mercredi 29 juin 2011

Trafic d'êtres humains : l’Algérie pour la première fois dans la « liste noire » américaine

L’Algérie fait son entrée dans la « liste noire » américaine des pays à surveiller pour trafic d’êtres humains, selon le dernier rapport du Département d’État américain publié ce lundi 27 juin. Le rapport dénonce le manque d’efficacité et d’engagement de la part d’Alger en matière de lutte contre le trafic d’hommes et le travail forcé. « Le gouvernement algérien ne respecte pas les normes minimales requises pour éliminer le trafic d’humains et aucun effort significatif n’a été fait dans ce domaine », peut-on lire dans le document du Département d’État.
Washington accuse le gouvernement algérien d’avoir échoué à protéger les victimes de ce trafic et de ne pas avoir adopté les mesures adéquates visant à endiguer le problème. Le document poursuit : « le gouvernement n’a ni enquêté, ni poursuivi en justice la moindre infraction concernant la traite des êtres humains, ni même condamné un seul contrevenant durant cette année (2010) ».

L’Algérie, considérée comme étant une zone de transit pour les immigrés venant d’Afrique subsaharienne et à destination d’Europe, est suspectée de travail forcé et de prostitution forcée à l’encontre des migrants. Le document cite des cas d’abus sexuels sur des femmes étrangères venant d’Afrique subsaharienne, dans la localité de Tamanrasset, notamment. Certains hommes, originaires du Mali dans la plupart des cas, ont également été forcés à effectuer des travaux domestiques tandis que leurs « propriétaires » leur confisquaient leurs documents d’identité afin de les forcer à travailler.

D’après le rapport, des femmes algériennes ont été aussi forcées à se prostituer.Washington déplore qu’aucune protection, ni assistance ne soit fournie pour venir en aide aux victimes. D’après les ONG ayant collaboré à la rédaction du rapport, « certaines victimes ont été emprisonnées en raison d’infractions à la loi résultant de leur condition en tant que victimes, telles que la prostitution ou l’absence de documents d’immigration ». Certains migrants en instance d’expulsion ont été abandonnés dans le désert du Sahara avant de décéder, d’après les ONG citées dans le document.

Selon les groupes de la société civile, depuis que l’Europe a renforcé sa politique des frontières, l’Algérie est devenue une destination pour l’immigration illégale et le trafic d’êtres humains. D’après la secrétaire d’État américaine Hillary Clinton, « 27 millions d’hommes, de femmes et d’enfants » sont exploités dans le monde à ce jour dont la plupart sont « des femmes et des filles ». Le rapport souligne que la lutte contre le trafic d’êtres d’humains et l’esclavage moderne a perdu du terrain. Le nombre de pays ne respectant pas les normes internationales de lutte contre le trafic d’êtres humains a presque doublé, s’élevant désormais à 23 pays. Les plus mauvais élèves sont, entre autres, la République du Congo, la Corée du Nord, l’Arabie Saoudite et l’Iran. Au total, 41 pays sont placés sur la « watch list » de Washington, dont 23 qui font leur entrée dans ce sombre classement, parmi lesquels l’Algérie.

http://www.tsa-algerie.com/divers/trafic-d-etres-humains-l-algerie-pour-la-premiere-fois-dans-la-liste-noire-americaine_16301.html

lundi 20 juin 2011

Des milliers de Chinois défilent à Paris contre l'insécurité

Entre 3.000 Chinois, selon la police, et 20.000, selon les organisateurs, ont défilé dimanche à Paris pour protester contre les actes de violence dont la communauté chinoise de France se dit victime et exiger plus de sécurité, a constaté un journaliste de l'AFP.

Derrière une grande banderole proclamant: "Liberté, égalité, fraternité et sécurité", le cortège a défilé de la place de la République à celle de la Nation, dans l'est de la capitale.

Les manifestants, parmi lesquels beaucoup de jeunes, certains enveloppés dans des drapeaux français et en agitant d'autres de petite taille, ont scandé "Sécurité pour tous" ou "Vivons ensemble, vivons en sécurité".

"Nous réclamons la sécurité parce que c'est un droit, c'est la condition essentielle de l'exercice des libertés", a lancé Olivier Wang, le porte-parole du collectif des associations asiatiques de France et leurs amis français.


Les Chinois sont pris à partie car "il y en a beaucoup qui n'ont pas de papiers et une certaine catégorie de la population française les agresse sachant qu'ils n'iront pas porter plainte à la police", a expliqué Jean-Pierre Buisson, un manifestant français marié à une Chinoise.

Depuis deux ans, le collectif dénonce des agressions et vols violents visant les Asiatiques, notamment dans le quartier de Belleville.

Ce quartier, qui a accueilli après la Première Guerre mondiale de nombreux migrants juifs d'Europe de l'Est, a vu depuis les années 60 s'installer une importante communauté maghrébine. Il s'est métamorphosé ces dix dernières années du fait d'un afflux d'immigrés asiatiques qui ont repris de nombreux petits commerces.

Dénonçant le manque de protection des pouvoirs publics, Anh Dao Traxel, fille adoptive d'origine vietnamienne de l'ancien président français Jacques Chirac, a regretté qu'"aucun élu de la République" ne soit venu à la manifestation.

La marche s'est dispersée rapidement et dans le calme une fois arrivée à la Nation, afin d'éviter d'éventuels incidents, selon les organisateurs.

L'an dernier le 20 juin, une manifestation du même type dans le quartier de Belleville avait réuni environ 8.500 Chinois, selon la police. Elle s'était terminée par des échauffourées avec des bandes de jeunes qui avaient entraîné l'intervention des forces de l'ordre.

Des chercheurs estiment à plus de 600.000 le nombre de Chinois vivant en France, essentiellement en région parisienne et issus de provinces différentes de Chine, certains ayant émigré pour des raisons économiques, d'autres politiques.

http://www.lesechos.fr/economie-politique/infos-generales/france/afp_00353694-des-milliers-de-chinois-defilent-a-paris-contre-l-insecurite-182746.php

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(...) En me promenant, je rencontre Xavier, la trentaine, il vit depuis dix ans à Belleville. Je lui demande s’il sent une tension grandissante dans le quartier. « C’est toujours de la tension, ici, mais c’est vrai que là c’est plus tendu que d’habitude. Les Chinois sont de plus en plus méfiants et j’ai l’impression qu’ils se replient de plus en plus sur eux », dit-il. « Un repli communautaire ? », je lui demande. « Bah oui, de toute façon c’est très communautaire, ici. Les gens ils ne traînent pas trop ensemble. Les Chinois entre eux, les Rebeus aussi, les Blacks aussi. Et ce qui est dommage c’est que les seuls échanges entre communautés se font par agressions. Bon je dis ça sans racisme tu sais, mais faut dire qu’ici jamais tu ne verras une mama africaine se faire arracher un collier ! C’est toujours les mêmes les agressés et toujours les mêmes les agresseurs. Donc forcément, ça donne une image de tensions communautaires et les gens se replient. »(...)

http://yahoo.bondyblog.fr/201106300031/a-belleville-%C2%AB-les-chinois-entre-eux-les-rebeus-entre-eux-les-blacks-entre-eux-%C2%BB/

mardi 14 juin 2011

UK: "complete lack of interest when white people make complaints of harassment and hatred"

Police 'covered up' violent campaign to turn London area 'Islamic'

Police have been accused of “covering up” a campaign of abuse, threats and violence aimed at “Islamicising” an area of London.

Victims say that officers in the borough of Tower Hamlets have ignored or downplayed outbreaks of hate crime, and suppressed evidence implicating Muslims in them, because they fear being accused of racism.

The claims come as four Tower Hamlets Muslims were jailed for at least 19 years for attacking a local white teacher who gave religious studies lessons to Muslim girls.

The Sunday Telegraph has uncovered more than a dozen other cases in Tower Hamlets where both Muslims and non-Muslims have been threatened or beaten for behaviour deemed to breach fundamentalist “Islamic norms.”

One victim, Mohammed Monzur Rahman, said he was left partially blind and with a dislocated shoulder after being attacked by a mob in Cannon Street Road, Shadwell, for smoking during the Muslim holy month of Ramadan last year.

“Two guys stopped me in the street and asked me why I was smoking,” he said. “I just carried on, and before I knew another dozen guys came and jumped me. The next thing I knew, I was waking up in hospital.”

“He reported it to the police and they just said they couldn’t track anyone down and there were no witnesses,” said Ansar Ahmed Ullah, a local anti-extremism campaigner who has advised Mr Rahman. “But there is CCTV in that street and it is lined with shops and people.”

Teachers in several local schools have told The Sunday Telegraph that they feel “under pressure” from local Muslim extremists, who have mounted campaigns through both parents and pupils – and, in one case, through another teacher - to enforce the compulsory wearing of the veil for Muslim girls. “It was totally orchestrated,” said one teacher. “The atmosphere became extremely unpleasant for a while, with constant verbal aggression from both the children and some parents against the head over this issue.”

One teacher at the Bigland Green primary school, Nicholas Kafouris, last year took the council to an employment tribunal, saying he was forced out of his job for complaining that Muslim pupils were engaging in racist and anti-Semitic bullying and saying they supported terrorism. Mr Kafouris lost his case, though the school did admit that insufficient action had been taken against the behaviour of some pupils. The number of assaults on teachers in Tower Hamlets resulting in exclusions has more than doubled from 190 in 2007/8 to 383 in 2008/9, the latest available year, though not all are necessarily race-related.

Tower Hamlets’ gay community has become a particular target of extremists. Homophobic crimes in the borough have risen by 80 per cent since 2007/8, and by 21 per cent over the last year, a period when there was a slight drop in London as a whole.

Last year, a mob of 30 young Muslims stormed a local gay pub, the George and Dragon, beating and abusing patrons. Many customers of the pub told The Sunday Telegraph that they have been attacked and harassed by local Muslim youths. In 2008 a 20-year-old student, Oli Hemsley, was left permanently paralysed after an attack by a group of young Muslims outside the pub. Only one of his assailants has been caught and jailed.

Even during meetings of the local council, prominent supporters of Tower Hamlets’ controversial directly-elected mayor, Lutfur Rahman – dropped by the Labour Party for his links to Islamic fundamentalism - have persistently targeted gay councillors with homophobic abuse and intimidation from the public gallery.

The Labour leader, Josh Peck, was attacked with animal noises and cries of “Unnatural acts! Unnatural acts!” when he rose to speak. The Conservative leader, Peter Golds, was repeatedly heckled as “Mrs Golds” and a “poofter”.

Mr Golds said: “If that happened in a football stadium, arrests would have taken place. I have complained, twice, to the police, and have heard nothing. A Labour colleague waited three hours at the police station before being told that nothing would be done. The police are afraid of being accused of Islamophobia. Another Labour councillor said that the Met is now the reverse of what it must have been like in the 1970s, with a complete lack of interest when white people make complaints of harassment and hatred.”

In February this year, dozens of stickers appeared across Tower Hamlets quoting the Koran, declaring the borough a “gay-free zone” and stating that “verily Allah is severe in punishment.” (...)

http://www.telegraph.co.uk/news/uknews/law-and-order/8570506/Police-covered-up-violent-campaign-to-turn-London-area-Islamic.html