LE MONDE
A Gaza, le Hamas multiplierait les exactions contre ses rivaux du Fatah, pour maintenir son emprise et écraser toute velléité de contestation après l'offensive israélienne, selon des groupes de défense des droits de l'homme et des victimes de cette répression.
Deux de ces groupes, le centre Addameer et le Centre palestinien pour les droits de l'homme, ont indiqué que des dizaines de membres du Fatah ou des personnes accusées d'être des "collaborateurs" d'Israël avaient été attaqués par les services de sécurité du Hamas pendant et après l'offensive israélienne.
Selon plusieurs témoignages, les islamistes auraient également imposé des "assignations à résidence" à des cadres du Fatah, parti du président Mahmoud Abbas délogé de Gaza en juin 2007. Le porte-parole du gouvernement du Hamas, Taher Al-Nounou, a démenti à plusieurs reprises ces informations, dénonçant des "mensonges propagés par Ramallah", le siège de l'Autorité palestinienne.
Selon Samir Moussa, un avocat d'Addameer, "il y a eu des dizaines de cas d'exactions dans l'ensemble du territoire pendant et après la guerre. Il y a eu de graves violations des droits de l'homme et des enquêtes doivent être menées". Son ONG affirme avoir recueilli des preuves de l'exécution de dix prisonniers accusés de "collaboration" après la destruction de la prison dans laquelle ils étaient détenus lors d'un bombardement israélien début janvier.
L'un d'eux, Saleh Hajouj, aurait été exécuté devant des médecins et des patients devant l'hôpital Chifa de Gaza, où il avait été transporté après avoir été blessé dans le bombardement. "Les QG de sécurité, les prisons, les tribunaux du gouvernement ont été détruits. Le gouvernement règle donc ses comptes dans la rue", assure Samir Moussa.
Le Front populaire de libération de la Palestine a, lui, dénoncé dans un communiqué vendredi les "pratiques terroristes et répressives des services de sécurité du Hamas". Selon les témoignages, des hommes armés et masqués des services du Hamas se rendent, généralement de nuit, au domicile des personnes jugées suspectes, leur tirent dans les jambes ou les arrêtent.
"ILS ONT OUVERT LE FEU À L'AVEUGLETTE"
L'un d'eux, Oussama Attalah, un enseignant de 50 ans membre du Fatah, a été retrouvé jeudi à la morgue de l'hôpital Chifa. Selon sa famille, il y avait été transporté atteint d'une balle dans le dos. "Des hommes masqués sont venus chez nous mercredi soir. L'un d'eux nous a montré une carte de la sécurité intérieure. Il nous a dit de ne pas avoir peur et qu'ils étaient venus chercher Oussama pour un interrogatoire de routine", a affirmé un parent sous le couvert de l'anonymat.
La famille Najjar a eu une visite similaire le 4 janvier. Des individus masqués sont arrivés vers 19 heures devant sa maison. Hicham Najjar, un partisan du Fatah de 51 ans, a été tué par balles et dix autres membres de la famille blessés, dont une fillette de 7 ans et une femme de 70 ans. "Ils nous ont allongés sur le sol. Quand les femmes sont descendues pour voir ce qui se passait, ils ont ouvert le feu à l'aveuglette", a raconté Ammar, le fils de Hicham.
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Encore un article qui sera "squizzé" par euro-palestine, la LCR, les Verts...
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http://www.bivouac-id.com/2009/03/30/video-gaza-brusque-sursaut-de-conscience-journalistique-de-france-2/
Erdogan: "L’expression “islam modéré” est laide et offensante. Il n’y a pas d’islam modéré." Milliyet, 21 août 2007
vendredi 30 janvier 2009
Le Turc Erdogan claque la porte de Davos salué par le Hamas
Enfin un peu de clarté sur les rapports entre le hamas et la turquie:
(..) Lancé, lors d'un débat, dans une plaidoirie en faveur de l'offensive menée par son pays dans la bande de Gaza, le président israélien a demandé à M. Erdogan, en élevant la voix et en le montrant du doigt, comment celui-ci réagirait si des roquettes s'abattaient chaque nuit sur Istanbul.
(...)
Le départ précipité de M. Erdogan a été applaudi par le président Abdullah Gül. "Si on manque de respect à l'égard d'un Premier ministre turc, celui-ci ne va pas l'avaler. Il a fait le nécessaire", a déclaré M. Gül, cité par Anatolie. (Traduction: poser une question facheuse EST un manque de respect. Tout musulman vous le confirmera)
"Nous sommes fiers de toi", ont scandé 3.000 militants du Parti de la justice et du développement (AKP), la formation de M. Erdogan, issue de la mouvance islamiste, qui avaient bravé le froid pour l'accueillir à l'aube vendredi à l'aéroport d'Istanbul.
L'armée turque, qui coopère étroitement avec l'Etat hébreu depuis la signature d'un accord en 1996, a évoqué vendredi les "intérêts" bilatéraux, laissant entendre que les liens ne seraient pas affectés.(ben oui, ça s'appelle la TAQIYA, coups de poignards en live et accords, léchage de cul en coulisses)
Le mouvement islamiste Hamas, qui contrôle la bande de Gaza, a loué le geste de M. Erdogan. "Le Hamas rend hommage à la position courageuse du Premier ministre turc", a affirmé son porte-parole Fawzi Barhoum dans un communiqué. Le journal Al-Khaleej des Emirats Arabes Unis a fait état de l'esclandre de M. Erdogan en première page se réjouissant qu'il ait quitté Davos après "avoir dénoncé l'holocauste israélien à Gaza et défendu les Palestiniens".
En revanche, ce geste a suscité des critiques en Turquie où l'opposition reprochait déjà à M. Erdogan d'avoir apporté son appui au Hamas, au détriment d'Israël, principal allié d'Ankara dans la région.
Très sensible à la cause musulmane, M. Erdogan avait fustigé l'opération de 22 jours d'Israël à Gaza qui a coûté la vie à plus de 1.330 Palestiniens.(Par contre le Darfour, il s'en fout comme de son premier coran)
M. Erdogan s'est justifié en disant: "je ne suis pas un chef de tribu, je suis le Premier ministre de la Turquie. J'ai fait ce que je devais faire".
http://fr.news.yahoo.com/2/20090130/twl-le-turc-erdogan-claque-la-porte-de-d-0a24677.html
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Viiiite l'Europe a besoin de la turquie...Si Bruxelles pouvait accélérer les démarches de ce merveilleux pays? afin qu'il nous enseigne les rudiments de la démocratie, les foutaises de l'holocauste, les règles primaires de la TAQIYA, les enseignements merveilleux de leurs nombreux prix Nobel, les bases du déni de génocide, comment occuper un pays en 3 Taqiya, comment gérer la liberté de la presse, comment magnifier les crimes d'honneur...etc.
On promet de rester béat devant tant de savoirs. Nous, pauvres européens avont tout à apprendre de ce peuple si instruit, si ouvert, si moderne, si objectif.
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TURQUIE • Le "héros de Davos" plus réservé dans son pays
Claquant la porte d'un débat sur la situation à Gaza organisé le 28 janvier dans le cadre du sommet de Davos, le Premier ministre turc Recep Tayyip Erdogan a accusé le président israélien Shimon Pérès de "tuer des gens". Dans le quotidien Milliyet, Ece Temelkuran s'est félicitée dans un premier temps de la franchise d'Erdogan, pour manier ensuite l'ironie. Elle a souhaité que "le personnage courageux qui s'est illustré à Davos en faveur des Palestiniens" puisse faire de même avec toutes les injustices existant aujourd'hui en Turquie.
"Ah ! si on avait quelqu'un d'aussi vaillant qu'à Davos, capable de faire toute la lumière sur les rumeurs selon lesquelles des citoyens turcs d'origine kurde auraient été tués et jetés dans des cuves d'acide ! [de telles rumeurs ont circulé dans le cadre de l'enquête sur le réseau Ergenekon]. A l'instar de celui qui, à Davos, a invoqué la Torah pour dire 'Tu ne tueras point', notre héros à nous pourrait, quant à lui, citer le Coran où il est écrit que tuer est un péché. De même qu'à Davos on a évoqué 'les enfants palestiniens tués sur les plages de Gaza', notre grand homme pourrait peut-être enfin nous expliquer comment, chez nous, des enfants kurdes ont été assassinés. Où est donc, chez nous, celui qui à Davos défendait le Hamas parce qu'il 'a été légitimé par les urnes' ? Cette personne pourrait en effet dire la même chose du DTP [Parti démocratique du peuple, prokurde, considéré comme trop proche du PKK ; Erdogan refuse de serrer la main à ses députés] et affirmer sa légitimité démocratique 'puisqu'ils ont été élus…' Ah ! si l'on pouvait en avoir un comme lui pour mettre à genoux notre Premier ministre, qui s'en prend désormais aux journalistes, opposants, syndicats, bref, à tous ceux qui ne lui ressemblent pas !"
(..) Lancé, lors d'un débat, dans une plaidoirie en faveur de l'offensive menée par son pays dans la bande de Gaza, le président israélien a demandé à M. Erdogan, en élevant la voix et en le montrant du doigt, comment celui-ci réagirait si des roquettes s'abattaient chaque nuit sur Istanbul.
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Le départ précipité de M. Erdogan a été applaudi par le président Abdullah Gül. "Si on manque de respect à l'égard d'un Premier ministre turc, celui-ci ne va pas l'avaler. Il a fait le nécessaire", a déclaré M. Gül, cité par Anatolie. (Traduction: poser une question facheuse EST un manque de respect. Tout musulman vous le confirmera)
"Nous sommes fiers de toi", ont scandé 3.000 militants du Parti de la justice et du développement (AKP), la formation de M. Erdogan, issue de la mouvance islamiste, qui avaient bravé le froid pour l'accueillir à l'aube vendredi à l'aéroport d'Istanbul.
L'armée turque, qui coopère étroitement avec l'Etat hébreu depuis la signature d'un accord en 1996, a évoqué vendredi les "intérêts" bilatéraux, laissant entendre que les liens ne seraient pas affectés.(ben oui, ça s'appelle la TAQIYA, coups de poignards en live et accords, léchage de cul en coulisses)
Le mouvement islamiste Hamas, qui contrôle la bande de Gaza, a loué le geste de M. Erdogan. "Le Hamas rend hommage à la position courageuse du Premier ministre turc", a affirmé son porte-parole Fawzi Barhoum dans un communiqué. Le journal Al-Khaleej des Emirats Arabes Unis a fait état de l'esclandre de M. Erdogan en première page se réjouissant qu'il ait quitté Davos après "avoir dénoncé l'holocauste israélien à Gaza et défendu les Palestiniens".
En revanche, ce geste a suscité des critiques en Turquie où l'opposition reprochait déjà à M. Erdogan d'avoir apporté son appui au Hamas, au détriment d'Israël, principal allié d'Ankara dans la région.
Très sensible à la cause musulmane, M. Erdogan avait fustigé l'opération de 22 jours d'Israël à Gaza qui a coûté la vie à plus de 1.330 Palestiniens.(Par contre le Darfour, il s'en fout comme de son premier coran)
M. Erdogan s'est justifié en disant: "je ne suis pas un chef de tribu, je suis le Premier ministre de la Turquie. J'ai fait ce que je devais faire".
http://fr.news.yahoo.com/2/20090130/twl-le-turc-erdogan-claque-la-porte-de-d-0a24677.html
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Viiiite l'Europe a besoin de la turquie...Si Bruxelles pouvait accélérer les démarches de ce merveilleux pays? afin qu'il nous enseigne les rudiments de la démocratie, les foutaises de l'holocauste, les règles primaires de la TAQIYA, les enseignements merveilleux de leurs nombreux prix Nobel, les bases du déni de génocide, comment occuper un pays en 3 Taqiya, comment gérer la liberté de la presse, comment magnifier les crimes d'honneur...etc.
On promet de rester béat devant tant de savoirs. Nous, pauvres européens avont tout à apprendre de ce peuple si instruit, si ouvert, si moderne, si objectif.
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TURQUIE • Le "héros de Davos" plus réservé dans son pays
Claquant la porte d'un débat sur la situation à Gaza organisé le 28 janvier dans le cadre du sommet de Davos, le Premier ministre turc Recep Tayyip Erdogan a accusé le président israélien Shimon Pérès de "tuer des gens". Dans le quotidien Milliyet, Ece Temelkuran s'est félicitée dans un premier temps de la franchise d'Erdogan, pour manier ensuite l'ironie. Elle a souhaité que "le personnage courageux qui s'est illustré à Davos en faveur des Palestiniens" puisse faire de même avec toutes les injustices existant aujourd'hui en Turquie.
"Ah ! si on avait quelqu'un d'aussi vaillant qu'à Davos, capable de faire toute la lumière sur les rumeurs selon lesquelles des citoyens turcs d'origine kurde auraient été tués et jetés dans des cuves d'acide ! [de telles rumeurs ont circulé dans le cadre de l'enquête sur le réseau Ergenekon]. A l'instar de celui qui, à Davos, a invoqué la Torah pour dire 'Tu ne tueras point', notre héros à nous pourrait, quant à lui, citer le Coran où il est écrit que tuer est un péché. De même qu'à Davos on a évoqué 'les enfants palestiniens tués sur les plages de Gaza', notre grand homme pourrait peut-être enfin nous expliquer comment, chez nous, des enfants kurdes ont été assassinés. Où est donc, chez nous, celui qui à Davos défendait le Hamas parce qu'il 'a été légitimé par les urnes' ? Cette personne pourrait en effet dire la même chose du DTP [Parti démocratique du peuple, prokurde, considéré comme trop proche du PKK ; Erdogan refuse de serrer la main à ses députés] et affirmer sa légitimité démocratique 'puisqu'ils ont été élus…' Ah ! si l'on pouvait en avoir un comme lui pour mettre à genoux notre Premier ministre, qui s'en prend désormais aux journalistes, opposants, syndicats, bref, à tous ceux qui ne lui ressemblent pas !"
mercredi 28 janvier 2009
Michèle Tribalat, démographe, auteur de "La République et l’islam"
Riposte Laïque : Vous avez écrit en 2002 un livre "La République et l’Islam, entre crainte et aveuglement", avec Jeanne-Hélène Kaltenbach. A cette époque, on était déjà rapidement traité de raciste dès qu’on critiquait certains aspects agressifs de l’islam. Vous dénonciez de nombreux reculs de la République, devant l’offensive islamiste. Quel est votre regard, huit ans après la sortie de ce livre, sur les réponses de la société française ?
Michèle Tribalat : Ce livre, il faut le rappeler, avait un titre bien banal - La République et l’islam - et venait après d’autres ouvrages aux titres tout aussi convenus du genre l’islam et la République ou l’islam dans la République. À l’époque déjà, il était difficile d’annoncer la couleur de manière explicite. J’avais choisi un titre qui me paraissait bien plus pertinent et en rapport avec ce que nous souhaitions traiter dans cet ouvrage : Islam, les yeux grand-fermés. Ce titre exprimait bien notre projet et avait l’avantage de faire référence à un film osé de Stanley Kubrick - Eyes Wide Shut - allusion qui me plaisait beaucoup mais qui n’a pas plu à l’éditeur. Le titre nous a été imposé et je n’ai jamais souhaité le défendre.
Dans ce livre, nous voulions montrer les dangers de l’islamisme, montrer qu’il ne tombait pas soudainement du ciel, si l’on peut dire, que sa légitimité plongeait dans les textes sacrés et qu’il avait donc bien un rapport avec l’islam qu’il ne fallait pas éluder. Tous les commentaires du genre « les actes terroristes n’ont rien à voir avec l’islam » ou « ceux qui ont fait ça ne sont pas des musulmans » sont absolument contre-productifs. Ils n’aident pas les musulmans de bonne volonté à envisager les sacrifices nécessaires à l’acclimatation de l’islam en Europe.
Les terroristes islamistes se réclament de l’islam. Au nom de quoi refuserions-nous de les croire, nous qui ne savons généralement rien de cette religion ? C’est une mauvaise stratégie parce que nous en arrivons à croire que le combat politique se résume à débusquer les cellules islamistes prêtes à poser des bombes. Tant qu’ils ne jouent pas aux artificiers, les militants de l’islam deviendraient ainsi présentables.
Notre livre visait aussi, et sans doute avant tout, à révéler la faiblesse et la complaisance avec lesquelles nous accueillons les exigences politico-religieuses islamiques. Il ne faut pas espérer acclimater l’islam à nos sociétés modernes en présentant ces dernières comme spirituellement vides, sans honneur, sans histoire prestigieuse, sans culture propre, sans traditions, sans rien à défendre, sans continuité à construire. Nous regrettions donc cet autodénigrement, ce goût de l’autre excessif qui enlève toute consistance et tout attrait à la société dans laquelle l’islam doit trouver sa place.
Nos remarques d’alors restent valables. Aujourd’hui, nous aimons l’authentique, pourvu qu’il soit « terroir » ou « exotique ». C’est ce qui nous amène à privilégier un islam tel qu’il se présente, avec ses coutumes, traditions et rites, à un islam rénové et adapté aux exigences de nos sociétés modernes. Nous y voyons un islam authentique alors que nous sommes incultes en la matière. Les musulmans progressistes prêts à moderniser leur religion et les habitudes culturelles qui vont avec nous plaisent beaucoup moins. Pourtant, ils connaissent de l’intérieur les méfaits et ravages d’une obédience aveugle à ce qu’exigerait une application intégrale de l’islam conçu comme parole divine inaltérable. Ils parlent haut et fort, avec émotion, désespoir et colère. Et, paradoxe, ce sont eux qui sont jugés excessifs.
Il s’est ainsi trouvé des « sages » de la commission Stasi pour juger que l’audition de Chahdortt Djavann avait été une faute de goût. La France a tourné le dos à Ayaan Hirsi Ali alors que nous aurions dû être honorés de la compter parmi nous, mais a offert l’asile à un terroriste colombien et gracié une terroriste italienne. J’attends avec impatience la réaction de la France lorsque les États-Unis vont lui demander d’accueillir des « présumés » terroristes de Guantanamo. Il n’est pas impossible que nous en prenions quelques uns pour raison humanitaire.
Nous n’avons pas, à ma connaissance, de mouvement musulman équivalent à celui qui est né aux Etats-Unis dans l’après 11 septembre -« Free Muslim Coalition » - et qui a compris que cet événement engageait la responsabilité des musulmans. Kamal Nawash, à l’origine de Free Muslim Coalition écrivait ainsi : « il ne suffit pas que les modérés musulmans déclarent que certains passages du Coran ont été exploités politiquement. Les musulmans doivent réaliser que ces passages n’auraient pas été exploités s’ils n’existaient pas… Nous, musulmans, devons balayer devant notre porte et congédier les nombreux leaders qui à longueur de sermons prêchent la haine, l’intolérance, la violence. Nous ne devons plus avoir peur d’admettre que, comme musulmans, nous avons un problème avec l’extrémisme violent. Si nous devions rester silencieux, nous ne pourrions espérer que l’on nous entende lorsque nous nous plaignons des stéréotypes et de la discrimination. Nous n’aurions pas à nous plaindre des mesures particulières dont nous faisons l’objet dans les aéroports. Pour dire les choses directement, nous, musulmans ne devons pas seulement nous joindre à la guerre contre la terreur. Nous devons en prendre la tête. »
Nous aurions besoin d’un engagement de musulmans français de ce type. Pour cela, il faudrait ne pas décourager les bonnes volontés et ne pas considérer comme des transfuges douteux ceux qui se détournent de l’islam tel qu’il est. Et il faudrait au contraire assurer leur protection. Ce type de mouvement est indispensable pour que la critique légitime de l’islam ne débouche pas sur une mise en accusation des musulmans dans leur ensemble. Si la plupart des musulmans en désaccord avec les militants de l’islam se taisent et si les hommes et les femmes courageux qui parlent sont déconsidérés, l’amalgame est à redouter.
Nous avons intérêt, l’État a intérêt, à favoriser l’émergence de ce courant de pensée musulman en France, plutôt que de flatter dans le sens du poil ceux qui nous expliquent que l’islam tel qu’il est doit le rester parce qu’il serait un gage de tranquillité. Toute action politique en la matière devrait ainsi être évaluée à l’aulne de cet objectif : « Est-ce qu’elle contribue à soutenir et épauler les hommes et les femmes courageux qui sont engagés dans ce processus de réforme ? Est-ce qu’elle aide les incroyants de culture musulmane à vivre leur vie, à exercer leur liberté de penser sans crainte ? Ou, au contraire, est-ce qu’elle livre les tièdes à la tutelle des islamistes ? »
Riposte Laïque : Vous avez mené, en tant que démographe, des débats assez vifs avec certains de vos collègues sur les statistiques ethniques. Pouvez-vous rappeler à nos lecteurs le contexte de ces débats, et votre position, aujourd’hui, sur cette question ?
Michèle Tribalat : C’est un débat qui remonte à la fin des années 1980. J’étais alors à la tête d’un projet d’enquête qui cherchait à étudier les comportements des immigrés et de leurs descendants au fil des générations, ce qui nécessitait de construire un outil comportant la génération des immigrés (ceux qui se sont déplacés) et celle de leurs enfants nés en France et qui sont français, quelquefois depuis la naissance. Distinguer des Français par origine n’allait pas sans oppositions, sans réticences à l’intérieur de la statistique publique. Mais la sortie des résultats de l’enquête en 1995-96 n’a pas posé de difficultés majeures, même si la statistique publique, partie prenante, a tremblé de peur tout au long de cette opération.
J’avais déjà eu recours à ce type de catégories statistiques dans d’autres écrits antérieurs, passés alors relativement inaperçus. Plus tard, à la fin des années 1990, certains collègues se sont amusés à allumer l’incendie, et ce quelques années après les publications des résultats de cette enquête. J’ai eu droit à toutes les injures et anathèmes possibles sur la question pendant de nombreux mois et, puisque j’étais l’accusée, je n’ai guère eu l’occasion de me défendre sauf à France Culture dans Question d’époque, une émission d’Eliane Contini.
Cela a été une période difficile mais aussi une expérience inoubliable qui m’a durci le cuir. J’ai toujours pensé que la connaissance était indispensable à la formulation des diagnostics et donc à l’élaboration des politiques. J’ai développé depuis d’autres outils partiels à partir des recensements et, ensuite, des enquêtes annuelles qui ont remplacé les recensements, notamment pour l’étude des concentrations ethniques et des voisinages. Je n’ai pas de frein idéologique sur la manière de faire mon métier car je trouve que la question de l’usage que pourraient faire certains esprits mal intentionnés de mes travaux n’est pas de mon ressort et a un relent soviétique qui ne me plaît guère. Un débat argumenté à partir de la connaissance du réel est toujours préférable à un débat fumeux sur des données inconnues que chacun peut manipuler à sa guise. Ces catégories dites ethniques, je les ai donc mises en application depuis plus de 20 ans. La renaissance périodique de l’inquisition en la matière me fait donc plutôt sourire.
Par ailleurs, ce pourquoi on m’aurait mise au bûcher en d’autres temps, est aujourd’hui recommandé par la CNIL et même avalisé par le Conseil constitutionnel. Les données sur la filiation sont aujourd’hui monnaie courante, même si on est encore loin des questions adéquates pour obtenir l’information utile. Pays et nationalité de naissance des parents ne permettent pas de distinguer les nombreux enfants de rapatriés des nombreux enfants d’immigrés. Mais, ce qui fait problème aujourd’hui, ce sont les données ethnoraciales. Autrement dit la production de données statistiques selon la couleur de la peau ou des appartenances ethniques du type arabe ou asiatique, comme il s’en produit aux Etats-Unis ou au Royaume-Uni. Le problème n’est pas celui de la confidentialité des données car, en la matière, il n’y a plus vraiment de difficulté technique (cryptage, anonymisation des données).
Ce qui me gêne dans le débat actuel est l’absence de cohérence. On ne veut pas construire les instruments permettant de mesurer, mais on veut quand même disposer des informations. On refuse donc d’élaborer des données de qualité sans renoncer au chiffre. Et ce sont aujourd’hui les groupes de pressions tels que le CRAN qui bénéficient de la légitimité statistique. Et pourquoi ? Parce que le charismatique président M. Lozès président du CRAN sait sans doute de quoi il parle. Il connaîtrait donc le nombre de noirs en France, parce que noir (voir courrier à France culture à la suite d’une émission sur la diversité ). L’usage de telles données reste lui-même problématique à l’intérieur de la statistique publique. On voudrait avoir les garanties qu’elles ne soient utilisées que pour faire avancer la cause des populations en question, lutter contre les discriminations, lutter contre les « idées reçues » etc.
On dirait aujourd’hui faire avancer la cause de la diversité. L’idée que l’on élabore une connaissance générale de ces populations et que, en la matière, la liberté soit de mise n’est guère acquise. Cette question tracasse beaucoup la statistique publique qui aimerait contrôler l’usage de ces données. Dans le colloque du CRAN du 18 octobre 2007, Statistique et diversité, Guy Desplanques de l’Insee déclarait : « Les enquêtes réalisées par l’Insee, en partenariat ou non avec d’autres organismes, ont vocation à devenir des matériaux publics, dans le respect des lois de 1978 sur le secret statistique et de la loi informatique et liberté. Il est donc possible que des chercheurs définissent eux-mêmes des regroupements de modalités aux questions ouvertes, s’apparentant à des nomenclatures. Il s’agira dans ce cas d’études au coup par coup, dont l’Insee n’a pas à juger de la pertinence. Il serait cependant souhaitable que les utilisateurs de ces données s’engagent moralement à ne pas utiliser ces questions subjectives pour réaliser des comptages. » Compter n’est-il pas une des premières missions de la statistique publique ?
http://www.ripostelaique.com/Michele-Tribalat-demographe-auteur.html
Michèle Tribalat : Ce livre, il faut le rappeler, avait un titre bien banal - La République et l’islam - et venait après d’autres ouvrages aux titres tout aussi convenus du genre l’islam et la République ou l’islam dans la République. À l’époque déjà, il était difficile d’annoncer la couleur de manière explicite. J’avais choisi un titre qui me paraissait bien plus pertinent et en rapport avec ce que nous souhaitions traiter dans cet ouvrage : Islam, les yeux grand-fermés. Ce titre exprimait bien notre projet et avait l’avantage de faire référence à un film osé de Stanley Kubrick - Eyes Wide Shut - allusion qui me plaisait beaucoup mais qui n’a pas plu à l’éditeur. Le titre nous a été imposé et je n’ai jamais souhaité le défendre.
Dans ce livre, nous voulions montrer les dangers de l’islamisme, montrer qu’il ne tombait pas soudainement du ciel, si l’on peut dire, que sa légitimité plongeait dans les textes sacrés et qu’il avait donc bien un rapport avec l’islam qu’il ne fallait pas éluder. Tous les commentaires du genre « les actes terroristes n’ont rien à voir avec l’islam » ou « ceux qui ont fait ça ne sont pas des musulmans » sont absolument contre-productifs. Ils n’aident pas les musulmans de bonne volonté à envisager les sacrifices nécessaires à l’acclimatation de l’islam en Europe.
Les terroristes islamistes se réclament de l’islam. Au nom de quoi refuserions-nous de les croire, nous qui ne savons généralement rien de cette religion ? C’est une mauvaise stratégie parce que nous en arrivons à croire que le combat politique se résume à débusquer les cellules islamistes prêtes à poser des bombes. Tant qu’ils ne jouent pas aux artificiers, les militants de l’islam deviendraient ainsi présentables.
Notre livre visait aussi, et sans doute avant tout, à révéler la faiblesse et la complaisance avec lesquelles nous accueillons les exigences politico-religieuses islamiques. Il ne faut pas espérer acclimater l’islam à nos sociétés modernes en présentant ces dernières comme spirituellement vides, sans honneur, sans histoire prestigieuse, sans culture propre, sans traditions, sans rien à défendre, sans continuité à construire. Nous regrettions donc cet autodénigrement, ce goût de l’autre excessif qui enlève toute consistance et tout attrait à la société dans laquelle l’islam doit trouver sa place.
Nos remarques d’alors restent valables. Aujourd’hui, nous aimons l’authentique, pourvu qu’il soit « terroir » ou « exotique ». C’est ce qui nous amène à privilégier un islam tel qu’il se présente, avec ses coutumes, traditions et rites, à un islam rénové et adapté aux exigences de nos sociétés modernes. Nous y voyons un islam authentique alors que nous sommes incultes en la matière. Les musulmans progressistes prêts à moderniser leur religion et les habitudes culturelles qui vont avec nous plaisent beaucoup moins. Pourtant, ils connaissent de l’intérieur les méfaits et ravages d’une obédience aveugle à ce qu’exigerait une application intégrale de l’islam conçu comme parole divine inaltérable. Ils parlent haut et fort, avec émotion, désespoir et colère. Et, paradoxe, ce sont eux qui sont jugés excessifs.
Il s’est ainsi trouvé des « sages » de la commission Stasi pour juger que l’audition de Chahdortt Djavann avait été une faute de goût. La France a tourné le dos à Ayaan Hirsi Ali alors que nous aurions dû être honorés de la compter parmi nous, mais a offert l’asile à un terroriste colombien et gracié une terroriste italienne. J’attends avec impatience la réaction de la France lorsque les États-Unis vont lui demander d’accueillir des « présumés » terroristes de Guantanamo. Il n’est pas impossible que nous en prenions quelques uns pour raison humanitaire.
Nous n’avons pas, à ma connaissance, de mouvement musulman équivalent à celui qui est né aux Etats-Unis dans l’après 11 septembre -« Free Muslim Coalition » - et qui a compris que cet événement engageait la responsabilité des musulmans. Kamal Nawash, à l’origine de Free Muslim Coalition écrivait ainsi : « il ne suffit pas que les modérés musulmans déclarent que certains passages du Coran ont été exploités politiquement. Les musulmans doivent réaliser que ces passages n’auraient pas été exploités s’ils n’existaient pas… Nous, musulmans, devons balayer devant notre porte et congédier les nombreux leaders qui à longueur de sermons prêchent la haine, l’intolérance, la violence. Nous ne devons plus avoir peur d’admettre que, comme musulmans, nous avons un problème avec l’extrémisme violent. Si nous devions rester silencieux, nous ne pourrions espérer que l’on nous entende lorsque nous nous plaignons des stéréotypes et de la discrimination. Nous n’aurions pas à nous plaindre des mesures particulières dont nous faisons l’objet dans les aéroports. Pour dire les choses directement, nous, musulmans ne devons pas seulement nous joindre à la guerre contre la terreur. Nous devons en prendre la tête. »
Nous aurions besoin d’un engagement de musulmans français de ce type. Pour cela, il faudrait ne pas décourager les bonnes volontés et ne pas considérer comme des transfuges douteux ceux qui se détournent de l’islam tel qu’il est. Et il faudrait au contraire assurer leur protection. Ce type de mouvement est indispensable pour que la critique légitime de l’islam ne débouche pas sur une mise en accusation des musulmans dans leur ensemble. Si la plupart des musulmans en désaccord avec les militants de l’islam se taisent et si les hommes et les femmes courageux qui parlent sont déconsidérés, l’amalgame est à redouter.
Nous avons intérêt, l’État a intérêt, à favoriser l’émergence de ce courant de pensée musulman en France, plutôt que de flatter dans le sens du poil ceux qui nous expliquent que l’islam tel qu’il est doit le rester parce qu’il serait un gage de tranquillité. Toute action politique en la matière devrait ainsi être évaluée à l’aulne de cet objectif : « Est-ce qu’elle contribue à soutenir et épauler les hommes et les femmes courageux qui sont engagés dans ce processus de réforme ? Est-ce qu’elle aide les incroyants de culture musulmane à vivre leur vie, à exercer leur liberté de penser sans crainte ? Ou, au contraire, est-ce qu’elle livre les tièdes à la tutelle des islamistes ? »
Riposte Laïque : Vous avez mené, en tant que démographe, des débats assez vifs avec certains de vos collègues sur les statistiques ethniques. Pouvez-vous rappeler à nos lecteurs le contexte de ces débats, et votre position, aujourd’hui, sur cette question ?
Michèle Tribalat : C’est un débat qui remonte à la fin des années 1980. J’étais alors à la tête d’un projet d’enquête qui cherchait à étudier les comportements des immigrés et de leurs descendants au fil des générations, ce qui nécessitait de construire un outil comportant la génération des immigrés (ceux qui se sont déplacés) et celle de leurs enfants nés en France et qui sont français, quelquefois depuis la naissance. Distinguer des Français par origine n’allait pas sans oppositions, sans réticences à l’intérieur de la statistique publique. Mais la sortie des résultats de l’enquête en 1995-96 n’a pas posé de difficultés majeures, même si la statistique publique, partie prenante, a tremblé de peur tout au long de cette opération.
J’avais déjà eu recours à ce type de catégories statistiques dans d’autres écrits antérieurs, passés alors relativement inaperçus. Plus tard, à la fin des années 1990, certains collègues se sont amusés à allumer l’incendie, et ce quelques années après les publications des résultats de cette enquête. J’ai eu droit à toutes les injures et anathèmes possibles sur la question pendant de nombreux mois et, puisque j’étais l’accusée, je n’ai guère eu l’occasion de me défendre sauf à France Culture dans Question d’époque, une émission d’Eliane Contini.
Cela a été une période difficile mais aussi une expérience inoubliable qui m’a durci le cuir. J’ai toujours pensé que la connaissance était indispensable à la formulation des diagnostics et donc à l’élaboration des politiques. J’ai développé depuis d’autres outils partiels à partir des recensements et, ensuite, des enquêtes annuelles qui ont remplacé les recensements, notamment pour l’étude des concentrations ethniques et des voisinages. Je n’ai pas de frein idéologique sur la manière de faire mon métier car je trouve que la question de l’usage que pourraient faire certains esprits mal intentionnés de mes travaux n’est pas de mon ressort et a un relent soviétique qui ne me plaît guère. Un débat argumenté à partir de la connaissance du réel est toujours préférable à un débat fumeux sur des données inconnues que chacun peut manipuler à sa guise. Ces catégories dites ethniques, je les ai donc mises en application depuis plus de 20 ans. La renaissance périodique de l’inquisition en la matière me fait donc plutôt sourire.
Par ailleurs, ce pourquoi on m’aurait mise au bûcher en d’autres temps, est aujourd’hui recommandé par la CNIL et même avalisé par le Conseil constitutionnel. Les données sur la filiation sont aujourd’hui monnaie courante, même si on est encore loin des questions adéquates pour obtenir l’information utile. Pays et nationalité de naissance des parents ne permettent pas de distinguer les nombreux enfants de rapatriés des nombreux enfants d’immigrés. Mais, ce qui fait problème aujourd’hui, ce sont les données ethnoraciales. Autrement dit la production de données statistiques selon la couleur de la peau ou des appartenances ethniques du type arabe ou asiatique, comme il s’en produit aux Etats-Unis ou au Royaume-Uni. Le problème n’est pas celui de la confidentialité des données car, en la matière, il n’y a plus vraiment de difficulté technique (cryptage, anonymisation des données).
Ce qui me gêne dans le débat actuel est l’absence de cohérence. On ne veut pas construire les instruments permettant de mesurer, mais on veut quand même disposer des informations. On refuse donc d’élaborer des données de qualité sans renoncer au chiffre. Et ce sont aujourd’hui les groupes de pressions tels que le CRAN qui bénéficient de la légitimité statistique. Et pourquoi ? Parce que le charismatique président M. Lozès président du CRAN sait sans doute de quoi il parle. Il connaîtrait donc le nombre de noirs en France, parce que noir (voir courrier à France culture à la suite d’une émission sur la diversité ). L’usage de telles données reste lui-même problématique à l’intérieur de la statistique publique. On voudrait avoir les garanties qu’elles ne soient utilisées que pour faire avancer la cause des populations en question, lutter contre les discriminations, lutter contre les « idées reçues » etc.
On dirait aujourd’hui faire avancer la cause de la diversité. L’idée que l’on élabore une connaissance générale de ces populations et que, en la matière, la liberté soit de mise n’est guère acquise. Cette question tracasse beaucoup la statistique publique qui aimerait contrôler l’usage de ces données. Dans le colloque du CRAN du 18 octobre 2007, Statistique et diversité, Guy Desplanques de l’Insee déclarait : « Les enquêtes réalisées par l’Insee, en partenariat ou non avec d’autres organismes, ont vocation à devenir des matériaux publics, dans le respect des lois de 1978 sur le secret statistique et de la loi informatique et liberté. Il est donc possible que des chercheurs définissent eux-mêmes des regroupements de modalités aux questions ouvertes, s’apparentant à des nomenclatures. Il s’agira dans ce cas d’études au coup par coup, dont l’Insee n’a pas à juger de la pertinence. Il serait cependant souhaitable que les utilisateurs de ces données s’engagent moralement à ne pas utiliser ces questions subjectives pour réaliser des comptages. » Compter n’est-il pas une des premières missions de la statistique publique ?
http://www.ripostelaique.com/Michele-Tribalat-demographe-auteur.html
mardi 27 janvier 2009
Allemagne: Un rapport souligne l'échec de l'intégration des Turcs
BERLIN - Les Turcs ou personnes d'origine turque sont parmi les immigrés les moins bien intégrés en Allemagne alors qu'ils sont parmi les plus nombreux, souligne un rapport à paraître lundi et dont de larges extraits sont diffusés par la presse dimanche.
La "deuxième génération", c'est-à-dire les enfants des premiers immigrés turcs arrivés il y a 50 ans, n'est pas beaucoup mieux intégrée avec un taux exceptionnellement élevé d'échec scolaire et de chômage, selon l'étude de l'Institut de Berlin pour la Population et le Développement, révélée par l'hedomadaire Der Spiegel.
"Si l'on compare les Turcs avec les autres immigrés, vous avez plus souvent des gens qui n'ont qu'un diplôme de collège, voire pas de diplôme du tout", explique le directeur de l'Institut, Reiner Klingholz, dans le magazine qui titre: "Pour toujours étranger".
"Ils fréquentent moins le lycée que les autres immigrés, il y a moins de diplômés du baccalauréat et moins de gens qui font des études universitaires", ajoute-t-il.
L'étude, qui, pour la première fois, compare le degré d'intégration des différentes populations immigrées vivant en Allemagne, doit être présentée lundi à Berlin.
Selon les résultats publiés également par Welt am Sonntag, 30% des jeunes turcs ou d'origine turque sortent de l'école sans le moindre diplôme. Seuls 14% obtiennent le bac, un pourcentage inférieur de plus de moitié à celui des Allemands décrochant ce diplôme.
Ils sont ensuite beaucoup plus souvent confrontés au chômage, le taux de femmes au foyer y est "extrêmement élevé et beaucoup sont dépendants des aides sociales", selon le journal dominical qui titre "Echec de l'intégration".
"Après parfois trois générations en Allemagne, même avec un passeport allemand, un nombre alarmant et élevé d'immigrés vit dans une société parallèle et leur avenir semble mauvais", conclut Der Spiegel.
La maîtrise de la langue allemande est le principal enjeu de l'intégration, expliquent les auteurs de l'étude. "Nous nous sommes depuis trop longtemps habitués à avoir des classes d'école primaire où 80% des élèves ne comprennent pas l'allemand", critique Reiner Klingholz.
Avec un peu moins de trois millions de personnes, les Turcs ou personnes d'origine turque sont le deuxième plus grand groupe d'immigrés, après les "rapatriés" ("Aussiedler"), les personnes d'origine allemande qui vivaient en URSS jusqu'à son effondrement.
Quelque 4 millions d'entre eux vivent aujourd'hui en Allemagne. Profitant du principe du "droit du sang", ils ont obtenu la nationalité allemande dès leur arrivée bien que beaucoup, installés depuis des générations dans l'Empire soviétique, ne parlaient pas ou très mal allemand à leur arrivée.
Mais dans cette catégorie d'immigrés, seuls 3% terminent l'école sans le moindre diplôme.
L'échec de l'intégration des immigrés suscite un débat récurrent en Allemagne. Pendant des décennies, le pays, traumatisé par les horreurs nazies, a accueilli sans discrimination des centaines de milliers d'étrangers mais sans se soucier réellement de leur intégration.
Ce modèle dit "multikulti" a fait long feu, notamment lorsque l'Allemagne a découvert avec stupeur l'existence de "sociétés parallèles" qui ignorent l'allemand ou pratiquent les mariages forcés.
Plusieurs affaires de crimes dits d'honneur ont également montré l'échec de cette politique.
Quelque 15 millions de personnes sur une population totale de 82 millions, soit moins de 20%, sont étrangères ou d'origine étrangère en Allemagne.
(©AFP / 25 janvier 2009)
La "deuxième génération", c'est-à-dire les enfants des premiers immigrés turcs arrivés il y a 50 ans, n'est pas beaucoup mieux intégrée avec un taux exceptionnellement élevé d'échec scolaire et de chômage, selon l'étude de l'Institut de Berlin pour la Population et le Développement, révélée par l'hedomadaire Der Spiegel.
"Si l'on compare les Turcs avec les autres immigrés, vous avez plus souvent des gens qui n'ont qu'un diplôme de collège, voire pas de diplôme du tout", explique le directeur de l'Institut, Reiner Klingholz, dans le magazine qui titre: "Pour toujours étranger".
"Ils fréquentent moins le lycée que les autres immigrés, il y a moins de diplômés du baccalauréat et moins de gens qui font des études universitaires", ajoute-t-il.
L'étude, qui, pour la première fois, compare le degré d'intégration des différentes populations immigrées vivant en Allemagne, doit être présentée lundi à Berlin.
Selon les résultats publiés également par Welt am Sonntag, 30% des jeunes turcs ou d'origine turque sortent de l'école sans le moindre diplôme. Seuls 14% obtiennent le bac, un pourcentage inférieur de plus de moitié à celui des Allemands décrochant ce diplôme.
Ils sont ensuite beaucoup plus souvent confrontés au chômage, le taux de femmes au foyer y est "extrêmement élevé et beaucoup sont dépendants des aides sociales", selon le journal dominical qui titre "Echec de l'intégration".
"Après parfois trois générations en Allemagne, même avec un passeport allemand, un nombre alarmant et élevé d'immigrés vit dans une société parallèle et leur avenir semble mauvais", conclut Der Spiegel.
La maîtrise de la langue allemande est le principal enjeu de l'intégration, expliquent les auteurs de l'étude. "Nous nous sommes depuis trop longtemps habitués à avoir des classes d'école primaire où 80% des élèves ne comprennent pas l'allemand", critique Reiner Klingholz.
Avec un peu moins de trois millions de personnes, les Turcs ou personnes d'origine turque sont le deuxième plus grand groupe d'immigrés, après les "rapatriés" ("Aussiedler"), les personnes d'origine allemande qui vivaient en URSS jusqu'à son effondrement.
Quelque 4 millions d'entre eux vivent aujourd'hui en Allemagne. Profitant du principe du "droit du sang", ils ont obtenu la nationalité allemande dès leur arrivée bien que beaucoup, installés depuis des générations dans l'Empire soviétique, ne parlaient pas ou très mal allemand à leur arrivée.
Mais dans cette catégorie d'immigrés, seuls 3% terminent l'école sans le moindre diplôme.
L'échec de l'intégration des immigrés suscite un débat récurrent en Allemagne. Pendant des décennies, le pays, traumatisé par les horreurs nazies, a accueilli sans discrimination des centaines de milliers d'étrangers mais sans se soucier réellement de leur intégration.
Ce modèle dit "multikulti" a fait long feu, notamment lorsque l'Allemagne a découvert avec stupeur l'existence de "sociétés parallèles" qui ignorent l'allemand ou pratiquent les mariages forcés.
Plusieurs affaires de crimes dits d'honneur ont également montré l'échec de cette politique.
Quelque 15 millions de personnes sur une population totale de 82 millions, soit moins de 20%, sont étrangères ou d'origine étrangère en Allemagne.
(©AFP / 25 janvier 2009)
samedi 24 janvier 2009
Gaza : Un journal italien contredit la pensée dominante.
Lisez cette traduction (de Josiane Sbiro) d'un article paru sur le très sérieux quotidien italien Corriere della sera
Les habitants de Gaza accusent les militants islamistes : « ils nous ordonnaient d'abandonner les maisons et de les protéger »
GAZA. « Partez, filez d'ici ! Vous voulez que les Israéliens vous tuent tous ? Vous voulez voir mourir sous les bombes nos enfants ? Enlevez d'ici vos armes et vos missiles » hurlaient les habitants des quartiers de Gaza contre les militants du Hamas et leurs alliés du Jihad Islamique. Les plus courageux s'étaient organisés et avaient barricadé la porte d'accès de leurs appartements, fermé aussi les entrées des immeubles et bloqué en hâte les escaliers pour les étages les plus hauts. Mais la guérilla n'écoutait personne. «Traîtres. Collaborateurs d'Israël. Espions du Fatah, lâches.» Les soldats de la guerre sainte vous puniront. Et dans toutes les maisons vous mourrez tous, comme nous. En combattant les juifs sionistes nous sommes tous destinés au paradis, vous n'êtes pas heureux de mourir ensemble ? » Et ainsi hurlant, furieux, ils abattaient portes et fenêtres, se cachaient dans les étages les plus élevés, dans les jardins, utilisaient les ambulances, se barricadaient près des hôpitaux, des écoles des édifices de l'ONU.
Dans les cas extrêmes, ils tiraient sur qui cherchait à bloquer la rue pour sauver sa propre famille, ou les abattaient sauvagement. « Les miliciens du Hamas cherchaient de bons emplacements pour provoquer les Israéliens. C'étaient même de jeunes enfants de 16 ou 17 ans armés de mitrailleuses. Ils ne pouvaient rien contre un tank ou un jet. Ils se savaient beaucoup plus faibles. Mais ils voulaient que cela se passe dans nos maisons pour les faire accuser ensuite de crimes de guerre » soutient Abou Issa de 42 ans, habitant le quartier de Tel AWA. « Pratiquement tous les immeubles les plus hauts de Gaza qui ont été frappés de bombes israéliennes, comme le Dodmoush, Andalous,Jawarah, Siussi et tant d'autres, avaient sur les toits des rampes de lancement ou des points d'observation du Hamas. Ils en avaient même placé près du grand dépôt de l'ONU parti ensuite en fumée, et la même chose valait pour les villages le long de la ligne de frontière qui fut ensuite la plus dévastée par la furie punitive des sionistes » lui fait écho sa cousine, Um Abdallah, 48 ans. Usage d'entente familiale. Mais ils fournissaient des détails bien circonstanciés. Il aurait été difficile de récuser ces témoignages. Ici en général, triomphe la peur du Hamas et s'imposent les tabous idéologiques alimentés par un siècle de guerre avec « l'ennemi sioniste ».
Quiconque raconte une version différente imposée de la « muhamawa » (la résistance) est automatiquement un collaborateur et risque sa vie. (...)
Et c'est un autre chiffre qui apparaît toujours plus évident en visitant les cliniques, les hôpitaux et les familles des victimes du feu israélien. En vérité leur nombre semble moins élevé que 1300 morts, outre les 5000 blessés dénombrés par les hommes du Hamas, et répercutés par les officiels de l'ONU et de la Croix Rouge locale.
« Le nombre de morts ne devrait pas dépasser 500 ou 600. Pour la plupart des jeunes entre 17 et 23 ans, recruté dans les filets du Hamas qui les a littéralement envoyés au massacre », nous dit un médecin de l'hôpital Shiffa qui ne veut absolument pas être cité et y risque sa vie. Un chiffre confirmé pourtant même par les journalistes locaux : « Nous l'avons déjà signalé aux chefs du Hamas. Pourquoi ils persistent à gonfler le nombre de victimes ? Ils espèrent entre autre, que les autorités officielles occidentales les officialiseront sans vérification. La vérité pourrait pourtant surgir. Cela pourrait comme à Djénine en 2002. Initialement on parlait de 1500 morts. Il s'avéra qu'ils n'étaient que 54 parmi lesquels 45 au moins morts en combattant.
Comment sont vérifiés ces chiffres ?
« Prenons le cas du massacre de la famille Al Samoun du quartier Zeitoun. Quand les bombes ont frappé leurs habitations, ils ont annoncé qu'il y avait eu 31 morts. Et c'est ainsi que c'est enregistré auprès des officiels du Ministère de la santé contrôlé par le Hamas. Puis, quand les corps sot effectivement récupérés, la somme totale est ramenée à 62 et c'est ainsi que tous les bilans ont été conclus, » explique Masoda Al Samoun de 24 ans. Elle ajoute un détail intéressant : « pour mélanger les pistes s'y étaient mis les escouades spéciales israéliennes. Leurs hommes étaient travestis en guerriers du Hamas, avec le bandeau vert lié sur le front et l'inscription habituelle : il n'y a pas d'autres dieu qu'Allah, et Mahomet est son prophète. Ils se mêlaient aux combattants pour créer le Chaos. Nous ne cessions de leur crier de partir, nous craignions les représailles. Plus tard nous avons compris qu'il s'agissait d'Israéliens. »
Il suffit de visiter quelques hôpitaux pour comprendre que les comptes ne correspondent pas. Beaucoup de lits sont libres à l'hôpital européen de Raffah , un de ceux qui devraient être le plus envahi de victimes de la « guerre des tunnels israélienne » Il en va de même pour le « Nasser » de Khan Yunes. Seuls 5 lits des 150 de l'hôpital privé Al-Amal sont occupés. A Gaza city le Wafa construit grâce aux dons caritatifs de l'Arabie Saoudite, du Quatar et des autres pays du golfe a été évacué et bombardé par les israéliens fin décembre.
L'institution est réputée être une place forte du Hamas, là viennent se cacher ses combattants engagés dans la guerre contre le Fatah en 2007. Les autres ont investi Al Qods bombardé à son tour la seconde quinzaine de janvier.
A propos de ces faits, Magah al Rachmah 25 ans habitant à moins de quelques dizaines de mètres des quatre grands immeubles du complexe sanitaire aujourd'hui sérieusement endommagé, « les hommes du Hamas s'y étaient réfugiés surtout dans les offices administratifs de Al Qods. Ils utilisaient les ambulances et avaient contraint ambulanciers et infirmières a leur fournir des uniformes avec les signes distinctifs de paramédicaux, on pouvait ainsi les confondre, et ils pouvaient mieux échapper aux recherche des israéliens ». Tout ceci a réduit gravement le nombre de lits disponibles dans les institutions sanitaires de Gaza. D'autre part, le Shifah est le plus grand hôpital de la ville est bien loin d'avoir révélé tous ses secrets. Ses souterrains sembleraient densément occupés. « Le Hamas y avaient caché des salles de survie et les salles d'interrogatoire pour les prisonniers du Fatah et ceux de la gauche laïque, qui avaient été évacués de la prison bombardée de Saraja », disent les militants du Front Démocratique de la Palestine.
C'était une guerre intestine dans la guerre entre le Fatah et le Hamas. Les organisations humanitaires locales, pour la plupart rattachées à l'OLP, racontent « des dizaines d'exécutions, des cas de torture, surtout durant les trois dernières semaines » perpétrées par le Hamas. Un des cas les plus connus, est celui de Ahmad Shakhura, 47 ans, habitant de Khan Younes et frère de Khaled, bras droit de Dahlan (ancien chef des services de Sécurité d'Arafat toujours en exil) qui a été kidnappé sur ordre du chef de la police secrète locale du Hamas, Abu Abdallah Al Kidra, sauvagement torturé, on lui aurait arraché l'œil gauche, et il aurait enfin été tué le 15 janvier.
Laurenzo Cremonesi
Version originale : www.corriere.it/esteri/09_gennaio_21/denuncia_hamas_cremonesi_ac41c6f4-e802-11dd-833f-00144f02aabc.shtml
Titre original :Cosi ragazzini di Hamas ci hanno utilizzato come bersagli
http://www.mohamed-sifaoui.com/article-27090859.html
Les habitants de Gaza accusent les militants islamistes : « ils nous ordonnaient d'abandonner les maisons et de les protéger »
GAZA. « Partez, filez d'ici ! Vous voulez que les Israéliens vous tuent tous ? Vous voulez voir mourir sous les bombes nos enfants ? Enlevez d'ici vos armes et vos missiles » hurlaient les habitants des quartiers de Gaza contre les militants du Hamas et leurs alliés du Jihad Islamique. Les plus courageux s'étaient organisés et avaient barricadé la porte d'accès de leurs appartements, fermé aussi les entrées des immeubles et bloqué en hâte les escaliers pour les étages les plus hauts. Mais la guérilla n'écoutait personne. «Traîtres. Collaborateurs d'Israël. Espions du Fatah, lâches.» Les soldats de la guerre sainte vous puniront. Et dans toutes les maisons vous mourrez tous, comme nous. En combattant les juifs sionistes nous sommes tous destinés au paradis, vous n'êtes pas heureux de mourir ensemble ? » Et ainsi hurlant, furieux, ils abattaient portes et fenêtres, se cachaient dans les étages les plus élevés, dans les jardins, utilisaient les ambulances, se barricadaient près des hôpitaux, des écoles des édifices de l'ONU.
Dans les cas extrêmes, ils tiraient sur qui cherchait à bloquer la rue pour sauver sa propre famille, ou les abattaient sauvagement. « Les miliciens du Hamas cherchaient de bons emplacements pour provoquer les Israéliens. C'étaient même de jeunes enfants de 16 ou 17 ans armés de mitrailleuses. Ils ne pouvaient rien contre un tank ou un jet. Ils se savaient beaucoup plus faibles. Mais ils voulaient que cela se passe dans nos maisons pour les faire accuser ensuite de crimes de guerre » soutient Abou Issa de 42 ans, habitant le quartier de Tel AWA. « Pratiquement tous les immeubles les plus hauts de Gaza qui ont été frappés de bombes israéliennes, comme le Dodmoush, Andalous,Jawarah, Siussi et tant d'autres, avaient sur les toits des rampes de lancement ou des points d'observation du Hamas. Ils en avaient même placé près du grand dépôt de l'ONU parti ensuite en fumée, et la même chose valait pour les villages le long de la ligne de frontière qui fut ensuite la plus dévastée par la furie punitive des sionistes » lui fait écho sa cousine, Um Abdallah, 48 ans. Usage d'entente familiale. Mais ils fournissaient des détails bien circonstanciés. Il aurait été difficile de récuser ces témoignages. Ici en général, triomphe la peur du Hamas et s'imposent les tabous idéologiques alimentés par un siècle de guerre avec « l'ennemi sioniste ».
Quiconque raconte une version différente imposée de la « muhamawa » (la résistance) est automatiquement un collaborateur et risque sa vie. (...)
Et c'est un autre chiffre qui apparaît toujours plus évident en visitant les cliniques, les hôpitaux et les familles des victimes du feu israélien. En vérité leur nombre semble moins élevé que 1300 morts, outre les 5000 blessés dénombrés par les hommes du Hamas, et répercutés par les officiels de l'ONU et de la Croix Rouge locale.
« Le nombre de morts ne devrait pas dépasser 500 ou 600. Pour la plupart des jeunes entre 17 et 23 ans, recruté dans les filets du Hamas qui les a littéralement envoyés au massacre », nous dit un médecin de l'hôpital Shiffa qui ne veut absolument pas être cité et y risque sa vie. Un chiffre confirmé pourtant même par les journalistes locaux : « Nous l'avons déjà signalé aux chefs du Hamas. Pourquoi ils persistent à gonfler le nombre de victimes ? Ils espèrent entre autre, que les autorités officielles occidentales les officialiseront sans vérification. La vérité pourrait pourtant surgir. Cela pourrait comme à Djénine en 2002. Initialement on parlait de 1500 morts. Il s'avéra qu'ils n'étaient que 54 parmi lesquels 45 au moins morts en combattant.
Comment sont vérifiés ces chiffres ?
« Prenons le cas du massacre de la famille Al Samoun du quartier Zeitoun. Quand les bombes ont frappé leurs habitations, ils ont annoncé qu'il y avait eu 31 morts. Et c'est ainsi que c'est enregistré auprès des officiels du Ministère de la santé contrôlé par le Hamas. Puis, quand les corps sot effectivement récupérés, la somme totale est ramenée à 62 et c'est ainsi que tous les bilans ont été conclus, » explique Masoda Al Samoun de 24 ans. Elle ajoute un détail intéressant : « pour mélanger les pistes s'y étaient mis les escouades spéciales israéliennes. Leurs hommes étaient travestis en guerriers du Hamas, avec le bandeau vert lié sur le front et l'inscription habituelle : il n'y a pas d'autres dieu qu'Allah, et Mahomet est son prophète. Ils se mêlaient aux combattants pour créer le Chaos. Nous ne cessions de leur crier de partir, nous craignions les représailles. Plus tard nous avons compris qu'il s'agissait d'Israéliens. »
Il suffit de visiter quelques hôpitaux pour comprendre que les comptes ne correspondent pas. Beaucoup de lits sont libres à l'hôpital européen de Raffah , un de ceux qui devraient être le plus envahi de victimes de la « guerre des tunnels israélienne » Il en va de même pour le « Nasser » de Khan Yunes. Seuls 5 lits des 150 de l'hôpital privé Al-Amal sont occupés. A Gaza city le Wafa construit grâce aux dons caritatifs de l'Arabie Saoudite, du Quatar et des autres pays du golfe a été évacué et bombardé par les israéliens fin décembre.
L'institution est réputée être une place forte du Hamas, là viennent se cacher ses combattants engagés dans la guerre contre le Fatah en 2007. Les autres ont investi Al Qods bombardé à son tour la seconde quinzaine de janvier.
A propos de ces faits, Magah al Rachmah 25 ans habitant à moins de quelques dizaines de mètres des quatre grands immeubles du complexe sanitaire aujourd'hui sérieusement endommagé, « les hommes du Hamas s'y étaient réfugiés surtout dans les offices administratifs de Al Qods. Ils utilisaient les ambulances et avaient contraint ambulanciers et infirmières a leur fournir des uniformes avec les signes distinctifs de paramédicaux, on pouvait ainsi les confondre, et ils pouvaient mieux échapper aux recherche des israéliens ». Tout ceci a réduit gravement le nombre de lits disponibles dans les institutions sanitaires de Gaza. D'autre part, le Shifah est le plus grand hôpital de la ville est bien loin d'avoir révélé tous ses secrets. Ses souterrains sembleraient densément occupés. « Le Hamas y avaient caché des salles de survie et les salles d'interrogatoire pour les prisonniers du Fatah et ceux de la gauche laïque, qui avaient été évacués de la prison bombardée de Saraja », disent les militants du Front Démocratique de la Palestine.
C'était une guerre intestine dans la guerre entre le Fatah et le Hamas. Les organisations humanitaires locales, pour la plupart rattachées à l'OLP, racontent « des dizaines d'exécutions, des cas de torture, surtout durant les trois dernières semaines » perpétrées par le Hamas. Un des cas les plus connus, est celui de Ahmad Shakhura, 47 ans, habitant de Khan Younes et frère de Khaled, bras droit de Dahlan (ancien chef des services de Sécurité d'Arafat toujours en exil) qui a été kidnappé sur ordre du chef de la police secrète locale du Hamas, Abu Abdallah Al Kidra, sauvagement torturé, on lui aurait arraché l'œil gauche, et il aurait enfin été tué le 15 janvier.
Laurenzo Cremonesi
Version originale : www.corriere.it/esteri/09_gennaio_21/denuncia_hamas_cremonesi_ac41c6f4-e802-11dd-833f-00144f02aabc.shtml
Titre original :Cosi ragazzini di Hamas ci hanno utilizzato come bersagli
http://www.mohamed-sifaoui.com/article-27090859.html
jeudi 22 janvier 2009
Tadjikistan: salafistes = hors la loi
ASIE CENTRALE • Les islamistes ne sont pas en odeur de sainteté
Plusieurs gouvernement de la région durcissent leur législation. Il veulent contrer l'influence grandissante des mouvements radicaux au moment où les économies locales sont durement frappées par la crise.
Le mouvement salafiste "de plus en plus populaire parmi les jeunes citadins tadjiks bien éduqués est désormais hors la loi", rapporte le site d'information tadjik Asiaplus.tj. Les autorités du pays auraient pris cette décision pour "défendre l'ordre constitutionnel, renforcer la sécurité nationale et prévenir la discorde interconfessionnelle. Car l'objectif de ces extrémistes, soupçonnés d'avoir fermenté des actes terroristes, est de renverser le pouvoir." Les intéressés s'en défendent, affirmant ne pas avoir une organisation structurée et ne représenter qu'une simple idéologie.
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Mais que fait le MRAP ????
Plusieurs gouvernement de la région durcissent leur législation. Il veulent contrer l'influence grandissante des mouvements radicaux au moment où les économies locales sont durement frappées par la crise.
Le mouvement salafiste "de plus en plus populaire parmi les jeunes citadins tadjiks bien éduqués est désormais hors la loi", rapporte le site d'information tadjik Asiaplus.tj. Les autorités du pays auraient pris cette décision pour "défendre l'ordre constitutionnel, renforcer la sécurité nationale et prévenir la discorde interconfessionnelle. Car l'objectif de ces extrémistes, soupçonnés d'avoir fermenté des actes terroristes, est de renverser le pouvoir." Les intéressés s'en défendent, affirmant ne pas avoir une organisation structurée et ne représenter qu'une simple idéologie.
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Mais que fait le MRAP ????
Le juif, coupable universel
par Pierre Jourde
LE MONDE
Depuis l'entrée de Tsahal dans la bande de Gaza, les médias parlent benoîtement d'"importation du conflit", de "violences intercommunautaires". Elles sont tout de même un peu à sens unique, les violences "intercommunautaires". Cela consiste, en gros, à ce que des jeunes gens d'origine arabo-musulmane s'en prennent à des juifs, manifestant par là leur soutien à leurs "frères" palestiniens opprimés. Ils n'ont d'ailleurs pas attendu le conflit de Gaza pour pratiquer ce sport, et l'agression ou l'injure adressée aux juifs est devenue un phénomène récurrent.
La mort de centaines de femmes et d'enfants palestiniens est un désastre humain qui doit susciter en tout homme l'horreur et la compassion. En conséquence de quoi, il est légitime d'aller casser la figure à un juif de France qui n'y est pour rien. Sans doute parce que ces gens-là, c'est bien connu, forment un lobby. Tout juif est complice.
Que soutiennent-ils, en tant que quoi manifestent-ils, ceux qui cassent du juif, et ceux qui manifestent contre l'opération israélienne ?
Soutiennent-ils le Hamas ? Savent-ils que les textes de référence de ce mouvement n'ont rien à envier à ceux du Parti nazi ? Que son objectif déclaré est de tuer les juifs et de détruire Israël ? Veulent-ils qu'Israël reçoive éternellement ses missiles sans réagir ? Savent-ils que l'intrication des combattants et des civils est telle, à Gaza, que faire le tri lors d'une opération militaire est d'une extrême difficulté ?
Réagissent-ils en tant qu'Arabes ? Mais ils sont français, et en quoi un Français est-il impliqué dans un conflit international, sinon au nom de la justice universelle ? Réagissent-ils alors au nom de la justice universelle ? En tant qu'êtres humains ? Mais alors, pourquoi ne se révoltent-ils pas quand on massacre les Indiens du Chiapas, les Tibétains ? Pourquoi les centaines de milliers de morts, les inconcevables cruautés perpétrées au Darfour ne les jettent-ils pas dans les rues ? Tout de même pas parce qu'elles sont le fait des milices d'un régime islamiste ? Pourquoi ne trouvent-ils pas étrange que les communautés juives aient quasiment disparu de tous les pays arabes, après persécutions et spoliations ? Pourquoi ne réclament-ils pas, au nom de la justice, le droit au retour des juifs chassés ?
S'ils réagissent en tant qu'Arabes, où étaient-ils quand les Syriens ou les Jordaniens massacraient dix fois plus d'Arabes, palestiniens ou non, que Tsahal ? Savent-ils que l'un des rares endroits du Moyen-Orient où les Arabes bénéficient de droits démocratiques, c'est Israël ? Savent-ils que, pour la liberté, la démocratie, les droits de l'homme, il vaut infiniment mieux être arabe en Israël que juif dans un pays arabe, et, à bien des égards, qu'arabe dans un pays arabe ?
Savent-ils qu'Israël soutient financièrement la Palestine, soigne les Palestiniens dans ses hôpitaux ? Que les deux millions d'Arabes israéliens ont leurs députés ? Savent-ils que, si la haine antijuive et le négationnisme se déchaînent dans les pays arabes, attisés par une propagande paranoïaque, qui n'hésite pas à faire usage du faux antisémite des Protocoles des Sages de Sion, la réciproque n'est pas vraie ? Que si de nombreux Israéliens défendent les droits des Arabes, rarissimes sont les Arabes qui défendent des juifs ?
Réagissent-ils en tant que communauté opprimée ? Mais alors, pourquoi les Noirs de France ne s'en prendraient-ils pas aux Arabes qui les exterminent au Soudan ? Pourquoi la communauté indienne ne manifesterait-elle pas contre les régimes arabes du Golfe qui traitent leurs "frères" comme des esclaves ? Voilà qui mettrait de l'ambiance dans la République !
Réagissent-ils en tant que musulmans ? Mais où étaient-ils quand on les massacrait en Bosnie, en Tchétchénie, en Inde ? Leur silence ne s'explique tout de même pas parce que les massacreurs n'étaient pas des juifs, n'est-ce pas ? Savent-ils que les musulmans d'Israël pratiquent librement leur culte ? Que l'université hébraïque de Tel-Aviv abonde en jeunes filles voilées ? Combien de juifs en kippa au Caire, à Damas, à Bagdad ? L'exigence de justice est-elle à sens unique ?
On finit donc par se dire que ces manifestations, les violences et les cris de haine qui les accompagnent ne sont motivés ni par la compassion envers les victimes palestiniennes, ni par le souci de la justice, ni même par la solidarité religieuse ou communautaire, mais bien par la bonne vieille haine du juif. On peut massacrer et torturer à travers le monde cent fois plus qu'à Gaza, le vrai coupable, le coupable universel, c'est le juif.
Une poignée de juifs qui transforment un désert en pays prospère et démocratique, au milieu d'un océan de dictatures arabes sanglantes, de misère, d'islamisme et de corruption, une poignée de juifs qui, en outre, décident de ne plus être victimes, voilà qui est insupportable. Il faut donc bien que les juifs soient coupables, sinon où serait la justice ?
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Pierre Jourde, romancier, critique littéraire, professeur à l'université de Grenoble-III
lundi 19 janvier 2009
THAÏLANDE • Des boat people musulmans poussés vers une mort certaine
Mais que font le MRAP, SOS racisme, Euro-palestine, France-palestine, la HALDE, la LCR, Noel Mamère.......????
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Des Birmans cherchant à fuir leur pays sont escortés en haute mer par les autorités thaïlandaises, puis abandonnés à leur sort. Le South China Morning Post s'indigne de cette "politique répugnante".
Plusieurs témoignages ont décrit récemment la brutalité avec laquelle l'armée thaïlandaise traite les musulmans birmans qui fuient, à bord d'embarcations de fortune, l'oppression et la pauvreté régnant dans leur pays. Des dizaines d'entre eux ont été détenus pendant des heures, certains étant même roués de coups sous les yeux des touristes étrangers en vacances sur ces plages paradisiaques. Mais le pire, ce qui a le plus indigné les défenseurs des droits de l'homme, est commis loin de tout regard accusateur : une fois remis à l'armée thaïlandaise par la police ou la marine, ces boat people sont rassemblés dans le plus grand secret sur Koh Sai Daeng [l'île du Sable rouge], une île de la mer d'Andaman, avant d'être conduits dans les eaux internationales et abandonnés sur de vieux rafiots équipés de simples pagaïes.
La Thaïlande est aux prises depuis longtemps avec le problème à la fois légal et social des centaines de milliers de réfugiés en provenance du Myanmar, qui fuient une vie de travail forcé ou la répression politique exercée par la junte au pouvoir. Voilà quelques années, l'ancien Premier ministre Thaksin Shinawatra avait adopté une politique de rapatriement forcé, en violation flagrante de toutes les pratiques internationales. Récemment, les autorités ont donc décidé de muscler encore davantage leur réponse face à l'afflux de Rohingya, un peuple musulman vivant dans l'ouest du Myanmar. Beaucoup ont fui vers le Bangladesh voisin. Mais, à cette époque de l'année, lorsque la mer se fait moins dangereuse, ils sont des milliers, encouragés par des passeurs dénués de tout scrupule, à tenter la traversée en rêvant d'un emploi dans l'un des pays de la région.
Pour justifier leur politique, les autorités thaïlandaises invoquent des craintes sécuritaires, arguant que les nouveaux arrivants – tous des hommes adultes – pourraient rejoindre la rébellion musulmane terroriste, toujours active dans le sud du royaume. En mars dernier, une levée de boucliers parmi les défenseurs des droits de l'homme avait, semble-t-il, permis de faire avorter un projet du gouvernement visant à placer des Rohingya en rétention sur une île déserte. Certains auraient malgré tout continué à réfléchir en secret à l'élaboration de mesures de sécurité spécifiques. Début janvier, le chef régional du Commandement interne des opérations de sécurité (ISOC) a nié toute implication de l'armée dans ces projets.
Si des inquiétudes pour la sécurité nationale peuvent justifier la mise en place de mesures strictes de dissuasion, abandonner des hommes en haute mer sans voile ni moteur est tout simplement inhumain, et ce sans même faire mention de la violation des droits de l'homme tels que définis par le droit international. Le nouveau Premier ministre, Abhisit Vejjajiva, élu le mois dernier, hérite de cette politique répugnante. Il se doit de la renier sur-le-champ s'il tient à préserver la réputation de la Thaïlande sur la scène régionale. Dans un premier temps, il serait avisé de remettre le sort des réfugiés Rohingya entre les mains des autorités compétentes, autrement dit celles des services de l'immigration, et de s'assurer que les mesures prises en réponse aux craintes légitimes pour la sécurité nationale ne portent pas atteinte aux droits de l'homme. Les réfugiés devront être traités en respectant les procédures d'immigration en vigueur, et non pas livrés à l'armée.
Dans un second temps, en tant qu'hôte du prochain sommet de l'Association des nations d'Asie du Sud-Est (ASEAN) le mois prochain, le Premier ministre devrait saisir l'occasion pour soulever cette question auprès des autres pays concernés. Car la Thaïlande n'est pas un cas isolé : des Rohingya parviennent à gagner également l'Indonésie ou la Malaisie, deux autres membres de l'entente régionale. Si les exactions commises au Myanmar peuvent être considérées comme un sujet sensible par l'ASEAN au regard de son principe de non-ingérence dans les affaires intérieures de ses membres, le flux de clandestins que ces abus jettent sur les côtes des pays voisins est incontestablement du ressort de l'entité régionale.
South China Morning Post
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Des Birmans cherchant à fuir leur pays sont escortés en haute mer par les autorités thaïlandaises, puis abandonnés à leur sort. Le South China Morning Post s'indigne de cette "politique répugnante".
Plusieurs témoignages ont décrit récemment la brutalité avec laquelle l'armée thaïlandaise traite les musulmans birmans qui fuient, à bord d'embarcations de fortune, l'oppression et la pauvreté régnant dans leur pays. Des dizaines d'entre eux ont été détenus pendant des heures, certains étant même roués de coups sous les yeux des touristes étrangers en vacances sur ces plages paradisiaques. Mais le pire, ce qui a le plus indigné les défenseurs des droits de l'homme, est commis loin de tout regard accusateur : une fois remis à l'armée thaïlandaise par la police ou la marine, ces boat people sont rassemblés dans le plus grand secret sur Koh Sai Daeng [l'île du Sable rouge], une île de la mer d'Andaman, avant d'être conduits dans les eaux internationales et abandonnés sur de vieux rafiots équipés de simples pagaïes.
La Thaïlande est aux prises depuis longtemps avec le problème à la fois légal et social des centaines de milliers de réfugiés en provenance du Myanmar, qui fuient une vie de travail forcé ou la répression politique exercée par la junte au pouvoir. Voilà quelques années, l'ancien Premier ministre Thaksin Shinawatra avait adopté une politique de rapatriement forcé, en violation flagrante de toutes les pratiques internationales. Récemment, les autorités ont donc décidé de muscler encore davantage leur réponse face à l'afflux de Rohingya, un peuple musulman vivant dans l'ouest du Myanmar. Beaucoup ont fui vers le Bangladesh voisin. Mais, à cette époque de l'année, lorsque la mer se fait moins dangereuse, ils sont des milliers, encouragés par des passeurs dénués de tout scrupule, à tenter la traversée en rêvant d'un emploi dans l'un des pays de la région.
Pour justifier leur politique, les autorités thaïlandaises invoquent des craintes sécuritaires, arguant que les nouveaux arrivants – tous des hommes adultes – pourraient rejoindre la rébellion musulmane terroriste, toujours active dans le sud du royaume. En mars dernier, une levée de boucliers parmi les défenseurs des droits de l'homme avait, semble-t-il, permis de faire avorter un projet du gouvernement visant à placer des Rohingya en rétention sur une île déserte. Certains auraient malgré tout continué à réfléchir en secret à l'élaboration de mesures de sécurité spécifiques. Début janvier, le chef régional du Commandement interne des opérations de sécurité (ISOC) a nié toute implication de l'armée dans ces projets.
Si des inquiétudes pour la sécurité nationale peuvent justifier la mise en place de mesures strictes de dissuasion, abandonner des hommes en haute mer sans voile ni moteur est tout simplement inhumain, et ce sans même faire mention de la violation des droits de l'homme tels que définis par le droit international. Le nouveau Premier ministre, Abhisit Vejjajiva, élu le mois dernier, hérite de cette politique répugnante. Il se doit de la renier sur-le-champ s'il tient à préserver la réputation de la Thaïlande sur la scène régionale. Dans un premier temps, il serait avisé de remettre le sort des réfugiés Rohingya entre les mains des autorités compétentes, autrement dit celles des services de l'immigration, et de s'assurer que les mesures prises en réponse aux craintes légitimes pour la sécurité nationale ne portent pas atteinte aux droits de l'homme. Les réfugiés devront être traités en respectant les procédures d'immigration en vigueur, et non pas livrés à l'armée.
Dans un second temps, en tant qu'hôte du prochain sommet de l'Association des nations d'Asie du Sud-Est (ASEAN) le mois prochain, le Premier ministre devrait saisir l'occasion pour soulever cette question auprès des autres pays concernés. Car la Thaïlande n'est pas un cas isolé : des Rohingya parviennent à gagner également l'Indonésie ou la Malaisie, deux autres membres de l'entente régionale. Si les exactions commises au Myanmar peuvent être considérées comme un sujet sensible par l'ASEAN au regard de son principe de non-ingérence dans les affaires intérieures de ses membres, le flux de clandestins que ces abus jettent sur les côtes des pays voisins est incontestablement du ressort de l'entité régionale.
South China Morning Post
GAZA • Halte à l'hypocrisie arabe ambiante
Un journaliste libanais exprime, dans le quotidien Al-Mustaqbal, sa colère contre les dirigeants arabes qui font de la surenchère démagogique avec le sang des Palestiniens.
L'information : une poignée de blessés est évacuée de la bande de Gaza afin de recevoir des soins en Libye. Moi, je me souviens des milliers de Palestiniens qui croupissent dans le Sahara, à la frontière égyptienne, depuis que le colonel Muammar Kadhafi les a expulsés [en 1995].
La scène : le président soudanais en uniforme parle à ses généraux pour dire que la mort de centaines de Palestiniens constitue "un génocide". Moi, je me souviens d'un génocide qui a lieu au Darfour.
La nouvelle : en Irak, le mouvement de Moqtada Al-Sadr [radical chiite] organise des manifestations de soutien à Gaza. Moi, je me souviens du sang que les milices sadristes ont fait couler et des milliers de réfugiés palestiniens qui ont dû quitter Bagdad et qui campent dans le désert à la frontière syrienne ou jordanienne en attendant que quelqu'un veuille bien les accueillir.
La surprise : Ayman Al-Zawahiri [le numéro deux d'Al-Qaida] dénonce le bombardement de civils. Moi, je me souviens de la "résistance" irakienne qui, le même jour, envoie une kamikaze se faire exploser au milieu d'une manifestation de soutien aux Palestiniens à Mossoul, faisant des dizaines de victimes.
L'annonce : des groupes gauchistes et islamistes de l'opposition égyptienne manifestent contre l'offensive israélienne. Moi, je me souviens de leur silence face aux crimes commis au Soudan et de leurs cris de soutien à Saddam Hussein, l'ancien président irakien pour qui le chemin de Jérusalem passait par le massacre de centaines de milliers de ses propres citoyens.
La publicité : la chaîne satellitaire du Qatar Al-Jazira diffuse une campagne contre l'impuissance des régimes arabes. Moi, je me souviens des bombes qui transitaient par le Qatar avant d'être acheminées vers Israël au moment de la guerre contre le Liban en 2006. Qu'à cela ne tienne, le Qatar a été le seul pays arabe qui a eu droit à des affiches placardées par le Hezbollah en remerciement pour ses généreux dons d'argent. Je me souviens que le Qatar abrite la principale base militaire américaine du Golfe et héberge un représentant des intérêts économiques israéliens [cette représentation vient d'être gelée].
La surprise : le régime syrien autorise des manifestations… contre la passivité des autres régimes arabes. Moi, je me souviens du calme qui règne aux frontières de ce pays "du front du refus" et au sort de tous ceux qui s'aventureraient à les traverser afin de s'infiltrer en Israël. Je me souviens de la chasse que Damas faisait dans les années 1970 et 1980 pour combattre l'Organisation de libération de la Palestine (OLP).
L'image : Khaled Mechaal, le chef extérieur du Hamas – installé à Damas et non pas sous les bombes à Gaza – déclare : "Nous avons limité nos pertes." Il ne parle que des pertes dans les rangs du Hamas, réduisant les centaines de morts et les milliers de blessés à une variable d'ajustement.
Israël promet à ses citoyens la tranquillité, fût-ce au prix de rayer Gaza de la carte. Quant au Hamas, il promet à ses citoyens la mort prochaine, fût-ce au prix du tir d'une misérable roquette. Quelle belle stratégie, grisante et prometteuse ! Elle permet au Hamas d'annoncer la "victoire" quels que soient les résultats de la guerre et quel que soit le nombre de victimes. Une victoire incontestable. Car comment ne pas être désarmé face à celui qui défend l'idée selon laquelle on détruit Israël en lançant des roquettes alors qu'on sait que les représailles provoqueront la mort de centaines d'enfants palestiniens ?
Ce que nous avons appris encore et encore, c'est que chaque fois qu'on a encensé la résistance, on a récolté une guerre civile. Les Arabes en général et les Palestiniens en particulier sont fatigués par soixante années de conflit. Il en va de même pour les Israéliens. Pour les adeptes de la résistance, la fatigue relève de la "défection" du côté arabe, et de la "faiblesse" du côté israélien. Ils veulent relancer le conflit et lui insuffler une nouvelle vigueur. Mais dans quel but ? La seule chose qui nous semble acquise, ce sont ces "victoires divines" qui se traduisent par des guerres civiles, des invasions américaines, des raids israéliens.
Youssef Bazzi
Al Mustaqbal
L'information : une poignée de blessés est évacuée de la bande de Gaza afin de recevoir des soins en Libye. Moi, je me souviens des milliers de Palestiniens qui croupissent dans le Sahara, à la frontière égyptienne, depuis que le colonel Muammar Kadhafi les a expulsés [en 1995].
La scène : le président soudanais en uniforme parle à ses généraux pour dire que la mort de centaines de Palestiniens constitue "un génocide". Moi, je me souviens d'un génocide qui a lieu au Darfour.
La nouvelle : en Irak, le mouvement de Moqtada Al-Sadr [radical chiite] organise des manifestations de soutien à Gaza. Moi, je me souviens du sang que les milices sadristes ont fait couler et des milliers de réfugiés palestiniens qui ont dû quitter Bagdad et qui campent dans le désert à la frontière syrienne ou jordanienne en attendant que quelqu'un veuille bien les accueillir.
La surprise : Ayman Al-Zawahiri [le numéro deux d'Al-Qaida] dénonce le bombardement de civils. Moi, je me souviens de la "résistance" irakienne qui, le même jour, envoie une kamikaze se faire exploser au milieu d'une manifestation de soutien aux Palestiniens à Mossoul, faisant des dizaines de victimes.
L'annonce : des groupes gauchistes et islamistes de l'opposition égyptienne manifestent contre l'offensive israélienne. Moi, je me souviens de leur silence face aux crimes commis au Soudan et de leurs cris de soutien à Saddam Hussein, l'ancien président irakien pour qui le chemin de Jérusalem passait par le massacre de centaines de milliers de ses propres citoyens.
La publicité : la chaîne satellitaire du Qatar Al-Jazira diffuse une campagne contre l'impuissance des régimes arabes. Moi, je me souviens des bombes qui transitaient par le Qatar avant d'être acheminées vers Israël au moment de la guerre contre le Liban en 2006. Qu'à cela ne tienne, le Qatar a été le seul pays arabe qui a eu droit à des affiches placardées par le Hezbollah en remerciement pour ses généreux dons d'argent. Je me souviens que le Qatar abrite la principale base militaire américaine du Golfe et héberge un représentant des intérêts économiques israéliens [cette représentation vient d'être gelée].
La surprise : le régime syrien autorise des manifestations… contre la passivité des autres régimes arabes. Moi, je me souviens du calme qui règne aux frontières de ce pays "du front du refus" et au sort de tous ceux qui s'aventureraient à les traverser afin de s'infiltrer en Israël. Je me souviens de la chasse que Damas faisait dans les années 1970 et 1980 pour combattre l'Organisation de libération de la Palestine (OLP).
L'image : Khaled Mechaal, le chef extérieur du Hamas – installé à Damas et non pas sous les bombes à Gaza – déclare : "Nous avons limité nos pertes." Il ne parle que des pertes dans les rangs du Hamas, réduisant les centaines de morts et les milliers de blessés à une variable d'ajustement.
Israël promet à ses citoyens la tranquillité, fût-ce au prix de rayer Gaza de la carte. Quant au Hamas, il promet à ses citoyens la mort prochaine, fût-ce au prix du tir d'une misérable roquette. Quelle belle stratégie, grisante et prometteuse ! Elle permet au Hamas d'annoncer la "victoire" quels que soient les résultats de la guerre et quel que soit le nombre de victimes. Une victoire incontestable. Car comment ne pas être désarmé face à celui qui défend l'idée selon laquelle on détruit Israël en lançant des roquettes alors qu'on sait que les représailles provoqueront la mort de centaines d'enfants palestiniens ?
Ce que nous avons appris encore et encore, c'est que chaque fois qu'on a encensé la résistance, on a récolté une guerre civile. Les Arabes en général et les Palestiniens en particulier sont fatigués par soixante années de conflit. Il en va de même pour les Israéliens. Pour les adeptes de la résistance, la fatigue relève de la "défection" du côté arabe, et de la "faiblesse" du côté israélien. Ils veulent relancer le conflit et lui insuffler une nouvelle vigueur. Mais dans quel but ? La seule chose qui nous semble acquise, ce sont ces "victoires divines" qui se traduisent par des guerres civiles, des invasions américaines, des raids israéliens.
Youssef Bazzi
Al Mustaqbal
jeudi 15 janvier 2009
Des Musulmans refusent de combattre
Plusieurs soldats musulmans ont refusé de combattre en Afghanistan, invoquant leur confession, selon des informations du blog de libération "Secret défense", confirmées par l'armée de terre.
Il s'agit de jeunes musulmans qui ne voulaient pas aller combattre d'autres musulmans en Afghanistan, écrit le journaliste de Libération Jean-Dominique Merchet sur son blog.
"Le refus de partir en mission pour raisons confessionnelles est un micro-phénomène qui concerne moins de cinq cas par an", a dit le colonel Benoît Royal, chef du Service d'information et de relations publiques de l'armée de terre (SIRPA-Terre), interrogé par l'AFP.
Il traduit selon lui, "au-delà de la raison invoquée par les soldats, une erreur de compréhension du sens de leur engagement qui consiste à porter les armes de la France pour défendre ses intérêts et ses valeurs en tous temps et en tous lieux".
Toujours selon le colonel Royal, "une procédure disciplinaire est systématiquement engagée en cas de refus de partir en opération, aboutissant dans la plupart des cas à une résiliation de contrat".
Le blog de Libération précise qu'un cas a été signalé en dernier lieu en octobre au 1er régiment d'infanterie de Sarrebourg (Moselle). Le soldat est toutefois revenu sur sa décision après avoir rencontré un aumônier musulman des armées.
Tombé malade alors qu'il devait partir au stage de préparation, le soldat ne sera toutefois par envoyé en Afghanistan comme prévu le mois prochain, information également confirmée par le colonel Royal.
Le nombre de militaires français de confession musulmane est inconnu, rappelle "Secret Défense", la loi française interdisant toute comptabilisation de la religion.
http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2009/01/14/01011-20090114FILWWW00644-des-musulmans-refusent-de-combattre.php
C'est quoi la définition du mot "Traître" déja ?
Il s'agit de jeunes musulmans qui ne voulaient pas aller combattre d'autres musulmans en Afghanistan, écrit le journaliste de Libération Jean-Dominique Merchet sur son blog.
"Le refus de partir en mission pour raisons confessionnelles est un micro-phénomène qui concerne moins de cinq cas par an", a dit le colonel Benoît Royal, chef du Service d'information et de relations publiques de l'armée de terre (SIRPA-Terre), interrogé par l'AFP.
Il traduit selon lui, "au-delà de la raison invoquée par les soldats, une erreur de compréhension du sens de leur engagement qui consiste à porter les armes de la France pour défendre ses intérêts et ses valeurs en tous temps et en tous lieux".
Toujours selon le colonel Royal, "une procédure disciplinaire est systématiquement engagée en cas de refus de partir en opération, aboutissant dans la plupart des cas à une résiliation de contrat".
Le blog de Libération précise qu'un cas a été signalé en dernier lieu en octobre au 1er régiment d'infanterie de Sarrebourg (Moselle). Le soldat est toutefois revenu sur sa décision après avoir rencontré un aumônier musulman des armées.
Tombé malade alors qu'il devait partir au stage de préparation, le soldat ne sera toutefois par envoyé en Afghanistan comme prévu le mois prochain, information également confirmée par le colonel Royal.
Le nombre de militaires français de confession musulmane est inconnu, rappelle "Secret Défense", la loi française interdisant toute comptabilisation de la religion.
http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2009/01/14/01011-20090114FILWWW00644-des-musulmans-refusent-de-combattre.php
C'est quoi la définition du mot "Traître" déja ?
mardi 13 janvier 2009
RFI
(...)
"Avec 3226,3 habitants au km², la densité de population sur ce bout de terre est en effet la plus élevée au monde et environ 900 000 de ses habitants sont des réfugiés qui depuis trois générations s’entassent dans des camps comme ceux de Jabalya, Khan Younes ou Rafah." (http://www.rfi.fr/)
3226 habitants au mètre carré, c’est vertigineux ! Ça l’est d’autant plus que la radio experte nous éclaire sur le fait que c’est la densité la plus élevée au monde.
RFI, on le répète, c’est la voix de la France à l’étranger. Est-ce une raison pour négliger ce qui se passe dans l’Hexagone ? Ou alors elle ignore qu’à Paris intra-muros, il y a 20 450 habitants au km², que dans les Hauts-de-Seine ils sont 8 356 habitants au km² et que le Val-de-Marne et le 9-3 sont au coude à coude (si l’on ose dire) avec 5 059 habitants au km² pour le premier et 5 916 pour le second.
C’est étrange comme le misérabilisme des 3226 Gazaouis au km² ne se répercute pas sur Paris, Neuilly ou même Saint-Denis.
En revanche, dans le même article, on apprend que parmi ces malheureux, 900 000 sont réfugiés, fils de réfugiés et petits-fils de réfugiés « entassés dans ces camps ».
Il y a réfugié et réfugié:
Où a-t-on vu ailleurs que dans les Territoires Palestiniens et parmi les «Indigènes» de notre république (qui, grâce à leur citoyenneté, possèdent tous les droits qui vont avec), des réfugiés de la 3ème génération qui possèdent encore ce statut ?
Voilà bien un thème sur lequel un éclairage s’imposerait pour les auditeurs de la radio et lecteurs du site.
Il existe un organisme, le Haut-Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés (HCR), qui est «chargé d'assurer la protection internationale des réfugiés : veiller à ce que leurs droits fondamentaux soient respectés ; à ce qu’ils aient notamment la possibilité de chercher refuge ailleurs et à ce qu’aucun d’entre eux ne soit renvoyé contre son gré dans un pays où il craint, à juste titre, d’être persécuté.»
Mais ils seront peut-être surpris d’apprendre qu’il existe à côté du HCR, l’Office de secours et de travaux des Nations Unies pour les réfugiés de Palestine au Proche-Orient (UNRWA) qui, depuis 1950, «fournit des services éducatifs, sanitaires, humanitaires et sociaux aux réfugiés de Palestine.»
Avec plus de 25 000 salariés, l’Unwra dispose d’un budget annuel de 541 millions de dollars auxquels s’ajoutent 200 millions de dollars pour les opérations d’urgence et 300 millions d’euros (environ 430 millions $) fournis par l’Union Européenne au titre de l’aide aux Palestiniens, soit un total pour 2008 de 1,17 milliard $.
Liberté ? Egalité ? FRA-TER-NI-TÉ !
Il faut être doué d’une grande curiosité pour comparer le personnel et le budget des deux organismes onusiens chargés des réfugiés:
Le HCR, qui a en charge la totalité des réfugiés du monde entier sauf les Palestiniens, emploie 6540 personnes et dépense 1,35 milliard de dollars chaque année. Pour subvenir aux besoins de combien de personnes ?
«Début 2005, le nombre de personnes relevant de la compétence du HCR s'élevait à 19,2 millions. Ce chiffre comprenait 9,2 millions de réfugiés (48%), 839 200 demandeurs d'asile (4%), 1,5 million de rapatriés (8%), 5,6 millions de déplacés internes (29%), et 2 millions d'autres personnes bénéficiant de l'aide du HCR (11%).»
Calculette : 1,35 milliard $ divisé par 19,2 millions de réfugiés, ça fait 70$ par réfugié et par an.
Et pour la crème des réfugiés, les seuls qui bénéficient d’un statut héréditaire ? 1,17 milliard $ divisé par 4 millions de Palestiniens, ça fait 292 $. Ben quoi, ce n’est que quatre fois plus !
Primo
"Avec 3226,3 habitants au km², la densité de population sur ce bout de terre est en effet la plus élevée au monde et environ 900 000 de ses habitants sont des réfugiés qui depuis trois générations s’entassent dans des camps comme ceux de Jabalya, Khan Younes ou Rafah." (http://www.rfi.fr/)
3226 habitants au mètre carré, c’est vertigineux ! Ça l’est d’autant plus que la radio experte nous éclaire sur le fait que c’est la densité la plus élevée au monde.
RFI, on le répète, c’est la voix de la France à l’étranger. Est-ce une raison pour négliger ce qui se passe dans l’Hexagone ? Ou alors elle ignore qu’à Paris intra-muros, il y a 20 450 habitants au km², que dans les Hauts-de-Seine ils sont 8 356 habitants au km² et que le Val-de-Marne et le 9-3 sont au coude à coude (si l’on ose dire) avec 5 059 habitants au km² pour le premier et 5 916 pour le second.
C’est étrange comme le misérabilisme des 3226 Gazaouis au km² ne se répercute pas sur Paris, Neuilly ou même Saint-Denis.
En revanche, dans le même article, on apprend que parmi ces malheureux, 900 000 sont réfugiés, fils de réfugiés et petits-fils de réfugiés « entassés dans ces camps ».
Il y a réfugié et réfugié:
Où a-t-on vu ailleurs que dans les Territoires Palestiniens et parmi les «Indigènes» de notre république (qui, grâce à leur citoyenneté, possèdent tous les droits qui vont avec), des réfugiés de la 3ème génération qui possèdent encore ce statut ?
Voilà bien un thème sur lequel un éclairage s’imposerait pour les auditeurs de la radio et lecteurs du site.
Il existe un organisme, le Haut-Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés (HCR), qui est «chargé d'assurer la protection internationale des réfugiés : veiller à ce que leurs droits fondamentaux soient respectés ; à ce qu’ils aient notamment la possibilité de chercher refuge ailleurs et à ce qu’aucun d’entre eux ne soit renvoyé contre son gré dans un pays où il craint, à juste titre, d’être persécuté.»
Mais ils seront peut-être surpris d’apprendre qu’il existe à côté du HCR, l’Office de secours et de travaux des Nations Unies pour les réfugiés de Palestine au Proche-Orient (UNRWA) qui, depuis 1950, «fournit des services éducatifs, sanitaires, humanitaires et sociaux aux réfugiés de Palestine.»
Avec plus de 25 000 salariés, l’Unwra dispose d’un budget annuel de 541 millions de dollars auxquels s’ajoutent 200 millions de dollars pour les opérations d’urgence et 300 millions d’euros (environ 430 millions $) fournis par l’Union Européenne au titre de l’aide aux Palestiniens, soit un total pour 2008 de 1,17 milliard $.
Liberté ? Egalité ? FRA-TER-NI-TÉ !
Il faut être doué d’une grande curiosité pour comparer le personnel et le budget des deux organismes onusiens chargés des réfugiés:
Le HCR, qui a en charge la totalité des réfugiés du monde entier sauf les Palestiniens, emploie 6540 personnes et dépense 1,35 milliard de dollars chaque année. Pour subvenir aux besoins de combien de personnes ?
«Début 2005, le nombre de personnes relevant de la compétence du HCR s'élevait à 19,2 millions. Ce chiffre comprenait 9,2 millions de réfugiés (48%), 839 200 demandeurs d'asile (4%), 1,5 million de rapatriés (8%), 5,6 millions de déplacés internes (29%), et 2 millions d'autres personnes bénéficiant de l'aide du HCR (11%).»
Calculette : 1,35 milliard $ divisé par 19,2 millions de réfugiés, ça fait 70$ par réfugié et par an.
Et pour la crème des réfugiés, les seuls qui bénéficient d’un statut héréditaire ? 1,17 milliard $ divisé par 4 millions de Palestiniens, ça fait 292 $. Ben quoi, ce n’est que quatre fois plus !
Primo
Les réfugiés de 1948
(...)
Ces organisations affirmeront que les réfugiés de 1948, puis de 1967, doivent pouvoir retourner sur leurs terres. Tant pis (tant mieux?) si pour cela, il faut en chasser l’habitant historique, à savoir le peuple juif.
D’autant, et c’est une bonne façon de juger la sincérité des revendications des uns et des autres, qu’il n’existe pas un seul autre Etat au monde dont ils exigent qu’il réintègre ceux qui militent pour sa destruction au motif qu’ils ont perdu contre lui une guerre.
C’est valable pour les 9 millions d’Hindous et de Sikhs qui ont quitté le Pakistan pour l’Inde et pour les 6,5 millions de Musulmans qui ont quitté l’Inde pour le Pakistan lors de la création de ce pays sur le seul critère de la religion (Tiens, c’est drôle, c’était en 1948, cherchez l’erreur).
C’est valable pour les 1 250 000 Grecs et 500 000 Turcs qui ont été réinstallés les uns chez les autres après la seconde guerre mondiale.
C’est valable, à la même époque, pour les 13 millions d’Allemands expulsés de leur patrie, en Prusse orientale, en Silésie et dans les Sudètes, lors de l’avancée des troupes russes. Pourtant on aurait pu demander pour eux le droit au retour dans la glorieuse patrie du bonheur révolutionnaire!
C’est valable pour les 9 millions de Coréens qui ont fui le régime communiste vers la Corée du Sud et que les alter-idéologues hexagonaux préfèrent oublier car ils soutenaient Kim Il Sung, ex-dirigeant de l'armée révolutionnaire populaire coréenne et secrétaire général du Parti du travail de Corée...
C’est valable pour les 900 000 Vietnamiens qui ont pris la mer pour échapper au régime communiste.
(...)
Les organisations Hamasophiles n’auront pas un mot, ne formuleront pas une seule critique vis-à-vis des pays arabes qui maintiennent les réfugiés palestiniens, avec la bénédiction de l’UNRWA, donc de l’ONU et de son Conseil aux droits de l’Homme, dans un état de sous-hommes, de citoyens de seconde zone.
Ces organisations ne manifesteront jamais dans la rue, ne donneront aucune consigne de mobilisation pour dénoncer le sort réservé aux réfugiés palestiniens dans les pays arabes.
Elles ne dénonceront pas le massacre des Palestiniens en Syrie, en Jordanie (Septembre noir) et au Liban. La vérité oblige aussi à dire que les Palestiniens eux-mêmes ont souvent fait preuve de cruauté et de suffisance vis à vis des populations locales.
Elles organiseront à grands cris des manifestations contre la politique du gouvernement français alors qu’elles se taisent depuis tant d’années sur le sort des réfugiés palestiniens.
A l’évidence, pour ces associations, ces réseaux « solidaires », ce qui est valable pour la France ne l’est pas pour les pays arabes.
Primo
"It is perfectly clear than the Arab nations do not want to solve the Arab refugee problem. They want to keep it as an open sore, as an affront against the United Nations and as a weapon against Israel. Arab leaders don’t give a damn whether the refugees live or die."
1952. Alexander Galloway. Director of the United Nations Relief and Works Agency (UNRWA) in Jordan.
http://en.wikipedia.org/wiki/Alexander_Galloway
Ces organisations affirmeront que les réfugiés de 1948, puis de 1967, doivent pouvoir retourner sur leurs terres. Tant pis (tant mieux?) si pour cela, il faut en chasser l’habitant historique, à savoir le peuple juif.
D’autant, et c’est une bonne façon de juger la sincérité des revendications des uns et des autres, qu’il n’existe pas un seul autre Etat au monde dont ils exigent qu’il réintègre ceux qui militent pour sa destruction au motif qu’ils ont perdu contre lui une guerre.
C’est valable pour les 9 millions d’Hindous et de Sikhs qui ont quitté le Pakistan pour l’Inde et pour les 6,5 millions de Musulmans qui ont quitté l’Inde pour le Pakistan lors de la création de ce pays sur le seul critère de la religion (Tiens, c’est drôle, c’était en 1948, cherchez l’erreur).
C’est valable pour les 1 250 000 Grecs et 500 000 Turcs qui ont été réinstallés les uns chez les autres après la seconde guerre mondiale.
C’est valable, à la même époque, pour les 13 millions d’Allemands expulsés de leur patrie, en Prusse orientale, en Silésie et dans les Sudètes, lors de l’avancée des troupes russes. Pourtant on aurait pu demander pour eux le droit au retour dans la glorieuse patrie du bonheur révolutionnaire!
C’est valable pour les 9 millions de Coréens qui ont fui le régime communiste vers la Corée du Sud et que les alter-idéologues hexagonaux préfèrent oublier car ils soutenaient Kim Il Sung, ex-dirigeant de l'armée révolutionnaire populaire coréenne et secrétaire général du Parti du travail de Corée...
C’est valable pour les 900 000 Vietnamiens qui ont pris la mer pour échapper au régime communiste.
(...)
Les organisations Hamasophiles n’auront pas un mot, ne formuleront pas une seule critique vis-à-vis des pays arabes qui maintiennent les réfugiés palestiniens, avec la bénédiction de l’UNRWA, donc de l’ONU et de son Conseil aux droits de l’Homme, dans un état de sous-hommes, de citoyens de seconde zone.
Ces organisations ne manifesteront jamais dans la rue, ne donneront aucune consigne de mobilisation pour dénoncer le sort réservé aux réfugiés palestiniens dans les pays arabes.
Elles ne dénonceront pas le massacre des Palestiniens en Syrie, en Jordanie (Septembre noir) et au Liban. La vérité oblige aussi à dire que les Palestiniens eux-mêmes ont souvent fait preuve de cruauté et de suffisance vis à vis des populations locales.
Elles organiseront à grands cris des manifestations contre la politique du gouvernement français alors qu’elles se taisent depuis tant d’années sur le sort des réfugiés palestiniens.
A l’évidence, pour ces associations, ces réseaux « solidaires », ce qui est valable pour la France ne l’est pas pour les pays arabes.
Primo
"It is perfectly clear than the Arab nations do not want to solve the Arab refugee problem. They want to keep it as an open sore, as an affront against the United Nations and as a weapon against Israel. Arab leaders don’t give a damn whether the refugees live or die."
1952. Alexander Galloway. Director of the United Nations Relief and Works Agency (UNRWA) in Jordan.
http://en.wikipedia.org/wiki/Alexander_Galloway
Pour les musulmans, tuer est un loisir
Le point de vue de Wafa Sultan
Traduction: Chawki Freïha - Beyrouth
La célèbre sociologue d’origine syrienne, Wafa Sultan, vient de publier l’un des points de vue le plus cinglants concernant la situation à Gaza. Elle plonge aux origines de l’islam pour expliquer le conflit entre deux conceptions diamétralement opposées : la culture de la vie contre la culture de la mort et du martyre. Elle s’appuie sur des exemples de l’histoire récente pour dénoncer une religion, une culture et une idéologie barbares... En voici les extraits les plus significatifs, traduits par Chawki Freïha.
(…) Puisqu’il m’importe peu de satisfaire les uns, de défendre les autres ou d’éviter la colère des troisièmes, je peux dire que le Hamas n’est qu’une sécrétion islamique terroriste dont le comportement irresponsable à l’égard de sa population l’empêche de se hisser au niveau du gouvernement. Mais ceci est conforme à l’habitiude, puisque, à travers l’histoire de l’islam, jamais une bande de criminels islamistes n’a respecté ses adminsitrés. (...) Je ne prétends pas défendre Israël, puisque les Juifs ne m’ont pas demandé mon avis quant à leur terre promise. S’ils me demandent mon avis, je leur conseille de brûler leurs livres sacrés et de quitter la région et de sauver leur peau. Car les musulmans constituent une nation rigide exempte de cerveau. Et c’est contagieux. Tous ceux qui les fréquentent perdent la cervelle…
Avant la création de l’Etat d’Israël, l’histoire n’a jamais mentionné une guerre impliquant les Juifs, ni qu’un Juif ait commandé une armée ou mené une conquête. Mais les musulmans sont des combattants, des conquérants et leur histoire ne manque pas d’exemples et de récits de conquêtes, de morts, de tueries, de razzias… Pour les musulmans, tuer est un loisir. Et s’ils ne trouvent pas un ennemi à tuer, ils s’entretuent entre eux.
Il est impossible pour une nation qui éduque ses enfants sur la mort et le martyre, pour plaire à son créateur, d’enseigner en même temps l’amour de la vie. La vie a-t-elle une valeur pour une société qui inculque à ses enfants qu’ils doivent tuer ou être tués pour aller au Paradis ?
(…) Depuis le début de l’opération israélienne contre Gaza, je suis bombardée de courriers électroniques venant de lecteurs musulmans qui me demandent mon avis sur ce qui se déroule à Gaza. Je ne suis pas concernée par ce qui s’y passe, mais je suis intéressée par les motivations qui animent ceux qui m’écrivent. Je suis convaincue que ce qui les motive n’est pas la condamnation de l’horreur, ni la condamnation de la mort qui sévit à Gaza. Car, si la motivation était réellement la condamnation de la mort, ces mêmes lecteurs se seraient manifestés à d’autres occasions où la vie était menacée.
Ceux qui condamnent le massacre de Gaza, par défense de la vie en tant de valeur, doivent m’interroger sur mon avis à chaque fois que cette vie-valeur était menacée. Plus de 200.000 musulmans Algériens ont été massacrés par d’autres musulmans Algériens ces quinze dernières années, sans qu’aucun musulman ne s’en émeuve. Des femmes Algériennes violées par les islamistes ont témoigné et raconté que leurs violeurs priaient Allah et imploraient son Prophète avant qu’ils ne violent leurs victimes. Mais personne ne m’a demandé mon avis. Plus de 20.000 citoyens syriens musulmans avaient été massacrés par les autorités (Hamas en 1983) sans qu’aucun musulman ne réagisse et sans qu’aucun ne me demande mon avis sur ces massacres étatiques. Des musulmans se sont fait exploser dans des hôtels jordaniens tuant des musulmans innocents qui célébraient des mariages, symboles de la vie-valeur, sans qu’aucune manifestation ne soit organisée à travers le monde, et sans qu’on ne me demande mon avis. En Egypte, des islamistes ont récemment attaqué un village copte et ont massacré 21 paysans, sans qu’un seul musulman ne dénonce ce crime. Saddam Hussein a enterré vivant plus de 300.000 chiites et kurdes, et en a gazé beaucoup plus, sans qu’un seul musulman n’ose réagir et dénoncer ces crimes.
Au plus fort des bombardements de Gaza, une femme musulmane, fidèle et pieuse, s’est fait exploser en Irak dans une mosquée chiite, tuant une trentaine d’innocents, sans que les médias ou les musulmans ne s’en émeuvent. Il y a quelques mois, le Hamas avait aussi tué onze personnes d’une même famille palestinienne, accusés d’appartenir au Fatah, sans que des manifestations ne soient organisées en Europe ou dans le monde arabe, et sans qu’aucun lecteur ne m’écrive et ne m’envoie ses protestations.
Ainsi, la vie n’a pas de valeur pour le musulman. Sinon, il aurait dénoncé toute atteinte à la vie, quelle qu’en soit la victime. Les Palestiniens et leurs soutiens dénoncent les massacres de Gaza, non pas par amour de la vie, mais pour dénoncer l’identité dues tueurs. Si le tueur était musulman, appartenant au Hamas ou au Fatah, aucune manifestation n’aurait eu lieu.
(…) CNN a diffusé un documentaire sur Gaza montrant une femme palestinienne qui se lamente et crie : mais qu’on fait nos enfants pour être tués comme ça ? Mais qui sait. Peut-être qu’il s’agit de la même palestinienne qui se réjouissait il y a deux ans quand l’un de ses fils s’était fait exploser dans un restaurant de Tel-Aviv et qui disait souhaiter que ses autres enfants suivent le même exemple et devenir martyrs.
Mais quand l’idéologie et l’endoctrinement sont d’une telle bassesse, il devient normal que cette palestinienne perde toute valeur à la vie. Sinon, elle pleurerait ses enfants de la même façon qu’ils se tuent dans un attentat suicide à Tel-Aviv ou sous les bombes israéliennes. Car, la mort est la même qu’elle qu’en soient les circonstances, et elle demeure rejetée, et au contraire, la vie mérite d’être vécue et pleurée.
Dans ce cas, comment puis-je me solidariser avec une femme qui lance les youyous de jouissance quand l’un de ses enfants se fait exploser contre les juifs, et elle pleure quand les juifs tuent ses autres enfants ? Mais l’idéologie enseigne aux musulmans que tuer ou être tué permet au fidèle de gagner le paradis. Dans ce cas, pourquoi pleurer les Gazaouis alors qu’ils n’ont pas bougé le petit doigt pour les Irakiens, les Algériens, les Egyptiens ou les Syriens pourtant musulmans ?
(…) Après ce qui précède, je suis certaine que ceux qui m’écrivent et me demandent mon avis sur ce qui se passe à Gaza cherchent à me faire dire ce qu’ils peuvent utiliser pour m’incriminer et me condamner, ou pour me faire dire ce qu’ils ne peuvent exprimer eux-mêmes.
(…) Borhane, un jeune palestinien de 14 ans, a perdu il y a une dizaine d’années ses bras, ses jambes et la vue dans l’explosion d’une mine en Cisjordanie. La communauté palestinienne aux Etats-Unis s’est mobilisée pour lui venir en aide et financer son hospitalisation dans l’espoir de sauver ce qui pouvait l’être. Lors d’un diner de bienfaisance organisé à son profit en Californie, la plus riche palestinienne des Etats-Unis s’est présenté en grande fourrure, et a qualifié Borhane de héros. Elle s’est adressée à ce bout de chair immobile et inerte : Borhane, tu es notre héros. Le pays a besoin de toi. Tu dois retourner dans le pays pour empêcher les Sionistes de le confisquer… Mais l’hypocrisie de la palestinienne la plus riche des Etats-Unis l’empêche d’envoyer ses propres enfants défendre la Palestine contre les Sionistes. Exactement à l’image des chefs du Hamas qui demandent les sacrifices à Gaza, mais restent à l’abri à Damas et à Beyrouth.
(…) La guerre contre Gaza est certes une horreur. Mais elle a le mérite de dévoiler une hypocrisie inégalé dans l’histoire récente de l’humanité. Une hypocrisie qui distingue les Frères Musulmans syriens qui annoncent abandonner leurs activités d’opposition, pour resserrer les rangs contre les sionistes. Mais ces Frères musulmans ont-ils le droit d’oublier les crimes du régime commis contre les leurs à Hama, Homs et Alep ? Avant de se réconcilier avec le régime pour lutter contre les sionistes, ces Frères musulmans ont-ils dénoncé les crimes commis par leurs alliés et partenaires (dans la confrérie) en Algérie et en Irak ? Ont-ils dénoncé la mort de centaines de milliers de chiites en Irak sur le pont des oulémas à Bagdad, pulvérisé par l’un des vôtres conformément aux enseignements de votre religion de la paix et de la miséricorde ? Avez-vous une seule fois dénoncé les exactions contre les chrétiens en Irak ? Ou contre les coptes en Egypte ? Votre hypocrisie nous empêche de croire vos sentiments à l’égard des enfants de Gaza, puisque vous êtes responsables du pire.
(…) Essayons d’imaginer ce que le Hamas aurait fait du Fatah, et des autres, s’il possédait la technologie et les armes d’Israël ? Essayons d’imaginer ce que l’Iran aurait fait des sunnites de la région, s’il détenait les armes modernes que possède Israël ? Ce serait sans doute le massacre garanti.
(…) J’ai récemment rencontré un religieux hindou en marge d’une conférence consacrée à la guerre contre le terrorisme. Il m’a dit : « toutes les guerres se sont déroulées entre le bien et le mal. Sauf la prochaine, elle doit se dérouler entre le mal et le mal ». N’ayant pas compris ses propos, je lui ai demandé des explications. Il m’a dit : « Je suis contre la présence américaine en Irak et en Afghanistan. Si les Etats-Unis veulent gagner la guerre contre les islamistes, ils doivent se retirer et laisser les deux pôles du mal s’entretuer. Les sunnites et les chiites étant nourris sur la haine, vont se battre et se neutraliser ».
Tirant la conclusion de ces mots remplis de sagesse, on peut dire qu’Israël contribue aujourd’hui, inconsciemment, au succès de l’islam. En s’attaquant à Gaza, Israël pousse les musulmans à se solidariser et à surpasser leurs divergences. Et septembre noir en Jordanie est encore dans tous les esprits (…). Les exactions dont sont capables les arabes et les musulmans dépassent toute imagination. Un char jordanien avait écrasé un palestinien, puis le conducteur du char est descendu de son blindé et a bourré la bouche de sa victime avec un journal… Un comportement qu’aucun militaire israélien n’a eu à Gaza. Aussi, pendant les massacres de Hama en Syrie, des militants des Frères musulmans trempaient leurs mains dans le sang des victimes pour écrire sur les murs : Allah Akbar, gloire à l’islam. Je n’ai jamais entendu qu’un juif ait écrit avec le sang d’un autre juif des slogans à la gloire du judaïsme. Je le dis avec un pincement au cœur : pour sauver l’humanité du terrorisme, il faut que le monde libre se retire et qu’il laisse les musulmans s’entretuer.
(…) Je me souviens quand j’étais étudiante à l’université d’Alep, et quand l’ancien ministre syrien de la Défense Mustapha Tlass était venu nous rencontrer. Dans un élan d’hypocrisie, Tlass nous avait dit qu’« Israël craint la mort et la perte d’un de ses soldats lui fait peur et mal. Mais nous, nous avons beaucoup d’hommes et nos hommes ne craignent pas la mort ». Là réside la différence entre les deux conceptions et les deux camps, et le témoignage de Tlass semble avoir inspiré les dirigeants du Hamas aujourd’hui.
Ainsi, l’extermination de tous les enfants de Gaza importe peu aux dirigeants islamistes et du Hamas, la vie n’ayant aucune valeur pour eux. Ils se réjouissent simplement de la mort de quelques soldats israéliens. Pour les islamistes, l’objectif de la vie est de tuer ou de se faire tuer pour gagner le paradis. La vie n’a donc aucune valeur.
(…) Si le Prophète Mohammed savait que le Juif allait voler un jour à bord des F-16, il n’aurait pas commandé à ses disciples de tuer les juifs jusqu’au jour dernier. Mais ses disciples doivent modifier cette idéologie par pitié pour les générations futures, et pour sauver leur descendance et lui préparer une vie meilleure, loin de l’idéologisation de la mort.
Les musulmans doivent commencer par se changer, pour prétendre changer la vie. Ils doivent rejeter la culture de la mort enseignée et véhiculée par leurs livres. C’est seulement quand ils y parviendront qu’ils n’auront plus d’ennemis. Car, celui qui apprend à aimer son fils plus qu’à haïr son ennemi appréciera mieux la vie. Aussi, jamais la terre ne vaut la vie des personnes, et les Arabes sont le peuple qui a le moins besoin de la terre. Mais paradoxalement, c’est le peuple qui déteste le plus la vie. Quand est-ce que les Arabes comprendront-ils cette équation et commenceront-ils à aimer la vie ?
http://www.mediarabe.info/spip.php?article1644
Traduction: Chawki Freïha - Beyrouth
La célèbre sociologue d’origine syrienne, Wafa Sultan, vient de publier l’un des points de vue le plus cinglants concernant la situation à Gaza. Elle plonge aux origines de l’islam pour expliquer le conflit entre deux conceptions diamétralement opposées : la culture de la vie contre la culture de la mort et du martyre. Elle s’appuie sur des exemples de l’histoire récente pour dénoncer une religion, une culture et une idéologie barbares... En voici les extraits les plus significatifs, traduits par Chawki Freïha.
(…) Puisqu’il m’importe peu de satisfaire les uns, de défendre les autres ou d’éviter la colère des troisièmes, je peux dire que le Hamas n’est qu’une sécrétion islamique terroriste dont le comportement irresponsable à l’égard de sa population l’empêche de se hisser au niveau du gouvernement. Mais ceci est conforme à l’habitiude, puisque, à travers l’histoire de l’islam, jamais une bande de criminels islamistes n’a respecté ses adminsitrés. (...) Je ne prétends pas défendre Israël, puisque les Juifs ne m’ont pas demandé mon avis quant à leur terre promise. S’ils me demandent mon avis, je leur conseille de brûler leurs livres sacrés et de quitter la région et de sauver leur peau. Car les musulmans constituent une nation rigide exempte de cerveau. Et c’est contagieux. Tous ceux qui les fréquentent perdent la cervelle…
Avant la création de l’Etat d’Israël, l’histoire n’a jamais mentionné une guerre impliquant les Juifs, ni qu’un Juif ait commandé une armée ou mené une conquête. Mais les musulmans sont des combattants, des conquérants et leur histoire ne manque pas d’exemples et de récits de conquêtes, de morts, de tueries, de razzias… Pour les musulmans, tuer est un loisir. Et s’ils ne trouvent pas un ennemi à tuer, ils s’entretuent entre eux.
Il est impossible pour une nation qui éduque ses enfants sur la mort et le martyre, pour plaire à son créateur, d’enseigner en même temps l’amour de la vie. La vie a-t-elle une valeur pour une société qui inculque à ses enfants qu’ils doivent tuer ou être tués pour aller au Paradis ?
(…) Depuis le début de l’opération israélienne contre Gaza, je suis bombardée de courriers électroniques venant de lecteurs musulmans qui me demandent mon avis sur ce qui se déroule à Gaza. Je ne suis pas concernée par ce qui s’y passe, mais je suis intéressée par les motivations qui animent ceux qui m’écrivent. Je suis convaincue que ce qui les motive n’est pas la condamnation de l’horreur, ni la condamnation de la mort qui sévit à Gaza. Car, si la motivation était réellement la condamnation de la mort, ces mêmes lecteurs se seraient manifestés à d’autres occasions où la vie était menacée.
Ceux qui condamnent le massacre de Gaza, par défense de la vie en tant de valeur, doivent m’interroger sur mon avis à chaque fois que cette vie-valeur était menacée. Plus de 200.000 musulmans Algériens ont été massacrés par d’autres musulmans Algériens ces quinze dernières années, sans qu’aucun musulman ne s’en émeuve. Des femmes Algériennes violées par les islamistes ont témoigné et raconté que leurs violeurs priaient Allah et imploraient son Prophète avant qu’ils ne violent leurs victimes. Mais personne ne m’a demandé mon avis. Plus de 20.000 citoyens syriens musulmans avaient été massacrés par les autorités (Hamas en 1983) sans qu’aucun musulman ne réagisse et sans qu’aucun ne me demande mon avis sur ces massacres étatiques. Des musulmans se sont fait exploser dans des hôtels jordaniens tuant des musulmans innocents qui célébraient des mariages, symboles de la vie-valeur, sans qu’aucune manifestation ne soit organisée à travers le monde, et sans qu’on ne me demande mon avis. En Egypte, des islamistes ont récemment attaqué un village copte et ont massacré 21 paysans, sans qu’un seul musulman ne dénonce ce crime. Saddam Hussein a enterré vivant plus de 300.000 chiites et kurdes, et en a gazé beaucoup plus, sans qu’un seul musulman n’ose réagir et dénoncer ces crimes.
Au plus fort des bombardements de Gaza, une femme musulmane, fidèle et pieuse, s’est fait exploser en Irak dans une mosquée chiite, tuant une trentaine d’innocents, sans que les médias ou les musulmans ne s’en émeuvent. Il y a quelques mois, le Hamas avait aussi tué onze personnes d’une même famille palestinienne, accusés d’appartenir au Fatah, sans que des manifestations ne soient organisées en Europe ou dans le monde arabe, et sans qu’aucun lecteur ne m’écrive et ne m’envoie ses protestations.
Ainsi, la vie n’a pas de valeur pour le musulman. Sinon, il aurait dénoncé toute atteinte à la vie, quelle qu’en soit la victime. Les Palestiniens et leurs soutiens dénoncent les massacres de Gaza, non pas par amour de la vie, mais pour dénoncer l’identité dues tueurs. Si le tueur était musulman, appartenant au Hamas ou au Fatah, aucune manifestation n’aurait eu lieu.
(…) CNN a diffusé un documentaire sur Gaza montrant une femme palestinienne qui se lamente et crie : mais qu’on fait nos enfants pour être tués comme ça ? Mais qui sait. Peut-être qu’il s’agit de la même palestinienne qui se réjouissait il y a deux ans quand l’un de ses fils s’était fait exploser dans un restaurant de Tel-Aviv et qui disait souhaiter que ses autres enfants suivent le même exemple et devenir martyrs.
Mais quand l’idéologie et l’endoctrinement sont d’une telle bassesse, il devient normal que cette palestinienne perde toute valeur à la vie. Sinon, elle pleurerait ses enfants de la même façon qu’ils se tuent dans un attentat suicide à Tel-Aviv ou sous les bombes israéliennes. Car, la mort est la même qu’elle qu’en soient les circonstances, et elle demeure rejetée, et au contraire, la vie mérite d’être vécue et pleurée.
Dans ce cas, comment puis-je me solidariser avec une femme qui lance les youyous de jouissance quand l’un de ses enfants se fait exploser contre les juifs, et elle pleure quand les juifs tuent ses autres enfants ? Mais l’idéologie enseigne aux musulmans que tuer ou être tué permet au fidèle de gagner le paradis. Dans ce cas, pourquoi pleurer les Gazaouis alors qu’ils n’ont pas bougé le petit doigt pour les Irakiens, les Algériens, les Egyptiens ou les Syriens pourtant musulmans ?
(…) Après ce qui précède, je suis certaine que ceux qui m’écrivent et me demandent mon avis sur ce qui se passe à Gaza cherchent à me faire dire ce qu’ils peuvent utiliser pour m’incriminer et me condamner, ou pour me faire dire ce qu’ils ne peuvent exprimer eux-mêmes.
(…) Borhane, un jeune palestinien de 14 ans, a perdu il y a une dizaine d’années ses bras, ses jambes et la vue dans l’explosion d’une mine en Cisjordanie. La communauté palestinienne aux Etats-Unis s’est mobilisée pour lui venir en aide et financer son hospitalisation dans l’espoir de sauver ce qui pouvait l’être. Lors d’un diner de bienfaisance organisé à son profit en Californie, la plus riche palestinienne des Etats-Unis s’est présenté en grande fourrure, et a qualifié Borhane de héros. Elle s’est adressée à ce bout de chair immobile et inerte : Borhane, tu es notre héros. Le pays a besoin de toi. Tu dois retourner dans le pays pour empêcher les Sionistes de le confisquer… Mais l’hypocrisie de la palestinienne la plus riche des Etats-Unis l’empêche d’envoyer ses propres enfants défendre la Palestine contre les Sionistes. Exactement à l’image des chefs du Hamas qui demandent les sacrifices à Gaza, mais restent à l’abri à Damas et à Beyrouth.
(…) La guerre contre Gaza est certes une horreur. Mais elle a le mérite de dévoiler une hypocrisie inégalé dans l’histoire récente de l’humanité. Une hypocrisie qui distingue les Frères Musulmans syriens qui annoncent abandonner leurs activités d’opposition, pour resserrer les rangs contre les sionistes. Mais ces Frères musulmans ont-ils le droit d’oublier les crimes du régime commis contre les leurs à Hama, Homs et Alep ? Avant de se réconcilier avec le régime pour lutter contre les sionistes, ces Frères musulmans ont-ils dénoncé les crimes commis par leurs alliés et partenaires (dans la confrérie) en Algérie et en Irak ? Ont-ils dénoncé la mort de centaines de milliers de chiites en Irak sur le pont des oulémas à Bagdad, pulvérisé par l’un des vôtres conformément aux enseignements de votre religion de la paix et de la miséricorde ? Avez-vous une seule fois dénoncé les exactions contre les chrétiens en Irak ? Ou contre les coptes en Egypte ? Votre hypocrisie nous empêche de croire vos sentiments à l’égard des enfants de Gaza, puisque vous êtes responsables du pire.
(…) Essayons d’imaginer ce que le Hamas aurait fait du Fatah, et des autres, s’il possédait la technologie et les armes d’Israël ? Essayons d’imaginer ce que l’Iran aurait fait des sunnites de la région, s’il détenait les armes modernes que possède Israël ? Ce serait sans doute le massacre garanti.
(…) J’ai récemment rencontré un religieux hindou en marge d’une conférence consacrée à la guerre contre le terrorisme. Il m’a dit : « toutes les guerres se sont déroulées entre le bien et le mal. Sauf la prochaine, elle doit se dérouler entre le mal et le mal ». N’ayant pas compris ses propos, je lui ai demandé des explications. Il m’a dit : « Je suis contre la présence américaine en Irak et en Afghanistan. Si les Etats-Unis veulent gagner la guerre contre les islamistes, ils doivent se retirer et laisser les deux pôles du mal s’entretuer. Les sunnites et les chiites étant nourris sur la haine, vont se battre et se neutraliser ».
Tirant la conclusion de ces mots remplis de sagesse, on peut dire qu’Israël contribue aujourd’hui, inconsciemment, au succès de l’islam. En s’attaquant à Gaza, Israël pousse les musulmans à se solidariser et à surpasser leurs divergences. Et septembre noir en Jordanie est encore dans tous les esprits (…). Les exactions dont sont capables les arabes et les musulmans dépassent toute imagination. Un char jordanien avait écrasé un palestinien, puis le conducteur du char est descendu de son blindé et a bourré la bouche de sa victime avec un journal… Un comportement qu’aucun militaire israélien n’a eu à Gaza. Aussi, pendant les massacres de Hama en Syrie, des militants des Frères musulmans trempaient leurs mains dans le sang des victimes pour écrire sur les murs : Allah Akbar, gloire à l’islam. Je n’ai jamais entendu qu’un juif ait écrit avec le sang d’un autre juif des slogans à la gloire du judaïsme. Je le dis avec un pincement au cœur : pour sauver l’humanité du terrorisme, il faut que le monde libre se retire et qu’il laisse les musulmans s’entretuer.
(…) Je me souviens quand j’étais étudiante à l’université d’Alep, et quand l’ancien ministre syrien de la Défense Mustapha Tlass était venu nous rencontrer. Dans un élan d’hypocrisie, Tlass nous avait dit qu’« Israël craint la mort et la perte d’un de ses soldats lui fait peur et mal. Mais nous, nous avons beaucoup d’hommes et nos hommes ne craignent pas la mort ». Là réside la différence entre les deux conceptions et les deux camps, et le témoignage de Tlass semble avoir inspiré les dirigeants du Hamas aujourd’hui.
Ainsi, l’extermination de tous les enfants de Gaza importe peu aux dirigeants islamistes et du Hamas, la vie n’ayant aucune valeur pour eux. Ils se réjouissent simplement de la mort de quelques soldats israéliens. Pour les islamistes, l’objectif de la vie est de tuer ou de se faire tuer pour gagner le paradis. La vie n’a donc aucune valeur.
(…) Si le Prophète Mohammed savait que le Juif allait voler un jour à bord des F-16, il n’aurait pas commandé à ses disciples de tuer les juifs jusqu’au jour dernier. Mais ses disciples doivent modifier cette idéologie par pitié pour les générations futures, et pour sauver leur descendance et lui préparer une vie meilleure, loin de l’idéologisation de la mort.
Les musulmans doivent commencer par se changer, pour prétendre changer la vie. Ils doivent rejeter la culture de la mort enseignée et véhiculée par leurs livres. C’est seulement quand ils y parviendront qu’ils n’auront plus d’ennemis. Car, celui qui apprend à aimer son fils plus qu’à haïr son ennemi appréciera mieux la vie. Aussi, jamais la terre ne vaut la vie des personnes, et les Arabes sont le peuple qui a le moins besoin de la terre. Mais paradoxalement, c’est le peuple qui déteste le plus la vie. Quand est-ce que les Arabes comprendront-ils cette équation et commenceront-ils à aimer la vie ?
http://www.mediarabe.info/spip.php?article1644
dimanche 11 janvier 2009
Le désert intellectuel
0,6% : c’est le pourcentage de la population arabe ayant accès à internet (”plus faible taux d’accès aux technologies de l’information et de la communication du monde”)
source: http://www.edicom.ch/fr/news/international/1188_5877234.html
1% : c’est la part que représente la publication du monde arabe au niveau mondial
source: http://www.lapresse.tn/index.php?opt=15&categ=4&news=43325
4 : c’est le nombre de pages lues par l’arabe moyen par an (par comparaison, l’Américain lit 11 livres/an)
source: http://en.rian.ru/world/20081111/118255514.html
et encore, certainement mein kampf:
http://www.dailymotion.com/video/x2ltrj_mein-kampf-partout-en-tunisie_politics
ou les fameux "protocoles des sages de sion": http://www.lapaixmaintenant.org/article248
8% : c’est le pourcentage de la population des pays arabes aspirant à faire des études (contre 91% en Corée du sud ou 72% en Australie)
source:http://en.rian.ru/world/20081111/118255514.html
330 : c’est le nombre d’ouvrages traduits par an dans le monde arabe (soit 1/5e de ce que traduit à elle seule la Grèce)
source: http://www.khaleejtimes.com/DisplayArticle.asp?xfile=data/theuae/2004/August/theuae_August426.xml§ion=theuae&col
10 mille : 10 mille ouvrages ont été traduits vers l’arabe au cours du dernier millénaire, ce qui correspond au nombre d’ouvrages traduits vers l’espagnol chaque année
source: http://www.exclusion.net/images/pdf/472_duvub_lemonde_rapport_undp_arabe.pdf.
12 mille : un nouveau livre est publié chaque année pour 12 mille personnes dans le monde arabe (un pour 500 personnes en Grande-Bretagne, et un pour 900 personnes en Allemagne)
source: http://en.rian.ru/world/20081111/118255514.html
70 millions : c’est le nombre d’analphabètes dans le monde arabe (sur une population de 320 millions)
source: http://www.edicom.ch/fr/news/international/1188_5877234.html
http://www.bivouac-id.com/2009/01/10/des-chiffres-et-des-lettres/#comment-16859
--------------
Pour la route:
Contribution des musulmans à la civilisation :
19.6% de la population mondiale
1.2 milliards de musulmans
Lauréats de prix Nobel:
Physique
Abdus Salam
"Persécuté par la majorité musulmane de son pays pour son appartenance à une secte minoritaire de l' islam (dite « ahmadiste »), il doit fuir son pays. Réfugié en Grande-Bretagne, il obtient en 1952 un doctorat en mathématiques et en physique de l'université de Cambridge. Il enseigne dans ces établissements, puis en 1957, est professeur de physique théorique à l'Imperial College de Londres."
Littérature
1988 - Najib Mahfooz
"Il est un des rares intellectuels égyptiens et arabes à avoir approuvé les accords de paix entre l'Égypte et Israël en 1979, tout en se déclarant totalement solidaire des Palestiniens. Une position qui lui a valu d’être boycotté dans de nombreux pays arabes. En 2001, il avait encore soutenu un dramaturge égyptien exclu de l'Union des écrivains parce que favorable, lui aussi, à la normalisation avec Israël."
Paix
2003- Chirine Ebadi
1978 - Mohamed Anwar El-Sadat
1994 - Yasser Arafat (?!)
2003- Chirine Ebadi
2005- Mohamed El Baradei
"Ph.D. en droit international à l'Université de New York."
2006-Muhammad Yunus
"Etudie à l'Université Vanderbilt (USA)"
Chimie
1999 - Ahmed Zewail
"Ahmed Zewail a étudié la chimie à l'université d'Alexandrie où il obtient sa licence puis un master en spectroscopie, puis a poursuivi un doctorat à l'université de Pennsylvanie en 1973 avant d'être chercheur post-doctoral à Berkeley et de regagner CalTech en 1976. Ahmed H. Zewail est actuellement professeur de chimie et de physique au California Institute of Technology (CalTech), et occupe la chaire Linus Pauling depuis 1990 où il dirige le laboratoire pour les sciences moléculaires et le Centre de recherche multidisciplinaire fondé à CalTech par la National Science Foundation (NSF) autour de l'étude des processus moléculaires fondamentaux intervenant dans les systèmes moléculaires complexes."
"Ahmed Zewail, a most busy scientist to whom many Muslim websites like to proudly point as an example that a Muslim can indeed achieve scientific success. However, Zewail himself has written that one of the barriers to scientific and technological success in backward Islamic developing countries is the mixing of Shariah state laws and Muslim religious beliefs. That certain cultures, nations, religions (without naming them) lack appreciation for science and technology. There is more detail in his commentary given to the Pontifical Academy of Sciences at the Vatican, "Science for the Have-nots" [PDF].http://www.zewail.caltech.edu/global/Have_Nots.pdf
----------------------------------
This leaves Naguib Mahfouz, Abdus Salam, and Ahmed Zewail. So three Muslims won the Nobel Prize in Science and literature. Out of 1.2-1.5 billion Muslims. It should also be pointed out that of the three Muslims only Salam was devout. Mahfouz and Zewail were brought up in a secular environment. Zewail is Muslim in name only. Mahfouz in fact was stabbed by Muslims for his anti-Islamic mutterings.
http://plancksconstant.org/blog1/2006/03/muslim_inventions_nobel_prizes.html
source: http://www.edicom.ch/fr/news/international/1188_5877234.html
1% : c’est la part que représente la publication du monde arabe au niveau mondial
source: http://www.lapresse.tn/index.php?opt=15&categ=4&news=43325
4 : c’est le nombre de pages lues par l’arabe moyen par an (par comparaison, l’Américain lit 11 livres/an)
source: http://en.rian.ru/world/20081111/118255514.html
et encore, certainement mein kampf:
http://www.dailymotion.com/video/x2ltrj_mein-kampf-partout-en-tunisie_politics
ou les fameux "protocoles des sages de sion": http://www.lapaixmaintenant.org/article248
8% : c’est le pourcentage de la population des pays arabes aspirant à faire des études (contre 91% en Corée du sud ou 72% en Australie)
source:http://en.rian.ru/world/20081111/118255514.html
330 : c’est le nombre d’ouvrages traduits par an dans le monde arabe (soit 1/5e de ce que traduit à elle seule la Grèce)
source: http://www.khaleejtimes.com/DisplayArticle.asp?xfile=data/theuae/2004/August/theuae_August426.xml§ion=theuae&col
10 mille : 10 mille ouvrages ont été traduits vers l’arabe au cours du dernier millénaire, ce qui correspond au nombre d’ouvrages traduits vers l’espagnol chaque année
source: http://www.exclusion.net/images/pdf/472_duvub_lemonde_rapport_undp_arabe.pdf.
12 mille : un nouveau livre est publié chaque année pour 12 mille personnes dans le monde arabe (un pour 500 personnes en Grande-Bretagne, et un pour 900 personnes en Allemagne)
source: http://en.rian.ru/world/20081111/118255514.html
70 millions : c’est le nombre d’analphabètes dans le monde arabe (sur une population de 320 millions)
source: http://www.edicom.ch/fr/news/international/1188_5877234.html
http://www.bivouac-id.com/2009/01/10/des-chiffres-et-des-lettres/#comment-16859
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Pour la route:
Contribution des musulmans à la civilisation :
19.6% de la population mondiale
1.2 milliards de musulmans
Lauréats de prix Nobel:
Physique
Abdus Salam
"Persécuté par la majorité musulmane de son pays pour son appartenance à une secte minoritaire de l' islam (dite « ahmadiste »), il doit fuir son pays. Réfugié en Grande-Bretagne, il obtient en 1952 un doctorat en mathématiques et en physique de l'université de Cambridge. Il enseigne dans ces établissements, puis en 1957, est professeur de physique théorique à l'Imperial College de Londres."
Littérature
1988 - Najib Mahfooz
"Il est un des rares intellectuels égyptiens et arabes à avoir approuvé les accords de paix entre l'Égypte et Israël en 1979, tout en se déclarant totalement solidaire des Palestiniens. Une position qui lui a valu d’être boycotté dans de nombreux pays arabes. En 2001, il avait encore soutenu un dramaturge égyptien exclu de l'Union des écrivains parce que favorable, lui aussi, à la normalisation avec Israël."
Paix
2003- Chirine Ebadi
1978 - Mohamed Anwar El-Sadat
1994 - Yasser Arafat (?!)
2003- Chirine Ebadi
2005- Mohamed El Baradei
"Ph.D. en droit international à l'Université de New York."
2006-Muhammad Yunus
"Etudie à l'Université Vanderbilt (USA)"
Chimie
1999 - Ahmed Zewail
"Ahmed Zewail a étudié la chimie à l'université d'Alexandrie où il obtient sa licence puis un master en spectroscopie, puis a poursuivi un doctorat à l'université de Pennsylvanie en 1973 avant d'être chercheur post-doctoral à Berkeley et de regagner CalTech en 1976. Ahmed H. Zewail est actuellement professeur de chimie et de physique au California Institute of Technology (CalTech), et occupe la chaire Linus Pauling depuis 1990 où il dirige le laboratoire pour les sciences moléculaires et le Centre de recherche multidisciplinaire fondé à CalTech par la National Science Foundation (NSF) autour de l'étude des processus moléculaires fondamentaux intervenant dans les systèmes moléculaires complexes."
"Ahmed Zewail, a most busy scientist to whom many Muslim websites like to proudly point as an example that a Muslim can indeed achieve scientific success. However, Zewail himself has written that one of the barriers to scientific and technological success in backward Islamic developing countries is the mixing of Shariah state laws and Muslim religious beliefs. That certain cultures, nations, religions (without naming them) lack appreciation for science and technology. There is more detail in his commentary given to the Pontifical Academy of Sciences at the Vatican, "Science for the Have-nots" [PDF].http://www.zewail.caltech.edu/global/Have_Nots.pdf
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This leaves Naguib Mahfouz, Abdus Salam, and Ahmed Zewail. So three Muslims won the Nobel Prize in Science and literature. Out of 1.2-1.5 billion Muslims. It should also be pointed out that of the three Muslims only Salam was devout. Mahfouz and Zewail were brought up in a secular environment. Zewail is Muslim in name only. Mahfouz in fact was stabbed by Muslims for his anti-Islamic mutterings.
http://plancksconstant.org/blog1/2006/03/muslim_inventions_nobel_prizes.html
Compassion sélective
Aux promeneurs du samedi et à leurs copains d’une certaine gauche.
J'observe les esprits s'enflammer de plus en plus durant cette guerre qui oppose Israël aux fanatiques du Hamas. Je comprends que l'émotion l'emporte sur la raison. Je le comprends d'autant plus lorsque je vois le traitement médiatique que réservent les chaînes arabes, et notamment Al-Jazira, à ce conflit. Mais cette situation, qui devient de plus en plus inquiétante, me pousse à poser un certain nombre de questions à ceux qui laissent libre court à leurs émotions dégoulinantes ou encore pire à la haine qu'ils n'arrivent plus à dissimuler. Où étaient tous ces musulmans qui ont tant de compassion pour les enfants de Gaza et pour les terroristes qui les ont conduits vers la guerre, ou étaient-ils, dis-je, quand Grozny était littéralement rasée par l'armée russe, cependant que les femmes tchétchènes étaient violées à ciel ouvert par les soldats de Poutine et lorsque les morts se comptaient quotidiennement par centaines ? Mais où étaient-ils bon sang de Bon Dieu ? Mais où étaient Besancenot, Buffet, Mélenchon ? Où étaient ces femmes voilées et les autres qui arborent fièrement aujourd'hui le keffieh palestinien ?
Ou étaient ces casseurs, ces jeunes fougueux et déchaînés, ces vielles dames qui s'exhibent aujourd'hui la larme à l'œil quand il fallait dénoncer les crimes, que dis-je, le génocide perpétré par le régime fasciste du soudanais Hassan Omar Al-Bashir contre des populations Darfouris, démunies, désarmées et sans défense. Mais où étaient Besancenot, Buffet, Mélenchon ? Où étaient-ils ? Personne ne leur a dit qu'un crime contre l'humanité se commettait, sous le ciel fanatisé du Soudan ? Où étaient ces jeunes et ces moins jeunes, tous ces promeneurs du samedi, lorsqu'avec SOS Racisme et Urgence Darfour et quelques autres associations, nous avions marché pour condamner le crime de l'État soudanais. Nous nous étions alors retrouvés à proximité de l'Ambassade du Soudan et nous étions tout au plus deux cents personnes. Les Tariq Ramadan, ses adeptes et leurs camarades avaient certainement des courses à faire ce jour-là. Je préfère croire cela, que de penser un instant que tous ces marcheurs du samedi ont plus de compassion pour l'enfant de Gaza que pour l'enfant du Darfour. Peut-être que le musulman qui obéit aux ordres et à l'idéologie du Hamas est défendable alors que le musulman tchétchène habitant Grozny, ne comprenant probablement rien à la chose politique, doit être liquidé dans l'indifférence collective par les hommes de Poutine.
Mais encore, où étaient tous ces marcheurs du samedi lorsque les Algériens se faisaient découper en petits morceaux par les monstres du GIA et égorgés tels des moutons par les disciples d'Ali Benhadj ? Mais où étaient Besancenot, Buffet, Mélenchon ? Où étaient-ils ? Je me rappelle que certains accusaient alors les victimes algériennes d'être à la solde du régime en place donc légitimement « découpable » en morceaux. D'autres se disaient encore que peut-être le GIA n'était finalement que le fruit d'un complot, d'une manipulation, que l'islamisme ne tuait point, nulle part. D'ailleurs, beaucoup continuent de penser que l'islamisme est une doctrine sympathique qui ne ferait pas de mal à une mouche. Que tout ce terrorisme islamiste qui veut imposer son diktat est une création des « Juifs, des Américains et de beaucoup d'autres salauds ». Je crois même que c'est ce que pensent des politiques comme les très laïcs Besancenot, Buffet et Mélenchon. Sinon que font-ils en marchant aux côtés d'islamistes, de communautaristes, de tribalistes, d'antisémites et de pleurnichards professionnels. Parce que ce qui m'étonne aussi - et c'est d'ailleurs la raison pour laquelle je qualifie certains marcheurs du samedi de « pleurnichards professionnels » - ce qui m'étonne dis-je comment peut-on s'émouvoir lorsqu'est tué un enfant ayant telle religion et ne pas ressentir d'émotion lorsque un autre enfant ayant telle autre religion subi le même sort ? Pourquoi tous ces musulmans qui marchent aujourd'hui les yeux exorbités, la bave sur le menton, tous crocs dehors, n'ont-ils jamais voulu marcher au lendemain d'un attentat terroriste ? Pourquoi n'ont-ils pas marché lorsque des islamistes tuaient d'autres musulmans ? Pourquoi n'ont-ils pas marché après le 11 septembre, Madrid ou Londres ? Mais où étaient-ils lorsque les talibans exécutaient des femmes dans des stades ? Pourquoi, à chaque fois, que je les entends, c'est pour écouter leurs lamentations disant qu'ils appartiennent à une « religion opprimée » ? Pourquoi ne dénoncent-ils jamais, avec de telles marches, ceux qui oppriment au nom de cette même religion ? Pourquoi sont-ils plus virulents, plus haineux et, parfois, plus violents que les Palestiniens et les Jordaniens que je connais ? Pourquoi il y a si peu de dignité dans l'expression de leur émotion sincère ou supposée ? Mais que cache donc cette compassion sélective ? Que cache-t-elle ? Mettons les pieds dans le plat. Le conflit israélo-palestinien serait-il finalement un abcès de fixation qui est entretenu, et notamment par les pays musulmans, pour attiser toutes les haines ? Serait-ce l'appartenance religieuse de l'autre belligérant, Israël en l'occurrence, qui pose problème ? Serait-ce par antisémitisme ? Où serait-ce tout simplement un samedi après midi de défoulement utilisé tel un exutoire pour exprimer une malvie, des frustrations, pour s'élever contre une absence de libido ou que sais-je encore ?
Je vais révéler le fond de ma pensée. Je pense que plusieurs marcheurs du samedi défilent davantage contre Israël que pour la Palestine. Beaucoup d'entre eux ne marchent pas parce qu'ils adoreraient les Palestiniens, mais parce qu'ils ont une détestation idéologique pour tout ce qui est juif et pour tout ce qui a trait à Israël. Et je pense même - passez-moi l'expression - que la plupart n'en n'ont rien à foutre des Palestiniens. Parce qu'en définitive si ces marcheurs du samedi étaient si humanistes que cela, je pense que je les aurais croisés dans des manifestations en faveur du Darfour ou des Tchétchènes, et dans celles organisées en signe de solidarité avec les victimes algériennes de l'islamisme et dans toutes les marches dénonçant le terrorisme des fascistes intégristes. Ils se seraient peut-être élevés contre la violence exercée par le Hamas, non pas contre les Israéliens, mais contre leurs propres frères du Fatah.
Rassurez-vous, je ne suis pas ravi de voir des civils mourir à Gaza. Cela me désole profondément, mais je ne veux pas que soit occultée la responsabilité du Hamas qui a créé les conditions de la guerre puisque tout en sachant qu'il ne ferait pas le poids militairement, il a provoqué cette guerre au mépris des vies humaines dont il avait la responsabilité tout ceci au nom de cette idéologie qui magnifie la mort et le martyre. Arrêtez alors de nous raconter une histoire à l'envers et révéler le fond de votre pensée que nous voyons d'ailleurs parfaitement dans les slogans que vous portez...À tous les promeneurs du samedi, bon dimanche...
http://www.mohamed-sifaoui.com/article-26644084.html
samedi 10 janvier 2009
Ghettoïsation
Éric Zemmour
Manifestations violentes, slogans vengeurs, voitures brûlées ; et maintenant, attentats : la France importerait-elle sur son sol l'affrontement de Gaza ? Comme si certains voulaient venger sur des « Juifs d'ici » ce que subissait leurs « frères » par les « Juifs de là-bas ». Comme si leur commune nationalité n'était qu'un chiffon de papier. Comme si un lent travail d'identification communautaire à des patries d'adoption, largement mythifiées, avait réduit à rien le sentiment d'appartenance française. De manière anecdotique, cette exaltation identitaire a débuté dans les années 80, avec le choix des prénoms des enfants, chacun cherchant « ses racines » ou se projetant dans une « modernité » anglo-saxonne ; et on ne s'étonne plus aujourd'hui qu'un ministre de la République prénomme sa fille Zohra. Cette soif identitaire a miné l'assimilation à la française, que nos élites bien-pensantes condamnaient comme une forme intolérable de néocolonialisme. C'est le fruit vénéneux de l'antiracisme des années 80 qui a exalté les différences pour mieux dénigrer une identité française assimilée au franchouillard pétainiste et raciste ; et la référence obsessionnelle à la Shoah, qui a entraîné une concurrence victimaire, dont Dieudonné restera l'emblème. Pendant des années, les « représentants de la communauté juive » transformèrent les dîners du Crif où se pressaient les hauts dignitaires de la République, de droite et de gauche, en tribunal de « la politique arabe de la France » ; ils condamnent désormais l'UOIF islamiste, qui pousse dans les mosquées les imams à « sensibiliser les fidèles à la juste cause palestinienne ».
Paris comme Gaza ? Paradoxalement, les risques d'affrontements sont aujourd'hui réduits parce que les populations juives ont fui, la Seine-Saint-Denis en particulier, après les violences déjà subies à la suite de l'intifada de 2000 et ont mis leurs enfants dans des écoles confessionnelles.
Les mêmes qui ont longtemps exalté les différences identitaires dénoncent désormais ces phénomènes de ghettoïsation.
mercredi 7 janvier 2009
Manifestation anti-Israël haineuse à Montréal
Le Comité Québec-Israël (QIC) est profondément troublé par le caractère haineux de la manifestation anti-Israël qui a eu lieu cet après-midi au centre-ville de Montréal.
Des appels au meurtre des Juifs ont été scandés à répétition en arabe et tolérés par les organisateurs de la manifestation. De même, les organisateurs ont appelé à l’intifada pendant toute la manifestation. De plus, des manifestants ont incendié un drapeau israélien devant le Consulat général d’Israël à Montréal.
"La rhétorique violente et antisémite de nombreux manifestants fait écho au discours islamiste radical qui sévit au Moyen-Orient, n’a pas sa place au Québec et bafoue les valeurs civiques de la société québécoise", a affirmé Me Luciano G. Del Negro, directeur général du CQI.
"Par leurs appels répétés et soutenus à l’intifada", a ajouté Me Del Negro, "les manifestants ont exprimé leur soutien à la violence du Hamas et autres organisations terroristes, tout en niant à Israël le droit de protéger ses citoyens".
Les dirigeants des pays arabes modérés et les pays occidentaux ont tous identifié la campagne de terreur du Hamas comme étant la source principale de la confrontation en cours. Lorsque la capacité du Hamas de lancer des roquettes aura été enrayée, le gouvernement d’Israël et les dirigeants palestiniens modérés pourront dédier de nouveau leurs efforts à la recherche de stabilité et aux négociations en vue d’une solution durable sur la base de deux États pour deux peuples.
http://www.qic-cqi.org/spip.php?article165
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Les canadiens, à force de laisser entrer n'importe qui sur leur territoire, vont bien un jour ou l'autre en payer le prix!
mardi 6 janvier 2009
Israel, Egypte = même combat contre le Hamas
L'Egypte bloque l'accès de médecins à la Bande de Gaza
La frustration monte à la frontière de l'Egypte avec la Bande de Gaza, où nombre de médecins locaux et étrangers sont coincés après le refus des autorités du Caire de les laisser entrer dans l'étroit territoire côtier, théâtre depuis une dizaine de jours d'une offensive de l'armée israélienne.
(...)
A l'instar d'Israël, l'Egypte maintient fermée sa frontière avec la Bande de Gaza. Le bouclage avait été décidé après le coup de force qui a permis au Hamas en juin 2007 de prendre les rênes du territoire palestinien, qui compte 1,4 million d'habitants.
Le gouvernement du Caire, principal médiateur entre Israël et le Hamas, a précisé qu'il ouvrirait seulement l'accès de Rafah si les forces palestiniennes modérées du président Mahmoud Abbas se chargeaient du passage.
http://tempsreel.nouvelobs.com/depeches/international/proche_moyenorient/20090106.FAP6847/legypte_bloque_lacces_de_medecins_a_la_bande_de_gaza.html
La frustration monte à la frontière de l'Egypte avec la Bande de Gaza, où nombre de médecins locaux et étrangers sont coincés après le refus des autorités du Caire de les laisser entrer dans l'étroit territoire côtier, théâtre depuis une dizaine de jours d'une offensive de l'armée israélienne.
(...)
A l'instar d'Israël, l'Egypte maintient fermée sa frontière avec la Bande de Gaza. Le bouclage avait été décidé après le coup de force qui a permis au Hamas en juin 2007 de prendre les rênes du territoire palestinien, qui compte 1,4 million d'habitants.
Le gouvernement du Caire, principal médiateur entre Israël et le Hamas, a précisé qu'il ouvrirait seulement l'accès de Rafah si les forces palestiniennes modérées du président Mahmoud Abbas se chargeaient du passage.
http://tempsreel.nouvelobs.com/depeches/international/proche_moyenorient/20090106.FAP6847/legypte_bloque_lacces_de_medecins_a_la_bande_de_gaza.html
samedi 3 janvier 2009
Activités militaires suspectes du Maroc aux frontières du Sahara occidental
Et pendant que le Maroc donne de grandes leçons sur le conflit Israelo-palestinien: (http://jeanmarcmorandini.tele7.fr/article-22203.html)
Abdelaziz interpelle l’ONU
Le président sahraoui Mohamed Abdelaziz a interpellé le Secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-Moon, et le Conseil de sécurité, pour exiger du Maroc « d'arrêter immédiatement ses travaux militaires offensifs en cours au Sahara occidental ». Dans un courrier transmis à l'occasion du nouvel an, le secrétaire général de l'ONU est également interpellé pour amener le Maroc à la reprise « immédiate des négociations pour la mise en application des résolutions du Conseil de sécurité ».
Dans cette correspondance reprise par l'agence de presse sahraouie SPS, le président sahraoui ajoute: « Nous vous appelons, Monsieur le SG, comme nous appelons le Conseil de sécurité, à tout faire pour qu'un terme soit mis à cette escalade et cette exhortation à la guerre...( )...Depuis quelques jours, il a été constaté la concentration d'un grand nombre d'engins, de bulldozers et de camions à la frontière nord-est du Sahara occidental avec le Maroc. Mais, aujourd'hui, il est manifeste que ce mouvement de matériel a pour objectif une activité militaire déclarée de l'armée marocaine, au mépris des termes du cessez-le-feu en vigueur dans le territoire, depuis le 06 septembre 1991 ».
Le Maroc « ne peut indéfiniment de la sorte défier la communauté internationale tout en refusant le dialogue et la négociation, en foulant aux pieds les règles du Droit international », lit-on encore dans la correspondance. De même, Mohamed Abdelaziz en appelle au Secrétaire général de l'ONU et au Conseil de sécurité pour « tout faire » afin qu'un terme soit mis à cette situation qui n'encourage pas la voie diplomatique dans la perspective d'une résolution définitive de ce conflit vieux de 33 ans.
http://www.tsa-algerie.com/Activites-militaires-suspectes-du-Maroc-aux-frontieres-du-Sa_5721.html
Abdelaziz interpelle l’ONU
Le président sahraoui Mohamed Abdelaziz a interpellé le Secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-Moon, et le Conseil de sécurité, pour exiger du Maroc « d'arrêter immédiatement ses travaux militaires offensifs en cours au Sahara occidental ». Dans un courrier transmis à l'occasion du nouvel an, le secrétaire général de l'ONU est également interpellé pour amener le Maroc à la reprise « immédiate des négociations pour la mise en application des résolutions du Conseil de sécurité ».
Dans cette correspondance reprise par l'agence de presse sahraouie SPS, le président sahraoui ajoute: « Nous vous appelons, Monsieur le SG, comme nous appelons le Conseil de sécurité, à tout faire pour qu'un terme soit mis à cette escalade et cette exhortation à la guerre...( )...Depuis quelques jours, il a été constaté la concentration d'un grand nombre d'engins, de bulldozers et de camions à la frontière nord-est du Sahara occidental avec le Maroc. Mais, aujourd'hui, il est manifeste que ce mouvement de matériel a pour objectif une activité militaire déclarée de l'armée marocaine, au mépris des termes du cessez-le-feu en vigueur dans le territoire, depuis le 06 septembre 1991 ».
Le Maroc « ne peut indéfiniment de la sorte défier la communauté internationale tout en refusant le dialogue et la négociation, en foulant aux pieds les règles du Droit international », lit-on encore dans la correspondance. De même, Mohamed Abdelaziz en appelle au Secrétaire général de l'ONU et au Conseil de sécurité pour « tout faire » afin qu'un terme soit mis à cette situation qui n'encourage pas la voie diplomatique dans la perspective d'une résolution définitive de ce conflit vieux de 33 ans.
http://www.tsa-algerie.com/Activites-militaires-suspectes-du-Maroc-aux-frontieres-du-Sa_5721.html
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