lundi 18 janvier 2010

« Une table pour les halal, une pour les sans porc »

Dans un commentaire posté sur Rue89, Claire67, animatrice dans une maternelle de Strasbourg, estime que la difficulté reste maîtrisable dans les établissements de petite taille. Ailleurs, on finit par trier les enfants en fonction de leurs interdits alimentaires :

« On voit des choses incroyables, par exemple, pour faciliter l'organisation, une table pour les halals, une table pour les sans porcs… Les enfants ne se mettent pas à côtés de leurs copains, mais à côté des enfants qui mangent comme eux. Bonjour la mixité. »


« Touche pas à mes tomates musulmanes »

Des tables ritualisées ? Ça paraissait un peu gros. Dans son travail de terrain, Dounia Bouzar a pourtant relevé que la chose était loin d'être anecdotique :

« En ritualisant sans proposer d'alternative souple, on segmente les élèves. Il finit par y avoir des gamins qui disent “Ne touche pas à mes tomates, c'est des tomates musulmanes.”

Les enfants mangent par prophète dans ces écoles-là ! C'est le contraire du respect que l'école doit transmettre aux enfants. Il faut trouver une solution pour proposer des plats alternatifs à la même table, comme du poisson. Et continuer à mettre du porc sur la tale pour ceux qui en prennent. »

http://www.rue89.com/2010/01/16/cantine-et-interdits-religieux-temoignages-sur-un-casse-tete-134053?page=0%2C3#

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