mercredi 25 décembre 2013

"Rapport sur la désintégration"

L'historien François Kersaudy revient sur l'histoire de la France et de son immigration pour mettre en pièces le rapport commandé par Ayrault sur l'intégration.

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- Influence marquée de sociologues d'extrême gauche sur la rédaction du texte, apparaissant dans l'imitation récurrente des engouements passagers de la société américaine. Deux exemples : l'allusion méprisante à la panthéonisation des "grands hommes mâles, blancs et hétérosexuels", qui est un simple plagiat de la dénonciation par les gauchistes, noirs et gays américains, de l'influence culturelle des "Dead White Straight European males" ; l'autoflagellation, pratique masochiste initiée par les présidents Ford et Carter après le traumatisme de la défaite du Vietnam, qui est également reproduite ici jusqu'à la caricature. Dans une chronique intitulée "American Graffiti", j'estimais qu'il fallait entre quinze et trente ans après leur abandon aux États-Unis pour que les fadaises américaines soient imitées par des intellectuels français en mal d'inspiration. Le test que nous avons réalisé s'avère positif : la détestation des grands hommes mâles blancs hétérosexuels a été abandonnée outre-Atlantique il y a 25 ans[1], et l'autoflagellation il y a 33 ans, lorsque le président Reagan a rendu à ses concitoyens la fierté d'être américains. La fixation sur l'esclavage, l'invocation obsessionnelle du "genre", l'agitation fébrile autour des gays, bi et trans, la promotion du hip-hop, le discours victimaire de minorités prétendument persécutées procèdent tous de cette même servilité dans l'imitation décérébrée de l'Amérique, qui surprend toujours chez des intellectuels vomissant par ailleurs les "impérialistes américains".
- La référence incessante à l'Algérie, à la guerre d'Algérie et aux descendants d'immigrés algériens semble indiquer que les associatifs ayant participé à la rédaction du rapport étaient majoritairement algériens, avec de lourdes rancunes inassouvies contre la France. Les références occasionnelles aux Tunisiens, Marocains, Turcs, Roms, Africains subsahariens et Antillais paraissent surtout avoir été ajoutées pour faire nombre, à défaut de "faire genre".
- Les violentes attaques contre l'enseignement, la police, les institutions, les lois, les politiques, la langue et même le drapeau français dénotent chez tous les auteurs, marxistes et associatifs confondus, une volonté de "déconstruire la France", pour faciliter sa conversion en un carrefour d'immigration entièrement dénationalisé et essentiellement arabisé, avec toujours plus de droits et toujours moins de devoirs pour les immigrés réguliers ou clandestins. La "naturalisation sur simple déclaration", le délit de "harcèlement racial" et la "cour des comptes de l'égalité", tout comme la suppression de l'interdiction du voile à l'école, apparaissent comme autant de moyens d'obliger le pays d'accueil à s'adapter aux immigrés plutôt que l'inverse. Tout cela est conforme aux obsessions communautaristes d'une certaine gauche orpheline du Grand Soir, mais ne serait toléré dans aucun autre pays au monde.

La tentation totalitaire

- Le traitement de la question de l'enseignement peut frapper par son incohérence et sa dangerosité. Bourrer le crâne des enfants dès la maternelle avec la colonisation, l'esclavage, la repentance et l'antiracisme agressif traduit une volonté d'emprise totalitaire sur la jeunesse, du type de celle exercée dans les quelques pays communistes encore existants et dans les madrassas intégristes du Pakistan ou de la Somalie. L'exigence de l'enseignement généralisé de l'arabe et d'"une langue africaine" pour ne pas couper l'enfant de ses racines est à la fois raciste et dérisoire : raciste parce qu'elle suppose que les parents maghrébins et africains ne sont même pas capables d'enseigner aux enfants leur langue maternelle, et dérisoire à la fois parce qu'il y a 1 530 langues africaines (principales), parce qu'on voit mal pourquoi des jeunes d'origine berbère devraient apprendre l'arabe plutôt que le kabyle, le chleuh, le chaoui ou le rifain, et surtout parce que tout ce qui peut faire obstacle à l'apprentissage de la langue française - déjà fortement mis à mal - est un facteur additionnel de désintégration sociale. On nous objectera sans doute que c'est précisément le but recherché par ceux que le Bourguignon-Camerounais Gaston Kelman qualifiait d'"apprentis-sorciers-intello-gaucho-paternalo-racistes".
- Les erreurs du rapport sont trop nombreuses pour que l'on s'y attarde. Prétendre que la France a toujours été une terre d'immigration dénote une certaine méconnaissance - volontaire ou non - de l'histoire de France, tout comme le fait de continuer à traiter d'esclavagiste une France qui a pris l'initiative d'abolir l'esclavage. Les lacunes du rapport sont tout aussi frappantes : rien sur l'immigration clandestine, pas un mot sur la traite des enfants qui subsiste dans de nombreux pays africains, motus sur l'intégration réussie des immigrants de l'ex-Indochine à une société prétendument raciste, impasse totale sur le dévouement de professeurs rarement payé en retour par des parents vindicatifs et des enfants en manque d'éducation parentale, pas question de la surreprésentation des Maghrébins et Africains subsahariens dans les prisons, aucune explication sur les raisons pour lesquelles les populations arabes récemment libérées de leurs dictateurs se précipitent vers une France raciste... Quant aux litanies sur la "dimension arabo-orientale de la France" dont le développement est tant souhaité, elles font naturellement l'impasse sur l'excision, la polygamie, la soumission de la femme, la lapidation, l'amputation des voleurs et autres joyeuses coutumes de l'islam intégriste, ainsi que sur les haines mortelles entre chiites et sunnites. Mais dans ce domaine, il nous faut transmettre le dossier à d'autres experts.
Notre conclusion provisoire est que ce rapport sur l'intégration semble être le fruit du travail d'une commission fortement endogamique, composée de personnalités marxistes, islamo-intégristes et immigrationnistes, qui se sont renforcées mutuellement pour raviver un schéma communautariste rejeté par la grande majorité de l'opinion - toutes origines et religions confondues. La question de savoir à quels motifs pouvait obéir Jean-Marc Ayrault en commandant un tel rapport et en le publiant dépasse le cadre de notre expertise comme de notre entendement.

Analyse musulmane

Il nous faut commencer par l'histoire : les travailleurs maghrébins de la première génération étaient venus en France avec une religion "apaisée", sans ostentation ni prosélytisme. Ils avaient certes une conception passéiste des relations entre les sexes, mais la République pouvait compter sur le temps, l'école, le renouvellement des générations et la force des institutions pour faire évoluer les mentalités. Seulement, le fort courant d'immigration qu'a connu la France à partir des années 70 a charrié plusieurs organisations islamistes radicales, bien souvent expulsées de leurs pays d'origine par mesure de sécurité[2]. D'abord le Tabligh, un mouvement fondé en Inde au début des années 20, qui prône le retour aux pratiques rigoristes de l'Islam du VIe siècle, et donc une rupture avec la société occidentale "impie". À la fin des années 80, il s'est trouvé concurrencé par le salafisme, de l'arabe salaf (ancêtre), qui milite également pour un islam fondamentaliste calqué sur la vie du Prophète et pour une rupture complète avec la société française ; il est divisé en deux courants rivaux : les djihadistes, partisans de la lutte armée à outrance contre les kuffar - les mécréants - , et les piétistes, qui se veulent apolitiques et opposés à toute violence. Il y a ensuite les Frères musulmans, disciples de l'Égyptien Hassan el-Bannah, qui misent sur une islamisation progressive du pays au moyen d'une implantation dans l'espace public de leur vitrine française, l'UOIF - Union des organisations islamiques de France. Mais cette France devenue Dar-al-daàwa - terre de prédication - est également travaillée par la Fraternité algérienne française, par la Fédération nationale des musulmans de France d'obédience marocaine, par les extrémistes pakistanais du Jama'at-i-islami et du Lashkar-e-Taiba, par les "Fous de Dieu" du Hezbollah chiite pro-iranien, par la cellule française du GICM (Groupe islamiste combattant marocain), par le GSPC (Groupe salafiste pour la prédication et le combat algérien), par le Parti des musulmans de France pro-syrien, par les Wahhabites du Qatar et par les Kaplanci, ces fanatiques turcs expulsés d'Allemagne - pour ne mentionner que les plus actifs.
En France, tous ces extrémistes ont rencontré les enfants du regroupement familial - Beurs, Noirs et Turcs massivement égarés dans nos banlieues. C'est ainsi qu'ils ont pu entraîner des gamins désoeuvrés, mais aussi des adultes désemparés et des intellectuels fragilisés, vers les associations et les mosquées qui prêchent la haine de la société occidentale, de la laïcité et surtout des juifs, car l'antisémitisme virulent reste leur fonds de commerce. À partir d'une relecture orientée du Coran, on a pu aisément déboucher sur un islam radical, avec des actions violentes et des revendications de plus en plus sectaires et communautaristes...

Le fruit de l'ignorance

Il est vrai que ces fanatiques ont bénéficié de la passivité des autorités françaises - basée elle-même sur la démagogie, l'électoralisme, la faiblesse et l'ignorance. Les trois premiers facteurs sont connus, mais l'ignorance l'est moins : c'est d'abord l'incapacité à faire la différence entre les islamophobes, qui sont de dangereux imbéciles, et les islamistophobes, qui sont l'espoir du pays et comprennent la plupart des musulmans de France. L'ignorance, c'est aussi celle du droit musulman, selon lequel tout fidèle qui se trouve en terre de mécréance (Dar el-Harb, terre de guerre) a le devoir d'émigrer vers la terre d'Islam (Dar el-Islam), sauf raisons de maladie ou de contrainte. Les intégristes installés à demeure en France pour profiter de ses lois laxistes ou défier la République violent donc déjà plusieurs versets du Coran. En outre, le droit musulman dispose que les fidèles ayant à vivre dans des pays de mécréance où ils sont minoritaires sont dispensés de respecter les obligations religieuses, afin d'éviter de subir des réactions de rejet du pays d'accueil. Cela inclut le port du voile (qui n'est même pas une obligation islamique), la non-mixité des sexes, l'excision, la polygamie, les prières trop ostentatoires, et bien entendu l'exigence de viande halal dans les écoles ou les prisons. C'est d'ailleurs en vertu des préceptes coraniques précités que le Cheikh Tantaoui, recteur de la grande mosquée du Caire, avait déclaré en 2003 : "Le musulman est tenu de se plier aux lois du territoire où il vit, ou bien de le quitter." Voilà tous les éléments que le rapport remis à Jean-Marc Ayrault aurait dû rappeler, afin de faciliter considérablement l'intégration à la société française de musulmans qui n'auraient à renoncer ni à leur foi ni à leur identité. Quant aux fondamentalistes qui veulent changer la France par le harcèlement ou la violence, ils devraient subir le sort que leur ont réservé tous les pays arabes ayant des États responsables : l'expulsion. Faute de quoi la France sera libanisée ou somalisée, et les islamistes fanatiques de douze obédiences pourront commencer à s'étriper sur un Hexagone en grande partie déserté par ses "Blancs à face de craie". Si le gouvernement socialiste est incapable de voir tout cela, c'est que son horizon est bouché par la perspective infiniment plus dangereuse d'une défaite aux élections municipales. Allah commence par aveugler ceux qu'il veut perdre...

Colombey-Les-Deux-Mosquées

Le dernier mot reviendra à un grand homme mâle, blanc, européen et hétérosexuel nommé Charles de Gaulle : "C'est très bien qu'il y ait des Français jaunes, des Français noirs, des Français bruns : ils montrent que la France est ouverte à toutes les races et qu'elle a une vocation universelle. Mais à condition qu'ils restent une petite minorité ; sinon, la France ne serait plus la France. Nous sommes quand même avant tout un peuple européen de race blanche, de culture grecque et latine et de religion chrétienne !" Dont acte... 

[1] En partie après la redécouverte du fait que les icônes de l'histoire américaine George Washington, Thomas Jefferson et Abraham Lincoln étaient tous de sexe masculin, grands (1,91 m, 1,89 m et 1,93 m respectivement), blancs et désespérément hétérosexuels.
[2] À juste titre, puisqu'en Égypte, les Frères musulmans ont assassiné le président Sadate, et qu'en Algérie, le Front islamique du Salut a provoqué les boucheries que l'on sait.

lundi 16 décembre 2013

Quand la une du Monde en dit long sur la confusion idéologique "des élites" dans l'analyse du racisme et de l'islam

Le titre du journal dit tout : "Racisme : une France tolérante mais crispée sur l'islam". Une France tolérante : tout va bien alors ! Crispée sur l'islam : tout va mal ! Ainsi dans la très riche rubrique de l'antiracisme, l'islam est venu s'ajouter aux Arabes, aux Juifs, aux Noirs, aux Jaunes… Une nouvelle race en quelque sorte que la République (telle que l'entend Le Monde) se doit de protéger contre les racistes.
L'article en question a nécessité beaucoup de travail. Nombre d'experts et de spécialistes ont été interrogés. Presque autant que ceux qui ont planché sur le grotesque et célèbre rapport qu' Ayrault a dû mettre à la poubelle sur la colérique injonction d'Hollande.De ce travail de fourmi, il ressort que la crainte (ou la détestation) qu'inspire l'islam aux Français "crispés" doit être apparentée au racisme. Un racisme de substitution qui aurait pour nom l'islamophobie.
L'article contient une évidence d'importance : "l'islam de France n'est pas l'islam afghan" ! Oui, il fallait que cela soit dit, faute de quoi la très fragile architecture du texte se serait aussitôt effondrée. Bien-sûr que l'islam de France n'est pas l'islam afghan. Tel n'est certainement pas l'aspiration de la plupart des musulmans français. Et, surtout, ni nos lois ni la majorité, déjà "crispée", de la population française ne permettraient que Paris ne ressemble à Kaboul.
Mais les musulmans de France ont quelque chose en commun avec leurs coreligionnaires afghans, pakistanais, saoudiens, syriens, somaliens, maliens et autres : ils prient le même Dieu, vénèrent le même prophète et considèrent comme saint le même livre. Ça ne crée pas nécessairement une connivence ni même une proximité. Mais cela devrait créer, au moins, quelques devoirs. Et là rien. Pas un cri. Pas un mot.
N'entendent-ils pas les plaintes de ceux qu'on ampute ? Les hurlements des femmes qu'on lapide ? Les gémissements de ceux qu'on égorge ? Les cris des filles qu'on fouette ? Évidemment qu'ils ne sont pas comme ça. Evidemment qu'ils n'en sont ni responsables ni coupables. Mais on aimerait que de temps en temps la hiérarchie religieuse de l'islam français fasse part du dégoût que lui inspirent ces pratiques commises au nom du même dieu, du même prophète et du même livre.Dès lors, Le Monde pourrait, à coup sûr, faire un titre sur les Français "décrispés" face à l'islam.
Imaginons que le catholicisme soit religion d'Etat dans un quelconque pays et que le fait de dire que Jésus était un pauvre illuminé entraîne là-bas la peine capitale pour blasphème. Aussitôt tous les évêques de France protesteraient contre cette infamie. Ces pays existent : l'Afghanistan, le Pakistan, l'Arabie Saoudite. A première vue ils ne sont pas catholiques… Imaginons encore que des intégristes catholiques, genre Saint-Nicolas du Chardonnet, s'emparent de quelques jeunes filles court-vêtues, et donc impudiques, et les fouettent en public.
Ils seraient aussitôt excommuniés, vomis, rejetés par toutes les églises de France et de Navarre. Le fouet pour les pécheresses tentatrices est en usage dans de nombreux pays : aucun d'entre eux n'est catholique… Imaginons enfin qu'un groupe de croisés fanatiques fasse irruption dans un hôtel de Nairobi en criant "le Christ est grand !" pour éventrer des femmes musulmanes et émasculer des petits garçons de la même confession. Toute la chrétienté prendrait alors le deuil face à cette horreur. Ces événements ont eu lieu récemment et le groupe monstrueux n'était pas catholique…
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mardi 29 octobre 2013

Cameron prêt à lancer un indice islamique à la Bourse de Londres

LONDRES, 29 octobre (Reuters) - La bourse de Londres va créer un indice pour recenser les possibilités d'investissement compatibles avec les principes de l'islam afin de capitaliser sur ce secteur en pleine croissance, a indiqué le Premier ministre britannique David Cameron.
L'indice des valeurs islamiques réunira les entreprises répondant aux principes d'investissement traditionnels de l'islam.
Cela contribuera à renforcer la position de la bourse de Londres comme première place financière islamique en dehors du monde islamique.
Cameron, qui doit en faire l'annonce mardi lors du Forum économique du monde islamique à Londres, devrait réaffirmer son intention de lancer les premières obligations islamiques pour un montant d'environ 200 millions de livres sterling (323 millions de dollars) dès le début de l'année prochaine.
La Grande-Bretagne deviendrait le premier pays occidental à prendre une telle initiative.

"Lorsque que la finance islamique augmente de 50% plus rapidement que l'activité bancaire traditionnelle et que les investisssements islamiques au niveau mondial doivent atteindre 1.300 milliards de livres sterling en 2014, nous devons nous assurer qu'une bonne part de ces investissements s'effectue en Grande-Bretagne", estime Cameron dans le discours qu'il doit prononcer devant le forum.

mardi 23 juillet 2013

L’erreur des musulmans de Trappes

Lorsque la police française a voulu contrôler l’épouse d’un Français d’origine arabe [il s’agirait en réalité d’un Français converti à l’islam] qui portait le voile intégral, le sang de ce dernier n’a fait qu’un tour. Selon lui, la police violait ainsi les libertés individuelles. Lui, par contre, n’avait que faire de la loi française, qui interdit le port du voile intégral depuis le printemps 2011.
Ce voile suscite la peur chez d’autres citoyens. La police a donc le droit de procéder à un contrôle. Or, à l’instar de beaucoup de mâles arabes soucieux de protéger leur honneur, cet homme a agressé le policier. Il a été arrêté et devra prochainement passer devant le juge.
Le plus étrange dans cette affaire c’est qu’elle a soulevé la communauté arabo-musulmane en France. Elle a manifesté devant le poste de police, ce qui est son droit. En revanche, ce qui n’est pas un droit, c’est de recourir à la violence et de brûler des poubelles [ainsi que des voitures et différents biens publics].

Deux poids, deux mesures

La conception de leurs droits qu’ont ces communautés arabes de toute l’Europe me laisse perplexe. Elles font deux poids, deux mesures. Pourquoi ne se sont-elles pas mobilisées pour dénoncer l’agression d’un soldat britannique [le 25 mai 2012] par Michael Adebowale, citoyen d’origine nigériane [dont le procès aura lieu en novembre], qui l’a égorgé dans un attentat des plus horribles et barbares ? Ou pour dénoncer sa déclaration selon laquelle il a commis son acte pour “la seule raison que des musulmans sont combattus tous les jours par des soldats britanniques. Avec ce soldat, [il] applique la loi œil pour œil, dent pour dent”?
Est-ce que les musulmans émigrent vers l’Occident afin de se venger et d’appliquer la loi du talion ? Ne vaudrait-il pas mieux essayer de changer la politique par des moyens à la disposition de tous les citoyens plutôt que de consolider, chaque fois, cette image de violence, de barbarie et de non-respect de la loi ? Et puis, ne sont-ils pas les premiers bénéficiaires du système d’impôts, payés par tous y compris par les policiers ?
Tous les pays où les musulmans trouvent refuge ne sont-ils pas des pays chrétiens ? Il n’y a pas un seul pays musulman qui donne l’asile, même dans les cas humains les plus graves. Par exemple, il y a ce jeune Palestinien qui vit dans la zone de transit [de l’aéroport de Kuala Lumpur] en Malaisie, pays musulman, depuis plus de cinquante jours et qui ne reçoit qu’un repas par jour. Aucun pays musulman ne lui a accordé le droit de résidence [jusqu’au 14 juillet, lorsque la Malaisie lui a finalement donné un permis de séjour de trente jours].

Les droits du citoyen à des gens qui n’y croient pas

Pourquoi les communautés arabes ne se mobilisent-elles pas quand un père musulman frappe sa fille ou la tue sous prétexte de défendre son honneur, ce qui arrive de plus en plus souvent en Europe ? Pourquoi ces communautés ne livrent-elles pas le coupable au lieu de le protéger et de justifier son crime ? Et comment les gouvernements occidentaux doivent-ils réagir lorsqu’un jeune homme comme Nassim Mimoune (24 ans) agresse une infirmière parce qu’elle a retiré le voile intégral que portait son épouse pendant l’accouchement [à Marseille, en décembre 2011] ?
Ce genre de comportements ne donne-t-il pas le droit aux pays occidentaux de revoir leurs règles d’attribution de la nationalité ? La nationalité confère les droits du citoyen à des gens qui n’y croient pas, parce qu’ils se sentent appartenir à une “nation islamique” qui constitue pour eux une “patrie” et qui leur donne le “droit” de faire du prosélytisme partout dans le monde. Que peut bien penser le contribuable occidental de ces personnes qui profitent de leur tolérance pour mieux répandre des idées extrémistes et dangereuses, à l’instar du fils [du prédicateur islamiste] Abou Hamza Al-Masri, qui a publiquement appelé à la guerre sainte dans une mosquée de Londres ?

Nous avons tous la responsabilité de défendre notre sécurité face à des gens qui veulent porter atteinte à nos vies et aux pays qui nous ont accordé les libertés et le respect qu’on ne trouve pas dans la plupart de nos pays musulmans. Oui, je me tiendrai aux côtés de la justice occidentale contre toute personne condamnée pour avoir menacé la sécurité de mon propre fils, comme du tien.

Ahlam Akram
Ahlam Akram est née à Naplouse et vit à Londres, où elle est chroniqueuse pour plusieurs quotidiens arabes et militante en faveur des droits de la personne et de la paix au Proche-Orient. Elle a notamment fondé Basira, une association d’éducation permanente qui vise à dénoncer les injustices infligées aux femmes, notamment au Maghreb et au Moyen-Orient. Ahlam Akram, relate le quotidien émirati Gulf Newsperd patience face à ceux qui gaspillent leur énergie à lutter contre un ennemi imaginaire – l’‘Occident’ – plutôt que d’œuvrer à soigner leur propre société”. Attachée à la fois à ses origines et aux libertés dont elle jouit comme citoyenne britannique, elle dénonce la société à deux vitesses qui se crée lorsqu’on laisse des immigrés entrer dans un pays sans les sensibiliser à sa culture et à ses lois”.

samedi 20 juillet 2013

"Dans vingt ans, Trappes, c'est la Tchétchénie !"

... Pour celui qui se présente comme un "penseur de Trappes""ça peut recommencer. Ça va recommencer. Mais pas qu'ici : dans n'importe quelle banlieue. On en a marre que les politiques ici veuillent 'blanchiser' la ville".

...

Kamel Laouadi, 32 ans et père de famille, exhibe fièrement ses deux imposants fusils... à eau. "Ça, c'est du gros calibre !", plaisante-t-il, avant de reprendre l'air grave. "On n'a pas la haine par hasard. On se battrait pour la France, mais il faut arrêter de venir toucher à la religion tout le temps." Pour lui, "ce qui va se passer ce soir" n'est qu'un début. "Dans vingt ans, Trappes, c'est la Tchétchénie !"

http://www.lemonde.fr/societe/article/2013/07/20/c-est-toute-l-atmosphere-de-trappes-qui-nous-donne-des-envies-de-revolution_3450616_3224.html 

Marseille : une médecin brise l'omerta

"Jamais je n'aurais imaginé qu'en 2013 je serais séquestrée dans un appartement au milieu d'une dizaine de personnes qui me demandent d'établir un certificat de virginité pour l'une de leurs filles." 

http://www.lepoint.fr/societe/marseille-une-medecin-brise-l-omerta-16-07-2013-1705322_23.php

jeudi 11 juillet 2013

Saudi Arabia to expel foreigners flouting Ramadan

By FRANCE 24 

Foreigners living in Saudi Arabia caught eating or drinking in public during Ramadan will be fired from their jobs and expelled from the country, the foreign ministry said Tuesday, one day before the Muslim holy month of fasting began.
“Non-Muslim residents in the kingdom must not eat or drink in public during Ramadan, in respect to the holiness of Ramadan and the feelings of Muslims,” said a statement by the interior ministry published by the state-run SPA news agency.
The statement said those who chose to disregard the law “will be subject to deterrent measures that include terminating their employment contracts and expelling them from the kingdom.”

lundi 10 juin 2013

Pourquoi je suis convoqué par la Police Judiciaire

Ivan Rioufol

Tandis que la gauche alerte sur une loufoque montée du "fascisme", au prétexte d’une rixe hélas mortelle entre extrémistes de droite et de gauche, l’islam radicalprend de plus en plus d’assurance dans ses exigences de soumission. Je me permets d’illustrer cette constatation avec mon cas personnel. Pour la première fois de ma carrière journalistique (débutée en 1976),  j’ai reçu, samedi, une convocation pour être entendu par la Police Judiciaire, suite à une plainte déposée par le Collectif contre l’islamophobie en France (CCIF). Je vais devoir répondre de propos tenus le 15 novembre 2012 dans l’émission On refait le Monde, animée par Marc-Olivier Fogiel, sur RTL également visés par la plainte. Le CCIF, qui oeuvre à l’islamisation des musulmans, me reproche d’avoir critiqué sa campagne d’affichage : "Nous sommes la nation". Il s’agit du détournement du tableau de David, Le serment du Jeu de Paume. Se substituant aux acteurs de la Révolution française, l’image représente très majoritairement des femmes voilés, des barbus, des encapuchonnés et des jeunes des cités.  Financée à hauteur de 35.000 euros par l’Open Society Institute du milliardaire américain George Soros, qui a des comptes à régler avec l’Europe, la campagne avait pour but de promouvoir la visibilité islamique dans la République laïque, en revendiquant un refus de l’assimilation et de l’intégration, au profit d’une "inclusion" intimant d’accepter les musulmans tels qu’ils sont. Avec sa plainte, le CCIF porte évidemment atteinte à l’élémentaire liberté d’expression. La lutte contre l’islamophobie dont il se réclame revient à interdire tout débat.

Inutile d’insister, j’imagine, sur l’extrême gravité de cette tentative de pénaliser l’esprit critique, d’intimider des journalistes, de censurer des médias, de réintroduire le délit de blasphème. Mais je m’étonne néanmoins de l’indifférence générale qui est portée à ce genre d’organisme, qui respecte si peu la France, son histoire et ses valeurs, sinon pour instrumentaliser les droits de l’homme dans le sens de ses intérêts propres. Dans son livre déjà cité (Islam, épreuve françaiseElisabeth Schemla rappelle cette déclaration d’août 2011, à la mosquée d’Orly, de Marwan Muhammad, porte-parole du CCIF : "Qui a le droit de dire que la France dans trente ou quarante ans ne sera pas un pays musulman ? Qui a le droit ? Personne dans ce pays n’a le droit de nous enlever ça. Personne n’a le droit de nous nier cet espoir-là. De nous nier le droit d’espérer dans une société globale fidèle à l’islam. Personne n’a le droit dans ce pays de définir pour nous ce qu’est l’identité française". Il est d’ailleurs intéressant de s’arrêter au logo du CCIF ;  il est stylisé de telle manière qu’il peu se lire Sif, c’est-à-dire "Le glaive de l’islam". Pour ma part, je vais évidemment répondre à ma convocation. J’espère néanmoins pouvoir y dénoncer ces inqualifiables méthodes et le danger qu’elles représentent pour la république. Elles ne me feront évidemment pas taire. Tout au contraire.

http://blog.lefigaro.fr/rioufol/2013/06/tandis-que-la-gauche-alerte.html

vendredi 31 mai 2013

Obligés de fuir leur quartier parce que blancs : gros plan sur une famille victime d'un racisme qui n'intéresse pas les médias


Monsieur et Madame LETERME ont fait l’acquisition d’un appartement situé à Savigny-le-Temple, dans un quartier qu’ils savaient habité par une importante communauté maghrébine. Rapidement et régulièrement victimes d'injures à caractère discriminatoire et de menaces, ils ont dû être évacués de leur domicile avec l'aide de la police et ont porté plainte. Monsieur LETERME s'est lui aussi retrouvé sur le banc des accusés poursuivi à côté de ses agresseurs pour un coup de poing qu’il aurait donné alors qu'il se débattait contre ces derniers. Indigné par le silence des grands médias sur cette affaire, l'avocat de la famille accorde une interview exclusive à Atlantico pour révéler ces faits au grand public. 

Atlantico : Vous défendez une famille obligée de quitter son quartier parce qu'elle n'appartenait pas au groupe ethnique majoritaire. Pouvez-vous nous donner plus de détails sur cette affaire ? Que s'est-il passé exactement ? 


Stéphane Maitre : Ce jour-là, une dispute a éclaté entre M. LETERME et un voisin à propos d’une dispute entre deux enfants. Rapidement, un attroupement des jeunes du quartier s’est formé autour de M. LETERME, heureusement rejoint par un ami. Ces derniers ont été roués de coups de poing, de bâtons et de planches. Ils ont été sérieusement blessés : plaie béante au niveau du crâne nécessitant 6 points de suture, traumatisme crânien, main fracturée, ecchymoses et hématomes multiples (7 et 21 jours d’ITT) ; Voyant le sang couler, les agresseurs ont pris la fuite. La police et les pompiers sont arrivés, ce qui a provoqué un nouvel attroupement. La famille LETERME s’est réfugiée dans le camion mais les jeunes du quartier hurlaient des injures et des menaces, frappant même sur le camion à coups de pied. Terrorisés, ils ont décidé de tout quitter ; en une nuit, ils ont fait leurs valises et ont déménagé le lendemain sous protection de la police.

Pourquoi avoir choisi de rendre ces faits publics ? Avez-vous eu des difficultés à faire connaître cette affaire dans les grands médias ? 


Parce que la famille LETERME va se retrouver doublement victime, et veut témoigner d’une incroyable injustice : malgré l’agression violente dont il a été victime, M. LETERME s'est retrouvé lui aussi sur le banc des accusés, poursuivi à côté de ses agresseurs pour un prétendu coup de poing qu’il aurait donné pendant la bagarre, alors qu’il n’a fait que se débattre comme il pouvait pour se défendre contre huit personnes qui le rouaient de coups. Sous prétexte que l’un des agresseurs s’était fait délivrer un certificat médical de son médecin traitant et avait déposé plainte (deux jours après les faits), le parquet n’a rien trouvé de mieux que de convoquer M. LETERME, non seulement en tant que victime (ce qui était la moindre des choses), mais également en tant que prévenu auteur présumé de violences légères.

Peut-on aussi parler d’un cas avéré de racisme anti-blanc ? Avez-vous plaidé en ce sens ?


Les mots parlent d’eux-mêmes : l’un des prévenus a clairement menacé Madame LETERME en ces termes : « on va se retrouver, on va te faire la misère, on va te faire la peau, sale pute, sale blanche… on va se retrouver… on va vous trancher la gorge à toi et à ta fille ». Il ne s’en est même pas caché, tenant ces propos devant le policier qui protégeait Madame LETERME. Ce n’est pas la première fois. La famille LETERME avait déjà déposé deux mains courantes pour ce type de menaces ouvertement racistes.

S’agit-il d’un fait divers ou d’une affaire politique qui dépasse le simple cadre juridique ?


Il ne s’agit pas d’en faire une affaire politique, mais de constater que dans certains quartiers, il existe des cas avérés de racisme anti-blanc, où des habitants sont de fait ostracisés voire violentés parce qu’ils n’appartiennent pas à la communauté majoritaire. Cette affaire est assez typique : le lendemain, il y avait eu un article dans la presse locale, où il était expliqué en gros que c’est la famille LETERME qui n’avait pas su s’intégrer.
Mais cette affaire est tout aussi emblématique d’une curieuse façon de traiter les victimes : après le traumatisme que cette famille a vécu, il est à peine croyable que le parquet ait eu l’idée de poursuivre la victime, qui n’a fait que se défendre. La victime, un père de famille sans histoire, s’est retrouvée sur le banc des accusés au même titre que ses agresseurs aux casiers judiciaires déjà très chargés (l’un d’entre eux avait déjà 11 condamnations à son casier et les autres de 3 à 6).

Que nous révèle selon vous cette affaire de la société française ? 


Une propension inquiétante à l’inversion des rôles (victime/agresseur) et à l’aveuglement devant certaines réalités (les blancs sont aussi victimes de racisme). Il ne faut pas généraliser, mais ces réalités sont pourtant vécues dans notre pays, elles arrivent devant nos tribunaux. Elles restent pourtant largement sous estimées voire niées dans la pensée unique officielle et dans les grands médias.

Quelle décision les juges ont-ils rendu dans ce dossier ?


Deux peines de prison ferme (6 mois et 2 mois) sachant  qu’en dessous de deux ans ferme, la peine est systématiquement aménagée, et 8 mois de sursis simple pour le troisième. Quant à mon client M. LETERME, à la fois victime et poursuivi pour violence légères, le Procureur a tout de même requis une peine de 1500 Eur d’amende contre lui ! Heureusement le tribunal ne l’a pas condamné. Il a été relaxé, car la poursuite le concernant était prescrite (simple contravention de violence légère, qu’il contestait au demeurant). Quant aux dommages et intérêts, ils s’élèvent en tout, pour la famille LETERME, à 7.800 euros pour tous les préjudices confondus pour les trois victimes (les parents et la petite fille de 12 ans). C’est sans aucune commune mesure avec le drame qu’ils ont vécu, et qui a changé leur vie puisqu’ils ont dû tout quitter, leur logement, leur région et même leur travail.

http://www.atlantico.fr/decryptage/obliges-fuir-quartier-parce-que-blancs-gros-plan-famille-victime-racisme-qui-interesse-pas-medias-stephane-maitre-741275.html

mardi 28 mai 2013

Les Britanniques démentent la thèse de l’expulsion massive des Arabes

Des documents officiels britanniques déclassifiés , datant de la fin du mandat britannique sur la Palestine, et rendus publics  par « The guardian » daté du Jeudi 25 Avril 2013, ont permis d’apporter un éclairage déterminant sur les conditions dans lesquelles les Arabes ont quitté la Palestine mandataire en 1948.
Dans ces documents, de hauts fonctionnaires britanniques venus en Palestine en 1948, écrivent entre autres:
« Les Arabes de Palestine ont essuyé une série de défaites capitales.
Les victoires des Juifs sur le terrain ont considérablement affecté leur morale et celui-ci est à zéro.
Et à la suite de la conduite peureuse de leurs leaders incompétents, ils ont commencé à fuir par milliers les régions mixtes.
Désormais, il est évident que leur seule chance de revenir sur leurs terres et maisons dépendra des armées régulières arabes ».
Ces hauts fonctionnaires britanniques confirmaient donc, dès le début de 1948, que les Arabes de Palestine dans leur grande majorité, n’avaient pas été chassés de leurs terres par les forces armées juives mais, qu’en l’absence d’un leadership adéquat, ils avaient abandonnés leurs terres dans l’espoir d’y revenir au lendemain d’une grande victoire des armées arabes.
Ces documents britanniques démentent donc en fait la fameuse théorie selon laquelle les Arabes de Palestine ont été expulsés en 1948 par les forces armées israéliennes.Ils confortent par là même 
la véracité de la thèse officielle israélienne selon laquelle la grande majorité des Arabes de Palestine avait fui sur les recommandations du Comité Arabe Suprême pérsuadé qu’au lendemain de l’indépendance israélienne les armées arabes prendraient d’assaut le jeune état juif, ne lui laissant aucune chance de survie.
 Pour autant lorsque les millions d’Arabes descendants de ces « réfugiés »  qui vivent encore dans des camps précaires dans les pays arabes voisins, commémorent la Nakba ( le 15 mai de chaque année), ce n’est pas vers Israël qu’ils doivent diriger leurs griefs mais vers les pays arabes qui ont déclenché la guerre contre Israël, et qui les ont incité à quitter leurs villages pour en faire des « réfugiés », veillant, pour des considérations politiques, qu’ils soient maintenus dans cet état 65 ans durant.

lundi 27 mai 2013

" L'Etat achète ainsi la paix sociale"

Le Monde
L'examen de sociologie a commencé il y a moins d'une demi-heure. Par deux ou trois, en un flot continu, des étudiants quittent déjà l'amphithéâtre 4 de l'université de Perpignan. Copie blanche rendue. Ils ne sont venus que pour signer la feuille de présence et continuer à bénéficier de leur bourse. "Nous, direct, on signe on s'en va. Ici, on est payés à rien foutre." Ilyes, Ryan, Dylan, trois compères à la démarche chaloupée, assument, débonnaires, leur stratégie de survie par temps de crise. "On a la bourse, on travaille de partout au noir, on s'en tire avec 1 500 euros facile."
La sortante suivante, pressée, court sur talons compensés. "J'ai rendez-vous chez le coiffeur, au Leclerc de je sais plus où." Puis viennent deux blondes qui préparent le concours d'infirmière. "La prépa coûte cher..."Assises en rang d'oignon, Sarah, Fara, Sabrina, Samia et quelques autres, moitié apprêtées comme des starlettes de téléréalité, moitié voilées, n'ont pas davantage passé l'examen. Elles redoublent la première année de sociologie ("C'est pas intéressant, ça mène à rien.") après un bac professionnel secrétariat et une admission refusée en BTS, travaillant de-ci de-là "au KFC" ou dans le ménage.
La bourse ? "Ils devraient l'augmenter !, rient-elles. Elle part en trois jours, comme ça, fringues, téléphone. C'est pas les parents qui vont nous donner 400 euros par mois !" Le frère de l'une d'elles, un peu à l'écart, écoute, l'air gêné. A 22 ans, lui aussi n'a d'étudiant que la bourse. Il raconte son bac pro, le DUT transports dont il a vainement rêvé, le travail introuvable, même en intérim. "Quatre cents euros, ça aide à tenir", quand on vit seul, aîné d'une famille de quatre enfants, avec un père petit commerçant et une mère femme de ménage. "Je ne vais pas vous dire que je me sens à l'aise ici. Je préférerais faire ce qui me plaît."
Aude Harlé, la directrice du département de sociologie, s'extrait de l'amphithéâtre avec, en main, une pile de 84 copies blanches pour 161 étudiants inscrits à l'épreuve. Il y a deux jours, en droit, ce fut une soixantaine de copies vierges sur 300 distribuées. En administration économique et sociale (AES), une vingtaine sur 80. Même circonscrit à ces trois filières, le phénomène des étudiants fictifs inquiète, au point que les capacités d'accueil ont été réduites en sociologie et AES, cette année, pour éviter les inscrits de dernière heure.
"Ces faux étudiants existent depuis toujours mais nous notons une accélération depuis deux-trois ans, en lien avec le chômage des jeunes et l'absence de dispositif de soutien financier pour cette période de transition entre lycée et activité", indique Fabrice Lorente. A Perpignan, il préside une université sise dans le département (Pyrénées-Orientales) qui enregistre le troisième plus fort taux de chômage en France. "Ces jeunes viennent juste chercher un revenu minimum pour vivre qui n'est pas énorme, ce qui montre l'ampleur de leurs difficultés..." Une bourse sur critères sociaux de 470 euros versée sur dix mois, cumulable avec un emploi, qui exonère des frais d'inscription universitaire, ouvre droit à la sécurité sociale et à diverses réductions, notamment dans les transports, en contrepartie d'une présence aux examens et travaux dirigés (TD).

Les étudiants sont censés demeurer dans l'amphithéâtre un tiers du temps de l'épreuve, afin de permettre aux retardataires d'arriver. Mais les enseignants peinent à canaliser ces jeunes venus sans stylo qui trépignent, s'interpellent, sortent les téléphones portables, en attendant de s'échapper. "Cette fois-ci, la salle était tellement bruyante que j'ai menacé de les exclure de l'examen et de les compter absents", témoigne Aude Harlé. Dissuasif. Cette absence vaut suppression de bourse. La sociologue organise désormais l'amphithéâtre de façon à épargner les étudiants qui entendent composer, incitant "ceux qui souhaitent partir vite" à se regrouper du côté droit qu'elle évacuera ensuite, rangée par rangée.

Même pression sur les enseignants durant les travaux dirigés – trois absences bloquant l'accès aux examens, donc à la bourse. Durant deux ou trois heures, les chargés de TD ont pour tâche épuisante d'obtenir un minimum d'attention tandis qu'une bonne part des présents s'agite, bavarde, écoute de la musique, envoie des SMS ou dort tête sur le bureau.
Le président de l'université s'agace : tout cela affecte ses statistiques de réussite en première année. "On nous en fait le reproche. Mais ces étudiants ne veulent pas travailler ! Et le système de répartition des moyens tient compte des taux de réussite en première année..." Taux de 15 % en AES, de 29 % en sociologie, mais de 44 % toutes filières confondues, une fois dilué le problème des faux étudiants. Ce qui place tout de même Perpignan à une très honorable 9e place des universités.
Pour les doyens des facultés de lettres et de droit, Nicolas Marty et Yves Picod, l'Etat achète ainsi la paix sociale. Fermant les yeux sur ces bourses qui fournissent un complément de revenus aux familles et écartent quantité de jeunes des statistiques du chômage. Il serait temps, pensent-ils, d'imposer un minimum de résultats. Ne serait-ce qu'un 8 de moyenne, et le non-redoublement... Le sujet met plus mal à l'aise les sociologues, qui redoutent une stigmatisation de leur matière, des boursiers – certains sont brillants. Et surtout d'une certaine jeunesse.

D'autant qu'à Perpignan, où les plus défavorisés sont souvent enfants de l'immigration maghrébine, le Front national fait recette... "Dans les examens, on commence à percevoir des regards de classe, de rancoeur, entre les jeunes de milieu très populaire et ceux des classes moyennes ou populaires stabilisées. A l'université, lieu de mixité, on entend désormais des propos porteurs de racisme", s'inquiète Eliane Le Dantec, maître de conférences en sociologie. "Ceux-là, ils sont là pour profiter. Ils ne cherchent même pas de travail", nous ont glissé plus tôt deux jeunes filles, devant la porte ouverte de l'amphithéâtre, en désignant quelques garçons d'origine maghrébine installés sur la droite.
(...)

jeudi 23 mai 2013

La guerre dans le Coran :

Sourate 2, 191 :
" Et tuez-les, où que vous les rencontriez; et chassez-les d'où ils vous ont chassés : l'association est plus grave que le meurtre. Mais ne les combattez pas près de la Mosquée sacrée avant qu'ils ne vous y aient combattus. S'ils vous y combattent, tuez-les donc. Telle est la rétribution des mécréants. "

Sourate 2, 190-193 :
" Et combattez-les jusqu'à ce qu'il n'y ait plus d'association et que la religion soit entièrement à Allah seul. S'ils cessent, donc plus d'hostilités, sauf contre les injustes. "

Sourate 2, 216 :
Vous devez combattre, même si c'est quelque chose qui vous déplaît.

Sourate 3, 141 :
" Qu'Allâh éprouve ceux qui croient et détruise (ou fasse disparaître) les incroyants."

Sourate 4, 76 :
"Les croyants combattent dans le sentier d'Allah, et ceux qui ne croient pas combattent dans le sentier du Tagut. Eh bien, combattez les alliés de Diable, car la ruse du Diable est certes, faible."

Sourate 4,84 :
"Combats donc dans le sentier d'Allah, tu n'es responsable que de toi même, et incite les croyants au combat. Allah arrêtera certes la violence des mécréants. Allah est plus redoutable en force et plus sévère en punition."

Sourate 4, 89 ou 91 :
"Ils aimeraient vous voir mécréants, comme ils ont mécru : alors vous seriez tous égaux! Ne prenez donc pas d'alliés parmi eux, jusqu'à ce qu'ils émigrent dans le sentier d'Allah. S'ils retournaient à l'infidélité, saisissez-les et mettez-les à mort partout où vous les trouverez. Ne cherchez parmi eux ni protecteur ni ami."

Sourate 4, 91 ou 93 :
"S'ils ne se tiennent pas à l'écart, s'ils ne se rendent pas à vous et ne déposent pas les armes, saisissez-les, tuez-les où que vous les trouviez. Nous vous donnons tout pouvoir sur eux."

Sourate 5,21 :
"Ô mon peuple! Entrez dans la terre sainte qu'Allah vous prescrite. Et ne revenez point sur vos pas [en refusant de combattre] car vous retourneriez perdants."

Sourate 5, 33-37 :
"Voici quelle sera la récompense de ceux qui combattent Dieu et son apôtre,… vous les mettrez à mort ou vous leur ferez subir le supplice de la Croix ; vous leur couperez les mains et les pieds alternés ; ils seront chassés de leur pays. Cela est une honte pour eux dans cette vie, et dans la vie à venir pour eux il y aura une terrible punition."

Sourate 5, 38-42 :
"Vous couperez les mains des voleurs, homme ou femme, en punition de leur crime. C’ est la peine que Dieu a établie contre eux. Il est puissant et sage. "

Sourate 6, 123 :
"Croyants, combattez les incroyants qui sont dans vos parages et qu'ils vous trouvent durs."

Sourate 8, 7 :
" Allah cependant a voulu prouver la vérité de ses paroles, et exterminer jusqu'au dernier des infidèles."

Sourate 8, 12 :
" Et ton Seigneur révéla aux Anges : Je suis avec vous ; affermissez donc les croyants. Je vais jeter l'effroi dans les coeurs des mécréants. Frappez donc au-dessus des cous et frappez-les sur tous les bouts des doigts. "

Sourate 9, 5 :
"Après que les mois sacrés expirent, tuez les associateurs où que vous les trouviez. Capturez-les, assiégez-les et guettez-les dans toute embuscade. Si ensuite ils se repentent, accomplissent la Salat et acquittent la Zakat, alors laissez-leur la voie libre, car Allah est Pardonneur et Miséricordieux."

Sourate 9, 29 :
"Combattez ceux qui ne croient ni en Allah ni au Jour dernier, qui n'interdisent pas ce qu'Allah et Son messager ont interdit et qui ne professent pas la religion de la vérité, parmi ceux qui ont reçu le Livre, jusqu'à ce qu'ils versent la capitation par leurs propres mains, après s'être humiliés."

Sourate 8, 39-40 :
"Et combattez-les jusqu'à ce qu'il ne subsiste plus d'association, et que la religion soit entièrement à Allah. Puis, s'ils cessent (ils seront pardonnés car) Allah observe bien ce qu'ils oeuvrent."

Sourate 8, 65 :
"O Prophète, appelle les croyants à combattre. S'il y a vingt hommes fermes parmi vous, ils en vaincront deux cent; et s'ils sont une centaine ils vaincront un millier d'incroyants, parce que ce sont des gens qui ne comprennent pas."

Sourate 9, 5 :
"Les mois sacrés expirés tuez les idolâtres partout où vous les trouverez, faites-les prisonniers, assiégez-les et guettez-les dans toute embuscade ; mais s'ils se convertissent, s'ils observent la prière, s'ils font l'aumône, alors laissez-les tranquilles."

Sourate 9:14 :
"Combattez-les. Allah, par vos mains, les châtiera, les couvrira d'ignominie, vous donnera la victoire sur eux et guérira les poitrines d'un peuple croyant."

Sourate 9:29 :
"Combattez ceux qui ne croient ni en Allah ni au Jour dernier, qui n'interdisent pas ce qu'Allah et Son messager ont interdit et qui ne professent pas la religion de la vérité, parmi ceux qui ont reçu le Livre. Faites-leur la guerre jusqu'à ce qu'ils payent le tribu de leurs propres mains et qu'ils soient soumis."

Sourate 9, 30 :
"Les juifs disent : Ozaïr est le fils de Dieu. Les chrétiens disent : Moïse est le fils de Dieu. Telles sont les paroles de leurs bouches ; elles ressemblent à celles des infidèles d'autrefois. Que Dieu leur fasse la guerre ! Qu'ils marchent à rebours ! "
(Note : On peut vraiment se demander d'où vient cette idée ridicule que les Juifs croient qu'Ozaïr / Esdras est le fils de Dieu !)

Sourate 9:39 :
"Si vous ne vous lancez pas au combat, Il vous châtiera d'un châtiment douloureux et vous remplacera par un autre peuple. Vous ne Lui nuirez en rien. Et Allah est Omnipotent."

Sourate 9, 123-124 :
"0 croyants ! combattez les infidèles qui vous avoisinent ; qu'ils vous trouvent toujours sévères à leur égard. Sachez que Dieu est avec ceux qui le craignent."

Sourate 25, 52 :
"N'écoute pas les incroyants, combats-les rudement avec ce Coran."

Sourate 33,61 :
"Ce sont des maudits, où qu'on les trouve, ils seront pris et tués de tuerie."

Sourate 47, 4 :
"Quand vous rencontrez des infidèles, frappez-les à la nuque jusqu'à en faire un grand carnage. Puis, quand vous les avez dominés, enchaînez-les solidement. Ensuite, c'est soit la libération gratuite, soit la rançon, jusqu'à ce que la guerre dépose ses fardeaux. Il en est ainsi, car si Allah voulait, Il se vengerait Lui-même contre eux, mais c'est pour vous éprouver les uns par les autres. Et ceux qui seront tués dans le chemin d'Allah, Il ne rendra jamais vaines leurs actions. Il les guidera et améliorera leur condition, et les fera entrer au Paradis qu'Il leur aura fait connaître. Ô vous qui croyez ! si vous faites triompher la cause d'Allah, Il vous fera triompher et raffermira vos pas. Et quand à ceux qui ont mécru, il y aura un malheur pour eux, et Il rendra leurs oeuvres vaines."

Sourate 48,16 :
"Dis à ceux des Bédouins qui restèrent en arrière : 'Vous serez bientôt appelés contre des gens d'une force redoutable. Vous les combattrez à moins qu'ils n'embrassent l'Islam. Si vous obéissez, Allah vous donnera une belle récompense, et si vous vous détournez comme vous vous êtes détournés auparavant, Il vous châtiera d'un châtiment douloureux'."

Sourate 47, 37 :
"N'appelez point les infidèles à la paix quand vous leur êtes supérieurs, et que Dieu est avec vous."

Sourate 60, 4 :
"Nous vous désavouons, vous et ce que vous adorez en dehors d'Allah. Nous vous renions. Entre vous et nous, l'inimitié et la haine sont à jamais déclarées jusqu'à ce que vous croyiez en Allah, seul."

Sourate 60:4 :
" Nous vous désavouons, vous et ce que vous adorez en dehors d'Allah. Nous vous renions. Entre vous et nous, l'inimitié et la haine sont à jamais déclarées jusqu'à ce que vous croyiez en Allah, seul. "

Sourate 71, 27 :
"Si Tu les laisses (en vie), ils égareront tes serviteurs et n'engendreront que des pécheurs infidèles." 

Hadith de Boukhari 1, 35 :
"Muhammad a dit: "Celui qui prend part au Jihad (les guerres saintes) pour la cause d'Allah, sans que rien ne l'y oblige sinon sa croyance en Allah et en Son envoyé, recevra d'Allah sa récompense: le butin (s'il survit) ou le paradis (s'il est tué)."

Hadith de Boukhari 4, 52, 177 :
"L'apôtre d'Allah a dit, l'Heure ne sera pas établie jusqu'à ce que tu ne combattes avec les juifs, et la pierre derrière laquelle un juif se cachera dira. "Musulmans ! Il y a un juif se cachant derrière moi, alors tue le."

Hadith de Boukhari 4, 73 :
"Muhammad a dit: "Sachez que le paradis est sous l'ombre des épées."

Hadith de Boukhari 4, 392 :
"Muhammad a dit aux Juifs: "Sachez que la terre appartient à Allah et à Son envoyé (Muhammad) et que je veux vous expulser de cette terre (la Péninsule arabique). Celui donc qui possède des biens, il lui est permis de les vendre."

Hadith de Boukhari 5, 716 :
"Les dernières paroles de Muhammad sur son lit de mort furent: "Expulsez les païens (les non-musulmans) de la Péninsule arabique."

Hadith de Boukhari 9, 50 :
Muhammad a dit : "Aucun musulman ne devrait être mis à mort pour le meurtre d'un infidèle."

Hadith de Sobhi Saleh 1818 :
'La résurrection des morts n'aura pas lieu avant que les Musulmans ne combattent les Juifs. Le Juif se cachera derrière les pierres et les arbres, qui diront : O Musulman, un Juif se cache derrière moi, viens le tuer."

Hadith Musulman .234 :
"Le prophète a dit : Alors va vers les personnes qui ne se joignent pas à la prière en assemblée et ordonne que leurs maisons soient brûlées..."

Repentance 29 :
"Humiliez les non musulmans à tel point qu’ils se rendent et paient tribut."

Repentance 123 :
"O vous qui croyez ! Tuez ceux des non-croyants ... et qu’ils trouvent de la dureté en vous."

Tabarî, Annales I, 1363 ; Ibn Sa'd 2,1,21 ; Ibn Hicham 3,62 ; al- 'Aînî 6,194 :
"Mahomet aurait dit : Tout Juif dont vous serez maître, tuez-le."