"Avec l'arrestation, il y a deux semaines, d'un licencié en droit et en informatique, candidat à un attentat suicide, il semblerait que l'ex-GSPC soit passé à une étape qui consiste à enrôler des intellectuels pour mener ses opérations meurtrières", rapporte le quotidien Liberté.
Al-Qaida pour le Maghreb islamique (ex-GSPC), qui avait l'habitude de recruter ses membres dans les milieux défavorisés, tente en effet la diversification en investissant dans le "facteur élite", des personnes dont les "aptitudes intellectuelles peuvent s'avérer d'une grande utilité", ajoute le quotidien. A titre d'exemple, l'émir national du mouvement Drokel et son adjoint Saïd Djebri sont tous les deux ingénieurs chimistes, sortis de l'université.
Parmi les six terroristes à l'origine des attentats suicides du 11 décembre dernier, arrêtés à Boumerdès dans l'est du pays le 6 février, se trouvent des ingénieurs, architectes et des entrepreneurs. Outre leurs capacités intellectuelles, le recours à ces universitaires serait également motivés par le fait qu'ils ne sont pas fichés par les services de sécurité. Ils passent inaperçus. Leur pouvoir de nuisance est donc immense.
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