U.K.: Muslim bus driver halts bus to pray
A muslim bus driver told stunned passengers to get off so he could PRAY.
The white Islamic convert rolled out his prayer mat in the aisle and knelt on the floor facing Mecca.
Passengers watched in amazement as he held out his palms towards the sky, bowed his head and began to chant.
One, who filmed the man on his mobile phone, said: “He was clearly praying and chanting in Arabic.
(The video can be seen at the article link below)
(...)
“Eventually everyone started complaining. One woman said, ‘What the hell are you doing? I’m going to be late for work’.”
After a few minutes the driver calmly got up, opened the doors and asked everyone back on board.
But they saw a rucksack lying on the floor of the red single-decker and feared he might be a fanatic. So they all refused.
“After seeing that no-one wanted to get on he drove off and we all waited until the next bus came about 20 minutes later. I was left totally stunned. It made me not want to get on a bus again.”
The bizarre event unfolded on the number 81 in Langley, Berkshire, at around 1.30pm on Thursday.
The passenger said he rang the bus firm to complain but claimed it did not believe him.
He said: “They asked me, ‘Are you sure?’. Then they said they would get back to me, but they weren’t taking me seriously at all.”
Yesterday the driver, who said his name was Hrun, told The Sun: “I asked everyone to get off because I needed to pray. I was running late.“I pray five times a day as a Muslim — but I don’t normally ask people to get off the bus to do it.”
Muslims pray at pre-dawn, noon, afternoon, sunset and evening.
A spokesperson for bus company London United said: “We are aware of a reported incident involving our route 81.
“We are currently undertaking a full investigation into the matter.”
http://www.thesun.co.uk/sol/homepage/news/article976258.ece
-------------
" Bosses defend Muslim who stopped the 81 bus to pray "
A BUS company has defended its Muslim driver who stunned passengers by asking them to get off before kneeling down to pray.
London United Busways say they have carried out a full investigation after driver Arunas Raulynaitis rolled out his prayer mat to perform his daily prayers, facing Mecca on the number 81 bus in Langley.
Bosses have analysed evidence, including CCTV footage, and say the driver was actually on his 10-minute break when the incident took place at around 1.30pm on Thursday.
They added that the control room had in fact radioed Mr Raulynaitis to terminate the bus outside Langley Fire Station in London Road because it was running late due to road works. Passengers were asked to leave the vehicle while they waited for another bus to pick them up to complete their journey.
Steffan Evans, spokesman for London United Busways, said: “The bus was delayed and by the time it had reached Langley the next bus on the route had caught up.
“At this point the bus service controller decided that in order to maintain the frequency of the buses he would curtail the late bus, and therefore instructed the driver to transfer his passengers in order that they could continue their journey without any further delay.”
But a 21-year-old passenger – who was hoping to join the bus before it terminated – told the Observer: “People were fuming because they said the driver had asked them to leave so he could pray.
“Most people ended up waiting for 15 minutes and weren’t happy. I was late for work so I got a lift with my friend. But it was a hassle I didn’t need.”
Muslims pray five times a day at pre-dawn, noon, mid-afternoon, sunset and evening. However, Mohammed Ayub, trustee at Slough’s Stoke Poges Lane Mosque, said that according to the Islamic faith the driver’s actions had not been necessary.
He added: “It would have been wrong if the driver asked everyone to leave the bus just to pray.
“Islam is a lenient religion and prayer times are relatively flexible, especially when you’re
travelling.”
http://www.thisisslough.com/live/stories/story.php?story_id=3297
Erdogan: "L’expression “islam modéré” est laide et offensante. Il n’y a pas d’islam modéré." Milliyet, 21 août 2007
lundi 31 mars 2008
L'islam a dépassé le catholicisme en tant que première religion mondiale
CITE DU VATICAN (Reuters) - L'islam a dépassé le catholicisme en tant que première religion mondiale, a annoncé dimanche le Vatican.
Les musulmans représentent désormais 19,2% de la population mondiale et les catholiques 17,4%, déclare dans l'Osservatore Romano, organe du Vatican, Mgr Vittorio Formenti, auteur de l'annuaire statistique 2008 de l'Etat pontifical.
"Pour la première fois dans l'histoire, nous ne somme plus en tête: les musulmans nous ont dépassé", souligne-t-il en précisant que cette évaluation se fonde sur des chiffres remontant à 2006.
Mais l'ensemble des chrétiens - catholiques, orthodoxes, anglicans et protestants - représentent un tiers de la population mondiale, soit environ deux milliards d'âmes.
Selon Mgr Formenti la proportion des catholiques dans la population globale reste stable, mais celle des musulmans est en hausse en raison d'un taux de natalité plus élevé.
Les musulmans représentent désormais 19,2% de la population mondiale et les catholiques 17,4%, déclare dans l'Osservatore Romano, organe du Vatican, Mgr Vittorio Formenti, auteur de l'annuaire statistique 2008 de l'Etat pontifical.
"Pour la première fois dans l'histoire, nous ne somme plus en tête: les musulmans nous ont dépassé", souligne-t-il en précisant que cette évaluation se fonde sur des chiffres remontant à 2006.
Mais l'ensemble des chrétiens - catholiques, orthodoxes, anglicans et protestants - représentent un tiers de la population mondiale, soit environ deux milliards d'âmes.
Selon Mgr Formenti la proportion des catholiques dans la population globale reste stable, mais celle des musulmans est en hausse en raison d'un taux de natalité plus élevé.
mercredi 26 mars 2008
Magdi Allam
Le Temps (Suisse)
Eric Joszef, correspondant du quotidien à Rome, analyse la tribune signée par Magdi Allam dans l'édition du Corriere della Sera du 23 mars. "Il explique les raisons de sa conversion en se félicitant que son 'esprit se soit affranchi de l'obscurantisme d'une idéologie qui légitime le mensonge et la dissimulation, la mort violente qui conduit à l'homicide et au suicide, la soumission aveugle à la tyrannie'. 'J'ai dû prendre acte qu'au-delà du phénomène des extrémistes et du terrorisme islamique au niveau mondial, la racine du mal est inhérente à un islam physiologiquement violent et historiquement conflictuel', affirme-t-il. Il se réjouit que le pape ait accepté de le baptiser publiquement, lançant ainsi 'un message explicite et révolutionnaire à une Eglise qui jusqu'à présent a été trop prudente dans la conversion des musulmans'."
Eric Joszef, correspondant du quotidien à Rome, analyse la tribune signée par Magdi Allam dans l'édition du Corriere della Sera du 23 mars. "Il explique les raisons de sa conversion en se félicitant que son 'esprit se soit affranchi de l'obscurantisme d'une idéologie qui légitime le mensonge et la dissimulation, la mort violente qui conduit à l'homicide et au suicide, la soumission aveugle à la tyrannie'. 'J'ai dû prendre acte qu'au-delà du phénomène des extrémistes et du terrorisme islamique au niveau mondial, la racine du mal est inhérente à un islam physiologiquement violent et historiquement conflictuel', affirme-t-il. Il se réjouit que le pape ait accepté de le baptiser publiquement, lançant ainsi 'un message explicite et révolutionnaire à une Eglise qui jusqu'à présent a été trop prudente dans la conversion des musulmans'."
mercredi 19 mars 2008
En Algérie, le harcèlement par les autorités des Eglises chrétiennes s'accentue
LE MONDE | 18.03.08
La pression contre les Eglises chrétiennes s'accentue en Algérie. Deux Eglises protestantes actives en Kabylie ont été sommées par la préfecture de Tizi-Ouzou de "cesser toute activité" jusqu'à ce qu'elles se mettent en conformité avec la loi de 2006 qui régit la pratique des cultes non musulmans, a-t-on appris, dimanche 16 mars.
La Nouvelle Ville et Tafath (Lumière), qui regrouperaient un millier de membres, n'ont pas suspendu leur activité. Le président de l'Eglise protestante, le pasteur Mustapha Krim, conteste une application rétroactive de la loi. "Notre existence remonte à dix ans et nous possédons un agrément", a-t-il indiqué. "Nous allons épuiser toutes les voies de recours, quitte à aller devant la justice pour que nous puissions pratiquer notre confession", a-t-il expliqué.
Ce nouvel épisode confirme la volonté des autorités de contrôler sévèrement les activités des églises chrétiennes. Signe de ce durcissement, l'ancien président de l'Eglise protestante d'Algérie, Hugh Johnson, avait été invité à quitter le pays, où il réside depuis quarante-cinq ans. Mesure suspendue, au grand soulagement de la communauté chrétienne, à la suite de la saisine du Conseil d'Etat.
La loi du 28 février 2006 restreint les conditions de la pratique des cultes non musulmans et prévoit des peines d'emprisonnement de deux à cinq ans et des amendes de 5 000 à 10 000 euros contre toute personne qui "incite, contraint ou utilise des moyens de séduction tendant à convertir un musulman à une autre religion".
Les mouvements évangéliques, regroupés au sein de l'Eglise protestante, sont dans le collimateur des autorités, mais la pression s'étend à l'Eglise catholique, qui regroupe surtout des expatriés et n'est pas suspectée d'activité prosélyte. Un prêtre catholique, Pierre Wallez, a été condamné en vertu de cette loi, fin janvier, à un an de prison avec sursis pour avoir animé un culte auprès de migrants clandestins camerounais.
Le dynamisme des mouvements évangéliques qui gagnent des adeptes parmi les nationaux suscite, en revanche, depuis au moins trois ans, de vives polémiques.
Le courant évangélique est accusé de pratiques "agressives" contre l'islam. Certains journaux propagent la rumeur selon laquelle la somme de 5 000 euros serait versée à ceux qui réussissent à convertir un musulman. L'essor des évangéliques, réel mais surdimensionné par la presse, trouble les Algériens sans que cela ne donne lieu pour l'instant à des incidents.
Ce sont surtout les religieux traditionalistes qui se sont mobilisés pour demander à l'Etat de sévir contre les évangéliques suspectés de visées politiques. Le ministre des affaires religieuses, Bouabdallah Ghlamallah, n'a pas de mots assez durs pour fustiger, ces "hors-la-loi" dont le but est de constituer une "minorité pour favoriser l'ingérence étrangère dans les affaires intérieures".
La pression contre les Eglises chrétiennes s'accentue en Algérie. Deux Eglises protestantes actives en Kabylie ont été sommées par la préfecture de Tizi-Ouzou de "cesser toute activité" jusqu'à ce qu'elles se mettent en conformité avec la loi de 2006 qui régit la pratique des cultes non musulmans, a-t-on appris, dimanche 16 mars.
La Nouvelle Ville et Tafath (Lumière), qui regrouperaient un millier de membres, n'ont pas suspendu leur activité. Le président de l'Eglise protestante, le pasteur Mustapha Krim, conteste une application rétroactive de la loi. "Notre existence remonte à dix ans et nous possédons un agrément", a-t-il indiqué. "Nous allons épuiser toutes les voies de recours, quitte à aller devant la justice pour que nous puissions pratiquer notre confession", a-t-il expliqué.
Ce nouvel épisode confirme la volonté des autorités de contrôler sévèrement les activités des églises chrétiennes. Signe de ce durcissement, l'ancien président de l'Eglise protestante d'Algérie, Hugh Johnson, avait été invité à quitter le pays, où il réside depuis quarante-cinq ans. Mesure suspendue, au grand soulagement de la communauté chrétienne, à la suite de la saisine du Conseil d'Etat.
La loi du 28 février 2006 restreint les conditions de la pratique des cultes non musulmans et prévoit des peines d'emprisonnement de deux à cinq ans et des amendes de 5 000 à 10 000 euros contre toute personne qui "incite, contraint ou utilise des moyens de séduction tendant à convertir un musulman à une autre religion".
Les mouvements évangéliques, regroupés au sein de l'Eglise protestante, sont dans le collimateur des autorités, mais la pression s'étend à l'Eglise catholique, qui regroupe surtout des expatriés et n'est pas suspectée d'activité prosélyte. Un prêtre catholique, Pierre Wallez, a été condamné en vertu de cette loi, fin janvier, à un an de prison avec sursis pour avoir animé un culte auprès de migrants clandestins camerounais.
Le dynamisme des mouvements évangéliques qui gagnent des adeptes parmi les nationaux suscite, en revanche, depuis au moins trois ans, de vives polémiques.
Le courant évangélique est accusé de pratiques "agressives" contre l'islam. Certains journaux propagent la rumeur selon laquelle la somme de 5 000 euros serait versée à ceux qui réussissent à convertir un musulman. L'essor des évangéliques, réel mais surdimensionné par la presse, trouble les Algériens sans que cela ne donne lieu pour l'instant à des incidents.
Ce sont surtout les religieux traditionalistes qui se sont mobilisés pour demander à l'Etat de sévir contre les évangéliques suspectés de visées politiques. Le ministre des affaires religieuses, Bouabdallah Ghlamallah, n'a pas de mots assez durs pour fustiger, ces "hors-la-loi" dont le but est de constituer une "minorité pour favoriser l'ingérence étrangère dans les affaires intérieures".
mardi 18 mars 2008
Le voile de la ministre suisse à Téhéran fait désordre
A gauche Micheline Calmy-Rey, ministre suisse des affaires étrangères, chantre des droits humains, un voile blanc qui lui recouvre toute la tête comme une musulmane, l'air perdu. A sa droite, Mahmoud Ahmadinejad, président iranien, pourfendeur des droits humains, décontracté, tout sourire même. Au milieu, une table fleurie et beaucoup d'interrogations et surtout de colère chez les féministes iraniennes.
Celles-ci n'en reviennent pas d'avoir vu, à la TV nationale, la ministre suisse des Affaires étrangères jouant la soumise devant leur très conservateur président, lors de la courte visite de courtoisie que la Suissesse a effectuée, lundi, dans les bureaux d'Ahmadinejad - après la signature d'un accord gazier entre les deux pays aussitôt critiqué par Washington.
Quid de la neutralité helvétique dans ce contexte? Cette question, Shirine, étudiante à l'Université de Téhéran, se la pose aussi:
"Votre ministre n'était pas obligée de se voiler complètement. Surtout pas dans le bureau du président. L'Islam n'exige un tissu pour cacher les cheveux que dans une mosquée. En portant le foulard ainsi, Micheline Calmy-Rey ne nous rend pas service, à nous les femmes iraniennes qui nous battons chaque jour pour libérer nos têtes de ces symboles de domination".
Tombée dans le panneau
Shirine et ses copines auraient attendu d'une responsable occidentale, qui n'a pas à porter le voile dans un tel contexte, de véhiculer des valeurs plus universelles et surtout de rester elle- même. "Nous qui avions cru que la femme était libre en Europe", ironise la jeune femme. Ismahane, médecin dans la capitale iranienne, ne mâche pas ses mots non plus.
"Quand j'ai vu les images de votre ministre complètement voilée à la télévision officielle iranienne avec notre président très controversé, je me suis dit qu'elle est tombée dans le panneau devant Ahmadinejad qui aime jouer avec les symboles. Si les officielles occidentales appliquent à la lettre le voile intégral, cela ne va pas aider la vie des milliers d'Iraniennes. Tous les jours, elles se battent pour laisser le vent balayer leurs mèches de cheveux sans qu'il y ait un pasdaran (ndlr: soldat de la révolution) qui les rappelle à l'ordre moral des mollahs".
(...)
Rue89
Celles-ci n'en reviennent pas d'avoir vu, à la TV nationale, la ministre suisse des Affaires étrangères jouant la soumise devant leur très conservateur président, lors de la courte visite de courtoisie que la Suissesse a effectuée, lundi, dans les bureaux d'Ahmadinejad - après la signature d'un accord gazier entre les deux pays aussitôt critiqué par Washington.
Quid de la neutralité helvétique dans ce contexte? Cette question, Shirine, étudiante à l'Université de Téhéran, se la pose aussi:
"Votre ministre n'était pas obligée de se voiler complètement. Surtout pas dans le bureau du président. L'Islam n'exige un tissu pour cacher les cheveux que dans une mosquée. En portant le foulard ainsi, Micheline Calmy-Rey ne nous rend pas service, à nous les femmes iraniennes qui nous battons chaque jour pour libérer nos têtes de ces symboles de domination".
Tombée dans le panneau
Shirine et ses copines auraient attendu d'une responsable occidentale, qui n'a pas à porter le voile dans un tel contexte, de véhiculer des valeurs plus universelles et surtout de rester elle- même. "Nous qui avions cru que la femme était libre en Europe", ironise la jeune femme. Ismahane, médecin dans la capitale iranienne, ne mâche pas ses mots non plus.
"Quand j'ai vu les images de votre ministre complètement voilée à la télévision officielle iranienne avec notre président très controversé, je me suis dit qu'elle est tombée dans le panneau devant Ahmadinejad qui aime jouer avec les symboles. Si les officielles occidentales appliquent à la lettre le voile intégral, cela ne va pas aider la vie des milliers d'Iraniennes. Tous les jours, elles se battent pour laisser le vent balayer leurs mèches de cheveux sans qu'il y ait un pasdaran (ndlr: soldat de la révolution) qui les rappelle à l'ordre moral des mollahs".
(...)
Rue89
samedi 15 mars 2008
Le Salon du livre de Paris
Le Temps (Suisse)
"Dans les périodes de violence, il n'y a plus d'espace qui ne soit envahi par la politique, ses priorités, sa morale, ses exigences. Les actes et les gestes sont sursymbolisés et personne ne paraît pouvoir échapper à l'implacable logique de l'interprétation politique", explique Joëlle Kuntz. "Le Salon du livre de Paris voit se répéter en petit, et sur le mode de la farce, le genre de situation que vivent hélas quotidiennement les habitants du Proche-Orient : il n'y est pas question d'art, de littérature, de travail de la pensée mais de 'positions', de 'légitimité', de 'justifications'. Les écrivains n'y sont pas des artistes mais des 'opposants' ou des 'collabos'. (...) Le boycottage est l'arme politique des faibles qui sont écrasés par la politique et ne mettent leurs espoirs que dans la radicalité d'un refus. Ils ont perdu la foi en une solution de paix. Ne la cherchent plus."
"Dans les périodes de violence, il n'y a plus d'espace qui ne soit envahi par la politique, ses priorités, sa morale, ses exigences. Les actes et les gestes sont sursymbolisés et personne ne paraît pouvoir échapper à l'implacable logique de l'interprétation politique", explique Joëlle Kuntz. "Le Salon du livre de Paris voit se répéter en petit, et sur le mode de la farce, le genre de situation que vivent hélas quotidiennement les habitants du Proche-Orient : il n'y est pas question d'art, de littérature, de travail de la pensée mais de 'positions', de 'légitimité', de 'justifications'. Les écrivains n'y sont pas des artistes mais des 'opposants' ou des 'collabos'. (...) Le boycottage est l'arme politique des faibles qui sont écrasés par la politique et ne mettent leurs espoirs que dans la radicalité d'un refus. Ils ont perdu la foi en une solution de paix. Ne la cherchent plus."
vendredi 14 mars 2008
Mohamed Sifaoui :
« Moi je suis quelqu’un qui ai choisi l’Europe. Comme mode de vie. Voilà. C’est un mode de vie qui me convient. La laïcité me convient. La démocratie me convient. La république me convient. Très bien. »
Alors pourquoi ils ne sont pas dans la même cohérence ?
« Qu’ils quittent tout simplement les pays qu’ils considèrent impies, mécréants et tout ce qu’on veut. Et qu’ils aillent dans des pays comme l’Arabie saoudite par exemple. »
Et c’est ce que je leur ai dit déjà.
J’ai eu l’occasion de dire ça à un imam pendant la polémique sur le voile.
Je lui ai dit, au moins là-bas, vous ne vous battrez pas pour que vos femmes portent le voile. Là-bas, on vous battra pour que vos femmes portent le voile. Donc c’est intéressant. »
Alors pourquoi ils ne sont pas dans la même cohérence ?
« Qu’ils quittent tout simplement les pays qu’ils considèrent impies, mécréants et tout ce qu’on veut. Et qu’ils aillent dans des pays comme l’Arabie saoudite par exemple. »
Et c’est ce que je leur ai dit déjà.
J’ai eu l’occasion de dire ça à un imam pendant la polémique sur le voile.
Je lui ai dit, au moins là-bas, vous ne vous battrez pas pour que vos femmes portent le voile. Là-bas, on vous battra pour que vos femmes portent le voile. Donc c’est intéressant. »
Des Marocains se font parrainer par des Amérindiennes rencontrées sur Internet
Radio-Canada diffusait « Un pont vers le Canada », un reportage décrit comme suit :
(31 janvier 2008) - L’arrivée d’Internet dans les villages amérindiens a contribué à briser l’isolement des Autochtones et particulièrement des femmes qui ont découvert les joies des sites de rencontres. Par les nouvelles technologies, certaines de ces femmes, qui vivent souvent à des centaines de kilomètres de la ville la plus proche, ont trouvé l’âme sœur à l’extérieur du pays.
Le résultat de cet univers amoureux élargi : une immigration improbable dans les communautés autochtones du Québec.
( « Un Pont vers le Canada » a été diffusé le 31 janvier 2008 sur Radio-Canada )
Commentaire de Point de BASCULE
Des femmes innus ou attikameks se convertissent à l’islam, adoptent le voile et cessent de consommer du porc. Ces Amérindiennes pauvres envoient de l’argent au Maroc. Certaines ont été abandonnées par le conjoint et ont refusé de raconter leur histoire.
Ce reportage nous inspire une profonde tristesse face à la détresse de ces femmes amérindiennes facilement exploitables par des Maghrébins sans scrupules prêts à tout pour sortir de leur pays et obtenir un visa pour le Canada.
Rappelons à toutes les femmes du Québec que le parrainage d’un conjoint étranger emporte l’engagement envers le gouvernement du Québec de veiller aux besoins financiers de la personne parrainée de façon à ce qu’elle n’ait pas besoin de recourir à l’aide gouvernementale. L’obligation de subvenir aux besoins de cette personne est d’une durée de 3 ans. Si le conjoint vous quitte et réclame des prestations d’aide sociale durant cette période, vous serez tenue d’en rembourser le montant à l’État.
(31 janvier 2008) - L’arrivée d’Internet dans les villages amérindiens a contribué à briser l’isolement des Autochtones et particulièrement des femmes qui ont découvert les joies des sites de rencontres. Par les nouvelles technologies, certaines de ces femmes, qui vivent souvent à des centaines de kilomètres de la ville la plus proche, ont trouvé l’âme sœur à l’extérieur du pays.
Le résultat de cet univers amoureux élargi : une immigration improbable dans les communautés autochtones du Québec.
( « Un Pont vers le Canada » a été diffusé le 31 janvier 2008 sur Radio-Canada )
Commentaire de Point de BASCULE
Des femmes innus ou attikameks se convertissent à l’islam, adoptent le voile et cessent de consommer du porc. Ces Amérindiennes pauvres envoient de l’argent au Maroc. Certaines ont été abandonnées par le conjoint et ont refusé de raconter leur histoire.
Ce reportage nous inspire une profonde tristesse face à la détresse de ces femmes amérindiennes facilement exploitables par des Maghrébins sans scrupules prêts à tout pour sortir de leur pays et obtenir un visa pour le Canada.
Rappelons à toutes les femmes du Québec que le parrainage d’un conjoint étranger emporte l’engagement envers le gouvernement du Québec de veiller aux besoins financiers de la personne parrainée de façon à ce qu’elle n’ait pas besoin de recourir à l’aide gouvernementale. L’obligation de subvenir aux besoins de cette personne est d’une durée de 3 ans. Si le conjoint vous quitte et réclame des prestations d’aide sociale durant cette période, vous serez tenue d’en rembourser le montant à l’État.
83
C’est le nombre de mosquées et de lieux de prière musulmans recensés à Paris intra-muros. (SOURCE : http://mosquée.free.fr)
mercredi 12 mars 2008
Bruxelles majoritairement musulmane dans 20 ans ?
Reuters
Bruxelles pourrait compter une majorité de musulmans dans une vingtaine d'années, une évolution qui risque d'engendrer une situation explosive dans la capitale de l'Union européenne, estime un universitaire belge.
Un sondage réalisé pour le quotidien La Libre Belgique, la RTBF et l'Université catholique de Louvain (UCL) révèle mardi que, dans la partie francophone du pays, 46,9% des personnes interrogées se disent chrétiennes et 12% musulmanes, le reste de la population de disant "croyante", sans appartenir à une religion particulière, athée ou agnostique.
Mais un tiers de la population de Bruxelles est déjà musulmane et, si la tendance actuelle se poursuit, les pratiquants de l'islam devraient, en raison de leur natalité, être majoritaires "dans 15 ou 20 ans", selon Olivier Servais, sociologue et anthropologue des religions à l'UCL.
L'explication tient d'abord à "l'intensité" de la pratique religieuse musulmane.
"C'est presque identitaire chez eux", a déclaré Servais à Reuters en ajoutant que l'autre explication tenait à la jeunesse de la population musulmane et à ses familles nombreuses.
(...)
la situation est selon lui lourde de dangers, la Belgique ne parvenant pas à institutionnaliser l'islam, comme le démontre l'échec de l'exécutif des musulmans de Belgique.
"Les formes institutionnelles qu'on a projetées sur l'islam sont purement occidentales", explique-t-il.
DES EXPLOSIONS SOCIALES?
Olivier Servais craint que des partis communautaristes se présentent aux élections en capitalisant notamment sur le taux de chômage très élevé - plus de 20% de la population active à Bruxelles - qui frappe notamment la population musulmane.
"Il y aura peut-être une revendication claire d'islam", a-t-il poursuivi dans cet entretien téléphonique. "Je n'exclus pas des explosions liées à des explosions sociales."
Pour l'instant, la situation n'est pourtant pas comparable avec celle qui prévaut en France, où des émeutes agitent régulièrement les banlieues à forte population musulmane.
"L'essentiel de l'islam belge est un islam paisible et familial", explique Servais, selon lequel le "consensus à la belge" (hahaha, on voit ce que ça donne entre flamands et wallons) semble déteindre sur la population musulmane tandis que les partis politiques traditionnels présentent de plus en plus de candidats d'origine étrangère, notamment des musulmans.
"Mais c'est une réponse insuffisante", estime-il en n'excluant pas que des "groupes radicaux" profitent du vide pour présenter des listes islamistes qui pourraient potentiellement engranger 25% des voix aux élections locales.
Bruxelles pourrait compter une majorité de musulmans dans une vingtaine d'années, une évolution qui risque d'engendrer une situation explosive dans la capitale de l'Union européenne, estime un universitaire belge.
Un sondage réalisé pour le quotidien La Libre Belgique, la RTBF et l'Université catholique de Louvain (UCL) révèle mardi que, dans la partie francophone du pays, 46,9% des personnes interrogées se disent chrétiennes et 12% musulmanes, le reste de la population de disant "croyante", sans appartenir à une religion particulière, athée ou agnostique.
Mais un tiers de la population de Bruxelles est déjà musulmane et, si la tendance actuelle se poursuit, les pratiquants de l'islam devraient, en raison de leur natalité, être majoritaires "dans 15 ou 20 ans", selon Olivier Servais, sociologue et anthropologue des religions à l'UCL.
L'explication tient d'abord à "l'intensité" de la pratique religieuse musulmane.
"C'est presque identitaire chez eux", a déclaré Servais à Reuters en ajoutant que l'autre explication tenait à la jeunesse de la population musulmane et à ses familles nombreuses.
(...)
la situation est selon lui lourde de dangers, la Belgique ne parvenant pas à institutionnaliser l'islam, comme le démontre l'échec de l'exécutif des musulmans de Belgique.
"Les formes institutionnelles qu'on a projetées sur l'islam sont purement occidentales", explique-t-il.
DES EXPLOSIONS SOCIALES?
Olivier Servais craint que des partis communautaristes se présentent aux élections en capitalisant notamment sur le taux de chômage très élevé - plus de 20% de la population active à Bruxelles - qui frappe notamment la population musulmane.
"Il y aura peut-être une revendication claire d'islam", a-t-il poursuivi dans cet entretien téléphonique. "Je n'exclus pas des explosions liées à des explosions sociales."
Pour l'instant, la situation n'est pourtant pas comparable avec celle qui prévaut en France, où des émeutes agitent régulièrement les banlieues à forte population musulmane.
"L'essentiel de l'islam belge est un islam paisible et familial", explique Servais, selon lequel le "consensus à la belge" (hahaha, on voit ce que ça donne entre flamands et wallons) semble déteindre sur la population musulmane tandis que les partis politiques traditionnels présentent de plus en plus de candidats d'origine étrangère, notamment des musulmans.
"Mais c'est une réponse insuffisante", estime-il en n'excluant pas que des "groupes radicaux" profitent du vide pour présenter des listes islamistes qui pourraient potentiellement engranger 25% des voix aux élections locales.
lundi 10 mars 2008
Boycotter le salon du livre est d'une bêtise rare !
C’est une catastrophe, un malheur et une malédiction qui viennent de s’abattre sur la culture universelle : Le sultanat d’Oman, l’Arabie Saoudite, l’Iran, le Yémen ainsi que d’autres pays arabo-musulmans boycottent le salon du livre de Paris. Le public français n’aura donc pas l’occasion d’apprécier les grandes œuvres littéraires produites par ces pays. Quel dommage !
Naturellement, c'est pour rire - parce qu'il vaut mieux en rire qu'en pleurer - que j'écris ce qui précède. Quand on connaît l'apport des intellectuels iraniens version Ahmadinejad ou celui des Saoudiens abreuvés au Wahabbisme ou encore celui des intellectuels algériens sympathisants de Bouteflika, on ne peut que se réjouir de l'absence de ces pays. Si j'avais ce pouvoir, j'aurais fait d'Israël l'invité d'honneur chaque année, juste pour constater l'absence des représentants de ces ennemis de la démocratie dans les couloirs du salon. Ces pays – dont les dirigeants boycottent par ailleurs la démocratie, les droits de l’Homme, l’intelligence, le travail, l’honnêteté, le respect de leurs administrés, le bon sens, la bonne gouvernance, etc – ont décidé d’adopter cette attitude pour protester contre le « titre d’invité d’honneur accordé à Israël » par les organisateurs du salon.
Pour dire – et écrire – les choses sérieusement, je pense que le boycott de cette manifestation est tout simplement ridicule. D’autant plus ridicule qu’il intervient dans un contexte où le dialogue, l’échange et les rencontres doivent prévaloir sur la politique de la chaise vide prônée d’ailleurs par les États arabes depuis des lustres. Pensent-ils sérieusement qu’en adoptant une telle attitude, ils vont faire avancer la cause palestinienne et amener Israël à revoir sa politique ? Ces dirigeants arabes ont toujours préféré la posture à la politique. D’ailleurs savent-ils faire autre chose qu’adopter des postures ?
Je ne cautionne pas la politique israélienne – et notamment celle qui préconise exclusivement l’approche militaire pour lutter contre les assassins barbares du Hamas et des autres groupes terroristes – mais je pense que le terrorisme qui frappe ce pays ne diffère en rien – dans la forme et dans le fond – à celui qui sévit en Algérie, en Égypte ou au Maroc. Le Hamas, nourrit par cette idéologie fasciste qu’est le salafisme, soutenu par des États islamo-fascistes comme l’Iran doit être combattu avec la plus grande fermeté. Un pays comme le Maroc, par exemple, ne peut pas applaudir au terrorisme version Hamas quand celui-ci sévit à Tel Aviv et combattre celui d’Al-Qaïda dans les pays du Maghreb lorsqu’il sévit à Rabat. Les deux terrorismes sont alimentés par la même idéologie nihiliste et visent des objectifs similaires : destruction de l’État d’Israël pour l’un, désintégration du Maroc (et des autres pays musulmans) en tant qu’État pour l’autre afin de l’intégrer dans une oumma qui s’étendrait de Casablanca à Djakarta.
En étant cohérent, on ne peut pas reprocher à Israël de lutter contre les barbares du Hamas quand on sait que tous les pays doivent lutter contre le terrorisme islamiste. Ce qu’il faut reprocher à Israël, c’est la méthode.
En effet, on ne lutte pas contre le Hamas – ou contre une autre organisation terroriste – en bombardant des civils. On ne lutte pas contre le Hamas en causant la mort de nourrissons. Et on ne lutte pas contre le Hamas en le rendant, de facto, plus populaire et donc en le consacrant indirectement comme le « résistant » crédible et le défenseur exclusif de la cause palestinienne tout en affaiblissant l’Autorité de Mahmoud Abbas. La méthode choisie par l’armée israélienne doit être condamnée parce qu’elle est dangereuse dans le sens où elle fragilise les démocrates arabo-musulmans qui se battent pour une solution négociée et une paix juste et durable entre Israéliens et Palestiniens. Cette méthode doit être condamnée parce qu’elle n’est pas digne d’un État de droit ni digne d’un État démocratique. Israël a le droit de se défendre mais pas en usant et en abusant d’avions de chasse pour larguer des missiles sur des zones habitées par des civils.
Le sang froid et la maîtrise de soi doivent prévaloir sur les réactions intempestives. Lorsqu’un État se rabaisse à utiliser la loi du talion contre une vulgaire organisation terroriste, il prend le risque de bafouer ses propres valeurs et de légitimer l’action des assassins. Les Israéliens en sont conscients mais se laissent entraîner quand même dans ce piège tendu par le Hamas dont les membres, nous le savons, se cachent lâchement parmi les civils pour justement pousser Israël à commettre l’irréparable et frapper sans distinction civils et terroristes(...)
Mais au final, je finis par croire qu’en réalité les dirigeants arabo-musulmans n’ont aucun intérêt à voir le conflit israélo-palestinien se résoudre. Le faire perdurer sert – quoi qu’on en dise – leurs intérêts étroits et occupent leurs sociétés. En utilisant ce conflit comme abcès de fixation, ils s’assurent au moins que ces dernières n’auront pas l’esprit suffisamment libre pour revendiquer une meilleure gouvernance.
http://www.mohamed-sifaoui.com/article-17536410.html
Naturellement, c'est pour rire - parce qu'il vaut mieux en rire qu'en pleurer - que j'écris ce qui précède. Quand on connaît l'apport des intellectuels iraniens version Ahmadinejad ou celui des Saoudiens abreuvés au Wahabbisme ou encore celui des intellectuels algériens sympathisants de Bouteflika, on ne peut que se réjouir de l'absence de ces pays. Si j'avais ce pouvoir, j'aurais fait d'Israël l'invité d'honneur chaque année, juste pour constater l'absence des représentants de ces ennemis de la démocratie dans les couloirs du salon. Ces pays – dont les dirigeants boycottent par ailleurs la démocratie, les droits de l’Homme, l’intelligence, le travail, l’honnêteté, le respect de leurs administrés, le bon sens, la bonne gouvernance, etc – ont décidé d’adopter cette attitude pour protester contre le « titre d’invité d’honneur accordé à Israël » par les organisateurs du salon.
Pour dire – et écrire – les choses sérieusement, je pense que le boycott de cette manifestation est tout simplement ridicule. D’autant plus ridicule qu’il intervient dans un contexte où le dialogue, l’échange et les rencontres doivent prévaloir sur la politique de la chaise vide prônée d’ailleurs par les États arabes depuis des lustres. Pensent-ils sérieusement qu’en adoptant une telle attitude, ils vont faire avancer la cause palestinienne et amener Israël à revoir sa politique ? Ces dirigeants arabes ont toujours préféré la posture à la politique. D’ailleurs savent-ils faire autre chose qu’adopter des postures ?
Je ne cautionne pas la politique israélienne – et notamment celle qui préconise exclusivement l’approche militaire pour lutter contre les assassins barbares du Hamas et des autres groupes terroristes – mais je pense que le terrorisme qui frappe ce pays ne diffère en rien – dans la forme et dans le fond – à celui qui sévit en Algérie, en Égypte ou au Maroc. Le Hamas, nourrit par cette idéologie fasciste qu’est le salafisme, soutenu par des États islamo-fascistes comme l’Iran doit être combattu avec la plus grande fermeté. Un pays comme le Maroc, par exemple, ne peut pas applaudir au terrorisme version Hamas quand celui-ci sévit à Tel Aviv et combattre celui d’Al-Qaïda dans les pays du Maghreb lorsqu’il sévit à Rabat. Les deux terrorismes sont alimentés par la même idéologie nihiliste et visent des objectifs similaires : destruction de l’État d’Israël pour l’un, désintégration du Maroc (et des autres pays musulmans) en tant qu’État pour l’autre afin de l’intégrer dans une oumma qui s’étendrait de Casablanca à Djakarta.
En étant cohérent, on ne peut pas reprocher à Israël de lutter contre les barbares du Hamas quand on sait que tous les pays doivent lutter contre le terrorisme islamiste. Ce qu’il faut reprocher à Israël, c’est la méthode.
En effet, on ne lutte pas contre le Hamas – ou contre une autre organisation terroriste – en bombardant des civils. On ne lutte pas contre le Hamas en causant la mort de nourrissons. Et on ne lutte pas contre le Hamas en le rendant, de facto, plus populaire et donc en le consacrant indirectement comme le « résistant » crédible et le défenseur exclusif de la cause palestinienne tout en affaiblissant l’Autorité de Mahmoud Abbas. La méthode choisie par l’armée israélienne doit être condamnée parce qu’elle est dangereuse dans le sens où elle fragilise les démocrates arabo-musulmans qui se battent pour une solution négociée et une paix juste et durable entre Israéliens et Palestiniens. Cette méthode doit être condamnée parce qu’elle n’est pas digne d’un État de droit ni digne d’un État démocratique. Israël a le droit de se défendre mais pas en usant et en abusant d’avions de chasse pour larguer des missiles sur des zones habitées par des civils.
Le sang froid et la maîtrise de soi doivent prévaloir sur les réactions intempestives. Lorsqu’un État se rabaisse à utiliser la loi du talion contre une vulgaire organisation terroriste, il prend le risque de bafouer ses propres valeurs et de légitimer l’action des assassins. Les Israéliens en sont conscients mais se laissent entraîner quand même dans ce piège tendu par le Hamas dont les membres, nous le savons, se cachent lâchement parmi les civils pour justement pousser Israël à commettre l’irréparable et frapper sans distinction civils et terroristes(...)
Mais au final, je finis par croire qu’en réalité les dirigeants arabo-musulmans n’ont aucun intérêt à voir le conflit israélo-palestinien se résoudre. Le faire perdurer sert – quoi qu’on en dise – leurs intérêts étroits et occupent leurs sociétés. En utilisant ce conflit comme abcès de fixation, ils s’assurent au moins que ces dernières n’auront pas l’esprit suffisamment libre pour revendiquer une meilleure gouvernance.
http://www.mohamed-sifaoui.com/article-17536410.html
jeudi 6 mars 2008
LIBAN-PALESTINE • Des victoires absurdes
Tout comme le Hezbollah qui, après la guerre de l'été 2006, avait parlé de victoire divine alors que le Liban sortait exsangue de ce conflit, le Hamas affirme aujourd'hui avoir vaincu Tsahal, malgré les centaines de morts et les innombrables destructions à Gaza. Une absurdité que dénonce le chroniqueur du quotidien de Beyrouth.
Le Hamas et le Hezbollah sont deux manifestations d'un même phénomène. En été 2006, le Hezbollah a entraîné dans une guerre absurde l'ensemble des Libanais, sans distinction. Cette aventure, dans laquelle ils se sont trouvés engagés malgré eux, leur a coûté 1 300 vies, des milliards de dollars de pertes économiques et de destructions d'infrastructures. Et que fait le "parti de Dieu" ? Il déclare une victoire divine. Puis il s'en prend à l'identité du Liban, à son régime politique et au mode de vie de ses habitants. Voilà le parti qui occupe le centre de Beyrouth sans que quiconque bronche pour dénoncer le degré de pourriture auquel on est arrivé.
A Gaza, la machine criminelle israélienne s'est arrêtée temporairement. Et que fait le Hamas ? Il crie victoire. Et ce alors qu'en moins de quatre jours il y a eu plus de 120 morts et des centaines de blessés palestiniens, tandis que les victimes israéliennes se comptent sur les doigts d'une main. Le Hamas avait fait un coup d'Etat contre le pouvoir légal [l'Autorité palestinienne du président Mahmoud Abbas]. Il a causé catastrophe sur catastrophe dans la bande de Gaza. Au point que tous les habitants n'ont plus qu'une envie : quitter cet endroit, comme on a pu le voir lors de l'incident des points de passage [destruction du mur à la frontière avec l'Egypte].
Certes, la vie des Gazaouis n'était pas parfaite durant la "cohabitation" avec le Fatah. Mais la politique du Hamas, calquée sur celle du Hezbollah, n'a réussi qu'à creuser des fosses communes, à aggraver la pauvreté, à vider les institutions de leur substance et à tuer toute vie intellectuelle et culturelle, qui, pourtant, pourrait offrir les bases d'une résistance à la portée autrement plus importante que les roquettes Qassam.
Au Liban, le Hezbollah a crié victoire alors qu'il avait fourni un prétexte en or à Israël pour détruire le pays trente-trois jours durant ; à Gaza, le Hamas se précipite pour crier à son tour victoire alors qu'on est en train d'enterrer les corps carbonisés par le feu israélien, y compris des enfants, dans des processions où l'on les expose comme si l'on voulait s'en vanter.
Le projet des régimes militaristes arabes a échoué. Il a eu raison de la renaissance culturelle et nationale arabe. Il a eu raison de ce qui aurait pu donner naissance à une démocratie arabe. Et, après le projet militariste, en voilà un nouveau, le projet nihiliste. Il aboutira au même échec, malgré les milliers de roquettes du Hezbollah, malgré la volonté de jeter les chiites dans ses guerres sanglantes permanentes, malgré les déclarations imbéciles de Mahmoud Ahmadinejad à Téhéran [sur la fin d'Israël].
Cet échec consiste dans l'incapacité de créer un homme arabe moderne ouvert au monde qui puisse contribuer, ne serait-ce qu'un minimum, aux divers aspects de l'universalisme, culturels, économiques et technologiques. Le repli sur soi actuel empêche la création et l'innovation et s'oppose à la communication avec le monde extérieur. Ce nihilisme ne prépare pas des victoires, mais creuse des tombes.
Ali Hamadé
An Nahar
Le Hamas et le Hezbollah sont deux manifestations d'un même phénomène. En été 2006, le Hezbollah a entraîné dans une guerre absurde l'ensemble des Libanais, sans distinction. Cette aventure, dans laquelle ils se sont trouvés engagés malgré eux, leur a coûté 1 300 vies, des milliards de dollars de pertes économiques et de destructions d'infrastructures. Et que fait le "parti de Dieu" ? Il déclare une victoire divine. Puis il s'en prend à l'identité du Liban, à son régime politique et au mode de vie de ses habitants. Voilà le parti qui occupe le centre de Beyrouth sans que quiconque bronche pour dénoncer le degré de pourriture auquel on est arrivé.
A Gaza, la machine criminelle israélienne s'est arrêtée temporairement. Et que fait le Hamas ? Il crie victoire. Et ce alors qu'en moins de quatre jours il y a eu plus de 120 morts et des centaines de blessés palestiniens, tandis que les victimes israéliennes se comptent sur les doigts d'une main. Le Hamas avait fait un coup d'Etat contre le pouvoir légal [l'Autorité palestinienne du président Mahmoud Abbas]. Il a causé catastrophe sur catastrophe dans la bande de Gaza. Au point que tous les habitants n'ont plus qu'une envie : quitter cet endroit, comme on a pu le voir lors de l'incident des points de passage [destruction du mur à la frontière avec l'Egypte].
Certes, la vie des Gazaouis n'était pas parfaite durant la "cohabitation" avec le Fatah. Mais la politique du Hamas, calquée sur celle du Hezbollah, n'a réussi qu'à creuser des fosses communes, à aggraver la pauvreté, à vider les institutions de leur substance et à tuer toute vie intellectuelle et culturelle, qui, pourtant, pourrait offrir les bases d'une résistance à la portée autrement plus importante que les roquettes Qassam.
Au Liban, le Hezbollah a crié victoire alors qu'il avait fourni un prétexte en or à Israël pour détruire le pays trente-trois jours durant ; à Gaza, le Hamas se précipite pour crier à son tour victoire alors qu'on est en train d'enterrer les corps carbonisés par le feu israélien, y compris des enfants, dans des processions où l'on les expose comme si l'on voulait s'en vanter.
Le projet des régimes militaristes arabes a échoué. Il a eu raison de la renaissance culturelle et nationale arabe. Il a eu raison de ce qui aurait pu donner naissance à une démocratie arabe. Et, après le projet militariste, en voilà un nouveau, le projet nihiliste. Il aboutira au même échec, malgré les milliers de roquettes du Hezbollah, malgré la volonté de jeter les chiites dans ses guerres sanglantes permanentes, malgré les déclarations imbéciles de Mahmoud Ahmadinejad à Téhéran [sur la fin d'Israël].
Cet échec consiste dans l'incapacité de créer un homme arabe moderne ouvert au monde qui puisse contribuer, ne serait-ce qu'un minimum, aux divers aspects de l'universalisme, culturels, économiques et technologiques. Le repli sur soi actuel empêche la création et l'innovation et s'oppose à la communication avec le monde extérieur. Ce nihilisme ne prépare pas des victoires, mais creuse des tombes.
Ali Hamadé
An Nahar
PALESTINE • Un sentiment croissant d’absurdité
Les représailles israéliennes aux tirs de roquettes palestiniens sont de plus en plus meurtrières, et les négociations de paix piétinent. Quant au peuple palestinien, il fait les frais des luttes fratricides.
En démissionnant du gouvernement de Salam Fayyad, le ministre de la Culture palestinien Ibrahim Ibrach a expliqué qu’il voulait “protester contre l’absurdité aussi bien de la résistance que des négociations”. “C’est un cri de protestation contre la situation, contre l’absurdité du raisonnement de ceux qui prêchent la résistance et contre l’absurdité de mener des négociations dans les conditions actuelles d’occupation israélienne. Dans les deux cas, c’est destructeur pour la cause nationale.” La démission d’Ibrach survient au même moment que celle du responsable de la question des prisonniers dans l’équipe de négociateurs, Qadoura Farès. Celui-ci a expliqué à Al-Hayat qu’il voulait “protester contre l’absurdité des négociations et contre l’absence de professionnalisme des négociateurs”. Et d’ajouter : “Il n’y a pas de ligne directrice pour les négociations. Israël s’en sert pour couvrir la poursuite de la judaïsation de Jérusalem et pour imposer des faits accomplis sur le terrain. La délégation palestinienne ne respecte aucun critère de professionnalisme.” Malgré l’importance du dossier dont il a la charge, il n’aurait “jamais rencontré le chef de la délégation depuis le début des négociations”.
Ces deux démissions reflètent l’insatisfaction des Palestiniens aussi bien dans la bande de Gaza qu’en Cisjordanie. A Gaza, les associations constatent des violations quotidiennes des droits de l’homme et de la liberté d’expression, avec arrestations de journalistes, fermetures d’organes de presse et saisies de journaux et de livres. Ces pratiques ont notamment été illustrées par l’interdiction du quotidien Al-Ayyam de Ramallah [Cisjordanie], qui a publié une caricature montrant une réunion organisée à Gaza entre députés du Hamas, tous affublés des mêmes traits pour symboliser l’absence de pluralisme au sein du mouvement islamiste. La réaction du Hamas a été virulente. En plus de l’interdiction du journal, les juges qu’il a nommés ont ordonné l’arrestation du dessinateur Baha Al-Boukhari et de son rédacteur en chef, Akram Haniyeh, un combattant historique qui avait été condamné à l’exil au début des années 1980 par Israël. A la suite de cette décision, des centaines d’auteurs se sont mobilisés et ont manifesté le 27 février aussi bien à Ramallah qu’à Gaza. Certains ont estimé que le Hamas paraissait plus intraitable que les Israéliens, puisque l’occupation n’avait jamais donné lieu à des emprisonnements de journalistes ou de dessinateurs. Quant au Fatah en Cisjordanie, il a lui aussi pris des mesures strictes contre le Hamas, en interdisant son journal, Falastine, et la fermeture des bureaux de sa chaîne de télévision, Al-Aqsa [d’après la mosquée du même nom à Jérusalem]. Il a également lancé de vastes arrestations de membres du Hamas, les justifiant par “la nécessité d’éviter un autre coup d’Etat du Hamas”.
Ces mesures et contre-mesures ont donné lieu à de graves abus, dont certains sans précédent, tels que la torture. Selon les associations des droits de l’homme, quatre personnes proches du Fatah ont été tuées dans les prisons du Hamas à Gaza, tandis qu’une autre, proche du Hamas, a été tuée dans une prison du Fatah en Cisjordanie.
De nombreux Palestiniens commencent à s’élever contre ces divisions, voire contre l’Intifada, responsable de cet état de déliquescence généralisée, politique, économique, sociale et morale. Les critiques visent les factions dont les actes de résistance inconsidérés provoquent des morts sans apporter de bénéfice politique. Selon des sources concordantes, on est passé de quatre morts palestiniens pour un Israélien au début de l’Intifada à quarante Palestiniens pour un Israélien aujourd’hui. Il n’en reste pas moins que la colère contre ces adeptes de la “résistance” ne se traduit pas par une hausse du soutien aux adeptes de la négociation. Car, pour les Palestiniens, ces négociations ne servent qu’à permettre à Israël de poursuivre la colonisation, surtout autour de la ville de Jérusalem.
Mohamed Younes
Al Hayat
En démissionnant du gouvernement de Salam Fayyad, le ministre de la Culture palestinien Ibrahim Ibrach a expliqué qu’il voulait “protester contre l’absurdité aussi bien de la résistance que des négociations”. “C’est un cri de protestation contre la situation, contre l’absurdité du raisonnement de ceux qui prêchent la résistance et contre l’absurdité de mener des négociations dans les conditions actuelles d’occupation israélienne. Dans les deux cas, c’est destructeur pour la cause nationale.” La démission d’Ibrach survient au même moment que celle du responsable de la question des prisonniers dans l’équipe de négociateurs, Qadoura Farès. Celui-ci a expliqué à Al-Hayat qu’il voulait “protester contre l’absurdité des négociations et contre l’absence de professionnalisme des négociateurs”. Et d’ajouter : “Il n’y a pas de ligne directrice pour les négociations. Israël s’en sert pour couvrir la poursuite de la judaïsation de Jérusalem et pour imposer des faits accomplis sur le terrain. La délégation palestinienne ne respecte aucun critère de professionnalisme.” Malgré l’importance du dossier dont il a la charge, il n’aurait “jamais rencontré le chef de la délégation depuis le début des négociations”.
Ces deux démissions reflètent l’insatisfaction des Palestiniens aussi bien dans la bande de Gaza qu’en Cisjordanie. A Gaza, les associations constatent des violations quotidiennes des droits de l’homme et de la liberté d’expression, avec arrestations de journalistes, fermetures d’organes de presse et saisies de journaux et de livres. Ces pratiques ont notamment été illustrées par l’interdiction du quotidien Al-Ayyam de Ramallah [Cisjordanie], qui a publié une caricature montrant une réunion organisée à Gaza entre députés du Hamas, tous affublés des mêmes traits pour symboliser l’absence de pluralisme au sein du mouvement islamiste. La réaction du Hamas a été virulente. En plus de l’interdiction du journal, les juges qu’il a nommés ont ordonné l’arrestation du dessinateur Baha Al-Boukhari et de son rédacteur en chef, Akram Haniyeh, un combattant historique qui avait été condamné à l’exil au début des années 1980 par Israël. A la suite de cette décision, des centaines d’auteurs se sont mobilisés et ont manifesté le 27 février aussi bien à Ramallah qu’à Gaza. Certains ont estimé que le Hamas paraissait plus intraitable que les Israéliens, puisque l’occupation n’avait jamais donné lieu à des emprisonnements de journalistes ou de dessinateurs. Quant au Fatah en Cisjordanie, il a lui aussi pris des mesures strictes contre le Hamas, en interdisant son journal, Falastine, et la fermeture des bureaux de sa chaîne de télévision, Al-Aqsa [d’après la mosquée du même nom à Jérusalem]. Il a également lancé de vastes arrestations de membres du Hamas, les justifiant par “la nécessité d’éviter un autre coup d’Etat du Hamas”.
Ces mesures et contre-mesures ont donné lieu à de graves abus, dont certains sans précédent, tels que la torture. Selon les associations des droits de l’homme, quatre personnes proches du Fatah ont été tuées dans les prisons du Hamas à Gaza, tandis qu’une autre, proche du Hamas, a été tuée dans une prison du Fatah en Cisjordanie.
De nombreux Palestiniens commencent à s’élever contre ces divisions, voire contre l’Intifada, responsable de cet état de déliquescence généralisée, politique, économique, sociale et morale. Les critiques visent les factions dont les actes de résistance inconsidérés provoquent des morts sans apporter de bénéfice politique. Selon des sources concordantes, on est passé de quatre morts palestiniens pour un Israélien au début de l’Intifada à quarante Palestiniens pour un Israélien aujourd’hui. Il n’en reste pas moins que la colère contre ces adeptes de la “résistance” ne se traduit pas par une hausse du soutien aux adeptes de la négociation. Car, pour les Palestiniens, ces négociations ne servent qu’à permettre à Israël de poursuivre la colonisation, surtout autour de la ville de Jérusalem.
Mohamed Younes
Al Hayat
mercredi 5 mars 2008
Geerts Wilders
«Si l'on arrachait du Coran toutes les pages incitant à la haine et à la violence, il n'en resterait rien de plus épais qu'un journal de Donald Duck»
Geert Wilders, chef de la droite populiste néerlandaise, a révélé mardi le contenu de son film tant annoncé sur le Coran : le projet, qui met déjà en ébullition le monde musulman, consistera à «illustrer» des versets du Coran avec des images d'exécutions en Arabie Saoudite, de décapitations en Irak et autres lapidations en Iran. Annoncé pour janvier, le brûlot ne sera prêt qu'en mars. Geert Wilders, est l'homme politique le plus cité par les médias de son pays.
Geert Wilders, chef de la droite populiste néerlandaise, a révélé mardi le contenu de son film tant annoncé sur le Coran : le projet, qui met déjà en ébullition le monde musulman, consistera à «illustrer» des versets du Coran avec des images d'exécutions en Arabie Saoudite, de décapitations en Irak et autres lapidations en Iran. Annoncé pour janvier, le brûlot ne sera prêt qu'en mars. Geert Wilders, est l'homme politique le plus cité par les médias de son pays.
mardi 4 mars 2008
Le chef d'un réseau marocain travaillait pour la police belge
TERRORISME • Le chef d'un réseau marocain travaillait pour la police belge
Abdelkader Belliraj, un Belgo-Marocain arrêté le 18 février dernier au Maroc en même temps qu'une trentaine de membres d'un réseau terroriste dont il serait le dirigeant est également soupçonné d'avoir commis plusieurs meurtres en Belgique.
De plus, il aurait été pendant des années un informateur des services de renseignements belges, rapporte L'Economiste. "Cela explique le peu d'empressement que mettait la police belge à réagir aux informations fournies par son homologue marocaine", ajoute le quotidien de Casablanca qui estime que l'affaire est grave.
Il y a deux explications possibles au comportement des Belges. Soit les services secrets ignoraient que leur agent commettait des meurtres en Belgique et dirigeait parallèlement un réseau terroriste au Maroc ; soit ces mêmes services couvraient leur agent "en vertu d'un deal très particulier, qui mettait la Belgique à l'abri des attentats", en échange de la liberté d'agir pour Belliraj. Cette dernière hypothèse n'est pas totalement irréaliste : la Grande-Bretagne avait en effet un accord similaire avec des terroristes, jusqu'au jour où les trains ont sauté à Londres.
Courrier Intl'
Abdelkader Belliraj, un Belgo-Marocain arrêté le 18 février dernier au Maroc en même temps qu'une trentaine de membres d'un réseau terroriste dont il serait le dirigeant est également soupçonné d'avoir commis plusieurs meurtres en Belgique.
De plus, il aurait été pendant des années un informateur des services de renseignements belges, rapporte L'Economiste. "Cela explique le peu d'empressement que mettait la police belge à réagir aux informations fournies par son homologue marocaine", ajoute le quotidien de Casablanca qui estime que l'affaire est grave.
Il y a deux explications possibles au comportement des Belges. Soit les services secrets ignoraient que leur agent commettait des meurtres en Belgique et dirigeait parallèlement un réseau terroriste au Maroc ; soit ces mêmes services couvraient leur agent "en vertu d'un deal très particulier, qui mettait la Belgique à l'abri des attentats", en échange de la liberté d'agir pour Belliraj. Cette dernière hypothèse n'est pas totalement irréaliste : la Grande-Bretagne avait en effet un accord similaire avec des terroristes, jusqu'au jour où les trains ont sauté à Londres.
Courrier Intl'
dimanche 2 mars 2008
Sahara: le chef du Polisario dénonce le "surarmement" du Maroc
01.03.08 | LE MONDE
Le chef du mouvement indépendantiste sahraoui du Polisario Mohamed Abdelaziz a dénoncé la politique marocaine de surarmement et dénoncé une "escalade" militaire de la part de Rabat, samedi lors d'une conférence presse rapportée par l'agence algérienne APS.
M. Abdelaziz, qui s'exprimait à l'occasion de la célébration du 32e anniversaire de la République arabe sahraouie démocratique (RASD, autoproclamée en 1976), a toutefois souligné que les Sahraouis "ne souhaitent pas reprendre les armes" contre le Maroc.
Le Maroc et Polisario sont liés depuis 1991 par un accord de cessez-le-feu.
Un quatrième round de négociations est prévue le 16 mars à Manhasset, aux Etats-Unis, entre le Polisario et le Maroc, sous l'égide des Nations Unies, pour tenter de trouver une solution politique au conflit du Sahara Occidental, vieux de 32 ans.
"Nous espérons que les négociations entre les deux parties aboutiront à une solution heureuse qui évite la reprise de la guerre", a-t-il dit, ajoutant que les Sahraouis "tendent la main au Maroc pour bâtir la paix et des relations d'amitié au service des peuples des deux pays et de la région".
"La politique actuelle du Maroc d'armement en tout genre (aviation, blindés, missiles) et de redéploiement des troupes dans les territoires sahraouis occupés cache une volonté de nuire de la part du Maroc", a-t-il déclaré.
"Cette course aux armements est une préoccupation profonde pour le peuple sahraoui, au moment où le conflit maroco-sahraoui est entre les mains des Nations Unies", a dit encore M. Abdelaziz en qualifiant cette politique de "revirement du Maroc".
Il a souligné que Rabat "a opté pour l'escalade, manifestant une volonté d'agression contre la RASD, les Nations unies, la légalité internationale et la stabilité de la région".
Le Polisario avait dénoncé il y a un an la vente par l'Espagne au Maroc de quelque 1.200 véhicules blindés de "haute mobilité tactique", type VAMTAC, ainsi que de 800 camions militaires. Il a dénoncé également le récent achat par Rabat de F-16 américains.
M. Abdelaziz a appelé le Maroc à "mettre fin à son agression et à faire la paix avec le peuple sahraoui qui est déterminé à poursuivre sa lutte pour faire valoir ses droits et quel qu'en soit le prix à payer".
Il a par ailleurs dénoncé la "politique répressive du Maroc contre les Sahraouis", affirmant qu'elle est à l'origine de la "disparition" de quelque 500 Sahraouis alors que "personne ne connaît à l'heure actuelle le sort réservé (par Rabat) à 150 prisonniers politiques".
Il a demandé aux Nations Unies d'"intervenir pour protéger les populations sahraouies soumises à une répression sauvage à huis clos" dans les territoires sous contrôle marocain au Sahara Occidental.
Le chef du mouvement indépendantiste sahraoui du Polisario Mohamed Abdelaziz a dénoncé la politique marocaine de surarmement et dénoncé une "escalade" militaire de la part de Rabat, samedi lors d'une conférence presse rapportée par l'agence algérienne APS.
M. Abdelaziz, qui s'exprimait à l'occasion de la célébration du 32e anniversaire de la République arabe sahraouie démocratique (RASD, autoproclamée en 1976), a toutefois souligné que les Sahraouis "ne souhaitent pas reprendre les armes" contre le Maroc.
Le Maroc et Polisario sont liés depuis 1991 par un accord de cessez-le-feu.
Un quatrième round de négociations est prévue le 16 mars à Manhasset, aux Etats-Unis, entre le Polisario et le Maroc, sous l'égide des Nations Unies, pour tenter de trouver une solution politique au conflit du Sahara Occidental, vieux de 32 ans.
"Nous espérons que les négociations entre les deux parties aboutiront à une solution heureuse qui évite la reprise de la guerre", a-t-il dit, ajoutant que les Sahraouis "tendent la main au Maroc pour bâtir la paix et des relations d'amitié au service des peuples des deux pays et de la région".
"La politique actuelle du Maroc d'armement en tout genre (aviation, blindés, missiles) et de redéploiement des troupes dans les territoires sahraouis occupés cache une volonté de nuire de la part du Maroc", a-t-il déclaré.
"Cette course aux armements est une préoccupation profonde pour le peuple sahraoui, au moment où le conflit maroco-sahraoui est entre les mains des Nations Unies", a dit encore M. Abdelaziz en qualifiant cette politique de "revirement du Maroc".
Il a souligné que Rabat "a opté pour l'escalade, manifestant une volonté d'agression contre la RASD, les Nations unies, la légalité internationale et la stabilité de la région".
Le Polisario avait dénoncé il y a un an la vente par l'Espagne au Maroc de quelque 1.200 véhicules blindés de "haute mobilité tactique", type VAMTAC, ainsi que de 800 camions militaires. Il a dénoncé également le récent achat par Rabat de F-16 américains.
M. Abdelaziz a appelé le Maroc à "mettre fin à son agression et à faire la paix avec le peuple sahraoui qui est déterminé à poursuivre sa lutte pour faire valoir ses droits et quel qu'en soit le prix à payer".
Il a par ailleurs dénoncé la "politique répressive du Maroc contre les Sahraouis", affirmant qu'elle est à l'origine de la "disparition" de quelque 500 Sahraouis alors que "personne ne connaît à l'heure actuelle le sort réservé (par Rabat) à 150 prisonniers politiques".
Il a demandé aux Nations Unies d'"intervenir pour protéger les populations sahraouies soumises à une répression sauvage à huis clos" dans les territoires sous contrôle marocain au Sahara Occidental.
« le Johnny walker bridge »,
Les Saoudiens qui veulent s’encanailler se rendent au Royaume de Bahreïn, où on trouve alcool et boîtes de nuit à volonté, bref une véritable « île de la tentation » du Moyen-Orient. Pour y aller, il faut traverser un pont surnommé « le Johnny walker bridge »!
Vous trouverez également des saoudiens et autres hypocrites islamiques ds les bordels de Bangkok...
Religion de la paix et de la tolérance? ou du bordel et de la frustration?
Vous trouverez également des saoudiens et autres hypocrites islamiques ds les bordels de Bangkok...
Religion de la paix et de la tolérance? ou du bordel et de la frustration?
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