jeudi 3 septembre 2009

Les jeunes CPF "chances pour la France..."

http://www.youtube.com/watch?v=JIudqrlLPlw

Novlangue:

Dissimuler la vérité, pervertir le jugement

•Ne dites plus clandestin mais candidat à l’immigration (Figaro)
•Ne dites plus immigré illégal, ni même sans-papiers, mais privés de papiers (source)
•Ne dites plus discrimination positive mais encadrement différencié (Belgique)
•Ne dites plus quartier à majorité immigrée mais quartier populaire (tous les médias)
•Ne dites plus ni crimes, ni actes de délinquance mais incivilités. Et encore mieux bêtises ou faux-pas (France 2)
•Ne dites plus immigration mais mobilité européenne (Frattini, commissaire européen)
•Ne dites plus immigré mais client (autorités finlandaises)
•Ne dites plus bandes mais identités de quartier.
•Ne dites plus des bandes de noirs et d’arabes mais des jeunes qui se regroupent souvent sur des considérations ethniques »
•Ne dites plus enfants d’immigrés mais enfants issus de familles d’éducations éloignées
•Ne dites plus attraper les voleurs mais lutter contre les délits d’appropriation
•Ne dites plus mosquée mais centre culturel et religieux.
•Ne dites plus fusillade mais bagarre par balles
•Ne dites plus Français moyen attaché à sa culture mais raciste
•Ne dites plus terrorisme islamique mais activités anti-islamiques » (2008, autorités britanniques)

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La Courneuve en colère après la mort de Sidi-Ahmed
LE MONDE | 21.06.05 |
 UNE VÉRITÉ TABOUE

Selon le maire (PC) de La Courneuve, Gilles Poux, "il s'agirait de deux jeunes adultes issus de familles du quartier, venus régler des comptes au sujet d'un trafic de drogue. Les familles seraient connues de la police et des habitants" .
 Les bandes qui rôdent aux alentours de la cité n'ont naturellement rien vu, rien entendu. Mais ceux qui prennent le risque de briser la loi du silence sont unanimes et formels : la drogue n'a, cette fois-ci, rien à voir dans l'affaire. La bagarre aurait eu lieu entre un Tunisien et un Comorien qui "sortait" avec la soeur du premier. "Le Tunisien n'a pas supporté que sa soeur soit avec un "Renoi" -Noir-, affirme une voisine de la victime. Il a voulu le tuer. Mais le "Renoi" a tiré le premier et le Tunisien s'est caché derrière l'enfant..."
 La mort de Sidi-Ahmed délie les langues sur une vérité taboue : la haine opposant dans la cité les beurs et les Noirs, les "Rebeus" et les "Renois" , les immigrés anciens et les plus récents. "Depuis que les "Renois" sont arrivés, c'est le bordel" , disent en choeur les "Rebeus" de la cité. "C'est culturel, explique l'une d'eux. Les "Renois" ont plusieurs femmes et des familles de 10 à 15 enfants. Comment peux-tu surveiller les devoirs de tes gosses quand tu en as une dizaine ? C'est une machine à délinquance." Une autre poursuit : "Avant, c'était mieux, il y avait aussi des Français aux 4 000. On se sentait moins parqués."
 Ceux de la cité des 4 000 n'ont pas aimé l'expression du ministre de l'intérieur : "On va nettoyer au Karcher." Une Courneuvienne : "Maintenant ils veulent nous nettoyer, ça dit bien pour quoi on nous prend. Ça va encore donner des contrôles abusifs pour nous et les vrais vendeurs de teuch -shit- s'en tireront."
 Marion Van Renterghem (Le Monde)

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