La christianophobie qui s'observe en terres d'islam et qui pousse à l'exil de nombreux chrétiens maltraités, n'a rien de comparable avec l' "islamophobie" reprochée à ceux qui, en Occident, n'appliquent en réalité que l'élémentaire approche critique d'une religion ou d'une idéologie: une attitude qui n'interdit visiblement pas aux musulmans de rejoindre l'Europe. Or cette accusation, brandie au moindre prétexte, a pour résultat d'occulter les insupportables conditions que subissent les chrétiens d'Orient, ces minorités qui sont de moins en moins tolérées dans des pays qui les ont vues naître et dont elles ont souvent façonné une part de leur identité, bien avant que l'islam ne s'installe. Ils ne sont plus que 50.000 en Territoires palestiniens, et leur présence y est, comme en Iran, en Egypte, en Turquie, en Algérie, etc., de plus en plus indésirable. En Irak, leur vie est devenue littéralement infernale.
Ainsi, dimanche soir, une messe en plein coeur de Bagdad s'est terminée en tuerie: un groupe d'al-Qaida, qui a fait irruption dans la cathédrale syriaque catholique Notre-Dame du Perpétuel secours, y a tué deux prêtres et 35 fidèles, dont 5 femmes et 7 enfants. Le bilan de l'attaque, communiqué ce lundi, aurait 52 morts, dont des membres des services de sécurité. La cathédrale a été dévastée et les témoins décrivent "un vrai carnage". Benoît XVI a condamné "la violence absurde et féroce contre des personnes sans défense". Mais cette barbarie n'est qu'une étape supplémentaire dans une persécution islamiste, accentuée après la chute de Saddam Hussein, qui explique que les catholiques d'Irak sont passés de 2,89% de la population en 1980 à 0,94% en 2008 (300.000).
Qui entend les belles âmes s'indigner?
La situation de chrétiens d'Orient, évoquée dernièrement lors d'un synode au Vatican, est une injustice qui heurte également la liberté de culte et de religion. Elle est d'autant moins tolérable qu'elle passe inaperçue et n'émeut pas plus les autorités musulmanes que les "antiracistes", qui ne voient que d'un œil. "Ce qui est certain, c'est que les membres de ma communauté vont tous quitter l'Irak", annonce le vicaire épiscopal des syriaques catholiques, Mgr Pios Kasha. J'espère que la France saura leur offrir l'asile auquel ils ont droit. Mais il est également urgent d'aider les chrétiens d'Orient, qui sont là-bas un lien entre le monde islamique et l'Occident, à demeurer sur leurs terres ancestrales.
Ainsi, dimanche soir, une messe en plein coeur de Bagdad s'est terminée en tuerie: un groupe d'al-Qaida, qui a fait irruption dans la cathédrale syriaque catholique Notre-Dame du Perpétuel secours, y a tué deux prêtres et 35 fidèles, dont 5 femmes et 7 enfants. Le bilan de l'attaque, communiqué ce lundi, aurait 52 morts, dont des membres des services de sécurité. La cathédrale a été dévastée et les témoins décrivent "un vrai carnage". Benoît XVI a condamné "la violence absurde et féroce contre des personnes sans défense". Mais cette barbarie n'est qu'une étape supplémentaire dans une persécution islamiste, accentuée après la chute de Saddam Hussein, qui explique que les catholiques d'Irak sont passés de 2,89% de la population en 1980 à 0,94% en 2008 (300.000).
Qui entend les belles âmes s'indigner?
La situation de chrétiens d'Orient, évoquée dernièrement lors d'un synode au Vatican, est une injustice qui heurte également la liberté de culte et de religion. Elle est d'autant moins tolérable qu'elle passe inaperçue et n'émeut pas plus les autorités musulmanes que les "antiracistes", qui ne voient que d'un œil. "Ce qui est certain, c'est que les membres de ma communauté vont tous quitter l'Irak", annonce le vicaire épiscopal des syriaques catholiques, Mgr Pios Kasha. J'espère que la France saura leur offrir l'asile auquel ils ont droit. Mais il est également urgent d'aider les chrétiens d'Orient, qui sont là-bas un lien entre le monde islamique et l'Occident, à demeurer sur leurs terres ancestrales.
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