ne veulent que des visas. » (SOURCE : Rama Yade, « Le Monde » du 12/12/07.)

Kadhafi : "l'Europe sera musulmane ou devra déclarer la guerre aux Musulmans !"

Kadhafi : "l'Europe sera musulmane ou devra déclarer la guerre aux Musulmans !"
Le 10 Avril 2006, voilà ce que déclarait Khadafi devant les caméras Al-Jazeera TV à propos de l'Europe :"Tout le monde doit devenir musulman. (...) Il y a 50 millions de Musulmans en Europe. Il y a des signes qu'Allah va faire triompher l'Islam en Europe — sans sabres ni armes ni conquête militaire. Les 50 millions de musulmans vont transformer l'Europe en un continent musulman en quelques décennies. (...) Allah mobilise la nation musulmane de Turquie. Ce qui ajoutera 50 autres millions de musulmans en Europe. C'est fâcheux pour l'Europe, comme ça l'est pour les Etats-Unis. Car ils vont devoir accepter de devenir Islamiques et suivre le cours de l'histoire ou déclarer la guerre aux Musulmans."

http://www.prochoix.org/cgi/blog/index.php/2007/12/13/1865-kadhafi-l-europe-sera-musulmane-ou-devra-declarer-la-guerre-au-musulmans

Royaume-Uni : menace de mort pour la fille d'un iman convertie au christianisme

Royaume-Uni : menace de mort pour la fille d'un iman convertie au christianisme.

Depuis quelques mois, la fille d'un imam britannique d’origine pakistanaise vit sous protection policière parce qu’elle a reçu récemment des menaces de mort de la part de son propre frère. “Hannah” est née au Lancashire il y a 31 ans et vit “cachée” depuis dix ans. Non seulement son identité n’est pas étalée au grand jour, d’où le pseudonyme utilisé, mais son numéro de téléphone est régulièrement changé pour éviter que son père ne puisse la rejoindre. Elève d'une madrassa, son éducation était sunnite : prières, lecture du coran, port de vêtements traditionnels et mariage arrangé en perspective... jusqu'à ce qu'elle s'enfuie du domicile familial à l'âge de 16 ans. Etudiant ensuite à l'université de Manchester et diplômée, elle décide de se faire baptiser et s'attire alors les foudres de la famille. C'est le début des menaces de mort. Son père débarque dans la rue où elle habite avec quarante hommes armés de haches, de marteaux, de couteaux et de gourdins. “Mon père criait à travers la boite aux lettres "Je vais te tuer". Les autres brisaient les fenêtres et martelaient la porte”. Le cortège armé quitte le quartier après une dizaine de minutes, comme il était venu. Aucun d'eux n'a été inculpé depuis, ni même son frère dont le dernier message de mort date du mois de juin. La police britannique l'a simplement inscrite sur un registre de "personnes à risques" avec un numéro d'urgence où appeler en cas de problèmes de sécurité... Mais la fille de l'iman ne baisse pas les bras : “Ma situation est terrifiante mais je ne vais pas me laisser envahir par la peur au point de ne plus vivre ma vie”.L'hostilité de l'islam envers les conversions est totalement anxiogène pour les musulmans souhaitant se convertir à d'autres religions en Grande-Bretagne, d'autant plus qu'une étude réalisée cette année révèle que 36% des musulmans britanniques âgés de 16 à 24 ans sont favorables à la peine capitale pour les convertis. Les persécutions de ce type sont de plus en plus fréquentes dans ce pays européen. La difficulté d'évaluer précisément le problème est d'autant plus difficile que très peu de musulmans convertis viennent demander une protection au service de police, voire porter plainte. Maryam Namazie,porte-parole du Conseil des ex-musulmans britanniques, explique que “l’intimidation et la menace sont très répandues et très efficaces”, et que beaucoup de “meurtres pour l’honneur” s'avèrent être des assassinats de personnes ayant quitté l’islam. “En ce qui me concerne” ajoute-t-elle, “je reçois des menaces en permanence. E-mails, lettres, coups de téléphone. Je suis allée voir la police. Ils ont pris ma déposition, mais ils ne m’ont jamais contactée.” En 2004, le Prince Charles a réuni les principaux leaders musulmans pour évoquer ce fléau intégriste. Ils ont déclarés à l'unanimité que dans la charia, le châtiment pour apostasie est la mort. Ainsi la plupart des docteurs de la foi soutiennent-ils cette position en s'appuyant sur le coran et les autres textes islamiques sacrés. Les convertis rejoignent le monde des "koufars" qui ne croient ni en Allah, ni en ses missionnaires et détournent l'être humain du message islamique. La transgression sociale que constitue la conversion s'avère un choix de sanctions sociales fort périlleux pour les musulmans, a fortiori pour les musulmanes.

http://www.prochoix.org/cgi/blog/index.php/2007/12/14/1867-royaume-uni-menace-de-mort-pour-la-fille-d-un-iman-convertie-au-christianisme

LES RAPPORTS DES ARABES ET DE L'AXE

Les faits rapportés dans ces pages ne sont pas des révélations. Nul ne peut en contester l'authenticité. Et pourtant, il existe aujourd'hui une tendance à les ignorer, comme n'ayant plus de valeur politique. Cette tendance est regrettable, parce que les données que nous présentons ici conduisent à des conclusions encore valables et toujours en action dans la politique des peuples arabes. Ces peuples sont devenus membres des Nations Unies, avec tous les droits afférents à cette qualité. Ils font entendre leur voix dans toutes les délibérations internationales. Il faut donc connaître et tenir compte de leurs credo politiques et sociaux en vue d'établir l'ordre, la paix et la démocratie dans le monde. On sait avec plus ou moins de détails que les Arabes du Proche et Moyen-Orient ont collaboré avec l'Axe pendant la guerre. Cependant, pour des raisons multiples, la plupart des actions diplomatiques concernant le Proche-Orient ne tiennent pas compte de cette période- « regrettable •>, de sorte que les officiels arabes ont put s'imaginer que l'activité de leurs peuples en faveur des nazis est oubliée. Bien plus, ils réclament des récompenses pour la prétendue aide qu'ils auraient fournie aux démocraties ! Devant cette étonnante déformation des faits historiques, nous croyons avoir l'impérieux devoir de publier des documents sur l'effort de guerre des Arabes, qui ne parviendraient pas autrement sous les yeux du public. On ne peut nier (et tous les observateurs s'accordent sur ce point) qu'avant la guerre, les Arabes du Proche-Orient éprouvaient une vive sympathie pour les pays de l'Axe, et une hostilité non déguisée à l'égard des Britanniques. Ces sentiments imprégnaient, la grande masse des peuples arabes, pendant que les chefs collaboraient souvent ouvertement avec l'Axe. Les idéologies fascistes et nazies suscitaient un écho direct et facile dans le monde arabe; elles s'adaptaient à des formes de pensées parallèles, toutes prêtes à les accueillir; elles trouvaient des cadres matériels tout faits dans les clubs politiques existants. Cette prédisposition au fascisme était favorisée dès avant Munich, par la politique d'« apaisement » pratiquée par les Britanniques dans le Proche-Orient. Les Britanniques croyaient qu'il fallait se concilier à tout prix les éléments hostiles, c'est-à-dire les extrémistes arabes, et qu'on pouvait se permettre de ne pas tenir compte des modérés, puisque ceux-ci ne menaçaient pas les intérêts britanniques. Parmi ces modérés,'il y avait de véritables démocrates, comme le Dr. Shahbandar, de Damas. Ainsi, l'argent dépensé par les Britanniques pour se concilier la faveur des Arabes vint surtout dans les poches de quelques leaders extrémistes, pour la plupart fascistes. On gaspillait des sommes énormes au lieu de gagner les masses par l'amélioration des conditions sanitaires, de l'éducation, du bâtiment, on fortifiait au contraire le crédit des chefs extrémistes, on accréditait leur « infaillibilité » en cherchant à s'insinuer dans leurs bonne grâces. Après le début de la guerre, les promesses de la propagande et les succès militaires allemands firent une impression profonde sur les masses arabes, sans maturité politique. Les Arabes restèrent longtemps convaincus de la victoire finale de l'Axe. Les Britanniques accueillirent favorablement certaines revendications politiques arabes légitimes. On y vit de la faiblesse. Par contre, la brutalité nazie dénoncée par la propagande alliée frappa les musulmans comme le signe éclatant de la puissance allemande et leur persuada qu'il était sage de se ranger aux côtés du vainqueur. Les quelques rares leaders arabes favorables aux Anglais durent taire leurs opinions et se donner pour anti-britanniques, afin de garder la confiance de leurs troupes. Les sentiments du monde arabe pendant la guerre sont mis on évidence dans les lignes suivantes écrites par un anglais compétent en la matière, Glubb Pasha, commandant de la « Légion Arabe de Transjordanie ». Voici, ce qu'il écrit sur la révolte d'Irak de 1943 : « Les Anglais ont toujours su qu'ils gagneraient la guerre ; mais à cette époque, chaque Arabe était profondément convaincu que c'en était fait de la Grande-Bretagne pour toujours, et que l'occupation des pays arabes par les Allemands n'était plus qu'une question de semaines. Si les Irakiens n'avaient été parfaitement sûrs de leur fait, ils ne nous auraient pas déclaré la guerre... En un mot, pendant le mois qui précéda la prise de Baghdad, chaque Arabe savait que nous étions perdus. Toutes les troupes arabes que nous avions organisées se sont mutinées, ont refusé de combattre pour nous, ou, plus simplement, ont déserté. Seuls les hommes de la Légion Arabe nous sont demeurés fidèles. Ils ont même joué un rôle- actif, énergique, appréciable dans notre petite campagne » (1) En février 1945, lorsque la guerre approchait de sa fin, et que l'issue n'en faisait plus de doute, l'Égypte, l'Arabie Séoudite, la Syrie et le Liban déclarèrent la guerre à l'Allemagne. Les déclarations de guerre de la 11e heure demeurèrent lettre morte : aucun de ces États ne prit une part directe aux opérations militaires. Ces actions, toutes platoniques, étaient destinées de toute évidence à donner à ces pays des sièges à l'ONU où seules pouvaient participer les nations ayant déclaré la guerre à l'Axe avant le 1 mars 1945. Un seul pays arabe déclara la guerre à l'Allemagne des 1939 : la TransJordanie.
(1) Appendice du «Golden Carpet » de Somerset D. Chair. Harcourt, Brace et Gie. New-York 1945, page 243
Ce pays n'était pas encore indépendant. Sous mandat britannique il se trouvait tributaire (et l'est toujours) des crédits britanniques dont dépendait entièrement son armée, la Légion-arabe. L'Irak déclara la guerre à l'Allemagne en 1943, quand EI-AIamein eut renversé la balance en faveur des Alliés. Cette déclaration de guerre devait atténuer la signification du coup de poignard dans le dos, que l'Irak avait donné aux Anglais en 1941. L'attitude générale des États arabes n'était que la suite logique des relations qui existaient de longue date entre certains milieux arabes et l'Axe. Avant la guerre, de nombreux étudiants arabes avaient visité l'Allemagne et l'Italie. Des politiciens allemands étaient venus dans le Proche-Orient, l'argent allemand et italien avait afflué en même temps que les journaux de propagande. Les radios de l'Axe faisaient preuve d'une sollicitude particulière pour leurs auditeurs de langue arabe. En ce qui concerne la Palestine, on sait maintenant que les troubles de 1936-39 avaient été fomentés et financés par l'Axe. Le Mufti de Jérusalem était en contact avec Mussolini depuis des années, par l'intermédiaire de son agent à Genève, l'Emir Shekib Arslan. On a pu intercepter une partie de leur correspondance secrète. Des journaux arabes opposés au Mufti en ont publié, des extraits dès 1935. Certains groupes de leaders syriens étaient en relations continues avec l'Axe depuis longtemps:. II existait avant guerre plusieurs organisations nazies arabes : les Chemises de Fer (dirigées par Fakhri Al-Barudi, du Bloc National, membre de l'actuel Parlement syrien) ; la Ligue pour l'Action Nationale (dirigée par Abu al-Huda al-Yafi, le Dr. Zaki al-.Iabi et d'autres) ; le Club An-Nadi al Arabi à Damas (dirigé par le Dr. Said Abd al-Fattah al-ïindn).

http://aval31.free.fr/efforara/web/liensnazis.html

samedi 19 janvier 2008

Why Mohammed was not a prophet

Why Mohammed was not a prophet:

One who claims to be a messenger of God is expected to live a saintly life. He must not be given to lust, he must not be a sexual pervert, and he must not be a rapist, a highway robber, a war criminal, a mass murderer or an assassin. One who claims to be a messenger of God must have a superior character. He must stand above the vices of the people of his time. Yet Muhammad’s life is that of a gangster godfather. He raided merchant caravans, looted innocent people, massacred entire male populations and enslaved the women and children. He raped the women captured in war after killing their husbands and told his followers that it is okay to have sex with their captives and their “right hand possessions” (Quran 33:50) He assassinated those who criticized him and executed them when he came to power and became de facto despot of Arabia. Muhammad was bereft of human compassion. He was an obsessed man with his dreams of grandiosity and could not forgive those who stood in his way. Muhammad was a narcissist like Hitler, Saddam or Stalin. He was astute and knew how to manipulate people, but his emotional intelligence was less evolved than that of a 6-year-old child. He simply could not feel the pain of others. He brutally massacred thousands of innocent people and pillaged their wealth. His ambitions were big and as a narcissist he honestly believed he is entitled to do as he pleased and commit all sorts of crimes and his evil deeds are justified.

Mohammed pedophile:

Volume 7, Book 62, Number 64:
Sahih Bukhari [the most venerated and authentic Islamic source] Narrated 'Aisha: that the Prophet married her when she was six years old and he consummated his marriage when she was nine years old, and then she remained with him for nine years (i.e. till his death).

http://www.apostatesofislam.com/
Did you know - Quran (4:34) orders a man to beat his wife if she doesn't obey him?
Quran 4:34: Men are the maintainers of women because Allah has made some of them to excel others and because they spend out of their property; the good women are therefore obedient, guarding the unseen as Allah has guarded; and (as to) those on whose part you fear desertion, admonish them, and leave them alone in their sleeping places and beat them; then if they obey you, do not seek a way against them; surely Allah is High, Great.

http://www.apostatesofislam.com/

Ex-musulmans en Europe

Ex-musulmans en Europe
Des «comités d'ex-musulmans» ont vu le jour en Europe depuis le début de l'année, en Allemagne (400 membres), en Suède, au Danemark, en Finlande, en Norvège, au Royaume-Uni. Souvent animés par des exilés iraniens de gauche, ces groupes - dirigés par des femmes en Allemagne et en Grande-Bretagne - s'inspirent, dans leurs slogans et modes d'action, des combats passés des mouvements féministes en faveur de l'avortement ou de l'émancipation des homosexuels. Ils s'inquiètent de l'intervention croissante de l'islam dans les sociétés contemporaines. Ils affirment «briser le tabou du renoncement à l'islam, s'opposer au relativisme culturel qui permet de tolérer des discriminations inhumaines». Prétendant représenter une majorité de musulmans en Europe et se réclamant «de la raison, des droits universels, de la laïcité», ils exigent «la liberté de croire ou de ne pas croire, de critiquer la religion, l'abolition de toutes les coutumes religieuses ou culturelles qui contredisent l'indépendance, le libre arbitre et le droit à l'égalité des femmes».

Lexpress.fr Nov 2007

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Norvège, Des statistiques alarmantes

(...)

L'incident, comme celui qui s'est produit en Suède, illustre la montée des tensions raciales au sein des sociétés scandinaves qui sont confrontées, avec retard par rapport aux autres pays de l'Union Européenne, à une pression migratoire de plus en plus accrue qui y crée les mêmes problèmes de société.

En 2000, la Norvège enregistrait une hausse record du nombre de demandeurs d'asile politique, soit 10 % de plus que l'année précédente et quatre fois plus qu'en 1997. En 2001, le pays était devenue la troisième destination d'immigration en Europe après le Luxembourg et l'Irlande: prés de 300 000 immigrés habitaient en Norvège qui découvrait que 6.6% de sa population était désormais d'origine immigrée. Les plus grands groupes d'immigrés sont les Pakistanais, suivis des Suédois, des Danois, puis viennent les Vietnamiens, les ressortissants de l'ex-Yougoslavie (des Kosovars, musulmans), les Iraquiens et les Iraniens. En 10 ans, le nombre d'immigrés a doublé en Norvège. A Oslo, où se concentre près de 20 % de la population immigrée (dont 68% à ses origines hors d'Europe) un enfant sur quatre est d'origine étrangère. La Norvège change: imaginer une grande blonde aux yeux bleus à l'évocation de la Norvège n'est plus un des clichés amusants comme Pierre Daninos aimait en énumérer, c'est désormais un préjugé raciste.

L'arrivée massive des immigrés n'est pas allée sans générer de sérieux problèmes. Comme le modèle d'intégration communautaire anglais et le modèle d'intégration républicain français, le modèle d'intégration social norvégien, à l'image de celui du voisin danois, est en échec. Le sujet est discuté depuis plusieurs années et inquiète de plus en plus les habitants du pays. En 2001, un Norvégien sur trois considérait que trop d'immigrés recevaient un visa d'installation et le nombre de personnes en faveur de la poursuite de la politique d'immigration norvégienne avait chuté de 71 à% à 64 %.

(...)

La réticence croissante des Norvégiens vis à vis des populations immigrées, on s'en doute, ne vient pas de nulle part. Le racisme de certains immigrés, souvent originaires du monde musulman, y est pour quelque chose. Au début de l'année 2002, les propos tenus publiquement par Solhail Ahmed vont même provoquer l'intervention personnelle de Kjell Magne Bondovik, le premier ministre norvégien. Lors d'un passage à NRK TV, l'imam de la mosquée d'Oslo a affiché sans complexe le peu d'estime dans lequel il tient les Norvégiens. Pour lui, la société Norvégienne se caractérise par son absence de valeurs et il cite comme autant de preuves de cette vision dévalorisante de la Norvège les troubles mentaux de certains enfants, la dépression, le divorce ou le problème du Sida.

- Cette vision à sens unique de la société norvégienne ," déclarera le ministre, "et le fait qu'ils n'intègrent ni n'apprécient des valeurs [norvégiennes] comme la liberté et le respect du choix fait par un individu me provoquent. Il est important pour un processus d'intégration positif qu'ils apprennent plus au sujet des valeurs sur lesquelles est basée notre société. Alors les deux côtés pourront contribuer à une compréhension commune, plutôt que de finir, peut être, par une confrontation difficile."


source : Aftenposten



(...)

Le premier ministre norvégien pourrait aussi avoir d'autres arguments :

Année record en matière d'immigration, l'année 2000 l'est aussi en matière de délinquance. Lorsqu'il présente les statistiques sur la criminalité, Anstein Gjengedal, le chef de la police, signale une forte hausse des crimes à Oslo, dont la moitié sont commis par des étrangers. Ces crimes souvent commis en bandes. La plupart des délits sont souvent des agressions contre les personnes : les viols et les tentatives de viols sont à leurs plus haut niveaux jamais atteints. Cette hausse de la criminalité n'est pas surprenante puisqu'en 1999, les recherches du bureau central des statistiques de Norvège avaient révélé que le taux de criminalité des étrangers issus de l'immigration extra-occidentale était deux fois plus élevé que celui des Norvégiens, se montant respectivement à 55 pour 1000 et à 27 pour 1000.

Fait inquiétant pour l'avenir, en 2000, une étude montrait que la violence est un problème en augmentation constante au sein des immigrés de seconde génération : un jeune sur quatre âgé d'entre 14 et 17 ans a été impliqué dans des bagarres à l'arme blanche ou a menacé d'autres jeunes. Tormod Oeia, un des chercheurs à l'origine de cette étude signale aussi que plus un jeune immigré se sent Norvégien, moins il a de chance de se tourner vers la criminalité. La criminalité des jeunes immigrés pourrait donc être comprise comme un mode d'expression d'hostilité vis à vis de la société norvégienne.


En 2001, une étude de la police révèle que dans la capitale de la Norvège, deux personnes accusées de viol sur trois ne sont pas originaires d'Europe de l'ouest. Elle précise, comme l'année précédente, la hausse de ce type de criminalité: plus 40 % en 2000 par rapport à l'année 1999 et plus 13 % en septembre 2001 par rapport à l'année 2000. Pour Gunnar Larsen, un inspecteur de la brigade des moeurs d'Oslo, le lien entre la hausse du nombre de viol et l'origine ethnique est un phénomène évident. "Notre expérience générale est que c'est une tendance à la hausse. Nous le remarquons par le nombre de fois que nous avons besoin d'interprètes au cours de l'enquête." Si les statistiques de la police d'Oslo montrent que 65 % des personnes accusées d'agressions sexuelles sont d'origine non-occidentale, elles montrent aussi que 80 % des victimes sont norvégiennes, avec 20 % de femmes ayant des origines étrangères.

Cette hausse des viols en Norvège s'explique dans la mesure où la culture des populations issues de l'Afrique sub-saharienne (en Norvège, principalement des somaliens) et la culture du monde musulman véhiculent une vision particulière dévalorisée de la femme. Parallèlement aux viols, les autorités Norvégiennes doivent en place un programme de sensibilisation dans les écoles pour lutter contre la pratique de l'excision: les immigrés africains ont en effet apportés dans leurs valises cette pratique archaïque de mutilation génitale des fillettes.

D'autre part, L'islam, qui institutionnalise des pratiques discriminatoires en matière religieuse, interdit le mariage entre une femme musulmane et un homme appartenant à une autre religion mais autorise le mariage entre un homme musulman et une femme appartenant à une autre religion. Cette vision dévalorisée de la femme non-musulmane vient se superposer à la différence d'origine ethnique qui, contrairement aux immigrés Danois et Suédois, sépare les immigrés de confession musulmane et des Norvégiens. Une Norvégienne, en tant que femme, en tant que blanche souvent très typée et en tant que non musulmane immédiatement identifiable a un statut particulièrement dévalorisé qui favorise le comportement de prédation sexuelle de certains immigrés musulmans.

D'autres moeurs choquent aussi la sensibilité scandinave: les mariages forcés. En effet, avec l'arrivée des populations musulmanes, le mariage forcé est devenu un phénomène récurrent dans la société norvégienne. Selon l'association Human Right Service, basée à Oslo, entre 1996 et 2001, 82 % des jeunes marocaines détenant la nationalité Norvégienne ont été mariées à des citoyens marocains. Dans le cas des jeunes pakistanaises détenant la nationalité norvégienne, 76 % d'entre elles épousent des citoyens pakistanais. Pour Hege Storhaug, l'auteur d'un livre basé sur le rapport d'Human Right Service au parlement suédois concernant l'intégration des femmes, les jeunes musulmanes sont "des visas vivants pour une nouvelle forme de commerce", les lois sur le regroupement familial ayant tendance à favoriser cette pratique.

(...)
http://www.racismeantiblanc.bizland.com/viols_racistes/06norv%E8ge.htm

Interview Messaoud Bourras

Quels sont aujourd'hui vos rapports avec le Collectif des Musulmans de France, l'UOIF (l'Union des Organisations islamiques de France), et notamment avec Hassan Iquioussen ?
Mes rapports avec les musulmans sont difficiles parce que j'ai apostasié l'islam. Et le sort réservé aux apostats dans l'islam est peu enviable. Par ailleurs, je suis actuellement en procès avec les disciples les plus proches de Tariq Ramadan pour diffamation. J'ai gagné mon procès en première instance mais ils ont fait appel. Le procès aura lieu le 6 mars, vous comprendrez que je ne souhaite pas en parler dans le détail.
Selon vous, Nicolas Sarkozy s'est-il fourvoyé en confondant un peu vite islam et « beurité » ? Cette confusion ne sert-elle pas en dernier ressort les intérêts des fondamentalistes ?
Il va bien falloir que Nicolas Sarkozy et le CFCM nous disent ce qu'ils entendent par islam de France qu'ils prétendent mettre en oeuvre en France.
Je partage absolument l'analyse de Anne-Marie Delcambre, auteure de «L'Islam des interdits »(Ed Desclée de Brouwer) lorsqu'elle écrit que les musulmans suivent des règles qui sont définis par la loi (charia) et dans la jurisprudence de cette loi (fïqh). Le droit musulman est à la base de la culture islamique. La norme est au coeur du comportement du musulman en ce qui concerne le culte, mais aussi le mode de vie. Cet attachement à la règle s'explique par le fait que l'Islam est à la fois normatif et profondément ritualiste. Le non-respect de la loi ferait du musulman un « déviant », un « égaré », sur le chemin de la perdition. Du berceau jusqu'à la tombe, le musulman est ligoté dans un réseau de prescriptions dont il ne saurait se libérer. Ses actes sont examinés toujours en fonction du licite et de l'illicite. Et la recherche du licite fait que les musulmans scrutent à la loupe le comportement du Prophète, ce qu'il faisait, comment il le faisait. L'islam est une Loi et cette loi repose sur des interdits.
L'islam peut difficilement s'intégrer à la France (et à l'Occident) à cause de ses interdits définis par sa Loi. De plus il ne veut pas s'intégrer mais veut intégrer les autres en les convertissant. En fait l'islam en France ne veut pas être français mais se sert de la France pour progresser. L'islam ne se modernisera pas mais cherche à islamiser la modernité.
Certaines associations françaises dénoncent le racisme à l'oeuvre dans les caricatures de Mahomet. Selon vous, comment expliquer qu'elles ne protestent pas également, toujours au nom de cet antiracisme dont elles se font les chantres, contre d'autres caricatures, antisémites celles-là, qui montrent par exemple Anne Frank dans le lit d'Hitler ?
Il s'est passé dimanche 7 novembre 2004 quelque chose de fondamental dans le mouvement antiraciste.Des associations comme la Licra et Sos-racisme avaient refusé de manifester ce jour là "contre le racisme et toutes les formes de discriminations".
En effet, la Licra et Sos-racisme ont refusé, contrairement au Mrap et La LDH, de défiler en compagnie d'organisations dont la clarté par rapport à l'antisémitisme n'est pas évidente.
Quelles étaient ces organisations avec lesquelles la Licra a refusé de défiler ?
Il s'agissait de L'UOIF (Union des Organisations islamiques de France), du Collectif des Musulmans de France et du collectif une école pour tout(es).

Les éléments ci-dessous reprennent le débat et la polémique qui se sont développés à cette occasion :
-Dominique Sopo, Président de SOS Racisme, Journal du Dimanche du 31 octobre 2004 :
"Ces trois associations sont infréquentables. Elles cherchent à acquérir une légitimité en prenant part à un rassemblement progressif. Ils s'en serviront après pour mieux troubler le débat public"
-Dominique Sopo, Président de SOS Racisme, La voix du Nord, 6 novembre 2004 :
"Parmi les signataires, des organisations comme l'UOIF, le Collectif des musulmans de France, le collectif « une école pour toutes », ne sont pas claires sur les questions de l'égalité entre les hommes et les femmes, la lutte contre l'homophobie et sur l'antisémitisme. L'UOIF participe à cette manifestation pour trouver une respectabilité à des fins qui ne sont pas antiracistes".

Or je ne crois pas à la sincérité de l'UOIF (Union des organisations islamiques de France), du Collectif des musulmans de France (proche de Tariq Ramadan) lorsqu'ils prétendent militer contre toutes les formes de discrimination, en particulier l'antisémitisme. La aussi, les masques tombent et il conviendrait d'en tirer les enseignements sur l'escroquerie de certains rentiers de l'antiracisme.
Ce sont les mêmes qui ont harcelé juridiquement le professeur d'histoire, Louis Chagnon et tenté de détruire sa carrière parce qu'il a eu l'outrecuidance de rappeler des faits historiques relatifs à l'islam et le prophète Mahomet comme par exemple le fait qu'il a versé le sang, assassiné et pillé au nom de la parole qu'Allah lui a révélée.
Assiste-t-on à un retour de l'antisémitisme en France, qui serait non plus le fait d'une certaine extrême droite mais bien celui des islamistes ?
Le coran est judéophobe. Prenez la sourate 5, la table servie (Al-Mâ'ida) verset 69/64 " Les Juifs ont dit: " La main d'Allah est fermée. Ce sont leurs mains qui sont fermées et ils ont été maudits à cause de ce qu'ils ont dit. Les mains (d'Allah), tout au contraire, sont ouvertes. Il accorde subsistance comme Il veut. Ce qu'on a fait descendre de ton Seigneur accroît pour beaucoup d'entre eux leur rébellion et leur impiété. Nous avons excité entre eux l'hostilité et la haine jusqu'au Jour de la Résurrection. Chaque fois que fut allumé un feu pour la guerre, Nous l'éteignîmes. Ils s'évertuent a semer le scandale sur la terre alors qu'Allah n'aiment pas les semeurs de scandales. "
Dans une fatwa édictée le 6 novembre 2005 par l'UOIF (l'Union des Organisations islamiques de France, concernant les émeutes de banlieue, il est dit au début : « Dans plusieurs versets du Saint Coran, Dieu blâme la destruction et le désordre et rejette ceux qui les accomplissent. Il dit au verset 64 de la sourate 5 « Allah n'aime pas les semeurs de désordre » Il dit au verset 60 de la sourate 2 « Ne semez pas de troubles sur la terre comme des fauteurs de désordre » ( voir également 2/27 ;7/56 ;28/77etc..)
Cette démarche de l'UOIF pour que cessent les émeutes a été dans l'ensemble bien perçue en France ou du moins peu commentée.
Pourtant cet avis juridique (fatwa) de l''UOIF a pris un verset qui condamne les juifs mais il n'a cité que la fin du verset. Et les musulmans connaissent le début du verset et savent que ce verset stigmatise les juifs.
Et si on les lit dans leur intégralité les autres versets cités dans cette fatwa de l'UOIF (Sourate 2, verset 190), cela confirme clairement le message adressé aux musulmans : « Ne soyez pas comme les juifs, ce sont eux qui complotent et qui ont provoqué cette situation, ne tombez pas dans leur piège ! ».
Par ailleurs les islamistes ont ajouté à la judéophobie religieuse un antisémitisme forgé en occident.
Par exemple, le négationnisme copié de l'occident s'est admirablement amalgamé avec cette haine viscérale des Juifs qui se trouve absolument dans tous les textes religieux de l'islam, que ce soit dans le Coran, dans le récit du comportement du prophète (Sunna), dans la biographie (sîra) du prophète :
L'aggravation du mal est bien sûr venu de la création de l'Etat d'Israël qui est une véritable insulte pour un pieux musulman .Pour l'islam, les juifs avaient des textes sacrés, qu'ils ont falsifiés, ils avaient une alliance avec Dieu qu'ils ont rompue, ils avaient des prophètes qu'ils ont tués ou refusés. Alors Allah a purifié ces prophètes (Abraham, Moïse, etc.) et il en a fait de purs musulmans.
Voila le sort qui est réservé aux juifs, la même sourate 5, verset 37/33 : " la "récompense" de ceux qui font la guerre à Allah et à Son Apôtre et qui s'évertuent à semer le scandale sur la terre sera seulement d'être tués ou crucifiés, ou d'avoir les mains et pieds opposés tranchés, ou d'être bannis de leur pays (...)".
Voici ce qu'on peut lire par exemple dans l'abrégé de la biographie de Mahomet telle qu'elle a été définie par Ibn Hichâm qui est un auteur incontesté dans le monde musulman (Fayard, 2004, traduction Wahib Atallah).
Page. 232 : «Exécution des Banû Quraydha (Sîra, II, 58-60). Le Prophète recommanda à ses compagnons : «Tout juif qui vous tombe sous la main, tuez-le » Ainsi, lorsque le Prophète l'emporta sur les juifs des Banû Quraydha, il prit près de quatre cents prisonniers et donna l'ordre de leur trancher la gorge».
Page 277 : « (Sîra, II, 240-241) il est question de la même tribu, six cents à neuf cents hommes, qui cette fois furent égorgés par le Prophète lui-même :«(...) Il alla (...) sur la place du marché de Médine (...) et y fit creuser des fossés. Puis il fit venir les Banû Quraydha par petits groupes et leur coupa la gorge sur le bord des fossés. (...) Ils étaient six cents à sept cents hommes. On dit huit cents et même neuf cents. (...) Le Prophète ne cessa de les égorger jusqu'à leur extermination totale».
Or le prophète est un modèle pour les musulmans. Et l'antisionisme des musulmans a à voir avec cette judéophobie contenue dans le coran et tous les textes de l'islam.
Vous êtes l'auteur d'une lettre ouverte à Yann Wehrling, Secrétaire National des Verts. Pourriez-vous rappeler brièvement ce que vous lui reprochiez ?
Après des années de tergiversations, la direction des Verts a décidé, le lundi 30 mai 2005, l'exclusion définitive de Ginette Skandrani pour « atteinte à l'image du parti ».
Cofondatrice des Verts, en 1984, Ginette Skandrani s'est souvent affichée aux côtés d'antisémites et de négationnistes notoires. J'ai tout simplement signalé d'autres cas similaires. J'ai aussi dénoncé l'entrisme des islamistes dans ce parti ainsi que l'implication de nombreux responsables des Verts dans le mouvement des Indigènes de la République.
Que répondez-vous à ceux qui prétendent qu'il ne faut voir derrière les émeutes de novembre qu'une saine et juste rébellion d'une certaine jeunesse contre le « racisme français » et les difficultés économiques qui en seraient la conséquence ?
De la même manière que les bien-pensants ont affirmé pendant de nombreuses années que l'insécurité n'était qu'un mythe, je leur réponds que les jeunes éprouvent certes un sentiment de révolte mais que pour moi, ils sont surtout des casseurs victimes de l'idéologie des Indigènes de la République.
Dans Libération du lundi 28 novembre, la philosophe et pédagogue Sophie Ernst développe une analyse particulièrement lucide des causes psychologiques de l'activisme destructeur de certains jeunes des cités. « Les études révèlent des êtres qui sont moins intrinsèquement violents que perturbés et gravement immatures au sens où ils n'ont pas intégré des apprentissages minimaux de maîtrise de l'émotivité, de l'impulsivité et ne sont pas à même de se poser comme sujets si peu que ce soit autonomes. ». Projeter sur l'univers de cette « jeunesse déjantée » le discours « simpliste, manichéen, victimaire et vindicatif qui consiste à présenter tout ex-colonisé comme un indigène de la République victime du néocolonialisme républicain » a provoqué des dégâts terrifiants ».
Êtes-vous d'accord avec Alain Finkielkraut lorsqu'il parle du « pogrom antirépublicain » à l'oeuvre ?
Oui. Je l'approuve également lorsqu'il affirme que l'antiracisme sera le totalitarisme du 21 ème siècle. L'idéologie de l'Autre fait des ravages
Êtes-vous favorable à l'entrée de la Turquie en Europe ?
Non. Restons entre mécréants.
Les religieux musulmans (pas seulement les fondamentalistes) multiplient les prétextes (loi contre le voile à l'école, caricatures du prophète.) pour faire la guerre à l'Occident. Croyez-vous que nous sommes déjà entrés dans ce que Maurice G. Dantec appelle la « Quatrième Guerre Mondiale » ?
Cette quatrième guerre mondiale n'est pas tout à fait la guerre entre les civilisations mais la guerre contre la civilisation. L'Islam pose en effet problème parce qu'il est dans l'impossibilité absolue d'échapper à ses textes fondateurs. Or en se repliant sur ses textes, l'islam ne peut que condamner le monde moderne dans lequel nous vivons. Il convient de lire le dernier livre paru très récemment de l'islamologue, Anne-Marie Delcambre « La schizophrénie de l'islam »(Ed Desclée de Brouwer).
Comme l'affirme Anne-marie Delcambre dans un autre livre remarquable, « L'islam des interdits », " l'intégrisme n'est pas la maladie de l'Islam, c'est l'intégralité de l'Islam. Il en est la lecture littérale, globale et totale de ses textes fondateurs." Autrement dit, « celui qui veut s'en tenir au texte, à la lettre, à la lecture littérale du Coran, peut trouver de quoi justifier une action guerrière et même terroriste. Or on ne pourra pas éternellement faire comme si le Coran ne comportait que des versets de paix et de tolérance et comme si le Prophète de l'Islam n'avait jamais appelé à la vengeance, jamais versé le sang.
Dans l'affaire des caricatures, selon beaucoup d' « experts », c'est le fait que les dessins publiés en Europe assimilent islam et terrorisme qui explique la réaction violente des musulmans, bien plus que le fait d'avoir représenté le prophète. Or l'assassin du cinéaste néerlandais Theo Van Gogh, Mohammed Bouyeri, qui comparaissait le 2 février 2006 au procès de treize membres du groupe Hofstad - la cellule terroriste dont il était l'inspirateur -, a justifié l'usage de la violence contre ceux qu'il appelle les infidèles,.c'est à dire tous ceux qui ne sont pas musulmans, en déclarant que «ceux qui affirment que Mahomet était pacifiste sont des menteurs et des incultes. Il a usé de la violence et l'a prêchée ». Or il a raison si on s'en tient aux textes et aux faits historiques.
Chahdortt Djavann dénonce la poussée islamiste en Europe, qu'elle définit clairement comme une « colonisation ». Êtes-vous d'accord avec ce terme ?
L'islam est par essence impérialiste. Dès lors que des musulmans se retrouvent nombreux sur un territoire, ils ne se trouvent plus en situation d'émigration. Ils ne sont plus dans ce qu'on appelle la dar al-sohl, c'est-à-dire l'espace de contrat entre le monde de l'islam et l'Europe.
L'Europe devient pour les musulmans, terre d'islam, dar al-islam. L'affaire du voile est la traduction opérationnelle de cette notion de «terre d'islam » qui signifie que les musulmans qui vivent en France ont le droit de revendiquer l'application les règles de la loi islamique, la charia.
L'éditeur danois qui publia les caricatures, Flemming Rose, a expliqué que si les Musulmans exigent «que moi, non Musulman, je me plie à leurs tabous, (...), ils demandent en fait ma soumission.».
Pensez-vous que le hijab, défini par Djavann comme «l'étoile jaune de la condition féminine», soit devenu le porte-drapeau de l'intégrisme islamique, le moyen d'imposer progressivement en France un certain choix de société basé notamment sur la ségrégation sexuelle et l'infériorisation des femmes en profitant du flottement identitaire éprouvé par une partie de la jeunesse issue de l'immigration ?
Oui. Je conseille de lire Chahdortt Djavann ainsi que Michèle Vianes (Les islamistes en manoeuvre, silence on manipule, Editions Hors de moi).
Toujours selon Djavann, « la dévalorisation juridique et sociale de la femme dans l'islam, sa mise sous tutelle masculine va de pair avec son statut d'objet sexuel et ce statut lui-même a sa source dans le Coran. » Partagez-vous cet avis ?
Oui.
Concernant le statut d'objet sexuel, la femme est dans le coran un champ que l'homme peut labourer à sa guise ! C'est quasiment ce qu'un verset exprime mot pour mot.
L'interdiction pour la musulmane de se rebeller contre son mari est en fait l'autorisation donnée par le Coran lui-même aux hommes de frapper leurs femmes : «En dernier recours, si elles n'obéissent pas, frappez-les ! » (Sourate 4, verset 34)
Que répondriez-vous à Saïda Kada (auteure avec Dounia Bouzar de L'une voilée, l'autre pas) qui prétend que « le foulard symbolise la soumission à Dieu et pas à l'homme » ?
Que j'ai de la compassion pour elle car elle est une victime de l'islam. Quel est le choix pour une musulmane ? Apostasier l'islam pour s'émanciper est extrêmement difficile : cela nécessite de rompre définitivement avec sa famille et sa communauté sans parler de l'insécurité à cause des représailles.
Alors en portant le voile, en le revendiquant, des musulmanes militantes comme Saïda Kada obtiennent une visibilité et un statut plus enviable que celui de la femme réduite à des fonctions domestiques et cela de manière légitime dans leur environnement puisqu'elles militent pour l'islam.
Pensez-vous que l'expression « islam laïque » ait un sens ?
Il existe des musulmans laïcs mais l'expression « islam laïque » n'a pas de sens. La liberté de critique est une des caractéristiques importantes de la laïcité. Islam signifie soumission. Coran signifie récitation. La façon dont l'arabe est enseigné dans les écoles coraniques est significative: les enfants musulmans y apprennent d'abord à réciter par coeur les sons arabes du coran, sans comprendre ce que cela signifie. Puis ensuite les enfants musulmans apprennent à écrire par coeur les caractères arabes correspondant à ces sons arabes toujours sans rien comprendre.
Ill n'y a rien à comprendre, il faut faire, c'est tout : ce qui compte c'est de se familiariser et s'imprégner des mots de Dieu par des sons et par la graphie du son des mots prononcés par Dieu.
Au bout de plusieurs années (environ 5) les enfants savent réciter, écrire et lire par coeur des sons et caractères arabes du coran : Ils ont acquis du "savoir" ou plutôt un savoir coranique.
Quant au sens de ce qu'ils "apprennent ce n'est pas indispensable de le connaître : les imams, les ayatollahs, les mollahs sont là pour leur dire ce qu'il faut faire, car eux, et eux seuls, connaissent le sens du coran.
Alors, non l'expression islam laïque n'a pas de sens pour moi car nous sommes plus proches des techniques de lavage de cerveaux employés dans les sectes que de l'invitation à penser librement.
Aujourd'hui, vous sentez-vous soutenu par le gouvernement français, ou au contraire abandonné ?
Je suis un cocu de la république !
Je n'imaginais pas que 30 ans après avoir répondu favorablement à mon professeur de philosophie de penser librement et à m'affranchir de la tutelle de ma communauté, je serai aujourd'hui victime de discriminations à cause de mes convictions qui ne sont pas islamiquement correctes. Je ne pensais pas que la République ou plutôt ses élites actuelles allaient me qualifier d'islamophobe comme ces juges qui ne m'ont pas accordé de droit de visite pour mes enfants. J'ai été sanctionné (jugement de divorce prononcé à mes torts) parce que je reprochais à mon ex-épouse de vouloir m'imposer d'être musulman !
Où en êtes-vous avec vos enfants ?
Je veux sauver mes enfants et obtenir la garde. Le bon sens populaire dit que si on veut éviter de fabriquer des sauvageons pour ne pas dire des gremlins, il faut les éduquer. Etymologiquement, éduquer (du latin duce) signifie conduire. Conduire qui donc ? : eh bien, mes enfants justement! Où ? : en tout cas en dehors de l'islam ! Je ne les vois plus normalement depuis 5 ans et plus du tout depuis plus de 2 ans.
Etes-vous menacé physiquement ? Si oui, bénéficiez-vous d'une protection ?
Oui, des menaces de mort comme par exemple sur un site internet, des appels explicites à porter atteinte à mon intégrité physique, diffusés avec la publication de mon adresse. Cela fait plus de trois ans que je m'époumone à saisir les autorités compétentes pour dénoncer l'insécurité que je subis mais mes plaintes sont classées sans suite.
Avez-vous déjà été approché par des hommes politiques. Si oui, lesquels ?
Non.
Que comptez-vous faire à présent ? Militer dans un parti ? Fonder votre parti ? Ou au contraire pensez-vous vous tenir à l'écart de tout ça pour protéger vos enfants et votre nouvelle compagne ?
J'aimerai écrire un livre pour témoigner et aussi boire une bière tranquillement : je suis exténué !
Quel point de doctrine vous révulse le plus dans l'Islam ?
C'est le délire paranoïaque contre les juifs qui me choque le plus. La haine antijuive est très présente dans le Coran qui dit notamment : "Maudits, quelque part qu'ils (les juifs) soient acculés, ils seront pris et tués sans pitié, sourate 33 , verset 61 ( traduction de R. Blachère).
A titre d'exemple, l' article 7 de la constitution du Hamas reprend pratiquement mot pour mot une parole du fondateur de l'Islam, le prophète Mahomet, qui déclarait à ses compagnons, les premiers musulmans : "L'heure du jugement n'arrivera pas avant que vous n'ayez combattu les Juifs et à tel point que la pierre, derrière laquelle s'abritera un Juif, dira Musulman! voilà un Juif derrière moi, tue-le!" El-Bokhari, Les Traditions islamiques, titre 56, chap. 94.
Cette parole haineuse et menaçante, rapportée par le musulman El-Bokhari (810-870), auteur incontesté d'un recueil de hadiths (paroles de Mahomet), signifie que les juifs sont considérés par les musulmans comme des ennemis éternels qu'il faut combattre jusqu'au dernier. La charte du Hamas s'inspire directement des textes musulmans.
L'article 11 de cette charte stipule : « Le Mouvement de Résistance Islamique (Hamas) considère que la terre de Palestine est un territoire islamique consacré aux futures générations musulmanes jusqu'au jour du jugement (...) La loi gouvernant la terre de Palestine est celle de la Charia islamique et la même loi est valable pour toutes les terres que les Musulmans ont conquises par la force ».
Cela signifie que la Palestine n'appartient pas et n'appartiendra jamais aux Juifs. C'est Dieu qui en est le véritable propriétaire et les musulmans, ce sont eux qui doivent en percevoir les revenus jusqu'au jugement dernier. Les juifs avaient des textes sacrés, qu'ils ont falsifiés, ils avaient une alliance avec Dieu qu'ils ont rompue, ils avaient des prophètes qu'ils ont tués ou refusés. Les Juifs ont démérité. S'ils sont tolérés, ce sera comme dhimmis c'est-à-dire un statut qui ressemble à celui des serfs.
Les islamistes ont-ils pris l'Islam en otage ou ont-ils révélé la véritable nature de cette religion ?
Où commence l'islamisme ? Où s'arrête l'islam ? Les intégristes veulent ramener la société vers une stricte observance des lois de l'Islam en rejetant toute contamination de l'Occident. Les intégristes ne font finalement que rappeler que chaque musulman doit obéir scrupuleusement à toutes les prescriptions du Coran. C'est par sa piété que le musulman doit promouvoir la société islamique à laquelle il aspire et le Prophète constitue son modèle.
Pour moi, Il n'existe pas de différence de nature entre l'islam et l'islamisme mais seulement de degré. Il n'y a pas d'islam modéré mais seulement des musulmans modérés c'est-à-dire des musulmans qui s'écartent d'une lecture littérale et globale des textes fondateurs, des musulmans moins islamisés. Comment ne pas être questionné d'un point de vue éthique en lisant les versets suivants et qu'on ne me parle pas de problème d'interprétation ou de la nécessité de lire le coran en arabe ! :
« Maudits, quelque part qu'ils soient acculés, ils (les juifs) seront pris et tués sans pitié, selon la coutume d'Allah à l'égard de ceux qui furent antérieurement. Or, tu trouveras la coutume d'Allah non modifiable. » Le Coran, sourate 33, v. 60-62 (trad. de R. Blachère)
« Ô Vous qui croyez (musulmans) ! Combattez les infidèles (les non-musulmans) qui sont près de vous. Qu'ils vous trouvent durs. » Le Coran, sourate 9, v. 123/124
« Tuez-les (les non-musulmans) partout où vous les atteindrez ! Expulsez-les d'où ils vous ont expulsés ! » Le Coran, sourate 2, v. 187-191 (trad. de R. Blachère, Paris, G.P. Maisonneuve et Larose, 1980, p. 56)
«Vous les combattrez ou bien ils se convertiront à l'Islam. » Le Coran, sourate 48, v. 16
Ainsi, si on se réfère aux textes fondateurs de l'islam, il est erroné d'un point de vue scientifique d'affirmer que l'islamisme est une maladie de l'islam, une perversion de l'islam. Mais cela ne signifie nullement que tous les musulmans sont des intégristes ou des terroristes en puissance. C'est comme pour l'alcool dont les effets nocifs sur la santé ne sont pas contestables : ce n'est pas pour autant que toutes les personnes qui consomment de l'alcool sont irresponsables et alcooliques. En d'autres termes, il n'y as pas d'«alcool modéré» mais seulement des consommateurs modérés.
Que voudriez-vous dire aux "encartés des droits de l'homme" qui se sont rangés du côté de votre ex-femme ?
Le recours à la tolérance est un argument souvent utilisé par les "encartés des droits de l'homme" pour produire un chantage moral et neutraliser les personnes qui questionnent ce qui est inquestionnable comme par exemple le slogan « l'islam est un message d'amour, de tolérance et de paix ».
Le recours à l'idée de tolérance constitue un argument qui vise à culpabiliser avec le fouet de la morale les empêcheurs de tourner en rond. Cet appel à la tolérance constitue une manière tordue et perverse d'interdire la critique et le travail de la pensée.
Dans cet optique, la tolérance est une valeur sacrée et sacralisée qui est instrumentalisée par les "encartés des droits de l'homme" pour empêcher de les questionner sur leurs responsabilités alors qu'ils sont impliqués dans le désastre que nous constatons aujourd'hui.
Aussi, ces "encartés des droits de l'homme" ne vont jamais reconnaître qu'ils ont été au mieux des idiots compassionnels et au pire des complices. Alors, il ne leur reste plus qu'à discréditer les personnes qui grippent leur belle mécanique rhétorique. C'est ainsi que les "encartés des droits de l'homme" accusent les défenseurs de la laïcité d'être des « laïcistes » ou des «islamophobe », voire des «intégristes de la laïcité » sans oublier : « laïcard », « croisés de la laïcité », «ayatollahs de la laïcité ».
Etes-vous confiant pour la suite ?
Les mots sont importants : « Mal nommer les choses, c'est ajouter du malheur à l'humanité » (Albert Camus).
Aussi, au regard de ce que je constate et de ce que j'entends dans ces débats récurrents sur l'islam, je suis inquiet.
Si vous avez refusé l'idéologie islamique, est-ce plus pour des points, dirons nous "politiques", ou "sociaux", ou s'agit-il d'une crise fondamentale de la foi en la Loi Coranique professée par Mahomet ? En ce cas, vous êtes vous converti à une autre religion ? Laquelle ?
Je ne refuse pas seulement l'idéologie islamique mais j'ai aussi apostasié l'islam. Le Coran qui est la parole incréée de Dieu, donc intangible établit clairement une discrimination entre les musulmans, qui doivent dominer, et les non musulmans, qui doivent être dominés :
« O croyants [musulmans] ! Ne prenez point pour awliya (amis, maître, patron, bienfaiteur, protecteur, « associé, camarade) les juifs et les chrétiens ; ils sont amis les uns des autres. Celui qui les prendra pour « amis finira par leur ressembler, et Dieu [Allah] ne sera point le guide des pervers. » Le Coran, sourate 5, v.56/51 (trad. de Kasimirski).
« Lorsque vous rencontrez des infidèles [non musulmans], tuez-les au point d'en faire un grand carnage, et serrez fort les entraves des captifs. » Le Coran, sourate 47, v.4 (trad. de Kasimirski).« Allah n'accordera aux Infidèles [les non musulmans] nul moyen de l'emporter sur les Croyants [musulmans]. » Le Coran, sourate 4, v.141 (trad. de R. Blachère)
L'islam est judéophobe, christianophobe, infidèlophobe et moi je suis connophobe !
Nul besoin d'être croyant pour être sage mais ce n'est pas pour autant que je suis athée. Mes valeurs sont d'inspiration judéo-chrétiennes : nul besoin d'être chrétien ou juif pour s'approprier ces valeurs car elles sont pour moi universelles.
Si toute liberté individuelle est impossible sous la Loi Coranique, la démocratie dans les pays du Proche-Orient est-elle envisageable tant que cette religion dominera localement les mentalités ?
Tant que cette religion dominera les mentalités, aucun progrès ne sera possible car l'islam rend schizophrène. Penser sa vie et vivre sa pensée à travers l'islam conduit à une impasse dans le monde dans lequel nous vivons. Il y a quelques années, je me persuadais que l'islamisme était la conséquence de la pauvreté elle-même conséquence de l'impérialisme occidental. Mais je pense aujourd'hui que l'islamisme n'est pas né de la misère, mais de la frustration de la puissance perdue.
L'islam a raté la modernité. Il n'a rien créé : ni la démocratie ni la croissance économique. Et plutôt que de se remettre en cause, l'islam cultive le ressentiment pour accuser les juifs et les chrétiens de tous les maux.
Le pari américain de "démocratiser" certains pays arabes stratégiques semble vouée à l'échec puisque les élections libres conduisent inévitablement les islamistes radicaux au pouvoir. Cet échec politique n'est-t-il pas aussi l'occasion pour les Anglo-saxons en particulier de comprendre la non-universalité de la démocratie, c'est à dire sa spécificité occidentale ?
Certes c'est l'occident qui a inventé la démocratie mais celle-ci a vocation à être universelle. Et ce n'est pas pour autant de l'ethnocentrisme. Je refuse le relativisme culturel au nom duquel on fait comme si le Coran ne comportait que des versets de paix et de tolérance et comme si le Prophète de l'Islam n'avait jamais appelé à la vengeance, jamais versé le sang.
Je suis opposé aux tenants du relativisme culturel qui condamnent la sacralisation de la liberté d'expression en Occident en écho à la sacralisation du Prophète qui en interdit sa représentation : ce parallélisme n'est pas pertinent car tout ne se vaut pas.
Croyez-vous que l'islam soit "soluble dans la démocratie" ou est-ce l'inverse : la démocratie qui se dissout inévitablement dans l'Islam ?
C'est tout le débat de l'islam de France que Nicolas Sarkozy veut mettre en place. En tout cas, il semblerait que l'humour ne soit pas soluble dans l'islam.

Messaoud Bouras.