Hopital central de Rabuni,
un bâtiment modeste situé à proximité des sièges de différentes ONG internationales comme 'Médecins sans Frontières' ( MSF) ou 'Pentalux'. Quatre camps de réfugiés sont implantés dans le désert algérien : ceux d'El Aaiun, Awserd, Smara, et Dakhla, nommés d'après des villes du Sahara occidental.
Depuis 1975, date de départ des Espagnols, le Sahara occidental, vaste territoire désertique n'a jamais obtenu de statut juridique. La zone est l'objet d'un conflit entre les indépendantistes sahraouis et le Maroc. Reconnu autonome par une majorité d'Etats africains, la partie occidentale du Sahara qui borde la Méditerranée reste pourtant occupée à 80% par le Maroc. Les quelque 160 000 Sahraouis aujourd'hui réfugiés dans le désert algérien n'auraient jamais survécu sans l'aide humanitaire internationale, coordonnée par des organismes spécialisés rattachés à l'ONU, tels que le Haut Commissariat pour les réfugiés ( UNHCR) ou le Programme alimentaire mondial ( PAM). Ni d'ailleurs sans le soutien de divers collectifs solidaires indépendants et l'aide de donateurs individuels, comme ces familles membres du projet catalan 'Vacaciones en paz' qui permet chaque été à des centaines d'enfants sahraouis de partir en Espagne. Par ailleurs, le peuple sahraoui reçoit également une aide des pays qui entretiennent des relations diplomatique avec le régime de la République arabe sahraoui démocratique, la RASD, comme Cuba, le Venezuela ou l'Algérie. Un apport financier qui reste néanmoins insuffisant. Pour de nombreux sahraouis tributaires de l'aide internationale, il est impossible, faute de moyens, de tirer profit d'une culture extrêmement riche ou de richesses naturelles constamment exploitées par les autorités marocaines.
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