Par Ivan Rioufol
C'est un procès cul par-dessus tête qui s'est ouvert lundi et pour deux jours encore (jeudi et vendredi) contre Eric Zemmour, devant la 17 e chambre correctionnelle de Paris. Mon confrère y est poursuivi par cinq organisations antiracistes (SOS Racisme, la Licra, le Mrap, l'UEJF, J'Accuse) pour des propos tenus lors d'une émission de télévision: "La plupart des trafiquants sont noirs et arabes, c'est comme ça, c'est un fait". Sur ce point, toutes les observations et les données statistiques lui donnent raison. Ses accusateurs en racisme lui reprochent néanmoins d'avoir désigné les auteurs en mentionnant des origines. Mais eux-mêmes ne cessent d'en appeler aux différences ethniques et culturelles des minorités pour obtenir le respect des différences, des diversités. Il y a donc une malhonnêteté intellectuelle dans l'argument de ces censeurs qui cherchent à taire des réalités. Leur démarche est d'autant plus choquante qu'elle s'en prend à un journaliste dont la vocation est de relater des faits, y compris les plus brutaux. En fait, la liberté d'expression est contestée par une poignée d'idéologues qui règnent par l'intimidation. Ce sont eux qui devraient être assignés pour abus de droit, abus de confiance, tromperie sur les valeurs qu'ils défendent.(...)
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire