samedi 31 juillet 2010

"C’est le Far West dans certains trains du week-end

JDD

Paris-Mantes, l'insécurité ordinaire

Samedi soir, gare Saint-Lazare, dans l’avant-dernier wagon du Paris-Mantes de 20 h 20. Joss, vendeuse dans un magasin de chaussures du 16e, y retrouve d’autres habitués. Ils voyagent ensemble. Joss plaisante avec Awa, Hervé, Sophie et Rosana, tous employés dans des boutiques parisiennes. Parfois, ils sont douze à se serrer sur deux carrés de quatre places. "En groupe, on fait la force", dit Joss, qui emprunte cette ligne depuis neuf ans. "Nous sommes fatigués, irritables, et on n’a pas envie que l’on nous nargue avec de la musique à fond ou de la fumée de shit." Hervé a déjà été racketté une fois, les femmes ont été agressées verbalement plusieurs fois. Joss choisit de partir le soir, pour prendre un train direct : c’est plus rapide et plus sûr. Car les trains omnibus des lignes Saint-Lazare-Mantes par Poissy et Conflans sont jugés "dangereux" le mercredi, le samedi et pendant les vacances scolaires par les syndicats de cheminots. "C’est le Far West dans certains trains du week-end", reconnaît Philippe Guiter, conducteur et secrétaire fédéral de SUD-Rail.

Le 13 mars dernier, un groupe de sept contrôleurs était pris à partie par des voyageurs juste après la gare de Mantes. C’était un samedi après-midi. Contrôlé, un passager de 23 ans sans ticket s’énerve, sort un couteau et rameute d’autres jeunes. Les agents de la SNCF se retrouvent face à une trentaine de personnes qui veulent en découdre. Deux contrôleurs ont les mains lacérées de coups de couteau, trois autres sont frappés. La station suivante, la police intervient et arrête plusieurs personnes. L’auteur des coups de couteau sera condamné en comparution immédiate à deux ans de prison ferme. Les contrôleurs sont en arrêt maladie.

(...)

Le directeur du Transilien de Paris-Saint-Lazare, Guillaume Ancel, souligne que les "agressions avec acte de violence sont stables", de l’ordre d’une quarantaine en 2008 et en 2009. Pour un trafic de 230.000 voyageurs par jour sur la ligne J, la moitié du trafic de tout Saint-Lazare. Pour les syndicats, le bilan est différent : « On juge qu’il y a une dégradation depuis quelques mois », affirme Pascal Blondiaux, secrétaire régional CFDT. Sa confédération dénombre bien une quarantaine d’agressions physiques d’agents sur Paris-Saint-Lazare en 2009, mais en déplore une dizaine pour les contrôleurs et trois pour les conducteurs sur les seuls trois premiers mois de 2010. "Sans compter les agressions verbales, les insultes, les crachats, en hausse exponentielle. Sur cette ligne, il y a une volonté de s’en prendre à toute personne qui symbolise l’autorité."

Tous les ans, 2.000 alarmes tirées, dont 80 % sont de la malveillance

Sur la ligne J, les violences dues à des bandes "se développent depuis six mois", estime Olivier Gendron, de la CGT. Le 3 avril, une bande d’Achères se rendant à la Défense est interceptée à Houilles : douze personnes armées de béquilles et de matraques sont arrêtées. Le 8 avril, en gare des Mureaux, autre arrestation de sept jeunes par la BAC. Lundi 19, trois jeunes sont arrêtés à Mantes après la brutale agression d’un passager sur un omnibus Paris-Mantes.

Au phénomène des bandes s’ajoute le ras-le-bol des usagers. "C’est tendu, ajoute Olivier Gendron, les gens en ont marre. Les retards leur pourrissent la vie et c’est le cheminot qui “mange”." Un contrôleur de Mantes en « mission de visibilité » avec quatre collègues – l’équipe observe mais ne contrôle pas – témoigne : "Même les cols blancs sont susceptibles de péter les plombs. Un collègue a reçu un coup de tête d’un homme de 50 ans pour l’avoir heurté sans le faire exprès avec son sac de contrôleur. Il n’y a pas une journée sans altercation."

Musique à fond sur le téléphone portable, fumée de cigarette, insultes… Les incivilités nourrissent ce climat de malaise. Jessica, 22 ans, étudiante, prend le Paris-Mantes régulièrement le week-end pour voir sa famille et assure pouvoir « compter sur les doigts de la main les fois où ça s’est bien passé ». Elle n’a jamais été agressée physiquement, mais vit mal les menaces, les intimidations du style « je vais revenir avec ma bande, tu vas voir ». Les 2.000 tirages d’alarme annuels – à 80 % de la malveillance, et à 20 % des appels de détresse – retardent les rames et exaspèrent les voyageurs. Les tags sur les trains et les bâtiments ont cependant diminué de 60 % en 2009, grâce à la mise en place de capteurs qui signalent toute intrusion dans les hangars.

Une quarantaine de médiateurs travaillant pour une association sont aussi présents sur les trains de la ligne J, lors des sorties de jeunes vers Paris et au retour, pour discuter avec eux, essayer de calmer le jeu. Et Didier Durand, agent SNCF chargé de la prévention dans les établissements scolaires, intervient devant les élèves, du primaire au lycée. Jeux de rôle, petits films sur lesquels les jeunes sont appelés à réagir, visite de gares. "Nous sommes un frein aux incivilités, pas un coup de baguette magique." Depuis peu, il doit faire face à des vidéos postées sur Internet : des défis montrant des jeunes montant sur les toits de train. "On leur explique que s’ils veulent faire pareil, ils se tuent à coup sûr."

Louis Gomez, habitant à Bonnières et président des Associations des usagers de Paris Saint-Lazare*, se dit favorable à cette médiation-prévention. Cette "réhumanisation" passe aussi par le retour d’agents dans les gares, qui, selon lui, "sont fermées à certaines heures". Louis Gomez estime, que "la première attente des usagers, c’est l’amélioration de la régularité, des trains moins sales et une meilleure information. L’usager se sent méprisé. Nous demandons un plan d’urgence pour Saint-Lazare." Ces douze derniers mois, la délinquance est en hausse de 2,17 % sur l’ensemble des réseaux ferrés d’Ile-de-France, selon le ministère de l’Intérieur.

*usagersgares.blogspot.com

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On se demande vraiment QUI sont ces "jeunes"...?
Trains sales, "déshumanisation", on se demande vraiment d'où cela peut-il bien venir ?

Dormez bonnes gens, tout ça, c'est de la faute "à la société"

"la première attente des usagers" est de pouvoir voyager peinard!

vendredi 30 juillet 2010

Martin Hirsch: "La vraie intégration c'est quand des catholiques appelleront leurs enfants Mohamed"

Elisabeth Lévy, RTL, 29 juillet 2010.

"Hirsch renoue avec l'assimilation à la française mais il l'inverse, les anciens français doivent s'assimiler aux nouveaux (...) En clair, pour être parfaitement accueillante, la France doit cesser d'être la France et ressembler aux pays d'origines de ces citoyens issus de l'immigration (...) comme si émigrer consistait à trimballer son univers avec soi, à ne rien changer à son mode de vie et de pensées (...) Ils ne sont pas venus en France pour y recréer la casbah d'Alger ou le Bled du Maroc mais même parfois, pour y échapper. Seulement voilà, pour Martin Hirsch, la France n'est pas une terre d'accueil et l'une des plus généreuses qui soit, mais un vieux pays cramponné à son passé criminel qu'il faut réeduquer en commençant par les enfants. (...) Il ne lui est pas venu à l'idée d'inviter des juifs et des musulmans à appeler leur môme Jésus ou Christian (...) pour lui, ce qui ne va pas en France, c'est que les catholiques continuent à être catholiques ou plus précisément qu'ils ne deviennent pas musulmans (...) Hirsch a trouvé la clé de l'intégration: la conversion."

Martin Hirsch a trois enfants : Raphaëlle, Mathilde et Juliette…

Un journaliste américain frappé et volé aux Mureaux

Cet imbécile voulait certainement nous expliquer à quel point Chicago ou South Central sont des modèles par rapport à nos banlieues si dangereuses, si méchantes, si injustes...Welcome dude, come back anytime

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Un journaliste américain a été frappé et détroussé dans la cité sensible des Musiciens, aux Mureaux (Yvelines). Les faits se sont déroulés vers 18h30 ce jeudi.

L'homme effectuait un reportage sur «l'intégration des minorités dans les cités françaises» au cœur de ce quartier difficile lorsque plusieurs individus sont venus à sa hauteur.
Ils l'ont aspergé de gaz lacrymogène et frappé.

Les deux personnes qui l'accompagnaient, de nationalité française, ont elles aussi été molestées. Les agresseurs leur ont dérobé une caméra, un appareil photo ainsi qu'un ordinateur portable. Le journaliste a été touché et souffre de blessures au crâne. Il a été transporté conscient «mais sonné» à l'hôpital.

http://www.leparisien.fr/les-mureaux-78130/un-journaliste-americain-frappe-et-vole-aux-mureaux-29-07-2010-1016292.php

mercredi 28 juillet 2010

"on nous prend pour de la chair à canon"

TÉMOIGNAGE EXCLUSIF

Denis, policier à la BAC :"Le flic est un sous-citoyen"

LEPOINT.FR GRENOBLE - Un contrat sur les policiers de la BAC

Denis est policier à la Brigade anticriminalité (BAC). Il fait partie des hommes envoyés en renfort à Grenoble où des policiers sont menacés de mort par des caïds de cité. Il a accepté de témoigner pour Le Point.fr sous couvert d'anonymat. Édifiant.

"ON SE COUCHE DEVANT LES CAÏDS"

"Nos collègues de Grenoble ont leur nom et prénom tagués sur les murs du quartier de la Villeneuve. Et la seule réponse du ministère, c'est de les mettre au repos ou de les muter. Je suis dans la BAC depuis 10 ans. Aujourd'hui, je suis écoeuré. Une fois encore, on se couche devant les caïds. On nous a donné l'ordre de ne plus patrouiller en civil, de remettre nos uniformes pour ne pas être identifiés comme un flic de la BAC. C'est désastreux pour l'image. Les petits caïds se disent dans leur tête que les flics ont peur, qu'ils reculent. Parmi les policiers exfiltrés, il y a un major à deux mois de la retraite avec 15 ans de BAC derrière lui. C'est la honte."

"DE LA CHAIR À CANON"

"On se fout de la gueule des flics, on nous prend pour de la chair à canon. Quand on pense que Sarko avait promis de karcheriser les cités ! La hiérarchie fait tout pour minimiser la gravité de la situation. Personne ne sait ce qu'est devenu l'agent de sécurité qui a failli prendre une balle. C'est l'omerta. Heureusement, l'info circule entre nous, via les portables."

"GILETS PARE-BALLES PÉRIMÉS"

"Le 22 juillet, je me suis pointé au travail à midi. J'ai appris qu'à 16 heures je devais être à Grenoble pour une mission de neuf jours. Si tu refuses, t'es muté dans un service de merde. Alors, tu pars risquer ta peau pour 1.800 euros par mois. Mon métier, c'est de protéger les biens et les personnes. Pas de me faire tirer comme un lapin par un crevard de cité. Notre véhicule affiche plus de 100.000 kilomètres au compteur, à l'intérieur, le chauffage est bloqué. Voilà l'état de la police aujourd'hui, en tout cas de la sécurité publique, dont je fais partie. Rien ne fonctionne normalement, ni les voitures, ni les ordinateurs. Certains ont des gilets pare-balles périmés. Même nos brassards de police sont usés jusqu'à la corde, j'ai un collègue qui a été obligé de repasser au marqueur la lettre P du mot police."

"CE N'EST PAS LES CAÏDS QUI VONT FAIRE LA LOI"

"J'entends certains dire il faut envoyer l'armée. Qu'on nous laisse agir, et ça ira très vite. Ce n'est pas une vingtaine de petits caïds qui vont faire la loi. Ces derniers jours, avec les renforts qui ont débarqué, les types se tiennent à carreau. Hormis quelques marioles qu'il faut savoir calmer. Hier, on est tombé sur un crevard de ce genre. Le type était au téléphone quand on s'est approché pour le contrôler. Je m'adresse à lui en le vouvoyant pour lui demander de mettre fin à sa conversation téléphonique, il me répond en me tutoyant : "Tu es qui toi pour me demander de m'arrêter de téléphoner. Personne ne me contrôle ici." Il a pris direct deux pièces de cinq francs (des gifles). Après, il nous disait : "Bonjour, merci et au revoir." Bien sûr que je me mets hors clous en agissant ainsi. Mais pourquoi devrait-on baisser la tête ? Si tous les flics agissaient ainsi, les problèmes seraient vite réglés. Pour moi, ça, ce n'est pas une bavure, c'est une démarche citoyenne. Il faut arrêter de verbaliser le citoyen lambda et s'attaquer aux caïds, aux dealers, aux braqueurs. Quand un jeune de 20 ans roule dans une X6 qui coûte 120.000 euros et qu'il ne travaille pas, c'est à lui qu'il faut confisquer la voiture sur le bord de la route."

"SARKO NE SAIT PAS CE QUI SE PASSE"

"Il faut que la population sache que les policiers n'ont pas peur d'entrer dans les cités. Si nous n'y allons pas, c'est que nous avons ordre de ne pas y aller. Aujourd'hui, la hantise des autorités, c'est la bavure, l'émeute, l'embrasement. Mais à force de reculer, de renoncer, on arrive à des situations comme aujourd'hui. Un jour, on se réveille, c'est trop tard, c'est l'effet boomerang. Je ne crois pas que les conseillers de Sarko lui disent la vérité sur ce qui se passe. Il faudrait que tous ces délégués à la sécurité, préfets ou autres viennent tourner une nuit avec la BAC pour voir l'étendue des dégâts. On dit ici qu'un flic du Raid a eu dans la jumelle de son fusil un voyou perché sur un toit avec un lance-roquettes. Et qu'il n'aurait pas reçu l'ordre de tirer. Si j'avais été à sa place, j'aurais appuyé sur la détente. Et cela ne m'aurait pas empêché d'aller manger une pizza après. Est-ce qu'on attend qu'il pulvérise un fourgon de flic ?"

"LA PAROLE D'UN FLIC NE VAUT RIEN"

"Les flics vont se mettre à tirer. S'ils ne l'ont pas encore fait, c'est parce que la peur de perdre leur boulot est plus forte. Mais les flics en ont ras le bol. Après 15 ans de police, sans le moindre problème, je me suis retrouvé du jour au lendemain mis en garde à vue, perquisitionné à mon domicile parce qu'un crevard de cité, multirécidiviste, m'avait accusé de l'avoir agressé. Ce qui était faux. Mon service de nuit à peine terminé, je me suis retrouvé en garde à vue, puis mis en examen par le doyen des juges d'instruction. Pourtant, je suis un des flics les plus décorés de ma génération. Le doyen en question qui n'avait jamais mis les pieds dans un commissariat, ni même dans une voiture de flic m'expliquait comment il fallait que j'intervienne sur la voie publique. J'ai été suspendu durant neuf mois, privé de salaire. Je vivais avec 300 euros par mois. Si je ne me suis pas mis une bastos dans la tête, c'est parce que mes proches m'ont soutenu. Au bout du compte, j'ai été relaxé par le tribunal. La parole d'un flic aujourd'hui ne vaut rien. Ni devant un jeune de cité, ni devant un juge, ni devant un élu. Le flic est un sous-citoyen."

mardi 27 juillet 2010

ÉGYPTE • Ma vie quotidienne sans voile au Caire

La loi n’impose pas aux femmes de porter le voile. Mais la pression de la société semble plus efficace. Un climat de terreur empêche tout débat sur sa légitimité religieuse.

Dalal Bizri | Al-Mustaqbal

Je me promène dans le souk de l’Azbakya entre les étals de livres. Je ne cherche pas un ouvrage en particulier. Mais je me mets à imaginer ce marché et ses environs il y a un siècle. L’ancien opéra, l’hôtel Al-Charq et la rue Adli. Comme je poursuis ma balade, un jeune en tenue islamique s’approche de moi, venu d’un autre temps, tranquille et léger. Il me tend un petit livre, comme il me lancerait une fleur. Le titre de l’ouvrage est “Le voile de la femme musulmane”. Cette invitation à porter le voile est la plus délicate qui puisse m’être faite dans les rues du Caire.

Tandis que Soumaya me raconte tous les jours ses mésaventures avec les porteuses de niqab (voile intégral), qui ne se laissent pas dissuader par le fait qu’elle soit chrétienne puisque sa religion est considérée comme une déviation, dans mon cas, l’injonction de porter le voile dans les lieux publics m’est souvent faite par des hommes. Que de fois l’ai-je entendue, dans le centre-ville, de la bouche d’hommes adultes ou de gamins chahuteurs. Mais elle peut aussi venir des femmes. La première fois, avec mon amie française Christine, qui a de longs cheveux blonds. Nous approchions de la station de métro lorsque j’ai entendu derrière moi des murmures, puis j’ai reçu un coup sur la nuque. Un groupe d’adolescentes voilées qui sortait de l’école m’a crié : “O femme, voile-toi !” On peut imaginer l’altercation qui a suivi cette agression et le scandale provoqué par l’attroupement des curieux. Christine est restée imperturbable. Elle n’était pas visée par les insultes et n’a pas reçu de coup sur la tête. “C’est peut-être parce que je ne me sens pas concernée par ce qui arrive à cette société, sans doute parce que je suis une étrangère, parce que ma joie de vivre au Caire atténue les problèmes”, m’a-t-elle dit. Bizarrement, personne ne s’est approché d’elle pour la questionner sur le voile, ni la bousculer… Même pas une petite tape. Pourquoi moi, alors ? Sans doute parce que l’apparence de Christine la range parmi les étrangers, les vrais khawagat (Européens), et donc parmi les personnes protégées. Un autre jour, sur le quai du métro, des adolescents, des garçons cette fois, m’ont crié : “Perruca ! perruca !” Tous les passagers se sont joints aux jeunes pour un véritable festival de sermons. Des dizaines de regards étaient braqués sur moi, avec mes cheveux découverts, comme si j’étais nue.

Au cours d’anglais, les élèves sont des femmes venant du monde entier : Japonaises, Espagnoles, Françaises… Outre moi-même, il n’y avait qu’une autre Egyptienne, prénommée Amal, qui portait le voile. A la fin de la formation, notre enseignante nous a invitées à fêter notre réussite chez elle. Amal m’a demandé agressivement si j’étais musulmane. Je lui ai répondu par l’affirmative, ce qui l’a énervée davantage. “Alors, pourquoi ne portes-tu pas le voile ! ? Pourquoi ?” Les autres femmes se sont tournées vers nous pour comprendre ce qui se passait. Pendant qu’Amal poursuivait ses invectives, je le leur ai expliqué, tout en tâchant de garder mon calme. “En quoi cela la regarde-t-elle ? Qui est-elle pour te l’ordonner ?” demandaient les autres. Cela n’a pas empêché Amal de poursuivre son délire sur le voile, le Jugement dernier, la religion… jusqu’à gâcher la fête.

Le voile n’est pas encore imposé par la loi, mais c’est pire. Il s’agit d’une volonté collective “librement” consentie, d’un climat de terreur… Les organisations égyptiennes de défense des droits de l’homme ont beau répéter que le voile doit être un “choix personnel”, l’emprise des religieux a réussi à clore le débat. Quand on demande publiquement à une femme voilée pourquoi elle porte le voile, elle répond : “Parce que Dieu l’a voulu ainsi”, ou : “Parce que ma religion m’ordonne de le faire.” Mais, en privé, dans une conversation entre deux femmes, les réponses sont aussi diverses que les personnes… Hoda porte le voile pour des raisons non religieuses, car elle ne considère pas que les versets du Coran l’imposent comme un devoir, mais pour une question d’identité. Alors, pourquoi le porte-t-elle ? Parce qu’elle estime qu’elle se trouve dans une confrontation culturelle avec l’Occident. Quant à Rania, elle a commencé à porter le voile quand elle vivait en Arabie Saoudite. Là-bas, porter le voile est “naturel”, explique-t-elle. Il ne faut pas se distinguer des autres. Nourane, qui milite dans une association, porte le voile parce qu’elle sent que les gens ne l’écouteraient pas si elle n’était pas voilée. Dina, elle, s’est voilée pour trouver un mari. “Toutes mes amies étaient voilées sauf moi, raconte-t-elle, sans doute parce que ma famille est libérale. Un jour, je me suis aperçue qu’elles s’étaient toutes mariées. J’ai donc décidé de me voiler pour ­trouver un mari.” Kawthar est une militante de l’islam politique, qui s’oppose aux Etats-Unis et à Israël. Mounira s’est réveillée un beau matin et a pris la décision de porter le voile. Quant à Loubna, une ancienne gauchiste, elle le porte “en attendant que la tempête islamiste passe”.


http://www.courrierinternational.com/article/2010/04/15/ma-vie-quotidienne-sans-voile-au-caire

ÉGYPTE • L’islam n’a pas été révélé pour voiler les femmes

Le cri de colère d’un célèbre écrivain égyptien. Sans détour, Alaa Al-Aswani s’en prend aux tartufes, aux prédicateurs et au pouvoir. Et il rappelle que le véritable islam prône d’abord la justice et la liberté.

En novembre 2006, quand le ministre [de la Culture] égyptien, Farouk Hosni, avait critiqué le voile, les membres du Parti national-démocrate [PND, au pouvoir] s’en étaient violemment pris à lui au Parlement. L’un d’eux s’était emporté jusqu’à lui crier : “Fossoyeur de l’islam !”, avant de s’évanouir sous le coup de l’émotion. Si les représentants du parti au pouvoir tiennent si ardemment à l’islam, pourquoi ne pensent-ils jamais à la contradiction entre les principes de l’islam et le trucage des élections, les arrestations d’innocents, la torture, le pillage de l’argent public, ­l’appauvrissement des Egyptiens et d’autres crimes commis par le régime qu’ils représentent ?

De nombreux officiers des services de sécurité sont pratiquants et observent scrupuleusement la prière, le jeûne et le pèlerinage. Cela ne les empêche nullement de faire tous les jours leur métier de tortionnaires, de tabasser et d’électrocuter les prisonniers. Un membre de ma famille est un haut responsable gouvernemental connu pour ses tripatouillages électoraux et ses violations de la loi. Mais, au sein de la famille, il passe pour quelqu’un de profondément religieux, et on fait appel à lui pour éclaircir des points théologiques délicats.
Il existe d’innombrables exemples de ces Egyptiens qui s’acquittent de leurs obligations religieuses tout en se comportant au quotidien de la manière la plus contraire à la religion. Au cours du dernier mois de ramadan, le journal égyptien Al-Masri Al-Yom a publié une excellente enquête sur l’hôpital public, qui relatait que la plupart des médecins abandonnent les malades pour faire leur prière au moment de la rupture du jeûne. Et il ne s’agit pas de quelques ignares, mais de médecins diplômés. Ils considèrent tout simplement qu’il est bien plus important de faire la prière que de s’occuper des malades, même si la vie de ces derniers est en danger.
Ce n’est pas seulement une question d’hypocrisie ou d’ignorance. Le fond du problème est que bien des gens se font une conception erronée de la religion, qui valorise les aspects visibles de la religiosité. Cette prétendue religion est confortable parce qu’elle ne demande pas d’effort, ne coûte pas cher, se limite à des slogans et à des apparences, et donne un sentiment de paix intérieure et de satisfaction de soi. Les vrais principes de l’islam en revanche – justice, liberté et égalité – vous font courir le risque de perdre votre salaire, votre situation sociale et votre liberté.
Ceux qui ont adopté cette prétendue religion jeûnent, prient, saluent à la manière musulmane et imposent à leurs épouses le hijab [voile des cheveux] et le niqab [voile du visage]. Ils participent probablement aux manifestations contre les caricatures danoises [jugées antimusulmanes] et contre l’interdiction du voile en France, et écrivent des courriers de lecteurs à Al-Ahram [principal quotidien égyptien] pour dénoncer la frivolité des vidéoclips. Ils estiment avoir ainsi accompli tout leur devoir vis-à-vis de la religion.

Le régime a toujours favorisé cette caricature de religion

Ils ne s’intéressent nullement à la politique et ne se soucient pas de la succession au pouvoir. Certains ne voient aucun mal à ce que le ­président lègue le pays à son fils, comme s’il s’agissait d’un élevage de moutons dont on hérite en famille. Les adeptes de cette religion de façade ne considèrent pas qu’ils ont des droits politiques en tant que citoyens et ne sont pas mus par l’idée de la démocratie.
Cette prétendue religion est pour les Egyptiens une triste maladie. Elle les pousse à la passivité et à l’indifférence face à la tyrannie et à la répression.
Anouar El-Sadate [qui fut président de 1970 à 1981] a utilisé cet islam-là afin de contenir l’opposition de gauche. Ensuite vint la révolution iranienne, qui constituait une vraie menace pour le régime saoudien. Celui-ci a dépensé des milliards de dollars afin de propager la conception wahhabite [fondamentaliste] de ­l’islam, une conception qui mène immanquablement à pratiquer une religion de pure façade (ceux qui le contestent devraient regarder l’énorme hiatus entre le discours et la réalité en Arabie Saoudite). Sur les chaînes satellitaires saoudiennes, des dizaines d’hommes de religion parlent vingt-quatre heures sur vingt-quatre de questions religieuses, mais jamais du droit des citoyens à élire leurs gouvernants, ni des lois d’exception, ni de la torture et des arrestations arbitraires. Leur pensée ne s’attarde jamais aux ­questions de justice et de liberté. En revanche, ils se vantent d’avoir réussi à mettre le voile à une femme. Comme si Dieu avait révélé l’islam dans le seul but de couvrir les cheveux des femmes, et non d’établir la justice, la liberté et l’égalité.
Le tyrannique régime égyptien a toujours veillé à favoriser cette ­caricature de religion. Il considère ses adeptes comme des citoyens modèles, puisqu’ils gardent profil bas du berceau jusqu’à la tombe. Quand ils se révoltent, c’est par rapport à des événements qui se passent à l’étranger ou des choses qui ne risquent pas d’importuner le pouvoir. Le régime ne trouve rien à redire à tout cela : la seule chose qui l’intéresse est de ne pas avoir à rendre des comptes sur son action.
Quant aux martyrs du régime de Hosni Moubarak, dont le nombre dépasse celui de toutes les guerres de l’Egypte – victimes ­d’accidents ferroviaires, de naufrages de ferries, d’effondrements d’immeubles, de maladies, de cancers et d’empoisonnement par les pesticides –, tous ceux-là sont, selon le véritable islam, les victimes de la corruption et des abus de pouvoir. Pour un islam de façade, tous ces drames relèvent de la malchance. Ceux qui sont morts seraient morts de toute façon, tôt ou tard, et cela n’a donc aucun sens d’incriminer quiconque. L’islam dans toute sa grandeur avait poussé les musulmans à faire connaître au monde l’humanité, la civilisation, l’art et la science. Mais la tartuferie nous a menés à toute cette ignominie et à cette misère dans laquelle nous vivons.

(Al-Dustour, Le Caire)

http://www.courrierinternational.com/article/2008/12/04/l-islam-n-a-pas-ete-revele-pour-voiler-les-femmes

lundi 26 juillet 2010

GRENOBLE - Un contrat sur les policiers de la BAC

LE POINT.FR

GRENOBLE - Un contrat sur les policiers de la BAC

Depuis vendredi, un SMS circule sur les téléphones portables de tous les policiers de France : " Les effectifs BAC-Grenoble ont été mis en repos de force par le préfet et obligés de quitter la région avec femmes et enfants. La BAC étant impliquée dans la mort du braqueur, les bruits courent que ses amis ne vengeront sa mort que par la mort d'un BACman au lance-roquettes si nécessaire."

Depuis l'embrasement la semaine dernière de la cité de La Villeneuve à Grenoble, après la mort d'un jeune braqueur tué dans une course-poursuite avec la BAC, les esprits s'échauffent dans la police.

En effet, selon des écoutes téléphoniques et des tuyaux recueillis auprès d'informateurs, plusieurs policiers de la BAC locale feraient l'objet d'un contrat. Une menace suffisamment sérieuse pour que le ministère de l'Intérieur ait mis sous protection ces policiers et leurs familles. Sur les 45 hommes de la BAC de Grenoble, la plupart ont obtenu d'être mis "au repos". Pour les remplacer, on a fait appel à d'autres BAC, notamment celles de Lyon et de Marseille. Ont été également déployés sur place, le RAID (Recherche Assistance Intervention Dissuasion), le GIPN (Groupe d'intervention de la police nationale) et la BRI (Brigade de recherche et d'intervention).

Un lance-roquette en circulation ?

La hantise de la Place Beauvau est d'avoir un policier au tapis, ce qui pourrait déclencher une grève générale alors que les troupes sont à cran. Ainsi le SMS conclut : "Comme l'État n'est pas capable d'assurer la protection de ses fonctionnaires, il organise leur fuite. Ne prenez plus de risques pour un État qui ne peut garantir la sécurité des premiers de ses défenseurs. Faites passer."

D'après nos informations, un lance-roquettes circulerait actuellement dans la cité de La Villeneuve. Craignant qu'il ne soit utilisé contre l'hôtel de police, la sécurité a été renforcée autour cet immeuble.

Au nom de « l’ouverture aux autres civilisations de notre monde »

Napoléon viré des manuels scolaires

par l’historien Dimitri Casali


La lecture des 116 pages des nouvelles instructions officielles pour les programmes scolaires est surréaliste pour ne pas dire affligeante !

François Ier, Henri IV, Louis XIV et Napoléon vont être réduits à leur plus simple expression dans les programmes de l’année prochaine au profit des empires africains du Songhaï et du Monomotapa !
Cette décision officielle a été prise cette année au nom de « l’ouverture aux autres civilisations de notre monde » et n’a pour l’instant été que peu ébruitée. Cette nouvelle ahurissante bouleverse les grands repères et les bases de l’enseignement des jeunes Français et laisse les historiens sans voix…
L’étude de la Révolution et l’Empire sont sacrifiés afin de mieux étudier les grands courants d’échanges commerciaux des XVIIIe et XIXe siècles, comprenants les traites négrières et l’esclavage.

Le nouveau programme de 4e revient donc une nouvelle fois sur les traites négrières auxquelles il propose de consacrer 3 heures alors que la totalité de l’histoire de la Révolution et de l’Empire est expédiée en moins de 8 heures… contre 12 heures auparavant.

Pire encore: le programme donne la possibilité de traiter la période de la Révolution uniquement jusqu’en 1799. Dans les faits, la majorité des professeurs pourra s’abstenir d’évoquer la période s’étalant de 1799 à 1815, le Consulat et l’Empire, éludant ainsi de nombreux évènements fondateurs de notre histoire !

Enfin, summum d’absurdité: dans les consignes données aux enseignants pour traiter la Révolution et l’Empire, on donne 5 choix aux profs dont 3 excluent totalement la période impériale :

- Invention de la vie politique

- Le peuple dans la Révolution

- La Révolution et les femmes

- La Révolution, l’Empire et les religions

- Les grandes figures de la Révolution et de l’Empire.

Il apparait donc que le fil de notre mémoire nationale, de Valmy à Waterloo en passant par Austerlitz, est totalement passé sous silence et ne sera quasiment jamais porté à la connaissances des élèves à partir de la rentrée 2011!

Autre exemple édifiant: l’étude du règne de Louis XIV, qui constituait un temps fort du 1er trimestre de 4e est remplacé par un thème générique dont l’intitulé est: l’ « émergence du roi absolu ». Le Roi Soleil est désormais renvoyé en 5e. Avec un peu de chance, les élèves l’étudieront aux alentours de la troisième semaine du mois de juin, après l’étude des civilisations africaines du Monomotapa et du Songhaï et après la traite orientale. Le risque pour Louis XIV d’être totalement passé sous silence est donc évident !

On voudrait faire disparaître Louis XIV et Napoléon dans les oubliettes de l’Histoire que l’on ne s’y prendrait pas autrement.

Petit immigré corse

Et pourtant Napoléon est et a longtemps été à travers le monde l’expression même du goût de l’effort, de l’énergie, de la volonté, de la créativité et du sens de l’organisation. Qu’un petit immigré qui ne parle pas un seul mot de français jusqu’ à l’âge de 10 ans, puisse arriver aussi jeune et aussi rapidement au sommet, par la seule force de son caractère, de sa volonté et de son talent, est un formidable exemple d’intégration. Assurément il y a chez lui du « petit immigré déraciné et intégré » qui épouse totalement le sentiment national.


Une véritable déconstruction nationale

La déconstruction de notre histoire est rampante et les tenants de ces théories révisionnistes creusent lentement leurs sillons. Sans que personne réagisse. De plus en plus tournée vers la seule lecture culpabilisante du passé et cet éternel esprit de repentance, la France multiplie les lois mémorielles (loi Taubira 2001). Nos hommes politiques sont-ils à ce point désemparés devant les enjeux du présent et les perspectives d’avenir pour se déchirer ainsi sur le passé ? Ont-ils une si noire vision de la France, de son héritage et de ses valeurs qu’ils s’acharnent à salir le pays pour plaire à leurs clientèles communautaires ?


Un peuple qui oublie son Histoire est un peuple perdu. « Ceux qui ne frissonnent pas à l’évocation du baptême de Clovis et de la fête de la fédération de 1790 ne comprendront jamais l’histoire de la France » a dit Marc Bloch. Il faut donc tout faire pour redynamiser l’apprentissage d’une Histoire avant tout faite par les hommes. Il faut aussi savoir utiliser les immenses possibilités que nous offrent le multimédia et les nouvelles technologies et arrêter de proposer une lecture coupable du passé. Enfin il faut cesser ce que j’appelle la culture du dénigrement, spécialité des médias français, et bien comprendre que l’Histoire de notre pays est l’une des plus enviées et des plus belles au monde.

« Si tu veux marcher vers le futur retourne toujours à tes racines»

Machiavel

Dimitri Casali est Historien, spécialiste du Ier Empire, auteur d’une trentaine d’ouvrages.

http://www.ericbrunet.fr/?p=179

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Christiane Taubira souhaite délibérément étouffer la traite arabo-musulmane


La loi Taubira du 10 mai 2001 qualifie la seule traite négrière de "crime contre l'humanité"...les millions de chrétiens razziés par les Barbaresques, les Turcs et Arabo-musulmans passent par pertes et profits.

Lors de l'arrivée des Français à Alger en 1830, 15 000 esclaves chrétiens furent libérés...

Dans le même article de l'Express du 4 mai 2006 d'où est tirée cette citation on lit :

"Un des meilleurs spécialistes actuels des traites négrières, Olivier Pétré-Grenouilleau, a été attaqué en justice au nom de la loi Taubira. Parce qu'il rappelait que la quasi-totalité des esclaves africains avaient été razziés non par des Blancs, mais par des négriers africains et que le commerce des esclaves était une routine sur le continent noir bien avant l'arrivée des négriers européens. Il lui était aussi reproché de réfuter l'application du terme de «génocide» aux traites négrières, contredisant ainsi le parallèle implicite entre l'esclavage et l'extermination des juifs qu'évoque l'exposé des motifs de la loi Taubira.
L'affaire Pétré-Grenouilleau a d'autant plus inquiété les historiens que la loi de 2001 précise dans son article 2 que «les programmes de recherche en histoire» devront accorder «la place conséquente qu'ils méritent» à la traite négrière et à l'esclavage, dont l'interprétation judiciaire risque de se limiter à la définition partielle que ladite loi donne. Et Christiane Taubira ne les a pas rassurés en déclarant que constituerait pour elle un «vrai problème» le fait qu'Olivier Pétré- Grenouilleau, professeur d'université, «payé par l'Education nationale sur fonds publics», continue d'enseigner ses «thèses» aux étudiants"

L'histoire scientifique devient une "thèse" personnelle quand elle ne cadre pas avec la doxa de Taubira...

http://www.juif.org/blogs/42885,christiane-taubira-souhaite-deliberement-etouffer-la-traite.php

Le "multiculturalisme" c'est chouette...



dimanche 25 juillet 2010

Intimidations musulmanes en GB

Tory MP warned over requests to remove face veils

A Conservative MP has been warned he could face legal action if he refuses to meet constituents who wear burkas or niqabs, which hide their faces.

Lawyers for pressure group Liberty have written to Philip Hollobone stating the Equality Act obliges him to avoid discrimination.

The Kettering MP said he needed to meet voters face-to-face.

He added he would invite those who did not remove their veil to communicate in a different way, such as by letter.

He is trying to bring in a Private Member's Bill to ban women wearing the burka or niqab in public. A similar rule has been introduced in France.

His comments were criticised by Muslim groups, and the idea of a ban has been dismissed by government ministers as "un-British" and unhelpful to women.

Immigration minister Damian Green has said banning the full Islamic veil in public would be "at odds with the UK's tolerant society".

Liberty has now offered to represent any woman wishing to make a legal challenge against Mr Hollobone if she is refused a meeting with him because of her veil.

In its letter to Mr Hollobone, Liberty said it "will be happy to represent any of your constituents that you refuse to meet because they are veiled".

James Welch, legal director for Liberty, added: "We have written to Mr Hollobone to advise him of the law as enacted by Parliament and feel confident that no well-advised Honourable Member would seek to breach it by meeting with constituents on a discriminatory basis."

http://www.bbc.co.uk/news/uk-10750908

jeudi 22 juillet 2010

«Les cités ont pris la tête du grand banditisme»

Alors que certaines cités de Grenoble ont été le week-end dernier le théâtre de nuits de violences urbaines après la mort d'un braqueur, le journaliste et écrivain Jérôme Pierrat, spécialiste de la grande criminalité française, décrypte pour lefigaro.fr la radicalisation qui s'opère au sein du grand banditisme.

LEFIGARO.FR. - Est-ce un hasard si ces événements se sont déroulés à Grenoble ?

Jérôme Pierrat*. - Cela fait 40 ans qu'on s'entretue à Grenoble, où il y a une tradition ancienne de grand banditisme. En 2007-2008, il y avait d'ailleurs eu une série de règlements de compte, dont justement dans le quartier de la Villeneuve. Depuis la fin des années 1960 et la mort du «parrain» Mattéi, ça été la guerre ininterrompue. On ne sait pas pourquoi ça a commencé. Il y a eu les Corses contre les Italo-Grenoblois, puis ces derniers entre eux, puis les Italo-Grenoblois contre la «bande de l'Abbaye»... En tout, presque 200 morts en 40 ans : c'est pire qu'en Corse ou à Marseille. Les criminels de Grenoble ont donc baigné dans cette culture de violence et de règlements de compte. Leur radicalité est liée à l'histoire de la ville et de ses criminels.

À Grenoble comme ailleurs, les cités sont désormais au centre des affaires de grand banditisme. Sont-elles devenues un vivier pour le milieu ?

Le grand banditisme se nourrit là où il l'a toujours fait : aux marges de la société. Aujourd'hui, les zones défavorisées, ce sont les cités des grandes villes. Mais elles ne sont pas un vivier, elles sont le grand banditisme, à Grenoble comme à Lyon, Marseille ou Paris ! Le grand banditisme n'appartient pas au milieu traditionnel, il change de visage et de mains.
À partir des années 1990, les voyous des cités sont montés en gamme dans le trafic de stupéfiants, passant du petit dealer au grossiste, puis à l'importateur. Pendant dix ans, ils se sont aguerris, enrichis, ils ont pu acheter des armes. Ils sont montés en puissance discrètement, dans l'ombre du milieu traditionnel, sur lequel tout le monde restait focalisé. Aujourd'hui, ils tiennent toute la chaîne et ils jouent dans la cour des grands.

Il y a donc deux milieux qui cohabitent ?

Tout ce petit monde se retrouve en prison, où des liens se nouent : ils ont donc fini par travailler ensemble. Mais aujourd'hui, clairement, le milieu traditionnel s'estompe face au nouveau milieu des cités. Les «parrains» se font vieux et sont de plus en plus dépassés par les nouvelles techniques. Ceux des cités n'ont plus rien à leur envier, ils sont plus riches et plus dangereux. Signe de ce renversement, à Grenoble par exemple, les policiers se sont rendu compte que ce sont désormais les gars des cités qui jouent les juges de paix au sein du milieu traditionnel.

Le visage du grand banditisme s'en trouve-t-il changé?

Fondamentalement, les codes restent les mêmes : pour être un bon voyou, il faut toujours savoir se taire, etc. Quant à la violence, je ne pense pas que les individus soient foncièrement plus violents aujourd'hui qu'au «bon vieux temps». D'ailleurs, quand on regarde les statistiques des braquages, il n'y a jamais eu autant de policiers tués que dans les années 70-80.
On assiste en revanche bien à une radicalisation, liée au rapport de force : les policiers sont de mieux en mieux équipés, donc en face, on s'équipe aussi. Les mentalités évoluent aussi, tout est devenu plus rationnel : fini le folklore, les gars sont là pour se faire de l'argent et c'est tout. À chaque époque, son voyou.

Est-ce que la police a pris le virage ?

Pendant longtemps, la police a négligé cette évolution, méprisé ce qu'elle pensait n'être que du menu fretin. Mais il y a eu une prise de conscience. Aujourd'hui, la police en est à faire du renseignement dans les cités, pour observer et essayer d'identifier les caïds. On en est là, à découvrir ce nouveau milieu pour mettre à jour les fichiers.


* Auteur d'une Histoire du milieu (Denoël, 2003), de La vraie mafia des cités (Denoël, 2006) et de Gangs de Paris (Parigramme, 2007)
.

mercredi 21 juillet 2010

"C'est très dangereux. Nous, les musulmans, ne devons pas porter les symboles d'autres religions ou du diable"

On est abasourdi par tant d'intelligence...

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Manchester United: maillot "dangereux"
AFP

Les musulmans malaisiens ne doivent pas porter le célèbre maillot du club de football anglais de Manchester United car le diable est représenté sur son écusson, ont décidé aujourd'hui de hauts responsables religieux.

Le port des maillots de plusieurs équipes de premier plan comme le Brésil, le Portugal, la Serbie, la Norvège et Barcelone est également déconseillé car la croix est symbolisée sur leur emblème.

"C'est très dangereux. Nous, les musulmans, ne devons pas porter les symboles d'autres religions ou du diable", a déclaré Nooh Gadot, un responsable religieux de l'Etat de Johor (sud). "Cela va saper notre foi en l'islam (...) Même si le maillot est un cadeau, nous devons le refuser", a-t-il ajouté.

Le responsable a précisé qu'il ne s'agissait pas d'une "fatwa", ou avis religieux, contre ces maillots, mais d'un conseil donné aux musulmans pour qu'ils sachent ce qui est juste ou non.

Surnommés les "Red devils" (les "Diables rouges"), les joueurs de Manchester United, l'un des meilleurs clubs d'Europe, sont extrêmement populaires en Malaisie comme dans le reste de l'Asie.

En Malaisie, des imams conservateurs ont édicté plusieurs avis controversés ces dernières années, comme l'interdiction des pratiques traditionnelles du yoga qui font référence à l'hindouïsme.

«La police de proximité ne sert à rien contre les caïds»

Marianne

Arme au poing. C'est ainsi que, de plus en plus, les voyous des cités défendront leurs territoires. Pour Charles Pellegrini, ancien patron de l'Office central de répression du banditisme, ce sont des territoires perdus pour la République. On ne la fait pas à ce flic qui a connu Mesrine et le gang des Lyonnais. Pourtant, il ne cache pas son inquiétude.


Insécurité : loi du caïd contre loi de la République Après le drame de l'A13, la manifestation des Chinois de Belleville pour «plus de sécurité», l'échec du procès des émeutiers de Villiers-le-Bel, etc...La série noire continue. En fin de semaine dernière, à Saint-Aignan dans le Loir-et-Cher — loin du 9-3 ! — des gens du voyage ont attaqué une gendarmerie après le décès de l'un d'eux, qui avait forcé un barrage. A Grenoble, les jeunes du quartier de la Villeneuve ont déclenché plusieurs nuits d'émeute au cours desquelles certains n'ont pas hésité à tirer sur la police à balles réelles, afin de «venger» le caïd de la cité, tué au cours d'une fusillade avec les policiers suite au braquage d'un casino. Un cap a-t-il été franchi? C'est la question que nous nous posions la semaine dernière, et que nous nous posons à nouveau, avec encore plus d'acuité, à la lueur de ces deux événements qui montrent que, dans certains territoires — apparemment perdus — de la République, les bandes ou ceux qui s'en font l'écho trouvent anormal que les flics répliquent aux tirs d'un braqueur en fuite, ou jugent inadmissible qu'un gendarme qui se fait foncer dessus par une voiture à un barrage utilise son arme de service.

Aujourd'hui, pour nous aider à y répondre, Charles Pellegrini*, flic mythique et ancien patron de l'Office central de répression du banditisme, connu pour ne pas mâcher ses mots.

Marianne2: Drame de l’A13, procès raté des émeutiers de Villiers-le-Bel, et maintenant Saint-Aignan et Grenoble… On a l’impression d’une escalade. Le fruit du hasard ? Ou quelque chose est-il en train de changer ?

Charles Pellegrini: Oui, mais ça ne date pas de ce matin. Tout le monde connaît depuis longtemps la situation dans les quartiers, mais chacun y répond en fonction des échéances électorales. Un exemple : il est de notoriété publique, et depuis toujours, que lorsqu’un campement de gens du voyage s’installe quelque part, il y a une augmentation significative du nombre de vols commis dans les alentours. On peut toujours dire qu’il ne faut pas stigmatiser : c’est un fait. Je ne stigmatise personne : je constate.

Tout se passe comme si deux ordres s’affrontaient : d’un côté celui de la République, de l’autre celui des caïds…

Que ce soit à Saint-Aignan ou à Grenoble, c’est le même phénomène. Le message adressé aux représentants des forces de l’ordre est clair : « Vous n’avez rien à faire ici, c’est chez nous». Le sentiment d’appartenance à une autre culture, à d’autres valeurs qui sont celles du territoire, est bel et bien là. Il faut regarder les choses en face. Ce qu’ont dit les agresseurs du conducteur massacré sur l’A13 n’est pas insignifiant : « fais pas ton Français ». Ils considèrent donc qu’ils appartiennent à un autre territoire que celui de la République : le leur.

Le phénomène nouveau, c’est que le territoire est maintenant défendu arme au poing…

Les armes ont toujours circulé. Cela fait plus de dix ans que la police en retrouve dans les caves. Mais aujourd’hui, on les sort, et on les utilise, car on considère qu’il y a un territoire, un fonctionnement, une structure à défendre. Le problème, c’est que tous ces incidents récents ne sont plus des cas isolés. On a véritablement franchi un cap.

Y a-t-il une professionnalisation de la délinquance dans les cités ?

Le délinquant qui agit par désoeuvrement, à la petite semaine, c’est quasiment du passé. Aujourd’hui, il y a une véritable organisation du quartier en territoire. Par exemple, avant, quand on retrouvait une moto ou un scooter volés, on y relevait seulement quelques traces d’ADN, signe qu’il n’avait servi qu’aux voleurs. Maintenant, on retrouve des dizaines d’ADN différents. Parce que les engins volés sont mutualisés, ils servent à la bande en fonction des besoins et des « coups ». De plus, il y a une augmentation extraordinaire de la porosité entre la petite délinquance et le grand banditisme.

Vous voulez dire que les grands voyous viennent recruter des équipes dans les cités ?

Mais non ! Le grand banditisme, maintenant, c’est eux : les voyous des cités. Les caïds des quartiers investissement des grosses sommes d’argent à l’étranger, comme les grands voyous d’avant. La cité autonome, où on recrutait les guetteurs, où on organisait le trafic, où les voyous finançaient des familles entières et des associations, où ils protégeaient les habitants de l’extérieur, appartiendra bientôt au passé. Maintenant, on ne protège plus les habitants mais les seuls caïds.

Vous qui avez dirigé l’office central de répression du banditisme au temps des grands voyous comme Mesrine ou le gang des Lyonnais, vous pensez qu’il était plus facile de lutter contre ceux-là que contre les nouveaux caïds ?

C’était plus confortable, en tout cas. On connaissait leur mode de fonctionnement, c’étaient des structures à taille humaine, et la police avait une supériorité de moyens. Aujourd’hui, les trafics s’organisent à l’échelle mondiale. Et avec une violence décuplée. Face à cela, la police n’a plus la supériorité. Elle est véritablement désarmée.

Quelles sont selon vous les raisons de cette escalade ?

Il faut cesser de donner à cette situation des explications économiques et sociales, c’est insultant pour tous ceux qui vivent dans les mêmes conditions et se comportent en honnêtes citoyens. La vérité, c’est qu’il y a un rejet, qui se pose en rejet « culturel ». Et c’est un problème qui me semble insoluble. Regardons les choses en face : il y a une énorme progression du trafic de stups, des attaques de distributeurs automatiques de billets, des braquages, etc. on connaît actuellement une hausse considérable de la délinquance violente. Et on en est encore à donner des réponses sociologiques ou éducatives !

Quelles sont les réponses qu’il faudrait apporter ?

Je ne sais même pas s’il y a une réponse. On peut faire tous les Grenelle que l’on veut. Pour ma part, je considère que le gouvernement fait vraiment ce qu’il peut. Mais qu’est-ce qu’il peut ? J’ai beaucoup d’estime pour Christian Lambert, qui vient d’être nommé préfet de Seine-Saint-Denis. Mais que peut-il ? S’il contient, ce sera déjà un grand succès.

Vous pensez qu’on s’oriente vers un modèle de délinquance de cités à l’américaine ?

Oui, je suis convaincu qu’inéluctablement on s’oriente vers un modèle à l’américaine, avec des gangs ultra violents et tout puissants, et, d'un autre côté, des quartiers sécurisés pour les riches.

Que répondez-vous à ceux qui mettent cette explosion de la violence sur le compte de l’abandon progressif de la police de proximité, qui faisait surtout de la prévention ?

Croire que la police de proximité peut faire quoi que ce soit contre la délinquance telle qu’elle s’exerce aujourd’hui est une gageure. Ça me rappelle ce que dit le sociologue Jean-Pierre Le Goff : « Misère d’une époque où l’on répond par l’éthique du "care" à la désintégration des liens sociaux élémentaires ».

* Commissaire divisionnaire, Charles Pellegrini a été adjoint puis patron de l’OCRB de 1973 à 1981. Il dirige aujourd’hui une entreprise de conseil spécialisée dans la sécurité des entreprises et la lutte contre l’espionnage industriel.

"Un compromis inacceptable"

Un colloque annulé sur fond de conflit israélo-arabe

L'université de Provence a annoncé, mardi, l'annulation d'un colloque intitulé Écrire aujourd'hui en Méditerranée : échange et tensions, qui devait se tenir en mars 2011. Malgré le titre du colloque, il semble que les organisateurs aient bien mal jugé de l'ampleur des tensions qui agitent cette région du monde. En effet, ayant appris qu'un écrivain israélien, Esther Orner, participait à ce colloque, un certain nombre d'auteurs arabes, égyptiens et palestiniens notamment, ont refusé d'y participer. Que faire face à cette décision ? Le comité organisateur a tranché et préféré annuler l'invitation faite à Esther Orner. Jointe au téléphone, l'écrivaine est indignée : "C'est la deuxième fois que je suis boycottée : cela devient banal. Je ne peux plus me taire ! J'ajoute que je suis particulièrement choquée de voir des étrangers dicter à une université française ce qu'elle doit faire."

L'information ayant été publiée le 12 juillet sur un blog, le comité d'organisation a rédigé un communiqué pour se justifier. Sous le titre Nous n'avons jamais boycotté Israël, les universitaires expliquent que leur colloque avait fait le choix de privilégier la littérature arabe et qu'un travail avait été engagé avec les lycées de Marseille. Des enseignants avaient choisi de faire étudier l'oeuvre d'un des écrivains boycotteurs à leurs élèves. Le comité n'avait donc pas d'autre vraie solution, sauf à ruiner cet événement, que d'annuler la présence israélienne à ce colloque.

En compensation, il assurait que d'autres écrivains israéliens seraient invités à un autre événement en 2013. "Un compromis inacceptable", estime l'écrivaine israélienne. D'autant que cela signifie que ces universitaires ont préféré annoncer à Esther Orner qu'elle était indésirable à Marseille afin que l'oeuvre d'un homme qui refuse d'échanger avec elle puisse être étudiée par des lycéens. Un choix décidément si discutable que, prévoyant le scandale, la présidence de l'université a préféré tout annuler. Le comité d'organisation était injoignable mardi et la présidence de l'université affirme ignorer les noms de ces écrivains arabes qui ont refusé de rencontrer un collègue au prétexte qu'il était de nationalité israélienne.

http://www.lepoint.fr/societe/un-colloque-annule-sur-fond-de-conflit-israelo-arabe-20-07-2010-1216867_23.php

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PACA = Provence Arabes Côte d'Azur

mardi 20 juillet 2010

Cette "politique de peuplement" qui annonce le pire

Par Ivan Rioufol

(...) Je remarque que ces mimétiques guérillas sont l'œuvre de minorités ethniques qui se disent victimes de racisme et d'exclusion, et que le discours officiel reste désemparé devant de telles flambées de violence, qui ont pris acte de la faiblesse de la République devant une "diversité" qu'elle ne cesse de louanger. Ces signaux sont ceux d'une possible guerre civile, quand des policiers se font tirer à balles réelles ou quand des razzias sèment la terreur dans une région. Or, une fois encore, il faut constater que ces situations gravissimes n'arrivent pas à sortir de leur torpeur les responsables politiques, même si le ministre de l'intérieur, Brice Hortefeux, multiplie ces jours-ci les discours musclés. Ce qui mobilise l'opposition est de savoir, cette fois, si Eric Woerth aurait plus ou moins pistonné son épouse pour décrocher son poste auprès de Mme Bettencourt. Le feu couve en France, mais la diversion reste la règle.

Arrêtons les histoires sur le mal-être des cités et leur injuste abandon par l'Etat, qui seraient les uniques explications des violences: ce qui est apparu à La Villeneuve, où des insurgés ont tiré pour tuer, se rapproche de plus en plus du gangsterrorisme, qui relève d'une volonté plus ou moins affirmée de déstabiliser la société. Un processus de libanisation de certaines banlieues d'immigration est en train de s'installer, tandis que le discours convenu persiste à victimiser les agresseurs, en tentant d'acheter la paix sociale. Elisabeth Guigou, ce matin sur RTL, tenait ce langage en déplorant les déficits de la politique sociale dans les cités. A l'évidence, cette culture de l'excuse ne fait que renforcer les repliements de ceux qui, revendiquant leurs propres origines, refusent de s'intégrer dans une communauté nationale qu'ils méprisent. Quand je lis, dans Libération de ce mardi, ces propos de Claude Dilain, maire (PS) de Clichy : "On fait face à une ghettoïsation. Pour y remédier, il faut avant tout promouvoir une politique de peuplement équilibrée", le blocage intellectuel des politiques se laisse voir : ils sont en effet incapables de remettre en question cette "politique de peuplement" qui, pourtant, annonce le pire.

La Syrie interdit le port du niqab à l'université

LEMONDE.FR

Les étudiantes syriennes n'auront plus le droit de se rendre à l'université avec leur voile intégral.

Les étudiantes syriennes n'auront plus le droit de porter de voile couvrant leur visage à l'université, a déclaré, dimanche 18 juillet, le ministre de l'enseignement supérieur syrien Ghiyath Barakat à l'agence de presse Syria News, rapporte Al-Arabiya. Toute étudiante ne respectant pas cette décision sera exclue.


Le ministre a justifié ce décret en expliquant que le port du niqab allait contre les valeurs et les traditions des universités du pays. Il aurait reçu de nombreuses plaintes de parents ne souhaitant pas que leurs enfants étudient dans un environnement où règne l'extrémisme religieux, ces craintes étant plus fortes dans les universités privées.

Le nombre croissant de plaintes a conduit les recteurs d'université à rencontrer le ministre de l'éducation supérieure mercredi 14 juillet, afin d'évoquer l'interdiction du niqab.

ENSEIGNANTES EXCLUES

Quelque 1 200 enseignantes portant le voile islamique intégral ont été exclues en juin du secteur éducatif en Syrie, a indiqué mardi 13 juillet une organisation de défense des droits de l'homme.

"Le ministre de l'éducation nationale Ali Saad a ordonné le mois dernier la mutation de 1 200 enseignantes portant le niqab du ministère de l'éducation à celui de l'administration locale", a déclaré à l'AFP le président de la Ligue syrienne de défense des droits de l'homme, Abdel-Karim Rihaoui.

Selon lui, cette décision a été prise à la suite de "plaintes déposées par des parents d'élèves du premier cycle d'enseignement qui y dénonçaient des abus de la part de ces enseignantes", sans préciser la nature de ces "abus". Pour le ministère, cette décision était nécessaire pour combattre l'extrémisme religieux.

En Egypte, en 2009, le port du voile intégral a été interdit à l'université Al-Azhar, la principale université d'études de l'islam sunnite. De même, les étudiantes voilées intégralement n'ont plus le droit de se présenter aux examens dans trois universités du pays.

Une femme porte plainte pour polygamie

Une habitante de Nîmes a récemment porté plainte en France et au Maroc pour violences et polygamie contre son mari, qui a conclu en cachette un second mariage au royaume chérifien, relate mardi le site de Midi Libre . Naïma, mère de trois enfants, s'est mariée en 1992 avec cet homme, duquel elle est aujourd'hui séparée. Elle a découvert que son mari avait épousé dans son dos une seconde femme au Maroc en 1998, sans son consentement écrit. Cette autre épouse est venue vivre en France en 2007 et a donné naissance à trois enfants. Quand Naïma a découvert le pot aux roses, elle a porté plainte et écrit au président de la République. Son mari l'aurait alors agressée physiquement, menaçant de la tuer. Son avocate souhaite que la voix de Naïma, tout comme celles des victimes silencieuses de la polygamie, soient entendues, et que la loi française soit appliquée.

JDD

"En toute honnêteté, nous n'avions pas anticipé l'ampleur de l'implication de citoyens britanniques"

AFP

GB: la guerre en Irak a nettement accru la menace terroriste (ex-chef MI5)

L'ancienne responsable du MI5, service britannique de renseignements intérieurs, a annoncé mardi devant la commission d'enquête sur l'engagement britannique en Irak que l'intervention militaire dans ce pays avait entraîné une hausse importante de la menace terroriste au Royaume-Uni.

La baronne Eliza Manningham-Buller, qui a pris la tête du MI5 en mars 2002, a expliqué que ses services avaient eu du mal à faire face au nombre élevé de complots ayant suivi le lancement en mars 2003 de l'intervention internationale en Irak.

"Notre engagement en Irak a radicalisé, en oeuvrant pour un monde meilleur, une génération de jeunes gens --pas une génération entière, mais quelques-uns au sein d'une génération-- qui ont considéré notre engagement en Irak et en Afghanistan comme une agression contre l'islam", a-t-elle déclaré.

Selon elle, de nombreux natifs du Royaume-Uni ont de ce fait été attirés par l'idéologie d'Oussama ben Laden et de son réseau Al-Qaïda.

"En toute honnêteté, nous n'avions pas anticipé l'ampleur de l'implication de citoyens britanniques", a reconnu l'ancien chef du MI5.

"En 2003-04, nous avons réalisé que nous ne devions pas nous focaliser sur les étrangers. La menace croissante émanait de citoyens britanniques et c'était un scénario bien différent de celui d'empêcher des gens d'entrer" sur le territoire, a-t-elle poursuivi.

"Nous avons croulé --c'est sans doute une exagération--, mais nous étions submergés par des informations sur une grande échelle qui étaient beaucoup plus que ce à quoi nous pouvions faire face en termes de complots, de pistes concernant des complots et de choses que nous devions suivre", a-t-elle raconté.


"Al-Qaïda ne s'intéressait pas au Royaume-Uni", a-t-elle relevé. "Il nous attaquait à l'étranger en 2003, mais il est clairement apparu que son ambition a été de nous attaquer au Royaume-Uni".

Elle a estimé que renverser le président irakien Saddam Hussein avait permis à Al-Qaïda de prendre pied pour la première fois en Irak.

La baronne a précisé avoir informé le ministère britannique de l'Intérieur avant l'intervention, que les agents secrets irakiens ne représenteraient qu'une "faible menace directe" au Royaume-Uni en cas de conflit.

En revanche, avant même les attentats du 11 septembre aux Etats-Unis, le MI5 s'inquiétait de la menace émanant d'Al-Qaïda, a-t-elle précisé, ajoutant qu'il n'existait "aucun renseignement crédible" concernant une implication de l'Irak dans ces attentats.

La commission Chilcot, du nom de son président John Chilcot, a été lancée en juillet dernier à la suite du retrait des troupes britanniques d'Irak et a débuté ses audiences publiques le 24 novembre 2009. Elle a déjà entendu entre autres des responsables militaires et politiques, dont les anciens Premiers ministres britanniques, Tony Blair et Gordon Brown.

lundi 19 juillet 2010

Il n'y a rien « d'évident » quant à la propriété des Arabes sur cette terre.

article paru en septembre 1981

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1. — Tout d'abord on ne peut tirer aucun argument des statistiques de l'époque ottomane et même de l'entre-deux-guerres : elles sont totalement fantaisistes. Pour la même année, les sources ottomanes varient de 300 à 650 000 habitants pour la Palestine, de 20 à 60 000 habitants pour Jérusalem. Allez donc faire des pourcentages de Juifs et d'Arabes là-dessus. A cela s'ajoute le fait de la grande quantité de nomades (bédouins) impossible à dénombrer. Mais ce que l'on sait, c'est qu'entre les deux guerres, s'il y a eu arrivée des Juifs dont on parle toujours, Il y a eu aussi une entrée massive d'Arabes en Palestine sous mandat britannique.

2. — Les Palestiniens n'existaient pas en tant que groupe significatif, ethnique, culturel. Ils n'ont rien de commun avec des peuples comme les Kurdes, les Turcs, les Druzes, les Maronites qui sont une entité spécifique. Les Palestiniens étaient simplement des Arabes habitant en Palestine, et qui auraient pu, sans mal, habiter ailleurs, en Jordanie, en Syrie ou en... Arabie.(...)

3. — « Il est évident que la Palestine appartient en droit comme en fait aux Arabes ».
On croit rêver (il est vrai que dans « Le Monde » on a pu lire que les Palestiniens descendaient en droite ligne des Philistins, antérieurs aux Hébreux !) Car enfin comment les Arabes sont-ils venus en Palestine ? Ils sont tombés du ciel comme de bons anges ? En réalité ils se sont installés là par la guerre, la conquête, la violence, le massacre. Jusqu'à eux et que ce soit sous les Grecs, sous les Romains ou sous Byzance, la Palestine était d'abord peuplée de Juifs. Les Juifs ont été chassés par les Arabes. En face de cela les Juifs y sont revenus avec mandat international, rachat de terres, etc. Et, entre temps, la Palestine avait été sous des dominations multiples, française, ottomane, égyptienne, etc. Et il ne faut pas oublier que les Turcs ne sont pas des Arabes ! Il n'y a rien « d'évident » quant à la propriété des Arabes sur cette terre.

4. — Quoique cela soit très désagréable, et parmi les choses qu'il ne convient pas de dire, il faut rappeler que les Arabes de Palestine sous la haute direction du Grand Muphti de Jérusalem ont été des alliés décidés des nazis, ont reconnu le régime hitlérien et ont combattu les armées des nations antifascistes. On a admis que les peuples alliés aux nazis devaient être « punis... » mais il ne fallait pas, bien sûr, toucher aux Palestiniens !

5. — Jérusalem ville sainte... de tout le monde ! Il ne faut pas exagérer. Pour les Arabes elle est aussi, et accessoirement une ville sainte, bien après La Mecque et Médine. Pour les protestants, il n'y a pas de ville sainte ; pour les catholiques c'est d'abord Rome et secondairement Jérusalem. Il n'y a que pour les Juifs qu'elle soit une ville sainte, unique et absolue. L'histoire de « Jérusalem, ville sainte indispensable aux musulmans » est un pur argument ad hoc polémique.

6. — Enfin je voudrais rappeler comment la ville sainte fut traitée par les Arabes quand elle était sous domination jordanienne. Non seulement les Juifs de Jérusalem furent progressivement exclus de leur quartier où il était interdit de reconstruire les maisons juives en mauvais état. Mais entre cent autres, deux faits : il y a à l'est de Jérusalem le cimetière juif, le plus sacré de tous. Les Arabes en ont arraché les pierres tombales et ont construit avec des cabinets publics (je l'ai vu). Il y a un lieu où se situe la « Tombe du Jardin », où des fouilles archéologiques avaient découvert une tombe qui pourrait être le plus vraisemblable des sépulcres de Jésus. Les Arabes ont largement entamé ce lieu pour y construire une station d'autobus. Et finalement je ne cesserai jamais de dire que si les Palestiniens ont été très malheureux en tant qu'expulsés et personnes déplacées, ils partagent le sort de dizaines de millions ; y compris les Français d'Algérie.

Pourquoi seuls les Palestiniens provoquent-ils une telle passion, un tel amour, pourquoi sont-ils seuls comptés comme des « pauvres », des déshérités... ? Ce n'est pas la justice qui anime ces discours, mais la haine du Juif.

Jacques ELLUL

Écrivain, Professeur de droit à l'Université de Bordeaux

dimanche 18 juillet 2010

La Villeneuve: De la référence aux violences

Quand ils veulent la guerre, il n'y a rien à esperer...

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Le quartier de la Villeneuve, théâtre ce week-end de violences, se voulait une référence, à sa construction, mais a connu la même dégradation que nombre de cités de banlieue en France, juge le député maire de Grenoble. Pour Michel Destot, ce quartier de 15.000 habitants, surtout constitué de logements sociaux, a pourtant des atouts, comparé à d'autres - des appartements de bonnne qualité, un parc, de nombreux équipements publics, une vie associative riche.
JDD

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Les policiers déployés dans un quartier de Grenoble touché par des violences urbaines après la mort d'un braqueur ont essuyé des tirs à balles réelles dans la nuit de samedi à dimanche, pour la deuxième nuit de suite, sans déplorer de blessés, a annoncé dimanche la police.
AFP

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Pour l'instant...

Yves Lacoste, La Question post-coloniale

Yves Lacoste : "Expliquer la décolonisation aux jeunes issus de l'immigration"


Le géopolitologue s’inquiète de l’impact de la question postcoloniale sur les Français d’origine immigrée et revient sur la présence des armées africaines au défilé du 14 Juillet.

Fondateur de la revue Hérodote en 1976, Yves Lacoste considère la géographie comme une discipline aidant à penser le politique, les conflits et les rapports de pouvoirs entre Etats ou zones géographiques. Il a publié La géographie, ça sert d’abord à faire la guerre (Maspéro, 1976, La Découverte, 1985), Dictionnaire de géopolitique (Flammarion, 1993), Géopolitique. La longue histoire d’aujourd’hui (Larousse, 2006). (...)

Peut-on considérer la situation des Français d’origine immigrée comme une continuation du processus colonial ?

Absolument pas. Cet amalgame, que reprennent les Indigènes de la République, sous-estime les conditions d’existence exécrables des indigènes colonisés. Les Français d’origine immigrée ont le droit de vote, les allocations familiales, le RMI, etc. Ce n’était pas le cas des indigènes dans les colonies.

Observez-vous une détérioration du processus d’intégration républicain ?

Oui. Au XIXe siècle et dans les premières décennies du XXe, la France a été le seul pays d’immigration en Europe. Les immigrés venaient de différents pays européens qui n’ont jamais été en guerre avec la France. Leurs enfants nés en France sont devenus citoyens français de façon automatique pour que les garçons soient obligés de faire le service militaire. Les enfants de ces immigrés, majoritairement de culture chrétienne, ont cherché à épouser des Français et des Françaises de souche pour s’assimiler. Après la Seconde Guerre mondiale, l’immigration est plutôt maghrébine. Même après l’indépendance de leur pays, nombre d’Algériens s’installent en France sans oublier l’oppression coloniale et la guerre que leurs parents et eux-mêmes ont subies. Ce sont aussi des musulmans qui ne souhaitent pas que leurs filles épousent des non-musulmans (la réciproque est vraie pour les Français de souche). Enfin, après les attentats de 1995 en France et ceux du 11 Septembre, le mouvement islamiste rend plus difficile l’intégration des immigrés musulmans. (...)

Vous dites qu’une des causes du malaise des jeunes générations d’origine africaine est la méconnaissance de leur histoire…

Les jeunes issus de l’immigration ne comprennent pas pourquoi ils sont nés en France, parlent la langue des ex-colonialistes et sont français. Aux jeunes d’origine algérienne, notamment de Kabylie, les grands-pères n’ont pas toujours expliqué pourquoi ils ont dû quitter leur pays. Il faut dire à ces jeunes comment se sont déroulées les luttes pour l’indépendance. Elles n’ont pas été simples, comme le montre l’analyse géopolitique.

Comment analysez-vous le positionnement d’un mouvement tel que les Indigènes de la République ?

Je comprends les animateurs de ce mouvement et j’ai reproduit in extenso leur manifeste dans mon livre. Ce sont pour beaucoup des jeunes issus de l’immigration qui ont fait des études supérieures, ont soutenu des thèses mais n’ont pas trouvé de travail comme chercheur ou maître de conférences. Ils estiment être victimes de discrimination, ce qui n’est sans doute pas faux. Mais dans la conjoncture actuelle, il est courant d’avoir une centaine de candidats pour un seul poste de maître de conférences.

Débat sur l’identité nationale, heurts entre jeunes et police, pensions des anciens combattants d’Afrique, discriminations aggravées…
La République n’a-t-elle pas de grandes responsabilités dans la situation des descendants des colonisés ?

Certainement. Mais l’une des principales erreurs, à l’origine, fut de réserver les HLM des grands ensembles aux familles nombreuses, ce qui partait d’un bon sentiment. Mais cela a abouti à la concentration sur des territoires très restreints des familles issues de l’immigration. Le plus grave, c’est que cette ghettoïsation est un atout formidable pour l’extrême droite.

Les armées africaines vont défiler le 14 juillet sur les Champs-Elysées. Comment interpréter ce symbole ?

La plupart des dirigeants africains ont été sous officiers dans l’armée coloniale française. Par cette opération de marketing politique, il s’agit de leur redonner du prestige à travers une sorte de fraternité d’armes, de renouer ou de renforcer les relations entre les dirigeants français et les appareils politiques africains.

Les questions de l’après-colonialisme ont ressurgi avec l’équipe de France de football.

L’équipe de France est majoritairement composée de joueurs de couleur, mais il faut faire attention aux discours qui confondent comportements, couleur de peau et religion. Les analyses d’Alain Finkielkraut sur le football m’intéressaient au début, quand il montrait les liens entre ce sport et la représentation de la nation – car la nation est une représentation, une construction mentale. Mais là, ça dérape. Par ailleurs, il est clair que les joueurs de l’équipe de France ne peuvent être considérés comme des emblèmes de la situation post-coloniale, ils sont millionnaires et ne vivent plus depuis longtemps dans les cités.

Yves Lacoste, La Question post-coloniale (Fayard), 421p., 24 euros.


http://www.lesinrocks.com/actualite/actu-article/t/46989/date/2010-07-18/article/yves-lacoste-expliquer-la-decolonisation-aux-jeunes-issus-de-limmigration/

samedi 17 juillet 2010

Un député britanique lance chez lui le débat sur le voile intégral

GRANDE-BRETAGNE | Un député britannique du parti conservateur au pouvoir a déposé un projet de loi limitant le port du voile intégral islamique dans les lieux publics.


© KEYSTONE-archive |

AFP

Philip Hollobone a déposé à la chambre des Communes un texte visant à "réglementer le port de certains voiles" dans le but assumé de provoquer un débat entre les députés qu’il juge "déconnectés de l’opinion publique".
Le texte doit être examiné en décembre mais n’a quasiment aucune chance d’être adopté en raison de la réticence d’une majorité de parlementaires à légiférer sur le voile.
Le député a par ailleurs affirmé samedi dans un entretien au journal The Independent qu’il exigerait des femmes voilées qu’elles se découvrent si elles souhaitent le rencontrer à sa permanence de Kettering (centre de l’Angleterre).
Pas de voile dans sa permanence
"Si elle disait: non, et qu’elle était en mesure de voir mon visage mais moi pas, j’estimerais que je n’aurais pas de garantie suffisante qu’elle soit vraiment la personne qu’elle prétend être", a justifié le député.
"Je l’inviterais alors à s’adresser à moi par un autre moyen, probablement par courrier", a-t-il dit, ajoutant: "Dieu nous a donné des visages pour nous exprimer".
Environ 400 musulmans vivent à Kettering, d’après une association musulmane locale, sur une population totale de 50'000 personnes.
25'000 femmes portent niqab ou burqa
Aucune loi n’interdit le port du voile intégral au Royaume-Uni. Selon le Conseil des musulmans de Grande-Bretagne (BMC), le pays compte plus de 2,5 millions de musulmans, et moins de 1% des musulmanes y résidant portent un niqab ou une burqa.
Un sondage de l’institut YouGov pour la chaîne de télévision Five révélait vendredi que deux Britanniques sur trois étaient favorables à une interdiction du voile intégral sur le modèle de l’interdiction votée en début de semaine par les députés français.
Mais un sondage de l’institut Harris publié en mars par le Financial Times plaçaient les Britanniques parmi les Européens les plus tolérants en la matière, avec seulement 57% d’opinion favorable à une interdiction, contre 70% en France ou 65% en Espagne.

GB : l’islam et le multiculturalisme jusque dans les chiottes


Dès la semaine prochaine, si vous poussez la porte des toilettes du centre commercial de Rochdale, près de Manchester, vous trouverez peut-être ce qui s’apparente à un trou dans le sol.


Après avoir suivi un “séminaire d’éveil au multiculturalisme et à la cohésion sociale” donné par un certain Ghulam Rasul Shahzad, activiste musulman, les dirigeants du centre commercial ont en effet pris la décision d’installer ces “toilettes multiculturelles” au prix de plusieurs milliers de livres sterling de travaux.

« Encore une fois, on cède aux exigences d’une minorité et au politiquement correct (…) c’est absolument grotesque. »

Ces toilettes, que l’on rencontre communément au Moyen-Orient mais aussi dans certains endroits en France ou en Italie, nécessitent que l’on s’accroupisse au lieu de s’asseoir.

Un dixième de la population de Rochdale étant originaire du Pakistan et du Bangladesh, les dirigeants du centre ont indiqué que des membres de ces communautés préféraient ce type de commodités pour des raisons culturelles.

Le député conservateur Philip Davies commente la décision : ” Encore une fois, de manière excessive, on cède aux exigences d’une minorité et au politiquement correct (…) c’est absolument grotesque”.

http://www.bivouac-id.com/2010/07/16/gb-lislam-et-le-multiculturalisme-jusque-dans-les-chiottes/

http://www.dailymail.co.uk/news/article-1294630/Rochdale-shopping-centre-bosses-approve-Asian-squat-toilets.html

Suède, Norvège, Angleterre: malades des viols

2 articles anciens mais indispensables:
le 1er de l'inénarrable Libé daté du 29/04/2009:

"La Suède malade de ses viols" qui réussit l'exploit de ne pas aborder le coeur du problème...

Chaque jour en Suède, une quinzaine de personnes portent plainte pour viol. «Les victimes sont de plus en plus jeunes. En 2006, deux tiers d’entre elles avaient moins de 30 ans. Plus de la moitié étaient ivres. Et la majorité n’avait jamais rencontré son agresseur, vingt-quatre heures avant le viol.» C’est le triste tableau que dresse Christian Diesen, professeur de droit à l’université de Stockholm et coauteur de l’enquête présentée hier à Bruxelles. Une étude qui révèle que la Suède est le pays européen où sont déposées le plus de plaintes pour viol, écornant au passage l’image d’une des sociétés les plus égalitaires au monde.

Selon les statistiques du Conseil national de la prévention du crime (BRA), 5 446 personnes ont porté plainte pour viol en Suède, l’an dernier. C’est près de 15 % de plus qu’en 2007, plus du double qu’en 2000 et près de quatre fois plus qu’en 1990. «Tous ceux qui travaillent avec les victimes de viol n’ont pu que constater cette augmentation», observe Asa Regnér, secrétaire générale de l’Association suédoise pour l’éducation sexuelle (RFSU). Mais en Suède, les explications varient.

Alcool. A l’hôpital Södersjukhuset, à Stockholm, le centre d’accueil d’urgence des victimes de viol a ouvert ses portes en 2005. Depuis, la fréquentation augmente en moyenne de 10 % par an. L’an dernier, le centre a accueilli 700 personnes. «Les victimes sont de plus en plus jeunes et plus de la moitié étaient ivres», affirme Lotti Helström, médecin-chef. Pourtant, elle n’est pas convaincue que la hausse du nombre de plaintes reflète l’augmentation des viols. Au contraire. «Les discussions sur le sujet, le durcissement de la loi, ainsi que l’ouverture du centre ont contribué à ce que ce ne soit plus aussi tabou et honteux d’en parler», dit-elle. «Si les chiffres sont aussi mauvais en Suède, c’est principalement parce que les victimes osent plus souvent porter plainte», explique Christian Diesen, soulignant que «ce n’est plus socialement stigmatisant de s’identifier à la victime d’un viol». La modification du code pénal, en 2005, y est pour beaucoup.

Avant, une agression sexuelle commise sur une personne en état d’impuissance, causé par une maladie, un handicap ou la consommation d’alcool, était considérée comme un abus sexuel et non comme un viol. En février 2003, une femme de 35 ans a été agressée pendant plusieurs heures par un groupe d’hommes, dans son appartement, à Tumba, dans la banlieue de Stockholm. Quatre personnes ont été arrêtées, puis jugées. Mais toutes ont été blanchies. Motif : la victime était dans un état d’ébriété avancé. L’affaire a fait scandale en Suède, précipitant une modification de la législation.

Mais si le nombre de plaintes a augmenté aussi rapidement, c’est aussi une conséquence de «la libération des femmes et de l’affirmation de leur droit à décider de leur sexualité, estime Christian Diesen. Aujourd’hui, les femmes en Suède considèrent qu’elles ont le droit de dire non à n’importe quel moment d’un rapport et qu’une relation forcée, même sans menace ou violence, est un viol qui doit faire l’objet de poursuites.» Les jeunes filles sont souvent les premières concernées. «Faute d’expérience, elles considèrent que cela va de soi de dire non en cours de route, mais ce n’est pas toujours le cas», commente Lena Josefsson, présidente d’une association d’aide aux victimes de violence.

«Arène». La Suède, précise-elle, se trouve dans «une période de transition» : si l’égalité des sexes existe en théorie, ce n’est pas toujours le cas dans la pratique. «La sexualité est une arène où il faut plus de temps pour obtenir l’égalité que dans l’espace public», explique la sociologue Lena Berg. Chercheur au Conseil national de la prévention du crime, Klara Hradilova-Selin ne peut s’empêcher de mettre en garde contre des comparaisons internationales. Elle reconnaît cependant que l’évolution des mœurs a sa part de responsabilité dans l’augmentation des viols. Elle évoque notamment une «vie nocturne riche, des rencontres sur Internet et l’augmentation de la consommation d’alcool». Autant de facteurs qui expliqueraient que les agresseurs soient de plus en plus souvent des personnes que les victimes ne connaissent pas ou peu.

Or, si la Suède dispose du record des plaintes déposées, seulement 13 % ont donné lieu en 2006 à une inculpation et 10 % à une condamnation.

http://www.liberation.fr/monde/0101564572-la-suede-malade-de-ses-viols

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AUTOCENSURE

BRAVO! du grand journalisme! Ils ont juste oublié un détail...: la majorité des viols sont le fait d'immigrés extra-européens !
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RECRUDESCENCE DES VIOLS RACISTES COMMIS PAR LES MUSULMANS

Alors que le Centre communautaire musulman de Montréal diffusait sur son site internet un message informant les musulmanes non voilées qu’elles s’exposent au viol , et que la femme occidentale est une « prostituée non payée », les Européens et les Australiens observent une recrudescence du viol des femmes occidentales par des musulmans. Les violeurs et des religieux expliquent que les femmes non voilées sont des « salopes » qui demandent à être violées.

En Australie, en Norvège, en Suède et dans d’autres pays occidentaux, il y a une recrudescence de crimes racistes ignorés par les autorités : les musulmans violent les femmes occidentales pour des raisons ethniques. Nous le savons, car les violeurs expliquent eux-mêmes leurs motivations. Lors de l’épidémie de viols collectifs à Sydney entre 1998 et 2002, un certain nombre d’adolescentes australiennes ont subi de nombreuses agressions sexuelles qualifiées d’ethniques par leurs auteurs. Les jeunes victimes étaient traitées de « salopes » et de « porcs australiens », tout en étant pourchassées et agressées.

À la Cour suprême australienne, un violeur pakistanais a déclaré que ses victimes n’avaient aucun droit de refuser étant donné qu’elles ne portaient pas le foulard.

Plus tôt dans l’année, les Australiens ont été indignés par les propos du Sheik libanais Faiz Mohammed. Celui-ci a déclaré lors d’une conférence à Sydney que les victimes de viols l’avaient bien cherché, car en s’habillant de façon indécente, elles invitaient les hommes à les violer. Quelques mois plus tôt, à Copenhague, le mufti et haut dignitaire islamique, Shahid Mehdi suscitait l’indignation quand, comme son homologue en Australie, il a expliqué que les femmes qui ne portaient pas le foulard islamique demandaient à être violées.

En 2004, le Telegraph de Londres rapportait que selon le Sheik Yusaf al-Qaradawi, les femmes violées habillées de façon indécente devaient être punies. Il a ajouté : « pour qu’elle soit affranchie de la culpabilité, une femme violée doit avoir montré la bonne conduite ». En Norvège et en Suède, le journaliste Fjordman parle d’une épidémie de viol.

(…)

Deux viols sur trois commis à Oslo sont le fruit des immigrés musulmans et 80% des victimes sont des femmes norvégiennes.

En Suède, selon Ali Dashti, « Les viols collectifs, habituellement faisant participer les mâles immigrés musulmans et les filles suédoises indigènes, sont devenus banals. Il y a quelques semaines, cinq Kurdes ont brutalement violé une Suédoise de 13 ans. »

En France, Samira Bellil est sortie de son silence - après avoir supporté des années des viols collectifs répétés dans des cités majoritairement habitées par des musulmans - et a écrit un livre, « Dans l’enfer des tournantes ». Décrivant comment le viol collectif est effréné dans les banlieues, elle a expliqué au Time que, « n’importe quelle fille du quartier qui fume, emploie du maquillage ou porte des vêtements attrayants est une putain.. »

(…)

Dans la plupart des procès français, les violeurs musulmans déclarent qu’ils ne croient pas qu’ils ont commis un crime. Et dans un parallèle effrayant avec les violeurs en Australie, ils disent que la victime doit se blâmer elle-même et l’accuse d’être une « salope » ou une « putain. »

(…)

Le traducteur suédois, Ali Dashti, a déclaré que quand une jeune femme de 22 ans s’est récemment fait violer par 3 hommes, ceux-ci ne lui ont dit qu’une seule chose : « pute ». Selon Dashti, des histoires semblables sont relatées chaque semaine dans les journaux suédois. Et le politiquement correct « prend grand soin de ne pas mentionner les origines ethniques des auteurs de ces crimes ».

(…)

Début 2005, les journaux norvégiens ont signalé qu’Oslo avait enregistré le nombre le plus élevé de cas de viols depuis 1 an. Cependant, Fjordman explique que les statistiques officielles ne contenaient aucune donnée concernant « la surreprésentation des immigrés dans les auteurs de viols », et les médias demeurent étrangement silencieux.


Le professeur d’Oslo d’anthropologie, Unni Wikan, a dit que les femmes norvégiennes doivent prendre la responsabilité du fait que les hommes musulmans trouvent leur façon de s’habiller provocatrice. Et puisque ces hommes croient que les femmes sont responsables du viol, les femmes doivent s’adapter à la société multiculturelle!

(...)

http://www.pointdebasculecanada.ca/show_article.php?idA=165&m=writeMsg

Source : Western Muslims' Racist Rape Spree
Sharon Lapkin
http://97.74.65.51/readArticle.aspx?ARTID=6161

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Norvège 2011



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UK

In 1999 I witnessed a gang rape in Sierra Leone. I was forced to watch a group of rebel soldiers taking it in turns to rape a young girl in front of an audience of jeering men. It was the height of the civil conflict and rape had become a devastating weapon of war. When I moved to Britain I believed I had escaped such horrific sexual violence. As my Dispatches investigation tomorrow night shows, I was mistaken. Gang rape is happening here – and what I have found most disturbing as an African is that a disproportionate number of these attacks are being carried out by black or mixed-race young men.

http://www.independent.co.uk/news/uk/crime/gang-rape-is-it-a-race-issue-1711381.html

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Britain's Sex Gangs - Channel 4

vendredi 16 juillet 2010

Alger, Chinatown: « Je ne sors jamais sans mon couteau »

La légendaire tolérance algérienne...
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(D'Alger) Boutique China numéro 152, dans la cité de Boushaki, à Bab Ezzouar, banlieue populaire d'Alger. Une Chinoise sort de son échoppe pour balayer l'entrée. Soudain, une bande d'ados locaux surgit de nulle part et s'en prend à la femme, apeurée : « Donne-moi un bisou », crie la dizaine de jeunes excités. « Voulez-vous coucher avec moi, madame la Chine ? », ajoutent-ils dans un éclat de rire.

Mounir, 17 ans, tente de lui voler un baiser. La Chinoise, la quarantaine, prise de panique, se défend en utilisant le manche de son balai. Elle invite les jeunes à la laisser tranquille. Sinon ? « Ça va mal se finir », prévient-elle en « chinarabe », un mélange de mandarin et d'arabe. Des insultes fusent de part et autre. La commerçante se réfugie finalement dans sa boutique et ferme son immense porte. Devant le nez des adolescents qui continuent à l'insulter.


Scène de tension quasi ordinaire dans le premier Chinatown du monde arabe, où les altercations sont régulières. « Je ne sors jamais sans mon couteau », témoigne le maçon Chu Jung, arrivé en Algérie il y a trois ans.

« Je n'ai pas peur du terrorisme islamique, mais des agressions gratuites dont la communauté chinoise est victime. »

(...)

Il y a quelques mois, des heurts dans la cité, où les immeubles poussent comme des champignons, ont failli se terminer en bataille rangée.
L'ambassade de Chine a rapidement réagi et demandé aux autorités algériennes d'assurer la sécurité et la surveillance de ce gros village abritant plus de 300 familles chinoises.

Résultat : des Chinois reclus dans leur quartier, des Algériens qui veulent les déloger et des patrouilles de police omniprésentes.

Une pure perte, estime Samia. Pour cette Algéroise de la cité Boushaki, l'animosité ne fait que s'intensifier :

« Cela ne fait plus rire personne ici. On ne comprend d'ailleurs pas d'où sortent tous ces migrants asiatiques. Qui leur donne les permis de séjours et les autorisations pour ouvrir des commerces ? Pourquoi louent-ils à des prix exorbitants toutes les surfaces habitables ? »


Mais combien sont-ils ? Les autorités algériennes avancent le chiffre de 40 000 immigrés chinois dans le pays, notamment sur les chantiers de construction. En réalité, ils sont beaucoup plus nombreux. Les médias algériens avancent le chiffre de 100 000 personnes et leur présence est mal comprise dans une Algérie en panne, où le chômage touche 70% des moins de 30 ans.

Et combien de ces immigrés asiatiques résident à Boushaki, une rue bordée d'immeubles et de commerces, perdus au milieu de ce quartier de 100 000 habitants ? Les autorités ne le savent pas. Samia, elle, a sa petite idée : « Ils sont plus de mille. »

Reste qu'ils sont discrets. Dans ce quartier chinois, pas de pagode, ni de lampions rouges… Seuls quelques idéogrammes chinois inscrits en noir sur des murs en briques indiquent la présence d'une communauté étrangère dans cette rue crevassée où les immeubles décrépis succèdent aux boutiques « made in China ».

On y trouve de tout : des pantalons, des sacs à main, des tissus, des appareils ménagers, des sous-vêtements féminins, des jouets pour enfants, des porte-clés, des réveils, des chaussures, de la vaisselle…

Les magasins sont presque tous aux mains de commerçants originaires du sud de la Chine. Les échoppes ressemblent à des entrepôts où une foule d'Algériens cherchent la bonne affaire.

Boutique China numéro 99. Là vit un couple chinois avec un bébé de 6 mois. Sur les murs de leur large magasin sont accrochés des chemises et des rideaux de toutes les couleurs. Au fond de la pièce, deux machines à coudre industrielles prêtes à avaler le tissu. Dans le local, tout est à vendre.

Chez les Ning, le client est au paradis du pas cher. La chemise est cédée à 8 francs alors que dans les souks d'Alger, le même produit coûte six fois ce prix.

Comme les Ning, les commerçants chinois sont très jeunes, ne parlent ni le français ni l'arabe. Lorsqu'un client pénètre dans le magasin, la conversation se résume à quelques gestes de la main. L'un désigne le produit qui l'intéresse ; l'autre griffonne le prix sur un bout de papier. Eventuellement, le dialogue se poursuit autour d'une liasse de dinars. Le paiement se fait toujours cash. Et les grossistes, comme les petits clients, affluent de toute l'Algérie.

« Des embrouilles »

Boutique China numéro 55. Lin Yong vend des chaussures et des sacs à main griffés « Giorgio Asmani », « Brada » ou « Louis Fuitton ». « L'imitation est grossière, mais payer un sac 12 francs, ça reste une aubaine », reconnaît Dahbia, qui est devenue une inconditionnelle du shopping chinois. Pour cette enseignante, les boutiques chinoises vendent des produits à des prix imbattables.

« Mais les Chinois ne m'inspirent pas confiance. C'est toujours embrouilles et magouilles. »

(...)

http://www.rue89.com/chinatown/2010/07/08/le-chinatown-de-la-banlieue-dalger-cree-des-embrouilles-157959

jeudi 15 juillet 2010

The Shared Extremism of Neo-Nazis and Migrant Youth

Anti-Semitic Alliance


Following an anti-Semitic attack in Hanover, German authorities have identified a new source of anti-Semitic hatred in Germany: young migrants from Muslim families. The ideological alliance has officials concerned.

It was supposed to be a carefree festival in Sahlkamp on the outskirts of the northern German city of Hanover. Billed as an "International Day" to celebrate social diversity and togetherness, the June celebration included performances by a multicultural children's choir called "Happy Rainbow" and the German-Turkish rap duo 3-K. Music from Afghanistan was also on the program.

But then the mood suddenly shifted.

When Hajo Arnds, the organizer of the neighborhood festival, stepped onto the stage at about 6:45 p.m. to announce the next performance, by the Jewish dance group Chaverim, he was greeted with catcalls. "Jews out!" some of the roughly 30 young people standing in front of the stage began shouting. "Gone with the Jews!"

The voices were those of children -- voices full of hate, shouted in unison and amplified by a toy megaphone. Arnds, the organizer, was shocked. He knew many of the children, most of them from Arab immigrant families in the neighborhood.

A social worker, Arnds tried using the tools of his profession -- words -- to save the situation. But his words were met with stones, thrown at the stage by people taking cover in the crowd. One of the stones hit a female Chaverim dancer in the leg, resulting in an angry bruise.

Inflammatory Propaganda and Criminal Violence

Arnds immediately cancelled the dance performance. Still speaking through the microphone, he said that he wasn't sure whether the festival could even continue after this incident. When adults walked to the front of the crowd to confront and talk to the children, they were verbally abused, and some of the teenagers ran away. The Jewish dance group was taken to a safe place, and the festival was allowed to continue. The last performance of the evening was by a duo singing Russian songs. "They're not Jews," one of the young people in front of the stage shouted, "so they can perform here." A criminal complaint was not filed with the police until several days later.

Until now, attacks on Jews, Jewish institutions and Jewish symbols have almost always been committed by right-wing extremist groups. In the first quarter of 2010 alone, the German Interior Ministry documented 183 anti-Semitic offences committed by right-wing radicals, including graffiti, inflammatory propaganda and physical violence.

The stone-throwing incident in Hanover, however, has finally forced the authorities to take a closer look at a group of offenders that, though largely overlooked until now, is no less motivated by anti-Zionist sentiments: adolescents and young adults from an immigrant community who are influenced by Islamist ideas and are prepared to commit acts of violence.

An informal and accidental alliance has been developing for some time between neo-Nazis and some members of a group they would normally despise: Muslim immigrants. The two groups seem to share vaguely similar anti-Semitic ideologies.

Right-wing extremists and Islamists, says Heinz Fromm, the president of the German domestic intelligence agency, the Federal Office for the Protection of the Constitution (BfV), are united by "a common bogeyman: Israel and the Jews as a whole." While German right-wing extremists cultivate a "more or less obvious racist anti-Semitism," says Fromm, the Islamists are "oriented toward the Israeli-Palestinian conflict" and support "anti-Zionist ideological positions, which can also have anti-Jewish and anti-Semitic overtones." Both extremist movements, says Fromm, "ascribe extraordinary political power to Israel and the Jews, and their goal is to fight this power."

'A Tree, a Noose, a Jew's Neck'

Although the BfV has not separately identified anti-Semitic crimes associated with Islamist groups until now, investigators are paying close attention to the development of anti-Jewish tendencies within the milieu.

Anti-Semitism from the two groups shows itself in different ways in Germany. On the one hand, there are the efforts of extremist right-wing groups, which tend to follow a certain pattern. During a football match in April, for example, supporters of SV Mügeln-Ablass 09, a district-league football club in the eastern state of Saxony, chanted "a tree, a noose, a Jew's neck" and "we're building a subway, from Jerusalem to Auschwitz," until the match was stopped.

According to the German government's response to a parliament inquiry by Left Party politician Petra Pau, Jewish cemeteries in Germany are defaced, vandalized or destroyed about once every 10 days. Memorial sites are also frequently targeted. Last month, for example, extremists defaced a memorial plaque in the western city of Bochum, a Jewish cemetery in Babenhausen in the state of Hesse and a memorial in Beckum in the Münsterland region.

On the other hand, say BfV officials, Islamist ideologues are creating problems with their anti-Israeli tirades, which are being broadcast on the Internet and television. "You can expect this sort of propaganda to have an impact on certain social groups," says Fromm.

The Israelis' bloody military intervention against a flotilla of aid vessels off the coast of Gaza on May 31, in which nine Turkish activists where shot dead, has triggered a new wave of hate. The Jewish community in Berlin promptly reported "a rapid increase in anti-Semitic propaganda and death threats against Jews on the Internet." This is particularly the case on Facebook where, according to Jewish officials in Berlin, users like Ulubas L. are spreading their message of hate with statements like: "The only good Jew is a dead Jew."

Breeding Ground

TV productions like the Iranian series "Zahra's Blue Eyes," broadcast into the living rooms of immigrant families in Germany, only add to the problem. The program is based on a horror story in which a fictitious Israeli general has doctors remove the eyes of a Palestinian girl so that they can be transplanted into his blind son.

Such propaganda apparently serves as a breeding ground for anti-Jewish sentiments among poorly integrated members of the immigrant community -- sentiments which can quickly explode into violence. In late June, for example, two Israeli tourists made the mistake of conversing in Hebrew at a Berlin nightclub. Another guest, apparently of Palestinian descent, asked them where they were from. When one of the tourists, a 22-year-old man, replied, "from Israel," the man attacked him and his companion.

The situation escalated when a Turkish-born bouncer intervened and attacked the Israelis with pepper spray. The tourists were able to flee and required medical treatment. Law enforcement officials assume that the attack was the result of "anti-Semitic sentiment." The bouncer and the man who attacked the Israelis, whose identity is still unknown, are being investigated for aggravated assault and battery.

The Jewish community in Worms, located in the southwestern state of Rhineland-Palatinate, was also the target of a recent attack. In mid-May, unknown assailants tried to set the city's historic synagogue on fire. Forensics experts later identified eight sources of fire at the crime scene. In addition, a Molotov cocktail was thrown through the window of the synagogue's library.

Understanding the Background

The community was lucky; the building did not go up in flames. Nearby, the police found letters claiming responsibility, written in broken German: "As long as you don't leave the Palestinians alone, we won't leave you alone." It is still unclear whether the pamphlets indicate that the perpetrators were Islamists or were left there as a red herring. According to the state's Interior Ministry, the authorities are "working hard to investigate all possible leads."

Meanwhile residents and social workers are trying to understand the background and motives of the adolescents who attacked Jewish dancers with stones at the "International Day" event in Hanover's Sahlkamp neighborhood.


There is no visible evidence of Jewish life in the district, which has about 14,000 residents. According to the police, the stone-throwing incident on June 19 was the first case of anti-Semitic violence in the area. So far, authorities have identified 12 possible suspects. They are between 9 and 19 years old, many are not yet old enough to be prosecuted, and 11 of them have an "Arab immigrant background," according to the public prosecutor's office in the city. No one has said anything yet on the possible motives for the attack. The only comments, so far, came from a little girl, perhaps 10 or 11 years old, who was addressed immediately after the attack by a woman attending the neighborhood festival.

"What's going on here?" the woman asked.

"The Germans say: Foreigners out!" the girl replied. "Why can't we say: Jews out?" Then she ran away.

http://www.spiegel.de/international/germany/0,1518,706245,00.html