lundi 19 mars 2012

Selon Haaretz, il y a de plus en plus d’activistes pro-palestiniennes violées par des palestiniens


Le 23 septembre 2010, JSSNews était le seul média francophone à dévoiler l’horreur : des femmes pro-palestiniennes violées par des palestiniens alors qu’elles tentaient de les aider, préféraient se taire pour ne pas affaiblir la lutte.

Quelques jours plus tard, d’autres informations étaient publiées sur JSSNews sous le titre cru : « Les scandinaves sont les violées préférées des palestiniens. » Cru mais vrai.

Aujourd’hui, soit deux ans plus tard, le quotidien israélien Haaretz reprend enfin l’information en l’enrichissant de nouvelles données. De quoi donner froid dans le dos. De quoi rappeler aux militantes qui voudraient venir soutenir les palestiniens dans les prochains mois, qu’elles feraient bien de prévoir une ceinture de chasteté en acier trempée pour ne pas avoir de problèmes !

« Salut tout le monde, j’écris ici parce que je ne suis pas vraiment sûre de la date de la prochaine réunion. Lors de la manifestation d’aujourd’hui (10 Février, 2012) à Kfar a-Dik, j’ai remarqué des regards et pointements du doigt de shabab (surnom pour les jeunes Palestiniens) qui m’ont fait ressentir un certain inconfort. Ils parlaient entre eux et pas avec moi et le mot qui revenait le plus était « salope ». Quand j’ai rencontré A. et H. (deux hommes), je leur ai parlé de mes craintes et H. est resté à mes côtés. Malgré cela, il y eu certains « attouchements accidentels » et d’autres incidents où je me suis fait traité de « salope. » Au final, une expérience très désagréable.

Cette lettre écrite par une militante d’extrême gauche israélienne a de quoi donner des frissons. Aidez les, ils vous violeront ! Voilà l’esprit pacifique et amical dans lequel les pro-palestiniens doivent évoluer pour aider à délégitimer l’Etat Juif.

Selon le Haaretz, cette militante a fait parvenir ce courriel à ses amis « anarchistes contre le mur ». Elle y décrit des incidents de harcèlement sexuel dont elle est la victime.

Cette correspondance, ainsi que d’autres témoignages obtenus par Haaretz, raconte l’histoire d’un phénomène de plus en plus important ; celui des agressions sexuelles des manifestants israéliens et étrangers dans les territoires palestiniens. Selon le quotidien israélien, lors des deux dernières années, au moins six incidents ont été enregistrés : deux Sheikh Jarrah, quatre de plus dans la région du Mont Hébron, à Masra, à Kfar a-Dik… Plus des tentatives de viol à Umm Salmona. Et c’est sans compter le nombre présumé très élevé de femmes qui préfèrent se taire pour ne pas être insultées de « traitres. »

Et ce phénomène est si grand qu’un forum spécial a été créé par un groupe de femmes issues de groupes de gauche pour surveiller de tels incidents. « L’objectif est d’en apprendre plus sur ce sujet, » dit l’un des membres du groupe. «Nous voulons développer des outils et des directives pour créer un environnement avec moins de cas de harcèlement. »

Les manifestations dites « non-violentes » mais où des pierres et cocktails Molotov sont jetés sur des juifs de manière hebdomadaire, sont devenus un véritable lieu de pèlerinage pour les anti-sionistes et autres pro-palestiniens du monde entier. A Bil’in et Sheikh Jarrah, ils sont des dizaines chaque semaine à être venus de l’étranger pour participer au lynchage d’israéliens.

Une militante, qui dans le passé avait l’habitude de fréquenter les manifestations anti-israéliennes, mais n’y participe plus, a déclaré au Haaretz, « Il y a deux ans nous avons eu une réunion de femmes où des choses troublantes ont été dévoilées. Une des femmes a raconté comment une nuit, dans une tente dressée pour aider les familles de Sheikh Jarrah, il y a eu des tentatives de viol. »

« Une militante étrangère du mouvement international de solidarité qui dormait dans un des villages palestiniens, où les manifestations contre la barrière se déroulent, a déclaré qu’une nuit, un palestinien est entré dans sa chambre et a essayé de la violer. »

Mahmoud Zohara, un membre du Comité Populaire de Mazraat a déclaré à Haaretz que sa ville paelstinienne est « consciente » du problème et qu’elle condamne désormais ces tentatives de viol à… 1000€ d’amende ! Impressionnante décision, non ?

Il y a deux semaines, un autre militant anonyme a écrit un article sur le site haokets.org au sujet d’une agression sexuelle qu’elle avait vécu, cette fois par un militant israélien de gauche. «J’ai été agressée sexuellement l’été dernier par un militant de gauche israélien. L’assaillant est une personne bien sous tout rapport : anti-colonialiste, anti-sioniste, anti-capitaliste… Et il se considère comme féministe. Mais il m’a agressé. Nous étions amis. Après l’assaut, il m’a fallu trois longues journées pour comprendre ce qui s’était passé et trouver le nom à cette agression. Je ne pouvais pas empêcher mon esprit d’y penser. Je n’arrivais pas à comprendre comment quelqu’un qui parle de l’oppression pouvait violer. »

Le mouvement Sheikh Jarrah a refusé d’admettre et de commenter les accusations des victimes.

http://jssnews.com/2012/03/18/selon-le-haaretz-il-y-a-de-plus-en-plus-dactivistes-pro-palestiniennes-violees-par-des-palestiniens/

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