La Turquie devait succéder au Mexique comme invité d’honneur du Salon du livre de Paris 2010. Sur une proposition française afin de clore en beauté la saison culturelle de la Turquie en France. Une délégation s’était même déplacée de Paris à la foire de Francfort pour y constater le triomphe des éditeurs et écrivains Turcs qui y étaient déjà à l’honneur en octobre. Ankara a donc provisionné 1 million d’euros, montant du ticket d’entrée. C’est cher payé mais on ne compte pas lorsqu’on veut faire parler de son pays autrement que par la guerre aux Kurdes, la négation du génocide arménien et l’avancée de l’islamisme dans la société. Les organisateurs du Salon ont-ils craint une agitation permanente qui rappellerait la tension qui entoura la présence israélienne ? Toujours est-il que les délégués de la saison culturelle turque ont appris le 17 novembre dernier par une lettre sèche de quelques lignes à peine, que la direction du Syndicat National de l’Edition (SNE), se rappelant soudainement que le Salon du livre avait 30 ans, annulait purement et simplement leur invite préférant plutôt s’autocélébrer.(...)
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Trés bonne stratégie...
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