mardi 12 février 2008

Génocide en Palestine

Le génocide a été juridiquement redéfini dans la Convention pour la prévention et la répression du crime de génocide, et adoptée par l'assemblée générale des Nations unies le 9 décembre 1948.

Ce document définit un génocide comme un ensemble d'actes « commis dans l'intention de détruire, tout ou en partie, un groupe national, ethnique, racial ou religieux comme tel ».

Aujourd'hui, l'article 6 du statut de la Cour pénale internationale définit le crime de génocide comme l'intention d'extermination totale d'une population et la mise en œuvre systématique (donc planifiée) de cette volonté.

Une vaste étude démographique a été commanditée par le gouvernement palestinien.

Les résultats sont intéressants, d’autant qu’ils sont officiels et ne résultent pas de l’immonde propagande sioniste si chère à nos médias et mouvements pro-palestiniens de France et d’ailleurs.

Oui, d’ailleurs aussi, puisque dans la bonne ville de Turin, ces bandes de sous doués, Tariq Ramadan en tête, demandent le boycott des écrivains israéliens pour le Salon du Livre, justement à cause du génocide perpétré quotidiennement contre le peuple palestinien.

Or donc, il est maintenant officiel que la population palestinienne en Cisjordanie, dans la bande de Gaza et à Jérusalem-Est s'établit à 3,76 millions d'habitants contre 2,89 millions en 1997. Les Palestiniens ont donc un taux de natalité parmi les plus élevés du monde. Plus de 20 % en 10 ans !

Ce sont les résultats d'un recensement présentés samedi 9 Février 2008 par l'Office Central Palestinien des Statistiques.

Deux constatations s’imposent :

1 – il y avait 2,89 millions de « Palestiniens » en 1997. Il y en a 3,76 millions aujourd’hui.

On peut en déduire que, si Israël réussit magnifiquement dans de nombreux domaines scientifiques et techniques, il n’est pas vraiment doué pour commettre un génocide.

En 10 ans, la population palestinienne qu’il veut prétendument exterminer augmente de 870.000 âmes. Sur plus de 3 millions et demi, cela représente tout de même un pourcentage impressionnant pour un peuple censé vivre dans la misère, l’oppression et en proie aux velléités exterminatrices d’une des plus puissantes armées du monde.

2 – les chiffres concernant Jérusalem sont également étonnants.

Seuls 208.000 Palestiniens ont été dénombrés à Jérusalem-Est contre 210.000 en 1997. Soit 2000 de moins. Ce qui est paradoxal de la part d’un peuple qui revendique cette ville comme capitale officielle et spirituelle. L’argument selon lequel les Palestiniens partent à cause de l’occupation et de la colonisation ne tient pas la route une seule seconde.

C’est la raison pour laquelle la baisse inattendue de la population palestinienne de Jérusalem-Est a d'ailleurs immédiatement été contestée par les responsables politiques palestiniens.

Hatem Abdel Kader, conseiller auprès du Premier ministre palestinien Salam Fayyad sur les affaires de Jérusalem, reste sceptique. "Nous doutons de la fiabilité de ces chiffres", a-t-il déclaré.

Au moment des négociations sur le statut de Jérusalem, ces chiffres ne font pas bon effet, c’est le moins que l’on puisse dire.

Mais les spécialistes de l’Office Central Palestinien des Statistiques tiennent à ce résultat et voient d’un fort mauvais œil que l’on mette ainsi en doute leurs compétences.

Beaucoup de Palestiniens fuient Jérusalem pour s’installer dans d’autres parties de la Cisjordanie, voire, pour les familles palestiniennes chrétiennes, à l’étranger. Il se murmure que l'islamisme grandissant et la persécution religieuse y seraient peut-être pour quelque chose.

Par amour de la terre natale

C’est d’ailleurs avec ce même esprit de solidarité, d’amour de leur pays que les dirigeants palestiniens se font construire de somptueuses demeures pour leur retraite.

Arafat, tout entier acquis à la cause de sa terre natale, né au Caire, a fait construire de son vivant un ravissant pied à terre de quelques milliers de mètres carrés à ... Tunis.

Mahmoud Abbas dirige de Ramallah les travaux de construction de son petit palais au… Qatar.

Malgré ces défections, ces fuites à l’étranger, ces départs volontaires sans oublier le GENOCIDE de la part d’Israël, la population palestinienne augmente.

La démographie est décidément une belle science... et si peu sujette à la propagande que cela en devient désespérant.

Primo, 10 février 2008

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