vendredi 17 octobre 2008

Grateful Muslim immigrants to France boo French national anthem

-"They need to exist, you have to understand them."

"France make anthem threat to fans," from the BBC:

Football matches in France will be called off immediately if spectators jeer during the French national anthem, says the country's sports minister.
France's national anthem was booed in Tuesday's friendly win over Tunisia.

"Any match at which our national anthem is whistled at will be immediately stopped," said Roselyne Bachelot.

French Prime Minister Francois Fillon said the booing was "insulting" and that in the event of a repeat it would be necessary "to call off matches".

"It's insulting for France, it's insulting for the players of the French team, it should not be tolerated," he added.

"I think we should stop the matches when the anthems, whichever they are, are booed."...

President Nicolas Sarkozy has demanded an investigation into the matter.

President Sarkozy's aides said he had summoned French Football Federation president Jean-Pierre Escalettes following the "scandalous incidents which occurred at the Stade de France".

Bachelot added: "Government members will immediately leave the arena where our national anthem has been whistled.

"When whistling of our national anthem happens, all friendly games with the country concerned will be suspended for a period yet to be determined by the federation president."...

There have been similar problems in recent years in matches against Algeria and Morocco.

Friendlies against North African sides traditionally attract widespread support from sizeable immigrant communities in and around the French capital.

Some booed when the names of the French players were read out over the PA system before kickoff, reaching a crescendo for Hatem Ben Arfa, born in France to Tunisian parents.

Arfa opted to play for the country of his birth despite overtures from the Tunisian Federation.

"I'm not really angry with them," said Ben Arfa. "It's a bit of a shame but it's not a major problem. They need to exist, you have to understand them."


FUCK THEM!

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En l’absence totale de réaction des officiels présents, le match se déroule; les traces sont profondes. On en prend conscience au réveil.
Les commentaires désordonnés laissent entrevoir le désarroi général.
Il nous semble indispensable de citer un certain nombre des réactions matinales avant de tirer des conclusions.
Pour Malek, Hamel et autres auditeurs présents au stade « ce n’est pas le drapeau que nous avons sifflé, mais pour lancer un appel à la France, pour la discrimination, les sans papiers, tout ça ».
Pour ces merles siffleurs, manquer de respect à la nation est donc une façon visible (je n’ose dire positive) de crier sa détresse.
Pour le magnifique Riddah, jeune tunisien : « J’y étais et je suis écœuré, si on veut être respecté, on respecte d’abord les autres ».
Max Gallo répond quant à lui que l’hymne national est un symbole incontournable. Le siffler c’est refuser la nation et l’intégration.
Pour le Premier Ministre, il fallait interrompre le match et quitter le stade.
Qui se préoccupe, des quelques français d’origine polonaise, italienne ou picarde qui se sont plaint ce matin d’avoir été au stade en présence de leurs jeunes enfants traités de sales blancs , sales français ? Perfidement naïf, le journaliste insiste « on vous a vraiment dit ça » ??
Pour les medias, le carrousel se poursuit.
Selon un autre chroniqueur, les paroles de la Marseillaise sont peut être un peu guerrières et peu adaptées à notre époque (sic).
Pour rassurer la conscience de ce journaliste, je vais donc lui traduire le refrain de l’hymne tunisien, « Na moutou, na moutou yahia el ouatan : nous mourrons nous mourrons et la patrie vivra ».
J’ai retrouvé ce soir là, cher ami chroniqueur, les paroles féroces de cet hymne oublié de Tunisie qui, hurlé dans les rues nous faisait si peur, à nous sujets juifs tunisiens au moment des "évènements», peu avant notre fuite devenue inévitable.
Dans la sécurité retrouvée de la France Républicaine, ces mêmes mots n’évoquent rien de plus pour moi aujourd’hui que la nostalgie d’un pays aimé et regretté.
Le voilà conforté, je pense ; dans les hymnes, on meurt et l’on se bat des deux côtés de la musique.
La dernière touche artistique revient au journaliste tunisien interviewé en direct : « C’est regrettable disent les journaux du pays, de commencer un match par des sifflets. La France ne sait pas éduquer la troisième génération de la vague migratoire. En Tunisie cela ne serait pas arrivé car on respecte la Nation ».

Et les jeunes y respectent le bâton ! (NDLR)

Primo

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