Abdelali Mamoun, un imam modéré, a été démis de ses fonctions, vendredi, par l'Association des musulmans de Guyancourt (AMG). Ses prises de position en faveur d'un islam de France et pour un rapport pacifié avec les juifs de France ont manifestement déplu au sein de l'AMG, qui souhaitait pouvoir contrôler sa prise de parole. À la prière du vendredi, Abdelali Mamoun a été remplacé par Mustapha Berrough, président de l'AMG depuis le 17 janvier, présenté comme d'obédience salafiste (pour un retour à l'islam des origines).
L'imam déchu mène un combat contre les pressions étrangères sur les musulmans et appelle de ses voeux l'édification d'un islam de France compatible avec les valeurs républicaines. Il reçoit aujourd'hui le soutien du BNVCA (Bureau national de vigilance contre l'antisémitisme), qui, à travers Sammy Ghozlan, son président, juge "scandaleux et inadmissible" de "rendre parias de l'islam ceux qui veulent un rapprochement avec les juifs et prônent un islam ouvert".
Le local qui tient lieu de mosquée à Guyancourt appartient à la mairie. Il a été concédé à l'AMG à l'occasion d'une convention, signée par la mairie et par la préfecture, stipulant que les prêches devaient être en harmonie avec les valeurs de la République.
http://www.lepoint.fr/actualites/2010-02-22/polemique-a-la-mosquee-de-guyancourt-un-imam-modere-evince/914/0/426755
Erdogan: "L’expression “islam modéré” est laide et offensante. Il n’y a pas d’islam modéré." Milliyet, 21 août 2007
mardi 23 février 2010
vendredi 19 février 2010
jeudi 18 février 2010
Belgique: Le ciné turc roi du box-office
Populaires, trop exotiques pour les autochtones, parfois projetés sans sous-titres, en Belgique, les films turcs attirent souvent plus de spectateurs que les productions locales, grâce à un public limité mais très demandeur.
(...)
Kutsal Damacana 2
"Ce film est sorti le 20 janvier dans nos multiplexes de Bruxelles, Gand, Anvers et Hasselt", déclare Myriam Dassonville, du groupe Kinepolis, "et il marche très fort. Il a attiré 4 000 personnes en un week-end, c’est considérable." D’autant plus que seuls les Turcs vont voir ce film, parce qu’il n’est pas sous-titré. "
(...)
Kinepolis en propose aussi plus qu’autrefois. "Désormais, nous en programmons tous les quinze jours, explique Myriam Dassonville. Les gros succès attirent facilement 30 000 à 40 000 spectateurs, plus que les films français, américains et flamands. Pour Recep Ivedik 3, sorti ce 10 février, nous espérons au moins 40 000 spectateurs. On peut donc s’attendre à ce que ce film entre lui aussi dans le top 10, peut-être même encore plus haut que Kutsal Damacana 2."
Cela fait déjà plusieurs années que Kinepolis passe des films turcs en Flandre et à Bruxelles. "Tout a commencé avec les Journées du cinéma turc que nous avions organisées en 2003, à l’occasion du quarantième anniversaire de l’immigration turque en Belgique. Ce petit festival a remporté un tel succès que nous avons continué de proposer des productions turques.(...)
http://www.presseurop.eu/fr/content/article/187721-le-cine-turc-roi-du-box-office
(...)
Kutsal Damacana 2
"Ce film est sorti le 20 janvier dans nos multiplexes de Bruxelles, Gand, Anvers et Hasselt", déclare Myriam Dassonville, du groupe Kinepolis, "et il marche très fort. Il a attiré 4 000 personnes en un week-end, c’est considérable." D’autant plus que seuls les Turcs vont voir ce film, parce qu’il n’est pas sous-titré. "
(...)
Kinepolis en propose aussi plus qu’autrefois. "Désormais, nous en programmons tous les quinze jours, explique Myriam Dassonville. Les gros succès attirent facilement 30 000 à 40 000 spectateurs, plus que les films français, américains et flamands. Pour Recep Ivedik 3, sorti ce 10 février, nous espérons au moins 40 000 spectateurs. On peut donc s’attendre à ce que ce film entre lui aussi dans le top 10, peut-être même encore plus haut que Kutsal Damacana 2."
Cela fait déjà plusieurs années que Kinepolis passe des films turcs en Flandre et à Bruxelles. "Tout a commencé avec les Journées du cinéma turc que nous avions organisées en 2003, à l’occasion du quarantième anniversaire de l’immigration turque en Belgique. Ce petit festival a remporté un tel succès que nous avons continué de proposer des productions turques.(...)
http://www.presseurop.eu/fr/content/article/187721-le-cine-turc-roi-du-box-office
samedi 13 février 2010
Burger halal ou burger au bacon : on n'a plus le choix, chez Quick Roubaix
Le bacon remplacé par de la dinde fumée dans les burgers : voilà qui n'a pas fait que des heureux parmi la clientèle du restaurant Quick de Roubaix, situé à l'entrée du centre commercial McArthurGlen. ...
(...)
http://www.lavoixdunord.fr/Locales/Metropole_Lilloise/actualite/Secteur_Metropole_Lilloise/2010/02/13/article_burger-halal-ou-burger-au-bacon-on-n-a-p.shtml
vendredi 12 février 2010
2.6 millions de touristes en Palestine
ça c'est du "camp de concentration"...
Reportage d'Al-arabiya:
----------
For your next getaway, you might consider this: four nights and five days in sunny "Palestine: land of miracles."
It's a tough sell for a place that has become synonymous with Middle East violence, for a country not yet a country which does not even control all of its territory, let alone its major tourist attractions.
And yet the figures are up for the third year running. Palestinian tourism ministry records show that some 2.6 million tourists visited the Israeli-occupied West Bank in 2009.
Of those, more than 1.7 million were foreigners, just 1.2 percent fewer than in 2008 -- a veritable miracle in itself at a time when the global economic slump has sent tourism plunging 10 percent across the rest of the region.
The fact that the Palestinian territories are part of the Holy Land accounts for a large part of the success.
Bethlehem, home to the Church of the Nativity built on what tradition holds to be the birthplace of Jesus, is the prime attraction. More than 80 percent of all tourists who come to the Palestinian territories visit Bethlehem.
(...)
http://www.alarabiya.net/articles/2010/02/11/100041.html
Reportage d'Al-arabiya:
----------
For your next getaway, you might consider this: four nights and five days in sunny "Palestine: land of miracles."
It's a tough sell for a place that has become synonymous with Middle East violence, for a country not yet a country which does not even control all of its territory, let alone its major tourist attractions.
And yet the figures are up for the third year running. Palestinian tourism ministry records show that some 2.6 million tourists visited the Israeli-occupied West Bank in 2009.
Of those, more than 1.7 million were foreigners, just 1.2 percent fewer than in 2008 -- a veritable miracle in itself at a time when the global economic slump has sent tourism plunging 10 percent across the rest of the region.
The fact that the Palestinian territories are part of the Holy Land accounts for a large part of the success.
Bethlehem, home to the Church of the Nativity built on what tradition holds to be the birthplace of Jesus, is the prime attraction. More than 80 percent of all tourists who come to the Palestinian territories visit Bethlehem.
(...)
http://www.alarabiya.net/articles/2010/02/11/100041.html
jeudi 11 février 2010
Shirin Ebadi: le voile intégral "n'est pas musulman" et "peut être interdit"
AFP
L'avocate iranienne Shirin Ebadi, prix Nobel de la paix de 2003, a estimé jeudi que le voile intégral porté par certaines femmes au nom de l'islam n'était "pas musulman" et qu'il pouvait être interdit.
Interrogée par la radio France Info sur la volonté des autorités françaises d'interdire le port de la burqa et du niqab, Mme Ebadi a affirmé qu'un "voile qui recouvre le visage entier n'existe même pas dans l'islam parce qu'en fait, quand on prie si tout le visage est recouvert, la prière n'est pas valide".
"Par exemple si on va en pèlerinage à La Mecque et que les femmes ont le visage complètement couvert, ce pèlerinage n'est pas valable", a ajouté l'avocate.
"Alors, ce voile intégral, qui n'est pas musulman et qui se fonde sur de fausses traditions, peut être interdit", a-t-elle conclu.
En Iran où domine la branche chiite de l'islam, les femmes portent le foulard islamique mais pas le voile intégral.
Exilée en Europe, Mme Ebadi ne porte pas de voile. Opposée au régime iranien actuellement au pouvoir à Téhéran, elle a appelé à manifester pacifiquement jeudi à l'occasion de la célébration du 31e anniversaire de la révolution islamique. Elle sera vendredi à Genève, où la situation en Iran doit être examinée la semaine prochaine par le Conseil des droits de l'Homme de l'ONU.
L'avocate iranienne Shirin Ebadi, prix Nobel de la paix de 2003, a estimé jeudi que le voile intégral porté par certaines femmes au nom de l'islam n'était "pas musulman" et qu'il pouvait être interdit.
Interrogée par la radio France Info sur la volonté des autorités françaises d'interdire le port de la burqa et du niqab, Mme Ebadi a affirmé qu'un "voile qui recouvre le visage entier n'existe même pas dans l'islam parce qu'en fait, quand on prie si tout le visage est recouvert, la prière n'est pas valide".
"Par exemple si on va en pèlerinage à La Mecque et que les femmes ont le visage complètement couvert, ce pèlerinage n'est pas valable", a ajouté l'avocate.
"Alors, ce voile intégral, qui n'est pas musulman et qui se fonde sur de fausses traditions, peut être interdit", a-t-elle conclu.
En Iran où domine la branche chiite de l'islam, les femmes portent le foulard islamique mais pas le voile intégral.
Exilée en Europe, Mme Ebadi ne porte pas de voile. Opposée au régime iranien actuellement au pouvoir à Téhéran, elle a appelé à manifester pacifiquement jeudi à l'occasion de la célébration du 31e anniversaire de la révolution islamique. Elle sera vendredi à Genève, où la situation en Iran doit être examinée la semaine prochaine par le Conseil des droits de l'Homme de l'ONU.
mardi 9 février 2010
The Swiss v Islam’s bayonets
Quel éditorial ! Un constat implacable et sans concession qui fait fi de la langue de bois et du politiquement correct. C’est le Buenos-Aires Herald, journal argentin d’expression anglophone, qui ose ce que la presse européenne n’ose plus depuis longtemps.
Ce journal et son auteur ne sont pas n’importe qui. James Neilson n’est pas un de nos journalistes de salon qui excommunient les esprits libres à grands coups d’accusations de racisme ou de fascisme (...)
Un petit retour en arrière.
1976. Un coup d’État dirigé par une junte de militaires renverse le gouvernement argentin. La chape de plomb de la dictature s’abat sur le pays pendant 7 ans. Les centres clandestins de torture et de détention se multiplient dans le pays, 30 000 personnes « disparaissent » corps et âmes pour ne jamais revenir. Un climat de peur s’empare de l’Argentine, terre d’Europe en Amérique du sud (90% environ de la population argentine est d’origine européenne). La presse se met aux ordres des nouveaux maîtres du pays et se tait.
Mais un petit journal fait de la résistance : le Buenos-Aires Herald, journal d’expression anglophone à destination de la communauté anglophone vivant en Argentine. Il compte parmi sa petite équipe de collaborateurs Robert Cox comme directeur, et James Neilson qui est l’un de ses éditorialistes.
Au grand dam des militaires au pouvoir, le Buenos-Aires Herald brise la loi du silence, et publie les noms des « disparus », leurs photographies, leurs histoires. Il dénonce les enlèvements d’État, la torture institutionnalisée, les exécutions sommaires, les adoptions clandestines des enfants des « disparus ». Le directeur Robert Cox fait plus encore. Il tisse des liens étroits avec la presse internationale et la communauté diplomatique, en particulier celle des Etats-Unis, publie des articles sur la dictature argentine dans la presse américaine et européenne, et appelle à ce que la pression internationale s’exerce sur la dictature argentine.
Les généraux au pouvoir tentent de faire taire le journal. Ils le font arrêter, mais sous la pression internationale, doivent le relâcher. Les menaces et intimidations continuent, on tente de l’assassiner, sa femme est l’objet d’une tentative d’enlèvement. Il tient bon. Mais lorsque son fils de 9 ans reçoit une lettre lui conseillant de convaincre son père de quitter l’Argentine s’il veut le garder vivant, Cox donne la priorité à la sécurité de sa famille. Lui et sa famille s’exilent en 1979. Et c’est James Neilson qui prend sa suite à la tête du Buenos-Aires Herald.
Malgré les menaces qui perdureront, le Buenos-Aires Herald sous la houlette de James Neilson va continuer jusqu’à la fin de la dictature à braver la chape de plomb et faire entendre une voix discordante.
C’est de ce même journal et de ce même James Neilson que nous parvient aujourd’hui cette voix, une fois encore discordante et courageuse, sur le multiculturalisme et l’immigration musulmane en Europe.
Quand d’authentiques antifascistes font la leçon aux antifascistes de salon:
--------
L’éditorial de James Neilson
La Suisse contre les baïonnettes de l’islam
Au grand dam de tous les bien-pensants européens, ces arriérés de Suisses tiennent encore à cette coutume démodée de laisser les gens ordinaires influer sur la politique de leur gouvernement. Les fruits d’une telle irresponsabilité sont apparus en pleine lumière le 29 novembre 2009 lorsqu’une majorité a décidé, par voie de référendum, d’interdire la construction de nouveaux minarets en Suisse. Leurs objections n’avaient rien à voir avec des questions d’architecture. En effet, comme le leur a obligeamment expliqué le Premier Ministre islamiste de Turquie, Recep Erdogan, « les minarets sont nos baïonnettes, les dômes nos casques, les mosquées nos casernes et les croyants nos soldats ». Étant donné que la majorité des suisses ne goûte pas trop l’idée de se faire ouvrir les tripes par les soldats de ce qui est pour eux une croyance étrangère, le désir de 57 % des électeurs de tenir les baïonnettes d’Erdogan hors de leur vue n’était pas vraiment une surprise.
Pas surprenant non plus, qu’une série de sondages improvisés par les médias européens le lendemain du vote ait montré qu’une majorité encore plus grande d’Européens souhaite bannir les minarets. « L’islamisation » est maintenant une question brûlante partout en Europe, du grand nord de la Norvège aux côtes de la Crète. Cela n’a rien à voir avec du racisme, comme les apologistes du statu quo essaient de le faire croire : personne en effet ne s’offusque de la présence de Chinois, d’Hindous ou de Sikhs. Au contraire, on voit en eux des immigrés modèles. En revanche, cela a tout à voir avec le refus hostile de s’intégrer d’un grand nombre d’adeptes d’une certaine religion. Comme les colons européens d’hier, les musulmans en Europe semblent bien déterminés à imposer leurs croyances et leurs normes culturelles aux indigènes européens, dont beaucoup se sentent trahis par leurs propres gouvernements.
Paradoxalement, la principale raison pour laquelle les gouvernants européens ont choisi d’ouvrir grandes les portes à une immigration massive non soumise à conditions, c’était l’horreur et la honte ressenties par beaucoup à la suite de l’holocauste. Ils se persuadèrent que les préjugés religieux et raciaux conduisaient inévitablement à des génocides et qu’il ne fallait pas sélectionner les immigrés, admettre ceux qui seraient susceptibles de s’intégrer, et refuser ceux qui, selon toute vraisemblance, n’y consentiraient pas. C’est ainsi qu’une minorité incroyablement créative a été remplacée par une autre dont la contribution à la société a été, selon la formule consacrée, mitigée. Certes, nombre d’individus de confession musulmane sont de bons citoyens. Mais dans l’ensemble, ces grandes communautés musulmanes qui se sont formées se sont révélées poser de gros problèmes d’ordre public, et être extrêmement coûteuses en matière de prestations sociales. Interrogés par des journalistes sur leurs raisons pour interdire les minarets, nombre de Suisses ont répondu qu’ils n’avaient aucune envie de voir leur pays suivre l’exemple de la France, l’Angleterre, la Belgique, la Hollande où émeutes urbaines, menaces terroristes, et crimes d’honneur alimentent la rubrique des faits divers.
Comme l’on pouvait s’y attendre, les porte-parole gouvernementaux de ces bastions de la liberté religieuse que sont la Turquie, l’Arabie Saoudite, la Libye, etc. ont durement condamné la Suisse. Dans la plupart des pays musulmans, si quelqu’un d’assez audacieux pour tenter de construire une église ou une synagogue réussissait à surmonter les multiples obstacles administratifs et légaux, il se ferait probablement lyncher par une foule vocifératrice.(...)
Le multiculturalisme, ce concept qui veut que - tous les styles de vie et tous les systèmes de croyances se valent, à condition que les européens se repentent de leur passé criminel, on pourrait enfin vivre tous ensemble et heureux - était une grave erreur
En effet, sans une nécessaire fierté pour leurs accomplissements et ceux de leurs ancêtres, les sociétés ne sont pas en mesure d’intégrer des nouveaux venus qui rejettent par définition les dogmes du multiculturalisme, tant ils sont persuadés que leurs propres traditions sont supérieures à toutes les autres. Hélas, il a fallu plusieurs décennies pour que la conscience de cette vérité dérangeante fasse son chemin dans les esprits, des décennies pendant lesquelles l’Union européenne a laissé entrer une minorité intolérante qui est déjà forte de 20 millions d’individus, 50 millions dans toute l’Europe, et qui bénéficient du soutien enthousiaste des monarchies pétrolières et des pays d’Afrique du Nord, lesquels n’ont aucun scrupule à faire des chantages économiques. Déjà en 1974, le dirigeant algérien Hari Boumedienne se flattait que l’islam allait conquérir l’Europe « par le ventre de nos femmes », une menace souvent reprise depuis par son voisin libyen, le Colonel Khadafi.
Actuellement l’issue du drame en cours est imprévisible, mais si l’on en juge par l’Histoire et ce qui est advenu dans le passé en Inde, en Europe et ailleurs, les conflits à venir entre les peuples d’origine et les nouveaux venus qui aspirent ouvertement à les remplacer ne seront vraiment pas beaux à voir.
http://lessakele.over-blog.fr/ext/http://www.bivouac-id.com/2010/02/08/immigration-musulmane-et-multiculturalisme-quand-un-journal-argentin-met-leurope-en-garde/
------------------------------
By James Neilson
To the dismay of all right-thinking people in Europe, the backward Swiss still cling to the old-fashioned custom of letting ordinary folk influence government policy. The fruits of such irresponsibility were made unpleasantly plain a couple of weeks ago when a majority voted in a referendum to ban the construction of more minarets in their country. Their objections had little to do with architecture. As Turkey ’s Islamist Prime Minister Recep Tayyip Erdogan had helpfully explained to them: “The minarets are our bayonets, the domes our helmets, the mosques our barracks and the faithful our army.” Seeing most Swiss dislike the idea of being stabbed in the guts by the soldiers of what to them is an alien creed, the desire of 57 percent of those who took part in the referendum to keep Erdogan’s “bayonets” out of sight was not that surprising.
Nor was it that in a series of polls improvised by newspapers elsewhere in Europe the majorities in favour of banning minarets were even bigger than in Switzerland. “Islamization” is now a hot issue everywhere from the northernmost tip of Norway to the southern coast of Crete. It is not a matter of racism as apologists for the status quo would have it: hardly anyone gets worked up by the presence of Chinese, Hindus or Sikhs. On the contrary, they are regarded as model immigrants. It is entirely to do with the aggressive refusal of too many members of one particular creed to make any attempt to assimilate. Like European colonists of yesteryear, Muslims in Europe seem determined to impose their own beliefs and their own cultural mores on the natives, many of whom feel they have been betrayed by their respective governments.
Ironically, the main reason European leaders opted to open the doors to indiscriminate mass immigration was the horror and shame so many felt for letting the holocaust happen. They told themselves that religious and ethnic prejudice led inevitably to genocide so it was wrong to pick and choose, admitting people they thought could adapt to the host society and rejecting those who in all probability would refuse to do so. The upshot was that an astoundingly creative minority was replaced by another whose contributions have, one might say, been mixed. Plenty of individual Muslims have proved to be fine upstanding citizens, but on the whole the large communities they have formed have been exceedingly troublesome and, for the welfare services, hugely expensive. When asked by reporters just why they had voted to ban minarets, many Swiss said they did not want their country to go the way of the UK, France, Belgium and Holland where street riots, terrorist threats, and the “honour killings” of women for breaking ancestral codes of conduct have become routine.
As was to be expected, government spokesmen in such bastions of religious freedom as Turkey , Saudi Arabia , Libya , etc, harshly condemned the Swiss. In most of the Muslim world, anyone rash enough to try to build a church or synagogue who manages to overcome the countless bureaucratic and legal hurdles is liable to be torn apart by an enraged mob, but because they are convinced that theirs is the only true faith, that minor detail did not impress them in the slightest. Their Western sympathizers could also insist that everyone should be true to his own principles, meaning that mosques, minarets, burqas and promises to decapitate anyone who speaks ill of the prophet Muhammad or his legacy should be tolerated in Europe and the Americas, but it would be most unreasonable to demand that Muslim countries treated Christians, Jews and Hindus with similar respect. For now at least, there is little chance that the Europeans will prohibit the establishment of mosques in their countries until Saudi Arabia permits the building of churches and synagogues throughout the kingdom, without excluding such “holy cities” as Mecca.
It is now widely agreed that multiculturalism, the notion that all ways of life and belief systems are equally valid and that providing Europeans make amends for their criminal past everyone can live happily together, was a big mistake. Unless people take some pride in their own achievements and those of their forefathers, societies will be in no shape to accommodate newcomers who reject out of hand the multicultural pieties because they know perfectly well that their own traditions are superior to all others. Unfortunately, it took several decades for awareness of that disquieting truth to sink in, decades in which the European Union acquired an intolerant minority that is already about 20 million-strong, with over 50 million in Europe as a whole, and which enjoys the enthusiastic support of oil-rich countries in the Middle East and North Africa whose leaders have no qualms when it comes to making use of their economic leverage. As far back as 1974, the Algerian leader Hoauri Boumédienne said Islam would conquer Europe “through the wombs of our women,” a promise that since then has been echoed frequently by his Libyan neighbour Muammar Khaddafy. Just how the resulting drama will play out is anybody’s guess; if the history of Europe, India and many other places is any guide, the conflicts to come between the native population and those who openly aspire to replace them will not be pretty.
http://www.buenosairesherald.com/BreakingNews/View/19566
Ce journal et son auteur ne sont pas n’importe qui. James Neilson n’est pas un de nos journalistes de salon qui excommunient les esprits libres à grands coups d’accusations de racisme ou de fascisme (...)
Un petit retour en arrière.
1976. Un coup d’État dirigé par une junte de militaires renverse le gouvernement argentin. La chape de plomb de la dictature s’abat sur le pays pendant 7 ans. Les centres clandestins de torture et de détention se multiplient dans le pays, 30 000 personnes « disparaissent » corps et âmes pour ne jamais revenir. Un climat de peur s’empare de l’Argentine, terre d’Europe en Amérique du sud (90% environ de la population argentine est d’origine européenne). La presse se met aux ordres des nouveaux maîtres du pays et se tait.
Mais un petit journal fait de la résistance : le Buenos-Aires Herald, journal d’expression anglophone à destination de la communauté anglophone vivant en Argentine. Il compte parmi sa petite équipe de collaborateurs Robert Cox comme directeur, et James Neilson qui est l’un de ses éditorialistes.
Au grand dam des militaires au pouvoir, le Buenos-Aires Herald brise la loi du silence, et publie les noms des « disparus », leurs photographies, leurs histoires. Il dénonce les enlèvements d’État, la torture institutionnalisée, les exécutions sommaires, les adoptions clandestines des enfants des « disparus ». Le directeur Robert Cox fait plus encore. Il tisse des liens étroits avec la presse internationale et la communauté diplomatique, en particulier celle des Etats-Unis, publie des articles sur la dictature argentine dans la presse américaine et européenne, et appelle à ce que la pression internationale s’exerce sur la dictature argentine.
Les généraux au pouvoir tentent de faire taire le journal. Ils le font arrêter, mais sous la pression internationale, doivent le relâcher. Les menaces et intimidations continuent, on tente de l’assassiner, sa femme est l’objet d’une tentative d’enlèvement. Il tient bon. Mais lorsque son fils de 9 ans reçoit une lettre lui conseillant de convaincre son père de quitter l’Argentine s’il veut le garder vivant, Cox donne la priorité à la sécurité de sa famille. Lui et sa famille s’exilent en 1979. Et c’est James Neilson qui prend sa suite à la tête du Buenos-Aires Herald.
Malgré les menaces qui perdureront, le Buenos-Aires Herald sous la houlette de James Neilson va continuer jusqu’à la fin de la dictature à braver la chape de plomb et faire entendre une voix discordante.
C’est de ce même journal et de ce même James Neilson que nous parvient aujourd’hui cette voix, une fois encore discordante et courageuse, sur le multiculturalisme et l’immigration musulmane en Europe.
Quand d’authentiques antifascistes font la leçon aux antifascistes de salon:
--------
L’éditorial de James Neilson
La Suisse contre les baïonnettes de l’islam
Au grand dam de tous les bien-pensants européens, ces arriérés de Suisses tiennent encore à cette coutume démodée de laisser les gens ordinaires influer sur la politique de leur gouvernement. Les fruits d’une telle irresponsabilité sont apparus en pleine lumière le 29 novembre 2009 lorsqu’une majorité a décidé, par voie de référendum, d’interdire la construction de nouveaux minarets en Suisse. Leurs objections n’avaient rien à voir avec des questions d’architecture. En effet, comme le leur a obligeamment expliqué le Premier Ministre islamiste de Turquie, Recep Erdogan, « les minarets sont nos baïonnettes, les dômes nos casques, les mosquées nos casernes et les croyants nos soldats ». Étant donné que la majorité des suisses ne goûte pas trop l’idée de se faire ouvrir les tripes par les soldats de ce qui est pour eux une croyance étrangère, le désir de 57 % des électeurs de tenir les baïonnettes d’Erdogan hors de leur vue n’était pas vraiment une surprise.
Pas surprenant non plus, qu’une série de sondages improvisés par les médias européens le lendemain du vote ait montré qu’une majorité encore plus grande d’Européens souhaite bannir les minarets. « L’islamisation » est maintenant une question brûlante partout en Europe, du grand nord de la Norvège aux côtes de la Crète. Cela n’a rien à voir avec du racisme, comme les apologistes du statu quo essaient de le faire croire : personne en effet ne s’offusque de la présence de Chinois, d’Hindous ou de Sikhs. Au contraire, on voit en eux des immigrés modèles. En revanche, cela a tout à voir avec le refus hostile de s’intégrer d’un grand nombre d’adeptes d’une certaine religion. Comme les colons européens d’hier, les musulmans en Europe semblent bien déterminés à imposer leurs croyances et leurs normes culturelles aux indigènes européens, dont beaucoup se sentent trahis par leurs propres gouvernements.
Paradoxalement, la principale raison pour laquelle les gouvernants européens ont choisi d’ouvrir grandes les portes à une immigration massive non soumise à conditions, c’était l’horreur et la honte ressenties par beaucoup à la suite de l’holocauste. Ils se persuadèrent que les préjugés religieux et raciaux conduisaient inévitablement à des génocides et qu’il ne fallait pas sélectionner les immigrés, admettre ceux qui seraient susceptibles de s’intégrer, et refuser ceux qui, selon toute vraisemblance, n’y consentiraient pas. C’est ainsi qu’une minorité incroyablement créative a été remplacée par une autre dont la contribution à la société a été, selon la formule consacrée, mitigée. Certes, nombre d’individus de confession musulmane sont de bons citoyens. Mais dans l’ensemble, ces grandes communautés musulmanes qui se sont formées se sont révélées poser de gros problèmes d’ordre public, et être extrêmement coûteuses en matière de prestations sociales. Interrogés par des journalistes sur leurs raisons pour interdire les minarets, nombre de Suisses ont répondu qu’ils n’avaient aucune envie de voir leur pays suivre l’exemple de la France, l’Angleterre, la Belgique, la Hollande où émeutes urbaines, menaces terroristes, et crimes d’honneur alimentent la rubrique des faits divers.
Comme l’on pouvait s’y attendre, les porte-parole gouvernementaux de ces bastions de la liberté religieuse que sont la Turquie, l’Arabie Saoudite, la Libye, etc. ont durement condamné la Suisse. Dans la plupart des pays musulmans, si quelqu’un d’assez audacieux pour tenter de construire une église ou une synagogue réussissait à surmonter les multiples obstacles administratifs et légaux, il se ferait probablement lyncher par une foule vocifératrice.(...)
Le multiculturalisme, ce concept qui veut que - tous les styles de vie et tous les systèmes de croyances se valent, à condition que les européens se repentent de leur passé criminel, on pourrait enfin vivre tous ensemble et heureux - était une grave erreur
En effet, sans une nécessaire fierté pour leurs accomplissements et ceux de leurs ancêtres, les sociétés ne sont pas en mesure d’intégrer des nouveaux venus qui rejettent par définition les dogmes du multiculturalisme, tant ils sont persuadés que leurs propres traditions sont supérieures à toutes les autres. Hélas, il a fallu plusieurs décennies pour que la conscience de cette vérité dérangeante fasse son chemin dans les esprits, des décennies pendant lesquelles l’Union européenne a laissé entrer une minorité intolérante qui est déjà forte de 20 millions d’individus, 50 millions dans toute l’Europe, et qui bénéficient du soutien enthousiaste des monarchies pétrolières et des pays d’Afrique du Nord, lesquels n’ont aucun scrupule à faire des chantages économiques. Déjà en 1974, le dirigeant algérien Hari Boumedienne se flattait que l’islam allait conquérir l’Europe « par le ventre de nos femmes », une menace souvent reprise depuis par son voisin libyen, le Colonel Khadafi.
Actuellement l’issue du drame en cours est imprévisible, mais si l’on en juge par l’Histoire et ce qui est advenu dans le passé en Inde, en Europe et ailleurs, les conflits à venir entre les peuples d’origine et les nouveaux venus qui aspirent ouvertement à les remplacer ne seront vraiment pas beaux à voir.
http://lessakele.over-blog.fr/ext/http://www.bivouac-id.com/2010/02/08/immigration-musulmane-et-multiculturalisme-quand-un-journal-argentin-met-leurope-en-garde/
------------------------------
By James Neilson
To the dismay of all right-thinking people in Europe, the backward Swiss still cling to the old-fashioned custom of letting ordinary folk influence government policy. The fruits of such irresponsibility were made unpleasantly plain a couple of weeks ago when a majority voted in a referendum to ban the construction of more minarets in their country. Their objections had little to do with architecture. As Turkey ’s Islamist Prime Minister Recep Tayyip Erdogan had helpfully explained to them: “The minarets are our bayonets, the domes our helmets, the mosques our barracks and the faithful our army.” Seeing most Swiss dislike the idea of being stabbed in the guts by the soldiers of what to them is an alien creed, the desire of 57 percent of those who took part in the referendum to keep Erdogan’s “bayonets” out of sight was not that surprising.
Nor was it that in a series of polls improvised by newspapers elsewhere in Europe the majorities in favour of banning minarets were even bigger than in Switzerland. “Islamization” is now a hot issue everywhere from the northernmost tip of Norway to the southern coast of Crete. It is not a matter of racism as apologists for the status quo would have it: hardly anyone gets worked up by the presence of Chinese, Hindus or Sikhs. On the contrary, they are regarded as model immigrants. It is entirely to do with the aggressive refusal of too many members of one particular creed to make any attempt to assimilate. Like European colonists of yesteryear, Muslims in Europe seem determined to impose their own beliefs and their own cultural mores on the natives, many of whom feel they have been betrayed by their respective governments.
Ironically, the main reason European leaders opted to open the doors to indiscriminate mass immigration was the horror and shame so many felt for letting the holocaust happen. They told themselves that religious and ethnic prejudice led inevitably to genocide so it was wrong to pick and choose, admitting people they thought could adapt to the host society and rejecting those who in all probability would refuse to do so. The upshot was that an astoundingly creative minority was replaced by another whose contributions have, one might say, been mixed. Plenty of individual Muslims have proved to be fine upstanding citizens, but on the whole the large communities they have formed have been exceedingly troublesome and, for the welfare services, hugely expensive. When asked by reporters just why they had voted to ban minarets, many Swiss said they did not want their country to go the way of the UK, France, Belgium and Holland where street riots, terrorist threats, and the “honour killings” of women for breaking ancestral codes of conduct have become routine.
As was to be expected, government spokesmen in such bastions of religious freedom as Turkey , Saudi Arabia , Libya , etc, harshly condemned the Swiss. In most of the Muslim world, anyone rash enough to try to build a church or synagogue who manages to overcome the countless bureaucratic and legal hurdles is liable to be torn apart by an enraged mob, but because they are convinced that theirs is the only true faith, that minor detail did not impress them in the slightest. Their Western sympathizers could also insist that everyone should be true to his own principles, meaning that mosques, minarets, burqas and promises to decapitate anyone who speaks ill of the prophet Muhammad or his legacy should be tolerated in Europe and the Americas, but it would be most unreasonable to demand that Muslim countries treated Christians, Jews and Hindus with similar respect. For now at least, there is little chance that the Europeans will prohibit the establishment of mosques in their countries until Saudi Arabia permits the building of churches and synagogues throughout the kingdom, without excluding such “holy cities” as Mecca.
It is now widely agreed that multiculturalism, the notion that all ways of life and belief systems are equally valid and that providing Europeans make amends for their criminal past everyone can live happily together, was a big mistake. Unless people take some pride in their own achievements and those of their forefathers, societies will be in no shape to accommodate newcomers who reject out of hand the multicultural pieties because they know perfectly well that their own traditions are superior to all others. Unfortunately, it took several decades for awareness of that disquieting truth to sink in, decades in which the European Union acquired an intolerant minority that is already about 20 million-strong, with over 50 million in Europe as a whole, and which enjoys the enthusiastic support of oil-rich countries in the Middle East and North Africa whose leaders have no qualms when it comes to making use of their economic leverage. As far back as 1974, the Algerian leader Hoauri Boumédienne said Islam would conquer Europe “through the wombs of our women,” a promise that since then has been echoed frequently by his Libyan neighbour Muammar Khaddafy. Just how the resulting drama will play out is anybody’s guess; if the history of Europe, India and many other places is any guide, the conflicts to come between the native population and those who openly aspire to replace them will not be pretty.
http://www.buenosairesherald.com/BreakingNews/View/19566
lundi 1 février 2010
Les gazaouis ne sont pas rancuniers...
A Gaza, on aime l'Egypte
La finale de la Coupe d’Afrique des nations (CAN), disputée le 31 janvier à Luanda, en Angola, par l’Egypte et le Ghana, a été tout au long de la semaine dernière au centre des préoccupations des habitants de la bande de Gaza, qui se préparaient à soutenir les Pharaons", rapporte Al-Quds Al-Arabi. Un enthousiasme inattendu à un moment où l’Egypte construit un mur renforçant le blocus imposé à la bande de Gaza par Israël. "Malgré leurs soucis économiques, les Gazaouis se sont détournés de la politique pour donner la priorité au ballon rond. Les places dans les cafés où le match était diffusé étaient réservées depuis plusieurs jours et les gens faisaient la queue pour acheter des drapeaux égyptiens."
Courrier Intl'
La finale de la Coupe d’Afrique des nations (CAN), disputée le 31 janvier à Luanda, en Angola, par l’Egypte et le Ghana, a été tout au long de la semaine dernière au centre des préoccupations des habitants de la bande de Gaza, qui se préparaient à soutenir les Pharaons", rapporte Al-Quds Al-Arabi. Un enthousiasme inattendu à un moment où l’Egypte construit un mur renforçant le blocus imposé à la bande de Gaza par Israël. "Malgré leurs soucis économiques, les Gazaouis se sont détournés de la politique pour donner la priorité au ballon rond. Les places dans les cafés où le match était diffusé étaient réservées depuis plusieurs jours et les gens faisaient la queue pour acheter des drapeaux égyptiens."
Courrier Intl'
Inscription à :
Articles (Atom)