mardi 4 mai 2010

Expulsion des Juifs de Jérusalem

On n'en parle jamais. Les antisionistes, dans leur propagande ridicule et mensongère, évacuent le sujet.
Mais en 1948, lors de la déclaration d'indépendance d'Israël, les militaires arabes ont procédé à une véritable purification ethnique dans la ville de Jérusalem : la population juive a été chassée de la ville par les Palestiniens. Et là, aucune bonne âme en Europe et dans les Pays arabes pour défendre les Juifs de Jérusalem...

Mais plutôt que des mots, des photos :





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La suite:
http://www.terredisrael.com/expulsion-juifs-jerusalem.php


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Dans ce jeu d’ombre de la guerre des mots et des idées, Edward Saïd, intellectuel américain défenseur d’une thèse contestée sur l’orientalisme, et Mahmoud Darwich, poète auto-proclamé du « peuple palestinien », jouent le rôle de portes-parole apolitiques d’une mythologie impérialiste qui ne dit pas son non, où l’identité victimaire forgée de toute pièce devient par leur intermédiaire un instrument de contestation morale du droit à la liberté et à la souveraineté du peuple juif.


♦ Edward Saïd, l’oubli des origines

Américain d’origine arabe, Edward Saïd s’est toujours présenté comme la victime d’un nettoyage ethnique qui aurait été mené volontairement et cyniquement par les Juifs d’Israel et qui l’aurait conduit à un exil forcé et douloureux. (par exemple : Edward Saïd, Fifty Years in the Wilderness: A State of Dispossession and Violence, The Guardian du 2 mai 1998)

Les deux premiers termes de la mythologie historique « palestinienne » sont d’emblée présents dans la description par Saïd de son vécu :

• d’une part, la représentation systématique de l’adversaire juif comme dénué de toute émotion, de toute humanité, essentialisé dans la violence gratuite et injuste : c’est l’image du soldat (juif) opposée à l’enfant (arabe),

• d’autre part, le pathos individuel exacerbé, lié au souvenir (en l’occurrence, de sa prétendue « vieille maison magnifique » de Jerusalem, dont on sait aujourd’hui qu’il n’y a jamais vécu comme il le prétendait), et à la douleur de l’expulsion au profit d’« occupants » (ce sera Martin Buber qui incarnera pour Saïd ce personnage fantasmé) : c’est la caricature du colon (juif), incarnant la prédation, opposée au vieillard (arabe), incarnant la mémoire.


La figure du « réfugié » a pour finalité de maintenir vivace la perspective d’un retour d’exil, et inversement, de déterritorialiser toute revendication – et toute existence – juive réduite à une occupation.

Toutefois, l’affabulation pathétique d’Edward Saïd sur son passé ne fonctionne que par le crédit total et irréversible accordé au témoignage « palestinien » (et indirectement au fait que de telles déclarations ne sont pas vérifiées).

En d’autres termes, il s’agit d’un cas évident de désinformation à laquelle succombent la plupart des médias occidentaux, que cela soit par pusillanimité, par crainte des représailles des militants et régimes arabes, par facilité, voire même par conformisme.

L’édifice saïdien s’effrite dès qu’on s’y intéresse de plus près avec objectivité.

Ainsi, il affirme avoir vécu à Jérusalem de 1935, sa date de naissance, à 1947, son « expulsion » et son « exil forcé » coïncidant avec la naissance d’un Etat juif libéré de la sujétion tant occidentale qu’orientale.


Les études reconnues internationalement du juriste Justus Weiner ont levé le voile les mensonges d’Edward Saïd :

• non seulement il n’a pas vécu son enfance à Jérusalem mais en Egypte, au Caire où son père avait emménagé dès 1923 ;

• son « exil » s’avère en réalité un départ forcé datant de…1952, date de l’arrivée au pouvoir des nationalistes égyptiens ;

• ses « privations » font référence à la perte de la prospère entreprise paternelle, la Standard Stationary Company, nationalisée par Nasser.

Si une partie de sa famille (une de ses tantes, mais en aucun cas son père) a effectivement possédé une maison à Jerusalem, rue Brenner, elle n’a pas été occupée par Martin Buber comme il l’affirmera, mais c’est la famille du philosophe qui sera expulsée en 1942 d’un des logements qu’il louait dans la maison de la rue Brenner.

C’est paradoxalement un représentant de la bourgeoisie aisée arabe cairote qui deviendra l’icône d’intellectuels de gauche, en particulier appartenant aux subaltern studies, dont l’objectivité sélective a privilégié la version politique et militante d’Edward Saïd à sa réalité.

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♦ Mahmoud Darwich, la dissimulation du politique

L’identification forcenée à la figure du « réfugié » comme instrument de délégitimation de l’existence d’Israel anime aussi Mahmoud Darwich que certains ont été jusqu’à dépeindre comme le chantre de la « souffrance » du « peuple palestinien ».

La biographie officielle et complaisante place immanquablement la thématique de l’exil au centre de son « vécu ». La nostalgie de la terre d’origine, mais cette fois-ci poétisée, transcrivant un visuel émotionnel centré autour de l’olivier.

Le motif de la rupture avec le merveilleux de l’enfance (qui s’avère totalement mensonger chez Saïd ) est completé par l’identification artificielle du « peuple et de sa terre », dont le corollaire immédiat est la violence (juive), au terme d’une reconstruction romantique qui passe par un rééchelonnement historique où la mythologie palestinienne supplante le travail de mémoire et de deuil consécutif à l’Holocauste.

Néanmoins, la vie de Darwich ne correspond pas à celle d’un exilé trouvant dans l’écriture l’exutoire d’une nostalgie surchargée, c’est celle d’un militant politique radical, membre de l’exécutif de l’OLP, dont, il faut le rappeler, l’objectif sans cesse réaffirmé est la destruction irréversible de la présence juive, présentée comme restauration d’une possession exclusive de la terre.

Cette facette du militant politique radical se trouve effacée. Il ne subsiste que le fantôme de l’exil dont l’acte fondateur serait la nakba. Mais que dit Darwich de l’exil ?

Dans la très politique et très orientée “Revue d’études palestiniennes” d’Elias Sanbar, Mahmoud Darwich décrit lui-même la responsabilité arabe dans le départ de sa famille :

« On avait à l’époque commandé aux Palestiniens de quitter leur patrie pour ne point gêner le déroulement des opérations militaires qui devaient durer quelques jours et nous permettre de réintégrer rapidement nos maisons. Mes parents découvrirent bien vite que ces promesses n’étaient que rêves ou illusions » (Entretien: En marge du transitoire, Revue d’études palestiniennes, 10-hiver 1984).

On remarquera avec attention l’usage politique de l’euphémisme, puisque le « déroulement des opérations militaires » (en contradiction avec la résolution du 27/11/1947 de l’ONU) était destiné, selon les objectifs revendiqués du secrétaire de la Ligue Arabe Azzam Pacha (l’appel au massacre), à procéder à une purification ethnique de toute population juive de l’ensemble de la Palestine mandataire.

L’accusation d’une expulsion forcée des « Palestiniens » s’effondre face à la présentation qu’en donne Darwich, et que confirmera le dirigeant palestinien actuel, déclarant en 1976 que « les armées arabes ont forcé les Palestiniens à quitter leurs maisons » (Mahmoud Abbas, Filastin at-thawra, mars 1976).

En 1994, Darwich ira jusqu’à présenter son « séjour au Liban » comme « une villégiature » (Paul Giniewski, Le “droit au retour” des réfugiés palestiniens ?, Rivista du Studi Politici Internazionali n°242)


De façon tout aussi précise, le Monde du 21 avril 1951 rappelait que « pour comprendre les origines de ce problème terrifiant, il est nécessaire de se reporter à l’époque de la lutte, en 1948. On peut poser mille fois la question de savoir pourquoi ces gens ont quitté leurs foyers de Palestine, on obtiendra mille réponses différentes. Certains ne voulaient pas vivre dans un Etat juif. Beaucoup plus nombreux sont ceux qui sont partis parce qu’on leur avait dit que c’était pour quelques jours, quelques semaines au plus, et qu’ils reviendraient avec les armées arabes triomphantes: ils travaillaient comme ouvriers agricoles chez des propriétaires arabes, et n’avaient fait qu’obéir, comme toujours, aux ordres de leurs supérieurs. »

Par un recours diversifié du « témoignage », c’est tout l’édifice victimaire qui se trouve dès lors contesté, et à partir de là, la répartition des champs de responsabilité qui doit être reprise.


http://contrecourant1.wordpress.com/2010/02/18/linvention-de-la-palestine-instrument-de-stigmatisation-du-peuple-juif/

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