Ex-musulmans en Europe
Des «comités d'ex-musulmans» ont vu le jour en Europe depuis le début de l'année, en Allemagne (400 membres), en Suède, au Danemark, en Finlande, en Norvège, au Royaume-Uni. Souvent animés par des exilés iraniens de gauche, ces groupes - dirigés par des femmes en Allemagne et en Grande-Bretagne - s'inspirent, dans leurs slogans et modes d'action, des combats passés des mouvements féministes en faveur de l'avortement ou de l'émancipation des homosexuels. Ils s'inquiètent de l'intervention croissante de l'islam dans les sociétés contemporaines. Ils affirment «briser le tabou du renoncement à l'islam, s'opposer au relativisme culturel qui permet de tolérer des discriminations inhumaines». Prétendant représenter une majorité de musulmans en Europe et se réclamant «de la raison, des droits universels, de la laïcité», ils exigent «la liberté de croire ou de ne pas croire, de critiquer la religion, l'abolition de toutes les coutumes religieuses ou culturelles qui contredisent l'indépendance, le libre arbitre et le droit à l'égalité des femmes».
Lexpress.fr Nov 2007
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Norvège, Des statistiques alarmantes
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L'incident, comme celui qui s'est produit en Suède, illustre la montée des tensions raciales au sein des sociétés scandinaves qui sont confrontées, avec retard par rapport aux autres pays de l'Union Européenne, à une pression migratoire de plus en plus accrue qui y crée les mêmes problèmes de société.
En 2000, la Norvège enregistrait une hausse record du nombre de demandeurs d'asile politique, soit 10 % de plus que l'année précédente et quatre fois plus qu'en 1997. En 2001, le pays était devenue la troisième destination d'immigration en Europe après le Luxembourg et l'Irlande: prés de 300 000 immigrés habitaient en Norvège qui découvrait que 6.6% de sa population était désormais d'origine immigrée. Les plus grands groupes d'immigrés sont les Pakistanais, suivis des Suédois, des Danois, puis viennent les Vietnamiens, les ressortissants de l'ex-Yougoslavie (des Kosovars, musulmans), les Iraquiens et les Iraniens. En 10 ans, le nombre d'immigrés a doublé en Norvège. A Oslo, où se concentre près de 20 % de la population immigrée (dont 68% à ses origines hors d'Europe) un enfant sur quatre est d'origine étrangère. La Norvège change: imaginer une grande blonde aux yeux bleus à l'évocation de la Norvège n'est plus un des clichés amusants comme Pierre Daninos aimait en énumérer, c'est désormais un préjugé raciste.
L'arrivée massive des immigrés n'est pas allée sans générer de sérieux problèmes. Comme le modèle d'intégration communautaire anglais et le modèle d'intégration républicain français, le modèle d'intégration social norvégien, à l'image de celui du voisin danois, est en échec. Le sujet est discuté depuis plusieurs années et inquiète de plus en plus les habitants du pays. En 2001, un Norvégien sur trois considérait que trop d'immigrés recevaient un visa d'installation et le nombre de personnes en faveur de la poursuite de la politique d'immigration norvégienne avait chuté de 71 à% à 64 %.
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La réticence croissante des Norvégiens vis à vis des populations immigrées, on s'en doute, ne vient pas de nulle part. Le racisme de certains immigrés, souvent originaires du monde musulman, y est pour quelque chose. Au début de l'année 2002, les propos tenus publiquement par Solhail Ahmed vont même provoquer l'intervention personnelle de Kjell Magne Bondovik, le premier ministre norvégien. Lors d'un passage à NRK TV, l'imam de la mosquée d'Oslo a affiché sans complexe le peu d'estime dans lequel il tient les Norvégiens. Pour lui, la société Norvégienne se caractérise par son absence de valeurs et il cite comme autant de preuves de cette vision dévalorisante de la Norvège les troubles mentaux de certains enfants, la dépression, le divorce ou le problème du Sida.
- Cette vision à sens unique de la société norvégienne ," déclarera le ministre, "et le fait qu'ils n'intègrent ni n'apprécient des valeurs [norvégiennes] comme la liberté et le respect du choix fait par un individu me provoquent. Il est important pour un processus d'intégration positif qu'ils apprennent plus au sujet des valeurs sur lesquelles est basée notre société. Alors les deux côtés pourront contribuer à une compréhension commune, plutôt que de finir, peut être, par une confrontation difficile."
source : Aftenposten
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Le premier ministre norvégien pourrait aussi avoir d'autres arguments :
Année record en matière d'immigration, l'année 2000 l'est aussi en matière de délinquance. Lorsqu'il présente les statistiques sur la criminalité, Anstein Gjengedal, le chef de la police, signale une forte hausse des crimes à Oslo, dont la moitié sont commis par des étrangers. Ces crimes souvent commis en bandes. La plupart des délits sont souvent des agressions contre les personnes : les viols et les tentatives de viols sont à leurs plus haut niveaux jamais atteints. Cette hausse de la criminalité n'est pas surprenante puisqu'en 1999, les recherches du bureau central des statistiques de Norvège avaient révélé que le taux de criminalité des étrangers issus de l'immigration extra-occidentale était deux fois plus élevé que celui des Norvégiens, se montant respectivement à 55 pour 1000 et à 27 pour 1000.
Fait inquiétant pour l'avenir, en 2000, une étude montrait que la violence est un problème en augmentation constante au sein des immigrés de seconde génération : un jeune sur quatre âgé d'entre 14 et 17 ans a été impliqué dans des bagarres à l'arme blanche ou a menacé d'autres jeunes. Tormod Oeia, un des chercheurs à l'origine de cette étude signale aussi que plus un jeune immigré se sent Norvégien, moins il a de chance de se tourner vers la criminalité. La criminalité des jeunes immigrés pourrait donc être comprise comme un mode d'expression d'hostilité vis à vis de la société norvégienne.
En 2001, une étude de la police révèle que dans la capitale de la Norvège, deux personnes accusées de viol sur trois ne sont pas originaires d'Europe de l'ouest. Elle précise, comme l'année précédente, la hausse de ce type de criminalité: plus 40 % en 2000 par rapport à l'année 1999 et plus 13 % en septembre 2001 par rapport à l'année 2000. Pour Gunnar Larsen, un inspecteur de la brigade des moeurs d'Oslo, le lien entre la hausse du nombre de viol et l'origine ethnique est un phénomène évident. "Notre expérience générale est que c'est une tendance à la hausse. Nous le remarquons par le nombre de fois que nous avons besoin d'interprètes au cours de l'enquête." Si les statistiques de la police d'Oslo montrent que 65 % des personnes accusées d'agressions sexuelles sont d'origine non-occidentale, elles montrent aussi que 80 % des victimes sont norvégiennes, avec 20 % de femmes ayant des origines étrangères.
Cette hausse des viols en Norvège s'explique dans la mesure où la culture des populations issues de l'Afrique sub-saharienne (en Norvège, principalement des somaliens) et la culture du monde musulman véhiculent une vision particulière dévalorisée de la femme. Parallèlement aux viols, les autorités Norvégiennes doivent en place un programme de sensibilisation dans les écoles pour lutter contre la pratique de l'excision: les immigrés africains ont en effet apportés dans leurs valises cette pratique archaïque de mutilation génitale des fillettes.
D'autre part, L'islam, qui institutionnalise des pratiques discriminatoires en matière religieuse, interdit le mariage entre une femme musulmane et un homme appartenant à une autre religion mais autorise le mariage entre un homme musulman et une femme appartenant à une autre religion. Cette vision dévalorisée de la femme non-musulmane vient se superposer à la différence d'origine ethnique qui, contrairement aux immigrés Danois et Suédois, sépare les immigrés de confession musulmane et des Norvégiens. Une Norvégienne, en tant que femme, en tant que blanche souvent très typée et en tant que non musulmane immédiatement identifiable a un statut particulièrement dévalorisé qui favorise le comportement de prédation sexuelle de certains immigrés musulmans.
D'autres moeurs choquent aussi la sensibilité scandinave: les mariages forcés. En effet, avec l'arrivée des populations musulmanes, le mariage forcé est devenu un phénomène récurrent dans la société norvégienne. Selon l'association Human Right Service, basée à Oslo, entre 1996 et 2001, 82 % des jeunes marocaines détenant la nationalité Norvégienne ont été mariées à des citoyens marocains. Dans le cas des jeunes pakistanaises détenant la nationalité norvégienne, 76 % d'entre elles épousent des citoyens pakistanais. Pour Hege Storhaug, l'auteur d'un livre basé sur le rapport d'Human Right Service au parlement suédois concernant l'intégration des femmes, les jeunes musulmanes sont "des visas vivants pour une nouvelle forme de commerce", les lois sur le regroupement familial ayant tendance à favoriser cette pratique.
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http://www.racismeantiblanc.bizland.com/viols_racistes/06norv%E8ge.htm
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