La ville d'Oslo a décidé d'autoriser le port dans les piscines municipales du «burkini», maillot de bain islamique interdit ou critiqué dans plusieurs autres pays européens, a rapporté vendredi la radio NRK.
(...)
http://www.liberation.fr/monde/0101587576-la-ville-d-oslo-autorise-le-burkini-dans-ses-piscines
Erdogan: "L’expression “islam modéré” est laide et offensante. Il n’y a pas d’islam modéré." Milliyet, 21 août 2007
lundi 31 août 2009
jeudi 27 août 2009
Une ville suédoise confisquée par les islamistes
Il y a plus de 500 000 immigrés musulmans sur une population de 9 millions. La Suède, qui fut la patrie de Raul Wallenberg, Juste d’entre les Justes des Nations, est passée du nazisme à l’islamisme. Autres temps, autres moeurs… même antisémitisme.
Imaginez, quelque part en Europe, une ville ployant sous le poids de l’immigration musulmane. Imaginez que 90% de ces immigrants musulmans soient au chômage. Une multitude de chômeurs remontés à bloc contre le pays qui les a si généreusement accueillis et comblés de bienfaits mais qu’ils accusent cependant de tous les maux.
Imaginez que dans cette ville, la police elle-même doive se faire escorter, de crainte des agressions, que les pompiers et les services d’urgence soient obligés de se déplacer sous escorte policière. Parce que dans cette ville, les foules en colère menacent ceux-là même qui viennent les secourir. Oui, imaginez par exemple qu’un incendie se soit déclaré dans la mosquée principale de la ville et que les pompiers dépêchés sur les lieux soient attaqués avec des jets de pierres quand ils arrivent pour sauver le bâtiment.
Dans cette ville, imaginez une école accueillant mille élèves et que 998 de ces élèves soient des immigrés venus à l’âge de 10 ou 12 ans de pays comme l’Irak, l’Iran, le Liban, … sans aucune connaissance de la langue du pays d’accueil. Même pris en charge dans des classes spéciales faisant appel à des interprètes, imaginez que plus de la moitié de ces élèves échoueront aux examens.
Vous vous représentez cette ville et vous vous dites sans doute : « Je suis en plein cauchemar, je vais me réveiller et oublier tout ça ! »
Vous ne rêvez pas !
Détrompez-vous ! Ce n’est pas un cauchemar. Cette ville existe. Dans le sud de la Suède : c’est Malmö.
Vous vous demanderez peut-être comment une telle chose a pu être rendue possible ? C’est tout simplement en vertu des lois d’asile les plus libérales d’Europe qui ont fait qu’une ville de plus d’un quart de million d’habitants compte aujourd’hui 25% de musulmans. Le constat est amer : cette ville a été dénaturée, elle a perdu son visage et son identité suédoise.
Les demandeurs d’asile peuvent aisément y faire venir leurs conjoints, leurs frères et soeurs, leurs grands-parents… Au point que les employés municipaux disent que la ville est maintenant submergée. Ces immigrés ne se sont pas intégrés à la société d’accueil. Ils s’en démarquent et ne veulent pas en faire partie. Ils sont pourtant la fraction de la population suédoise qui augmente le plus vite.
Ces gens posent un grave problème à la légendaire tolérance suédoise. Une tolérance aujourd’hui à la limite de la rupture. L’heure est grave. Et ce n’est pas de l’alarmisme. Nous ne versons pas dans le catastrophisme : c’est la triste réalité à laquelle se trouve aujourd’hui confrontée la Suède !
http://www.actu.co.il/2009/08/antisemitisme-suedois-temoignage-iii/
http://www.youtube.com/watch?v=wRnP-XzB_U0&feature=PlayList&p=8103015F42D2FD67&playnext=1&playnext_from=PL&index=46
Imaginez, quelque part en Europe, une ville ployant sous le poids de l’immigration musulmane. Imaginez que 90% de ces immigrants musulmans soient au chômage. Une multitude de chômeurs remontés à bloc contre le pays qui les a si généreusement accueillis et comblés de bienfaits mais qu’ils accusent cependant de tous les maux.
Imaginez que dans cette ville, la police elle-même doive se faire escorter, de crainte des agressions, que les pompiers et les services d’urgence soient obligés de se déplacer sous escorte policière. Parce que dans cette ville, les foules en colère menacent ceux-là même qui viennent les secourir. Oui, imaginez par exemple qu’un incendie se soit déclaré dans la mosquée principale de la ville et que les pompiers dépêchés sur les lieux soient attaqués avec des jets de pierres quand ils arrivent pour sauver le bâtiment.
Dans cette ville, imaginez une école accueillant mille élèves et que 998 de ces élèves soient des immigrés venus à l’âge de 10 ou 12 ans de pays comme l’Irak, l’Iran, le Liban, … sans aucune connaissance de la langue du pays d’accueil. Même pris en charge dans des classes spéciales faisant appel à des interprètes, imaginez que plus de la moitié de ces élèves échoueront aux examens.
Vous vous représentez cette ville et vous vous dites sans doute : « Je suis en plein cauchemar, je vais me réveiller et oublier tout ça ! »
Vous ne rêvez pas !
Détrompez-vous ! Ce n’est pas un cauchemar. Cette ville existe. Dans le sud de la Suède : c’est Malmö.
Vous vous demanderez peut-être comment une telle chose a pu être rendue possible ? C’est tout simplement en vertu des lois d’asile les plus libérales d’Europe qui ont fait qu’une ville de plus d’un quart de million d’habitants compte aujourd’hui 25% de musulmans. Le constat est amer : cette ville a été dénaturée, elle a perdu son visage et son identité suédoise.
Les demandeurs d’asile peuvent aisément y faire venir leurs conjoints, leurs frères et soeurs, leurs grands-parents… Au point que les employés municipaux disent que la ville est maintenant submergée. Ces immigrés ne se sont pas intégrés à la société d’accueil. Ils s’en démarquent et ne veulent pas en faire partie. Ils sont pourtant la fraction de la population suédoise qui augmente le plus vite.
Ces gens posent un grave problème à la légendaire tolérance suédoise. Une tolérance aujourd’hui à la limite de la rupture. L’heure est grave. Et ce n’est pas de l’alarmisme. Nous ne versons pas dans le catastrophisme : c’est la triste réalité à laquelle se trouve aujourd’hui confrontée la Suède !
http://www.actu.co.il/2009/08/antisemitisme-suedois-temoignage-iii/
http://www.youtube.com/watch?v=wRnP-XzB_U0&feature=PlayList&p=8103015F42D2FD67&playnext=1&playnext_from=PL&index=46
mercredi 26 août 2009
Un indice Dow Jones certifié islamique
Dow Jones Indexes, un des plus célèbres fournisseurs d'indices boursiers dans le monde, vient de lancer de nouvelles plates-formes financières pour attirer les capitaux musulmans qui désirent être en conformité avec la législation coranique, rapportent Les Afriques. Parmi elles, le Dow Jones Islamic Market Index, indice boursier conforme à la charia qui s'adresse aux entreprises ne pratiquant pas l'usure. Ce nouvel indice inclut déjà des actifs de plusieurs pays du Moyen-Orient et d'Afrique du Nord comme la Tunisie, nouvel arrivant. Au total, 150 entreprises y sont associées, représentant un marché de 7 milliards de dollars (4,8 milliards d'euros).
http://www.courrierinternational.com/breve/2009/08/26/un-indice-dow-jones-certifie-islamique
http://www.courrierinternational.com/breve/2009/08/26/un-indice-dow-jones-certifie-islamique
mardi 25 août 2009
Abdelwahab Meddeb
«Le jeûne est devenu un phénomène social, plus qu’un exercice spirituel»
Abdelwahab Meddeb, spécialiste de l’islam, dénonce la pression communautaire pesant sur le ramadan :
Abdelwahab Meddeb enseigne la littérature comparée à l’université Paris-X-Nanterre. Il anime l’émission Cultures d’islam sur France Culture et a publié plusieurs ouvrages sur l’islam. Le dernier s’intitule Pari de civilisation (Seuil, août 2009), dans lequel il propose une relecture moins littérale du Coran. Entretien en ce début de ramadan.
N’êtes-vous pas un peu sévère quand vous dites que le jeûne du ramadan est devenu un phénomène purement social ?
Dans un pays comme le Maroc, que je connais bien et qui était jusqu’alors très libéral, on vous emmène en prison si vous «dé-jeunez». Le jeûne n’appartient plus à l’exercice spirituel, à la discipline au sens fort du terme, ce qui mérite le respect.(...)
Mais aujourd’hui, le jeûne est essentiellement un phénomène social. Que les gens jeûnent ou pas ne regarde qu’eux. Mais si c’est un jeûne coercitif, violent, et que celui qui jeûne méprise celui qui dé-jeune, voire exerce sur lui une forme de police des mœurs, il faut dire stop. (...)
Pour vous, il est difficile pour un musulman aujourd’hui de ne pas jeûner ?
Dans l’islam, il y a un dit du prophète selon lequel si vous ne respectez pas la pratique, faites-le en secret. Cet aspect de la tradition est un peu hypocrite, c’est l’esprit Tartuffe. Or, la modernité, c’est de pouvoir dire «non». Il faut que les gens puissent dire : «C’est ma conviction et je la montre par un acte, celui de jeûner ou non». La liberté de l’individu est le préalable à la liberté politique.
Est-ce que ce recours au jeûne peut être une étape transitoire dans un processus d’intégration ?
Ce retour vers la pratique religieuse est le reflet d’une panique sur la question de l’identité, de l’origine. On retrouve le même phénomène chez les juifs. Chez les Français d’origine catholique, cela peut prendre la forme d’un intégrisme laïciste.
Selon un sondage Ifop paru jeudi, 70 % des musulmans de France affirment observer le jeûne du ramadan contre 60 % en 1989, qu’est-ce que ce chiffre vous inspire ?
(...)
Jadis, l’instituteur, le maître, le professeur étaient profondément respectés, maintenant, ce sont de minables petits bonshommes qui gagnent des sommes sans le moindre rapport avec le plus petit trader. Restaurer l’autorité de l’école me paraît une tâche énorme.
Y a-t-il un lien à faire entre la pratique du ramadan et le port du voile islamique ?
C’est exactement pareil. J’ai une position très ferme sur le voile, je ne le supporte pas, mais j’essaie de comprendre. Quand on me dit que le voile est parfois un choix, je dis «certes», mais je continue de me méfier car ce que l’on croit être un choix peut être en réalité une servitude inconsciente.
Quand je discute avec certaines filles voilées, je découvre parfois qu’il y a derrière une pression tue, cachée, et c’est cette pression-là qu’il ne faut pas accepter. Si nous acceptons la liberté de se voiler, il faut en même temps respecter la liberté du dévoilement.
Et la burqa ?
Je trouve absolument inacceptable sa présence en France. La burqa, c’est la disparition de l’identité. Par où la reconnaissance de l’autre se réalise-t-elle sinon par le face-à-face ? Par les traits physiques.
La burqa n’a rien à voir avec le texte de l’islam, c’est une pratique wahhabite. Et puisqu’il s’agit de coutume et pas de loi religieuse, cela nous permet d’agir contre cette pratique sans nous faire accuser de toucher à la foi de quiconque. C’est une nécessité démocratique et républicaine.
http://www.liberation.fr/societe/0101586674-le-jeune-est-devenu-un-phenomene-social-plus-qu-un-exercice-spirituel
------------------------
(...)
L'irruption dans la sphère du Politique d’une croyance religieuse se définissant comme l’Ultime Révélation, l'affirmation de sa supériorité définitive sur toutes les autres croyances et/ou philosophies mettent gravement en péril notre société démocratique.
Quelques voix, trop rares, attachées à la laïcité constituent un sérieux espoir de voir enfin s’inverser ce processus communautariste que certains nient et que d’autres prétendent irréversible.
Des voix parmi lesquelles :
Sihem Habchi, d'origine musulmane et laïque convaincue, intransigeante présidente de "Ni Putes ni soumises"
Mohamed Sifaoui, courageux journaliste algérien, qui met en jeu sa propre sécurité ainsi que celle de sa famille pour faire front aux islamistes.
Soheib Ben Cheikh, ancien mufti de Marseille, qui combat avec acharnement les anachronismes de sa religion.
Abdelwahab Meddeb, écrivain tunisien, professeur de littérature comparée à Paris X, qui lutte pour l’avancée de l’islam vers la modernité.
Abdennour Bidar, philosophe français, qui affirme haut et fort que l’islam doit respecter l’individu dans ses choix et qui loue le cadre laïc européen propice à l’épanouissement de chacun.
Hassen Chalghoumi, courageux imam de Drancy, qui n’hésite pas à affronter la frange extrémiste de ses coreligionnaires, dans les débats sur le voile intégral et les rapports entre musulmans et juifs.
Si le jaillissement de tous les intégrismes ensevelissait à tout jamais le pays des Droits de l’Homme et des Lumières, ce serait une catastrophe de l’Histoire et un recul de l’humanité vers des ténèbres douloureuses.
Mais ce n’est pas une fatalité.
Ces personnalités ont un rôle important à jouer pour l’éviter. Elles sont la preuve qu’une autre voie, une autre posture, s’offrent à nos concitoyens musulmans.
Primo
Malheureusement, z'ont pas l'air bien nombreux...
Abdelwahab Meddeb, spécialiste de l’islam, dénonce la pression communautaire pesant sur le ramadan :
Abdelwahab Meddeb enseigne la littérature comparée à l’université Paris-X-Nanterre. Il anime l’émission Cultures d’islam sur France Culture et a publié plusieurs ouvrages sur l’islam. Le dernier s’intitule Pari de civilisation (Seuil, août 2009), dans lequel il propose une relecture moins littérale du Coran. Entretien en ce début de ramadan.
N’êtes-vous pas un peu sévère quand vous dites que le jeûne du ramadan est devenu un phénomène purement social ?
Dans un pays comme le Maroc, que je connais bien et qui était jusqu’alors très libéral, on vous emmène en prison si vous «dé-jeunez». Le jeûne n’appartient plus à l’exercice spirituel, à la discipline au sens fort du terme, ce qui mérite le respect.(...)
Mais aujourd’hui, le jeûne est essentiellement un phénomène social. Que les gens jeûnent ou pas ne regarde qu’eux. Mais si c’est un jeûne coercitif, violent, et que celui qui jeûne méprise celui qui dé-jeune, voire exerce sur lui une forme de police des mœurs, il faut dire stop. (...)
Pour vous, il est difficile pour un musulman aujourd’hui de ne pas jeûner ?
Dans l’islam, il y a un dit du prophète selon lequel si vous ne respectez pas la pratique, faites-le en secret. Cet aspect de la tradition est un peu hypocrite, c’est l’esprit Tartuffe. Or, la modernité, c’est de pouvoir dire «non». Il faut que les gens puissent dire : «C’est ma conviction et je la montre par un acte, celui de jeûner ou non». La liberté de l’individu est le préalable à la liberté politique.
Est-ce que ce recours au jeûne peut être une étape transitoire dans un processus d’intégration ?
Ce retour vers la pratique religieuse est le reflet d’une panique sur la question de l’identité, de l’origine. On retrouve le même phénomène chez les juifs. Chez les Français d’origine catholique, cela peut prendre la forme d’un intégrisme laïciste.
Selon un sondage Ifop paru jeudi, 70 % des musulmans de France affirment observer le jeûne du ramadan contre 60 % en 1989, qu’est-ce que ce chiffre vous inspire ?
(...)
Jadis, l’instituteur, le maître, le professeur étaient profondément respectés, maintenant, ce sont de minables petits bonshommes qui gagnent des sommes sans le moindre rapport avec le plus petit trader. Restaurer l’autorité de l’école me paraît une tâche énorme.
Y a-t-il un lien à faire entre la pratique du ramadan et le port du voile islamique ?
C’est exactement pareil. J’ai une position très ferme sur le voile, je ne le supporte pas, mais j’essaie de comprendre. Quand on me dit que le voile est parfois un choix, je dis «certes», mais je continue de me méfier car ce que l’on croit être un choix peut être en réalité une servitude inconsciente.
Quand je discute avec certaines filles voilées, je découvre parfois qu’il y a derrière une pression tue, cachée, et c’est cette pression-là qu’il ne faut pas accepter. Si nous acceptons la liberté de se voiler, il faut en même temps respecter la liberté du dévoilement.
Et la burqa ?
Je trouve absolument inacceptable sa présence en France. La burqa, c’est la disparition de l’identité. Par où la reconnaissance de l’autre se réalise-t-elle sinon par le face-à-face ? Par les traits physiques.
La burqa n’a rien à voir avec le texte de l’islam, c’est une pratique wahhabite. Et puisqu’il s’agit de coutume et pas de loi religieuse, cela nous permet d’agir contre cette pratique sans nous faire accuser de toucher à la foi de quiconque. C’est une nécessité démocratique et républicaine.
http://www.liberation.fr/societe/0101586674-le-jeune-est-devenu-un-phenomene-social-plus-qu-un-exercice-spirituel
------------------------
(...)
L'irruption dans la sphère du Politique d’une croyance religieuse se définissant comme l’Ultime Révélation, l'affirmation de sa supériorité définitive sur toutes les autres croyances et/ou philosophies mettent gravement en péril notre société démocratique.
Quelques voix, trop rares, attachées à la laïcité constituent un sérieux espoir de voir enfin s’inverser ce processus communautariste que certains nient et que d’autres prétendent irréversible.
Des voix parmi lesquelles :
Sihem Habchi, d'origine musulmane et laïque convaincue, intransigeante présidente de "Ni Putes ni soumises"
Mohamed Sifaoui, courageux journaliste algérien, qui met en jeu sa propre sécurité ainsi que celle de sa famille pour faire front aux islamistes.
Soheib Ben Cheikh, ancien mufti de Marseille, qui combat avec acharnement les anachronismes de sa religion.
Abdelwahab Meddeb, écrivain tunisien, professeur de littérature comparée à Paris X, qui lutte pour l’avancée de l’islam vers la modernité.
Abdennour Bidar, philosophe français, qui affirme haut et fort que l’islam doit respecter l’individu dans ses choix et qui loue le cadre laïc européen propice à l’épanouissement de chacun.
Hassen Chalghoumi, courageux imam de Drancy, qui n’hésite pas à affronter la frange extrémiste de ses coreligionnaires, dans les débats sur le voile intégral et les rapports entre musulmans et juifs.
Si le jaillissement de tous les intégrismes ensevelissait à tout jamais le pays des Droits de l’Homme et des Lumières, ce serait une catastrophe de l’Histoire et un recul de l’humanité vers des ténèbres douloureuses.
Mais ce n’est pas une fatalité.
Ces personnalités ont un rôle important à jouer pour l’éviter. Elles sont la preuve qu’une autre voie, une autre posture, s’offrent à nos concitoyens musulmans.
Primo
Malheureusement, z'ont pas l'air bien nombreux...
Des kippas made in Palestine
Des centaines de Palestiniennes confectionnent des kippas aussi bien pour le marché israélien que pour l'exportation vers les Etats-Unis, nous apprend Asharq Al-Awsat. Chaque femme produit en moyenne cinq kippas par jour pour un prix de 3 dollars pièce. Alors que les Palestiniens étaient célèbres pour la production de keffiehs, devenus l'emblème de leur cause, cette coiffure traditionnelle est désormais, pour des raisons de coût, importé de Chine, ironise le quotidien panarabe.
http://www.courrierinternational.com/breve/2009/08/24/des-kippas-made-in-palestine
http://www.courrierinternational.com/breve/2009/08/24/des-kippas-made-in-palestine
vendredi 21 août 2009
Ils s'attendaient à autre chose ?
Le gouvernement britannique a condamné les manifestations de joie qui ont accueilli la veille à Tripoli le retour de l'ex-agent libyen condamné pour l'attentat de Lockerbie, cherchant ainsi à limiter les retombées politiques de sa libération pour raisons humanitaires.
"Voir l'auteur d'un meurtre de masse accueilli en héros à Tripoli est extrêmement attristant, extrêmement pénible, surtout pour les 270 familles que chagrine encore chaque jour la perte de ceux qu'elles aimaient il y a 21 ans", a déclaré le secrétaire au Foreign Office, David Miliband.
"Le comportement du gouvernement libyen dans les jours qui viennent sera très important pour le regard que porte le monde sur la réintégration de la Libye dans la communauté des nations civilisées", a-t-il ajouté. (Le programme sera à base de vaseline...)
Le Libyen Abdel Basset al Megrahi, qui purgeait une peine de prison à vie, est la seule personne à avoir été jugée, en 2001, pour l'explosion du Boeing 747 de la Pan Am au-dessus de la ville écossaise de Lockerbie en décembre 1988. L'attentat avait fait 270 morts, dont 189 Américains.
http://fr.news.yahoo.com/4/20090821/tts-gb-lockerbie-ca02f96.html
-----------
UPDATE-28.08.09
Malgré les promesses du gouvernement libyen, les deux otages suisses retenus dans ce pays depuis plus d'un an, n'ont pas été libérés. (Guysen.International.News)
L'avion des autorités suisses envoyé en Libye pour les récupérer est rentré cette nuit sans les otages.
"Voir l'auteur d'un meurtre de masse accueilli en héros à Tripoli est extrêmement attristant, extrêmement pénible, surtout pour les 270 familles que chagrine encore chaque jour la perte de ceux qu'elles aimaient il y a 21 ans", a déclaré le secrétaire au Foreign Office, David Miliband.
"Le comportement du gouvernement libyen dans les jours qui viennent sera très important pour le regard que porte le monde sur la réintégration de la Libye dans la communauté des nations civilisées", a-t-il ajouté. (Le programme sera à base de vaseline...)
Le Libyen Abdel Basset al Megrahi, qui purgeait une peine de prison à vie, est la seule personne à avoir été jugée, en 2001, pour l'explosion du Boeing 747 de la Pan Am au-dessus de la ville écossaise de Lockerbie en décembre 1988. L'attentat avait fait 270 morts, dont 189 Américains.
http://fr.news.yahoo.com/4/20090821/tts-gb-lockerbie-ca02f96.html
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UPDATE-28.08.09
Malgré les promesses du gouvernement libyen, les deux otages suisses retenus dans ce pays depuis plus d'un an, n'ont pas été libérés. (Guysen.International.News)
L'avion des autorités suisses envoyé en Libye pour les récupérer est rentré cette nuit sans les otages.
Le ramadan séduit de plus en plus les jeunes
Près de 70 % des musulmans de France disent jeûner durant un mois.
«La semaine prochaine, tous les cafés seront vides ici», parie Kamel Amza, élu municipal de La Courneuve, en région parisienne. Car le ramadan est devenu la norme dans les quartiers à forte concentration musulmane. Ce mois de jeûne, qui pourrait commencer aujourd'hui ou plus probablement demain, proscrit toute boisson ou nourriture du «lever de l'aube» (vers 5 h 15 dans la région parisienne) au coucher du soleil (vers 21 heures). Il devrait être particulièrement éprouvant cette année, car les journées sont chaudes et longues.
En 2006, 90 % des musulmans assuraient pourtant qu'ils jeûnaient, dans un sondage CSA pour l'hebdomadaire La Vie. Une proportion assez invraisemblable, d'autant que les enfants qui ne sont pas pubères, les femmes enceintes, les vieillards et les malades ne sont pas tenus à la diète. Mais cette affirmation indique combien il est désormais important d'afficher son respect du ramadan. «C'est la pratique collective par excellence. Même ceux qui se déclarent juste d'origine musulmane, assurent le suivre à 40 %», rappelle-t-on à l'Ifop où l'analyse de plusieurs enquêtes situe plutôt à 70 % la proportion de jeûneurs parmi les 5 millions de musulmans en 2007.
Tradition ancrée chez les immigrés, le ramadan a d'abord décliné parmi la seconde génération. Mais la tendance s'inverse dans les années 1990, avec la réislamisation des jeunes, notamment dans les banlieues. «On observe un vrai retour aux rites des nouvelles générations», assure le recteur de la Mosquée de Paris, Dalil Boubakeur. Or les Français de confession musulmane sont essentiellement… des jeunes.
Le ramadan s'est invité au collège depuis plusieurs années et gagne maintenant le primaire. «Les petits veulent imiter les grands. Les parents ne sont pas toujours au courant», explique Patricia Truong, directrice en primaire à Vénissieux. «L'air du temps est clairement au repli communautaire», affirme l'écrivain et chercheur Abdelwahab Meddeb. «Ce sont des cycles, dopés par les télévisions satellitaires du Golfe, qui diffusent des émissions religieuses toute la journée avec un fort impact sur l'ensemble du monde musulman, y compris en France.» Ceux qui ne pratiquent pas se retrouvent aujourd'hui «en position de se justifier», regrette Tahar, informaticien parisien. Parmi les adolescents, la pression du groupe est forte. Certains se font houspiller s'ils fréquentent la cantine et beaucoup «se cachent pour manger un sandwich», affirme Samira en première à Lyon.
Dès 2004, un rapport de l'Éducation nationale, conduit par l'inspecteur Obin, soulignait les tensions et la surenchère religieuse autour du ramadan : «avec l'interdiction d'avaler le moindre liquide, y compris sa propre salive, qui entraîne la pollution des sols par les crachats et les refus de la piscine». «Les élèves sont épuisés», ajoutait le rapport.
Un marché opaque
Tout comme les salariés, qui doivent conjuguer travail et jeûne. Dans les entreprises qui concentrent beaucoup d'employés musulmans, le rendement s'effondre l'après-midi. Les patrons gèrent cette période «en fonction d'un rapport de force : soit les employés musulmans sont majoritaires et le rythme de travail est adapté. Soit c'est l'inverse, et les pratiquants sont plutôt ostracisés», explique l'anthropologue Dounia Bouzar, qui publiera une vaste enquête sur l'islam dans l'entreprise à la rentrée.
Des secteurs entiers vont donc vivre de près le ramadan. Mais ce mois de fête religieuse est aussi un créneau pour les entreprises qui lorgnent sur le segment «ethnique» prometteur. Ces dernières années, l'offre de produits s'est multipliée. On trouve près de 400 références halal chez Casino qui a également créé, comme d'autres distributeurs, sa propre gamme, en espérant s'établir sur un marché encore tenu par les épiceries et les bouchers. Mais le halal reste un marché opaque, avec des certifications dispersées et, faute de garanties, moult rumeurs sont capables de faire tanguer la notoriété d'une marque.
http://www.lefigaro.fr/actualite-france/2009/08/21/01016-20090821ARTFIG00011-le-ramadan-seduit-de-plus-en-plus-les-jeunes-.php
«La semaine prochaine, tous les cafés seront vides ici», parie Kamel Amza, élu municipal de La Courneuve, en région parisienne. Car le ramadan est devenu la norme dans les quartiers à forte concentration musulmane. Ce mois de jeûne, qui pourrait commencer aujourd'hui ou plus probablement demain, proscrit toute boisson ou nourriture du «lever de l'aube» (vers 5 h 15 dans la région parisienne) au coucher du soleil (vers 21 heures). Il devrait être particulièrement éprouvant cette année, car les journées sont chaudes et longues.
En 2006, 90 % des musulmans assuraient pourtant qu'ils jeûnaient, dans un sondage CSA pour l'hebdomadaire La Vie. Une proportion assez invraisemblable, d'autant que les enfants qui ne sont pas pubères, les femmes enceintes, les vieillards et les malades ne sont pas tenus à la diète. Mais cette affirmation indique combien il est désormais important d'afficher son respect du ramadan. «C'est la pratique collective par excellence. Même ceux qui se déclarent juste d'origine musulmane, assurent le suivre à 40 %», rappelle-t-on à l'Ifop où l'analyse de plusieurs enquêtes situe plutôt à 70 % la proportion de jeûneurs parmi les 5 millions de musulmans en 2007.
Tradition ancrée chez les immigrés, le ramadan a d'abord décliné parmi la seconde génération. Mais la tendance s'inverse dans les années 1990, avec la réislamisation des jeunes, notamment dans les banlieues. «On observe un vrai retour aux rites des nouvelles générations», assure le recteur de la Mosquée de Paris, Dalil Boubakeur. Or les Français de confession musulmane sont essentiellement… des jeunes.
Le ramadan s'est invité au collège depuis plusieurs années et gagne maintenant le primaire. «Les petits veulent imiter les grands. Les parents ne sont pas toujours au courant», explique Patricia Truong, directrice en primaire à Vénissieux. «L'air du temps est clairement au repli communautaire», affirme l'écrivain et chercheur Abdelwahab Meddeb. «Ce sont des cycles, dopés par les télévisions satellitaires du Golfe, qui diffusent des émissions religieuses toute la journée avec un fort impact sur l'ensemble du monde musulman, y compris en France.» Ceux qui ne pratiquent pas se retrouvent aujourd'hui «en position de se justifier», regrette Tahar, informaticien parisien. Parmi les adolescents, la pression du groupe est forte. Certains se font houspiller s'ils fréquentent la cantine et beaucoup «se cachent pour manger un sandwich», affirme Samira en première à Lyon.
Dès 2004, un rapport de l'Éducation nationale, conduit par l'inspecteur Obin, soulignait les tensions et la surenchère religieuse autour du ramadan : «avec l'interdiction d'avaler le moindre liquide, y compris sa propre salive, qui entraîne la pollution des sols par les crachats et les refus de la piscine». «Les élèves sont épuisés», ajoutait le rapport.
Un marché opaque
Tout comme les salariés, qui doivent conjuguer travail et jeûne. Dans les entreprises qui concentrent beaucoup d'employés musulmans, le rendement s'effondre l'après-midi. Les patrons gèrent cette période «en fonction d'un rapport de force : soit les employés musulmans sont majoritaires et le rythme de travail est adapté. Soit c'est l'inverse, et les pratiquants sont plutôt ostracisés», explique l'anthropologue Dounia Bouzar, qui publiera une vaste enquête sur l'islam dans l'entreprise à la rentrée.
Des secteurs entiers vont donc vivre de près le ramadan. Mais ce mois de fête religieuse est aussi un créneau pour les entreprises qui lorgnent sur le segment «ethnique» prometteur. Ces dernières années, l'offre de produits s'est multipliée. On trouve près de 400 références halal chez Casino qui a également créé, comme d'autres distributeurs, sa propre gamme, en espérant s'établir sur un marché encore tenu par les épiceries et les bouchers. Mais le halal reste un marché opaque, avec des certifications dispersées et, faute de garanties, moult rumeurs sont capables de faire tanguer la notoriété d'une marque.
http://www.lefigaro.fr/actualite-france/2009/08/21/01016-20090821ARTFIG00011-le-ramadan-seduit-de-plus-en-plus-les-jeunes-.php
L'intelligence musulmane light
Coca-Cola sous la pression d'associations musulmanes
Rumeurs et campagnes d'opinion obligent les grandes marques à certifier que leurs produits sont compatibles avec l'islam.
Tout commence il y a deux ans, par une rumeur insistante : le Coca-Cola contiendrait de l'alcool. Accusation farfelue mais immédiatement reprise par les sites musulmans, de forums en articles plus ou moins étayés. Associations et médias communautaires, dont le blog Al-Kanz, très en vogue, assaillent Coca-Cola France de questions. Et reçoivent une réponse standard : «Nos boissons sont reconnues comme non alcoolisées par les autorités gouvernementales de chaque pays.» Une missive qui laisse insatisfaits les plus intransigeants. La législation française considère en effet qu'une boisson est «sans alcool» lorsqu'elle en contient moins de 1,2 %. Qu'en est-il alors du fameux breuvage à la recette secrète ?
Après quelques hésitations, la direction de Coca-Cola France décide de faire appel à «l'organisme de certification de la mosquée de Paris», explique Philippe Marty le porte-parole de la firme. Celle-ci commande une analyse du Coca par un laboratoire indépendant. «Ensuite, nous avons garanti que Coca Cola était parfaitement sans alcool et donc halal», détaille le chef de la certification à la mosquée, Al Sid Cheikh, qui regrette de voir fleurir «beaucoup d'accusations sans aucun fondement religieux. C'est plutôt politique. Mais les sociétés s'inquiètent pour leur notoriété».
Appels au boycott sur le Net:
Des listes de produits à boycotter circulent sur le Net, leurs fabricants se voyant accusés de financer l'État d'Israël… Coca-Cola en fait partie. «Coca est haram (“interdit”)», peut-on lire sur des forums, comme celui de Bladi.net où les injonctions comme «Boire Coca revient à encourager la politique de l'État terroriste d'Israël», alternent avec des messages de bon sens, certains s'insurgeant de voir le Coca haramisé parce que «déclaré juif».
Des familles entières «évitent le Coca par précaution» assure le secrétaire de l'Union des associations musulmanes de Seine-Saint-Denis (UAM 93) qui a convié le PDG de Coca France, Christian Polge, à s'expliquer en juin dernier. L'intéressé s'est présenté à Drancy, espérant clore l'incident avec son certificat Halal. Mais il a dû justifier «la position de Coca-Cola dans le conflit au Moyen-Orient». Il a rappelé que Coca œuvre à Ramallah, «où nous sommes l'un des plus gros employeurs».
Depuis, les gages donnés par l'entreprise semblent avoir calmé les rumeurs et l'UAM assure qu'elle ne prône pas le boycott mais juste la «transparence sur des sujets importants pour que les musulmans puissent former leur jugement».
D'autres marques subissent elles aussi la pression communautaire, entre requêtes sérieuses sur la composition et stigmatisations. Des milliers de SMS ont accusé en janvier McDonald's de reverser ses recettes du jeudi à l'État hébreu pour acheter des obus (sic !). Masterfood, le fabriquant des barres chocolatées Snickers et Bounty, a dû précipitamment démentir l'usage de graisse animale dans ses produits pour éviter la mise au ban. Tandis que médicaments, yaourts et cosmétiques précisent maintenant qu'ils ne contiennent ni alcool ni gélatine animale pour éviter la désaffection d'un public chaque jour plus soucieux de la norme religieuse.
http://www.lefigaro.fr/actualite-france/2009/08/21/01016-20090821ARTFIG00010-coca-cola-sous-la-pression-d-associations-musulmanes-.php
Rumeurs et campagnes d'opinion obligent les grandes marques à certifier que leurs produits sont compatibles avec l'islam.
Tout commence il y a deux ans, par une rumeur insistante : le Coca-Cola contiendrait de l'alcool. Accusation farfelue mais immédiatement reprise par les sites musulmans, de forums en articles plus ou moins étayés. Associations et médias communautaires, dont le blog Al-Kanz, très en vogue, assaillent Coca-Cola France de questions. Et reçoivent une réponse standard : «Nos boissons sont reconnues comme non alcoolisées par les autorités gouvernementales de chaque pays.» Une missive qui laisse insatisfaits les plus intransigeants. La législation française considère en effet qu'une boisson est «sans alcool» lorsqu'elle en contient moins de 1,2 %. Qu'en est-il alors du fameux breuvage à la recette secrète ?
Après quelques hésitations, la direction de Coca-Cola France décide de faire appel à «l'organisme de certification de la mosquée de Paris», explique Philippe Marty le porte-parole de la firme. Celle-ci commande une analyse du Coca par un laboratoire indépendant. «Ensuite, nous avons garanti que Coca Cola était parfaitement sans alcool et donc halal», détaille le chef de la certification à la mosquée, Al Sid Cheikh, qui regrette de voir fleurir «beaucoup d'accusations sans aucun fondement religieux. C'est plutôt politique. Mais les sociétés s'inquiètent pour leur notoriété».
Appels au boycott sur le Net:
Des listes de produits à boycotter circulent sur le Net, leurs fabricants se voyant accusés de financer l'État d'Israël… Coca-Cola en fait partie. «Coca est haram (“interdit”)», peut-on lire sur des forums, comme celui de Bladi.net où les injonctions comme «Boire Coca revient à encourager la politique de l'État terroriste d'Israël», alternent avec des messages de bon sens, certains s'insurgeant de voir le Coca haramisé parce que «déclaré juif».
Des familles entières «évitent le Coca par précaution» assure le secrétaire de l'Union des associations musulmanes de Seine-Saint-Denis (UAM 93) qui a convié le PDG de Coca France, Christian Polge, à s'expliquer en juin dernier. L'intéressé s'est présenté à Drancy, espérant clore l'incident avec son certificat Halal. Mais il a dû justifier «la position de Coca-Cola dans le conflit au Moyen-Orient». Il a rappelé que Coca œuvre à Ramallah, «où nous sommes l'un des plus gros employeurs».
Depuis, les gages donnés par l'entreprise semblent avoir calmé les rumeurs et l'UAM assure qu'elle ne prône pas le boycott mais juste la «transparence sur des sujets importants pour que les musulmans puissent former leur jugement».
D'autres marques subissent elles aussi la pression communautaire, entre requêtes sérieuses sur la composition et stigmatisations. Des milliers de SMS ont accusé en janvier McDonald's de reverser ses recettes du jeudi à l'État hébreu pour acheter des obus (sic !). Masterfood, le fabriquant des barres chocolatées Snickers et Bounty, a dû précipitamment démentir l'usage de graisse animale dans ses produits pour éviter la mise au ban. Tandis que médicaments, yaourts et cosmétiques précisent maintenant qu'ils ne contiennent ni alcool ni gélatine animale pour éviter la désaffection d'un public chaque jour plus soucieux de la norme religieuse.
http://www.lefigaro.fr/actualite-france/2009/08/21/01016-20090821ARTFIG00010-coca-cola-sous-la-pression-d-associations-musulmanes-.php
mercredi 19 août 2009
Un maire italien interdit le port du "burkini" dans sa commune
AFP
Un maire du nord de l'Italie, membre de la Ligue du Nord, a interdit le port du maillot de bain islamique, sous peine d'une amende de 500 euros. Gianluca Buonanno, maire de Varallo Sesia, près de Vercelli, dans le Piémont, a interdit l'usage du burkini composé d'un voile, d'une tunique et d'un pantalon large "dans les piscines et le long des cours d'eau" de sa commune.
"La vue d'une femme masquée pourrait troubler les plus petits enfants, sans parler des problèmes d'hygiène", a-t-il argué selon l'agence Ansa. "Nous ne devons pas être obligatoirement toujours tolérants. Imaginons le bain d'une femme occidentale en bikini dans un pays musulman. Les conséquences pourraient être la décapitation, la prison ou l'expulsion. Nous nous limitons à interdire l'utilisation du burkini, et si cette décision gêne quelqu'un, cette personne pourra toujours prendre un bain dans sa baignoire", a conclu le maire.
En décembre 2008, la Ligue du Nord a déposé une motion à la Chambre des députés visant à interdire la construction et la création de lieux de culte et de centres culturels musulmans en Italie, jusqu'à ce qu'une loi encadrant leur édification soit approuvée par le Parlement.
Un maire du nord de l'Italie, membre de la Ligue du Nord, a interdit le port du maillot de bain islamique, sous peine d'une amende de 500 euros. Gianluca Buonanno, maire de Varallo Sesia, près de Vercelli, dans le Piémont, a interdit l'usage du burkini composé d'un voile, d'une tunique et d'un pantalon large "dans les piscines et le long des cours d'eau" de sa commune.
"La vue d'une femme masquée pourrait troubler les plus petits enfants, sans parler des problèmes d'hygiène", a-t-il argué selon l'agence Ansa. "Nous ne devons pas être obligatoirement toujours tolérants. Imaginons le bain d'une femme occidentale en bikini dans un pays musulman. Les conséquences pourraient être la décapitation, la prison ou l'expulsion. Nous nous limitons à interdire l'utilisation du burkini, et si cette décision gêne quelqu'un, cette personne pourra toujours prendre un bain dans sa baignoire", a conclu le maire.
En décembre 2008, la Ligue du Nord a déposé une motion à la Chambre des députés visant à interdire la construction et la création de lieux de culte et de centres culturels musulmans en Italie, jusqu'à ce qu'une loi encadrant leur édification soit approuvée par le Parlement.
samedi 15 août 2009
La danse berbère est terminée
Par la grâce des récepteurs satellites qui ont accéléré ce processus, l’héritage culturel des Berbères du Maroc se fond face à une islamisation galopante du paysage . De vieilles traditions sont maintenant en voie de disparition sous l’influence de la télévision des imams.
On estime à près de 40 millions le nombre des Berbères, une population autochtone et originelle d’Afrique du Nord répartie en Algérie et au Maroc. Une population que l’on savait arabisée et islamisée de force en Algérie depuis plusieurs années et c’est aujourd’hui le tour de celle du Maroc de subir le même sort tandis que les instances islamiques populaire considèrent leurs traditions comme antireligieuses, païennes, paganistes ou même sataniques.
(...)
les autorités marocaines s’opposaient aux prénoms berbères et n’acceptaient plus que des prénoms dûment estampillés musulmans comme ça se fait aussi en Algérie et la résistance des berbères face à l’arabisation qui dure depuis plusieurs siècles semble marquer le pas. Puisqu’ils vivaient dans des zones reculées et montagneuses, ils avaient jusqu'alors tant bien que mal résisté mais la technologie est aujourd’hui en train de leur administrer le coup de grâce. Bien que musulmane, cette population avait su garder ses spécificités culturelles traditionnelles.
Dans les maisons des villes et villages berbères leur musique ne s’entend plus, les anciens avaient encore l’habitude de jouer des instruments mais aujourd’hui les notes ne montent plus aux oreilles des passants. Comme le remarque Abdallah Aït Argane, jeune berbère de Tarama au Maroc, on ne joue plus, on ne danse plus et même les cérémonies de mariage s’expédient vite fait. De même pour le tatouage frontal des femmes qui il y a une dizaine d’années était encore fréquent tend à complètement disparaître. Tout cela parce que les préceptes islamiques sont suivis avec plus de rigueur, ainsi les femmes et les hommes se mélangent de moins en moins dans toutes les cérémonies. Les mariages traditionnels sont en perte de vitesse et les méthodes salafistes a contrario en hausse.
Ces changements vers un islam rigoriste est un changement vers une approche de la religion telle que le demande coran et hadith. Et ce qui a accéléré ce changement c’est la télévision et les paraboles pour capter les chaînes par satellites. Les télévisions sont aujourd’hui continuellement allumées dans les maisons et sur quelques centaines de chaînes captées au moins 10% sont des chaînes religieuses qui émettent pour la plupart d’Arabie Saoudite ou d’Egypte, des pays dont les émission pour le moins ne donnent pas dans la tolérance.
Selon une étude de la Fondation Friedrich Ebert (FFE) qui considère là qu’il y a un suicide intellectuel, ces chaînes de télévision sont pour plus de 60% des marocains la source de leur connaissance religieuse et principalement parmi les populations jeunes (ménagère de moins de 50 ans ?). Quotidiennement les populations sont abreuvées des messages des imams délivrant leurs visions du bien et du mal, du licite et de l’illicite, de ce qui est juste ou pas, de ce qui est légal ou non, de ce qui est juridiquement acceptable ou pas. Et ce, toujours avec une vision à travers le coran. Là où les anciens étaient en quête d’amitié et fraternité, on leur apprend aujourd’hui à chercher les ennemis de l’islam et parmi ces ennemis il y a les traditions ancestrales des Berbères, leur culture, leur agissement, leur habillement, leur folklore et leur manière de pratiquer la religion.
On leur explique régulièrement que leur façon de pratiquer l’islam depuis des siècles est fausse et qu’ils vivent dans le péché. Le changement se fait insidieusement, de l’intérieur et si l’on veut les sauver de cette uniformisation islamiste il faudra bien se décider rapidement à prendre des initiatives pour remettre à l’honneur les traditions berbères.
Mais dans un Maroc qui s’urbanise et se mondialise, la seule voix qui porte loin est celle des islamistes purs et durs, celle de ceux qui avec les moyens financiers des pétromonarchies du Golfe Persique ont ce qu’il faut pour petit à petit réduire les autres au silence.
Sans crainte, on peut considérer qu’aujourd’hui parmi ceux qui menacent le plus la culture Berbère il y a les berbères eux-mêmes, ceux qui se sont branchées sur ces chaînes de télévision satellitaires en pensant y trouver le monde de demain.
IPS news traduction Bivouac
On estime à près de 40 millions le nombre des Berbères, une population autochtone et originelle d’Afrique du Nord répartie en Algérie et au Maroc. Une population que l’on savait arabisée et islamisée de force en Algérie depuis plusieurs années et c’est aujourd’hui le tour de celle du Maroc de subir le même sort tandis que les instances islamiques populaire considèrent leurs traditions comme antireligieuses, païennes, paganistes ou même sataniques.
(...)
les autorités marocaines s’opposaient aux prénoms berbères et n’acceptaient plus que des prénoms dûment estampillés musulmans comme ça se fait aussi en Algérie et la résistance des berbères face à l’arabisation qui dure depuis plusieurs siècles semble marquer le pas. Puisqu’ils vivaient dans des zones reculées et montagneuses, ils avaient jusqu'alors tant bien que mal résisté mais la technologie est aujourd’hui en train de leur administrer le coup de grâce. Bien que musulmane, cette population avait su garder ses spécificités culturelles traditionnelles.
Dans les maisons des villes et villages berbères leur musique ne s’entend plus, les anciens avaient encore l’habitude de jouer des instruments mais aujourd’hui les notes ne montent plus aux oreilles des passants. Comme le remarque Abdallah Aït Argane, jeune berbère de Tarama au Maroc, on ne joue plus, on ne danse plus et même les cérémonies de mariage s’expédient vite fait. De même pour le tatouage frontal des femmes qui il y a une dizaine d’années était encore fréquent tend à complètement disparaître. Tout cela parce que les préceptes islamiques sont suivis avec plus de rigueur, ainsi les femmes et les hommes se mélangent de moins en moins dans toutes les cérémonies. Les mariages traditionnels sont en perte de vitesse et les méthodes salafistes a contrario en hausse.
Ces changements vers un islam rigoriste est un changement vers une approche de la religion telle que le demande coran et hadith. Et ce qui a accéléré ce changement c’est la télévision et les paraboles pour capter les chaînes par satellites. Les télévisions sont aujourd’hui continuellement allumées dans les maisons et sur quelques centaines de chaînes captées au moins 10% sont des chaînes religieuses qui émettent pour la plupart d’Arabie Saoudite ou d’Egypte, des pays dont les émission pour le moins ne donnent pas dans la tolérance.
Selon une étude de la Fondation Friedrich Ebert (FFE) qui considère là qu’il y a un suicide intellectuel, ces chaînes de télévision sont pour plus de 60% des marocains la source de leur connaissance religieuse et principalement parmi les populations jeunes (ménagère de moins de 50 ans ?). Quotidiennement les populations sont abreuvées des messages des imams délivrant leurs visions du bien et du mal, du licite et de l’illicite, de ce qui est juste ou pas, de ce qui est légal ou non, de ce qui est juridiquement acceptable ou pas. Et ce, toujours avec une vision à travers le coran. Là où les anciens étaient en quête d’amitié et fraternité, on leur apprend aujourd’hui à chercher les ennemis de l’islam et parmi ces ennemis il y a les traditions ancestrales des Berbères, leur culture, leur agissement, leur habillement, leur folklore et leur manière de pratiquer la religion.
On leur explique régulièrement que leur façon de pratiquer l’islam depuis des siècles est fausse et qu’ils vivent dans le péché. Le changement se fait insidieusement, de l’intérieur et si l’on veut les sauver de cette uniformisation islamiste il faudra bien se décider rapidement à prendre des initiatives pour remettre à l’honneur les traditions berbères.
Mais dans un Maroc qui s’urbanise et se mondialise, la seule voix qui porte loin est celle des islamistes purs et durs, celle de ceux qui avec les moyens financiers des pétromonarchies du Golfe Persique ont ce qu’il faut pour petit à petit réduire les autres au silence.
Sans crainte, on peut considérer qu’aujourd’hui parmi ceux qui menacent le plus la culture Berbère il y a les berbères eux-mêmes, ceux qui se sont branchées sur ces chaînes de télévision satellitaires en pensant y trouver le monde de demain.
IPS news traduction Bivouac
jeudi 13 août 2009
Burkini en France
Enfin des réactions intelligentes...mais avec 30 ans de retard
-------------
(...)
Provocation
Le député PCF du Rhône André Gerin, qui est également président de la mission, y voit, lui, "une provocation militante, politique". "Il est temps de se réveiller et ne pas accepter cette situation. C'est peut-être une minorité, mais le symbole pose problème. Il y a des gourous derrière qui défendent leur propre projet de société", qui va à l'encontre, selon lui, du mouvement historique de "libération de la femme", a-t-il ajouté.
Autre membre de la mission, Danièle Hoffman-Rispal, députée PS de Paris met, elle, en garde contre une "instrumentalisation" de cette femme. "Je trouve étonnant que quelqu'un sorte d'une piscine et convoque la presse tout de suite", déclare-t-elle. "Tant qu'il y aura cette mission burqa, on aura des provocations. La mission doit faire son travail, réfléchir, auditionner, et ne pas prendre position tant qu'on n'a pas fait le travail de fond", souligne la députée.
http://www.lepoint.fr/actualites-societe/2009-08-13/apres-la-burqa-interdit-de-piscine-le-burkini-fait-des-vagues/920/0/368768
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(...)
Provocation
Le député PCF du Rhône André Gerin, qui est également président de la mission, y voit, lui, "une provocation militante, politique". "Il est temps de se réveiller et ne pas accepter cette situation. C'est peut-être une minorité, mais le symbole pose problème. Il y a des gourous derrière qui défendent leur propre projet de société", qui va à l'encontre, selon lui, du mouvement historique de "libération de la femme", a-t-il ajouté.
Autre membre de la mission, Danièle Hoffman-Rispal, députée PS de Paris met, elle, en garde contre une "instrumentalisation" de cette femme. "Je trouve étonnant que quelqu'un sorte d'une piscine et convoque la presse tout de suite", déclare-t-elle. "Tant qu'il y aura cette mission burqa, on aura des provocations. La mission doit faire son travail, réfléchir, auditionner, et ne pas prendre position tant qu'on n'a pas fait le travail de fond", souligne la députée.
http://www.lepoint.fr/actualites-societe/2009-08-13/apres-la-burqa-interdit-de-piscine-le-burkini-fait-des-vagues/920/0/368768
La méthode libyenne
La galère des sans-papiers africains installés en Libye
(De Tripoli) Regroupés dans des centres de rétention, les sans-papiers africains interpellés en Libye sont durement traités. Les clandestins encore en liberté vivent de petits métiers et dans la peur permanente d'une interpellation et d'une expulsion.
Malgré les discours de Mouammar Kadhafi sur l'unité des peuples africains, les sans-papiers subsahariens de Libye vivent les mêmes tracas que leurs homologues en Europe.
Un Camerounais de 28 ans, qui y était entré illégalement en 2007, l'a appris à ses dépens :
« Un jour d'octobre 2007, je rentrais du boulot en compagnie de deux amis maliens et d'un Congolais quand le taxi qui nous ramenait à la maison a été interpellé par la police de Sabha [au sud de Tripoli, la capitale, ndlr].
Nous avons été immédiatement embarqués tous les quatre vers le camp de rétention des sans-papiers de cette ville. »
Tous les migrants arrivant en Libye ne veulent pas aller jusqu'en Europe
Vingt-deux mois plus tard, fin juillet, il était encore interné en Libye, cette fois au camp de Zawiya, près de Tripoli. C'était son septième camp, après être passé comme la plupart des centaines d'Africains retenus ici, dans six autres du même genre. On y retrouve principalement des ressortissants des pays d'Afrique de l'Ouest, dont de nombreux Nigérians, et quelques représentants d'Afrique centrale (Camerounais, Congolais de RDC et du Congo-Brazzaville).
Un fonctionnaire libyen d'un service de l'immigration confie, sous couvert d'anonymat :
« Depuis le début de l'année, le nombre de sans-papiers est en baisse, car les contrôles ont été fortement renforcés en mer Méditerranée. Plusieurs d'entre eux sont donc retournés dans leurs pays. »
Selon lui, tous les clandestins cherchent à gagner l'Europe. Faux, rétorquent certains détenus à qui on prête souvent cet objectif une fois interpellés et qui soutiennent avoir choisi la Libye pour la valeur de sa monnaie et ses facilités d'emploi.
Les prisonniers sont généralement libérés sur présentation d'un ticket de transport retour, payé par leur famille ou leur pays d'origine, et conduits manu militari à l'aéroport. Le fonctionnaire libyen précise :
« Les durées de rétention étaient beaucoup moins longues jusqu'en 2007, car le gouvernement libyen les transportait systématiquement à ses frais dans leurs pays après identification. Leur nombre étant de plus en plus élevé, il laisse désormais cette tâche aux détenus eux-mêmes ou à leurs gouvernements. »
Le fonctionnaire regrette que la plupart des pays concernés ne mettent pas toujours la main à la poche. Le gouvernement libyen a ainsi été obligé de transporter jusqu'au Cameroun, fin juillet, 22 Camerounais retenus en Libye depuis près de deux ans pour certains.
Selon ce même agent, les personnes en attente d'expulsion seraient bien logées, nourries et soignées. Un avis contesté par un de ces Camerounais, qui a séjourné là pendant vingt mois, avant sa libération :
« Nous mangeons certes, mais pas à notre faim et les quelques médicaments et vêtements que nous recevons nous sont offerts par le président de la communauté camerounaise ici. Les Ghanéens, Nigérians, Zambiens et autres sont appuyés par leurs ambassades. »
Il en veut pour preuve le décès, en décembre 2008, de Didier Nyamsi, l'un de ses compatriotes, des suites d'une maladie non diagnostiquée, après un an de rétention.
Les sans-papiers en liberté ne sont guère mieux lotis. Tous vivent dans la peur permanente d'une arrestation. Dès qu'un car de police s'arrête près d'eux, ils s'éloignent.
« Je vis ici clandestinement depuis six ans et je n'ai jamais été interpellé. Mais, je reste conscient que je peux être pris à n'importe quel moment », explique un Ivoirien qui gagne sa vie comme maçon. Comme lui, des Subsahariens, résidents illégaux, sont recrutés dans le ramassage d'ordures, la chaudronnerie, la peinture ou la menuiserie, des métiers jugés dévalorisants et donc délaissés par les Libyens.
Alpha, un charpentier ivoirien, a ainsi formé quelques Camerounais, Nigériens et Nigérians, qui l'assistent désormais dans ses travaux. Un travailleur témoigne :
« Notre véritable problème, c'est la peur de l'arrestation, de l'internement dans un camp et de l'expulsion. Sinon, la Libye est un pays en chantier qui ne manque pas de jobs bien rémunérés. »
D'autres clandestins africains, avides de gains faciles, servent de rabatteurs aux prostituées des maisons closes ou deviennent escrocs.
Pour déjouer (provisoirement) la vigilance de la police, les clandestins se font fabriquer de fausses pièces d'identité. Ainsi, il n'est pas rare de trouver un Nigérian avec un passeport malien. Un Nigérian de 22 ans, spécialiste en faux papiers, assure :
« Changer de nationalité est un jeu d'enfant. Il suffit de récupérer un passeport, de remplacer sa photo par la tienne et le tour est joué. »
En 2008, la famille d'un Camerounais décédé, qui voulait rapatrier son corps au pays, a eu la surprise d'apprendre que celui-ci était devenu… ghanéen. Il s'était fait établir une fausse pièce d'identité afin d'obtenir un permis de séjour.
La plupart des illégaux de Libye n'ont cependant aucun document officiel permettant de les identifier. Ils affirment les avoir perdus au cours du trajet qui les a conduits jusque dans ce pays. Sans existence légale, ils risquent à tout moment l'arrestation, l'internement en camp de rétention et l'expulsion.
Les moins chanceux, eux, ne voient jamais la Libye. Ils perdent la vie en traversant le désert, aux portes de ce pays qu'ils croyaient accueillant.
http://www.rue89.com/2009/08/12/la-galere-des-sans-papiers-africains-installes-en-libye
(De Tripoli) Regroupés dans des centres de rétention, les sans-papiers africains interpellés en Libye sont durement traités. Les clandestins encore en liberté vivent de petits métiers et dans la peur permanente d'une interpellation et d'une expulsion.
Malgré les discours de Mouammar Kadhafi sur l'unité des peuples africains, les sans-papiers subsahariens de Libye vivent les mêmes tracas que leurs homologues en Europe.
Un Camerounais de 28 ans, qui y était entré illégalement en 2007, l'a appris à ses dépens :
« Un jour d'octobre 2007, je rentrais du boulot en compagnie de deux amis maliens et d'un Congolais quand le taxi qui nous ramenait à la maison a été interpellé par la police de Sabha [au sud de Tripoli, la capitale, ndlr].
Nous avons été immédiatement embarqués tous les quatre vers le camp de rétention des sans-papiers de cette ville. »
Tous les migrants arrivant en Libye ne veulent pas aller jusqu'en Europe
Vingt-deux mois plus tard, fin juillet, il était encore interné en Libye, cette fois au camp de Zawiya, près de Tripoli. C'était son septième camp, après être passé comme la plupart des centaines d'Africains retenus ici, dans six autres du même genre. On y retrouve principalement des ressortissants des pays d'Afrique de l'Ouest, dont de nombreux Nigérians, et quelques représentants d'Afrique centrale (Camerounais, Congolais de RDC et du Congo-Brazzaville).
Un fonctionnaire libyen d'un service de l'immigration confie, sous couvert d'anonymat :
« Depuis le début de l'année, le nombre de sans-papiers est en baisse, car les contrôles ont été fortement renforcés en mer Méditerranée. Plusieurs d'entre eux sont donc retournés dans leurs pays. »
Selon lui, tous les clandestins cherchent à gagner l'Europe. Faux, rétorquent certains détenus à qui on prête souvent cet objectif une fois interpellés et qui soutiennent avoir choisi la Libye pour la valeur de sa monnaie et ses facilités d'emploi.
Les prisonniers sont généralement libérés sur présentation d'un ticket de transport retour, payé par leur famille ou leur pays d'origine, et conduits manu militari à l'aéroport. Le fonctionnaire libyen précise :
« Les durées de rétention étaient beaucoup moins longues jusqu'en 2007, car le gouvernement libyen les transportait systématiquement à ses frais dans leurs pays après identification. Leur nombre étant de plus en plus élevé, il laisse désormais cette tâche aux détenus eux-mêmes ou à leurs gouvernements. »
Le fonctionnaire regrette que la plupart des pays concernés ne mettent pas toujours la main à la poche. Le gouvernement libyen a ainsi été obligé de transporter jusqu'au Cameroun, fin juillet, 22 Camerounais retenus en Libye depuis près de deux ans pour certains.
Selon ce même agent, les personnes en attente d'expulsion seraient bien logées, nourries et soignées. Un avis contesté par un de ces Camerounais, qui a séjourné là pendant vingt mois, avant sa libération :
« Nous mangeons certes, mais pas à notre faim et les quelques médicaments et vêtements que nous recevons nous sont offerts par le président de la communauté camerounaise ici. Les Ghanéens, Nigérians, Zambiens et autres sont appuyés par leurs ambassades. »
Il en veut pour preuve le décès, en décembre 2008, de Didier Nyamsi, l'un de ses compatriotes, des suites d'une maladie non diagnostiquée, après un an de rétention.
Les sans-papiers en liberté ne sont guère mieux lotis. Tous vivent dans la peur permanente d'une arrestation. Dès qu'un car de police s'arrête près d'eux, ils s'éloignent.
« Je vis ici clandestinement depuis six ans et je n'ai jamais été interpellé. Mais, je reste conscient que je peux être pris à n'importe quel moment », explique un Ivoirien qui gagne sa vie comme maçon. Comme lui, des Subsahariens, résidents illégaux, sont recrutés dans le ramassage d'ordures, la chaudronnerie, la peinture ou la menuiserie, des métiers jugés dévalorisants et donc délaissés par les Libyens.
Alpha, un charpentier ivoirien, a ainsi formé quelques Camerounais, Nigériens et Nigérians, qui l'assistent désormais dans ses travaux. Un travailleur témoigne :
« Notre véritable problème, c'est la peur de l'arrestation, de l'internement dans un camp et de l'expulsion. Sinon, la Libye est un pays en chantier qui ne manque pas de jobs bien rémunérés. »
D'autres clandestins africains, avides de gains faciles, servent de rabatteurs aux prostituées des maisons closes ou deviennent escrocs.
Pour déjouer (provisoirement) la vigilance de la police, les clandestins se font fabriquer de fausses pièces d'identité. Ainsi, il n'est pas rare de trouver un Nigérian avec un passeport malien. Un Nigérian de 22 ans, spécialiste en faux papiers, assure :
« Changer de nationalité est un jeu d'enfant. Il suffit de récupérer un passeport, de remplacer sa photo par la tienne et le tour est joué. »
En 2008, la famille d'un Camerounais décédé, qui voulait rapatrier son corps au pays, a eu la surprise d'apprendre que celui-ci était devenu… ghanéen. Il s'était fait établir une fausse pièce d'identité afin d'obtenir un permis de séjour.
La plupart des illégaux de Libye n'ont cependant aucun document officiel permettant de les identifier. Ils affirment les avoir perdus au cours du trajet qui les a conduits jusque dans ce pays. Sans existence légale, ils risquent à tout moment l'arrestation, l'internement en camp de rétention et l'expulsion.
Les moins chanceux, eux, ne voient jamais la Libye. Ils perdent la vie en traversant le désert, aux portes de ce pays qu'ils croyaient accueillant.
http://www.rue89.com/2009/08/12/la-galere-des-sans-papiers-africains-installes-en-libye
mardi 11 août 2009
Les Chinois, un casse-tête algérien
Immigration. Des rixes entre commerçants asiatiques et locaux ont fait dix blessés près d’Alger.
Des camions qui apportent de la marchandise dans les magasins d’électroménager importé, des groupes de commerçants chinois qui attendent assis devant leur boutique l’arrivée de clients, et des Algériens qui tiennent les murs du quartier : c’est le quotidien ordinaire de la cité Boushaki à Bab Ezzouar, dans la banlieue est d’Alger. On en oublierait presque qu’il y a une semaine de violents affrontements éclataient entre Chinois et Algériens. Presque, si ce n’était les patrouilles incessantes de policiers dans leurs imposants 4x4, roulant à petite vitesse dans les rues étroites et défoncées, et celles plus discrètes d’agents en civil.
Le conflit a éclaté lundi dernier. Un jeune Chinois s’est garé devant la porte d’une boutique et, lorsque le commerçant lui a demandé de déplacer sa voiture pour que les clients puissent entrer, le conducteur a refusé. «Il a insulté sa mère en arabe ! Alors, fou de rage, l’Algérien est allé appeler ses frères à l’étage. Dès qu’il est redescendu, il s’est retrouvé nez à nez avec des dizaines de Chinois armés de pelles, de pioches et de barres de fer», raconte un voisin, dont le frère, Abdelkrim, qui tient la boutique voisine, a été blessé dans les affrontements. «Des membres de la famille du commerçant sont sortis pour tenter de les calmer, et mon frère, qui se trouvait là, s’est fait lyncher», ajoute-t-il, montrant des photos et un film, pris au téléphone portable, des blessures de son frère.
La dispute a tourné à la bataille de rue avec une cinquantaine d’habitants de chaque côté et une dizaine de blessés. Le lendemain, des boutiques chinoises ont été saccagées. Les affrontements ont été largement relayés par une partie de la presse arabophone, qui n’a pas hésité à mettre en une la photo d’un blessé avec ce titre : «Une Chinoise lance un cocktail Molotov sur un jeune.»
Une semaine plus tard, les habitants chinois du quartier font profil bas et refusent de répondre aux questions. Après avoir passé trois jours cloîtrés chez eux, rideau baissé, ils ont repris leurs affaires, sans doute rassurés par la présence policière. L’ambassadeur de Chine, Yuhe Liu, est venu sur les lieux, sous bonne escorte, dans une volonté de calmer le jeu en qualifiant les affrontements de lundi «d’incidents isolés» et en appelant la communauté chinoise à «respecter les lois et coutumes locales». Mais Pékin, via la porte-parole du ministère des Affaires étrangères, Jiang Yu, a réclamé que l’Algérie «punisse les responsables selon la loi». Car, pour les autorités chinoises, les Algériens sont aussi du côté des agresseurs. Une version confirmée par certains habitants algériens du quartier, qui expliquent discrètement que «les fautes ne sont pas d’un seul côté». De leur côté, la majorité des habitants ne veut pas en rester là. Ils demandent, dans une pétition adressée à la mairie, que les Chinois partent.
Si ces troubles sont les premiers de cette ampleur, ils illustrent bien un certain malaise dans la cohabitation entre les deux communautés. A l’origine, la cité Boushaki était habitée quasi exclusivement par des familles musulmanes très pratiquantes. Les hommes portent la barbe et le kamis, une longue robe blanche caractéristique des salafistes. L’arrivée des Chinois date de ces trois dernières années. Venus pour travailler sur les grands chantiers de BTP, ils se sont installés ici et ont ouvert des commerces de textiles bon marché. Aujourd’hui, ils seraient près de 200 dans la cité, et ne s’embarrassent pas beaucoup des traditions locales, selon leurs voisins algériens. «Ils ne respectent pas notre religion, ils jouent aux cartes dehors jusqu’à deux ou trois heures du matin en buvant de l’alcool. Eux et leurs femmes portent de plus en plus des tenues dénudées, et nous, qui sommes très pratiquants et qui habitons juste en face, nous ne pouvons même plus ouvrir les fenêtres qui donnent sur leurs appartements», raconte un habitant du quartier.
Pour beaucoup, les affrontements de la semaine passée sont l’incident de trop. «Ici, c’est devenu le quartier chinois, d’ailleurs tout le monde l’appelle comme ça. Ils ont profité de notre bonté pour s’installer et maintenant ils veulent prendre tout le quartier. Ici, c’est un endroit respectable, les gens sont pratiquants, nous ne voulons pas de gens qui ne respectent pas notre religion. Nous sommes d’accord pour qu’ils restent en Algérie, mais qu’ils aillent dans un autre endroit», s’emporte un commerçant. «Nous n’avons rien contre le fait qu’ils travaillent ici, mais nous voulons qu’ils respectent nos lois, ou alors qu’ils vivent isolés, pas avec la société algérienne car, là, nous avons été humiliés», renchérit un autre. (Un peu ce que les français vivent chaque jour avec ces chers algériens en fait...)
La tension ambiante témoigne d’un malaise plus large dans le pays, où on a du mal à accepter cette nouvelle immigration dont le dynamisme économique suscite des jalousies. En quelques années, plus de 30 000 Chinois ont émigré en Algérie. C’est la population étrangère la plus nombreuse dans le pays. D’abord cantonnés dans des bases de vie isolées sur les chantiers où ils travaillaient, les Chinois s’installent de plus en plus au cœur des villes, là où les différences de cultures et de modes de vie ont souvent plus de mal à coexister.
http://www.liberation.fr/monde/0101584631-les-chinois-un-casse-tete-algerien
Des camions qui apportent de la marchandise dans les magasins d’électroménager importé, des groupes de commerçants chinois qui attendent assis devant leur boutique l’arrivée de clients, et des Algériens qui tiennent les murs du quartier : c’est le quotidien ordinaire de la cité Boushaki à Bab Ezzouar, dans la banlieue est d’Alger. On en oublierait presque qu’il y a une semaine de violents affrontements éclataient entre Chinois et Algériens. Presque, si ce n’était les patrouilles incessantes de policiers dans leurs imposants 4x4, roulant à petite vitesse dans les rues étroites et défoncées, et celles plus discrètes d’agents en civil.
Le conflit a éclaté lundi dernier. Un jeune Chinois s’est garé devant la porte d’une boutique et, lorsque le commerçant lui a demandé de déplacer sa voiture pour que les clients puissent entrer, le conducteur a refusé. «Il a insulté sa mère en arabe ! Alors, fou de rage, l’Algérien est allé appeler ses frères à l’étage. Dès qu’il est redescendu, il s’est retrouvé nez à nez avec des dizaines de Chinois armés de pelles, de pioches et de barres de fer», raconte un voisin, dont le frère, Abdelkrim, qui tient la boutique voisine, a été blessé dans les affrontements. «Des membres de la famille du commerçant sont sortis pour tenter de les calmer, et mon frère, qui se trouvait là, s’est fait lyncher», ajoute-t-il, montrant des photos et un film, pris au téléphone portable, des blessures de son frère.
La dispute a tourné à la bataille de rue avec une cinquantaine d’habitants de chaque côté et une dizaine de blessés. Le lendemain, des boutiques chinoises ont été saccagées. Les affrontements ont été largement relayés par une partie de la presse arabophone, qui n’a pas hésité à mettre en une la photo d’un blessé avec ce titre : «Une Chinoise lance un cocktail Molotov sur un jeune.»
Une semaine plus tard, les habitants chinois du quartier font profil bas et refusent de répondre aux questions. Après avoir passé trois jours cloîtrés chez eux, rideau baissé, ils ont repris leurs affaires, sans doute rassurés par la présence policière. L’ambassadeur de Chine, Yuhe Liu, est venu sur les lieux, sous bonne escorte, dans une volonté de calmer le jeu en qualifiant les affrontements de lundi «d’incidents isolés» et en appelant la communauté chinoise à «respecter les lois et coutumes locales». Mais Pékin, via la porte-parole du ministère des Affaires étrangères, Jiang Yu, a réclamé que l’Algérie «punisse les responsables selon la loi». Car, pour les autorités chinoises, les Algériens sont aussi du côté des agresseurs. Une version confirmée par certains habitants algériens du quartier, qui expliquent discrètement que «les fautes ne sont pas d’un seul côté». De leur côté, la majorité des habitants ne veut pas en rester là. Ils demandent, dans une pétition adressée à la mairie, que les Chinois partent.
Si ces troubles sont les premiers de cette ampleur, ils illustrent bien un certain malaise dans la cohabitation entre les deux communautés. A l’origine, la cité Boushaki était habitée quasi exclusivement par des familles musulmanes très pratiquantes. Les hommes portent la barbe et le kamis, une longue robe blanche caractéristique des salafistes. L’arrivée des Chinois date de ces trois dernières années. Venus pour travailler sur les grands chantiers de BTP, ils se sont installés ici et ont ouvert des commerces de textiles bon marché. Aujourd’hui, ils seraient près de 200 dans la cité, et ne s’embarrassent pas beaucoup des traditions locales, selon leurs voisins algériens. «Ils ne respectent pas notre religion, ils jouent aux cartes dehors jusqu’à deux ou trois heures du matin en buvant de l’alcool. Eux et leurs femmes portent de plus en plus des tenues dénudées, et nous, qui sommes très pratiquants et qui habitons juste en face, nous ne pouvons même plus ouvrir les fenêtres qui donnent sur leurs appartements», raconte un habitant du quartier.
Pour beaucoup, les affrontements de la semaine passée sont l’incident de trop. «Ici, c’est devenu le quartier chinois, d’ailleurs tout le monde l’appelle comme ça. Ils ont profité de notre bonté pour s’installer et maintenant ils veulent prendre tout le quartier. Ici, c’est un endroit respectable, les gens sont pratiquants, nous ne voulons pas de gens qui ne respectent pas notre religion. Nous sommes d’accord pour qu’ils restent en Algérie, mais qu’ils aillent dans un autre endroit», s’emporte un commerçant. «Nous n’avons rien contre le fait qu’ils travaillent ici, mais nous voulons qu’ils respectent nos lois, ou alors qu’ils vivent isolés, pas avec la société algérienne car, là, nous avons été humiliés», renchérit un autre. (Un peu ce que les français vivent chaque jour avec ces chers algériens en fait...)
La tension ambiante témoigne d’un malaise plus large dans le pays, où on a du mal à accepter cette nouvelle immigration dont le dynamisme économique suscite des jalousies. En quelques années, plus de 30 000 Chinois ont émigré en Algérie. C’est la population étrangère la plus nombreuse dans le pays. D’abord cantonnés dans des bases de vie isolées sur les chantiers où ils travaillaient, les Chinois s’installent de plus en plus au cœur des villes, là où les différences de cultures et de modes de vie ont souvent plus de mal à coexister.
http://www.liberation.fr/monde/0101584631-les-chinois-un-casse-tete-algerien
lundi 10 août 2009
La méthode saoudienne
Reuters
Ryad "enferme des milliers de suspects et jette la clé", dit HRW
L'Arabie saoudite a arrêté des milliers de suspects dans le cadre de la lutte antiterroriste sans les inculper et ignorant parfois même des décisions des tribunaux ordonnant leur libération, affirme l'ONG Human Rights Watch (HRW) dans un rapport.
"Depuis des années, la réponse de l'Arabie saoudite au terrorisme a été d'enfermer des milliers de suspects et de jeter la clé", affirme l'ONG basé à New York dans ce rapport, qui relève les mêmes atteintes aux droits de l'homme qu'Amnesty international dans un autre rapport publié en juillet.
Un porte-parole du ministère de l'Intérieur s'est refusé à tout commentaire sur le rapport de HRW, assurant que le gouvernement entendait d'abord l'étudier minutieusement. Le ministère n'avait pas commenté le rapport d'Amnesty
Ryad "enferme des milliers de suspects et jette la clé", dit HRW
L'Arabie saoudite a arrêté des milliers de suspects dans le cadre de la lutte antiterroriste sans les inculper et ignorant parfois même des décisions des tribunaux ordonnant leur libération, affirme l'ONG Human Rights Watch (HRW) dans un rapport.
"Depuis des années, la réponse de l'Arabie saoudite au terrorisme a été d'enfermer des milliers de suspects et de jeter la clé", affirme l'ONG basé à New York dans ce rapport, qui relève les mêmes atteintes aux droits de l'homme qu'Amnesty international dans un autre rapport publié en juillet.
Un porte-parole du ministère de l'Intérieur s'est refusé à tout commentaire sur le rapport de HRW, assurant que le gouvernement entendait d'abord l'étudier minutieusement. Le ministère n'avait pas commenté le rapport d'Amnesty
jeudi 6 août 2009
1894 en France: Premier député musulman
Député en burnous et tracts de la CGT en arabe, une autre époque en France
LYON (AFP) — Un député du Doubs converti à l'islam siégeait en burnous à l'Assemblée et les tracts de la CGT étaient en français et en arabe. C'était une autre époque en France, raconte l'exposition "Générations", qui retrace "un siècle d'histoire culturelle des Maghrébins en France" à Lyon.
Réalisée par l'association Génériques avec le soutien notamment des ministères de la Culture et de l'Immigration, elle poursuivra sa route à Paris, à la Cité nationale de l'Histoire de l'immigration, dès la mi-novembre.
Dès l'entrée de cette exposition visible jusqu'à fin août aux Archives de Lyon, on est frappé par le portrait de Philippe Grenier, médecin du Doubs converti en 1894, qui devient deux ans plus tard le "premier député de confession musulmane au Parlement français".
Plus loin, un cliché montre une banderole de la CFDT en arabe lors d'une manifestation des années 1970. Et des bulletins de la CGT en français et arabe revendiquent "l'égalité des droits entre travailleurs français et immigrés".
(...)
"Nous voulons montrer que l'immigration maghrébine ne remonte pas qu'aux années 1970 avec le regroupement familial", insiste Mme Yahi, auteur d'un doctorat à Paris-VIII sur "l'histoire culturelle des artistes algériens en France".
Dès la Première guerre mondiale, 300.000 soldats du Maghreb sont mobilisés, rappelle l'exposition, qui n'édulcore pas la méfiance suscitée en France par ces combattants des colonies.
L'entre-deux-guerres est ensuite marqué par une vague d'immigration, de main-d'oeuvre en quête d'une vie meilleure mais aussi d'intellectuels maghrébins, futurs chantres de l'indépendance pour certains, qu'on voit sur des photos devisant politique aux tables des bistrots parisiens, semblables aux étudiants du Quartier latin.
On découvre également les chanteurs de l'exil, photographiés comme toutes les stars françaises au studio Harcourt, et des écrivains comme Assia Djebar, aux airs d'une Sagan brune, auteur de "La soif" dans les années 1950, aujourd'hui à l'Académie française.
L'exposition évoque aussi le choix de la résistance (fait par exemple par Mohamed Lakhdar Toumi, déporté à Dachau en 1944) ou de la collaboration avec l'Allemagne nazie. Avec un enregistrement fascinant de Mohamed Et Maadi, fondateur du comité musulman de l'Afrique du Nord, soutenu par la Gestapo, appelant en 1942 sur Radio Paris les "musulmans au jihad".
(...)
LYON (AFP) — Un député du Doubs converti à l'islam siégeait en burnous à l'Assemblée et les tracts de la CGT étaient en français et en arabe. C'était une autre époque en France, raconte l'exposition "Générations", qui retrace "un siècle d'histoire culturelle des Maghrébins en France" à Lyon.
Réalisée par l'association Génériques avec le soutien notamment des ministères de la Culture et de l'Immigration, elle poursuivra sa route à Paris, à la Cité nationale de l'Histoire de l'immigration, dès la mi-novembre.
Dès l'entrée de cette exposition visible jusqu'à fin août aux Archives de Lyon, on est frappé par le portrait de Philippe Grenier, médecin du Doubs converti en 1894, qui devient deux ans plus tard le "premier député de confession musulmane au Parlement français".
Plus loin, un cliché montre une banderole de la CFDT en arabe lors d'une manifestation des années 1970. Et des bulletins de la CGT en français et arabe revendiquent "l'égalité des droits entre travailleurs français et immigrés".
(...)
"Nous voulons montrer que l'immigration maghrébine ne remonte pas qu'aux années 1970 avec le regroupement familial", insiste Mme Yahi, auteur d'un doctorat à Paris-VIII sur "l'histoire culturelle des artistes algériens en France".
Dès la Première guerre mondiale, 300.000 soldats du Maghreb sont mobilisés, rappelle l'exposition, qui n'édulcore pas la méfiance suscitée en France par ces combattants des colonies.
L'entre-deux-guerres est ensuite marqué par une vague d'immigration, de main-d'oeuvre en quête d'une vie meilleure mais aussi d'intellectuels maghrébins, futurs chantres de l'indépendance pour certains, qu'on voit sur des photos devisant politique aux tables des bistrots parisiens, semblables aux étudiants du Quartier latin.
On découvre également les chanteurs de l'exil, photographiés comme toutes les stars françaises au studio Harcourt, et des écrivains comme Assia Djebar, aux airs d'une Sagan brune, auteur de "La soif" dans les années 1950, aujourd'hui à l'Académie française.
L'exposition évoque aussi le choix de la résistance (fait par exemple par Mohamed Lakhdar Toumi, déporté à Dachau en 1944) ou de la collaboration avec l'Allemagne nazie. Avec un enregistrement fascinant de Mohamed Et Maadi, fondateur du comité musulman de l'Afrique du Nord, soutenu par la Gestapo, appelant en 1942 sur Radio Paris les "musulmans au jihad".
(...)
Chasse aux Noirs en Mauritanie
La vie brisée d'Abderaman, victime de la "chasse aux Noirs" en Mauritanie
LE MONDE
Ba Mamadou M'Baré quittera prochainement ses fonctions comme il y était entré : fort discrètement, pour ne pas dire dans l'indifférence générale. A tort. Car cet homme politique mauritanien restera dans les livres comme le premier président négro-africain de la Mauritanie, un pays dominé par une élite politico-économique arabo-berbère.
Ba Mamadou M'Baré, sexagénaire d'un naturel calme et mesuré, n'a certes pas été servi par les circonstances de sa notable ascension. Le 15 avril, il a pris ses fonctions pour assurer l'intérim du général Mohammed Ould Abdel Aziz. Afin de pouvoir se présenter à l'élection présidentielle, le militaire putschiste démissionnait alors de la junte à la tête de laquelle il dirigeait le pays depuis son coup d'Etat du 6 août 2008. "Aziz", comme on l'appelle à Nouakchott, ayant remporté haut la main et dès le premier tour la présidentielle du 18 juillet, Ba Mamadou M'Baré rendra bientôt les clés du palais présidentiel au nouvel élu, un Maure de la tribu des Ouled Bou Sba.
A quand le prochain président négro-africain ?
Sans doute pas de sitôt tant est grand le fossé qui sépare les deux communautés. Le nouveau président a promis de s'attaquer à ce dossier complexe, jonché de morts et de vies amputées. Avant son élection, encore chef de la junte, "Aziz" avait d'ailleurs commencé à traiter ce que l'on appelle pudiquement, à Nouakchott, "passif humanitaire" ou "événements de 1989" (suivis d'une période d'exception de deux ans). Derrière ces expressions désincarnées se dissimule "une politique systématique et raciste menée par le régime de Maaouiya Ould Taya (1984-2005) destinée à épurer l'armée et l'administration des Négro-Mauritaniens", rappelle Mohammed Fall Oumere, rédacteur en chef de l'hebdomadaire La Tribune.
"Noir comme un Sénégalais"
Prenant prétexte de tensions meurtrières et ethniques entre la Mauritanie et le Sénégal, en avril 1989, Ould Taya expulsa du pays, dans les mois et années qui suivirent, des dizaines de milliers de Négro-Mauritaniens. Des centaines d'autres, militaires ou civils, furent sommairement exécutés. "C'était la chasse aux Noirs, menée par des nationalistes maures", résume Sy Abou Bocar, président de la Coordination des collectifs de victimes de la répression (Covire).
Abderaman A. se souvient de cette période des larmes plein les yeux, la peur dans la voix qui requiert l'anonymat. "Les militaires qui m'ont fait souffrir sont couverts par une loi d'amnistie et toujours en fonction", explique-t-il.
A l'époque, Abderaman se croyait protégé par son origine. N'était-il pas passé sans encombre au travers des pogroms d'avril 1989 ? Certes, Abderaman est noir, "comme un Sénégalais ", dit-il. Mais c'est un Haratine, un de ces descendants d'esclaves ayant assimilé la culture des anciens maîtres. Un "Maure noir" donc, comme en atteste son prénom, pas un Halpulaar, un Soninké, un Wolof ou autre Bambara formant la communauté négro-mauritanienne.
"Le 10 octobre 1990, des militaires m'ont tiré de mon lit en défonçant la porte de chez moi et m'ont emmené menotté", se souvient-il. S'en suivront "150 jours de cauchemar". Survivant aux passages à tabac, jour après jour, au siège de la "5e compagnie de police" à Nouadhibou (nord) où ce diplômé occupait un poste de cadre dans une société étrangère, il est conduit à Inal dans une prison à ciel ouvert gardée par le désert, à la frontière du Sahara occidental. "Dans la journée, les militaires faisaient une croix sur le torse de prisonniers. La nuit, ils les prenaient pour les tuer : pendus, battus à mort, traînés par des voitures ou fusillés..." "Environ 1 500 personnes sont passées par Inal quand j'y étais et seulement 95 survivants quand nous avons été relâchés." "J'étais jeune, éduqué, noir. Il fallait me bloquer. Les Maures ont réussi, j'ai tout abandonné", lâche-t-il dans un sanglot.
Personne ne sait combien la Mauritanie compte de tels cas. Des milliers sans doute. Et, à ce jour, les autorités mauritaniennes ne s'en sont guère soucié. Mais le général Aziz "a brisé un tabou, le 24 avril, en participant à une prière commémorative à la mémoire des victimes de crimes commis par l'Etat avec les moyens de l'Etat ", se félicitait, en juin, Mohamed Lemine Ould Dadde, le commissaire aux droits de l'homme. Ses détracteurs dénoncent des mesures préélectorales.
Ces derniers mois, près de 250 familles de militaires tués extrajudiciairement ont été indemnisées, mais en échange de leur renoncement à toute poursuite judiciaire. Plus de 11 000 réfugiés au Sénégal, sur les 24 000 enregistrés par le Haut-Commissariat aux réfugiés de l'ONU, ont bénéficié d'aide au retour. "Mais, reconnaît Mohammed Lemine Ould Dadde, il faudra beaucoup de temps pour rétablir la confiance." En attendant, Abderaman se bat avec ses fantômes : "Je vis en hibernation depuis près de vingt ans."
LE MONDE
Ba Mamadou M'Baré quittera prochainement ses fonctions comme il y était entré : fort discrètement, pour ne pas dire dans l'indifférence générale. A tort. Car cet homme politique mauritanien restera dans les livres comme le premier président négro-africain de la Mauritanie, un pays dominé par une élite politico-économique arabo-berbère.
Ba Mamadou M'Baré, sexagénaire d'un naturel calme et mesuré, n'a certes pas été servi par les circonstances de sa notable ascension. Le 15 avril, il a pris ses fonctions pour assurer l'intérim du général Mohammed Ould Abdel Aziz. Afin de pouvoir se présenter à l'élection présidentielle, le militaire putschiste démissionnait alors de la junte à la tête de laquelle il dirigeait le pays depuis son coup d'Etat du 6 août 2008. "Aziz", comme on l'appelle à Nouakchott, ayant remporté haut la main et dès le premier tour la présidentielle du 18 juillet, Ba Mamadou M'Baré rendra bientôt les clés du palais présidentiel au nouvel élu, un Maure de la tribu des Ouled Bou Sba.
A quand le prochain président négro-africain ?
Sans doute pas de sitôt tant est grand le fossé qui sépare les deux communautés. Le nouveau président a promis de s'attaquer à ce dossier complexe, jonché de morts et de vies amputées. Avant son élection, encore chef de la junte, "Aziz" avait d'ailleurs commencé à traiter ce que l'on appelle pudiquement, à Nouakchott, "passif humanitaire" ou "événements de 1989" (suivis d'une période d'exception de deux ans). Derrière ces expressions désincarnées se dissimule "une politique systématique et raciste menée par le régime de Maaouiya Ould Taya (1984-2005) destinée à épurer l'armée et l'administration des Négro-Mauritaniens", rappelle Mohammed Fall Oumere, rédacteur en chef de l'hebdomadaire La Tribune.
"Noir comme un Sénégalais"
Prenant prétexte de tensions meurtrières et ethniques entre la Mauritanie et le Sénégal, en avril 1989, Ould Taya expulsa du pays, dans les mois et années qui suivirent, des dizaines de milliers de Négro-Mauritaniens. Des centaines d'autres, militaires ou civils, furent sommairement exécutés. "C'était la chasse aux Noirs, menée par des nationalistes maures", résume Sy Abou Bocar, président de la Coordination des collectifs de victimes de la répression (Covire).
Abderaman A. se souvient de cette période des larmes plein les yeux, la peur dans la voix qui requiert l'anonymat. "Les militaires qui m'ont fait souffrir sont couverts par une loi d'amnistie et toujours en fonction", explique-t-il.
A l'époque, Abderaman se croyait protégé par son origine. N'était-il pas passé sans encombre au travers des pogroms d'avril 1989 ? Certes, Abderaman est noir, "comme un Sénégalais ", dit-il. Mais c'est un Haratine, un de ces descendants d'esclaves ayant assimilé la culture des anciens maîtres. Un "Maure noir" donc, comme en atteste son prénom, pas un Halpulaar, un Soninké, un Wolof ou autre Bambara formant la communauté négro-mauritanienne.
"Le 10 octobre 1990, des militaires m'ont tiré de mon lit en défonçant la porte de chez moi et m'ont emmené menotté", se souvient-il. S'en suivront "150 jours de cauchemar". Survivant aux passages à tabac, jour après jour, au siège de la "5e compagnie de police" à Nouadhibou (nord) où ce diplômé occupait un poste de cadre dans une société étrangère, il est conduit à Inal dans une prison à ciel ouvert gardée par le désert, à la frontière du Sahara occidental. "Dans la journée, les militaires faisaient une croix sur le torse de prisonniers. La nuit, ils les prenaient pour les tuer : pendus, battus à mort, traînés par des voitures ou fusillés..." "Environ 1 500 personnes sont passées par Inal quand j'y étais et seulement 95 survivants quand nous avons été relâchés." "J'étais jeune, éduqué, noir. Il fallait me bloquer. Les Maures ont réussi, j'ai tout abandonné", lâche-t-il dans un sanglot.
Personne ne sait combien la Mauritanie compte de tels cas. Des milliers sans doute. Et, à ce jour, les autorités mauritaniennes ne s'en sont guère soucié. Mais le général Aziz "a brisé un tabou, le 24 avril, en participant à une prière commémorative à la mémoire des victimes de crimes commis par l'Etat avec les moyens de l'Etat ", se félicitait, en juin, Mohamed Lemine Ould Dadde, le commissaire aux droits de l'homme. Ses détracteurs dénoncent des mesures préélectorales.
Ces derniers mois, près de 250 familles de militaires tués extrajudiciairement ont été indemnisées, mais en échange de leur renoncement à toute poursuite judiciaire. Plus de 11 000 réfugiés au Sénégal, sur les 24 000 enregistrés par le Haut-Commissariat aux réfugiés de l'ONU, ont bénéficié d'aide au retour. "Mais, reconnaît Mohammed Lemine Ould Dadde, il faudra beaucoup de temps pour rétablir la confiance." En attendant, Abderaman se bat avec ses fantômes : "Je vis en hibernation depuis près de vingt ans."
mardi 4 août 2009
AUSTRALIE: La police déjoue une attaque suicide de grande ampleur
AFP
La police australienne a arrêté mardi quatre terroristes présumés, soupçonnés de liens avec un groupe islamiste somalien, pour avoir planifié une attaque suicide contre une base militaire en Australie, qui aurait représenté le pire attentat terroriste contre le pays. Près de 400 policiers ont participé à l'opération, qui a conduit à l'arrestation à Melbourne des quatre hommes, âgés d'une vingtaine d'années et d'origines somalienne et libanaise, selon un représentant de la police fédérale australienne.
La police australienne a arrêté mardi quatre terroristes présumés, soupçonnés de liens avec un groupe islamiste somalien, pour avoir planifié une attaque suicide contre une base militaire en Australie, qui aurait représenté le pire attentat terroriste contre le pays. Près de 400 policiers ont participé à l'opération, qui a conduit à l'arrestation à Melbourne des quatre hommes, âgés d'une vingtaine d'années et d'origines somalienne et libanaise, selon un représentant de la police fédérale australienne.
lundi 3 août 2009
Erreur de casting pour les recrues musulmanes du MI-5, le contre-espionnage britannique
LE MONDE
L'espion nouveau de Sa Majesté est arrivé. C'est une taupe d'Al-Qaida... D'après le Daily Telegraph du samedi 1er août, la nébuleuse islamiste a infiltré le MI-5, le célèbre service de contre-espionnage britannique. Selon le député conservateur Patrick Mercer, cité par le Telegraph, six employés de confession musulmane du service de sécurité intérieure ont été écartés après des révélations sur leurs antécédents politiques. Deux d'entre eux seraient passés dans des camps d'Al-Qaida au Pakistan et en Afghanistan. Les quatre autres présentaient des blancs inquiétants dans leur curriculum vitae.
Dans la foulée des attentats de Londres du 7 juillet 2005 (52 morts), les services de sécurité intérieure ont lancé une vaste campagne pour dénicher des musulmans. Il s'agissait de mieux comprendre les motivations des quatre jeunes musulmans anglais poseurs de bombes. Les instructions sont venues du sommet, du conseil supérieur du Renseignement et du 10 Downing Street.
A nouvelles cibles, nouveaux barbouzes. Pour attirer les talents, au début 2007, le "Cinq" avait publié des petites annonces dans la presse de la communauté musulmane. Des officiers avaient donné des interviews à la chaîne asiatique de la BBC, très écoutée par les Britanniques issus du sous-continent indien.
Selon le Telegraph, traditionnellement proche des milieux militaires et des services secrets, l'opération de recrutement s'est faite dans la précipitation. Les six hommes ont toutefois été démasqués avant d'avoir été formés aux techniques de contre-espionnage ou d'avoir eu accès aux dossiers confidentiels, en particulier les informations transmises par les "cousins" américains de la CIA.
"On peut se demander si toutes les taupes ont été découvertes... C'est une très bonne occasion de se souvenir que nos ennemis sont toujours là, qu'ils sont toujours prêts à se battre", a souligné Patrick Mercer.
L'espion nouveau de Sa Majesté est arrivé. C'est une taupe d'Al-Qaida... D'après le Daily Telegraph du samedi 1er août, la nébuleuse islamiste a infiltré le MI-5, le célèbre service de contre-espionnage britannique. Selon le député conservateur Patrick Mercer, cité par le Telegraph, six employés de confession musulmane du service de sécurité intérieure ont été écartés après des révélations sur leurs antécédents politiques. Deux d'entre eux seraient passés dans des camps d'Al-Qaida au Pakistan et en Afghanistan. Les quatre autres présentaient des blancs inquiétants dans leur curriculum vitae.
Dans la foulée des attentats de Londres du 7 juillet 2005 (52 morts), les services de sécurité intérieure ont lancé une vaste campagne pour dénicher des musulmans. Il s'agissait de mieux comprendre les motivations des quatre jeunes musulmans anglais poseurs de bombes. Les instructions sont venues du sommet, du conseil supérieur du Renseignement et du 10 Downing Street.
A nouvelles cibles, nouveaux barbouzes. Pour attirer les talents, au début 2007, le "Cinq" avait publié des petites annonces dans la presse de la communauté musulmane. Des officiers avaient donné des interviews à la chaîne asiatique de la BBC, très écoutée par les Britanniques issus du sous-continent indien.
Selon le Telegraph, traditionnellement proche des milieux militaires et des services secrets, l'opération de recrutement s'est faite dans la précipitation. Les six hommes ont toutefois été démasqués avant d'avoir été formés aux techniques de contre-espionnage ou d'avoir eu accès aux dossiers confidentiels, en particulier les informations transmises par les "cousins" américains de la CIA.
"On peut se demander si toutes les taupes ont été découvertes... C'est une très bonne occasion de se souvenir que nos ennemis sont toujours là, qu'ils sont toujours prêts à se battre", a souligné Patrick Mercer.
dimanche 2 août 2009
Frontière Maroc-Algérie
Dix ans de règne et une frontière toujours fermée avec l'Algérie...
Mais que font Euro-palestine ? la ligue des droits de l'homme ? sos racisme ?
RIEN!
Mais que font Euro-palestine ? la ligue des droits de l'homme ? sos racisme ?
RIEN!
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