ANKARA - Environ 250 villageois de Syrie, pays en proie à des troubles politiques meurtriers, qui tentaient vendredi d'entrer en Turquie, ont été stoppés à la frontière par les forces de sécurité turques, a annoncé l'agence de presse Anatolie.
L'incident, au cours duquel les villageois ont pénétré de quelques mètres en Turquie, s'est produit près de la ville de Yayladagi, dans la province de Hatay, qui borde la Syrie.
Inquiets des troubles politiques meurtriers qui se poursuivent dans leur pays, les ressortissants syriens, dont des femmes et des enfants, venaient de villages situés de l'autre côté de la frontière, selon l'agence de presse turque.
Les villageois brandissaient des drapeaux turcs et scandaient des slogans tels que Nous voulons la démocratie et Nous voulons vivre comme les Turcs, selon l'agence semi-officielle turque.
Ils ont demandé à parler aux autorités locales et le plus haut fonctionnaire de Yayladagi s'est rendu sur place pour les rencontrer, selon la même source.
Depuis le 15 mars, la Syrie est secouée par des manifestations de contestation politique, réprimées dans le sang par le régime. Selon les associations de défense des droits de l'Homme, au moins 453 personnes ont été tuées.
La Turquie redoute que ces troubles portent atteinte aux relations turco-syriennes, qui sont étroites depuis plusieurs années, et qu'ils aient des conséquences sur la sécurité intérieure turque.
Un responsable turc a déclaré cette semaine à l'AFP qu'un afflux éventuel de réfugiés syriens en Turquie poserait un risque sécuritaire.
http://www.romandie.com/news/n/_Environ_250_Syriens_tentant_d_entrer_en_Turquie_bloques_a_la_frontiere_290420111804.asp
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Bizarrement, quand la Turquie explique que l'immigration illégale génère des problèmes de sécurité intérieure, les associations "antiracistes" ne bronchent pas...
Erdogan: "L’expression “islam modéré” est laide et offensante. Il n’y a pas d’islam modéré." Milliyet, 21 août 2007
vendredi 29 avril 2011
mercredi 27 avril 2011
vendredi 22 avril 2011
mercredi 20 avril 2011
La France championne des arrestations antiterroristes
INFO LE FIGARO - Selon un rapport d'Europol, elle réalise plus de la moitié des interpellations d'islamistes radicaux dans l'Union.
La France a réalisé à elle seule plus de la moitié des arrestations d'islamistes radicaux en Europe en 2010: 94 interpellations sur 179 au total. Ce qui en fait, en quelque sorte, le premier rempart contre cette menace sur le territoire de l'Union. Le dernier rapport annuel de l'office européen de police Europol mettra du baume au cœur des agents des services français antiterroristes qui œuvrent en coulisse pour déjouer les complots criminels des mouvements salafistes se revendiquant d'al-Qaida.
Le criminologue Alain Bauer en déduit que «la méthode préventive à la française paie» et que «la réforme des services de renseignement, notamment la création de la DCRI, qui a fusionné RG et DST, témoigne là de sa pertinence, l'Hexagone ayant été préservé, l'an dernier, de la moindre attaque interne». Le préfet Bernard Squarcini, chef de la DCRI (Direction centrale du renseignement intérieur), indique, pour sa part, au Figaro que «depuis quelques mois, à la demande du chef de l'État, la France a relevé son niveau de riposte et son format de veille». En clair: «Comme il n'y a plus de différence entre les menaces intérieures et extérieures aujourd'hui, l'antiterrorisme a engagé une réforme de coopération majeure entre ses services de renseignements intérieurs et la Direction générale des services extérieurs (DGSE)», précise-t-il. Cette récente «mutualisation» a permis, poursuit-il, d'être «plus performant en termes de neutralisation préventive».
Mais la vigilance reste de mise. À en croire le rapport du directeur d'Europol, Rob Wainwright, «les groupes terroristes islamistes continuent à planifier des attaques contre les États membres», à l'instar de celles commises l'an dernier au Danemark et en Suède. Ils sont aussi, dit-il, «en train de changer dans leur composition et leur leadership», les réseaux devenant «multinationaux», «leur commandement se faisant de moins en moins depuis un pays extérieur à l'Union», tandis que les individus susceptibles d'agir sont souvent des «acteurs isolés ».
Autre tendance relevée par les experts d'Europol: «Les connexions croissantes entre terrorisme et crime organisé.» Pour Alain Bauer, «elles se manifestent surtout sous forme de financement des réseaux via les trafics de drogue, d'armes, d'être humains constatés notamment dans la zone sahélienne», qui concentre toute l'attention des services, tant il est vrai qu'al-Qaida pour le Maghreb islamiste (Aqmi) y a étendu son influence. Le terrorisme et le crime auraient donc partie mêlée, ce qui n'est pas totalement nouveau pour la France. La chute du réseau Chalabi, au temps de Charles Pasqua, avait déjà révélé des passerelles avec le banditisme.
L'agence européenne de police constate également que «le retour de djihadistes des zones de conflits (tels l'Afghanistan, le Pakistan ou le Yémen) continue de constituer une menace en Europe». Elle cite ainsi l'exemple du démantèlement en mai dernier en France d'un réseau de soutien logistique et de recrutement de moudjahidins, qui avait envoyé neuf Français et Tunisiens sur le front pakistano-afghan entre juillet 2008 et avril 2009. Ils étaient « susceptibles de » passer à l'action une fois revenus en Europe, assure les rédacteurs du rapport. Selon eux, ils étaient en possession de «manuels pour apprendre à éviter d'être détectés par les forces de l'ordre et les services de renseignements». Le petit guide du parfait clandestin.
Dans cette action de recrutement et de prosélytisme, le rôle d'Internet est devenu fondamental, souligne les agents d'Europol, qui ont comptabilisé une vingtaine de forums très actifs sur la Toile. Selon eux, «les administrateurs des sites s'échangent même des instructions sur les procédures à suivre en cas d'arrestation». Preuve que les réseaux s'adaptent et se perfectionnent.
L'agence n'hésite pas non plus à écrire que depuis les révolutions arabes «le flot des migrants d'Afrique du Nord peut avoir une influence sur la sécurité des États de l'Union». Et d'enfoncer le clou: «Il est devenu plus facile pour des terroristes de pénétrer isolément sur le sol européen, au milieu de la masse des migrants.» Le préfet Squarcini le dit: «Nous sommes plus que jamais dans l'anticipation.»
La France a réalisé à elle seule plus de la moitié des arrestations d'islamistes radicaux en Europe en 2010: 94 interpellations sur 179 au total. Ce qui en fait, en quelque sorte, le premier rempart contre cette menace sur le territoire de l'Union. Le dernier rapport annuel de l'office européen de police Europol mettra du baume au cœur des agents des services français antiterroristes qui œuvrent en coulisse pour déjouer les complots criminels des mouvements salafistes se revendiquant d'al-Qaida.
Le criminologue Alain Bauer en déduit que «la méthode préventive à la française paie» et que «la réforme des services de renseignement, notamment la création de la DCRI, qui a fusionné RG et DST, témoigne là de sa pertinence, l'Hexagone ayant été préservé, l'an dernier, de la moindre attaque interne». Le préfet Bernard Squarcini, chef de la DCRI (Direction centrale du renseignement intérieur), indique, pour sa part, au Figaro que «depuis quelques mois, à la demande du chef de l'État, la France a relevé son niveau de riposte et son format de veille». En clair: «Comme il n'y a plus de différence entre les menaces intérieures et extérieures aujourd'hui, l'antiterrorisme a engagé une réforme de coopération majeure entre ses services de renseignements intérieurs et la Direction générale des services extérieurs (DGSE)», précise-t-il. Cette récente «mutualisation» a permis, poursuit-il, d'être «plus performant en termes de neutralisation préventive».
Mais la vigilance reste de mise. À en croire le rapport du directeur d'Europol, Rob Wainwright, «les groupes terroristes islamistes continuent à planifier des attaques contre les États membres», à l'instar de celles commises l'an dernier au Danemark et en Suède. Ils sont aussi, dit-il, «en train de changer dans leur composition et leur leadership», les réseaux devenant «multinationaux», «leur commandement se faisant de moins en moins depuis un pays extérieur à l'Union», tandis que les individus susceptibles d'agir sont souvent des «acteurs isolés ».
Autre tendance relevée par les experts d'Europol: «Les connexions croissantes entre terrorisme et crime organisé.» Pour Alain Bauer, «elles se manifestent surtout sous forme de financement des réseaux via les trafics de drogue, d'armes, d'être humains constatés notamment dans la zone sahélienne», qui concentre toute l'attention des services, tant il est vrai qu'al-Qaida pour le Maghreb islamiste (Aqmi) y a étendu son influence. Le terrorisme et le crime auraient donc partie mêlée, ce qui n'est pas totalement nouveau pour la France. La chute du réseau Chalabi, au temps de Charles Pasqua, avait déjà révélé des passerelles avec le banditisme.
L'agence européenne de police constate également que «le retour de djihadistes des zones de conflits (tels l'Afghanistan, le Pakistan ou le Yémen) continue de constituer une menace en Europe». Elle cite ainsi l'exemple du démantèlement en mai dernier en France d'un réseau de soutien logistique et de recrutement de moudjahidins, qui avait envoyé neuf Français et Tunisiens sur le front pakistano-afghan entre juillet 2008 et avril 2009. Ils étaient « susceptibles de » passer à l'action une fois revenus en Europe, assure les rédacteurs du rapport. Selon eux, ils étaient en possession de «manuels pour apprendre à éviter d'être détectés par les forces de l'ordre et les services de renseignements». Le petit guide du parfait clandestin.
Dans cette action de recrutement et de prosélytisme, le rôle d'Internet est devenu fondamental, souligne les agents d'Europol, qui ont comptabilisé une vingtaine de forums très actifs sur la Toile. Selon eux, «les administrateurs des sites s'échangent même des instructions sur les procédures à suivre en cas d'arrestation». Preuve que les réseaux s'adaptent et se perfectionnent.
L'agence n'hésite pas non plus à écrire que depuis les révolutions arabes «le flot des migrants d'Afrique du Nord peut avoir une influence sur la sécurité des États de l'Union». Et d'enfoncer le clou: «Il est devenu plus facile pour des terroristes de pénétrer isolément sur le sol européen, au milieu de la masse des migrants.» Le préfet Squarcini le dit: «Nous sommes plus que jamais dans l'anticipation.»
lundi 18 avril 2011
Les "révolutions" arabes...
La Tunisie sera-t-elle voilée intégralement ?
La Tunisie, qui vient de mettre fin à 23 ans d’un régime laïque, se dirige aujourd’hui vers un conservatisme rampant. Depuis la « révolution du 14 janvier » de plus en plus de femmes se voilent désormais la face en portant le niqab, ce bout de tissu noir qui pend comme un rideau a envahit la rue, les universités et les espaces publics.
La multiplication de ces femmes voilées de noir provoque la suspicion. Beaucoup se demandent si les Tunisiennes ont vraiment envie d’une révolution à l’iranienne ? L’augmentation du nombre de femmes voilées intégralement risque d’exposer le pays à une nouvelle tentative de régression vers l’obscurantisme et l’ignorance, sous le prétexte de trouver la liberté après la chute du régime de Ben Ali.
Taieb Baccouche, le ministre tunisien de l’Education, a précisé, lors d’un point de presse tenu cette semaine au siège du ministère, que le port du niqab dans les établissements éducatifs est interdit car « on ne sait pas qui se cache derrière », ajoutant qu’il sera impossible actuellement de consacrer des salles de prières dans les établissements scolaires d’autant plus qu’on enregistre déjà un grand manque de salles de classes.
Cette décision du ministre a été chaleureusement accueillie par de nombreuses personnes dans les milieux de l’enseignement. Le port du niqab dans les écoles n’est pas autorisé parce qu'en outre, il peut être utilisé pour tricher durant les examens. La réglementation en vigueur avant le 14 janvier exige que les élèves de Tunisie portent des vêtements corrects, tout comme elle interdit la barbe ou des vêtements étrangers à la tradition du pays ou qui soient distinctifs d’une religion ou d’une autre.
Ce qui est très préoccupant, est que quelques semaines après la chute du régime, on note une recrudescence des femmes portant le voile islamique intégral (niqab), symbole du fanatisme et de l’extrémisme islamique.
Les anciens opposants et exilés tunisiens, de retour au pays, exigent aujourd’hui une « séparation entre les sexes » dans les écoles et les transports en communs. Ils font aussi campagne pour obliger les femmes à se voiler complètement, de la tête aux pieds. Un dangereux précédent a été franchit le mois dernier lorsque le gouvernement a autorisé les photos de femmes portant le hijab sur les cartes d’identité.
Les forces pro-charia bénéficient aussi d’un large soutien populaire, contrairement au mythe de « l’infime minorité d’extrémistes » colporté par les médias locaux. La récupération du coup d’état de Tunis par l’intégrisme islamique, risque d’ouvrir la porte aux discriminations sexistes. (En islam, la notion d’égalité entre homme et femme n’a aucune valeur et n’est pas reconnue).
La « révolution du 14 janvier » a été marquée par l’émergence très forte du voile qui est présenté comme faisant partie de « l’identité collective musulmane ». Dans plusieurs quartiers les jupes se rallongent et disparaissant peu à peu. La palette des couleurs se réduit. Il est devenu banal de camoufler son corps derrière un voile en Tunisie. Porter une jupe, est devenu un acte de résistance après le « 14 janvier ».
Nous sommes naïfs de ne pas voir que la révolution a été confisquée par les fondamentalistes qui poussent la société Tunisienne vers l’orient et ses idées arriérées. Les révoltes en Tunisie et en Egypte constituent un “signe du réveil islamique” dans le monde, a affirmé le 4 février 2011 le guide suprême d’Iran, Ali Khamenei, lors de la prière du vendredi à l’université de Téhéran.
Al-Qaïda au Maghreb Islamique a aussi accueilli favorablement le changement en Tunisie et espère la mise en œuvre progressive de la Charia islamique dans le pays. Ses sympathisants bloquent déjà les rues pour prier.
http://jssnews.com/2011/04/17/la-tunisie-sera-t-elle-voilee-integralement/
La Tunisie, qui vient de mettre fin à 23 ans d’un régime laïque, se dirige aujourd’hui vers un conservatisme rampant. Depuis la « révolution du 14 janvier » de plus en plus de femmes se voilent désormais la face en portant le niqab, ce bout de tissu noir qui pend comme un rideau a envahit la rue, les universités et les espaces publics.
La multiplication de ces femmes voilées de noir provoque la suspicion. Beaucoup se demandent si les Tunisiennes ont vraiment envie d’une révolution à l’iranienne ? L’augmentation du nombre de femmes voilées intégralement risque d’exposer le pays à une nouvelle tentative de régression vers l’obscurantisme et l’ignorance, sous le prétexte de trouver la liberté après la chute du régime de Ben Ali.
Taieb Baccouche, le ministre tunisien de l’Education, a précisé, lors d’un point de presse tenu cette semaine au siège du ministère, que le port du niqab dans les établissements éducatifs est interdit car « on ne sait pas qui se cache derrière », ajoutant qu’il sera impossible actuellement de consacrer des salles de prières dans les établissements scolaires d’autant plus qu’on enregistre déjà un grand manque de salles de classes.
Cette décision du ministre a été chaleureusement accueillie par de nombreuses personnes dans les milieux de l’enseignement. Le port du niqab dans les écoles n’est pas autorisé parce qu'en outre, il peut être utilisé pour tricher durant les examens. La réglementation en vigueur avant le 14 janvier exige que les élèves de Tunisie portent des vêtements corrects, tout comme elle interdit la barbe ou des vêtements étrangers à la tradition du pays ou qui soient distinctifs d’une religion ou d’une autre.
Ce qui est très préoccupant, est que quelques semaines après la chute du régime, on note une recrudescence des femmes portant le voile islamique intégral (niqab), symbole du fanatisme et de l’extrémisme islamique.
Les anciens opposants et exilés tunisiens, de retour au pays, exigent aujourd’hui une « séparation entre les sexes » dans les écoles et les transports en communs. Ils font aussi campagne pour obliger les femmes à se voiler complètement, de la tête aux pieds. Un dangereux précédent a été franchit le mois dernier lorsque le gouvernement a autorisé les photos de femmes portant le hijab sur les cartes d’identité.
Les forces pro-charia bénéficient aussi d’un large soutien populaire, contrairement au mythe de « l’infime minorité d’extrémistes » colporté par les médias locaux. La récupération du coup d’état de Tunis par l’intégrisme islamique, risque d’ouvrir la porte aux discriminations sexistes. (En islam, la notion d’égalité entre homme et femme n’a aucune valeur et n’est pas reconnue).
La « révolution du 14 janvier » a été marquée par l’émergence très forte du voile qui est présenté comme faisant partie de « l’identité collective musulmane ». Dans plusieurs quartiers les jupes se rallongent et disparaissant peu à peu. La palette des couleurs se réduit. Il est devenu banal de camoufler son corps derrière un voile en Tunisie. Porter une jupe, est devenu un acte de résistance après le « 14 janvier ».
Nous sommes naïfs de ne pas voir que la révolution a été confisquée par les fondamentalistes qui poussent la société Tunisienne vers l’orient et ses idées arriérées. Les révoltes en Tunisie et en Egypte constituent un “signe du réveil islamique” dans le monde, a affirmé le 4 février 2011 le guide suprême d’Iran, Ali Khamenei, lors de la prière du vendredi à l’université de Téhéran.
Al-Qaïda au Maghreb Islamique a aussi accueilli favorablement le changement en Tunisie et espère la mise en œuvre progressive de la Charia islamique dans le pays. Ses sympathisants bloquent déjà les rues pour prier.
http://jssnews.com/2011/04/17/la-tunisie-sera-t-elle-voilee-integralement/
jeudi 14 avril 2011
Une enseignante universitaire à Sfax s’est présentée devant ses étudiants en Niqab.
Une enseignante universitaire à Sfax s’est présentée devant ses étudiants en Niqab. Une première dans l’histoire de l’enseignement en Tunisie qui semble ne pas trop plaire aux étudiants qui ont préféré quitter la salle.
Les étudiants d'une univeristé à Sfax ont été surpris en voyant leur enseignante venue leur donner le cours en niqab. Ces derniers ont tout de suite quitté la salle pour aller porter plainte au doyen de la faculté en insistant qu'ils n'acceptent pas que leur enseignante donne son cours en portant le voile intégral!
http://www.tuniscope.com/index.php/article/7330/actualites/tunisie/le-niqab-083517
Les étudiants d'une univeristé à Sfax ont été surpris en voyant leur enseignante venue leur donner le cours en niqab. Ces derniers ont tout de suite quitté la salle pour aller porter plainte au doyen de la faculté en insistant qu'ils n'acceptent pas que leur enseignante donne son cours en portant le voile intégral!
http://www.tuniscope.com/index.php/article/7330/actualites/tunisie/le-niqab-083517
mercredi 13 avril 2011
Qui sont les plus nombreux en prison ?
Islam en prison
Déficit d'imams, absence de nourriture halal, manque de respect pour les tapis de prière et autres objets religieux, Jean-Marie Delarue dénonce la difficulté de pratiquer l'islam en prison.
Les détenus musulmans n'ont pas les moyens de pratiquer leur religion, dénonce le contrôleur général des prisons, Jean-Marie Delarue. L'Express s'est procuré son rapport en exclusivité.
Son avis va faire l'effet d'une bombe. Jean-Marie Delarue, contrôleur général des lieux de privation de liberté, accuse l'administration pénitentiaire de manquer de neutralité, de prendre des décisions discriminatoires vis-à-vis des religions en général et de certaines d'entre elles en particulier.
Ce texte choc de sept pages, que L'Express a pu se procurer, devrait être publié au Journal officiel du 17 avril. Que dit-il, plus précisément? Que les musulmans n'ont pas les moyens de pratiquer leur religion en prison et, corollaire explosif, que ce sont eux les plus nombreux! Paradoxalement, Delarue le dit, mais ne l'écrit pas! Le document ne comporte aucun nom de religion. Sachant qu'il serait publié moins de deux semaines après le très controversé débat sur la laïcité lancé par l'UMP, le haut fonctionnaire a choisi une position extrêmement prudente. Au risque de paraître céder aux sirènes du politiquement correct. Il répond à L'Express qu'il a voulu se placer sur le terrain du respect de la laïcité en général. Toutefois, dans l'entretien qu'il nous a accordé, il accepte d'appeler un chat un chat.(...)
Un nombre insuffisant d'imams
Les difficultés qu'il dénonce concernent, pour la plupart, la religion musulmane: déficit criant d'imams agréés en prison, mais aussi absence de nourriture halal et manque de respect pour les tapis de prière et autres objets religieux.
Pour argumenter, les uns et les autres sont bien contraints de s'engager sur le terrain mouvant de la statistique. Si les chrétiens disposent de plus de 900 aumôniers agréés par l'administration, les musulmans n'en ont que 150 - de manière surprenante, l'administration parle d'"aumôniers" pour toutes les religions. Or, la proportion de détenus catholiques ou protestants est à peine de 20%, alors que les musulmans sont bien plus nombreux: de 30 à 40% des effectifs, selon Jean-Marie Delarue, qui se fonde sur les demandes de menus sans porc ou végétariens; et un peu moins de 50% selon l'administration pénitentiaire. Avec des chiffres bien plus élevés en Ile-de-France (70%), à Lyon, Marseille et dans le Nord. "Les chrétiens sont majoritaires en France mais, en prison, ce sont les musulmans qui, malheureusement, le sont", reconnaît Missoum Chaoui, aumônier régional musulman francilien. Par équité, il faudrait deux fois plus d'aumôniers musulmans que chrétiens. Or, il y en a aujourd'hui six fois moins. (...)
http://www.lexpress.fr/actualite/societe/justice/islam-en-prison-le-rapport-qui-pointe-les-discriminations_982039.html
Déficit d'imams, absence de nourriture halal, manque de respect pour les tapis de prière et autres objets religieux, Jean-Marie Delarue dénonce la difficulté de pratiquer l'islam en prison.
Les détenus musulmans n'ont pas les moyens de pratiquer leur religion, dénonce le contrôleur général des prisons, Jean-Marie Delarue. L'Express s'est procuré son rapport en exclusivité.
Son avis va faire l'effet d'une bombe. Jean-Marie Delarue, contrôleur général des lieux de privation de liberté, accuse l'administration pénitentiaire de manquer de neutralité, de prendre des décisions discriminatoires vis-à-vis des religions en général et de certaines d'entre elles en particulier.
Ce texte choc de sept pages, que L'Express a pu se procurer, devrait être publié au Journal officiel du 17 avril. Que dit-il, plus précisément? Que les musulmans n'ont pas les moyens de pratiquer leur religion en prison et, corollaire explosif, que ce sont eux les plus nombreux! Paradoxalement, Delarue le dit, mais ne l'écrit pas! Le document ne comporte aucun nom de religion. Sachant qu'il serait publié moins de deux semaines après le très controversé débat sur la laïcité lancé par l'UMP, le haut fonctionnaire a choisi une position extrêmement prudente. Au risque de paraître céder aux sirènes du politiquement correct. Il répond à L'Express qu'il a voulu se placer sur le terrain du respect de la laïcité en général. Toutefois, dans l'entretien qu'il nous a accordé, il accepte d'appeler un chat un chat.(...)
Un nombre insuffisant d'imams
Les difficultés qu'il dénonce concernent, pour la plupart, la religion musulmane: déficit criant d'imams agréés en prison, mais aussi absence de nourriture halal et manque de respect pour les tapis de prière et autres objets religieux.
Pour argumenter, les uns et les autres sont bien contraints de s'engager sur le terrain mouvant de la statistique. Si les chrétiens disposent de plus de 900 aumôniers agréés par l'administration, les musulmans n'en ont que 150 - de manière surprenante, l'administration parle d'"aumôniers" pour toutes les religions. Or, la proportion de détenus catholiques ou protestants est à peine de 20%, alors que les musulmans sont bien plus nombreux: de 30 à 40% des effectifs, selon Jean-Marie Delarue, qui se fonde sur les demandes de menus sans porc ou végétariens; et un peu moins de 50% selon l'administration pénitentiaire. Avec des chiffres bien plus élevés en Ile-de-France (70%), à Lyon, Marseille et dans le Nord. "Les chrétiens sont majoritaires en France mais, en prison, ce sont les musulmans qui, malheureusement, le sont", reconnaît Missoum Chaoui, aumônier régional musulman francilien. Par équité, il faudrait deux fois plus d'aumôniers musulmans que chrétiens. Or, il y en a aujourd'hui six fois moins. (...)
http://www.lexpress.fr/actualite/societe/justice/islam-en-prison-le-rapport-qui-pointe-les-discriminations_982039.html
mardi 5 avril 2011
Houellebecq dénonce le «collaborationnisme» des écolos avec l'islamisme
L'écrivain français Michel Houellebecq a accusé les écologistes français de «collaboration» avec l'islamisme, dans une interview que devait diffuser lundi soir la chaîne de télévision israélienne francophone Guysen TV, basée à Jérusalem.
«Il y a quand même un surcroît revendicatif de la part des musulmans depuis quelques années, on ne peut pas le nier», a déclaré le romancier dans cette interview réalisée le 31 mars à l'Institut Français d'Israël à Tel-Aviv, où il venait présenter la traduction en hébreu de son dernier livre, selon la chaîne.
«Ils vous demandent un certain nombre de choses plus ou moins pénibles», a ajouté Michel Houellebecq, comme le «port du voile intégral» et «de vous opposer avec indignation contre les exactions de l'Etat d'Israël», sur les extraits de l'interview montrés par Guysen TV à l'AFP.
«Il faut dire qu'il y a des gens de nature collaborationniste, les écologistes représentent le cas le plus flagrant, qui sont un peu embêtés avec ces histoires de voile parce qu'ils ont un vague côté féministe», a-t-il poursuivi.
«Donc, comme ils ne peuvent pas donner satisfaction aux musulmans sur tout, ils leur donnent au moins satisfaction sur le cas d'Israël en laissant tomber les juifs, comportement de collaborationniste typique», a estimé l'écrivain qui se revendique «pro-israélien».
«Tout ça ne correspond à aucun antisémitisme réel, par contre la mentalité de collaboration avec une puissance dangereuse, en l'occurrence le fondamentalisme islamique, la tendance à la collaboration, elle est dominante en France, c'est quelque chose qui se retrouve dans beaucoup de milieux», a-t-il conclu.
L'écrivain avait déclenché en 2001 un énorme scandale en déclarant dans une interview: «La religion la plus con, c'est quand même l'Islam». Des organisations musulmanes et de défense des droits de l'Homme avaient porté plainte, mais elles ont été déboutées, le tribunal estimant que les diatribes de Michel Houellebecq relevaient de la liberté d'expression.
http://www.lalsace.fr/actualite/2011/04/04/houellebecq-denonce-le-collaborationnisme-des-ecolos-avec-l-islamisme
«Il y a quand même un surcroît revendicatif de la part des musulmans depuis quelques années, on ne peut pas le nier», a déclaré le romancier dans cette interview réalisée le 31 mars à l'Institut Français d'Israël à Tel-Aviv, où il venait présenter la traduction en hébreu de son dernier livre, selon la chaîne.
«Ils vous demandent un certain nombre de choses plus ou moins pénibles», a ajouté Michel Houellebecq, comme le «port du voile intégral» et «de vous opposer avec indignation contre les exactions de l'Etat d'Israël», sur les extraits de l'interview montrés par Guysen TV à l'AFP.
«Il faut dire qu'il y a des gens de nature collaborationniste, les écologistes représentent le cas le plus flagrant, qui sont un peu embêtés avec ces histoires de voile parce qu'ils ont un vague côté féministe», a-t-il poursuivi.
«Donc, comme ils ne peuvent pas donner satisfaction aux musulmans sur tout, ils leur donnent au moins satisfaction sur le cas d'Israël en laissant tomber les juifs, comportement de collaborationniste typique», a estimé l'écrivain qui se revendique «pro-israélien».
«Tout ça ne correspond à aucun antisémitisme réel, par contre la mentalité de collaboration avec une puissance dangereuse, en l'occurrence le fondamentalisme islamique, la tendance à la collaboration, elle est dominante en France, c'est quelque chose qui se retrouve dans beaucoup de milieux», a-t-il conclu.
L'écrivain avait déclenché en 2001 un énorme scandale en déclarant dans une interview: «La religion la plus con, c'est quand même l'Islam». Des organisations musulmanes et de défense des droits de l'Homme avaient porté plainte, mais elles ont été déboutées, le tribunal estimant que les diatribes de Michel Houellebecq relevaient de la liberté d'expression.
http://www.lalsace.fr/actualite/2011/04/04/houellebecq-denonce-le-collaborationnisme-des-ecolos-avec-l-islamisme
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