mardi 31 août 2010

La chaîne Quick ouvre 14 nouveaux restaurants halal

AFP

Quick, principal concurrent en France de l'américain McDonald's, a annoncé mardi qu'il disposerait ainsi au total de 22 restaurants ne vendant que des hamburgers et du poulet conformes aux règles alimentaires musulmanes.

La chaîne de restauration rapide Quick a annoncé l'ouverture mercredi en France de 14 nouveaux établissements ne proposant que de la nourriture halal, en dépit de la polémique déclenchée en début d'année par cette démarche commerciale qui, selon certains, encourage le communautarisme.

Quick, principal concurrent en France de l'américain McDonald's, a annoncé mardi qu'il disposerait ainsi au total de 22 restaurants ne vendant que des hamburgers et du poulet conformes aux règles alimentaires musulmanes.

"Au vu des résultats de l'expérimentation de février, nous avons décidé de maintenir l'offre halal dans les huit restaurants en test et de l'étendre à 14 nouveaux restaurants à partir du 1er septembre, qui ne serviront plus que de la nourriture halal", a déclaré le PDG, Jacques-Edouart Charret, lors d'une conférence de presse.

Dix de ces 14 nouveaux restaurants seront situés en région parisienne, notamment dans le département de Seine-Saint-Denis (dans les communes de Montreuil, La Courneuve et Saint-Ouen), où vit une importante communauté immigrée.

La France compte 5 à 6 millions de musulmans, qui forment la première communauté en Europe, et sont essentiellement des immigrés du Maghreb et d'Afrique subsaharienne.

L'offre halal représente désormais 6% du réseau de Quick en France, selon le groupe.

Soucieux de ne pas se voir accuser de discrimination, Quick a décidé de proposer à la vente dans ces restaurants exclusivement halal un hamburger traditionnel qui ne sera toutefois pas préparé sur place, mais seulement réchauffé, a précisé l'enseigne fondée en 1970.

Après avoir déclenché une polémique à Roubaix (nord) en début d'année, la chaîne de fast-food prend le risque se heurter à la grogne des élus locaux, certains ayant jugé la démarche de Quick discriminatoire et favorisant le communautarisme.

Le maire de la ville de Roubaix, où se situe l'un des restaurants halal de Quick, s'était plaint que cet établissement serve exclusivement ce type de nourriture et pas également des produits non halal.

La religion islamique entière se nourrit de violence.

La lapidation, "preuve extrême de la logique de violence de l'islam"

Abdennour Bidar, professeur de philosophie en classes préparatoires à Sophia-Antipolis

La monstrueuse condamnation d'une femme à la lapidation par la République islamique d'Iran donne encore une fois de l'islam une image catastrophique, celle d'une religion archaïque, violente et totalitaire. N'essayons pas en effet de dédouaner la religion islamique du meurtre programmé de Sakineh Mohammadi-Ashtiani en soutenant qu'il s'agit d'une décision politique. Le pouvoir de Mahmoud Ahmadinejad se fonde sur une idéologie reconnue comme celle d'un islam fondamentaliste.

En tant qu'intellectuel musulman, je dois prendre la responsabilité de dire cela haut et fort, en m'insurgeant contre cette sentence de lapidation au nom de la dignité de la personne humaine. Mais je ne saurais m'en tenir à cette indignation. Si en effet la pulsion totalitaire de la religion islamique trouve là l'une de ses expressions les plus inhumaines, il faut y voir simplement l'une des formes les plus radicales d'une logique générale qui a pris, au fil des siècles, le contrôle de la vie spirituelle des musulmans du monde. Hélas !, la religion islamique entière se nourrit de violence.

Prenons l'exemple le plus actuel, celui du mois de ramadan qui s'est ouvert le 11 août. Evidemment, nous paraissons ici au plus loin de l'affaire de la lapidation, et aujourd'hui en France l'on n'entend guère de critiques sur cette pratique du jeûne. Au contraire, s'est installée sur la question une sorte de consensus angélique. Nous aurions là un événement "entré dans la vie et ancré dans le calendrier de la nation" et nos médias semblent incapables de faire autre chose que de célébrer la convivialité, la solidarité, le caractère festif de cette période.

Soit, mais qui soulignera en contrepartie le caractère violent de ce jeûne total exigé de la part de tout pratiquant pubère du matin au soir pendant un mois entier ? De nombreux musulmans éludent la question en prétendant que, pour l'individu qui a la foi et qui est entouré d'autres musulmans solidaires dans leur jeûne, celui-ci est facile.

Comment peut-on avoir l'inconscience de prétendre cela ? Jeûner toute la journée, sans avoir même le droit de boire un peu d'eau, et ce pendant un douzième de l'année, constitue un exercice de privation radical et relève d'un ascétisme religieux de haut niveau que rien ne justifie d'ordonner à l'ensemble d'une communauté. La tradition n'exempte de cet effort supérieur que les malades, les femmes enceintes ou en période de menstruation et les voyageurs.

Mais force reste à la loi totalitaire qui ne reconnaît aucun droit au choix personnel : seul est reconnu comme vrai musulman celui qui jeûne. L'orthodoxie d'institution - les dignitaires - et l'orthodoxie de masse - le corps communautaire - exercent là sur les comportements une double surveillance et censure.

Il n'y a peut-être pas de commune mesure entre la pratique ignoble de la lapidation des femmes et celle du ramadan. Mais il y a entre elles ce rapport que le discernement doit savoir établir entre une radicalité générale et l'un de ses excès les plus extrêmes. Ici et là, ce qui se manifeste est une violence infligée à la personne humaine au nom de la religion. L'islam n'a pas commencé de dénouer le rapport qui unit la violence et le sacré.

Chacune de ses pratiques en porte la marque infamante, à des degrés certes très divers mais toujours repérables.
-Les cinq prières quotidiennes exigées à heure fixe ?
Une violence morale faite au jugement personnel d'un être humain qui pourrait prétendre choisir les moments qu'il veut consacrer à sa vie spirituelle.
-Le pèlerinage à La Mecque ?
Une violence symbolique et politique par laquelle l'islam mondial est maintenu inféodé à la tutelle du wahhabisme saoudien.

Il ne s'agit pas de condamner ces pratiques rituelles - jeûne, prière, pèlerinage - en tant que telles. Elles peuvent offrir un support efficace au besoin éprouvé par tel individu de mener une vie spirituelle (étant bien entendu que celle-ci peut aussi se conduire hors de tout champ religieux).

Mais qu'est-ce que les musulmans attendent pour les déclarer libres ? Contrairement à l'objection courante, cela n'atomiserait pas la communauté, mais la ferait passer de l'état clos de l'uniformité à l'état ouvert de la diversité. Et contrairement à une autre objection, cela ne détruirait pas l'autorité de Dieu, mais obligerait chaque conscience à aller chercher cette voix divine dans sa propre intériorité. Enfin, cela permettrait à l'islam de sortir de sa logique générale de radicalité et de violence dont la sentence de lapidation contre laquelle nous nous insurgeons aujourd'hui n'est qu'un extrême.

Si cette culture religieuse de l'islam ne change pas, elle continuera de se déconsidérer aux yeux du monde. Car de tels excès monstrueux ne peuvent évidemment pas surgir n'importe où et il serait trop facile de les considérer comme des phénomènes n'ayant - selon la formule consacrée par les bien-pensants - "rien à voir avec l'islam". Ils ne sont que la grimace la plus affreuse d'une religion qui passe son temps à se caricaturer elle-même. "Qui bene amat bene castigat", qui aime bien châtie bien.

http://lemonde.fr/idees/article/2010/08/30/la-lapidation-preuve-extreme-de-la-logique-de-violence-de-l-islam_1404384_3232.html

lundi 30 août 2010

Au Sénégal, les fraudeurs du ramadan font semblant

Dans un pays musulman à 95%, il ne fait pas bon avouer qu'on ne jeûne pas, et les recettes pour feinter sont nombreuses.

C'est un phénomène bien étrange. En ce moment, à l'heure du déjeuner, dans les gargotes et autres restaurants populaires de Dakar, tout le monde se dit soudainement catholique ou souffrant -l'islam autorise malades, femmes enceintes ou en période de règles à ne pas suivre le jeûne du ramadan, cinquième pilier de l'islam.

D'ailleurs, les gargotes ne désemplissent presque pas. En plein centre de Dakar, à Sandaga, Fatou Binta Mbaye, tient l'une d'entre elles : le restaurant Kher Khady. Si elle reconnaît une baisse des clients, elle ne l'estime qu'à 8%. Pour justifier le rush de ce mardi midi, elle adopte l'excuse consacrée : « Nous, on a des clients chrétiens. »

Pas de loi contre les « dé-jeûneurs », juste la pression sociale

Tous catholiques, donc ? Mais oui, mais oui… En réalité, le pays est à 95% musulman et ne pas faire le ramadan est considéré comme une faute inadmissible.

Contrairement au Maroc cependant, être dé-jeûneur pour un Sénégalais n'est pas une affaire d'Etat et de loi. Personne ne sera jamais non plus tabassé, comme cet homme à Lyon, pour avoir mangé pendant le ramadan.

(...)

http://www.rue89.com/2010/08/30/au-senegal-les-fraudeurs-du-ramadan-font-semblant-164302

samedi 28 août 2010

RATP: "être confronté à des individus qui ont "la gâchette facile" est moins rare qu'avant."

Le Monde

La RATP veut doter ses agents de sûreté de gilets pare-balles


A lui seul le projet donne une idée de la gravité des problèmes de délinquance dans les transports en commun franciliens. La RATP s'apprête ainsi à proposer un gilet pare-balles à ses quelque 1 000 agents de sûreté employés dans le Groupement de protection et de sécurisation des réseaux (GPSR).

(...)

Il y a plusieurs mois, le comité d'hygiène, de sécurité et des conditions de travail (CHSCT) du GPSR s'était exprimé en faveur de cette initiative, rapporte Philippe Kismoun, délégué syndical central adjoint UNSA-RATP. D'après lui, cette position avait été prise quelque temps après des incidents survenus en Seine-Saint-Denis : des agents du GPSR avaient essuyé des tirs alors qu'ils circulaient en voiture pour accompagner un bus qui dessert des zones urbaines sensibles.

"Nous ne sommes pas à l'abri", commente Olivier Diarra, de la CGT, en relevant que "la délinquance a beaucoup évolué" depuis quelques années : être confronté à des individus qui ont "la gâchette facile" est moins rare qu'avant. M. Diarra affirme que la CGT était déjà "montée au créneau" après les émeutes urbaines de 2005 pour que son service soit doté de gilets pare-balles. "A l'époque, la direction avait refusé", dit-il. Aujourd'hui, cette hypothèse est en train de se concrétiser.

Elle suscite des débats au sein du département sécurité de la RATP. "La question est de savoir si le port du gilet sera obligatoire ou non", indique un syndicaliste. Ce point-là semble avoir été tranché puisque selon un porte-parole de la direction, le but de l'opération est d'équiper, "de façon facultative et dans certaines circonstances", les salariés qui le souhaitent de manière à "leur assurer le maximum de sécurité dans leur mission de sécurisation des réseaux".

Les agents du GPSR s'interrogent également sur les éventuels inconvénients posés par ces protections (poids, sensation de chaleur, etc.). Seule précision de la direction à ce sujet : les salariés disposeront de gilets pare-balles "à port dissimulé".

La RATP souligne que sa démarche n'est pas isolée : "D'autres opérateurs de transport ont d'ores et déjà fait la même chose avec leurs équipes de sécurisation, certaines polices municipales aussi."

Le brûlot qui secoue l’Allemagne

La Frankfurter Allgemeine Zeitung lance un appel sur sa Une "Pour que l'Allemagne ne devienne pas plus bête". Le journal intervient ainsi dans le débat provoqué par le livre de l’ancien responsable des Finances de Berlin, le social-démocrate Thilo Sarrazin, intitulé Deutschland schafft sich ab ("L’Allemagne s’autodétruit", DVA éditeur). Actuellement membre du directoire de la Bundesbank, Sarrazin y reproche entre autres aux immigrés musulmans de "ne pas vouloir s’intégrer" et de "coûter trop cher" à l’Etat, rapporte la FAZ. Dans son éditorial, le journal critique les réactions indignées de plusieurs responsables politiques – y compris la chancelière Angela Merkel – dénonce l’"hypocrisie" du procès que font à Sarrazin les partis qui "nient les problèmes posés par l’immigration" et rappelle que "la majorité des Allemands partagent ses propos".

jeudi 26 août 2010

Belgique: Formation au halal pour le personnel médical des prisons

Des séances d'information sur le halal, c'est-à-dire ce qui est autorisé par la religion musulmane : c'est un projet pilote dans deux prisons francophones. Dès octobre, le corps médical de la prison d'Andenne et d'Ittre apprendra à mieux connaître la notion de halal.

Le respect de la liberté des religions est obligatoire dans les prisons. Les prisonniers musulmans qui le souhaitent reçoivent donc une nourriture sans viande de porc. Mais il y a des dérivés de porc qui peuvent se retrouver dans d'autres produits, comme par exemple, les médicaments. Laurent Sempot, porte-parole des prisons. "Nous sommes confrontés à des détenus musulmans en assez grand nombre, donc nous avons estimé qu'il était intéressant d'informer notre personnel médical de la notion de halal et de la problématique du halal."

rtbf.be

Un jeune couple de musulmans décrit par le voisinage comme des "gens bien".

AFP

Au Canada, deux personnes arrêtées pour "terrorisme"


La police fédérale canadienne a arrêté mercredi à Ottawa deux personnes dans une affaire de "terrorisme", précisant que des accusations "très graves" pesaient sur elles et que d'autres arrestations allaient suivre.

Les deux suspects, arrêtés vers 8 heures du matin (12h00 GMT), seront inculpés de terrorisme aux termes du code criminel canadien.

Selon la télévision publique CBC, citant des sources policières, les deux suspects ont été arrêtés alors qu'ils préparaient un complot. Le quotidien le National Post indique pour sa part sur son site internet qu'un des suspects s'apprêtait à prendre l'avion au moment de l'arrestation.

Le Globe and Mail affirme qu'il s'agirait d'un jeune couple de musulmans, âgé de 20 ou 30 ans, décrit par le voisinage comme des "gens bien".

"Le Canada a (déjà) fait échouer des complots terroristes et a jugé et condamné des terroristes. Et ce travail continue", a commenté le bureau du ministre canadien de la Sécurité publique Vic Toews, estimant que "la menace terroriste est réelle" au Canada.

Les accusations pesant sur les personnes arrêtées sont "très très graves", a affirmé à l'AFP Stéphane Turgeon, porte-parole de la Gendarmerie royale du Canada (GRC), ajoutant que ce genre d'accusations était rare au Canada. "On a eu des cas dans le passé, comme le Groupe des 18 à Toronto", a-t-il souligné.

Ce groupe islamiste, démantelé en 2006 par les services de sécurité, voulait suivre l'exemple d'Al-Qaïda en faisant sauter la Bourse de Toronto et plusieurs bâtiments voisins, les bureaux des services secrets canadiens dans cette ville et une base militaire, avec des explosifs à base d'engrais.

Il a été démasqué par un informateur de la police, un musulman infiltré parmi les conspirateurs qui portait un micro sur lui lors de réunions préparatoires.

En janvier dernier, le chef présumé du groupe, Zakaria Amara, 24 ans, a été condamné à une peine de prison à vie, la plus dure jamais infligée au Canada pour une affaire de terrorisme, en vertu d'une loi adoptée après les attentats du 11 septembre 2001 aux Etats-Unis.

"On ne pourra plus dire que ces choses-là n'arrivent qu'ailleurs", avait-dit le juge Bruce Durno en présentant le verdict.

Le cerveau du complot, un Chypriote d'origine jordanienne immigré il y a plusieurs années au Canada et employé d'une station-service, voulait faire exploser des bombes géantes placées à bord de camions pour forcer le Canada à retirer ses troupes d'Afghanistan.

mercredi 25 août 2010

Passé à tabac pour avoir bu un café pendant le Ramadan

Un musulman d'origine sénégalaise a été violemment pris à partie par des individus qui lui reprochaient de ne pas respecter le jeune du Ramadan. Durement touché à la tête, l'homme reste, plus d'une semaine après les événements, dans un état jugé sévère.

Pas assez "musulman", pas assez "rigoureux" dans sa foi… Les motivations qui ont poussé trois individus à se déchaîner sur un père de famille de 45 ans sont inexplicables. Hamara Diarra père de neuf enfants et d'origine sénégalaise, a été pris a parti vendredi 13 août sur la terrasse d'un bar, pendant qu'il buvait tranquillement un café, par un homme qui lui reprochait de ne pas respecter le jeune musulman.

Fidèle à ses convictions, Hamara lui répond qu'il agit en fonction de ses croyances personnelles, ce qui met hors de lui le jeune homme, qui appelle en renfort "au moins trois amis", selon un témoin présent sur place, et passe à tabac le quadragénaire. Frappé à l'arrière du crâne par une bouteille en verre, l'homme s'effondre sur le sol, puis est transféré d'urgence à l'hôpital où il y subit une trépanation.

L'agression a bien été filmée par une caméra de vidéosurveillance, mais la qualité d'image est trop mauvaise pour qu'une identification des agresseurs puisse être établie. La police est donc à la recherche de témoignages qui pourraient faire avancer l'enquête.

http://www.leprogres.fr/fr/article/3666996/Passe-a-tabac-pour-avoir-bu-un-cafe-pendant-le-Ramadan.html

Les chiffres du Ramadan

Ce sondage a été réalisé durant la dernière décade du mois de Ramadhan 2007 (septembre/octobre) dans 24 wilayas d’Algérie auprès d’un échantillon représentatif et consolidé de 3004 individus,16 ans et plus par l’Institut Abassa, qui précise que pour la première fois (hormis un travail d’amateurs réalisé par des étudiants à Alger en 1970),il a été identifié, qualifié, quantifié et mesuré les principales conduites sociales individuelles et collectives durant le mois sacré du Ramadhan.

– Accidents de travail : + 150% par rapport aux moyennes annuelles
– Urgences médicales : + 300%
– Accidents domestiques : + 250% par rapport aux autres mois de l’année
– Rixes et disputes causant des blessures : +400%
– Accidents de la circulation : + 42%
– Intoxications alimentaires : + 39%
– Aggravation et complications des maladies chroniques : +80%
Décès : +18%– Commissariats de police (06 points enquêtés)
Petites délinquances : +220%
– Rixes, disputes, voie de fait, agressions : + 320%
– Femmes et enfants battus au sein du foyer durant Ramadhan: +120%
– Dépôts de plaintes : +40%
– Délits pour vente et consommation de drogues et autres stupéfiants : +96%
– Vols de voitures, escroqueries, faux et usages de faux : +180%.
– Brigades de gendarmerie (05 points enquêtés)
– Accidents de la circulation : +52%
– Rixes et troubles à l’ordre public : +320%
– Femmes et enfants battus au sein du foyer durant Ramadhan: +72%
– Accidents professionnels graves, incendies: +20%
– Agressions physique avec coups et blessures, voie de fait : +160%
- Vols et escroqueries : +42%

http://www.elwatan.com/enquete/comment-le-ramadhan-bouleverse-la-vie-des-algeriens-24-08-2010-87359_119.php

mardi 24 août 2010

La nouvelle stratégie payante du Secours Islamique France

Ils disent s'occuper également des non-musulmans mais le blabla est une chose, la réalité une autre. Aprés un bref passage sur leur site, je n'ai trouvé bien evidemment QUE des pays à populations musulmanes: "Ainsi, durant tout le mois béni, des colis seront distribués au Bangladesh, en Inde, en Irak, au Pakistan, en Syrie, à Madagascar, au Sénégal, au Tchad, en Mauritanie, au Niger, en Éthiopie, mais aussi à Gaza et en Cisjordanie."
Les musulmans ne s'aident qu'entre eux, je rappelle que lors du Tsunami de 2004, Cat Stevens est sorti de sa léthargie et a composé un disque dont les dons n'étaient destinés QU'AUX seuls musulmans indonésiens...Mais à part ça, c'est une religion de paix et de tolérance.
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L'ONG française a amorcé un tournant dans sa stratégie de communication, avec sa première campagne d'affichage de près de 25.000 euros dans le métro parisien. Après une hausse de ses dons de 62% en 2009, l'association entend accroître sa notoriété.

Pour la première fois, l'ONG Secours Islamique France (SIF), peu connue dans l'Hexagone, s'est offerte une campagne publicitaire massive dans le métro parisien. L'opération, qui a duré une semaine, a coûté 25.000 euros à l'association et a couvert 83% du réseau publicitaire de la RATP, visible chaque jour par plusieurs millions de Franciliens. Crée en 1991 par sa maison-mère internationale, Islamic Relief Worldwide, l'entité française a lancé une nouvelle stratégie pour élargir son éventail de donateurs.

Victime d'un déficit d'image, l'association espère sortir de son «anonymat», après avoir levé 19,4 millions d'euros de fonds en 2009, soit une hausse de 62% de son budget par rapport à 2008. «Les gens pensent que nos dons ne sont destinés qu'aux populations musulmanes. Il nous faut désacraliser le nom de l'association pour être perçu comme les autres ONG», explique Dunia Oumazza, la responsable de la communication au SIF. L'ONG n'est actuellement connue que de 4% du grand public, selon un barème de l'association France générosité, qui mesure la notoriété des ONG françaises.

Un déficit qui est toutefois compensé par un don moyen élevé :100 euros en moyenne par donateur, contre 30-40 euros pour la Croix Rouge. Avec 99% de donateurs musulmans, «la politique de l'association est d'avoir désormais une communication affinitaire plus que communautaire»,(traduction sémantique: "je te prends pour un con") indique Dunia Oumazza. Grâce à l'opération dans le métro parisien, l'association espère ainsi atteindre 20 millions d'euros de dons pour le budget 2010, après des recettes 2009 historiques en raison du conflit israélo-palestinien.

La mention «France» devant les minarets
L'ONG a conscience de la difficulté rencontrée par la communauté musulmane à diffuser une image positive.(sans blague?) En avril dernier, elle a décidé de «relifter» son logo en réduisant la présence des deux minarets, auparavant plus visibles. «Nous avons préféré mettre en avant la mention ‘France' sur le cercle pour souligner notre identité franco-française (ISLAMIQUE!) auprès du grand public souligne Dunia Oumazza. L'association qui emploie une cinquantaine de salariés, laïcs (bobos attardés) ou musulmans, dans le nord-est de Paris, et plus de 80 représentants permanents dans le monde, souhaite ainsi éviter la stigmatisation. L'association se défend de faire de la politique... alors que son engagement en Palestine s'est élevé à 3,3 millions d'euros en 2009 -en tête des zones géographiques. «La situation exceptionnelle à Gaza a mobilisé nos donateurs, mais nous ne donnons aucune préférence au Proche-Orient.» Hasard du calendrier, l'ONG compte aussi beaucoup sur la campagne d'affichage pour intervenir après les inondations au Pakistan.

(...)

http://www.lesechos.fr/info/comm/020738191422-publicite-la-nouvelle-strategie-du-secours-islamique-france.htm

lundi 23 août 2010

La colonisation arabe c'était bien, la colonisation européenne c'était pas bien.

Les arabes ont apporté la civilisation à l'Espagne mais des méchants espagnols intolérants obscurantistes n'en ont pas voulu et ont fini par les chasser.

Les européens chrétiens ont apporté la barbarie au reste du monde mais heureusement ils ont fini par être chassés par des peuples brillantissimes qui voulaient rester libres.

J'ai bien appris ma leçon d'histoire ?


Zemmour: Algérie et victimisation
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Agressé parce qu'il n'a pas respecté le ramadan

Il déjeunait à la terrasse d'un restaurant du centre de Lyon, le week-end du 15 août, quand trois jeunes se sont jetés sur lui parce qu'il ne respectait pas le jeûne du ramadan. Ce père de famille d'origine sénégalaise, habitant Vénissieux, a été frappé à la tête avec une bouteille en verre, puis à coups de chaise. Transportée en urgence à l'hôpital, avec une fracture à l'arrière du crâne, la victime a dû être trépanée. L'agression a été filmée par une caméra de vidéosurveillance, mais les images de mauvaise qualité ne permettent pas d'identifier les agresseurs. Le parquet de Lyon a ouvert une enquête préliminaire. Selon nos informations, le gérant du kebab, qui craint des représailles, pourrait témoigner sous X.

Trois jours après, c'est une jeune femme de confession juive qui portait plainte après avoir été agressée dans une grande surface de Toulouse. La victime affirme avoir été prise à partie par deux adolescents qui lui reprochaient d'acheter de la nourriture pendant le jeûne. La jeune femme aurait alors fait valoir qu'elle était de confession juive, ce qui n'aurait fait que redoubler la colère de ses agresseurs, lesquels, après l'avoir traitée de "sale juive", l'auraient frappée à la tête, la faisant lourdement chuter. Un vigile a assisté à la scène sans intervenir. Interrogé par les enquêteurs sur les raisons de sa passivité, l'homme a expliqué qu'il respectait le ramadan et qu'il était donc pressé de partir pour pouvoir s'alimenter, dès le coucher du soleil.

http://www.lepoint.fr/societe/agresse-parce-qu-il-n-a-pas-respecte-le-ramadan-23-08-2010-1227824_23.php

dimanche 22 août 2010

Three-quarters of non-Muslims believe Islam negative for Britain

Three-quarters of non-Muslims believe Islam has provided a negative contribution to British society, according to a new poll, which has prompted calls for Muslims to help improve the perception of their faith.

The study for the Islamic Education and Research Academy (iERA) also found that 63% of people surveyed did not disagree with the statement "Muslims are terrorists" and 94% agreed that "Islam oppresses women". It included qualitative as well as quantitative data. One respondent said: ""If I had my way I'd kick them all [Muslims] out of here."

The results follow an online YouGov poll, published in June, that found 58% linked Islam with extremism and 69% believed it encouraged the repression of women.

(...)

http://www.guardian.co.uk/world/2010/aug/02/poll-islam-negative-britain

Siné dénonce le processus d’islamisation.

« La multiplication des musulmans pratiquants, dans le coin où je crèche, est spectaculaire. J’ai beau être foncièrement antiraciste, j’avoue que croiser des nanas en hijab et des barbus en soutane, babouches et calotte sur la tronche, m’irrite de plus en plus […]. Pour trouver maintenant une boucherie dont les bêtes n’ont pas été tuées “au nom de Dieu”, la tête tournée vers la Mecque, sans étourdissement préalable, par un sacrificateur agréé par une des trois seules mosquées officielles (Paris, Evry ou Lyon), il faut que je fasse près de 3 kilomètres, jusqu’à la Porte des lilas, où il reste encore un boucher athée qui vend de la vraie viande, bien rouge et bien saignante comme j’aime. Chez Carrefour, à côté de chez moi, où je vais, le plus souvent, faire mes courses quand je suis pressé, un bon tiers du magasin est dorénavant, et pas seulement pour faire des affaires pendant le Ramadan, dédié au halal (...) Dans mon enfance je croassais dès que je croisais une bonne soeur ou un curé. Aujourd'hui à cause de mecs comme Le Pen, Hortefeux, Besson et autres du même acabit, on ne peut plus hélas, manifester la même irritation pourtant légitime envers ces nouveaux ostensibles. Dommage»

http://lazone.sinehebdo.eu/zone-16.html

jeudi 19 août 2010

L'imam se livre à des prêches appelant à la lutte contre l'Occident...

Un imam "islamiste" expulsé de France pour la deuxième fois

AFP

Un ancien "imam islamiste" d'une mosquée de Pantin, Ali Ibrahim El-Soudany, déjà expulsé de France vers l'Egypte en janvier, a été renvoyé un deuxième fois vers l'Egypte, jeudi 19 août, en "urgence absolue", selon le ministère de l'intérieur.

"Cet individu est très récemment réapparu sur le territoire national alors qu'il était sous le coup d'un arrêté d'expulsion, exécuté en janvier dernier", explique un communiqué.

Brice Hortefeux avait annoncé le 7 janvier dernier, quasiment dans les mêmes termes, "l'interpellation et l'expulsion en urgence" d'Ali Ibrahim El-Soudany vers l'Egypte, son pays d'origine. Selon le ministère de l'intérieur, l'imam se livre à des prêches "appelant à la lutte contre l'Occident, méprisant les valeurs de notre société et incitant à la violence", glorifiant notamment les jeunes "qui donnent leur sang".

"Ce prêcheur de haine avait, de manière répétée, tenu des propos violemment hostiles à l'égard du monde occidental et totalement contraires aux valeurs de notre société", a répété M. Hortefeux. Le ministère précise que depuis 2002, 125 islamistes radicaux, dont 29 imams ou prédicateurs, ont été expulsés de France.

mardi 17 août 2010

Extraits du Coran

« 1. Et tuez-les partout où vous les rencontrerez ; et chassez-les des lieux d’où ils vous auront chassés – La sédition est pire que le meurtre -. Ne les combattez pas auprès de la Mosquée sacrée, à moins qu’ils ne luttent contre vous en ce lieu même. S’ils vous combattent, tuez-les : telle est la rétribution des incrédules. (Sourate 2, verset 191)

2. Après que les mois sacrés expirent, tuez les polythéistes, partout où vous les trouverez ; capturez-les, assiégez-les et guettez-les dans toute embuscade. Mais s’ils se repentent, s’ils s’acquittent de la prière (Salat) et s’ils font l’aumône (Zakat), alors laissez-leur la voie libre, car Allah est celui qui pardonne, il est miséricordieux. (Sourate 9, Verset 5)

3. Ils aimeraient vous voir incrédules, comme ils le sont eux-mêmes, et que vous soyez ainsi semblables à eux. Ne prenez donc aucun allié parmi eux, jusqu’à ce qu’ils émigrent dans le chemin d’Allah. S’ils tournent le dos, saisissez-les et tuez-les partout où vous les trouverez. Ne prenez parmi eux ni allié ni secoureur, (Sourate 4, Verset 89)

4. Oui, si les incrédules, morts dans leur incrédulité, donnaient tout l’or de la terre pour se racheter, cela ne serait accepté d’aucun d’entre eux. Un châtiment douloureux leur est réservé et ne trouveront point de secoureurs. (Sourate 3, verset 91)

5. Ceux qui prennent pour maîtres : Allah, son Prophète et les croyants : voilà ceux qui forment le parti d’Allah et qui seront les vainqueurs ! (Sourate 5, verset 56)

6. Ceux qui auront cru, ceux qui auront émigré et ceux qui auront combattu dans le chemin d’Allah avec leurs biens et leurs personnes, seront placés sur un rang très élevé auprès d’Allah : voilà les vainqueurs ! (Sourate 9, verset 20)

7. Les hommes ont autorité sur les femmes, en vertu de la préférence qu’Allah leur a accordée sur elles, et à cause des dépenses qu’ils font pour assurer leur entretien. Les femmes vertueuses sont pieuses : elle préservent dans le secret ce qu’Allah préserve. Admonestez celles dont vous craignez l’infidélité ; reléguez-les dans des chambres à part et frappez-les. Mais ne leur cherchez plus querelle, si elles vous obéissent - Dieu est élevé et grand - » (Sourate 4, verset 34).

...


286. Allah, Tu es Notre Maître, accorde-nous donc la victoire sur les peuples infidèles.

3. La famille d'Imran (Al-Imran)

56. Quant à ceux qui n'ont pas cru, Je les châtierai d'un dur châtiment, ici-bas tout comme dans l'au-delà; et pour eux pas de secoureurs.

4. Les femmes (An-Nisa')

11. Voici ce qu'Allah vous enjoint au sujet de vos enfants: au fils, une part équivalente à celle de deux filles.

56. Certes, ceux qui ne croient pas à Nos Versets, (le Coran) Nous les brûlerons bientôt dans le Feu. Chaque fois que leurs peaux auront été consumées, Nous leur donnerons d'autres peaux en échange afin qu'ils goûtent au châtiment. Allah est certes Puissant et Sage!

151. les voilà les vrais mécréants! Et Nous avons préparé pour les mécréants un châtiment avilissant.

5. La table servie (Al-Maidah)

51. Ô les croyants! Ne prenez pas pour alliés les Juifs et les Chrétiens; ils sont alliés les uns des autres. Et celui d'entre vous qui les prend pour alliés, devient un des leurs. Allah ne guide certes pas les gens injustes.

82. Tu trouveras certainement que les Juifs et les associateurs sont les ennemis les plus acharnés des croyants.

8. Le butin (Al-Anfal)

38. Dis à ceux qui ne croient pas que, s'ils cessent, on leur pardonnera ce qui s'est passé. Et s'ils récidivent, (ils seront châtiés); à l'exemple de (leurs) devanciers.

39. Et combattez-les jusqu'à ce qu'il ne subsiste plus d'association, et que la religion soit entièrement à Allah. Puis, s'ils cessent (ils seront pardonnés car) Allah observe bien ce qu'ils oeuvrent.

40. Et s'ils tournent le dos, sachez alors qu'Allah est votre Maître. Quel excellent Maître et quel excellent Protecteur!

9. Le repentir (At-Tawbah)

5. Alors tuez ces païens, où que vous les trouviez; et capturez-les, et assiégez-les.

31. Ils ont pris leurs rabbins et leurs moines, ainsi que le Christ fils de Marie, comme Seigneurs en dehors d'Allah, alors qu'on ne leur a commandé que d'adorer un Dieu unique. Pas de divinité à part Lui! Gloire à Lui! Il est au-dessus de ce qu'ils [Lui] associent.

33. C'est Lui qui a envoyé Son messager avec la bonne direction et la religion de la vérité, afin qu'elle triomphe sur toute autre religion, quelque répulsion qu'en aient les associateurs.

34. Ô vous qui croyez! Beaucoup de rabbins et de moines dévorent, les biens des gens illégalement et [leur] obstruent le sentier d'Allah. À ceux qui thésaurisent l'or et l'argent et ne les dépensent pas dans le sentier d'Allah, annonce un châtiment douloureux.

36. Combattez ceux qui ne croient pas en Dieu, ni au jour dernier. Combattez-les jusqu'à ce qu'ils paient directement le tribut.

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L'islam une religion tolérante ?
No comment !

vendredi 13 août 2010

Cinq des onze millions d'enfants yéménites travaillent

Après la mort de leur père il y a deux ans, Rasil et Anouar ont été placés dans un garage automobile de Sanaa, venant ainsi grossir la cohorte d'enfants forcés d'entrer sur le marché du travail au Yémen, le plus pauvre des pays de la péninsule arabique.

Rasil al-Kamiri, 11 ans, et son frère Anouar, âgé de 8 ans et muet de naissance, passent le plus clair de leur temps les mains dans le cambouis, nettoyant des pièces détachées pour pouvoir nourrir le reste de la famille restée au village d'Al-Akhmoor, à 300 kilomètres au sud de la capitale.

"Je travaille jour et nuit", dit laconiquement Rasil alors qu'Anouar, le sourire innocent, observe les gestes de son aîné pour pouvoir les imiter.

Selon une étude de 2010 de l'ONG basée aux Etats-Unis CHF International, cinq des onze millions d'enfants yéménites travaillent. Les trois cinquièmes ne sont pas scolarisés.

Selon l'organisation, 40% de ces enfants sont forcés à travailler entre l'âge de 7 et 13 ans et 10% commencent à travailler à 9 ans. Ce taux atteint 20% à 12 ans et 40% à 13 ans.

Plus encore, 80% de cette population effectue des travaux dangereux ou fatigants et 60% utilisent des outils dangereux pour leur âge, tandis que 30% avouent avoir été blessés ou être tombés malades au travail.

Un cinquième sont maltraités et 10% victimes d'abus sexuels, selon l'étude qui relève que certains parents poussent leurs enfants à aller travailler en Arabie saoudite voisine où ils peuvent gagner quelque 400 dollars par mois, un montant très supérieur aux salaires yéménites.

Les enfants, impliqués dans le trafic de drogue

Selon l'organisation yéménite des droits de l'Homme Seyaj, des centaines d'enfants sont utilisés dans les provinces de Hijja et Houdeida dans le trafic de drogue avec les pays voisins.

"Plus de 200 enfants sont utilisés pour le trafic de drogue en Arabie saoudite (...) contre de modestes sommes d'argent", a affirmé à l'AFP Ahmed al-Qurachi, patron de l'ONG.

AFP

Je rentre dans mon pays à cause du climat raciste en France

Article typique d'un maghrebin qui est "ingénieur, 25 ans, gagnant 2 700 euros net par mois, je n'ai jamais été arrêté ni même contrôlé de ma vie"
et qui vient nous expliquer que la liberté de culte n'est pas respectée en France, que ce pays, vraiment, c'est une merde, alors que le Maroc est une super démocratie...

Transmis aux femmes, juifs, sarahouis, journalistes...etc

http://www.rue89.com/2010/08/13/je-rentre-dans-mon-pays-a-cause-du-climat-raciste-en-france-162089

Heureusement ce commentaire vient nous rappeler que les maghrebins du bled considèrent comme des merdes ces geignards qui ont la chance de vivre en France:

"Je suis dans une école d'ingénieur française et effectivement il y a beaucoup de Marocains ainsi que des Tunisiens.

Beaucoup d'entre eux préfèrent rester en France car ils ont plus de libertés que dans leur pays et n'ont pas la perpétuelle oppression religieuse.

On assiste d'ailleurs à une sorte de fuite des cerveaux. Ceux qui sont éduqués et partent faire des études supérieures ne reviennent pas travailler au pays qui en aurait grand besoin pour progresser.

Il faut aussi être lucide: beaucoup d'entre eux ont un regard très critique vis-à-vis d'une part de la culture musulmane et d'autre part des jeunes maghrébins de 2ème et 3ème génération en France et leurs propos se rapprochent parfois de ce qu'on entend très à droite... article que je ne trouve pas vraiment représentatif mais qui fait dans le démago à mon sens"

mardi 10 août 2010

Germaneau: Tout indique que le DRS algérien a conduit Sarkozy et la France au désastre.

Rue89

Germaneau : la main de l'Algérie dans le fiasco militaire français

Par Jeremy Keenan | Anthropologue |

Anthropologue britannique, spécialiste reconnu de la zone sahélienne, Jeremy Keenan affirme dans cet article que c'est la Sécurité militaire algérienne qui a conduit la France dans le fiasco de son opération militaire du 22 juillet au Mali, destiné à sauver l'otage Michel Germaneau. Selon lui, l'armée algérienne a participé à l'une des deux opérations conduites ce jour-là, tout en sachant que l'otage français ne s'y trouvait pas ou plus.

Les accusations portées par Jeremy Keenan contre la Direction du renseignement et de la sécurité (DRS) d'Algérie rejoignent les doutes exprimés par certains responsables français pour qui Al Qaeda au Maghreb islamique (Aqmi) « avance au gré des intérêts du pouvoir algérien ». Ce qui n'a pas empêché, selon l'auteur, le gouvernement français de tomber dans un piège lourd de conséquences.



Le raid français au Mali, le 22 juillet, en vue de libérer l'otage français capturé dans le nord du Niger en avril, et qui était détenu par Al Qaeda au Maghreb islamique (Aqmi), a été un désastre absolu. Il est clair, depuis cette date, que la France, la Mauritanie et l'Algérie, ont tout fait pour camoufler ce qui s'est réellement passé.

Après le silence initial de la France, une série de communiqués et d'informations de presse ont donné une version de plus en plus trompeuse de ce qui s'est réellement passé. La version officielle « aseptisée », ou « mauritanisée » des faits ressemble à une œuvre de fiction.

Elle affirme que la Mauritanie a été informée par des services de renseignement occidentaux du fait que l'Aqmi se préparait à une attaque de son territoire le 28 juillet. Le président mauritanien, Mohamed Ould Abdel Aziz aurait alors prévenu Paris qu'il préparait une opération au-delà de ses frontières contre l'Aqmi, et il se trouvait à l'Elysée le 13 juillet au lendemain d'un ultimatum de l'Aqmi à la France, jurant de tuer Germaneau le 26 juillet si ses demandes (jamais spécifiées) n'étaient pas satisfaites.

Les Mauritaniens, aidés par les Français, affirment avoir découvert un campement jusque-là inconnu d'une cellule de l'Aqmi, dans le désert malien, à 150 km de la frontière mauritanienne. Des sources franco-mauritaniennes affirment que des photos indiquent que Germaneau pourrait s'y trouver. La France décide alors d'envoyer vingt ou trente de ses forces spéciales (commandement des opérations spéciales, COS), y compris des agents du renseignement, pour accompagner les groupes spéciaux d'intervention mauritaniens pendant l'attaque.

Toujours selon cette version, la force franco-mauritanienne serait partie d'une base près de la frontière entre le Mali et la Mauritanie. L'attaque a eu lieu à l'aube, et il n'y avait aucune trace de Germaneau. Six « terroristes » de l'Aqmi ont été tués et l'opération a été conclue.

La version « officielle » souligne qu'il n'y a pas eu d'opération aérienne, que cela ne concernait pas la localité de Tessalit, et qu'aucune assistance américaine en renseignement n'a été apportée comme cela a pu être dit par ailleurs.

Mais, une source mauritanienne fiable m'a indiqué par la suite que le camp attaqué n'était pas une base de l'Aqmi, mais seulement un bivouac de trafiquants.

Un « nuage de fumée » pour une opération politiquement sensible

Que s'est-il réellement passé ? Il devient de plus en plus évident que ce qui s'est passé a non seulement été embelli, mais a servi de leurre à une opération bien plus sérieuse et politiquement sensible près de Tessalit.

De fait, peu après le raid du 22 juillet, une dépêche AFP de Bamako a indiqué que l'opération contre le camp de l'Aqmi dans le nord-ouest du Mali n'était qu'un « nuage de fumée… Quelque part dans le vaste désert, une autre opération est en cours », ajoutant que des forces d'autres pays de la région y participaient.

Les premières informations que j'ai reçues de la région, de sources régionales bien placées, peu après midi le 22 juillet, m'indiquaient qu'il y avait eu une intense activité aérienne autour de Tessalit pendant la nuit et la matinée, et que les Algériens, appuyés par les COS français, avaient conduit une attaque dans les montagnes voisines de Tigharghar en vue de libérer Germaneau.

Tessalit est une ancienne base militaire française modeste de l'époque coloniale. Son aéroport est toujours opérationnel, qui a même été utilisé récemment par les forces spéciales américaines et pour des vols militaires ou privés. Mes sources m'ont indiqué qu'on avait pu entendre des tirs, que six « terroristes » avaient été tués, quatre mis en fuite ou blessés, et que Germaneau pourrait avoir été exécuté par ses ravisseurs au début de l'assaut.

Des sources fiables à Tessalit m'ont confirmé qu'en contradiction avec le récit franco-mauritanien, des avions et des hélicoptères ont bien été actifs sur l'aéroport de Tessalit, et qu'il n'y avait aucun signe de présence mauritanienne.

Le 14 mai, dernière « preuve de vie » de Michel Germaneau

Cette information peut être nuancée de deux manières. L'affirmation selon laquelle les Algériens « conduisaient » l'attaque peut simplement signifier que l'Algérie a fourni les hélicoptères de combat, leurs équipages, et tout le soutien logistique au sol, et pas nécessairement les troupes. […]

La seconde nuance concerne le moment et les circonstances de la mort de Germaneau. Il y a des raisons de croire que l'otage français pourrait ne pas avoir été exécuté comme l'a affirmé l'Aqmi, mais pourrait avoir trouvé la mort plusieurs semaines auparavant. Il avait 78 ans, était fragile et dépendant de médicaments qui ne lui étaient pas fournis. La dernière « preuve de vie » reçue par les autorités françaises date du 14 mai. Selon des sources dans la région, il pourrait avoir trouvé la mort peu de temps après.

Le seul témoignage concernant son exécution provient d'un dignitaire local qui a été impliqué dans des négociations antérieures dans des affaires d'otages, et qui est totalement discrédité. De plus, la nature très vague des demandes qui accompagnaient la menace d'exécuter Germaneau, le 26 juillet, ajoutée au fait qu'aucun négociateur n'a été mobilisé côté malien, comme pour des affaires précédentes, ont dû alerter les autorités françaises sur le doute possible à propos du sort de Germaneau.

Le renseignement algérien « au cœur d'Aqmi »

Cela me ramène à la question de savoir comment la France a eu des renseignements aussi erronés. Il est invraisemblable que les services de renseignement français n'aient pas été en contact avec la Sécurité militaire algérienne, le Département du renseignement et de la sécurité (DRS), à propos de l'opération projetée. Les deux services, français et algérien, ont des relations suivies, et on sait que le secrétaire général de l'Elysée, Claude Guéant, a rencontré le général Mohamed (Toufik) Mediène, le chef du DRS, le 20 juin à Alger.

Des informations fournies par les satellites américains ont pu aider à localiser les bases de l'Aqmi à Tigharghar. Mais les informations sur leur emplacement précis, les environs, les effectifs, ainsi que l'endroit où aurait pu se trouver Germaneau, ne pouvaient venir que du DRS.

La zone frontalière juste au nord de Tigharghar est survolée quotidiennement par les hélicoptères de l'armée algérienne, et régulièrement par deux Beechcraft 1900 de l'armée de l'air algérienne, équipés de matériel de surveillance. De plus, il existe des contacts étroits entre la cellule d'Abdelhamid Abou Zaïd d'Aqmi et le DRS, Zaïd étant lui-même considéré comme un agent du DRS.

Pour cette raison, les habitants de la région, de plus en plus remontés contre les soi-disantes activités d'Al Qaeda, se réfèrent souvent à l'Aqmi comme « Aqmi/DRS ». Ainsi, les derniers mots attribués au colonel Lamana Ould Bou, du service malien de la sécurité d'Etat, peu avant son assassinat à Tombouctou le 10 juin 2009, étaient :

« Au cœur d'Aqmi, il y a le DRS. »

Sarkozy a réuni son conseil de défense le 19 juillet au matin. La décision d'intervenir au Sahel n'a donc pas été prise à la légère, et a très certainement pris en compte une évaluation du point de vue de la Sécurité militaire algérienne.

Si Germaneau était déjà mort, comme cela a été suggéré, le DRS doit l'avoir su. S'il était vivant et détenu ailleurs, il l'aurait également su. S'il avait été vivant et détenu à Tigharghar, alors il faut demander qui a prévenu Zaïd de l'imminence de l'attaque militaire, de telle sorte que Germaneau et lui ne s'y trouvaient pas lors de l'assaut ?

L'Algérie tient la France

Quelles sont les conséquences ? Tout indique que le DRS algérien a conduit Sarkozy et la France au désastre. L'opération n'a pas seulement été un échec militaire dans la mesure où elle n'a pas permis de trouver, et encore moins de libérer, Germaneau, mais elle aura des conséquences à long terme pour la France, pour l'Algérie, et pour le Sahel.

Le silence initial, et la chape de plomb qui a suivi de la part de la France, ne sont donc pas surprenants. Les services de renseignement français sont assurément en état de choc en se demandant comment ils ont pu faire de telles erreurs de calcul, qui plus est dans leur « arrière-cour » traditionnelle.

Ce qui est encore plus dur pour la France, c'est que ses relations particulières avec l'Algérie, et leur niveau actuel particulièrement bas, sont telles qu'elle n'est pas en mesure de répondre. Si l'information devient connue, en particulier en Algérie, que les militaires français et algériens ont collaboré pour tuer des musulmans, et dans un pays tiers, les conséquences politiques pourraient être sérieuses. Pour le moment, l'Algérie et le DRS tiennent la France.

L'Aqmi peut recruter au-delà des « musulmans en colère »

La perception d'une France se comportant comme un cowboy néo-colonial endommagerait sa stature dans la région. Pour Sarkozy, dont la décision de choisir cette option à haut risque était sans doute une manière de contrer l'impact de l'affaire Bettencourt-Woerth, il y a désormais le danger que cette opération puisse être comparée à la tentative de Jimmy Carter en 1980 de libérer les otages en Iran, ou pire, au fiasco de l'opération des services français contre le Rainbow Warrior en 1985.

Pour les pays de la région, cela démontre leur incapacité à détruire Al Qaeda et à assurer leur propre sécurité, tout en démontrant que la seule puissance régionale capable d'assurer ce rôle est l'Algérie. Tout la stratégie du DRS en créant l'Aqmi dans la région sahélienne en 2006, a été de convaincre les Occidentaux, et en particulier les Etats-Unis, du rôle indispensable de l'Algérie comme gendarme régional.

A côté du DRS, l'autre vainqueur est, bien sûr, son complice, l'Aqmi. L'épisode lui a offert une victoire de propagande qui relance son impact dans la région, et sa capacité à recruter au-delà du cercle initial des « musulmans en colère ».

L'insécurité dans la région s'est assurément aggravée. Plusieurs leaders d'Aqmi ont menacé de représailles les intérêts occidentaux, comme l'a clairement indiqué une mise en garde du Département d'Etat américain.

http://english.aljazeera.net/focus/2010/08/201085183329292214.html

mercredi 4 août 2010

"Le DAL et les familles ont provoqué cette scène"

A propos de l'évacuation de La Courneuve



(...) Si la plupart de nos @sinautes se disent choqués par l'action de la police, d'autres la trouvent justifiée et stigmatisent ce qu'ils considèrent comme une mise en scène de l'association Droit au Logement (DAL).

Ainsi Billy Tallec, ancien chef de cabinet de l'adjoint au logement de la Ville de Paris, reconnaît que '"dans ce climat de stigmatisation des "étrangers" par le Gouvernement et j'en passe, de telles images sont tentantes pour illustrer la drôle de période politique que nous vivons". Pourtant il se lance dans un très long développement à contre-courant de l'impression donnée par les images. Pour lui l'action de la force publique est "légitime et proportionnée".

"Ici, sur le fond, les familles expulsées soutenues par le DAL tentaient de réoccuper des logements vidés pour permettre la démolition des "barres HLM" dans le cadre d'une opération de rénovation urbaine, certainement sous l'égide de l'ANRU (Agence nationale pour la rénovation urbaine ndlr). Ces projets, quels que soient leur diversité, reposent sur l'ambition d'améliorer la qualité de vie dans ces quartiers. D'en détruire les bâtiments les plus obsolètes et de repenser l'organisation de la Ville en dédensifiant, créant de nouvelles voiries, des équipements publics etc...

Pour ce faire la collectivité, les bailleurs sociaux... investissent des centaines de million d'euros dans chacun d'entre d'eux. L'un des obstacles est l'incapacité à libérer les logements pour les démolir et permettre la rénovation du quartier. Laisser les gens réoccuper les logements libérés c'est transformer ces projets en rocher de Sisyphe et les tirer encore vers plus de difficultés au lieu de les valoriser.

Sur la forme... Je connais bien le DAL pour avoir longtemps travaillé "avec eux" lorsque j'étais au cabinet de l'adjoint au logement de la ville de Paris, en 2001/2006. J'ai le plus grand respect pour ses animateurs et pour leur combat. Mais il ne faut pas être dupe. Ils savent, voire recherchent, l'instrumentalisation médiatique. Et en ces temps de dévoiement de la notion de "police" ou de sécurité, quoi de plus vendeur que des images spectaculaires de femmes bousculées et de cris d'enfants? Ce qui est étonnant c'est que benoîtement les intéressés assument cette utilisation des médias en se plaignant que ça marche pas très bien... Ce qui est sidérant c'est que des médias, comme celui sur lequel je tape nerveusement ces mots, tombent allègrement dans le panneau et jouent le jeu au 1er degré... Sans même s'intéresser au fond comme par exemple la position du bailleur qui avait demandé l'expulsion des logements."

Et Billy Tallec de conclure : "Bref, je peux dire, à partir de mon expérience personnelle et sans l'ombre d'un doute que le DAL et même les familles ont provoqué cette scène. La présence de caméra "associatives" et leurs déclarations le prouvent également".

Célèbre auteur de détournements vidéos sur le Web, Mozinor approuve : "Tout ça n'est que mise en scene et instrumentalisation de l'image".

Julien M, nous reproche de ne pas avoir mis la vidéo dans sa totalité (une version longue de la vidéo a été mise en ligne depuis).
"ASI devrait surtout mettre la totalité de la vidéo en ligne (3'49 du début jusqu'à l'interruption par un policier), et non juste la seconde partie où ce sont essentiellement les manifestants qui s'agitent, crient et donnent des coups. Mais comme il manque le début dans la vidéo postée par ASI, impossible de comprendre ce qu'il se passe. La vision de toute la vidéo montre surtout des policiers qui font preuve d'un grand calme et de gestes mesurés. Mais ça, ça fait pas le buzz coco".

LeVeilleur se lance dans un décryptage de la vidéo :

" [...] donc la caméra filme les squatteurs et les CRS qui enlèvent plus ou moins délicatement mais sans insultes, sans brimades, sans "violence" physique tout du moins, les squatteurs. Seulement on remarque dans cette vidéo que les femmes et les enfants sont par terre, et que les hommes, par un fait curieux -étonnant- sont debout derrière leurs femmes. Oui oui, vous avez bien lu, derrière, pas devant, derrière. Étonnant non [...] ?"

[...] La caméra s'attarde bien d'ailleurs à filmer la femme trainée, au lieu d'avertir les CRS par exemple. Mais faire du buzz ou être humain, il faut choisir, le DAL préfère le buzz, ils ont même la DAL du buzz si on peut me pardonner cet humour noir infrabritannique [...] .

[...] Lorsque le petit garçon est trainé sur le sol (acte atroce, on est tous d'accords là-dessus, j'ai même eu un frisson de dégoût), les CRS s'arrêtent immédiatement lorsqu'ils s'en rendent compte et j'insiste sur le terme "immédiatement". Et un des CRS indique à un autre qu'il y a un enfant pour qu'il le ramasse délicatement et tout ça. Mais là, par un fait curieux, la caméra ne filme pas l'enfant et le CRS. Pourtant en voilà une image d'une autre folle cinégénie. [...]

http://www.arretsurimages.net/contenu.php?id=3234

mardi 3 août 2010

Les « cailleras » sont de droite et même d'une droite très dure

(...)

Car les cailleras, n'en doutons pas, sont de droite, et même d'une droite très dure, en comparaison de laquelle un Hortefeux, pour ne rien dire d'un Le Pen, font figure d'aimables sociaux-démocrates scandinaves.

Evoluant dans un univers centré sur le profit, la violence, les hiérarchies dominants-dominés et le sexisme, les cailleras n'ont qu'un projet : l'accumulation rapide et continue de biens de consommation coûteux qu'elles perçoivent comme les symboles de la réussite et du pouvoir (grosses cylindrées allemandes, bijoux en or, vêtements de marque…).

Leur vision des relations économiques n'est pas pour autant « libérale » -puisqu'elles préfèrent les monopoles à la concurrence entre bandes sur un territoire donné-, mais bien « ultra-conservatrice ». Plus proches du Comité des forges et des « robber barons » que de Wall Street ou de la Silicon Valley, elles n'inventent rien, n'innovent pas mais exploitent brutalement la faiblesse de toxicomanes en détresse et rackettent des artisans ou des petits commerçants que leurs revenus et leur mode de vie rapprochent davantage d'un prolétariat bon teint que des membres du Jockey Club.

Rejet du service public et patriarcat traditionnel

Hostiles à la notion de service public (elles tiennent la présence d'une autorité autre que la leur sur leur territoire pour illégitime) et à l'éducation (les bons élèves sont des bouffons, les études ne servent à rien), les cailleras croient à une société fondée sur le respect d'un chef aux prérogatives extrêmement étendues, allant jusqu'à la condamnation à mort et à l'exécution du contrevenant aux règles.

Dans leurs rapports avec les femmes, c'est l'expression d'un patriarcat traditionnel qui prévaut à l'intérieur du cercle familial, en parallèle de la réduction au rôle d'objet sexuel ou de trophée de celles qui ne sont ni des mères ni des sœurs.

De fait, rien n'est plus éloigné de leurs attentes qu'une révolution qui remettrait tout en question, l'idée même d'un changement leur étant insupportable au plan économique comme au plan sociétal.

Elles n'auraient que faire, ainsi, d'une démocratie apaisée où le cannabis serait en vente libre et les héroïnomanes approvisionnés et suivis par des structures sanitaires efficaces, pas plus qu'elles ne pourraient accepter la redéfinition du rôle de l'argent et de la puissance qu'il confère.

Dans ces quartiers, une société d'extrême droite authentique

Si elles ne sont pas les porte-parole, mais bien les tortionnaires du prolétariat immigré avec lequel elles cohabitent dans les banlieues, les cailleras ne sont pas non plus la cinquième colonne religieuse que certains voient en eux, à gauche comme à droite. A gauche dans le cadre d'un discours sur le fondamentalisme islamique comme réaction regrettable mais naturelle à l'oppression ; à droite comme la preuve éclatante d'une délinquance ethnique.

Leurs homologues encapuchonnés des « housing estates » britanniques sont pourtant plus souvent des Celtes « de souche » que des immigrés pakistanais et, aux Etats-Unis, l'islam est largement minoritaire chez les caïds des « housing projects ».

De fait, les « quartiers difficiles » sont autant d'illustrations de ce que serait une société d'extrême-droite authentique, autant de mini-laboratoires pour sociologues cyniques. Le problème, c'est qu'in vivo, il y a tout de même des victimes…

http://www.rue89.com/tribune-vaticinateur/2010/07/31/en-banlieue-les-delinquants-sont-de-droite-et-de-droite-dure-160541