lundi 30 avril 2012

Paris: une centaine de musulmans rassemblés contre "le radicalisme religieux"

Une centaine de musulmans se sont rassemblés dimanche après-midi sur les marches de l'opéra Bastille à Paris pour "dire non au radicalisme religieux" et clamaient leur attachement à la France et aux valeurs de la République, a constaté une journaliste de l'AFP.

Des drapeaux français collés sur leurs vestes sous une banderole "Ensemble contre le fanatisme", les manifestants ont observé une minute de silence en mémoire des "enfants de Toulouse et de Montauban", victimes de Mohamed Merah, auteur de sept assassinats, dans ces deux villes au mois de mars, et qui affirmait, selon le ministre de l'Intérieur, Claude Guéant, avoir des liens avec Al-Qaïda.

Ils ont ensuite entonné la Marseillaise "pour montrer que les musulmans savent s'intégrer", avant de déclarer "Vive la France, vive la République".

A l'origine de cette manifestation, une trentaine d'associations de musulmans appellaient "tous les Français de toutes origines, de toutes confession, de tous bords politiques à venir les rejoindre" pour dire "non au radicalisme religieux, non à la stigmatisation, oui au vivre ensemble".

Les associations invitaient notamment à ne pas faire l'amalgame entre musulmans et islamistes radicaux, à la suite de l'affaire Mohamed Merah.

"L'islam n'a rien à voir avec le fanatisme. Après Toulouse, il y a eu un amalgame entre martyr et criminel à l'intérieur de la communauté et nous voulons dire stop. Nous n'avons rien à voir avec Mohamed Merah", a expliqué à l'AFP l'imam de Drancy (Seine-Sant-Denis), Hassen Chalghoumi.

"On ne veut plus de famille qui souffre de racisme ou d'intégrisme. On veut un islam de France sans ingérence étrangère, on refuse le voile intégral mais on ne veut pas faire de politique. L'avenir de nos enfants est indépendant de l'issue du scrutin du 6 mai", a ajouté M. Chalghoumi.

http://www.lepoint.fr/societe/paris-une-centaine-de-musulmans-rassembles-contre-le-radicalisme-religieux-29-04-2012-1456514_23.php

vendredi 27 avril 2012

Polémique Hollande/Sarkozy/Ramadan : le document exclusif qui montre les propos réels tenus par Tariq Ramadan

Nicolas Sarkozy avait indiqué mercredi soir que l'intellectuel controversé avait appelé à soutenir le candidat PS ou "un parti qui serve l'Islam". Tariq Ramadan a démenti. François Hollande a parlé de "mensonge". Atlantico s'est procuré une note policière interne sur la réunion du 11 mars à Lyon.

Selon une note policière interne datée du vendredi 23 mars, intitulée "Mise en cause des lois de la République lors d'une conférence sur les thèmes "justice sociale, Palestine et islamophobie", Tariq Ramadan, ainsi que Youssef Brakni du Parti des indigènes de la République et Marwan Muhammad du Collectif contre l'Islamophobie en France, ont appelé " à voter pour François Hollande" ou " pour un parti politique qui serve l’Islam".

(...)

http://www.atlantico.fr/decryptage/document-exclusif-qui-montre-que-tariq-ramadan-avait-bien-appele-voter-pour-francois-hollande-343119.html

samedi 14 avril 2012

Quand la charia s'exerce en... Grande-Bretagne

Le Point.fr

Mis à part l'enseigne en lettres discrètes, rien ne laissait deviner que derrière les murs de ce bâtiment moderne situé dans la banlieue de Leyton, au nord-est de Londres, se trouve le quartier général de l'Islamic Sharia Council, c'est-a-dire le siège d'un conseil islamique de la charia. Dès l'entrée dans la salle d'attente, sobre et exiguë, le regard se pose sur une affiche retraçant avec une précision extrême les différentes étapes de la procédure du divorce islamique. Pour le reste, les murs, fraîchement repeints, sont complètement nus, si ce n'est le tableau d'une mosquée dans un coin ainsi qu'un calendrier musulman.

Le téléphone n'arrête pas de sonner et un petit guichet qui permet d'entrevoir une nouvelle pièce laisse apparaître le visage d'une jeune femme en burqa qui répond aux appels. L'unique cliente du lieu est une jeune femme qui semble d'origine pakistanaise. Tête nue, en jean et en tee-shirt, elle paraît anxieuse et jette avec insistance des coups d'oeil sur son portable. Dès qu'on lui fait signe d'approcher, elle pousse un soupir de soulagement. Le bureau où elle s'introduit ressemble à n'importe quelle administration, mais celui qui la reçoit en examinant les documents de son fichier n'est autre que l'imam, le docteur Suhaib Hasan.

"les deux sons de cloche"

"Je veux régler cette affaire le plus vite possible", s'exclame-t-elle dès son entrée. Mariée depuis 13 ans à la suite d'un mariage arrangé, Zainab (1) est venue réclamer la khula, c'est-à-dire le droit islamique qui autorise une femme à divorcer. Elle affirme avoir déjà entrepris la procédure pour le divorce anglais.

Entre deux sanglots, Zainab raconte son histoire et soutient qu'elle a été dupée par son mari, un Pakistanais. "C'est moi qui ai postulé pour son visa, j'ai fait tellement de choses pour lui !" Elle raconte comment ses espoirs d'un mariage heureux se sont dissipés dès que son mari a obtenu son visa : le mari s'est détourné d'elle, puis il est reparti au Pakistan sans rien lui dire. "Depuis un an maintenant, il ne donne plus signe de vie, mon sort ne l'intéresse plus : si je suis morte ou vivante, si je suis malade... il s'en fout." La femme s'interrompt et boit une longue gorgée d'eau. Elle reprend sur le même ton survolté, expliquant que son mari a une fiancée à Peshawar au Pakistan. "Vous savez, Monsieur, je lui ai pardonné tellement de fois parce que tout le monde me disait que c'était normal, que c'est mon mari et qu'il faut lui pardonner. Mais en fin de compte, je suis lasse de pardonner. Je suis lasse d'être exploitée."

L'imam prend le téléphone, il va contacter le mari. "S'il accepte de divorcer, alors l'affaire est réglée, mais si ce n'est pas le cas, il faut organiser une rencontre ici même afin d'entendre les deux sons de cloche pour pouvoir juger." À la Suite d'une conversation téléphonique particulièrement animée entre l'imam et le mari et ponctuée par des interruptions de la femme à bout de nerfs, il apparaît clairement que le mari ne veut pas accorder le divorce à Zainab. L'imam décide alors d'une rencontre dans les deux semaines.

Avis consultatif

L'affaire de Zainab fait partie des quelque soixante-dix demandes de divorce que l'Islamic Sharia Council de Leyton reçoit chaque mois, un chiffre en hausse selon l'imam Suhaib Hassan. L'établissement est né en 1982 "dans le but de servir de guide à la communauté musulmane dans toute affaire à laquelle celle-ci se trouve confrontée de temps à autre", explique-t-il, et il recouvre différentes missions à l'instar d'une dizaine d'autres institutions juridiques qui veillent à l'application de la charia au Royaume-Uni. Ainsi, le Conseil islamique de la charia est chargé de publier des fatwas ou avis sur différentes questions préoccupant la communauté musulmane, telles que la certification de la viande halal ou bien le règlement de différends commerciaux entre deux partenaires. Mais dans les faits, aujourd'hui, la principale fonction du Conseil à Leyton ou ailleurs est le traitement des affaires de divorce islamique, engagées en majorité par des femmes. Ce type d'affaires peut prendre plusieurs mois, voire des années, avant de parvenir à une solution, car "nous sommes toujours pour la médiation des deux parties", explique Suhaib Hassan "Et dans certains cas, quand nous pressentons qu'il y a un espoir de réconciliation, nous recevons la personne jusqu'à dix fois."

Ainsi, après avoir convoqué la femme à plusieurs reprises, avec ou sans le mari, et avoir examiné les différentes pièces qui composent son dossier, l'imam chargé de l'affaire rédigera un rapport prônant la résolution du divorce ou bien la réconciliation du couple. L'affaire sera par la suite portée en dernière instance devant une commission regroupant les imams des différents conseils de la charia du Royaume-Uni. Les décisions de ces conseils n'ont aucune force de loi sur le territoire britannique, l'autre partie pouvant tout simplement choisir de les ignorer. Aussi doit-on parler d'un conseil de la charia plutôt que d'un tribunal.

Ni reconnue ni interdite

Le docteur Prakash Shah, maître de conférence en droit à l'université Queen Mary de Londres, explique qu'il y a différents types de conseils de la charia au Royaume-Uni : certains, comme celui de Leyton, ont acquis un statut institutionnel au fil des ans, ils réunissent des oulémas, c'est-à-dire des théologiens de l'islam, et suivent une procédure complexe et bien définie, quasiment à la manière d'un tribunal. D'autres, précise l'universitaire, "sont plus informels et peuvent se tenir, par exemple, au sein d'une mosquée. La définition d'un conseil de la charia n'est pas fixée, personne ne sait vraiment quels en sont les contours précis", affirme-t-il.

De son côté, le gouvernement britannique semble fermer les yeux sur l'existence de ce type d'institution. "L'application de la loi de la charia n'est pas reconnue par l'État britannique, mais elle n'est pas non plus interdite", dit l'universitaire. Ce qui, selon Prakash Shah, préoccupe davantage les autorités est le refus grandissant de la part des couples musulmans de passer par un mariage civil. "D'une certaine manière, en effectuant seulement le mariage religieux, les musulmans se tiennent de plus en plus à l'écart de la loi officielle."

Si les autorités britanniques feignent d'ignorer ces conseils, certains membres du Parlement se mobilisent, arguant que ces établissements sont discriminatoires vis-à-vis des droits des femmes. En juin dernier, une membre de la Chambre des lords, la baronne Cox, a introduit un projet de loi limitant la pratique de la loi de la charia au Royaume-Uni. Son objectif : obliger les conseils à reconnaître la primauté du droit anglais. Quiconque s'arrogerait le droit de rendre des décisions juridiques en matière criminelle ou familiale encourrait jusqu'à cinq ans de prison. Le projet est en attente d'examen par le Parlement.

Discriminatoire

Plusieurs militants et associations des droits de l'homme sont sur la même ligne que la baronne. Parmi eux, Maryam Namazie, activiste iranienne et porte-parole de la campagne One Law for All (Une loi pour tous). Elle réclame l'abolition totale de la charia au Royaume-Uni : "La loi de la charia ne devrait pas avoir sa place en Grande-Bretagne ou dans n'importe quel autre pays, car elle est fondamentalement discriminatoire et misogyne", affirme-t-elle.

L'activiste souligne que l'ensemble des textes sur lesquels s'appuie la loi islamique, tels que le Coran, les hadiths (ensemble de paroles, citations et actes du prophète Mohammad) et la jurisprudence islamique, conviennent, par exemple, que le témoignage d'une femme vaut la moitié de celui d'un homme et que si les hommes ont un droit unilatéral au divorce, la femme est beaucoup plus limitée dans ses droits. Et Maryam Namazye de citer les textes du Conseil islamique de la charia : sur le site internet de l'établissement, on peut ainsi lire que "le caractère d'une femme n'est pas bon pour une affaire où le témoignage requiert de l'attention et de la concentration, car les femmes sont gouvernées par l'émotion ; en revanche, les hommes mus par leur esprit vont réfléchir à deux fois avant de demander un talaq" (divorce réclamé par les hommes, NDLR) (2). Selon Maryam Namazye, les femmes musulmanes n'avaient pas recours aux tribunaux de la charia il y a trente ans en Grande-Bretagne : "Si elles y vont maintenant, c'est à cause de la montée de l'islamisme", conclut l'activiste.

C'est un fait : pendant que le débat sur la légitimité des conseils agite l'opinion publique britannique, le recours à la charia semble de plus en plus populaire parmi la communauté musulmane et de grands cabinets juridiques, tels que Russell Jones and Walker, sont de plus en plus nombreux à ouvrir des départements entièrement spécialisés en loi islamique.


(1) Le prénom a été changé à la demande de la personne

(2) A woman's character is not so good for a case where testimony requires attention and concentration/ 'Women are governed by emotion; men by their minds so he will think twice before uttering talaq [divorce].

jeudi 12 avril 2012

En Allemagne, des distributions de corans inquiètent la classe politique

AFP

La distribution du Coran en Allemagne par un groupe salafiste, branche radicale de l'islam, suscite l'inquiétude de la classe politique, qui dénonçait, jeudi 12 avril, une exploitation du livre sacré à des fins extrémistes.

Cette initiative lancée il y a déjà plusieurs mois par un groupe autoproclamé "La vraie religion" vise à écouler 25 millions d'exemplaires en allemand du livre saint de l'islam en Allemagne, en Suisse et en Autriche. Quelque deux cent cinquante mille ont déjà été distribués.

Abou Nagie, un prédicateur et chef d'entreprise d'origine palestinienne de 47 ans, installé en Allemagne, à l'origine de cette action, explique qu'il veut "apporter la vérité dans le cœur des gens", et fait l'objet d'une surveillance des autorités. Le salafisme est un courant rigoriste de l'islam sunnite fondé sur une interprétation stricte et littérale du Coran. Les services de renseignement estiment à deux mille cinq cents le nombre de salafistes vivant en Allemagne. (...)

mercredi 11 avril 2012

Abbas may lose his citizenship. His Jordanian citizenship.

In a surprise move, Jordan has decided to revoke the Jordanian citizenship of Palestinian Authority and PLO officials, sources in Amman disclosed Wednesday.

The sources said that the decision would also affect the leaders of the PA, who would be granted temporary Jordanian passports to facilitate their travel.

The move coincides with a new electoral law in Jordan that seeks to limit Palestinian representation in parliament.

The latest steps are seen in the context of Jordan's 1988 decision to sever all legal and administrative ties with the West Bank, except for Jordanian sponsorship of the Muslim holy sites in Jerusalem.

The late King Hussein then justified the move by arguing that it was intended to help the Palestinians establish their own independent state.

The Jordanians have defended the decision to strip Palestinians of their Jordanian citizenship by explaining that it is aimed at "preserving the Palestinians' national identity and paving the way for their return to Palestine."

It's not known at this stage if PA President Mahmoud Abbas would be stripped of his Jordanian citizenship, the sources told the Saudi newspaper Al-Madina.
In 1988, all Palestinian Arabs who lived in the west bank of the Jordan lost their citizenship. I don't know if PLO officials were granted exceptions at that time, but last year there were reports that Mahmoud Abbas and other senior Fatah officials were granted Jordanian nationality.

In other words, they say publicly that they support keeping Palestinian Arabs stateless - for their own good, of course - but in private they held on to their Jordanian citizenship for dear life.

http://elderofziyon.blogspot.com.es/2012/04/abbas-may-lose-his-citizenship-his.html





mardi 10 avril 2012

Meaux : une lycéenne harcelée pour sa liberté vestimentaire

Abdel*, 16 ans, est décrit comme un élève brillant, « ouvert sur tout sauf la religion ». Ce lycéen, en 1re ES à Meaux, musulman pratiquant, a envoyé des textos d’insultes à une camarade dont il ne supportait pas le port du slim (jean serré) ou du collant opaque sous une jupe à hauteur des genoux.
Nadia* a reçu des SMS blessants la semaine du 19 mars : « Pute » ou encore « tu fais honte à la religion », « tu insultes la religion ». Les deux élèves se sont connus dans une option commune de cours d’excellence d’histoire. Ils ont sympathisé.

Accablée d’insultes par textos

Mais, soudainement, leur relation a dérapé. Nadia est une adolescente moderne, discrète et brillante. Pas un brin provocatrice. Elle ne mange pas de porc, fait le ramadan mais ne fréquente pas de lieu de culte. Quand elle met une jupe avec un collant opaque, Abdel l’accable d’insultes par textos. Le garçon croit détenir la définition de la tenue vestimentaire digne, devant cacher toute féminité.
Au bout d’une semaine, un SMS a fini par tomber entre les mains d’un adulte du lycée, qui a aussitôt alerté sa hiérarchie. Abdel a été convoqué par la direction, son comportement a cessé mais il n’est plus retourné en cours par la suite. « Aucune exclusion n’a été prononcée, souligne Jean-Pierre Geneviève, inspecteur académique adjoint. Cet élève a été rappelé à l’ordre et l’établissement noue un contact avec sa famille pour qu’il revienne en cours. » Les parents de Nadia ont voulu déposer plainte mais l’adolescente s’y est opposée, craignant qu’une suite judiciaire handicape la carrière du garçon. « Il a envie d’entrer à Sciences-po », raconte une élève. Au lycée, certains pensent qu’Abdel a agi en amoureux éconduit, sur un coup de tête. D’autres estiment qu’il faut suivre de près ce dérapage. Comme à l’association Ni putes ni soumises, qui par sa vice-présidente meldoise, Rachida Benahmed, « condamne tous les extrémismes et invite l’Education nationale à protéger ces jeunes filles. L’école doit apprendre le respect, la liberté dès le plus jeune âge sinon les extrémistes des quartiers occuperont le terrain ».

* Les prénoms des mineurs ont été modifiés.

Le Parisien

Nathalie Arthaud compare Gaza à un camp de concentration, Eva Joly signe

La guerre de Tripoli

La guerre de Tripoli (en anglais Tripolitan War) (1801–1805) aussi appelée la Première guerre barbaresque (First Barbary War), guerre de la côte des Barbaresques (Barbary Coast War) fut la toute première guerre engagée par les États-Unis d'Amérique après leur indépendance et la première des deux guerres qu'ils menèrent contre les États du Maghreb, alors connus sous le nom d'États barbaresques, qu'étaient le sultanat indépendant du Maroc et les trois régences d'Alger, de Tunis et de Tripoli, provinces — dans les faits quasiment indépendantes — de l'Empire ottoman.

En Méditerranée, des nations d'Europe se voyaient dans l'obligation de payer un tribut aux États du Maghreb pour protéger leurs intérêts commerciaux sous peine de voir leurs navires attaqués par les corsaires barbaresques. À l'indépendance des États-Unis, les navires de commerce américains perdirent la protection de la Royal Navy. À l'instar des nations européennes, les États-Unis se plièrent dans un premier temps aux exigences des provinces ottomanes en payant un million de dollars par an pour libérer les équipages capturés, et signèrent différents traités (voir le traité de Tripoli, le traité de paix et d'amitié avec le dey Alger et celui avec le dey de Tunis).
Cependant, quand le dey de Tripoli augmenta le montant de la protection en demandant 225 000 dollars de plus — le budget fédéral s'élevait à 10 millions de dollars en 1800 —, la tension s'accrut et les États-Unis refusèrent de payer le tribut pour le passage de leurs navires en 1801. Le dey de Tripoli incita alors ses alliés de Tunis et d'Alger à déclarer la guerre aux jeunes États-Unis qui semblaient lointains et encore fragiles.

Par un traité signé le 4 juin 1805, les États-Unis furent libérés de l’obligation de payer tribut aux Tripolitains. À compter de cette date, une escadre américaine mouilla en Méditerranée en permanence, exception faite de la période de la guerre de Sécession, mais une seconde guerre éclata au printemps 1815 et une expédition navale fut menée par Decatur contre le dey d’Alger.

By 1807, Algiers had gone back to taking American ships and seamen hostage. Distracted by the preludes to the War of 1812, the U.S. was unable to respond to the provocation until 1815, with the Second Barbary War, in which naval victories by Commodores William Bainbridge and Stephen Decatur led to treaties ending all tribute payments by the U.S

http://fr.wikipedia.org/wiki/Guerre_de_Tripoli
http://en.wikipedia.org/wiki/First_Barbary_War


The Second Barbary War (1815), also known as the Algerine or Algerian War, was the second of two wars fought between the United States and the Ottoman Empire's North African regencies of Tripoli, Tunis, and Algeria known collectively as the Barbary states. The war between the Barbary States and the U.S. ended in 1815; the international dispute would effectively be ended the following year by the United Kingdom and the Netherlands. The war brought an end to the American practice of paying tribute to the pirate states and helped mark the beginning of the end of piracy in that region, which had been rampant in the days of Ottoman domination (16th–18th centuries). Within decades, European powers built ever more sophisticated and expensive ships which the Barbary pirates could not match in numbers or technology.

http://en.wikipedia.org/wiki/Second_Barbary_War

lundi 9 avril 2012

En finir avec les faux diagnostics

L’affaire Mohamed Merah aidant, voici les “quartiers chauds” revenus au centre des débats de l’élection présidentielle. Sont-ils des pépinières à djihadistes ? Des couveuses pour bandits ? Alimentés par cent poncifs et idées reçues, les commentaires coulent à flots, issus de la culture de l’excuse, et véhiculés par nombre de journalistes et politiciens.
Or, confronté aux faits et chiffres, ce catéchisme lacrymal a pour caractéristique majeure d’être entièrement et matériellement faux.
Rappel de la ritournelle des Diafoirus-sociologues : dans des “quartiers pauvres” et “territoires de relégation”, croupirait toute une “jeunesse abandonnée et méprisée”… “moins dangereuse qu’en danger”, des damnés de la terre condamnés à “une vie de galère” et ne recherchant finalement qu’“un peu d’attention et de reconnaissance”.
Observons d’abord que cette doctrine misérabiliste n’a absolument rien de marxiste, Karl Marx lui-même qualifiant férocement ce Lumpenproletariat (“prolétariat en haillons”) de “racailles”. On est là à mi-chemin entre le pire mélodrame hugolien et l’abbé Pierre du crépuscule – le tout dans un total mépris de réalités manifestes et établies. Qu’on en juge.
– Misère (entraînant et expliquant la révolte et la violence) ? faux ! D’après l’Insee, la Seine-Saint-Denis est le quinzième département le plus riche de France compte non tenu, par définition, de l’économie souterraine qui l’irrigue. En y ajoutant les milliards de la drogue, le “9-3” est sans doute en réalité parmi les cinq départements les plus riches de France.
– Quels sont à l’inverse les plus pauvres ? L’Ariège (91e), le Cantal (92e) et la Creuse (96e). Ajoutons un taux de pauvreté de 19 % dans un tiers des départements ruraux de France métropolitaine – c’est-à-dire plus élevé que dans le “9-3”. Plus largement, souligne lumineusement le géographe Christophe Guilluy, « 85 % des ménages pauvres ne vivent pas dans les quartiers sensibles et… la majorité des chômeurs de longue durée se répartit sur l’ensemble du territoire ».
Or, où brûlent les voitures ? Où tire-t-on à la kalachnikov sur les policiers ? Dans la Creuse ou en Seine-Saint-Denis ?
– Les pauvres “assignés à résidence”, dans de lointains territoires de relégation ? Archifaux, là encore ! À l’échelle du Bassin parisien dans son entier, la Seine-Saint-Denis est dans une position confortablement centrale, non dans une lointaine bordure – et dans les “zones urbaines sensibles” (Zus) de ce département, comme dans celles des autres de la région parisienne, la mobilité de la population est la plus élevée de France (taux de mobilité de 61 %, selon l’Observatoire national des Zus).
Les quartiers sensibles représentent la jeunesse, la France rurale n’étant plus peuplée que de paysans âgés ? Faux ! Ces quartiers et cités ne rassemblent que 9 % de la jeunesse (l’Insee, toujours), la France périphérique au contraire (grande banlieue et villes-satellites des métropoles) abritant un jeune sur trois de 18-24 ans – et ce, avec un taux de criminalité fort bas.
Ajoutons que l’espace rural (18 % de la population métropolitaine, 11 millions d’habitants) compte désormais 32 % d’ouvriers, 27 % d’employés – et seulement 7 % d’agriculteurs… sans que nulle déprédation ou exaction ne s’y commette, ou presque.
Industrielle ou rurale, cette France périurbaine est celle des précaires, agriculteurs percevant les minima sociaux, ouvriers pauvres, travailleurs à temps partiel. Cette “France des plans sociaux” abrite les nouvelles classes populaires évincées des grandes métropoles (centre-ville et première couronne) – désormais fiefs de la bourgeoisie-bohème (“bobo”) et des immigrés récents. Or quoique victime de la recomposition sociale du territoire, cette France périphérique est calme. Malgré une pauvreté invisible, la délinquance y est rare et la criminalité, plutôt exceptionnelle.
Avec une insondable morgue, les journalistes “tendance bobo” dénigrent cependant cette France périphérique et sa “logique de repli”. Alors que, pour ces populations victimes de la mondialisation et de la prédation financière, il s’agit, tout au contraire, d’une demande de protection.
Or il est crucial de poser justement ce diagnostic, sans se laisser emporter par des lubies idéologiques ou par un sentimentalisme niais. Car, de même qu’on ne raisonne pas juste sur des figures fausses, on ne peut édifier de politique efficace sur des concepts erronés. Pourtant, c’est ce que l’on fait depuis trente ans sous le nom – déjà absurde – de “politique de la ville”.
Comme de l’eau dans un trou, cette “politique” déverse des milliards d’euros dans des programmes immobiliers opaques et dans d’incontrôlables subventions : 550 millions d’euros en 2012 pour la politique de la ville ; 390 millions pour la “cohésion sociale et l’égalité des chances”, nom fort noble pour ce qui ressemble souvent à du racket ou du chantage à l’émeute. À la lumière des réalités que je viens d’énoncer, c’est cette politique-là, d’abord, qu’il faut revoir de fond en comble. Administré à partir d’un faux diagnostic, un médicament n’a aucune chance, jamais, de faire le moindre effet !

Xavier Raufer, criminologue.

http://www.valeursactuelles.com/parlons-vrai/parlons-vrai/en-finir-avec-faux-diagnostics20120328.html

dimanche 8 avril 2012

Ne stigmatisons pas (trop) les agresseurs antisémites

Un étudiant franco-iranien de 24 ans, soupçonné d’être l’auteur d’une agression antisémite commise dans les quartiers sud de Marseille, a été déféré vendredi en comparution immédiate devant le tribunal correctionnel de Marseille.

Dimanche dernier, il avait insulté une famille à la sortie de la synagogue, avait donné un violent coup de poing au visage au père, avant de prendre la fuite. La victime, âgée de 27 ans, s’était vue délivrer une incapacité de travail de cinq jours.
La police avait interpellé jeudi l’auteur présumé des faits, un étudiant en doctorat de sciences physiques du campus universitaire de Luminy, à Marseille. Il a indiqué avoir la double nationalité française et iranienne.

Lors de sa garde à vue, il a notamment déclaré que Mohamed Merah, le responsable des tueries de Toulouse et Montauban, était « un résistant ».
Au titre des « violences commises à raison de l’appartenance à une race, une ethnie ou une religion », le coupable encourrait une peine qui pouvait aller jusqu’à cinq ans de prison ferme et 75.000 euros d’amende. Le procureur a requis contre lui une peine de dix-huit mois de prison ferme. Les magistrats du tribunal correctionnel de Marseille ont estimé qu’il était plus raisonnable de ne le condamner qu’à un an de prison ferme.

http://www.causeur.fr/ne-stigmatisons-pas-trop-les-agresseurs-antisemites,16935

Real Madrid, FC Barcelone cèdent devant l’Islam…




L’équipe de football du Real Madrid a enlevé une croix chrétienne qui était présente sur son logo depuis presque 100 ans, dans le but de renforcer sa base de fans parmi les musulmans d’Europe et du Moyen-Orient.

Selon le quotidien local Marca, le changement a été fait pour « éviter toute forme de confusion ou de mauvaise interprétation dans une région où la majorité de la population est musulmane. »

Le Real Madrid dit avoir prit sa décision de retirer la croix de son logo parce que nous sommes « dans un monde de business globalisé. » Mais les critiques disent que ce mouvement représente une érosion de la culture européenne et sa tradition chrétienne au profit d’un « l’islam envahissant. »

La controverse de la croix du Real Madrid a éclaté alors que le Réal a lancé la construction d’un centre de tourisme sportif international aux Emirats Arabes Unis. La première pierre des 50 hectares du Real Madrid Island Resort a été posée dans l’émirat de Ras al-Khaimah, le 29 mars 2012, et le complexe devrait ouvrir ses portes en janvier 2015.

Le Real Madrid affirme que son île touristique sera le premier parc à thème sur une île artificielle qui combinera tourisme et sports, et il sera le premier complexe touristique construit sous la marque Real Madrid. Le complexe comprendra un hôtel de luxe de 450 chambres, des villas de luxe, un port sportif, et un stade de football avec vue ouverte sur la mer.

Selon le Real Madrid, « Ceci est une étape décisive et stratégique qui permettra d’améliorer la force de cette institution au Moyen-Orient et en Asie, une région clé dans laquelle la passion pour ce club est apparente. Le Real Madrid et le gouvernement de Ras al -Khaimah souhaitent transmettrent la passion du Real Madrid et de ce que cela signifie au monde entier. «

Dans le cadre de l’accord, le souverain de Ras al-Khaimah, Cheikh Saud Bin Saqr Al Qasimi, a réclamé à ce que le Réal retire la croix de la couronne sur son logo pour tous les matériaux promotionnels liés à l’île touristique. Le président du Real Madrid, Florentino Pérez, a consciencieusement respecté cet accord.

La croix fut le premier logo du Real Madrid en 1920, lorsque le roi Alphonse XIII a accordé au club son patronage royal. La croix fait toujours partie intégrante de l’armoirie du roi d’Espagne.

Le Real Madrid n’est pas le premier club de football espagnol à retirer un signe « religieusement incorrect » (une croix) de son logo, dans un effort pour apaiser les sensibilités musulmanes. Le FC Barcelone a récemment signé un programme quinquennal de 150 millions d’euros de parrainage avec une Fondation basée à Doha, au Qatar. Cette organisation est accusée par El Mundo de fournir un financement à l’extrémiste religieux Yusuf al-Qaradawi, un avocat du terrorisme, des violences envers les femmes et de l’antisémitisme. L’accord permet à la Fondation du Qatar de placer son logo sur le maillot du FC Barcelone.

En plus de gagner 30 millions par saison, l’accord a permis au FC Barcelone – qui prétend être « la marque leader incontesté dans le monde du football » – d’étendre son influence au Moyen-Orient.

Les efforts de relations publiques du Barça dans le monde musulman n’ont pas été sans controverse. Tout comme le Real Madrid, le FC Barcelone a une croix dans son logo officiel. Mais après des plaintes officielles de l’Arabie Saoudite, la Cruz de San Jorge – une croix rouge et blanche qui forme une partie intégrante du logo du FC Barcelone – est devenue « offensante pour l’Islam car elle évoque des souvenirs des croisades médiévales. » La croix a été retiré de tous les maillots du FC Barcelone vendus dans le monde arabe.

Les clubs de football en Italie ont également eu des démêlés avec la police de la mode musulmane. A Milan, par exemple, l’équipe de football de l’Inter Milan a été poursuivi en justice par un avocat turc. Baris Kaska a déposé une plainte auprès de l’Union des associations européennes de football (UEFA) contre l’Inter Milan car l’équipe porte un maillot avec un design ressemblant aux « style des croisés, » donc « offensant pour la sensibilité musulmane.

La conception du maillot – pour marquer le 100e anniversaire du club – qui comprend une grande croix rouge sur un fond blanc, est le symbole de la ville de Milan. Mais les musulmans affirment que cela rappel incontestablement l’emblème des templiers, donc de la « supériorité occidentale sur l’islam » (dixit l’avocat turc).

En Allemagne voisine,le FC Schalke 04, qui joue dans la première ligue, a demandé à un expert musulman d’examiner si l’hymne de l’équipe est insultant pour les musulmans. Le troisième couplet de l’hymne, qui est intitulé « Bleu et Blanc, Comment Je t’aime« , contient les mots: « Mahomet était un prophète qui ne comprenait rien au football, mais de toutes les couleurs , il a choisi [Schalke] bleu et blanc « .

Bien que la chanson a été écrite en 1924, l’équipe de football a commencé à recevoir des plaintes – des centaines – après qu’un journal turc a rapporté que la chanson est une insulte pour Mahomet. Les musulmans exigent maintenant que ce couplet soit supprimé de la chanson.

JSSNews

mardi 3 avril 2012

"J'habite La Courneuve depuis 25 ans. C'est une catastrophe !"

(...) "Dans la même rue, une femme du même âge, cheveux roux décolorés et permanentés. Elle est visiblement pressée, mais s'arrête volontiers. "J'habite La Courneuve depuis 25 ans. C'est une catastrophe ! Il n'y a plus de commerce français ici : plus une boucherie, plus une charcuterie... Que du halal ou de l'exotique. Ici, on nous marche dessus, on nous crache dessus, on ne nous respecte pas !" Il hoche la tête, évoque lui aussi la disparition du joli quartier de sa jeunesse : "Mais c'est le maire qui est responsable..." Elle ne le laisse pas continuer et reprend : "La Courneuve, je ne vois pas ça s'arranger... En plus, je travaille à Pôle emploi : les demandeurs d'asile, je les vois arriver en masse. Je ne sais pas comment ils font, ils rachètent tous les commerces. Je ne suis pas raciste, moi. J'ai des collègues de toutes les races qui me disent eux-mêmes "tu ne peux plus rester là". Dans le temps, y avait un mélange de gens, ça fonctionnait bien, mais là je serai bientôt la seule Française !"(...) . Le "nettoyage au Kärcher" ? "Je l'ai pas pris pour moi. Et au sens propre, c'est ce que tout le monde souhaitait ici !" affirme Mustapha Benlafkih.(...)

http://lacourneuve.blog.lemonde.fr/2012/04/03/si-cest-un-tract-pour-le-nicolas-sarkozy-vous-pouvez-vous-le-garder/

Document sur le relogement en Île de France : 79,7 % des relogés nés à l’étranger

[...] C’est donc dans ce contexte politique bien spécifique et sur un territoire où la question de l’accès au logement des personnes défavorisées est exacerbée – l’Ile-de-France – qu’en concertation avec la FNARS Ile-de-France et l’AORIF, il a été décidé de mener une enquête par questionnaires auprès de personnes relogées à l’issue d’une prise en charge en structures d’hébergement. Le projet a ensuite été soumis à la DRIHL qui s’est dès lors engagée dans l’enquête. [...]

Cette enquête cible précisément les personnes ayant accédé à un logement social entre 2009 et 2010, à partir de centres d’hébergement d’urgence, de centres de stabilisation, de centres d’hébergement et de réinsertion sociale, de centres maternels et a posteriori d’hôtel sociaux. Le périmètre géographique de cette enquête comprend la Seine-et-Marne, les Yvelines, l’Essonne, les Hauts-de-Seine, la Seine-Saint-Denis, le Val-de-Marne et le Vald’Oise. Paris a été écarté. [...]

"Les personnes interrogées sont majoritairement nées à l’Etranger (79.7%) et principalement dans un pays d’Afrique sub-saharienne (77,9%)."

http://www.drihl.ile-de-france.developpement-durable.gouv.fr/IMG/pdf/SeLoger_enquete_relogement_cle1756cb-1.pdf

lundi 2 avril 2012

Palestinian Red Crescent workers part of Hamas terror squad

Israel arrests 13 Palestinians on suspicion of being behind a shooting attack on an IDF force in Ramallah on Jan. 20 • Kalashnikov used in the attack was given to the terrorists by an officer in the Palestinian intelligence service.

(...) Omar Abu Ravis, born in 1989, a resident of Am’ari, affiliated with Hamas, employed at the Red Crescent in Ramallah, is also the goalie of the Palestinian Olympic soccer team. (...) Manzar Abbas, born in 1971, a resident of Am’ari, served as an officer in Palestinian intelligence in Ramallah, was in charge of Red Crescent guards, and is believed to have been a weapons dealer. (...) During their questioning, the suspects also revealed that they had planned other shooting attacks against IDF
(...)

http://www.israelhayom.com/site/newsletter_article.php?id=3789