mercredi 11 février 2009

L'Union européenne cherche à prévenir la radicalisation des jeunes musulmans

Le Monde

L'offensive militaire israélienne à Gaza et les manifestations qu'elle a engendrées dans divers Etats membres ont entraîné une forte radicalisation au sein de la jeunesse musulmane en Europe. Telle est la conviction de plusieurs experts de la sécurité. Tant du côté de la Commission que du conseil des ministres de l'Union européenne, les commentaires officiels sont prudents et plus nuancés. "J'ai un doute mais j'aimerais savoir. Je pense en tout cas que les chaînes arabes d'information ont joué un rôle considérable que nous nous devons d'examiner", commente un haut fonctionnaire du conseil.( Pour lever les "doutes", lisez ce blog!)

Les menaces que font peser des groupuscules islamistes sont toujours jugées "sérieuses", en France, en Grande-Bretagne et en Allemagne, notamment. Des arrestations opérées il y a quelques semaines en Belgique semblent avoir établi des liens directs avec des filières pakistanaises, confirmant l'attrait renouvelé de jeunes vivant en Europe pour le djihad.

Les services de Gilles de Kerckhove, le coordinateur de la politique antiterroriste de l'Union, jugent en tout cas que la stratégie lancée en 2005, visant à prévenir le recrutement et la radicalisation, doit être maintenue et approfondie. Ce plan entendait aussi analyser les causes qui conduisent des jeunes à adhérer aux idées radicales puis, pour certains d'entre eux, à s'engager dans des mouvements violents.

(...)

--------------- ET PENDANT CE TEMPS: Une grande victoire de la liberté d'expression.

Le député néerlandais d'extrême droite Geert Wilders, déclaré persona non grata par Londres, a été bloqué par les autorités britanniques à son arrivée à l'aéroport londonien de Heathrow, jeudi 12 février. Les services de l'immigration l'ont empêché d'entrer sur le territoire britannique peu après son atterrissage en provenance d'Amsterdam.

L'ambassadeur des Pays-Bas en Grande-Bretagne, Pim Waldeck, s'était rendu à Heathrow pour lui offrir son assistance, mais M. Wilders, auteur du film anti-islam controversé Fitna, a été immédiatement conduit à l'écart pour être interrogé par les officiers des douanes. Peu après, le ministère de l'intérieur britannique a fait savoir que M. Wilders allait être renvoyé aux Pays-Bas.

Les autorités britanniques avaient fait savoir au chef du Parti de la liberté (PVV, 9 députés sur 150) qu'il n'était pas autorisé à entrer en Grande-Bretagne en raison de ses propos sur l'islam et les musulmans. Ceux-ci constituent, selon elles, une "menace pour la sécurité publique". M. Wilders avait prévu d'assister à la projection de son film à la Chambre des lords, suivie d'un débat, dans le courant de l'après-midi.

LEMONDE.FR

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Vive la liberté d'expression!

Les anglais aiment baisser leur froc, Wilders ne faisait que répondre à une invitation d'un Lord pour une projection de Fitna qui ne reprend que des éléments connus de l'islam radical.

Et une victoire de plus des islamistes, une...

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