lundi 22 septembre 2008

Baissage de froc: Update

Par le plus grand des hasards, la mosquée de Mulhouse n’est pas encore sortie de terre que déjà le drapeau du Hamas flotte sur les échafaudages, comme le prouve les images de France 3 Alsace, visibles ici: http://alsace.france3.fr/info/haute-alsace/45822392-fr.php
Le drapeau du Hamas en plein Mulhouse signifie simplement la soumission des autorités locales au principe contenu dans l’article 27 de la charte de ce mouvement « La Laïcité est en contradiction complète avec l'idéologie religieuse [du Hamas] ».
L’article 31 de cette charte précise bien sa conception de la tolérance : « Sous la bannière de l'islam, les fidèles des trois religions, l'islam, le christianisme et le judaïsme, peuvent coexister pacifiquement. Mais cette paix n'est possible que sous la bannière de l'islam ».
Quand un préfet, un maire tolère un drapeau du Hamas sur le territoire de sa commune, il donne crédit à un mouvement qui enseigne et proclame la supériorité de la religion musulmane sur tout autre mouvement de pensée. Il se conduit à la manière des bourgeois de Calais, en caleçon devant un mouvement à visée hégémonique.
Et que ces bourgeois ne se plaignent pas si, un jour, le caleçon vient à tomber.
Les discours rassurants des responsables musulmans sur la construction de cette mosquée ne sont que poudre aux yeux, non du fait qu’ils soient musulmans mais du simple fait d’avoir levé ce drapeau minable sur des travaux en cours de réalisation.
Ils ne sont que poudre aux yeux car le site Internet créé pour susciter les dons en faveur de cette mosquée a pour parrains deux illustres personnages, très en vogue à l'UOIF, le Cheikh Abdellah BASFAR et surtout l'illustre Youssef Karadawi, celui qui justifie les actes de terreur ainsi que le meurtre des juifs et des infidèles.
Les autorités locales en charge de la paix civile à Mulhouse et dans ses banlieues seraient bien inspirées de lire le journal Libération daté du 1° septembre 2008.
Le Hamas a, depuis sa prise du pouvoir par la violence, causé la mort de centaines de palestiniens. Il autorise les crimes d’honneur contre les jeunes filles et les femmes.
Selon le Centre palestinien pour les droits de l’homme, plus de cent cinquante associations ont été fermées ces dernières semaines parmi lesquelles des organisations de charité, des médias, et même de simples clubs de sport.
«C’est la première fois que nous assistons à une répression de cette ampleur. Le Hamas ne vise pas seulement le Fatah et ses militants, mais la société civile toute entière, s’inquiète Jaber Wishah, directeur adjoint du Centre pour les droits de l’homme. Une fois que les associations séculaires n’existent plus, les gens n’ont plus qu’à se tourner vers les associations religieuses.» (Libération, 1° septembre 2008)

Sans doute est-ce la paix civile désirée par les partisans du Hamas à Mulhouse !
De tout cela, le préfet et le maire de Mulhouse n'y voient rien à redire. Tant mieux pour eux ! Tant pis pour la démocratie et l’ordre public. Et si, suite à cet article, une enquête devait être en toute logique ordonnée, c'est sans surprise que nous entendrions les excuses des responsables musulmans de Mulhouse : "Il s'agit d'une initiative malheureuse que nous condamnons sans la moindre réserve". Bien évidemment !
Mais enfin, ne soyons pas mesquins.
Ces mêmes responsables musulmans ont prévu, à l’intérieur de l’immeuble, une mosquée et des salles d’enseignement de l’arabe (le français étant vraisemblablement réservé à l’Education Nationale).
Il y aura également un centre culturel, ceci pour éviter toute assimilation à du cultuel pur et dur et permettre ainsi l’octroi de généreuses subventions de la part de la commune et de l’Etat. Mais si c’est pour du culturel, alors, allons-y gaiement.
Puis, pragmatiques, les responsables musulmans ont décidé de créer un centre commercial.
Les quelques 70.000 Musulmans de Mulhouse vont pouvoir acheter, consommer et manger « Hallal ». Il n’y a pas de petits profits.
Nous pourrions poser une petite question indiscrète et bien peu politiquement correcte : Quelle est la part de subventions publiques dans le financement de cette mosquée ? Les contribuables de Mulhouse ont certainement la réponse à cette question.

Primo

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