jeudi 29 octobre 2009

Les atteintes aux libertés en Turquie préoccupent l’Europe

Dans un rapport sur l’élargissement de l’Union, la Commission européenne salue un meilleur traitement de la minorité kurde en Turquie mais dénonce les difficultés qu’y rencontrent les confessions non musulmanes.

(...) beaucoup reste à faire pour garantir la liberté religieuse hors islam. « Des attaques et menaces contre le clergé non musulman ont été recensées dans nombre de provinces. (…) Les missionnaires sont largement perçues comme une menace à l’intégrité du pays », s’inquiète le rapport, rappelant aussi qu’un séminaire orthodoxe grec reste fermé, que les syriaques n’ont pas d’école de formation établie ou encore que la religion pratiquée figure toujours sur les cartes d’identité.

Les services d’Olli Rehn dénoncent aussi la situation des femmes, pointant « la violence domestique, les crimes d’honneur et les mariages précoces et forcés » et le manque de femmes en politique. Ils s’inquiètent par ailleurs des restrictions à la liberté d’expression, citant l’interdiction de YouTube et d’autres sites Internet. Le rapport juge aussi disproportionnés les redressements fiscaux imposés au groupe de presse privé Dogan, critique envers le gouvernement Erdogan.

À ce jour, 11 des 33 chapitres thématiques de négociation entre la Turquie et l’Union ont été ouverts. Un seul, celui portant sur la recherche, a été provisoirement conclu. Le traité d’adhésion est donc très loin d’être bouclé. Ankara espère une entrée en 2015 mais Paris et Berlin restent opposés par principe à une adhésion pleine et entière du pays, estimant exprimer à voix haute ce que d’autres gouvernements de l’Union pensent tout bas.
(...)

http://www.la-croix.com/Les-atteintes-aux-libertes-en-Turquie-preoccupent-l-Europe/article/2397671/4077

Encerclement: la méthode algérienne

Plus de 200 Tunisiens, entre femmes, hommes et enfants, habitant le long de la frontière algéro-tunisienne (...) ont fui, tard dans la nuit de lundi à mardi, leur pays pour entrer en Algérie par le lieudit Oglat Ahmed à l’est de Bir El Ater, soit à 89 km au sud de Tébessa.

Ces 40 familles ont assuré qu’elles ont agi ainsi à cause de la situation déplorable dans laquelle elles se trouvaient : misère, chômage et hogra.

Juste après leur entrée, pour porter des revendications sociales, selon leurs dires, les brigades des gardes-frontières les ont encerclées pour les empêcher de pénétrer à l’intérieur du territoire algérien ; du côté tunisien, les autorités civiles et sécuritaires se sont déplacées tôt hier pour convaincre ces réfugiés de regagner leur pays.

http://www.city-dz.com/?p=17944

mardi 27 octobre 2009

A contre- Coran

A contre- Coran

Le livre de Djemila Benhabib, Ma vie à contre-Coran (VLB éditions), connaît un vif succès au Canada. Il est en passe de devenir le livre de chevet de tous ceux qui ont fui l'islamisme pour trouver refuge en Europe. De Paris à Londres en passant par le Québec, avec le débat sur les « accommodements religieux », l'auteur suit à la trace un mal qu'elle croyait derrière elle. Elle s'étonne d'une certaine naïveté face à l'intégrisme. Suffit-il de présenter le voile comme un acte de liberté, de déguiser ses mots et son projet, pour que l'intolérance soit tolérée ?

Djemila Benhabib est immunisée contre cet angélisme. Connaître l'histoire de l'islam politique ayant ravagé l'Algérie aide à décoder le double discours des intégristes. Le grand mérite de son livre est de nous transmettre cette histoire et ce regard. Il en a un autre : démontrer l'immense responsabilité du pouvoir algérien dans la montée de l'islamisme.

Certains indépendantistes voulaient la laïcité... Le FLN préfère miser sur l'islamisation de la nation algérienne. La Constitution consacre l'islam comme religion d'Etat. Truffées d'instituteurs importés d'Egypte et formés par les Frères musulmans, les écoles publiques deviennent des lieux où l'on bourre le crâne des enfants à coups de récitation du Coran.

Djemila en garde un souvenir assommant. « J'étais debout, moi aussi, pour demander la flagellation des adultères et l'extermination des mécréants. » Chez elle, l'endoctrinement ne prend pas. Ses parents militent au PAGS, un mouvement communiste. A la maison, on préfère les livres d'Angela Davis. A l'époque, il existe encore de nombreux Algériens pour préférer le progrès à la réaction. On les marginalise en les traitant d' « occidentalisés ». La police les traque.

Octobre 1988, la jeunesse se révolte, descend dans la rue et brûle des voitures. La répression est terrible. Au lieu d'entendre cette rage comme une envie de liberté, le président Chadli Benjedid se tourne vers les intégristes et cède à leurs demandes, dans l'espoir - illusoire - d'acheter la paix sociale. Après avoir voté un code de la famille qui ramène la femme algérienne au statut de mineure, on passe une loi rendant le sport facultatif pour les écolières... au nom de la pudeur. Le Front islamique du salut (FIS) est conforté. Il monte inexorablement.

La suite est connue. Après un premier scrutin municipal permettant au FIS de détenir la moitié des mairies, les intégristes remportent le premier tour des élections législatives de décembre 1991. Ils s'apprêtent à tenir leur promesse : « Interdire les partis laïques ou socialistes » et « appliquer la charia ». L'armée annule le processus électoral. Les islamistes basculent dans la guérilla, l'armée dans la sale guerre... Pris en étau, les intellectuels, les artistes, les laïcs se font tirer comme des lapins et vivent dans la terreur.

Djemila Benhabib se souvient du 25 mars 1994, dernier jour de l'ultimatum du GIA « ordonnant aux femmes de porter le hidjab » : « Quitter la maison devenait une expédition. A chaque recoin, la mort guettait les têtes nues. » Des filles ayant osé sortir sans voile sont assassinées sur le chemin de l'école ou de l'université. La famille Benhabib reçoit des menaces quotidiennes. Il est temps de s'exiler. Mais le cauchemar n'est pas terminé.

En Europe, les Algériens laïques retrouvent leurs bourreaux. Les islamistes pourchassés par l'armée n'ont eu aucun mal à obtenir le statut de réfugiés. Les ambassadeurs des Frères musulmans monopolisent les médias et vantent le choix du voile. Dans certains quartiers de France, la « réforme » fondamentaliste voulue par Hassan Al-Banna et le FIS parvient à faire passer les musulmans modernes ou non pratiquants pour des traîtres « occidentalisés ».

Djemila Benhabib ne supporte plus de voir leur propagande tolérée au nom du multiculturalisme. Son livre est un avertissement : « Toute indulgence envers cette idéologie de mort n'est pas seulement une grave erreur de principe, c'est une trahison. »

Caroline Fourest

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D. Benhabib: «Le voile de Diam's est une régression. Et c'est notre échec»

Propos recueillis par Bénédicte Charles - Marianne | Samedi 31 Octobre 2009

Dans un livre qui fait déjà débat, Djemila Benhabib décortique la stratégie de conquête des islamistes, notamment dans les banlieues françaises. Et se paie au passage les petites soldates du fascisme vert qui osent défendre le voile au nom du féminisme !


Marianne2 : Dans votre livre, vous vous élevez contre ceux qui évoquent un « féminisme nouveau genre », ce « féminisme » des femmes musulmanes pratiquantes, voilées « par choix »…

Djemila Benhabib* : Pour moi, le féminisme, c’est corriger les injustices à l’égard des femmes, les discriminations. Or les grandes religions ne sont pas porteuses d’égalité entre hommes et femmes.
En occident, les femmes ont réussi à s’émanciper pleinement, grâce à leur combat, notamment contre la religion. Ce qui prouve qu’on ne peut pas s’inscrire dans un référentiel religieux lorsqu’on parle d’égalité entre hommes et femmes. Seule la laïcité le permet.
Dans l’Islam, les femmes n’ont pas l’autorité parentale, la polygamie est permise, la répudiation et les violences conjugales aussi, l’homosexualité est interdite… On aurait pu penser que le « féminisme nouveau genre » s’attaquerait à ces problèmes. En fait, il se contente de les justifier. C’est ça, le féminisme ?

Dernièrement, la conversion à l’Islam et au voile de la rappeuse Diam’s, jusqu’ici symbole du combat des jeunes femmes des cités, a déclenché une étrange polémique entre les partisans de la laïcité, taxés d’islamophobie, et les « progressistes » qui considèrent que le voile est un choix personnel. Qu'en pensez-vous?

Cette histoire est symptomatique d’une régression marquée, notamment dans les banlieues des grandes villes françaises, où se concentre une forte population maghrébine et/ou musulmane.
La République n’y joue plus son rôle. Les populations sont abandonnées. Or la nature a horreur du vide. Les islamistes ont eu ici un boulevard pour effectuer un vrai travail de sape tel qu’aujourd’hui il réussit à atteindre un symbole tel que Diam’s. Cela nous revoie à notre propre échec.
Lorsque les jeunes des banlieues défilent dans la rue, que demandent-ils ? L’égalité. Ils ne demandent pas de mosquées. Or, c’est ça la réponse des politiques. Je suis effarée de voir le nombre de mosquées qu’on construit en ce moment en France.

Donc, pour vous, c’est plus qu’une « décision personnelle et privée » de la chanteuse, comme on a pu l’entendre un peu partout ?

On analyse un fait comme s’il était ponctuel et ne se rattachait à rien. Or il existe dans un contexte précis, national et international. Partout, les islamistes font pression pour faire admettre leurs valeurs. La démocratie, ce n’est pas dire que tout est permis. C’est un cadre. Or le voile est un symbole sexiste, et le sexisme est aussi grave que le racisme.

Votre famille s’est installée en France en 1994 pour fuir le FIS algérien. Et peu de temps après votre arrivée, vous vous demandez: « Etions-nous en train de vivre dare-dare l’expérience algérienne sous un angle différent mais non moins terrifiant ? »
Vous pensiez que les islamistes étaient en train de faire en France ce qu’il avaient fait en Algérie ?

Oui, et je le pense toujours. Et même encore plus. Je vois la régression s’installer. Un exemple : le titre de mon livre ne m’a jamais posé le moindre problème au Québec et au Canada, où pourtant la religion fait partie de la constitution. Eh bien ici, en France, pays de la laïcité, je ne cesse d’être taxée d’islamophobie — notamment par les Indigènes de la République. Cette victimisation systématique des musulmans, cette accusation dès qu’on ose évoquer l’Islam de façon critique, tout cela est pour moi le signe d’une montée en puissance de l’islamisme politique en France. Les politiques sont bien trop complaisants dans cette affaire.

Vous parlez de la gauche ?

Oui, une partie de la gauche — mais pas seulement — se montre étonnamment complaisante. Elle préfère fermer les yeux et laisser pourrir la situation. Résultat : je n’ai jamais vu autant de voiles islamiques qu’en banlieue parisienne — mes parents habitent à Saint-Denis, dans le 93.
J’ai été choquée récemment par une scène vécue à la Courneuve un vendredi après-midi : j’ai vu des gens bloquer plusieurs rues en toute illégalité, et y prier. Où sont les pouvoirs publics ? Que font-ils ?
La tâche des islamistes est d’autant plus facilitée qu’en face il n’y a pas de perspective politique claire. Quand j’entends le président de la République dire que l’instituteur ne remplacera jamais le curé ou expliquer, en direct d’Arabie Saoudite, que le religieux doit avoir toute sa place dans la vie publique, je suis très inquiète. Car c’est un message très grave.


Vous expliquez dans votre livre que la stratégie des islamistes comporte trois volets : le premier consiste à distribuer des millions, via des associations. Le second à terroriser les musulmans qui osent sortir du rang. Le troisième à terroriser les occidentaux qui osent critiquer l’islam… Sur ce dernier point, vous estimez que c’est une stratégie délibérée ?

Oui, bien sûr. Il suffit de regarder ce qui s’est passé ces dernières années. Où ont eu lieu les premières manifestations de haine contre Salman Rushdie ? A Londres. C’est bien après que Khomeini a réagi. Plus récemment, dans l’affaire des caricatures de Mahomet, d’où est partie la grogne ? Du Danemark. Et ce sont les islamistes danois qui sont allés, ensuite, chauffer les troupes au Caire !
On ne peut plus rien dire, rien faire, sans être ostracisé, voire menacé, accusé d’islamophobie, de racisme. Résultat : Tariq Ramadan passe de plateau télé en plateau télé pour porter la bonne parole, sans qu’on ne dise plus rien. Le combat contre l’islamisme est très inégal. Et l’islamisme prend vite. Très vite.

Vous vivez au Québec. Là-bas aussi, on retrouve ce terrorisme intellectuel ?

Les accusations d’islamophobie existent, notamment grâce à une partie de l’élite intellectuelle qui, à un moment, a totalement verrouillé le débat. Mais au Québec, il existe un large consensus contre les accommodements religieux et pour enchâsser la laïcité dans une charte — car nous n’avons pas la chance d’avoir cela. Et c’est une vraie volonté populaire. Je ne ressens pas ça en France.

Ma Vie à contre-Coran, de Djemila Benhabib, vlb éditeur.

*Djemila Benhabib, 37 ans, a vécu en Algérie, en France. Elle est aujourd'hui installée au Québec, où elle est fonctionnaire du gouvernement fédéral canadien.

vendredi 23 octobre 2009

Sur Canal, la chaîne hype, le voile devient tendance....

Alain Léauthier - Marianne

Rokhaya Diallo, chroniqueuse de la Matinale sur Canal +, prend la défense de Diam's et fait la promotion du port du voile, tellement plus cool que la burqa!

Il faut arrêter de parler au nom des femmes voilées, il faut en finir avec cette idée éculée que la majorité d’entre elles agiraient avant tout sous la contrainte, pour obéir à un mari, échapper à l’intolérance et aux insultes des petits caïds et des « grands frères » des cités et au bout du compte se fondre dans la grande vague communautariste qui gagne chaque jour du terrain.

Ceux qui pensent ainsi ont tout faux. Et qui le dit ? Des barbus salafistes, des tenants du jihad culturel, des épigones du serial menteur Tariq Ramadan ? Même pas. L’auteur de ce joli conte de fée s’appelle Rokhaya Diallo et tient depuis la rentrée une chronique régulière dans La Matinale, le talk show quotidien de Canal Plus entre 7h et 8h30. La jeune femme y développe les thèmes chers à l’association qu’elle préside, Les Indivisibles, uns des nombreux succédanés associatifs du courant de la repentance. Ce jour-là, Rokhaya Diallo fustigeait les commentaires ayant accompagné la publication dans Paris Match des photos illustrant la conversion à l’Islam de l’ex-rappeuse Mélanie Georgiades, plus connue sous le nom de Diam’s ou encore La Boulette.

Si Diam’s porte désormais le voile, expliquait notre chroniqueuse, ce n’est pas parce qu’elle a épousé un Musulman, le mariage étant antérieur à sa conversion. Et d’ajouter : c’est donc qu’il s’agit donc plus probablement d’ un « cheminement spirituel », assertion qui pose deux problèmes. L’un est de forme: comme on le voit Diallo s’autorise d’interpréter le choix (…ou le non-choix) de Diam’s alors qu’elle refuse ce droit aux vilains commentateurs de la presse. L’autre de fond : où Diallo a-t-elle tiré la conviction qu’embrasser la religion musulmane doit forcément se traduire par le port du voile ? Si elle ignore la réponse, nous pouvons l’aider : c’est tout simplement le fond de commerce de tous les propagandistes d’une lecture étroite obtuse et réactionnaire du Coran.

Lors de la même émission, notre chroniqueuse émérite a vanté les qualités d’un nouveau site Internet censé donner la parole aux femmes voilées, lesquelles si l’on comprend bien la logique intellectuelle de Diallo, sont finalement moins victimes des barbus et de l’obscurantisme religieux que du fanatisme laicard et du regard méprisant et réducteur de la France franchouillarde.

Pourquoi pas…
En finir avec la laïcité et la République, vieilles lunes décaties au regard des attraits du multiculturalisme et des confessionnalismes tous azimuts, est un programme qui a certainement beaucoup d’avenir. Le site annonce le sien rien qu’avec son intitulé: Hijab and The City, allusion à la fameuse série américaine (Sex and the City) qui a enchanté une demi génération de trentenaires intoxiqués au nombrilisme CSP ++. Le message est clair : le voile c’est cool, inoffensif. Mieux : c’est résolument tendance. Et si elles portent le hijab, la burqa et le niqab c’est qu’elles le valent bien ! Si ça se trouve, l’échangisme est compatible avec la charia.

En tout cas Hijab and The City ne renie pas sa source d’inspiration en publiant une interview exclusive de Tariq Ramadan, « un homme porteur d’un message empreint d’humanité et de sincérité. » Après avoir pu débiter tranquillement ses contrevérités chez Laurent Ruquier sans être le moins du monde contredit, l’héritier du fondateur des Frères Musulmans a droit à une publicité indirecte sur ce qui fut la chaîne du porno et du sport. A quand une lapidation en direct ?

http://www.marianne2.fr/Sur-Canal,-la-chaine-hype,-le-voile-devient-tendance_a182552.html

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(...)

En revanche, pas un mot de l’organisation satellite envers Rokhaya Diallo, chouchou des médias, compagnon de route des indigènes de la République et signataire d’une pétition diffusée sur oumma.com et réclamant des sanctions à l’encontre de l’imam Chalgoumi pour avoir osé se rendre au mémorial de Yad Vashem à Jérusalem…

(...)

http://www.atlantico.fr/decryptage/respect-promesses-electorales-racisme-antisemitisme-insoutenable-demagogie-temps-gilles-william-goldnadel-393875.html

jeudi 22 octobre 2009

Goldstone, amer et attristé de s'être fait manipulé.....

(...)

"Ce projet de résolution m'attriste car il ne prend en compte que les accusations contre Israël", a regretté le juge sud-africain lors d'une interview accordée vendredi au journal suisse Le Temps. "Il n'y a pas une seule phrase condamnant le Hamas comme nous l'avons fait dans le rapport. J'espère que le Conseil peut amender le texte."
Mais le CDH ne modifiera pas la résolution, votée par une écrasante majorité (25 voix contre 6).

Pour les Israéliens, la découverte soudaine par Richard Goldstone de l'iniquité du système juridique international est une victoire amère. Ce juriste honorable a découvert aux dépens d'Israël ce qui aurait dû être une évidence : l'hypocrisie béante qui entoure toute discussion sur l'Etat hébreu.

(...)

http://www.lepost.fr/article/2009/10/20/1750942_goldstone-amere-et-attriste-de-s-etre-fait-manipule-et-reaction-2-2.html

http://www.letemps.ch/Page/Uuid/0654af28-b9ca-11de-93cb-cce1da7c69cf/Richard_Goldstone_d%E9plore_la_r%E9cup%E9ration_politique_de_son_rapport

dimanche 18 octobre 2009

A fifth of European Union will be Muslim by 2050

Britain, Spain and Holland will have an even higher proportion of Muslims in a shorter amount of time.


Last year, five per cent of the total population of the 27 EU countries was Muslim. But rising levels of immigration from Muslim countries and low birth rates among Europe's indigenous population mean that, by 2050, the figure will be 20 per cent, according to forecasts.

Data gathered from various sources indicate that Britain, Spain and Holland will have an even higher proportion of Muslims in a shorter amount of time.


The UK, which currently has 20 million fewer people than Germany, is also projected to be the EU's most populous country by 2060, with 77 million people.

The findings have led to allegations that policy-makers are failing to confront the widespread challenges of the "demographic time bomb".

Experts say that there has been a lack of debate on how the population changes will affect areas of life from education and housing to foreign policy and pensions.

http://www.telegraph.co.uk/news/worldnews/europe/5994045/A-fifth-of-European-Union-will-be-Muslim-by-2005.html

samedi 17 octobre 2009

Gaza: Les écolières chrétiennes contraintes de porter le foulard

Vives protestations de Human Rights Watch

Depuis la rentrée scolaire, les filles chrétiennes sont contraintes de porter le foulard islamique dans les écoles de la Bande de Gaza. Selon les indications du prêtre catholique Jorge Hernandez, cette mesure résulte d’une nouvelle loi imposée à toutes les filles depuis l’école enfantine, sans distinction de religion.

L’organisation de défense des droits humains Human Rights Watch (HRW) a protesté le 4 septembre contre cet ordre transmis par le gouvernement du Hamas à toutes les écoles publiques de la Bande de Gaza. Selon les indications de l’abbé Hernandez, cette mesure ne touche pas encore les écoles catholiques. Mais celles-ci sont trop petites pour pouvoir accueillir tous les enfants chrétiens, a-t-il affirmé à l’Apic, bien que la Bande de Gaza ne compte que 3’000 chrétiens pour 1,5 million de musulmans.

http://www.kipa-apic.ch/index.php?pw=&na=0,0,0,0,f&ki=198614

Abbas accuse le Hamas

A Jenin, Abbas lance une attaque féroce contre le Hamas
Ma'an News (traduction MR pour ISM)

Le Président Mahmoud Abbas a attaqué le mouvement Hamas mardi, renouvelant les accusations que le groupe exploitait la controverse sur le rapport de l’ONU sur les crimes de guerre à Gaza, pour faire obstruction à l’accord d’unité nationale.

Dans un discours à Jenin, Abbas a dit : « Hamas échafaude des prétextes pour éviter l’accord de conciliation parce qu’ils sont heureux avec leur émirat à Gaza. »

Abbas a redit qu’il refusait d’utiliser la force pour mettre fin à ce qu’il appelle « le coup d’Etat du Hamas dans la Bande de Gaza. Ce coup d’Etat doit finir par tous les moyens, sauf l’usage de la force. Ces moyens peuvent être le dialogue et les négociations, mais nous n’accepterons jamais d’ouvrir le feu sur notre propre peuple, » a-t-il dit.

Abbas a également demandé au Hamas d’accepter de nouvelles élections. « Venez aux urnes, par lesquelles vous avez gagné votre légitimité, pour voir si elle est renouvelée ou non. Je serai le premier à vous féliciter si la réponse est positive. »

Dans une remarque sans précédent, Abbas a accusé les dirigeants du Hamas d’avoir fui dans la Péninsule du Sinaï en ambulances lorsque la Bande de Gaza était sous le feu israélien l’hiver dernier. Il a également suggéré que la Hamas portait la responsabilité d’avoir provoqué la guerre israélienne contre la Bande de Gaza. « Deux jours avant la guerre, nous avons téléphoné à la direction du Hamas pour prolonger le cessez-le-feu. »

(...)

Palestine Info

http://www.ism-france.org/news/article.php?id=12849&type=communique&lesujet=Collabos

vendredi 16 octobre 2009

L'intégration des Algériens

INTERVIEW - Sociologue à la Caisse nationale d'assu­rance vieillesse et auteur d'une vaste étude sur les enfants d'immigrés, Claudine Attias-­ Donfut relève un risque d'échec social plus important.

LE FIGARO.- L'intégration des Algériens et des Africains s'avère-t-elle plus complexe ?

Claudine ATTIAS-DONFUT. - La moitié des enfants d'Africains et un tiers des fils d'Algériens n'ont pas encore 19 ans. C'est une population particulièrement jeune, qui progresse globalement. Mais 10 % sont en échec, selon le témoignage des parents. (car la réalité est bien différente...)Un résultat qui tranche avec les autres nationalités et révèle un malaise particulier.

Comment expliquer cette spécificité algérienne ?

Nous n'avons que des pistes. Les travaux menés par des sociologues et des historiens montrent comment le contentieux historique de la guerre d'Algérie encombre les mémoires. La deuxième génération s'est partagée entre des jeunes ultrarépublicains, au sentiment d'appartenance nationale exacerbé qui affichent souvent de belles réussites. Et une minorité plus torturée. Car certains parents sont restés dans l'ambiguïté, éduquant leurs enfants dans le respect des lois mais refusant dans le fond qu'ils deviennent des Français. Cette schizophrénie a touché principalement les garçons. Certains ont concrétisé la rage rentrée de leurs parents contre l'ancienne puissance coloniale. Plus que l'islam, c'est bien l'histoire qui a nourri cette rancœur. Car le risque de marginalisation sociale est bien plus faible pour les descendants des autres pays du Maghreb.

(...)

lefigaro.fr

Rappelons que les arabes colonisent le maghreb depuis 14 siècles et qu'il n'y a plus de juifs en Algérie alors qu'ils y étaient 1000 ans avant les arabes!

samedi 10 octobre 2009

Québec, la parité en panne

En théorie, l’égalité homme-femme a valeur de loi d’airain au Canada, terre d’élection du paritarisme forcené. Mais alors, qu’en est-il de cette initiative de la Société de l’Assurance automobile du Québec qui permet, au nom de la religion, de refuser un service offert par une femme ? Eh bien, elle se situe dans le contexte d’un débat qui fait beaucoup de potin dans la Belle Province (même si les dépêches en ma possession ne précisent pas noir sur blanc quelle est cette religion qui vous autorise à refuser le concours d’une carrossière ou d’une mécanicienne). Cette initiative de l’assureur, beaucoup de Québécois la mettent en relation avec un certain projet de loi n°16, actuellement, étudié en commission parlementaire à Montréal et qui vise, je cite, à “favoriser l’ouverture de la société à la diversité culturelle et à lutter contre la discrimination”. C’est fort louable. Mais que ce passe-t-il quand en voulant promouvoir la “diversité culturelle”, on affaiblit justement la “lutte contre la discrimination”, celle des femmes, en l’occurrence ? Vaste et épineux débat. Heureusement que ce genre de problématiques ne concerne que les Québécois…

http://www.causeur.fr/quebec-la-parite-en-panne,3115

jeudi 8 octobre 2009

Le Congrès musulman canadien appelle l'Etat à interdire la burqa

Le Congrès musulman canadien appelle l'Etat à interdire la burqa, estimant que le port de cette robe islamique "marginalise les femmes", a indiqué jeudi à l'AFP sa porte-parole Farzana Hassan.

Elle a rejeté l'argument selon lequel la liberté religieuse, inscrite dans la Constitution, implique le droit de porter la burqa. Selon elle, de nombreuses femmes qui l'endossent y sont forcées par leurs maris et voient ainsi leur liberté personnelle réduite.

"Le Coran invite les Musulmans à la modestie qui peut être manifestée de différentes manières, mais cela n'implique pas que vous deviez vous voiler la face ou porter sur vous une sorte de tente", a expliqué Mme Hassan.

Elle n'a pas été en mesure d'indiquer le nombre de femmes canadiennes portant la burqa, déclarant toutefois qu'il était "en augmentation", à Toronto et à Montréal notamment.

Le Congrès se présente comme une organisation de musulmans canadiens qui ne se reconnaissent pas dans les autres organisations de leur communauté, "sectaires, ethnocentriques, souvent autoritaires et marquées par la peur de la modernité et une aversion pour la joie".

Il revendique environ 300 membres dans l'ensemble du Canada - qui compte environ 800.000 musulmans, selon des estimations de 2006 - et ses prises de position sont fréquemment citées dans les médias.

Des appels à interdire la burqa ont été lancés récemment dans plusieurs pays européens, dont la France, l'Italie et le Danemark, par des partis de droite.

L'imam d'Al-Azhar, la plus haute autorité religieuse d'Eygpte, s'est exprimé récemment contre le port du niqab. Les propos du cheikh Mohammed Sayyed Tantaoui - salués par le Congrès musulman canadien - lui ont valu des appels à la démission de la part des Frères musulmans.

mercredi 7 octobre 2009

Qui a dit que jamais l’Islam ne dicterait ses lois à la République ?

Supprimer le porc en supprimant la viande ou comment noyer le poisson lyonnais
Pour la première fois en France, dans une ville de grande envergure, les cantines ne serviront plus de viande pour apaiser les conflits religieux. « Chaque jour, écrit le Monde, les 16.400 enfants qui fréquentent les cantines scolaires de Lyon auront le choix entre un repas standard et un repas où la viande sera remplacée par des œufs ou du poisson, qui apporteront des protéines et permettront un apport nutritionnel équilibré. » On appréciera le souci diététique de la mesure qui, à n’en pas douter, a largement dicté le choix de la suppression de la viande dans 50 % des menus.
Soucieux de relativiser le caractère profondément scandaleux de la mesure, le Monde prend soin de rappeler que « les cantines lyonnaises servent déjà des menus sans porc à 30% des enfants, mais cette formule ne satisfaisait pas les familles musulmanes ni juives. » Ce qui est véritablement intéressant dans cette phrase, c’est beaucoup moins le caractère ancien de la discrimination alimentaire lyonnaise que le taux de musulmans dans les cantines de la ville : 30 %. 30% des élèves des cantines lyonnaises sont musulmans, ce qui rend plus que crédibles les prévisions d’une majorité de musulmans au moins dans les grandes villes dans moins d’une génération.

Contre ceux, un peu ronchons, et vaguement républicains, qui s’indigneraient que l’Education nationale et la ville plient sous le poids des revendications alimentaires religieuses, Yves Fournel a les mots qui réconfortent : « Attention, ce ne sont pas des menus confessionnels mais une offre de menus sans viandes respectant à la fois les confessions et les directives de l'Éducation nationale. C'est une recherche de consensus respectant au mieux la diversité. » C’est tout à fait remarquable car à aucun moment il n’est dit que ces menus respectent l’esprit républicain ni la laïcité ; non, ces menus respectent « les confessions », vague euphémisme masquant tant bien que mal qu’il s’agit d’un problème avec l’Islam, et ils respectent les directives de l’Education Nationale dont on imagine sans mal qu’elles imposent d’être « compréhensif » et « ouvert » à l’égard de l’Islam. Bref, plutôt que de supprimer le porc, mesure trop visiblement marquée, on a préféré noyer le poisson si j'ose dire en supprimant la viande, donc le porc. Petit trompe l'oeil lyonnais…

http://presqueriensurpresquetout.unblog.fr/tag/actualite/islam-en-france/

L’école française est-elle soluble dans l’Islam ?

Ce soir, pantouflard et rigolard, j’ouvre mon Libé électronique ; en page d’accueil, un gros titre : « Le ramadan, j’adore ! » Ah ? Intrigué, je clique ; c’est en fait un « libéblog » où se croisent les « regards » de deux « enseignants », un en zep et un autre à Paris (sous-entendu, pas en ZEP parce qu’à Paris, n’est-ce pas, il ne peut y avoir ni de ZEP ni de combats de rue ; Paris est trop pur pour cela). Le prof de ZEP, Guillaume, s’extasie devant le Ramadan, car « qu’on soit un laïcard acharné ou un cul béni, le ramadan, en ZEP, on ne peut pas y échapper. Bien sûr ce serait l’occasion pour les profs de réfléchir ensemble à la modernité de la laïcité qui pourrait concilier tolérance, ouverture, respect de l’autre et affirmation de valeurs communes… » Des « valeurs communes » à partir de la République ? De l'humanisme ? Penses-tu… Du Ramadan, bien entendu. C'est l'Islam qui est désormais l'occasion d'une ouverture, et non la République qui ménage son accueil ; l'initiative provient du ramadan, à partir duquel se pensent le respect de l'autre et les valeurs communes, et non le respect de l'autre à partir duquel se pense la place ménagée à l'Islam… Guillaume, c’est un mec bien ; ouvert, laïc mais accueillant, pétri du « respect de l’autre », tolérant avec l’Islam, et tout et tout.
Puis, toujours émerveillé, Guillaume décrit la manière par laquelle toute l’école vit au rythme du bel Islam : « Mais pour les profs, le Ramadan c’est surtout la possibilité de ne pas faire la queue avec les élèves à la cantine. C’est aussi un petit mois pendant lequel on n’a plus à se battre pour faire jeter les chewing-gums en début de cours. Au début du ramadan, les élèves essayent même de ne pas s’insulter, de ne pas se taper, d’être tout gentils. Ça ne dure pas longtemps mais ça développe leurs capacités de mémorisation à long terme. «Tu vas voir, je fais rien parce que c’est ramadan, mais je retiens. Je vais te niquer grave dans trois semaines. » Le prof en profite parfois directement dans le cadre de ses pratiques pédagogiques. Ainsi ai-je pourri Edmond qui n’avait toujours pas son cahier et qui gravait son blaze sur la table au compas. Rappelons à nos lecteurs de la Creuse qu'un blaze est un surnom par lequel le ‘jeune’ affirme une identité post-moderne utile sur msn ou iChat. Edmond fut évidemment excédé par mes reproches mais il s’est retenu. « Vas-y, ttt… J’lui réponds pas c’est ramadan. » »

On imagine volontiers Finkielkraut lisant ce « témoignage » et s’effondrant nerveusement, laissant paraître un sourire triste avant de balancer un tonitruant : « c’est hallllucinant ! parce que, si vous voulez, ce n’est plus l’école qui tolère le Ramadan, c’est en fait l’Islam qui tolère l’institution scolaire » (il ne l’a pas dit, mais j’imagine…) Il ne l’a pas dit mais il aurait raison de le dire car c’est tout à fait pathétique le témoignage de ce jeune enseignant cool : il faut lire vraiment ce qu’il raconte avec le sourire et la joie citoyenne au bout des cils ! une remarque d’un prof ? « vas-y, ttt, j’lui réponds pas, c’est ramadan ! » Sous entendu : « pauvre merde, que pèse ta remarque de misérable prof face à l’importance de mon cinquième pilier ! » Ou mieux : « si je nique pas ta race de sale prof de mes deux, c’est parce que ma religion me l’interdit momentanément. » Où il est prouvé que l’Islam est en effet, momentanément, tolérant et ouvert… Ce qui interdit à l’élève de ne pas répondre à son prof, de ne pas l’insulter – ou de ne pas le frapper – ce n’est pas la politesse, ce n’est pas le respect de l’école, ce n’est pas non plus le respect de la personne humaine, non, c’est sa religion, « c’est Ramadan ».
Mais, pétri d’émotion tolérante devant ses élèves « tout gentils », le professeur poursuit : « Alors, quand c’est ramadan, je mange et je bois devant les élèves à chaque cours. Une gorgée d’eau, un petit tic-tac, une petite phrase toute drôle : «Rhoo, il est déjà cinq heures ! Z’avez pas envie d’un goûter? » Des provocations opportunes pour initier des échanges passionnants avec les élèves. « Vous croyez que vous nous faites envie avec vos tic-tac ? D’accord, on mange pas pendant la journée mais le soir, vous, vous allez rentrer, et qu’est-ce que vous allez manger ? A la française ! Un petit peu de salade. Un petit peu de poulet. Un petit peu de vin… Alors que nous…» »


C’est tout à fait admirable : regardez comment le prof installe la mise en scène de sa propre ouverture à l’aide d’une suggestion de sa complicité avec les élèves ; nous sommes tellement potes, susurre-t-il, qu’il m’est possible de les provoquer, de les narguer, privilège rare réservé à ceux qui savent ouvrir leur cœur à l’Autre ; face à ce citoyen patenté, que font les élèves ? Ils semblent jouer le jeu ! Mais que disent-ils : « nous ». « Nous », c’est-à-dire notre communauté de croyants, en opposition à « vous », « vous » le peuple qui mange « à la française » ! Pauvres infidèles, pauvres « vous », avec vos minables mesquineries, vos « un petit peu de… », vos rationnements : regardez comme vous semblez pâles par rapport à « nous », qui allons nous vautrer dans l’orgie ce soir tandis que vous lécherez votre misérable pruneau sec devant votre femme aigrie.

O professeur citoyen, ô homme de l’autre, ô ami de la tolérance, comme je t’envie, toi qui as si bien su tirer gloire de ta propre indignité, toi qui as si merveilleusement cru être admirable parce que méprisé par la figure de l’autre, toi qui as pensé être respectable parce que capable de faire ajourner ta baffe par ton élève, toi qui as cherché ta substance dans l’aliénation. Toi qui, surtout, as ouvert ton article par ces phrases : « Cette année, le ramadan a commencé jeudi. Rappelons à nos lecteurs d’Alsace-Lorraine que le ramadan est l’un des cinq piliers de l'islam. » L’Alsace-Lorraine, vous savez, cette région arriérée où trainent encore des crucifix que toi, ô homme de la tolérance attitude, conchies et méprises en priant chaque soir du haut de ton athéisme, que ces Christ en croix soient remplacés au plus vite par un Coran encadré. O toi qui as dû passer ta jeunesse à vomir ta haine sur le Christianisme au nom de la laïcité et de l’athéisme militant et qui es à deux doigts d’abandonner le porc par solidarité avec cette formidable religion que tu ne cesses d’admirer, et au sujet de laquelle, surtout, tu ne cesses de crier ton admiration car le Bien, cela se clame et se déclame, ô toi qui te crois honoré d’être admis par ceux-là qui retiennent leurs insultes à ton égard parce que c’est Ramadan, sache que j’envie ta belle candeur.

Evidemment, nous sommes sur un Libéblog, ce qui signifie une certaine communauté implicite entre l’Auteur et les lecteurs ; alors ceux-ci, certainement éblouis par le bain de Bien que leur a offert Guillaume, ne veulent pas être en reste au rendez-vous de l’auto-célébration citoyenne. Ainsi, ce premier lecteur, l’œil embué, qui évoque lui aussi un témoignage perso : « Ah le ramadan en ZEP…mine de rien avant de le connaître, on ne se rend pas compte à quel point c'est important. Et j'adorais voirs [sic] les gamins essayer d'être tous polis, tous gentils et de ne pas dire La Mecque au début de chaque insulte. Et je ne sais pas vous, mais quelques-uns étaient suffisamment sympas pour nous ramener des gâteaux tout bons. » Ouah, mais que deviendraient les élèves sans l’Islam et le Ramadan ? Que deviendraient les profs sans cette période bénie du Prophète ? Vous vous rendez compte, on se fait insulter comme toujours mais sans que l’on ne jure sur la Mecque ! L’insulte y est comme purifiée, l’air plus respirable, l’Islam plus beau. Ils sont « tous gentils » les gamins, ils insultent autant mais sans faire intervenir la Mecque ; ô soulagement. Et que dire également de cette charmante lectrice, un peu agacée par la perfide référence à l’Alsace-Lorraine de Guillaume ? « Les lecteurs d'Alsace-Lorraine sont aussi concernés par le ramadan si ce n'est plus qu'en Seine-St-Denis, étant donné que la plus grande communauté turque siège près de la frontière… on n'est pas si reculé que ça, même si pour vous c'est la province. » Mais nous aussi on a nos musulmans, merde quoi ! Vous nous prenez pour qui, Guillaume ? Pour des chrétiens ou quoi ? On n’est pas « si reculé que ça »… En « province » aussi, on a droit à la civilisation, au progrès, à l’Islam, au Ramadan ; ces Parigots, faut toujours qu’ils se croient plus islamisés que les autres ! Arrogance de la capitale…

http://presqueriensurpresquetout.unblog.fr/tag/actualite/islam-en-france/

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Jeunes maghrébins : une « volonté de désaffiliation nationale »

Dans le cadre du match de la haine anti-française, France-Tunisie de mardi dernier, Iannis Roder évoque l’état de profond désamour existant entre les jeunes maghrébins et la France. Ce constat, Iannis Roder le dresse dans son livre : Tableau noir (Editiond Denoël). Un bilan tiré également de son expérience en tant que professeur dans un collège de Seine-Saint-Denis. Dans Le Parisien de ce jour, Iannis Roder témoigne sans langue de bois de l’opposition radicale de ces jeunes originaires d’Afrique du Nord à leur pays d’accueil.

« Dans mon collège, de très nombreux élèves, une quinzaine par classe environ, expriment une volonté affichée de désaffiliation nationale. Ils portent des sweat-shirts aux couleurs du Maroc, écrivent "Algérie en force" sur leur trousse, disent que la Marseillaise que je leur fais apprendre en 4ème n’est pas leur hymne, ou que ça sert à rien. Ils ont un vrai problème de positionnement identitaire : pas question d’apparaître Français. Pour certains, être céfran, c’est la honte, c’est être un bouffon, un bolos (quelqu’un qui a peur), voire un jambon-beurre. Tous ou presque, mais pas les Asiatiques, préfèrent revendiquer la nationalité d’origine de leur famille, même lointaine », dévoile l’enseignant.

Un état d’esprit où la fierté d’être Français est totalement absente. « La France, ce n’est pas leur patrie, mais un pays dans lequel ils vivent, une nationalité administrative, juste des papiers. Bref, ils ne se sentent pas Français », analyse Iannis Roder. Néanmoins, ces jeunes étrangers à la patrie française restent lucides sur la réalité historique du pays qui les supporte. Pendant la Coupe du monde de football 2002, les élèves de l’enseignant soutenaient toutes les équipes possibles, mais pas la France. Quand les Bleus gagnaient certains matchs en 2006, ils lui disaient : « M’sieur, y a pas un Français dans l’équipe ! Je me souviens que, lors d’un devoir d’éducation civique, une photo de trois joueurs Zidane, Karembeu, Petit était accompagnée de cette question : En quoi l’équipe de France témoigne-t-elle de la diversité de la population française ? Beaucoup m’ont répondu : Il y a un Arabe, un Noir et un Français… Seul le Blanc était considéré comme Français, alors que tous portaient le maillot tricolore », note désabusé Iannis Roder.

mardi 6 octobre 2009

Egypt purges niqab from schools and colleges

Egypt has embarked on a campaign to restrict the most conservative forms of Muslim dress after one of Islam's most respected clerics ordered a schoolgirl to remove her niqab, or veil.


Sheikh Mohammed Tantawi was reportedly angered during a tour of a Cairo school when he saw a girl wearing a niqab, the full veil worn by some devout Muslim women which covers the entire body except for the eyes.

Sheikh Tantawi, regarded by many as Egypt's Imam and Sunni Islam's foremost spiritual authority, asked the teenage girl to remove her veil saying: "The niqab is a tradition, it has no connection with religion."

The imam instructed the girl, a pupil at a secondary school in Cairo's Madinet Nasr suburb, never to wear the niqab again and promised to issue a fatwa, or religious edict, against its use in schools. The ruling will not affect use of the hijab, the Islamic headscarf worn by most Muslim women in Egypt.

Although definitions vary, the niqab is generally distinct from the burka, a garment which covers the entire body and allows only a mesh material in front of the eyes.

Shekih Tantawi's order is likely to resonate throughout the Islamic world even though, ironically, the schoolgirl had only worn the niqab in honour of his visit to the school.

Following the imam's lead, Egypt's minister of higher education is to ban female undergraduates from wearing the niqab from the country's public universities, Cairo's Al-Masri Al-Yom newspaper reported.

The Egyptian government has become increasingly uneasy about the growing popularity of the niqab, seeing it as another manifestation of the religious puritanism it has long sought to suppress.

Although the Koran does not require women to cover their faces, Sheikh Tantawi's edict is likely to prove unpopular among fundamentalist Muslims. One popular Saudi cleric has already argued that the niqab is not conservative enough and has called on devout women to ensure they only reveal one eye in public.

While undoubtedly influential, Sheikh Tantawi has plenty of detractors who deplore his moderation in many fields.

They have criticised him for shaking hands with Shimon Peres, the Israeli president, backing France's ban on wearing the hijab in schools and issuing a fatwa allowing abortion for women who became pregnant through rape.

http://www.telegraph.co.uk/news/worldnews/africaandindianocean/egypt/6262819/Egypt-purges-niqab-from-schools-and-colleges.html

l'incurable maladie arabo-musulmane

Salim Mansur

Tout musulman doté de pensée et d’une once de dignité a dû se recroqueviller de dégoût devant les exhibitions grotesques du Libyen Muammar Kadhafi et de l’Iranien Mahmoud Ahmadinejad, qui s’exprimaient récemment à l’ONU.

À la tribune de l’assemblée générale, ces deux présidents ont fait étalage de la maladie qui a transformé le monde arabo-musulman en désert culturel et prison politique.

Adonis est un dieu de la mythologie grecque mais c’est aussi le pseudonyme du poète vivant le plus révéré du monde arabe, Ali Ahmad Sa'id (né en 1930), originaire de Syrie et vivant en France depuis trente ans.

Dans une interview télévisée sur la chaîne Lebanese Arab News Broadcast, en novembre 2006, Adonis s’est exprimé sur le néant du monde arabe. Voici ce qu’il a dit (traduction française à partir de la traduction anglaise de MEMRI, Middle East Media Research Institute) :

« Quand je regarde les Arabes, avec toutes leurs ressources et leurs grandes capacités, et que je compare leurs réalisations depuis un siècle à celles accomplies par d’autres sur la même période, je suis amené à dire que nous, Arabes, sommes en phase d’extinction. »

Quand on lui a demandé de préciser, Adonis a poursuivi : « Nous sommes une espèce éteinte. Nous avons la quantité. Nous avons les masses humaines, mais un peuple s’éteint quand il n’a plus ni capacité créative ni capacité de changer son monde. »

L’histoire est un cimetière de peuples et de cultures conduits à l’extinction par manque de liberté sous le règne arbitraire de tyrans.

Kadhafi et Ahmadinejad sont les figures emblématiques des despotes du grand Moyen-Orient, et la nature de leur gouvernance explique comment leurs peuples ont été paralysés par l’idéologie islamiste en guerre contre la liberté, la démocratie et Israël.

C’est une maladie contre laquelle il n’existe actuellement aucun traitement. Et, bien entendu, des concessions d’Israël devant des exigences arabo-musulmanes n’apporteraient aucune guérison puisque ces concessions ne feraient qu’alimenter l’antisémitisme profond qui imprègne la région.


Faisant écho à Adonis, Mezri Haddad, un écrivain tunisien, a observé qu’en Iran, par exemple, il y a peu de différence entre les islamistes modérés et extrémistes parce qu’ils sont tous deux responsable de la réduction du « Coran à un écœurant réquisitoire antisémite ».

À propos du régime iranien, Haddad écrit (traduction de MEMRI en novembre 2006) : « On ne peut pas réformer une théocratie, il faut la rejeter à la poubelle de l’histoire dont elle n’aurait jamais dû sortir ».

Adonis et Haddad ne sont pas les seuls à comprendre le caractère pathologique du monde arabo-musulman, et ce que cela signifie pour leur peuple.

Il y a quelques semaines, les Iraniens, en grand nombre, ont manifesté leur profond mépris pour leurs maîtres et leur souhait de s’en libérer. Ils savent à quel point ces dirigeants sont corrompus, puisqu’ils ne sont ni islamiques ni républicains dans un régime tyrannique qui s’est diaboliquement donné le nom de république islamique.

Pourtant, hors du monde arabo-musulman, beaucoup de gens - et pas seulement des musulmans - entretiennent l’illusion que cette maladie serait en partie la conséquence du mal fait aux Arabes et aux musulmans par l’Occident. Du coup, si l’Occident et en particulier les États-Unis expiaient ces fautes, le monde arabo-musulman pourrait être suffisamment guéri de sa maladie.

Ces idées fausses enhardissent les méchants et condamnent ceux qui vivent sous la tyrannie à s’effacer sans se plaindre dans leurs nations dévastées.

No cure for this Arab-Muslim sickness, par Salim Mansur, Toronto Sun, 3 octobre 2009 (Traduction Poste de veille)

lundi 5 octobre 2009

«Ils ne causent pas tous des ennuis mais ils ne paient rien»

INTERVIEW - Pierre Cardo est le président UMP de la communauté d'agglomération et ancien maire de Chanteloup-Les-Vignes. Pour lui, les communes pauvres où se concentrent les immigrés en situation irrégulière «sont au bord de la faillite».


Vous dénoncez la scolarisation obligatoire ?

C'est un sujet délicat pour les maires. Nous avons l'obligation d'accueillir à l'école tous les enfants à partir de six ans. Cette loi visait notamment les gens du voyage et me semblait juste. Mais elle a été détournée de son objet. Cette obligation est devenue une nouvelle filière d'immigration. Car les familles qui ne sont pas en règle le savent : une fois leur enfant bien installé dans une école, il est pris en charge par le Réseau Éducation sans frontière (RESF), les parents se mobilisent et la famille devient pratiquement inexpulsable. Cette émotion est naturelle, mais la charge retombe finalement sur des communes pauvres où les sans papiers se concentrent.

S'agit d'un phénomène nouveau ?

L'immigration clandestine se massifie, notamment dans les grandes villes et la proche banlieue parisienne. La solidarité entre migrants s'exerce pleinement. Avec la création de RESF qui mène réellement bataille, l'école est devenue une porte d'entrée, s'ajoutant aux mariages blancs et aux certificats d'hébergement. Depuis, nous sommes tiraillés entre un souci humanitaire et la nécessité de contrôler les flux migratoires.

L'afflux de sans papiers pose-t-il problème localement ?

Ces familles ne posent pas forcément problème, car elles visent la transparence. Mais elles ne paient rien à la commune. Or à Chanteloup, déjà 66 % des foyers sont non imposables, car trop pauvres. L'afflux de personnes précaires, sans compensation de l'état, puisqu'elles ne sont pas recensées, nous fait souffrir un peu plus. Il faut héberger, scolariser, soigner, en bref mobiliser les services sociaux pour ces personnes en difficulté. Or les communes pauvres sont au bord de la faillite. Par ailleurs, la suroccupation des appartements jette les enfants dehors jusqu'à des heures tardives. Tous les maires de banlieue connaissent ce problème.

Allez vous jusqu'à préconiser l'expulsion des familles avec enfant scolarisé ?

J'estime que la scolarisation ne doit pas être un argument de régularisation. D'autant que ces foyers se concentrent toujours dans les mêmes endroits. Je ne sais pas comment réagiraient les habitants de Neuilly si de nombreux sans-papiers s'y installaient, dans des conditions souvent précaires.

http://www.lefigaro.fr/actualite-france/2009/10/05/01016-20091005ARTFIG00348-ces-familles-ne-posent-pas-de-probleme-mais-ne-paient-rien-.php

samedi 3 octobre 2009

En Seine-Saint-Denis, élus de droite et de gauche dénoncent l'aggravation de l'insécurité

LE MONDE

Pour la première fois, des élus de droite et de gauche d'un département se sont assis autour de la même table pour parler de sécurité. Cela s'est passé, vendredi soir 2 octobre, dans une salle du conseil général de Seine-Saint-Denis, à l'initiative de son président, le socialiste Claude Bartolone.

Moins d'une semaine après la fusillade qui a fait deux morts, en plein jour, le 26 septembre, à Saint-Ouen, des maires, des députés et des sénateurs de tous bords ont évoqué, face au préfet de police Michel Gaudin et au préfet du département, Nacer Meddah, une situation qui, selon eux, se dégrade dangereusement. Depuis le début de l'année, dix morts par balles ont été enregistrées en Seine-Saint-Denis.

(...)

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Aucun lien, bien entendu, entre immigration et délinquance...

jeudi 1 octobre 2009

Jérusalem : des familles palestiniennes s’installent aussi dans des implantations

Dans la Jérusalem « unifiée » sous souveraineté israélienne, rien ne différencie, au regard du droit, les quartiers arabes des quartiers juifs. On a beaucoup parlé des Juifs qui s’installaient dans les quartiers arabes. Mais ce qui semble relativement moins connu c’est le nombre de familles palestiniennes qui, tout à fait légalement, choisissent de s’installer dans les nouveaux quartiers juifs et, aussi surprenant que ce soit, dans les implantations autour de Jérusalem.

Prenons le cas de Neve Yaakov, une implantation qui s’est étendue sur les terres arabes autour de Beit Hanina annexées par Israël après la guerre de 1967. Cette banlieue abrite désormais plusieurs dizaines de milliers d’Israéliens et quelques dizaines de familles palestiniennes ayant librement choisi d’y vivre. Les raisons de leur installation dans cette implantation sont diverses : d’abord pour une question financière - les logements dans les quartiers arabes étant hors de prix - mais aussi parce que les appartements y sont plus spacieux, le quartier est propre et bien équipé (jardin d’enfants, piscine etc.). Parmi ces Palestiniens de Jérusalem qui habitent non seulement dans des quartiers juifs mais aussi dans des implantations on compte aussi bien des musulmans que des chrétiens.

Un chauffeur de bus palestinien chrétien rencontré à Nazareth, après avoir hésité tout de même à dire qu’il habite lui et sa famille à Neve Yaakov, explique qu’il préfère habiter dans ce quartier juif parce qu’il s’y sent plus à l’aise. "Là-bas, je me sens libre d’inviter qui je veux chez moi. Personne ne me dira rien parce que j’ai des amis Juifs ou étrangers. De plus, je suis très content du jardin d’enfants à coté de la maison. Les enfants ont tout ce qui leur faut. "

Précisons que si les Palestiniens forment 35% de la population de Jérusalem, la municipalité n’alloue que 10% de son budget aux quartiers arabes. Il est donc normal que les quartiers juifs soient plus agréables à habiter : des trottoirs, des arrêts de bus…

Neve Yaakov, construit pour attirer des jeunes couples israéliens, est donc en train d’accueillir de plus en plus de jeunes couples palestiniens. La plupart des Arabes de Jérusalem ignorent leur droit de vivre dans ces nouveaux quartiers juifs, alors qu’aucune loi ne l’empêche. Bien sûr, il faut être prêt à voir flotter chez les voisins un drapeau israélien et savoir qu’il faudra surmonter la barrière sociale.

Pisgat Zeev, un autre quartier à côté de Neve Yaakov, lui aussi considéré par le droit international comme une implantation, attire aussi de plus en plus de Palestiniens, des Arabes israéliens du nord et des chrétiens de Jérusalem. Pisgat Zeev est un quartier facile à vivre avec des facilités d’accès (autobus), des banques et des services. Ils se sentent plus à l’aise dans cette banlieue occidentalisée que dans l’atmosphère conservatrice de certains quartiers ou villages arabes.

Si ce phénomène ne concerne pour le moment que quelques centaines de familles palestiniennes, la tendance s’amplifie bien que les Israéliens ne sont pas toujours prêts à louer ou vendre leurs maisons à des Palestiniens.

Histoire de Neve Yaakov

C’est en 1924 que American Mizrahi Mouvement acheta une parcelle de terre aux Arabes de Beit Hanina. Un village y fut construit à une heure de marche au nord de la Vieille Ville de Jérusalem, du nom de Hakfar Haivri Neve Yaakov (le village hébreu de Neve Yaakov) du nom du leader de ce mouvement rabbi Itzhak Yaakov Reins. De 1924 à 1942 Neve Yaakov et Atarot furent les seules localités au nord de la Vieille Ville. En 1935 l’eau fut installée, et l’électricité en 1939.

Les premières années furent paisibles : les Juifs achetaient leurs légumes, fruits et œufs des villages arabes voisins. Mais dès 1929, et surtout de 1936 à 1939, Neve Yaakov fut la cible de ses voisins. Ce village fut alors défendu tant bien que mal par le gouvernement britannique et la Haganah.

De 1940 à 1947, une période de paix permit à cette localité de construire une école ouverte à des élèves de tout le pays. Grâce à sa situation, l’air frais de la campagne, des camps d’été et des lieux de convalescence y furent organisés.

En 1948, pendant la guerre de l’Indépendance, Neve Yaakov et Atarot, attaqués par la Légion arabe jordanienne, furent abandonnés. La région fut occupée par la Jordanie jusqu’en 1967.

Après la guerre de 67 un nouveau quartier juif fut créé sur l’emplacement de cet ancien village, avec 4 900 appartements. Vu sa situation géographique en dehors des frontières reconnues, ce nouveau Neve Yaakov fut considéré comme une implantation, une « colonie ». La nouvelle population est formée de Juifs venant de Bukhara, Géorgie, Amérique latine, Afrique du nord, France et Iran. En 1990, beaucoup de Russes et d’Ethiopiens vinrent s’y installer.

http://www.lepost.fr/article/2009/09/13/1694245_jerusalem-des-familles-palestiniennes-s-installent-aussi-dans-des-implantations.html