vendredi 30 janvier 2009

Le Turc Erdogan claque la porte de Davos salué par le Hamas

Enfin un peu de clarté sur les rapports entre le hamas et la turquie:

(..) Lancé, lors d'un débat, dans une plaidoirie en faveur de l'offensive menée par son pays dans la bande de Gaza, le président israélien a demandé à M. Erdogan, en élevant la voix et en le montrant du doigt, comment celui-ci réagirait si des roquettes s'abattaient chaque nuit sur Istanbul.

(...)

Le départ précipité de M. Erdogan a été applaudi par le président Abdullah Gül. "Si on manque de respect à l'égard d'un Premier ministre turc, celui-ci ne va pas l'avaler. Il a fait le nécessaire", a déclaré M. Gül, cité par Anatolie. (Traduction: poser une question facheuse EST un manque de respect. Tout musulman vous le confirmera)

"Nous sommes fiers de toi", ont scandé 3.000 militants du Parti de la justice et du développement (AKP), la formation de M. Erdogan, issue de la mouvance islamiste, qui avaient bravé le froid pour l'accueillir à l'aube vendredi à l'aéroport d'Istanbul.

L'armée turque, qui coopère étroitement avec l'Etat hébreu depuis la signature d'un accord en 1996, a évoqué vendredi les "intérêts" bilatéraux, laissant entendre que les liens ne seraient pas affectés.(ben oui, ça s'appelle la TAQIYA, coups de poignards en live et accords, léchage de cul en coulisses)

Le mouvement islamiste Hamas, qui contrôle la bande de Gaza, a loué le geste de M. Erdogan. "Le Hamas rend hommage à la position courageuse du Premier ministre turc", a affirmé son porte-parole Fawzi Barhoum dans un communiqué. Le journal Al-Khaleej des Emirats Arabes Unis a fait état de l'esclandre de M. Erdogan en première page se réjouissant qu'il ait quitté Davos après "avoir dénoncé l'holocauste israélien à Gaza et défendu les Palestiniens".

En revanche, ce geste a suscité des critiques en Turquie où l'opposition reprochait déjà à M. Erdogan d'avoir apporté son appui au Hamas, au détriment d'Israël, principal allié d'Ankara dans la région.

Très sensible à la cause musulmane, M. Erdogan avait fustigé l'opération de 22 jours d'Israël à Gaza qui a coûté la vie à plus de 1.330 Palestiniens.(Par contre le Darfour, il s'en fout comme de son premier coran)

M. Erdogan s'est justifié en disant: "je ne suis pas un chef de tribu, je suis le Premier ministre de la Turquie. J'ai fait ce que je devais faire".

http://fr.news.yahoo.com/2/20090130/twl-le-turc-erdogan-claque-la-porte-de-d-0a24677.html

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Viiiite l'Europe a besoin de la turquie...Si Bruxelles pouvait accélérer les démarches de ce merveilleux pays? afin qu'il nous enseigne les rudiments de la démocratie, les foutaises de l'holocauste, les règles primaires de la TAQIYA, les enseignements merveilleux de leurs nombreux prix Nobel, les bases du déni de génocide, comment occuper un pays en 3 Taqiya, comment gérer la liberté de la presse, comment magnifier les crimes d'honneur...etc.
On promet de rester béat devant tant de savoirs. Nous, pauvres européens avont tout à apprendre de ce peuple si instruit, si ouvert, si moderne, si objectif.

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TURQUIE • Le "héros de Davos" plus réservé dans son pays

Claquant la porte d'un débat sur la situation à Gaza organisé le 28 janvier dans le cadre du sommet de Davos, le Premier ministre turc Recep Tayyip Erdogan a accusé le président israélien Shimon Pérès de "tuer des gens". Dans le quotidien Milliyet, Ece Temelkuran s'est félicitée dans un premier temps de la franchise d'Erdogan, pour manier ensuite l'ironie. Elle a souhaité que "le personnage courageux qui s'est illustré à Davos en faveur des Palestiniens" puisse faire de même avec toutes les injustices existant aujourd'hui en Turquie.

"Ah ! si on avait quelqu'un d'aussi vaillant qu'à Davos, capable de faire toute la lumière sur les rumeurs selon lesquelles des citoyens turcs d'origine kurde auraient été tués et jetés dans des cuves d'acide ! [de telles rumeurs ont circulé dans le cadre de l'enquête sur le réseau Ergenekon]. A l'instar de celui qui, à Davos, a invoqué la Torah pour dire 'Tu ne tueras point', notre héros à nous pourrait, quant à lui, citer le Coran où il est écrit que tuer est un péché. De même qu'à Davos on a évoqué 'les enfants palestiniens tués sur les plages de Gaza', notre grand homme pourrait peut-être enfin nous expliquer comment, chez nous, des enfants kurdes ont été assassinés. Où est donc, chez nous, celui qui à Davos défendait le Hamas parce qu'il 'a été légitimé par les urnes' ? Cette personne pourrait en effet dire la même chose du DTP [Parti démocratique du peuple, prokurde, considéré comme trop proche du PKK ; Erdogan refuse de serrer la main à ses députés] et affirmer sa légitimité démocratique 'puisqu'ils ont été élus…' Ah ! si l'on pouvait en avoir un comme lui pour mettre à genoux notre Premier ministre, qui s'en prend désormais aux journalistes, opposants, syndicats, bref, à tous ceux qui ne lui ressemblent pas !"

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