AFP
Le ministre de l'Intérieur Brice Hortefeux a inauguré jeudi une force de police et de gendarmerie inédite en France pour contrer les émeutes urbaines, l'Unité mixte d'intervention rapide (Umir), à Grenoble, transformé selon lui en "laboratoire" sécuritaire.
En visite sur le site d'entraînement de l'Umir, une base désaffectée de l'armée dans la banlieue grenobloise, Brice Hortefeux a déclaré aux membres de cette unité : "Vous êtes en quelque sorte un laboratoire. C'est la première, ça n'a jamais été fait ailleurs." "Si à l'usage vous avez de bons résultats, ce dont je ne doute pas, cela sera très vraisemblablement étendu à d'autres collectivités", a ajouté le ministre de l'Intérieur, sans préciser les villes concernées par ce projet.
Cette unité de 38 personnes, qui rassemble "pour la première fois" sous un même commandement des policiers et des gendarmes, est composée de six policiers en civil de la BAC, quinze policiers en tenue de la compagnie d'intervention, d'une équipe cynophile et quinze gendarmes, a détaillé le ministre. Elle pourra être "immédiatement déployée notamment pour enrayer des phénomènes de violence qui peuvent embraser un quartier comme on l'a vu cet été", a précisé le ministre.
En visite sur le site d'entraînement de l'Umir, une base désaffectée de l'armée dans la banlieue grenobloise, Brice Hortefeux a déclaré aux membres de cette unité : "Vous êtes en quelque sorte un laboratoire. C'est la première, ça n'a jamais été fait ailleurs." "Si à l'usage vous avez de bons résultats, ce dont je ne doute pas, cela sera très vraisemblablement étendu à d'autres collectivités", a ajouté le ministre de l'Intérieur, sans préciser les villes concernées par ce projet.
Cette unité de 38 personnes, qui rassemble "pour la première fois" sous un même commandement des policiers et des gendarmes, est composée de six policiers en civil de la BAC, quinze policiers en tenue de la compagnie d'intervention, d'une équipe cynophile et quinze gendarmes, a détaillé le ministre. Elle pourra être "immédiatement déployée notamment pour enrayer des phénomènes de violence qui peuvent embraser un quartier comme on l'a vu cet été", a précisé le ministre.
À la mi-juillet, plusieurs dizaines de jeunes avaient brûlé des voitures et affronté les forces de l'ordre après le décès d'un jeune du quartier grenoblois de la Villeneuve, mort lors d'un échange de tirs avec la police consécutif au braquage d'un casino. Des policiers avaient été visés par des tirs à balles réelles, sans que leurs auteurs n'aient été à ce jour interpellés.
L'Umir a simulé jeudi matin devant le ministre les interventions pour lesquelles ils s'entraînent depuis plusieurs semaines, de la protection de pompiers pris à partie en éteignant un feu de voiture au contrôle d'identité qui tourne mal. "Pour lutter plus efficacement contre des délinquants qui sont naturellement très mobiles, et qui, une fois la vague de délinquance commise, reviennent se planquer dans les quartiers, nous devons nous adapter à la géographie criminelle", a déclaré Brice Hortefeux.
"L'unité, qui a vocation à intervenir en moins d'une heure, se veut très réactive", a expliqué le policier en charge du commandement, Guillaume Josserand. Cette unité départementale "répond concrètement à un manque", selon Daniel Chomette, secrétaire départemental du SGP-FO, qui permettra de "ne pas attendre qu'un quartier s'enflamme pour intervenir". "Une nouvelle fois Grenoble est 'ville pilote' en matière de sécurité", s'est également réjoui le syndicat Alliance, voyant dans l'Umir "un renfort appréciable aux unités territoriales". "Tout moyen supplémentaire est le bienvenu. Je le demande depuis longtemps, je suis pour davantage de police de terrain", a de son côté déclaré le maire de Grenoble Michel Destot.
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