Plus d'une centaine de candidats à des attentats suicide en Irak ont été recrutés en Espagne depuis 2003, affirme dimanche le journal El Pais, citant des rapports de services de renseignement ainsi que des "documents et témoignages inédits" dont il ne précise pas l'origine.
Le quotidien assure que "l'Espagne est devenue un des principaux viviers européens d'Al-Qaïda et de ses groupes associés, pour capter des jihadistes et des candidats au suicide pour l'Irak".
Ces jeunes activistes, résidents en Espagne mais majoritairement originaires du Maghreb, ont été "formés par des cellules locales qui financent leur voyage" explique encore le journal.
Ces candidats bénéficiaient d'un "réseau d'appui" mis sur pied à Damas par le Groupe islamique des combattants du Maroc (GICM, mouvement terroriste lié à Al-Qaïda), pour notamment les aider à passer la frontière avec l'Irak, indique encore le journal.
La police espagnole a procédé à plusieurs coups de filet contre des cellules de recrutement de type jihadiste, en particulier dans la région de Barcelone.
http://fr.news.yahoo.com/2/20081228/twl-plus-de-cent-candidats-des-attentats-c99dde2.html
Erdogan: "L’expression “islam modéré” est laide et offensante. Il n’y a pas d’islam modéré." Milliyet, 21 août 2007
mercredi 31 décembre 2008
lundi 29 décembre 2008
GAZA • Israël met le monde arabe au pied du mur
300 morts et 600 blessés, tel est le bilan provisoire de l'opération israélienne baptisée "Plomb durci" qui a débuté samedi 27 décembre. Après les raids aériens, l'armée israélienne se prépare à une offensive terrestre. Un conflit qui pourrait prendre de l'ampleur.
C'est une véritable boîte de Pandore que les Israéliens viennent d'ouvrir. Tous les calculs militaires peuvent être balayés du jour au lendemain du seul fait d'impondérables, un facteur qui conditionne la rue arabe, lui fait prendre les tournants les plus périlleux, ceux plébiscités dimanche 28 par Hassan Nasrallah, le chef du Hezbollah libanais, qui a appelé les résistants dans le sud du Liban à rester en état d'alerte et a critiqué avec une rare virulence l'Egypte et les régimes arabes. De l'appel à une troisième intifada [lancé par les responsables du Hamas à Gaza], qui peut embraser la Cisjordanie, aux manifestations de colère dans plus d'une capitale arabe, ce sont les régimes conservateurs, l'Egypte en particulier, qui sont désormais pointés du doigt. Ils sont soupçonnés de complicité avec Israël, accusés de laisser faire dans l'espoir de redorer le blason de l'Autorité palestinienne. Celle-ci, en perte de vitesse, vouée aux gémonies par le Hamas, est pourtant reconnue par l'ensemble du monde arabe et de la communauté internationale et reste pour Israël le seul interlocuteur agréé.
La politique de l'autruche n'a jamais mené bien loin. Si on en est là aujourd'hui, c'est en grande partie à cause des divisions palestiniennes, à cause de l'exploitation qui en a été faite par les pays arabes antagonistes, par l'irruption de l'Iran sur la scène proche-orientale. La Palestine a été perdue en 1948 à cause des mensonges et de la duplicité des arabes, et soixante ans plus tard elle est victime de ses propres erreurs, de son incapacité à se souder autour d'une politique unifiée, d'une direction commune. Israël, bien entendu, s'en réjouit et s'emploie maintenant à donner le coup de grâce à un Hamas parti en guerre avec un armement artisanal et qui, de toute évidence, ne fait pas le poids face au rouleau compresseur israélien.
Tout est, en ce début de semaine, une question de timing. Israël prend son temps, largement, les pays arabes aussi, qui ne se réuniront au sommet que dans cinq jours. Que se passera-t-il entre-temps ? Toute la question est là, et elle nous concerne directement. Les huit fusées Katioucha pointées vers Israël, découvertes il y a quatre jours à Naqoura [frontière libano-israélienne], constituaient un message clair, peut-être un signe avant-coureur de ce qui pourrait se produire dans les jours ou les semaines à venir.
(...)
Nagib Aoun
L'Orient-Le Jour
C'est une véritable boîte de Pandore que les Israéliens viennent d'ouvrir. Tous les calculs militaires peuvent être balayés du jour au lendemain du seul fait d'impondérables, un facteur qui conditionne la rue arabe, lui fait prendre les tournants les plus périlleux, ceux plébiscités dimanche 28 par Hassan Nasrallah, le chef du Hezbollah libanais, qui a appelé les résistants dans le sud du Liban à rester en état d'alerte et a critiqué avec une rare virulence l'Egypte et les régimes arabes. De l'appel à une troisième intifada [lancé par les responsables du Hamas à Gaza], qui peut embraser la Cisjordanie, aux manifestations de colère dans plus d'une capitale arabe, ce sont les régimes conservateurs, l'Egypte en particulier, qui sont désormais pointés du doigt. Ils sont soupçonnés de complicité avec Israël, accusés de laisser faire dans l'espoir de redorer le blason de l'Autorité palestinienne. Celle-ci, en perte de vitesse, vouée aux gémonies par le Hamas, est pourtant reconnue par l'ensemble du monde arabe et de la communauté internationale et reste pour Israël le seul interlocuteur agréé.
La politique de l'autruche n'a jamais mené bien loin. Si on en est là aujourd'hui, c'est en grande partie à cause des divisions palestiniennes, à cause de l'exploitation qui en a été faite par les pays arabes antagonistes, par l'irruption de l'Iran sur la scène proche-orientale. La Palestine a été perdue en 1948 à cause des mensonges et de la duplicité des arabes, et soixante ans plus tard elle est victime de ses propres erreurs, de son incapacité à se souder autour d'une politique unifiée, d'une direction commune. Israël, bien entendu, s'en réjouit et s'emploie maintenant à donner le coup de grâce à un Hamas parti en guerre avec un armement artisanal et qui, de toute évidence, ne fait pas le poids face au rouleau compresseur israélien.
Tout est, en ce début de semaine, une question de timing. Israël prend son temps, largement, les pays arabes aussi, qui ne se réuniront au sommet que dans cinq jours. Que se passera-t-il entre-temps ? Toute la question est là, et elle nous concerne directement. Les huit fusées Katioucha pointées vers Israël, découvertes il y a quatre jours à Naqoura [frontière libano-israélienne], constituaient un message clair, peut-être un signe avant-coureur de ce qui pourrait se produire dans les jours ou les semaines à venir.
(...)
Nagib Aoun
L'Orient-Le Jour
Entre frères...
Un garde-frontière égyptien et un jeune Palestinien ont été tués dimanche au cours d'accrochages entre le Hamas et les forces de sécurité égyptiennes, alors que des habitants de la bande de Gaza cherchaient à fuir les bombardements israéliens sur l'enclave.
Un autre policier égyptien a reçu une balle à la jambe, a-t-on indiqué dans les milieux de la sécurité égyptienne.
Les incidents ont eu lieu près du point de passage de Rafah, où la police égyptienne tirait des coups de semonce pour tenter de repousser des dizaines de Palestiniens qui venaient de franchir le mur frontalier.
Ces événements sont de nature à aggraver les tensions entre Le Caire et le Hamas. L'Egypte accuse le parti islamiste d'être responsable de l'attaque israélienne, qui a fait près de 300 morts en deux jours.
http://www.france24.com/fr/20081229-tension-egypte-hamas-caire-bande-gaza-rafah-palestiniens
Indéfendable Hamas
La propagande islamiste est lancée: l'offensive d'Israël contre le Hamas est assimilée par certains à un "massacre des innocents", à un "holocauste", à du "terrorisme", à un "crime de guerre". Les juifs sont accusés de vouloir faire de Gaza un nouveau ghetto de Varsovie, d'imposer un "apartheid", de se comporter comme des"nazis", etc. De ce point de vue, le Hamas peut s'estimer satisfait: en obligeant Israël à riposter militairement pour protéger sa population du sud du pays des roquettes envoyées de Gaza par centaines, il peut se présenter, en utilisant les images de militants tués par les raids israéliens, comme la victime d'un pays raciste et haineux. L'antisémitisme en redemande.
Cette habile construction médiatique passe, malheureusement, par l'instrumentalisation de la misère de la population palestinienne, otage d'une organisation qui ne se légitime plus que par la terreur et dont l'unique obsession est l'anéantissement d'Israël au nom du jihad. Il est de bon ton de renvoyer les deux adversaires dos à dos, en faisant valoir que chacun applique sa propre logique. Mais il faut lire la Charte du Hamas pour comprendre que la violence, l'idéologie anti-juive et la soumission sont l'essence de ce mouvement militaro-religieux qui veut que le monde vive "à l'ombre de l'Islam".
Prendre la défense du Hamas, qui a consolidé son pouvoir à Gaza après avoir chassé le Fatah par la force, revient à faire allégeance à une idéologie totalitaire qui voit des sionistes partout et qui assigne le peuple palestinien à sa condition de martyr. Reste à espérer qu'Israël, qui jusqu'à présent semble avoir su cibler ses attaques aériennes contre les seuls partisans du Hamas, saura éviter les pertes de civils. Le monde entier a les yeux braqués sur cette nouvelle guerre, répétition générale de ce que pourrait être le choc des civilisations décrit par Samuel Huntington, qui vient de mourir.
http://blog.lefigaro.fr/rioufol/
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Dans les tunnels à Gaza
De notre envoyé spécial à Rafah (bande de Gaza)
15/10/2007
Creusés pendant l'intifada (2000-2005), pour importer clandestinement d'Égypte des armes destinées à la lutte anti-israélienne, des dizaines de tunnels de contrebande alimentent les affrontements entre milices palestiniennes rivales dans la bande de Gaza. Ils permettent aussi de faire transiter des militants recherchés par Israël, de simples citoyens et de la drogue.
(...) Un groupe d'hommes y creuse un passage souterrain vers l'Égypte.
L'« oeil », l'entrée du tunnel, s'ouvre dans le carrelage du patio, englouti sous les ruines de cette maison dynamitée par l'armée israélienne en 2003 pour élargir la bande de sécurité longeant la frontière, l'ancien « axe Philadelphie ». Un puits d'un mètre de diamètre plonge à quatre mètres sous terre et permet d'accéder au boyau, creusé dans le sable, qui file vers l'Égypte. Allongé dans le conduit de cinquante centimètres de large, un ouvrier creuse à coups de pioche et de truelle. À l'aide de sa boussole, il vise plein sud. L'atmosphère est étouffante. Une lampe électrique permet d'éclairer ces entrailles obscures. Au sommet du puits, deux hommes manipulent une poulie, équipée d'un bidon découpé, permettant de remonter le sable à la surface. Un quatrième évacue discrètement les sacs de sable vers une voiture, qui ira les décharger plus loin.
Les hommes se relaient dans le boyau, pour creuser à tour de rôle : un travail dangereux et éreintant, qui a déjà coûté la vie à quatre cousins de cette famille, spécialisée dans la fabrication de tunnels.
« J'en suis à mon cinquième tunnel, raconte Ahmed, 22 ans. On accepte le danger, mais on ne s'y habitue pas. Il suffit que l'on tombe sur une couche de sable mouillé pour être enseveli vivant. Ça m'est déjà arrivé trois fois de devoir creuser à mains nues pour ressortir. Je ne savais pas dans quelle direction gratter, c'était un cauchemar. »
De petits tuyaux d'aération remontent à la surface tous les vingt mètres. Si l'eau s'infiltre par l'un d'eux, les ouvriers risquent un éboulement ou l'électrocution. Les hommes redoutent aussi que les forces israéliennes découvrent leur tunnel et qu'elles le bombardent pendant qu'ils se trouvent à l'intérieur. Si c'est par les gardes frontières égyptiens qu'ils sont repérés, ils risquent de mourir asphyxiés par les gaz que ces derniers envoient régulièrement dans les conduits, ou noyés par l'eau qu'ils injectent en grande quantité pour chasser les contrebandiers.
Contrairement à d'autres perceurs de tunnels, qui possèdent de gros moyens, Khalil, Ahmed et leurs cousins procèdent de façon artisanale. En un mois, ils ont progressé de 80 mètres. La maison en ruines d'où ils sont partis se situant à une trentaine de mètres seulement de la frontière, ils sont déjà en territoire égyptien. Mais ils s'enfonceront encore de 350 mètres à l'intérieur, pour déjouer la vigilance des Égyptiens. « Avant le départ des Israéliens, on commençait à creuser plus loin de la frontière, pour ne pas être repérés par les soldats de Tsahal. Mais depuis leur retrait, l'Égypte a déployé des milliers d'hommes à la frontière. Maintenant, nous devons creuser plus loin de leur côté, pour ressortir derrière eux », explique Ahmed.
Au total, ils sont une douzaine de membres du clan a avoir investi dans le tunnel. L'apport financier est dérisoire : 4 000 dollars. Les risques sont importants mais les tunnels peuvent rapporter gros : entre 5 000 et 100 000 dollars, selon la chance. Certains tunnels sont détectés après le premier transfert de marchandises, d'autres sont utilisés à plusieurs reprises. Découverts immédiatement, certains passages souterrains ne serviront jamais. Les quatre tunnels précédents ont rapporté à Khalil entre 2 500 et 7 000 dollars de bénéfices chacun.
Khalil et ses onze partenaires toucheront chacun une part égale sur les importations futures. « Nous prélevons 250 dollars par kalachnikov, 300 dollars pour un M 16 et 1 dollar par cartouche. Nos partenaires nous remettent les armes du côté égyptien du tunnel, puis nous les livrons au marchand, à Rafah », raconte Khalil. Les fusils d'assaut Kalachnikov se négocient entre 2 500 et 3 000 dollars sur le marché des armes de Gaza. Il faut débourser 5 000 dollars pour un M 16. « Nous n'importons que des pistolets et des fusils d'assaut automatiques, dit-il. Nous avons fait passer deux femmes mariées et quatre militants recherchés. Jamais de lance-roquettes, parce que c'est trop dangereux. Jamais de drogue, parce que c'est un péché. Et nous avons peur que Dieu se venge en nous enterrant vivants dans le tunnel. Pas de cigarettes, ni de café : le risque est trop important par rapport aux bénéfices. »
À l'extérieur, Khalil et ses cousins, armés et équipés de radios, surveillent, jour et nuit, les abords de la maison en ruine. Ils sont chargés de détecter les indiscrets et de donner l'alerte. Les tunnels attirent les convoitises, notamment parmi les voisins, dont le silence est souvent acheté. S'ils sont trop gourmands, les travaux sont interrompus, provisoirement ou définitivement. Attirées par les bénéfices, de nombreuses familles se lancent dans l'entreprise. Khalil juge que les tunnels sont devenus le seul moyen de gagner de l'argent à Rafah, une ville où le chômage plafonne à 70 %. Pourtant, lui et ses cousins - travailleurs indépendants - sont des gagne-petit.
Membre de la Force 17, la force d'élite fondée par Yasser Arafat, Abou Mohammed et ses associés investissent jusqu'à 25 000 dollars par tunnel. Ils choisissent une maison intacte dont ils soudoient les propriétaires. Le logement doit être situé à au moins 150 mètres de la frontière, posséder un garage, pour charger discrètement les sacs de sable dans la voiture, une pièce séparée où pourront se reposer les ouvriers, et une autre pour recevoir les invités sans éveiller les soupçons. Deux équipes d'ouvriers s'enferment pendant au moins deux semaines d'affilée dans la maison, pour limiter les déplacements. Toutes les pièces sont remplies de sacs de sable. Du matériel électrique est utilisé pour creuser et pour évacuer le sable et de gros aspirateurs permettent de faire entrer de l'air dans les boyaux.
Abou Mohammed affirme se concentrer sur le trafic d'armes : fusils, pistolets, lance-roquettes, roquettes, explosifs. Chaque tunnel lui rapporte au moins 150 000 dollars. Ses tunnels mesurent 60 centimètres de haut sur 90 de large, permettant de faire rouler, avec des moteurs, les barils chargés d'armes. Ils possèdent des pièces pour stocker la marchandise et sont équipés de systèmes de communication. « Si les Égyptiens nous balancent du gaz, on s'enferme dans une pièce hermétique avec la marchandise en attendant que nos amis aspirent le gaz et effectuent des tests de sécurité », explique Abou Mohammed. Il ne s'inquiète pas du projet égyptien de construction d'un canal le long de la frontière, pour détruire les tunnels. « Vous avez construit le tunnel sous la Manche, nous pouvons le faire aussi », ironise-t-il.
L'industrie des tunnels est polluée par le trafic de drogue. « Nous agissons pour le compte de la résistance, mais les trafiquants de drogue sont des mafieux sans foi ni loi », dit Abou Mohammed. Il raconte avoir reçu récemment une offre de 500 000 dollars pour importer d'Égypte une cargaison de cocaïne et d'héroïne. « C'est contre mes principes, souligne-t-il. J'ai refusé. En plus, nos intermédiaires égyptiens se contentent de 10 % de commission pour un transfert d'armes. Pour la drogue, ils réclament un tiers. Pour le trafic d'armes ils risquent un an de prison en Égypte. S'ils se font pincer avec de la cocaïne, c'est la prison à vie ou la peine de mort. »
(...)
Israël considère ces tunnels comme un « danger stratégique ». Selon le chef du service de renseignements intérieurs (Shin Beth), Youval Diskin, la frontière entre Gaza et l'Égypte s'est transformée en un gruyère géant qui aurait permis aux milices armées d'importer quelque 28 tonnes d'explosifs en 2006. Les services israéliens affirment que le Hamas utilise les tunnels pour importer des composants lui permettant de développer des roquettes plus perfectionnées. Il existerait aujourd'hui quelques 80 tunnels entre la bande de Gaza et l'Égypte.
Israël accuse les Palestiniens d'y faire transiter des terroristes. Ainsi, Israël affirme que le kamikaze, originaire de Gaza, qui s'est fait exploser le 23 janvier à Eilat, faisant trois morts, s'est infiltré en Égypte par les tunnels avant de rejoindre la station balnéaire en traversant le Sinaï. « Les militants recherchés par Israël peuvent s'échapper par nos tunnels moyennant 7 000 dollars, confirme Abou Mohammed. Nous ne leur posons pas de questions. C'est mieux pour eux et pour nous. » Il en a fait sortir une vingtaine, en six ans d'intifada.
(...)
Les habitants de Rafah ont payé un lourd tribu à l'industrie des tunnels. Depuis le début de l'intifada, en 2000, Tsahal a dynamité des centaines de maisons afin d'empêcher le percement de passages clandestins. Les tunnels, les armes et la drogue attirent les milices armées et les clans mafieux, faisant régner l'insécurité. Et pour les nombreux Gaziotes à qui les frontières terrestres sont fermées, l'évasion par les tunnels reste un rêve hors de portée, faute de moyens.
http://www.lefigaro.fr/actualite/2007/02/24/01001-20070224ARTFIG90686-dans_les_tunnels_de_la_peur_a_gaza.php
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Dans le secret
des tunnels de Gaza
George Malbrunot
09/01/2009
Plus d'un millier de galeries souterraines permettent au Hamas de s'approvisionner clandestinement en armes de plus en plus sophistiquées.
À Rafah, on les appelle «les nouveaux riches» : de jeunes hommes d'affaires aux 4 × 4 rutilants qui ont fait fortune dans l'industrie des tunnels de contrebande avec l'Égypte, employant une armée de petites mains, des ouvriers au chômage ou des gosses à moto dans les rues de cette ville frontalière au sud de la bande de Gaza. Pour Israël, la fin de la contrebande d'armes est une condition pour stopper son offensive militaire. Pour le Hamas, ces cavités souterraines sont, au contraire, essentielles pour se maintenir à flot face au blocus de Gaza et affronter militairement Tsahal.
Les tunnels de Rafah, c'est un peu comme l'Arlésienne d'Alphonse Daudet. Pendant longtemps, tout le monde en parlait, mais personne ne les voyait. Et pour cause, jusqu'à la seconde intifada en 2000, leurs propriétaires étaient protégés par des responsables de services de sécurité de l'Autorité palestinienne, qui en verrouillaient l'accès. Les premiers faisaient bénéficier leurs protecteurs d'une partie de la rente. Le trafic portait sur des cigarettes, du lait, des vêtements, des pièces détachées de voitures, de la drogue également, ainsi qu'accessoirement sur quelques prostituées russes que la mafia acheminait ainsi en Israël. Bref, un trafic, comme on en trouve dans la plupart des zones frontalières du Moyen-Orient, où l'autorité de l'État est souvent défaillante.
Cent dollars pour chaque mètre creusé
À partir de fin 2000, la donne a changé : les insurgés palestiniens ont utilisé ces galeries pour s'approvisionner en armes. Tsahal a commencé à livrer une lutte sans merci contre le creusement de ces tunnels, n'hésitant pas à raser les quartiers supposés les cacher. Des Palestiniens sont morts, ensevelis sous le sable, mais d'autres ont continué de remuer la terre. Le retrait israélien de la bande de Gaza à l'été 2005 et la prise de contrôle du territoire par le Hamas en juin 2007 ont alors renforcé cette contrebande d'armes, qui va des pièces détachées de roquettes iraniennes ou chinoises, aux missiles antiaériens, en passant par des tonnes de TNT et autres explosifs, indispensables à la détonation des missiles que le Hamas tire sur le sud d'Israël. (Tellement plus important que des médicaments)
«Jusqu'au retrait israélien, les creusements se faisaient uniquement la nuit. La journée, les gens avaient peur des patrouilles de Tsahal», se souvient Mohammed, un habitant de Rafah, au fait de ces trafics en tout genre. Le percement de ces tunnels est devenu la principale activité économique de Rafah, et un mode de redistribution sociale, savamment contrôlé par le Hamas, avec ses règles, ses tarifs, et même son vocabulaire propre. «Celui qui creuse est appelé le coupeur, le propriétaire la tête du serpent, et la fraiseuse pour perforer, un lapin», raconte Mohammed.
Une équipe de «coupeurs» perçoit en moyenne 100 dollars chaque mètre de tunnel dégagé. Côté égyptien, on compterait environ 850 entrées de cavités, et 1 250 à Rafah, chez les Palestiniens, sur quatorze kilomètres de frontières. «Des tunnels sont en effet apparus qui se subdivisent en deux boyaux», précise Mohammed, soulignant ainsi la sophistication croissante de ces galeries. En Égypte, les entrées peuvent être situées aussi bien dans des maisons qu'au milieu de champs d'oliviers ou d'amandiers. Un militaire français se souvient d'une de ses visites dans le Sinaï : «Je sentais de l'air frais du placard d'une maison, j'ai demandé d'où ça venait, on m'a répondu tout naturellement d'un tunnel. En ouvrant le placard, j'ai découvert une cheminée à bord franc qui plongeait profondément sous terre.» On y descend grâce à une nacelle actionnée par un treuil électrique. Certains tunnels sont équipés d'interphones pour communiquer avec la surface. Pour éviter les appareils de détection, les plus profonds vont jusqu'à 30 mètres sous terre. Leur largeur, en revanche, ne dépasse pas «celle d'un homme à quatre pattes». Quant à la hauteur, les «tunnels de luxe», étayés par une armature en bois, atteignent la taille d'un homme (1,70 m environ).
Les Israéliens ayant détruit beaucoup de maisons le long de la frontière, les trafiquants ont riposté en accroissant leur longueur. «Des galeries vont jusqu'à 800 mètres, à l'intérieur de zones urbanisées», observe le militaire français.
Depuis 2007, le Hamas a la haute main sur les trafics, tout en laissant agir d'autres «opérateurs», moyennant le paiement d'une taxe annuelle de 10 000 dollars pour avoir le droit de percer un tunnel. En revanche, les autres groupes palestiniens engagés dans la lutte contre Israël sont exemptés de cette dîme, ce qui n'empêche pas le Hamas de bien surveiller leurs approvisionnements en armes. Et si un ouvrier est tué par un éboulement, le Hamas exigera que le propriétaire de la cavité verse l'équivalent de 20 000 euros à sa famille.
Chaque mois, le Hamas empocherait entre 6 et 8 millions d'euros de revenus. Un trafic particulièrement lucratif pour une organisation qualifiée de «terroriste» par l'Union européenne et les États-Unis, et donc privée des subsides internationaux pour payer ses milliers de fonctionnaires qui administrent la bande de Gaza depuis le renversement de l'Autorité palestinienne par les islamistes en 2007.
Policiers égyptiens corrompus
Derrière le Hamas, «les rois des tunnels» sont aussi les grandes familles de Rafah (El-Sha'er, Qishtah, Barhoum), dont les membres sont dispersés de part et d'autre de la frontière, depuis le retrait israélien du Sinaï en 1982. S'y ajoutent côté égyptien, les Bédouins qui «gardent» les entrées, moyennant bien sûr un pourcentage (30 % environ) de la fraude. Mais après l'instauration de la trêve entre Israël et le Hamas, en juin dernier, les habitants de Rafah ont vu arriver d'autres mercanti : «les gros commerçants de Gaza, dont l'activité s'était effondrée avec le blocus, se sont mis à acheter de nombreux tunnels entre 100 000 et 120 000 dollars chacun», affirme Mohammed. En élargissant l'éventail de ses bénéficiaires, le Hamas renforçait du même coup son réseau d'obligés.
Au Caire, tous les diplomates le reconnaissent : la sécurité égyptienne n'ignore rien de cette contrebande en tout genre, véritable soupape pour une région lointaine, délaissée par les autorités. «Les policiers envoyés surveiller les souterrains viennent de la vallée du Nil, ces déracinés qu'on dépêche là-bas ne sont pas les majors de promotion », regrette un expert occidental. Leur désir de réprimer les trafics est d'autant moins grand que la plupart d'entre eux «toucheraient» entre 50 et 80 dollars chaque mois, en échange de leur silence. Pas étonnant que dans le désert de Rafah d'autres solidarités se créent : «Juste après avoir été avertis de l'imminence de bombardements israéliens contre des tunnels, des policiers égyptiens se précipitent à la frontière pour nous avertir, en criant», raconte un autre habitant de Rafah.
Après avoir beaucoup rechigné, les Égyptiens ont enfin accepté de sécuriser leur frontière. Jusqu'où peuvent-ils aller ? Déjà, l'été dernier après la visite d'une délégation de parlementaires américains, Le Caire s'était résolu à inonder les entrées d'une douzaine de tunnels. «De vieux passages hors d'usage, minimise Mohammed, on avait bien compris qu'il s'agissait simplement de faire plaisir aux Américains.» En attendant, malgré les centaines de bombes israéliennes larguées depuis quinze jours sur Rafah, de nombreux tunnels restent opérationnels. Ces derniers jours, deux équipes de médecins arabes ont encore avancé clandestinement dans le sous-sol en gruyère de Rafah.
http://www.lefigaro.fr/international/2009/01/10/01003-20090110ARTFIG00206-dans-le-secret-des-tunnels-de-gaza-.php
Un autre policier égyptien a reçu une balle à la jambe, a-t-on indiqué dans les milieux de la sécurité égyptienne.
Les incidents ont eu lieu près du point de passage de Rafah, où la police égyptienne tirait des coups de semonce pour tenter de repousser des dizaines de Palestiniens qui venaient de franchir le mur frontalier.
Ces événements sont de nature à aggraver les tensions entre Le Caire et le Hamas. L'Egypte accuse le parti islamiste d'être responsable de l'attaque israélienne, qui a fait près de 300 morts en deux jours.
http://www.france24.com/fr/20081229-tension-egypte-hamas-caire-bande-gaza-rafah-palestiniens
Indéfendable Hamas
La propagande islamiste est lancée: l'offensive d'Israël contre le Hamas est assimilée par certains à un "massacre des innocents", à un "holocauste", à du "terrorisme", à un "crime de guerre". Les juifs sont accusés de vouloir faire de Gaza un nouveau ghetto de Varsovie, d'imposer un "apartheid", de se comporter comme des"nazis", etc. De ce point de vue, le Hamas peut s'estimer satisfait: en obligeant Israël à riposter militairement pour protéger sa population du sud du pays des roquettes envoyées de Gaza par centaines, il peut se présenter, en utilisant les images de militants tués par les raids israéliens, comme la victime d'un pays raciste et haineux. L'antisémitisme en redemande.
Cette habile construction médiatique passe, malheureusement, par l'instrumentalisation de la misère de la population palestinienne, otage d'une organisation qui ne se légitime plus que par la terreur et dont l'unique obsession est l'anéantissement d'Israël au nom du jihad. Il est de bon ton de renvoyer les deux adversaires dos à dos, en faisant valoir que chacun applique sa propre logique. Mais il faut lire la Charte du Hamas pour comprendre que la violence, l'idéologie anti-juive et la soumission sont l'essence de ce mouvement militaro-religieux qui veut que le monde vive "à l'ombre de l'Islam".
Prendre la défense du Hamas, qui a consolidé son pouvoir à Gaza après avoir chassé le Fatah par la force, revient à faire allégeance à une idéologie totalitaire qui voit des sionistes partout et qui assigne le peuple palestinien à sa condition de martyr. Reste à espérer qu'Israël, qui jusqu'à présent semble avoir su cibler ses attaques aériennes contre les seuls partisans du Hamas, saura éviter les pertes de civils. Le monde entier a les yeux braqués sur cette nouvelle guerre, répétition générale de ce que pourrait être le choc des civilisations décrit par Samuel Huntington, qui vient de mourir.
http://blog.lefigaro.fr/rioufol/
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Dans les tunnels à Gaza
De notre envoyé spécial à Rafah (bande de Gaza)
15/10/2007
Creusés pendant l'intifada (2000-2005), pour importer clandestinement d'Égypte des armes destinées à la lutte anti-israélienne, des dizaines de tunnels de contrebande alimentent les affrontements entre milices palestiniennes rivales dans la bande de Gaza. Ils permettent aussi de faire transiter des militants recherchés par Israël, de simples citoyens et de la drogue.
(...) Un groupe d'hommes y creuse un passage souterrain vers l'Égypte.
L'« oeil », l'entrée du tunnel, s'ouvre dans le carrelage du patio, englouti sous les ruines de cette maison dynamitée par l'armée israélienne en 2003 pour élargir la bande de sécurité longeant la frontière, l'ancien « axe Philadelphie ». Un puits d'un mètre de diamètre plonge à quatre mètres sous terre et permet d'accéder au boyau, creusé dans le sable, qui file vers l'Égypte. Allongé dans le conduit de cinquante centimètres de large, un ouvrier creuse à coups de pioche et de truelle. À l'aide de sa boussole, il vise plein sud. L'atmosphère est étouffante. Une lampe électrique permet d'éclairer ces entrailles obscures. Au sommet du puits, deux hommes manipulent une poulie, équipée d'un bidon découpé, permettant de remonter le sable à la surface. Un quatrième évacue discrètement les sacs de sable vers une voiture, qui ira les décharger plus loin.
Les hommes se relaient dans le boyau, pour creuser à tour de rôle : un travail dangereux et éreintant, qui a déjà coûté la vie à quatre cousins de cette famille, spécialisée dans la fabrication de tunnels.
« J'en suis à mon cinquième tunnel, raconte Ahmed, 22 ans. On accepte le danger, mais on ne s'y habitue pas. Il suffit que l'on tombe sur une couche de sable mouillé pour être enseveli vivant. Ça m'est déjà arrivé trois fois de devoir creuser à mains nues pour ressortir. Je ne savais pas dans quelle direction gratter, c'était un cauchemar. »
De petits tuyaux d'aération remontent à la surface tous les vingt mètres. Si l'eau s'infiltre par l'un d'eux, les ouvriers risquent un éboulement ou l'électrocution. Les hommes redoutent aussi que les forces israéliennes découvrent leur tunnel et qu'elles le bombardent pendant qu'ils se trouvent à l'intérieur. Si c'est par les gardes frontières égyptiens qu'ils sont repérés, ils risquent de mourir asphyxiés par les gaz que ces derniers envoient régulièrement dans les conduits, ou noyés par l'eau qu'ils injectent en grande quantité pour chasser les contrebandiers.
Contrairement à d'autres perceurs de tunnels, qui possèdent de gros moyens, Khalil, Ahmed et leurs cousins procèdent de façon artisanale. En un mois, ils ont progressé de 80 mètres. La maison en ruines d'où ils sont partis se situant à une trentaine de mètres seulement de la frontière, ils sont déjà en territoire égyptien. Mais ils s'enfonceront encore de 350 mètres à l'intérieur, pour déjouer la vigilance des Égyptiens. « Avant le départ des Israéliens, on commençait à creuser plus loin de la frontière, pour ne pas être repérés par les soldats de Tsahal. Mais depuis leur retrait, l'Égypte a déployé des milliers d'hommes à la frontière. Maintenant, nous devons creuser plus loin de leur côté, pour ressortir derrière eux », explique Ahmed.
Au total, ils sont une douzaine de membres du clan a avoir investi dans le tunnel. L'apport financier est dérisoire : 4 000 dollars. Les risques sont importants mais les tunnels peuvent rapporter gros : entre 5 000 et 100 000 dollars, selon la chance. Certains tunnels sont détectés après le premier transfert de marchandises, d'autres sont utilisés à plusieurs reprises. Découverts immédiatement, certains passages souterrains ne serviront jamais. Les quatre tunnels précédents ont rapporté à Khalil entre 2 500 et 7 000 dollars de bénéfices chacun.
Khalil et ses onze partenaires toucheront chacun une part égale sur les importations futures. « Nous prélevons 250 dollars par kalachnikov, 300 dollars pour un M 16 et 1 dollar par cartouche. Nos partenaires nous remettent les armes du côté égyptien du tunnel, puis nous les livrons au marchand, à Rafah », raconte Khalil. Les fusils d'assaut Kalachnikov se négocient entre 2 500 et 3 000 dollars sur le marché des armes de Gaza. Il faut débourser 5 000 dollars pour un M 16. « Nous n'importons que des pistolets et des fusils d'assaut automatiques, dit-il. Nous avons fait passer deux femmes mariées et quatre militants recherchés. Jamais de lance-roquettes, parce que c'est trop dangereux. Jamais de drogue, parce que c'est un péché. Et nous avons peur que Dieu se venge en nous enterrant vivants dans le tunnel. Pas de cigarettes, ni de café : le risque est trop important par rapport aux bénéfices. »
À l'extérieur, Khalil et ses cousins, armés et équipés de radios, surveillent, jour et nuit, les abords de la maison en ruine. Ils sont chargés de détecter les indiscrets et de donner l'alerte. Les tunnels attirent les convoitises, notamment parmi les voisins, dont le silence est souvent acheté. S'ils sont trop gourmands, les travaux sont interrompus, provisoirement ou définitivement. Attirées par les bénéfices, de nombreuses familles se lancent dans l'entreprise. Khalil juge que les tunnels sont devenus le seul moyen de gagner de l'argent à Rafah, une ville où le chômage plafonne à 70 %. Pourtant, lui et ses cousins - travailleurs indépendants - sont des gagne-petit.
Membre de la Force 17, la force d'élite fondée par Yasser Arafat, Abou Mohammed et ses associés investissent jusqu'à 25 000 dollars par tunnel. Ils choisissent une maison intacte dont ils soudoient les propriétaires. Le logement doit être situé à au moins 150 mètres de la frontière, posséder un garage, pour charger discrètement les sacs de sable dans la voiture, une pièce séparée où pourront se reposer les ouvriers, et une autre pour recevoir les invités sans éveiller les soupçons. Deux équipes d'ouvriers s'enferment pendant au moins deux semaines d'affilée dans la maison, pour limiter les déplacements. Toutes les pièces sont remplies de sacs de sable. Du matériel électrique est utilisé pour creuser et pour évacuer le sable et de gros aspirateurs permettent de faire entrer de l'air dans les boyaux.
Abou Mohammed affirme se concentrer sur le trafic d'armes : fusils, pistolets, lance-roquettes, roquettes, explosifs. Chaque tunnel lui rapporte au moins 150 000 dollars. Ses tunnels mesurent 60 centimètres de haut sur 90 de large, permettant de faire rouler, avec des moteurs, les barils chargés d'armes. Ils possèdent des pièces pour stocker la marchandise et sont équipés de systèmes de communication. « Si les Égyptiens nous balancent du gaz, on s'enferme dans une pièce hermétique avec la marchandise en attendant que nos amis aspirent le gaz et effectuent des tests de sécurité », explique Abou Mohammed. Il ne s'inquiète pas du projet égyptien de construction d'un canal le long de la frontière, pour détruire les tunnels. « Vous avez construit le tunnel sous la Manche, nous pouvons le faire aussi », ironise-t-il.
L'industrie des tunnels est polluée par le trafic de drogue. « Nous agissons pour le compte de la résistance, mais les trafiquants de drogue sont des mafieux sans foi ni loi », dit Abou Mohammed. Il raconte avoir reçu récemment une offre de 500 000 dollars pour importer d'Égypte une cargaison de cocaïne et d'héroïne. « C'est contre mes principes, souligne-t-il. J'ai refusé. En plus, nos intermédiaires égyptiens se contentent de 10 % de commission pour un transfert d'armes. Pour la drogue, ils réclament un tiers. Pour le trafic d'armes ils risquent un an de prison en Égypte. S'ils se font pincer avec de la cocaïne, c'est la prison à vie ou la peine de mort. »
(...)
Israël considère ces tunnels comme un « danger stratégique ». Selon le chef du service de renseignements intérieurs (Shin Beth), Youval Diskin, la frontière entre Gaza et l'Égypte s'est transformée en un gruyère géant qui aurait permis aux milices armées d'importer quelque 28 tonnes d'explosifs en 2006. Les services israéliens affirment que le Hamas utilise les tunnels pour importer des composants lui permettant de développer des roquettes plus perfectionnées. Il existerait aujourd'hui quelques 80 tunnels entre la bande de Gaza et l'Égypte.
Israël accuse les Palestiniens d'y faire transiter des terroristes. Ainsi, Israël affirme que le kamikaze, originaire de Gaza, qui s'est fait exploser le 23 janvier à Eilat, faisant trois morts, s'est infiltré en Égypte par les tunnels avant de rejoindre la station balnéaire en traversant le Sinaï. « Les militants recherchés par Israël peuvent s'échapper par nos tunnels moyennant 7 000 dollars, confirme Abou Mohammed. Nous ne leur posons pas de questions. C'est mieux pour eux et pour nous. » Il en a fait sortir une vingtaine, en six ans d'intifada.
(...)
Les habitants de Rafah ont payé un lourd tribu à l'industrie des tunnels. Depuis le début de l'intifada, en 2000, Tsahal a dynamité des centaines de maisons afin d'empêcher le percement de passages clandestins. Les tunnels, les armes et la drogue attirent les milices armées et les clans mafieux, faisant régner l'insécurité. Et pour les nombreux Gaziotes à qui les frontières terrestres sont fermées, l'évasion par les tunnels reste un rêve hors de portée, faute de moyens.
http://www.lefigaro.fr/actualite/2007/02/24/01001-20070224ARTFIG90686-dans_les_tunnels_de_la_peur_a_gaza.php
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Dans le secret
des tunnels de Gaza
George Malbrunot
09/01/2009
Plus d'un millier de galeries souterraines permettent au Hamas de s'approvisionner clandestinement en armes de plus en plus sophistiquées.
À Rafah, on les appelle «les nouveaux riches» : de jeunes hommes d'affaires aux 4 × 4 rutilants qui ont fait fortune dans l'industrie des tunnels de contrebande avec l'Égypte, employant une armée de petites mains, des ouvriers au chômage ou des gosses à moto dans les rues de cette ville frontalière au sud de la bande de Gaza. Pour Israël, la fin de la contrebande d'armes est une condition pour stopper son offensive militaire. Pour le Hamas, ces cavités souterraines sont, au contraire, essentielles pour se maintenir à flot face au blocus de Gaza et affronter militairement Tsahal.
Les tunnels de Rafah, c'est un peu comme l'Arlésienne d'Alphonse Daudet. Pendant longtemps, tout le monde en parlait, mais personne ne les voyait. Et pour cause, jusqu'à la seconde intifada en 2000, leurs propriétaires étaient protégés par des responsables de services de sécurité de l'Autorité palestinienne, qui en verrouillaient l'accès. Les premiers faisaient bénéficier leurs protecteurs d'une partie de la rente. Le trafic portait sur des cigarettes, du lait, des vêtements, des pièces détachées de voitures, de la drogue également, ainsi qu'accessoirement sur quelques prostituées russes que la mafia acheminait ainsi en Israël. Bref, un trafic, comme on en trouve dans la plupart des zones frontalières du Moyen-Orient, où l'autorité de l'État est souvent défaillante.
Cent dollars pour chaque mètre creusé
À partir de fin 2000, la donne a changé : les insurgés palestiniens ont utilisé ces galeries pour s'approvisionner en armes. Tsahal a commencé à livrer une lutte sans merci contre le creusement de ces tunnels, n'hésitant pas à raser les quartiers supposés les cacher. Des Palestiniens sont morts, ensevelis sous le sable, mais d'autres ont continué de remuer la terre. Le retrait israélien de la bande de Gaza à l'été 2005 et la prise de contrôle du territoire par le Hamas en juin 2007 ont alors renforcé cette contrebande d'armes, qui va des pièces détachées de roquettes iraniennes ou chinoises, aux missiles antiaériens, en passant par des tonnes de TNT et autres explosifs, indispensables à la détonation des missiles que le Hamas tire sur le sud d'Israël. (Tellement plus important que des médicaments)
«Jusqu'au retrait israélien, les creusements se faisaient uniquement la nuit. La journée, les gens avaient peur des patrouilles de Tsahal», se souvient Mohammed, un habitant de Rafah, au fait de ces trafics en tout genre. Le percement de ces tunnels est devenu la principale activité économique de Rafah, et un mode de redistribution sociale, savamment contrôlé par le Hamas, avec ses règles, ses tarifs, et même son vocabulaire propre. «Celui qui creuse est appelé le coupeur, le propriétaire la tête du serpent, et la fraiseuse pour perforer, un lapin», raconte Mohammed.
Une équipe de «coupeurs» perçoit en moyenne 100 dollars chaque mètre de tunnel dégagé. Côté égyptien, on compterait environ 850 entrées de cavités, et 1 250 à Rafah, chez les Palestiniens, sur quatorze kilomètres de frontières. «Des tunnels sont en effet apparus qui se subdivisent en deux boyaux», précise Mohammed, soulignant ainsi la sophistication croissante de ces galeries. En Égypte, les entrées peuvent être situées aussi bien dans des maisons qu'au milieu de champs d'oliviers ou d'amandiers. Un militaire français se souvient d'une de ses visites dans le Sinaï : «Je sentais de l'air frais du placard d'une maison, j'ai demandé d'où ça venait, on m'a répondu tout naturellement d'un tunnel. En ouvrant le placard, j'ai découvert une cheminée à bord franc qui plongeait profondément sous terre.» On y descend grâce à une nacelle actionnée par un treuil électrique. Certains tunnels sont équipés d'interphones pour communiquer avec la surface. Pour éviter les appareils de détection, les plus profonds vont jusqu'à 30 mètres sous terre. Leur largeur, en revanche, ne dépasse pas «celle d'un homme à quatre pattes». Quant à la hauteur, les «tunnels de luxe», étayés par une armature en bois, atteignent la taille d'un homme (1,70 m environ).
Les Israéliens ayant détruit beaucoup de maisons le long de la frontière, les trafiquants ont riposté en accroissant leur longueur. «Des galeries vont jusqu'à 800 mètres, à l'intérieur de zones urbanisées», observe le militaire français.
Depuis 2007, le Hamas a la haute main sur les trafics, tout en laissant agir d'autres «opérateurs», moyennant le paiement d'une taxe annuelle de 10 000 dollars pour avoir le droit de percer un tunnel. En revanche, les autres groupes palestiniens engagés dans la lutte contre Israël sont exemptés de cette dîme, ce qui n'empêche pas le Hamas de bien surveiller leurs approvisionnements en armes. Et si un ouvrier est tué par un éboulement, le Hamas exigera que le propriétaire de la cavité verse l'équivalent de 20 000 euros à sa famille.
Chaque mois, le Hamas empocherait entre 6 et 8 millions d'euros de revenus. Un trafic particulièrement lucratif pour une organisation qualifiée de «terroriste» par l'Union européenne et les États-Unis, et donc privée des subsides internationaux pour payer ses milliers de fonctionnaires qui administrent la bande de Gaza depuis le renversement de l'Autorité palestinienne par les islamistes en 2007.
Policiers égyptiens corrompus
Derrière le Hamas, «les rois des tunnels» sont aussi les grandes familles de Rafah (El-Sha'er, Qishtah, Barhoum), dont les membres sont dispersés de part et d'autre de la frontière, depuis le retrait israélien du Sinaï en 1982. S'y ajoutent côté égyptien, les Bédouins qui «gardent» les entrées, moyennant bien sûr un pourcentage (30 % environ) de la fraude. Mais après l'instauration de la trêve entre Israël et le Hamas, en juin dernier, les habitants de Rafah ont vu arriver d'autres mercanti : «les gros commerçants de Gaza, dont l'activité s'était effondrée avec le blocus, se sont mis à acheter de nombreux tunnels entre 100 000 et 120 000 dollars chacun», affirme Mohammed. En élargissant l'éventail de ses bénéficiaires, le Hamas renforçait du même coup son réseau d'obligés.
Au Caire, tous les diplomates le reconnaissent : la sécurité égyptienne n'ignore rien de cette contrebande en tout genre, véritable soupape pour une région lointaine, délaissée par les autorités. «Les policiers envoyés surveiller les souterrains viennent de la vallée du Nil, ces déracinés qu'on dépêche là-bas ne sont pas les majors de promotion », regrette un expert occidental. Leur désir de réprimer les trafics est d'autant moins grand que la plupart d'entre eux «toucheraient» entre 50 et 80 dollars chaque mois, en échange de leur silence. Pas étonnant que dans le désert de Rafah d'autres solidarités se créent : «Juste après avoir été avertis de l'imminence de bombardements israéliens contre des tunnels, des policiers égyptiens se précipitent à la frontière pour nous avertir, en criant», raconte un autre habitant de Rafah.
Après avoir beaucoup rechigné, les Égyptiens ont enfin accepté de sécuriser leur frontière. Jusqu'où peuvent-ils aller ? Déjà, l'été dernier après la visite d'une délégation de parlementaires américains, Le Caire s'était résolu à inonder les entrées d'une douzaine de tunnels. «De vieux passages hors d'usage, minimise Mohammed, on avait bien compris qu'il s'agissait simplement de faire plaisir aux Américains.» En attendant, malgré les centaines de bombes israéliennes larguées depuis quinze jours sur Rafah, de nombreux tunnels restent opérationnels. Ces derniers jours, deux équipes de médecins arabes ont encore avancé clandestinement dans le sous-sol en gruyère de Rafah.
http://www.lefigaro.fr/international/2009/01/10/01003-20090110ARTFIG00206-dans-le-secret-des-tunnels-de-gaza-.php
dimanche 28 décembre 2008
Chevènement
"L'effacement de la France" est devenu un risque, notamment si devaient triompher "les communautarismes et la perte du lien civique ; antichambre de la guerre civile".
Jean-Pierre Chevènement (Sénat, 1er décembre).
Jean-Pierre Chevènement (Sénat, 1er décembre).
Kadhafi fustige les réactions arabes
Le numéro un libyen Mouammar Kadhafi a fustigé les réactions "lâches et défaitistes" des pays arabes face à l'offensive israélienne contre la bande de Gaza qui a fait des centaines de morts et de blessés, a rapporté l'agence libyenne Jana.
En réaction à des initiatives arabes en faveur d'un sommet extraordinaire, le colonel Kadhafi a affirmé qu'il n'assisterait pas à un "sommet qui fait jouer un disque rayé depuis longtemps". "Combien de fois vous avez tenu un sommet extraordinaire pour la Palestine? Qu'est-ce que vous avez fait? (...) Moi je ne veux plus entendre ce disque?", a-t-il lancé samedi soir devant ses partisans des Comités révolutionnaires, colonne dorsale du régime.
"Un (dirigeant) présente une initiative, un autre fait don d'un discours et de mots et un autre veut qu'on appelle à un sommet extraordinaire (...). Ce genre de positions lâches et défaitistes fait honte", a-t-il dit.
http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2008/12/28/01011-20081228FILWWW00082-kadhafi-fustige-les-reactions-arabes.php
Khadafi en aurait-il marre de se servir de la cause "alibi" palestinienne? Il devrait pourtant aller au bout de l'idée... C'était bien parti, mais en fin de compte ça les arrangent tellement...
Pourtant le pote de Sarko a les moyens à lui tout seul de "sauver" la Palestine mais ce sera "pour une autre fois".
En réaction à des initiatives arabes en faveur d'un sommet extraordinaire, le colonel Kadhafi a affirmé qu'il n'assisterait pas à un "sommet qui fait jouer un disque rayé depuis longtemps". "Combien de fois vous avez tenu un sommet extraordinaire pour la Palestine? Qu'est-ce que vous avez fait? (...) Moi je ne veux plus entendre ce disque?", a-t-il lancé samedi soir devant ses partisans des Comités révolutionnaires, colonne dorsale du régime.
"Un (dirigeant) présente une initiative, un autre fait don d'un discours et de mots et un autre veut qu'on appelle à un sommet extraordinaire (...). Ce genre de positions lâches et défaitistes fait honte", a-t-il dit.
http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2008/12/28/01011-20081228FILWWW00082-kadhafi-fustige-les-reactions-arabes.php
Khadafi en aurait-il marre de se servir de la cause "alibi" palestinienne? Il devrait pourtant aller au bout de l'idée... C'était bien parti, mais en fin de compte ça les arrangent tellement...
Pourtant le pote de Sarko a les moyens à lui tout seul de "sauver" la Palestine mais ce sera "pour une autre fois".
Le Hamas bloque les blessés
Le Hamas empêche des centaines de Palestiniens blessés dans les raids aériens israéliens de quitter Gaza pour être soignés en Egypte, a déclaré le ministre égyptien des Affaires étrangères, Ahmed Aboul Gheit.
"On interdit aux blessés de passer" en Egypte, le seul pays avec Israël à avoir une frontière avec la bande de Gaza, territoire contrôlé par le mouvement islamiste Hamas, a dit M. Aboul-Gheit lors d'une conférence de presse avec le président palestinien Mahmoud Abbas en visite en Egypte.
Interrogé sur les raisons de cette interdiction, le chef de la diplomatie égyptienne a répondu: "Demandez à ceux qui contrôlent Gaza. Nous attendons les blessés à la frontière, ils ne sont pas autorisés à passer".
http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2008/12/28/01011-20081228FILWWW00021-le-hamas-bloquerait-les-blesses.php
"On interdit aux blessés de passer" en Egypte, le seul pays avec Israël à avoir une frontière avec la bande de Gaza, territoire contrôlé par le mouvement islamiste Hamas, a dit M. Aboul-Gheit lors d'une conférence de presse avec le président palestinien Mahmoud Abbas en visite en Egypte.
Interrogé sur les raisons de cette interdiction, le chef de la diplomatie égyptienne a répondu: "Demandez à ceux qui contrôlent Gaza. Nous attendons les blessés à la frontière, ils ne sont pas autorisés à passer".
http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2008/12/28/01011-20081228FILWWW00021-le-hamas-bloquerait-les-blesses.php
Gaza
Avant le déchaînement habituel auquel ne manqueront pas de se livrer nos éditorialistes dans les prochains jours pour fustiger l’attaque «disproportionnée» israélienne dans la bande de Gaza, quelques repères simples doivent être rappelés :
1) En août 2005, Gaza est devenu «judenrein», c’est-à-dire vidée de toute présence juive. Autrement dit, depuis cette date, on ne peut plus à la fois être juif et vivre dans la bande de Gaza. Rappelons que, dans le même temps, Israël est accusé d’être un Etat raciste et de pratiquer une «politique d’apartheid». Rappelons encore que les Arabes israéliens bénéficient strictement des mêmes droits civiques que les Juifs. Rappelons toujours que les femmes arabes israéliennes ont été les premières à bénéficier du droit de vote. Rappelons enfin qu’un Arabe israélien a la possibilité de devenir député à la Knesset et d’y œuvrer pour la destruction de l’Etat qui l’héberge, le nourrit et le protège. C’est le cas d'Ahmed Tibi, d’Azmi Bishara et de nombreux autres.
2) Après le départ des «Juifs» - comme on dit en bon gazaoui – aucune infrastructure juive, agricole ou autre, n’a été conservée. Il y a eu une volonté délibérée de toutes les détruire et ce dans un seul but : ne pas donner la moindre chance de prospérité à une population qu’il fallait impérativement maintenir dans la misère sous peine de risquer de diminuer le niveau de haine anti-israélienne.
3) Sans la moindre raison politique, tactique ou stratégique, les roquettes se sont mises à pleuvoir sur le territoire israélien à partir de la date de cette évacuation. Visiblement, le désœuvrement et le chômage ne réussissaient pas aux «activistes palestiniens» – comme on dit, cette fois, en novlangue AFPienne –
4) La trêve de six mois était stratégique pour le Hamas qui y trouvait son seul moyen de reconstituer ses forces pour mieux frapper Israël par la suite. Il ne l’a d’ailleurs jamais respectée, bombardant Sderot et Ashkelon de plusieurs tirs de mortiers et fusées Qassam chaque jour depuis deux mois. Les islamistes l’ont finalement rompue officiellement le 19 décembre, faisant passer leurs «bombardements artisanaux» à l’échelon industriel. Israël a prévenu avant et après cette rupture qu’elle ne pourrait indéfiniment faire preuve de retenue. On ne peut pas dire que l’Etat hébreu ait fait preuve de malice ni de perfidie dans cette opération.
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La création d’un Etat palestinien est le dernier souci des… Palestiniens !
Ce peuple de bric et de broc souffre d’une pathologie contre laquelle aucun remède n’a vu le jour : le vertige de la Paix.
La Paix signifie la fin de l’essence même qui a fait exister artificiellement ce « peuple » depuis 1967. C’est à cette date que Gamal Abdal Nasser a sorti de la naphtaline une OLP jusque-là inconnue pour la substituer à son rêve de panarabisme englouti dans les sables du Sinaï lors de la Guerre des Six Jours.
Certes, aujourd’hui, les principaux dirigeants de l’Autorité palestinienne ont choisi le chemin du pragmatisme pour parvenir à la création d’un Etat palestinien.
Mais que peuvent-ils face à la vacuité essentielle de l’idéal palestinien ?
Comment bâtir une nation avec un « peuple » protéiforme qui n’a que la haine de l’Autre pour le cimenter ?
Un « peuple » qui, à chaque fois que l’occasion lui a été présentée, a eu le vertige de la Paix.
En 1947, lors du plan de partage : non !
En 1967, à Khartoum : non !
En 1970 quand Hussein de Jordanie propose à Arafat de devenir son Premier ministre d’une Jordanie palestinienne : non ! suivi du massacre de Septembre noir.
En 2000, à Camp David, non ! quand Arafat, pris lui aussi du vertige de la Paix à laquelle il était acculé, sort de son chapeau l’exigence inacceptable d’un retour massif des « réfugiés » palestiniens à l’intérieur des frontières d’Israël.
Non ! Toujours non ! Le même « non ! » que n’importe qui hurlerait au bord d’un précipice avant de s’y jeter.
Mais le reste du monde, avec désormais Sarkozy en fer de lance, a l’obsession de la Paix là où les Palestiniens ont le vertige.
Il y a pourtant une solution. Ce n’est pas parce qu’un mensonge dure depuis 42 ans qu’il faut continuer à le proférer. Ces Arabes de Palestine doivent commencer leur propre psychanalyse, se regarder sans se mentir, réaliser à quel point ils ont été manipulés par des idéologues depuis si longtemps.
C’est le seul moyen pour eux d’envisager un avenir serein, en se débarrassant de cette identité factice tournée vers la guerre et la haine. Encore faut-il que les médecins qui se penchent sur leur cas ne les encouragent pas dans leur délire, cessent de sublimer la « justesse de leur cause », « la splendeur de leur identité ».
C’est la seule porte de sortie à ce conflit.
Elle peut paraître frustrante à ces gens qui combattent depuis si longtemps, mais c’est la seule, même au sein d’un Etat qu’ils nommeront comme bon leur semblera : Palestine par exemple.
Primo
1) En août 2005, Gaza est devenu «judenrein», c’est-à-dire vidée de toute présence juive. Autrement dit, depuis cette date, on ne peut plus à la fois être juif et vivre dans la bande de Gaza. Rappelons que, dans le même temps, Israël est accusé d’être un Etat raciste et de pratiquer une «politique d’apartheid». Rappelons encore que les Arabes israéliens bénéficient strictement des mêmes droits civiques que les Juifs. Rappelons toujours que les femmes arabes israéliennes ont été les premières à bénéficier du droit de vote. Rappelons enfin qu’un Arabe israélien a la possibilité de devenir député à la Knesset et d’y œuvrer pour la destruction de l’Etat qui l’héberge, le nourrit et le protège. C’est le cas d'Ahmed Tibi, d’Azmi Bishara et de nombreux autres.
2) Après le départ des «Juifs» - comme on dit en bon gazaoui – aucune infrastructure juive, agricole ou autre, n’a été conservée. Il y a eu une volonté délibérée de toutes les détruire et ce dans un seul but : ne pas donner la moindre chance de prospérité à une population qu’il fallait impérativement maintenir dans la misère sous peine de risquer de diminuer le niveau de haine anti-israélienne.
3) Sans la moindre raison politique, tactique ou stratégique, les roquettes se sont mises à pleuvoir sur le territoire israélien à partir de la date de cette évacuation. Visiblement, le désœuvrement et le chômage ne réussissaient pas aux «activistes palestiniens» – comme on dit, cette fois, en novlangue AFPienne –
4) La trêve de six mois était stratégique pour le Hamas qui y trouvait son seul moyen de reconstituer ses forces pour mieux frapper Israël par la suite. Il ne l’a d’ailleurs jamais respectée, bombardant Sderot et Ashkelon de plusieurs tirs de mortiers et fusées Qassam chaque jour depuis deux mois. Les islamistes l’ont finalement rompue officiellement le 19 décembre, faisant passer leurs «bombardements artisanaux» à l’échelon industriel. Israël a prévenu avant et après cette rupture qu’elle ne pourrait indéfiniment faire preuve de retenue. On ne peut pas dire que l’Etat hébreu ait fait preuve de malice ni de perfidie dans cette opération.
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La création d’un Etat palestinien est le dernier souci des… Palestiniens !
Ce peuple de bric et de broc souffre d’une pathologie contre laquelle aucun remède n’a vu le jour : le vertige de la Paix.
La Paix signifie la fin de l’essence même qui a fait exister artificiellement ce « peuple » depuis 1967. C’est à cette date que Gamal Abdal Nasser a sorti de la naphtaline une OLP jusque-là inconnue pour la substituer à son rêve de panarabisme englouti dans les sables du Sinaï lors de la Guerre des Six Jours.
Certes, aujourd’hui, les principaux dirigeants de l’Autorité palestinienne ont choisi le chemin du pragmatisme pour parvenir à la création d’un Etat palestinien.
Mais que peuvent-ils face à la vacuité essentielle de l’idéal palestinien ?
Comment bâtir une nation avec un « peuple » protéiforme qui n’a que la haine de l’Autre pour le cimenter ?
Un « peuple » qui, à chaque fois que l’occasion lui a été présentée, a eu le vertige de la Paix.
En 1947, lors du plan de partage : non !
En 1967, à Khartoum : non !
En 1970 quand Hussein de Jordanie propose à Arafat de devenir son Premier ministre d’une Jordanie palestinienne : non ! suivi du massacre de Septembre noir.
En 2000, à Camp David, non ! quand Arafat, pris lui aussi du vertige de la Paix à laquelle il était acculé, sort de son chapeau l’exigence inacceptable d’un retour massif des « réfugiés » palestiniens à l’intérieur des frontières d’Israël.
Non ! Toujours non ! Le même « non ! » que n’importe qui hurlerait au bord d’un précipice avant de s’y jeter.
Mais le reste du monde, avec désormais Sarkozy en fer de lance, a l’obsession de la Paix là où les Palestiniens ont le vertige.
Il y a pourtant une solution. Ce n’est pas parce qu’un mensonge dure depuis 42 ans qu’il faut continuer à le proférer. Ces Arabes de Palestine doivent commencer leur propre psychanalyse, se regarder sans se mentir, réaliser à quel point ils ont été manipulés par des idéologues depuis si longtemps.
C’est le seul moyen pour eux d’envisager un avenir serein, en se débarrassant de cette identité factice tournée vers la guerre et la haine. Encore faut-il que les médecins qui se penchent sur leur cas ne les encouragent pas dans leur délire, cessent de sublimer la « justesse de leur cause », « la splendeur de leur identité ».
C’est la seule porte de sortie à ce conflit.
Elle peut paraître frustrante à ces gens qui combattent depuis si longtemps, mais c’est la seule, même au sein d’un Etat qu’ils nommeront comme bon leur semblera : Palestine par exemple.
Primo
mercredi 24 décembre 2008
Les travaillistes néerlandais durcissent leur discours sur l'immigration
Le Monde
Dans une note intitulée "Passé séparé, avenir partagé", la présidente du parti travailliste néerlandais (PVDA), Lilianne Ploumen, plaide pour de nouvelles règles censées favoriser l'intégration dans son pays. Rompant avec la tradition du PVDA et s'inscrivant dans un mouvement général de la société néerlandaise, Mme Ploumen prône la fin du modèle de "tolérance" qui, selon elle, "n'a pas fait de bien à l'intégration des immigrés". Elle souligne que les dirigeants des Pays-Bas ont commis une faute qu'ils ne pourront "plus jamais répéter" :
-"Ravaler nos critiques sur les religions et les cultures au nom de la tolérance."
La responsable du deuxième parti du pays, actuellement associé au pouvoir, prône l'apprentissage obligatoire du néerlandais ainsi que la fin du principe de double nationalité. "La loyauté n'a rien à voir avec la nationalité mais (...) pour devenir Néerlandais, il faut renoncer à sa nationalité d'origine", écrit Mme Ploumen, qui relance ainsi un débat étouffé par son propre parti il y a quelques mois. Le populiste Geert Wilders avait attaqué deux secrétaires d'Etat travaillistes. Parce que l'un a conservé sa nationalité marocaine et l'autre sa nationalité turque. Une troisième personnalité du PVDA, d'origine marocaine, fait partie d'un conseil d'avis au roi Mohammed VI.
Entre la tolérance et la multiculturalité d'un côté, l'intégration obligatoire et la "confrontation" de l'autre, Mme Ploumen opte résolument pour la deuxième option. Les nouveaux arrivants doivent choisir "sans réserve" les valeurs démocratiques. L'Etat doit être le garant du droit, de la sécurité publique, de la liberté d'expression. En échange, il doit offrir des possibilités d'émancipation et de promotion sociale grâce à un système scolaire performant, une offre de travail satisfaisante et une politique de la jeunesse efficace.
"EVITER LA SURVICTIMISATION"
Liberté d'expression, droit de critiquer - voire d'offenser -, lutte résolue contre les pratiques du crime d'honneur : tout cela n'est pas négociable, souligne le rapport. Les questions de l'égalité entre homme et femme ou de la séparation entre les églises et l'Etat ne le sont pas davantage mais peuvent être débattues en vue de convaincre. Le port du voile ou la construction de nouvelles mosquées doivent toujours être tolérés, affirme, en résumé, la dirigeante travailliste. Elle souligne la nécessité de lutter contre les discriminations mais "les allochtones doivent éviter la survictimisation", écrit-elle.
Ce texte, qui devrait être voté en mars par le PVDA, désigne surtout, sans les nommer, les jeunes d'origine marocaine et turque ainsi que les tenants d'un islam fondamentaliste. Il confirme, pour la gauche sociale-démocrate néerlandaise, un virage amorcé en novembre avec l'éviction de la ministre de l'intégration, Ella Vogelaar, qui prônait une "approche douce" de problèmes qui perturbent les Pays-Bas depuis des années. Le film anti-islam Fitna du député Wilders avait, au printemps, relancé le débat sur la caricature, le blasphème et la liberté de critiquer une religion.
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C'est bien gentil mais c'est trop tard...
Dans une note intitulée "Passé séparé, avenir partagé", la présidente du parti travailliste néerlandais (PVDA), Lilianne Ploumen, plaide pour de nouvelles règles censées favoriser l'intégration dans son pays. Rompant avec la tradition du PVDA et s'inscrivant dans un mouvement général de la société néerlandaise, Mme Ploumen prône la fin du modèle de "tolérance" qui, selon elle, "n'a pas fait de bien à l'intégration des immigrés". Elle souligne que les dirigeants des Pays-Bas ont commis une faute qu'ils ne pourront "plus jamais répéter" :
-"Ravaler nos critiques sur les religions et les cultures au nom de la tolérance."
La responsable du deuxième parti du pays, actuellement associé au pouvoir, prône l'apprentissage obligatoire du néerlandais ainsi que la fin du principe de double nationalité. "La loyauté n'a rien à voir avec la nationalité mais (...) pour devenir Néerlandais, il faut renoncer à sa nationalité d'origine", écrit Mme Ploumen, qui relance ainsi un débat étouffé par son propre parti il y a quelques mois. Le populiste Geert Wilders avait attaqué deux secrétaires d'Etat travaillistes. Parce que l'un a conservé sa nationalité marocaine et l'autre sa nationalité turque. Une troisième personnalité du PVDA, d'origine marocaine, fait partie d'un conseil d'avis au roi Mohammed VI.
Entre la tolérance et la multiculturalité d'un côté, l'intégration obligatoire et la "confrontation" de l'autre, Mme Ploumen opte résolument pour la deuxième option. Les nouveaux arrivants doivent choisir "sans réserve" les valeurs démocratiques. L'Etat doit être le garant du droit, de la sécurité publique, de la liberté d'expression. En échange, il doit offrir des possibilités d'émancipation et de promotion sociale grâce à un système scolaire performant, une offre de travail satisfaisante et une politique de la jeunesse efficace.
"EVITER LA SURVICTIMISATION"
Liberté d'expression, droit de critiquer - voire d'offenser -, lutte résolue contre les pratiques du crime d'honneur : tout cela n'est pas négociable, souligne le rapport. Les questions de l'égalité entre homme et femme ou de la séparation entre les églises et l'Etat ne le sont pas davantage mais peuvent être débattues en vue de convaincre. Le port du voile ou la construction de nouvelles mosquées doivent toujours être tolérés, affirme, en résumé, la dirigeante travailliste. Elle souligne la nécessité de lutter contre les discriminations mais "les allochtones doivent éviter la survictimisation", écrit-elle.
Ce texte, qui devrait être voté en mars par le PVDA, désigne surtout, sans les nommer, les jeunes d'origine marocaine et turque ainsi que les tenants d'un islam fondamentaliste. Il confirme, pour la gauche sociale-démocrate néerlandaise, un virage amorcé en novembre avec l'éviction de la ministre de l'intégration, Ella Vogelaar, qui prônait une "approche douce" de problèmes qui perturbent les Pays-Bas depuis des années. Le film anti-islam Fitna du député Wilders avait, au printemps, relancé le débat sur la caricature, le blasphème et la liberté de critiquer une religion.
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C'est bien gentil mais c'est trop tard...
lundi 22 décembre 2008
Le pari israélien de l'Union européenne
LE MONDE | 20.12.08 |
A l'unanimité, les vingt-sept ministres des affaires étrangères de l'Union européenne ont décidé, le 8 décembre, de renforcer les liens avec Israël. Pourtant, le 3 décembre, le Parlement européen avait estimé qu'il n'était pas opportun de procéder à un approfondissement des relations avec l'Etat juif et avait lié ce "rehaussement" à l'amélioration de la situation sur le terrain et aux progrès accomplis dans le processus de paix. En cela, les députés européens n'avaient fait qu'appliquer la consigne édictée le 16 juin - date à laquelle ont été lancées les négociations - selon laquelle cette évolution devait s'effectuer "en tenant compte des intérêts des deux parties, et dans le contexte de la résolution du conflit israélo-palestinien", selon les propos tenus à l'époque par Benita Ferrero-Waldner, commissaire européen aux relations extérieures.
Six mois plus tard, bien qu'il n'y ait eu aucune avancée dans le processus de paix et aucune amélioration sur le terrain, les Vingt-Sept ont voté comme un seul homme un rapprochement avec Israël qui va permettre à l'Etat juif d'être associé beaucoup plus étroitement aux travaux et aux décisions de Bruxelles. Les Etats membres n'ont pas entendu les cris d'alarme lancés par le premier ministre palestinien, Salam Fayyad, qui avait demandé aux Européens d"attendre avant de relever le niveau de représentation d'Israël à l'UE".
--------------
Peut être les Européens en ont-ils ENFIN assez de ces bédouins stupides et dangereux et ont maintenant envie de voir si la seule démocratie du moyen orient n'est pas un meilleur investissement...?
A l'unanimité, les vingt-sept ministres des affaires étrangères de l'Union européenne ont décidé, le 8 décembre, de renforcer les liens avec Israël. Pourtant, le 3 décembre, le Parlement européen avait estimé qu'il n'était pas opportun de procéder à un approfondissement des relations avec l'Etat juif et avait lié ce "rehaussement" à l'amélioration de la situation sur le terrain et aux progrès accomplis dans le processus de paix. En cela, les députés européens n'avaient fait qu'appliquer la consigne édictée le 16 juin - date à laquelle ont été lancées les négociations - selon laquelle cette évolution devait s'effectuer "en tenant compte des intérêts des deux parties, et dans le contexte de la résolution du conflit israélo-palestinien", selon les propos tenus à l'époque par Benita Ferrero-Waldner, commissaire européen aux relations extérieures.
Six mois plus tard, bien qu'il n'y ait eu aucune avancée dans le processus de paix et aucune amélioration sur le terrain, les Vingt-Sept ont voté comme un seul homme un rapprochement avec Israël qui va permettre à l'Etat juif d'être associé beaucoup plus étroitement aux travaux et aux décisions de Bruxelles. Les Etats membres n'ont pas entendu les cris d'alarme lancés par le premier ministre palestinien, Salam Fayyad, qui avait demandé aux Européens d"attendre avant de relever le niveau de représentation d'Israël à l'UE".
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Peut être les Européens en ont-ils ENFIN assez de ces bédouins stupides et dangereux et ont maintenant envie de voir si la seule démocratie du moyen orient n'est pas un meilleur investissement...?
jeudi 18 décembre 2008
ARABIE SAOUDITE • Tu divorceras dans la douleur
Alors qu'un homme peut répudier son épouse sur-le-champ, les femmes doivent attendre des années et indemniser leur mari pour être libres. Reportage paru dans la version saoudienne d'Al-Hayat.
Riyad, avril 2008
AFP
Selon une étude gouvernementale, le taux de divorce en Arabie Saoudite connaît une hausse "effrayante". Certains estiment que 40 % des couples se séparent avant la cinquième année. Et les choses ne vont pas s'arranger avec la crise économique. C'est ce que prévoient des sociologues de l'université de Djedda, qui soulignent la corrélation entre difficultés financières et problèmes conjugaux. Ils rappellent qu'il y a cinq ans l'effondrement de la Bourse de Riyad avait entraîné une hausse des divorces de 20 %. Nous avons enquêté sur la manière dont les choses se passent concrètement. Pour cela, nous avons rencontré des femmes qui ont divorcé à leur propre demande. La première s'appelle Noura. Elle raconte que, durant les sept années de son mariage, elle a subi toutes sortes d'humiliations et de harcèlement psychologique, jusqu'à arriver à la conclusion que son mari était psychologiquement déséquilibré.( il y a un synonyme = islamiste)
"Il ne voulait pas d'une épouse, d'un foyer et de la stabilité. Il voulait que je sois sa bonne. Je devais m'effacer et, si j'osais parler, ça se terminait par des coups", explique-t-elle. Au bout d'un moment, Noura a fait appel à un de ses frères, afin qu'il lui parle. "Mon mari a admis qu'il avait tort et a promis de changer. Mais ça n'a pas duré longtemps." Finalement, elle s'est enhardie et lui a demandé de la répudier. "Il m'a ri au nez et m'a dit : 'Je vais te laisser en suspens. Tu ne seras plus à moi, mais tu ne seras pas non plus à quelqu'un d'autre.'" Noura a fini par se réfugier chez ses parents. "J'ai passé un an dans la maison de mon père sans qu'il ne se manifeste. Mon père est donc allé le voir pour lui dire qu'il devait me répudier. Mais il a voulu que mon père m'amène au tribunal et que ce soit moi qui demande la séparation, en renonçant à tous mes droits.
Mouna a vécu une histoire semblable. "J'ai supporté mon mari pendant onze ans. C'était un supplice. Il me frappait et m'humiliait devant les enfants qui pleuraient. Ce n'est pas facile pour une femme de demander le divorce, surtout si l'on a des enfants. Mais j'ai compris qu'il ne changerait pas et que c'était la seule solution. Quand je lui en ai parlé, il m'a dit : 'C'est toi qui vas aller au tribunal pour faire la demande. Et tu vas me payer.' J'en ai parlé à mon père. Je lui ai expliqué tout ce qui s'était passé et aussi que mon mari refusait de me répudier et me demandait d'engager moi-même la démarche [ce qui implique qu'elle restitue la somme versée par le mari lors du mariage]. Au bout d'un an et demi, j'étais enfin libérée."
Pour les hommes, les choses sont bien plus simples. C'est ce que nous avons constaté en envoyant un journaliste au tribunal des affaires familiales à Riyad pour qu'il y joue le rôle d'un mari souhaitant répudier sa femme. "En arrivant au tribunal, j'ai demandé à un premier fonctionnaire ce qu'il fallait faire. Il m'a dit de prendre un formulaire et de le remplir. Un agent d'accueil m'a ensuite expliqué, tout sourire, qu'il fallait d'abord passer par le bureau du "conciliateur". Je m'y suis rendu, mais la porte était fermée. J'ai attendu cinq minutes avant de jeter un coup d'œil à l'intérieur du bureau. Il y avait cinq fonctionnaires occupés à boire du café. Finalement, l'un m'a demandé si j'étais vraiment décidé à divorcer et j'ai répondu que oui. J'ai inventé un problème dérisoire pour justifier le divorce, disant que mon travail m'amenait à passer un mois à l'étranger et que ma femme refusait de m'accompagner. J'ai expliqué qu'il fallait absolument divorcer avant mon départ.
Le fonctionnaire m'a suggéré d'attendre un peu : "Vous pouvez partir en voyage et la répudier par courrier. Les documents nécessaires sont disponibles dans les ambassades saoudiennes." Mais j'ai insisté pour divorcer tout de suite. Le fonctionnaire m'a rétorqué : "Je peux vous signer un formulaire et le juge fixera un rendez-vous dans deux ou trois semaines." En écoutant le ‘conciliateur', j'ai compris qu'il n'était pas en train de m'inciter à la réconciliation, mais seulement de m'expliquer que le juge était débordé. J'ai donc insisté encore un peu et, finalement, il a cédé. "Je vais faire avancer votre dossier, mais dites au juge que vous êtes bien passé par mon bureau et que vous êtes toujours décidé. Peut-être qu'il pourra vous faire le papier aujourd'hui." Là-dessus, j'ai arrêté ce jeu et suis parti. Comme vous voyez, en Arabie Saoudite, il est plus facile pour un homme de répudier sa femme que de trouver une place pour se garer devant le tribunal."
Chaden Al-Hayek et Fayçal Al-Moukhallafi
Al Hayat
Riyad, avril 2008
AFP
Selon une étude gouvernementale, le taux de divorce en Arabie Saoudite connaît une hausse "effrayante". Certains estiment que 40 % des couples se séparent avant la cinquième année. Et les choses ne vont pas s'arranger avec la crise économique. C'est ce que prévoient des sociologues de l'université de Djedda, qui soulignent la corrélation entre difficultés financières et problèmes conjugaux. Ils rappellent qu'il y a cinq ans l'effondrement de la Bourse de Riyad avait entraîné une hausse des divorces de 20 %. Nous avons enquêté sur la manière dont les choses se passent concrètement. Pour cela, nous avons rencontré des femmes qui ont divorcé à leur propre demande. La première s'appelle Noura. Elle raconte que, durant les sept années de son mariage, elle a subi toutes sortes d'humiliations et de harcèlement psychologique, jusqu'à arriver à la conclusion que son mari était psychologiquement déséquilibré.( il y a un synonyme = islamiste)
"Il ne voulait pas d'une épouse, d'un foyer et de la stabilité. Il voulait que je sois sa bonne. Je devais m'effacer et, si j'osais parler, ça se terminait par des coups", explique-t-elle. Au bout d'un moment, Noura a fait appel à un de ses frères, afin qu'il lui parle. "Mon mari a admis qu'il avait tort et a promis de changer. Mais ça n'a pas duré longtemps." Finalement, elle s'est enhardie et lui a demandé de la répudier. "Il m'a ri au nez et m'a dit : 'Je vais te laisser en suspens. Tu ne seras plus à moi, mais tu ne seras pas non plus à quelqu'un d'autre.'" Noura a fini par se réfugier chez ses parents. "J'ai passé un an dans la maison de mon père sans qu'il ne se manifeste. Mon père est donc allé le voir pour lui dire qu'il devait me répudier. Mais il a voulu que mon père m'amène au tribunal et que ce soit moi qui demande la séparation, en renonçant à tous mes droits.
Mouna a vécu une histoire semblable. "J'ai supporté mon mari pendant onze ans. C'était un supplice. Il me frappait et m'humiliait devant les enfants qui pleuraient. Ce n'est pas facile pour une femme de demander le divorce, surtout si l'on a des enfants. Mais j'ai compris qu'il ne changerait pas et que c'était la seule solution. Quand je lui en ai parlé, il m'a dit : 'C'est toi qui vas aller au tribunal pour faire la demande. Et tu vas me payer.' J'en ai parlé à mon père. Je lui ai expliqué tout ce qui s'était passé et aussi que mon mari refusait de me répudier et me demandait d'engager moi-même la démarche [ce qui implique qu'elle restitue la somme versée par le mari lors du mariage]. Au bout d'un an et demi, j'étais enfin libérée."
Pour les hommes, les choses sont bien plus simples. C'est ce que nous avons constaté en envoyant un journaliste au tribunal des affaires familiales à Riyad pour qu'il y joue le rôle d'un mari souhaitant répudier sa femme. "En arrivant au tribunal, j'ai demandé à un premier fonctionnaire ce qu'il fallait faire. Il m'a dit de prendre un formulaire et de le remplir. Un agent d'accueil m'a ensuite expliqué, tout sourire, qu'il fallait d'abord passer par le bureau du "conciliateur". Je m'y suis rendu, mais la porte était fermée. J'ai attendu cinq minutes avant de jeter un coup d'œil à l'intérieur du bureau. Il y avait cinq fonctionnaires occupés à boire du café. Finalement, l'un m'a demandé si j'étais vraiment décidé à divorcer et j'ai répondu que oui. J'ai inventé un problème dérisoire pour justifier le divorce, disant que mon travail m'amenait à passer un mois à l'étranger et que ma femme refusait de m'accompagner. J'ai expliqué qu'il fallait absolument divorcer avant mon départ.
Le fonctionnaire m'a suggéré d'attendre un peu : "Vous pouvez partir en voyage et la répudier par courrier. Les documents nécessaires sont disponibles dans les ambassades saoudiennes." Mais j'ai insisté pour divorcer tout de suite. Le fonctionnaire m'a rétorqué : "Je peux vous signer un formulaire et le juge fixera un rendez-vous dans deux ou trois semaines." En écoutant le ‘conciliateur', j'ai compris qu'il n'était pas en train de m'inciter à la réconciliation, mais seulement de m'expliquer que le juge était débordé. J'ai donc insisté encore un peu et, finalement, il a cédé. "Je vais faire avancer votre dossier, mais dites au juge que vous êtes bien passé par mon bureau et que vous êtes toujours décidé. Peut-être qu'il pourra vous faire le papier aujourd'hui." Là-dessus, j'ai arrêté ce jeu et suis parti. Comme vous voyez, en Arabie Saoudite, il est plus facile pour un homme de répudier sa femme que de trouver une place pour se garer devant le tribunal."
Chaden Al-Hayek et Fayçal Al-Moukhallafi
Al Hayat
BOSNIE-HERZÉGOVINE • A Sarajevo, le Père Noël n’est plus le bienvenu
En France, même problème, ça a commencé avec des maires suffisamment lâches à qui on fait bien comprendre que des panneaux avec des inscriptions sataniques comme "Joyeux Noël" sont choquants pour "certaines communautés" (toujours la même) et qui maintenant refont les décos à coup de "Joyeuse Fêtes"...
Levez le nez en décembre, ça commence, ou plutôt ça se prolonge avec des lampions qu'on "accommode" et ça finira... à la mosquée! En eau de boudin ?
----------------------
Le vieillard barbu qui apportait tant de joie aux enfants a pratiquement disparu de l’espace public. Un écrivain bosniaque y voit le symptôme d’une société de plus en plus soumise aux diktats religieux.
En 1996, deux jours après le réveillon de la première année de paix [les accords de Dayton ont mis fin à la guerre en 1995], Alija Izetbegovic, premier président [musulman] de la Bosnie-Herzégovine, avait envoyé une missive à la télévision nationale, indigné par des images des festivités sur lesquelles “un petit nombre d’individus insolents et sans cœur osaient se tordre de rire comme si rien ne s’était passé, alors que les tombes étaient encore fraîches et les blessures ouvertes”.
Dans la foulée, Izetbegovic avait demandé – c’est-à-dire ordonné – à la télévision d’arrêter de montrer au public le Djed Mraz [littéralement “le Père Gel”, la version communiste du Père Noël qui apportait les cadeaux la nuit du 31 décembre] et autres personnages symboliques d’origine “étrangère”. Le sympathique vieillard à barbe blanche ne devrait désormais plus sortir de l’intimité des foyers. Aujourd’hui, fin 2008, le Djed Mraz de la Yougoslavie de Tito est pratiquement absent de l’espace public, grâce notamment à l’obstination de gens comme Azija Mahmutovic, directrice de l’institution officielle Les Enfants de Sarajevo (Djeca Sarajeva), reconnue d’intérêt public par l’Etat. Malgré les critiques et la résistance de certains médias, elle a réussi à imposer l’enseignement de la religion musulmane jusque dans les maternelles municipales. Des établissements qui appartiennent à tous les citoyens bosniaques et pas seulement à ceux de confession musulmane, car financés par nos impôts. Ainsi, dans les maternelles de la capitale laïque d’un Etat laïque, Mme Mahmutovic a obtenu que l’on enseigne aux enfants une religion unique ! De peur que leurs petits ne soient mal vus, des parents ont protesté mollement contre cette mesure : ils ont rappelé qu’il n’est pas bien de faire de la discrimination ; qu’à cet âge les enfants ne s’intéressent pas à la religion ; que ces cours de religion sont financés par le budget de la ville alors que les cours d’anglais, par exemple, sont à la charge des familles. Il est plus facile d’être naïf que réaliste dans cette affaire. Or il faut admettre que l’introduction de l’enseignement de la religion musulmane dans les maternelles n’est pas que le caprice de Mme Mahmutovic, mais relève de la stratégie de recomposition d’une partie de la Bosnie-Herzégovine, loin de l’idée d’un Etat commun et multiethnique où tous les citoyens sont égaux. L’affaire des maternelles n’est certes pas la preuve de la réislamisation totale d’un tiers du pays. Mais c’est le premier pas dans la réalisation du principe cujus regio, ejus religio [telle la religion du prince, telle celle du pays]. Les enfants n’en sont que les victimes collatérales.
Dans ses interviews, Azija Mahmutovic rappelle avec moult précautions oratoires que le Djed Mraz reste quelqu’un d’étranger à la tradition musulmane – ce qui ne l’empêche pas de dire qu’elle trouve sympathiques les saint Nicolas et Père Noël catholiques [quelque 10 % des habitants de Sarajevo sont catholiques]. Mais ici personne n’est dupe : en Bosnie-Herzégovine, ce sont bien des Djed Mraz à la barbe blanche vêtus de costumes rouges qui sillonnent les rues, au grand bonheur des enfants et de leurs parents. Il est difficile de trouver une famille bosniaque qui n’ait pas dans son album de photos au moins un cliché immortalisant les enfants devant un sapin de Noël en compagnie du sympathique vieillard, un grand sac de bonbons et d’autres friandises à la main. Pendant des décennies, l’année s’est terminée par la visite du Djed Mraz dans les écoles maternelles, mais aussi dans les usines et autres institutions yougoslaves, qui leur ouvraient les portes en fonction du calendrier. Tout en étant le symbole des festivités de fin d’année, les visites du Djed Mraz communiste ont été programmées pour ne jamais coïncider avec les deux Noël religieux [le 24 décembre pour les catholiques et le 7 janvier pour les orthodoxes]. Le vieillard sympathique restait un pur produit du capitalisme, habilement adapté à une société socialiste et nationalement compliquée de surcroît. Les enfants ne comprenaient pas les enjeux politiques autour du Djed Mraz. Pour eux, il n’était qu’un vieil homme souriant qui leur apportait des cadeaux et une joie immense.
Les arguments ne manquent pas pour justifier l’expulsion du Djed Mraz de la vie des petits Sarajéviens. A commencer par celui qui veut que saint Nicolas, le Père Noël et le Djed Mraz ne sont pas les mêmes personnages, même s’ils sont vêtus du même costume, ou que les fêtes de fin d’année ont été inventées pour justifier l’hystérie consumériste. Tous ces arguments sont erronés. Le Djed Mraz est la victime collatérale d’une longue et patiente transformation de la société bosnienne laïque en une société théocratique dans laquelle les dirigeants des trois communautés religieuses (et notamment de la communauté musulmane) agissent de plus en plus ouvertement en hommes politiques. Ils interprètent la Constitution selon leurs principes religieux et retouchent à tel point les traditions que le passé ne sera plus ce qu’il a été, mais ce que des gens comme Mme Mahmutovic aurait souhaité qu’il soit.
* Écrivain, scénariste journaliste, Emir Imamovic Pirke vit à Sarajevo.
Emir Imamovic Pirke
Jutarnji List
Levez le nez en décembre, ça commence, ou plutôt ça se prolonge avec des lampions qu'on "accommode" et ça finira... à la mosquée! En eau de boudin ?
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Le vieillard barbu qui apportait tant de joie aux enfants a pratiquement disparu de l’espace public. Un écrivain bosniaque y voit le symptôme d’une société de plus en plus soumise aux diktats religieux.
En 1996, deux jours après le réveillon de la première année de paix [les accords de Dayton ont mis fin à la guerre en 1995], Alija Izetbegovic, premier président [musulman] de la Bosnie-Herzégovine, avait envoyé une missive à la télévision nationale, indigné par des images des festivités sur lesquelles “un petit nombre d’individus insolents et sans cœur osaient se tordre de rire comme si rien ne s’était passé, alors que les tombes étaient encore fraîches et les blessures ouvertes”.
Dans la foulée, Izetbegovic avait demandé – c’est-à-dire ordonné – à la télévision d’arrêter de montrer au public le Djed Mraz [littéralement “le Père Gel”, la version communiste du Père Noël qui apportait les cadeaux la nuit du 31 décembre] et autres personnages symboliques d’origine “étrangère”. Le sympathique vieillard à barbe blanche ne devrait désormais plus sortir de l’intimité des foyers. Aujourd’hui, fin 2008, le Djed Mraz de la Yougoslavie de Tito est pratiquement absent de l’espace public, grâce notamment à l’obstination de gens comme Azija Mahmutovic, directrice de l’institution officielle Les Enfants de Sarajevo (Djeca Sarajeva), reconnue d’intérêt public par l’Etat. Malgré les critiques et la résistance de certains médias, elle a réussi à imposer l’enseignement de la religion musulmane jusque dans les maternelles municipales. Des établissements qui appartiennent à tous les citoyens bosniaques et pas seulement à ceux de confession musulmane, car financés par nos impôts. Ainsi, dans les maternelles de la capitale laïque d’un Etat laïque, Mme Mahmutovic a obtenu que l’on enseigne aux enfants une religion unique ! De peur que leurs petits ne soient mal vus, des parents ont protesté mollement contre cette mesure : ils ont rappelé qu’il n’est pas bien de faire de la discrimination ; qu’à cet âge les enfants ne s’intéressent pas à la religion ; que ces cours de religion sont financés par le budget de la ville alors que les cours d’anglais, par exemple, sont à la charge des familles. Il est plus facile d’être naïf que réaliste dans cette affaire. Or il faut admettre que l’introduction de l’enseignement de la religion musulmane dans les maternelles n’est pas que le caprice de Mme Mahmutovic, mais relève de la stratégie de recomposition d’une partie de la Bosnie-Herzégovine, loin de l’idée d’un Etat commun et multiethnique où tous les citoyens sont égaux. L’affaire des maternelles n’est certes pas la preuve de la réislamisation totale d’un tiers du pays. Mais c’est le premier pas dans la réalisation du principe cujus regio, ejus religio [telle la religion du prince, telle celle du pays]. Les enfants n’en sont que les victimes collatérales.
Dans ses interviews, Azija Mahmutovic rappelle avec moult précautions oratoires que le Djed Mraz reste quelqu’un d’étranger à la tradition musulmane – ce qui ne l’empêche pas de dire qu’elle trouve sympathiques les saint Nicolas et Père Noël catholiques [quelque 10 % des habitants de Sarajevo sont catholiques]. Mais ici personne n’est dupe : en Bosnie-Herzégovine, ce sont bien des Djed Mraz à la barbe blanche vêtus de costumes rouges qui sillonnent les rues, au grand bonheur des enfants et de leurs parents. Il est difficile de trouver une famille bosniaque qui n’ait pas dans son album de photos au moins un cliché immortalisant les enfants devant un sapin de Noël en compagnie du sympathique vieillard, un grand sac de bonbons et d’autres friandises à la main. Pendant des décennies, l’année s’est terminée par la visite du Djed Mraz dans les écoles maternelles, mais aussi dans les usines et autres institutions yougoslaves, qui leur ouvraient les portes en fonction du calendrier. Tout en étant le symbole des festivités de fin d’année, les visites du Djed Mraz communiste ont été programmées pour ne jamais coïncider avec les deux Noël religieux [le 24 décembre pour les catholiques et le 7 janvier pour les orthodoxes]. Le vieillard sympathique restait un pur produit du capitalisme, habilement adapté à une société socialiste et nationalement compliquée de surcroît. Les enfants ne comprenaient pas les enjeux politiques autour du Djed Mraz. Pour eux, il n’était qu’un vieil homme souriant qui leur apportait des cadeaux et une joie immense.
Les arguments ne manquent pas pour justifier l’expulsion du Djed Mraz de la vie des petits Sarajéviens. A commencer par celui qui veut que saint Nicolas, le Père Noël et le Djed Mraz ne sont pas les mêmes personnages, même s’ils sont vêtus du même costume, ou que les fêtes de fin d’année ont été inventées pour justifier l’hystérie consumériste. Tous ces arguments sont erronés. Le Djed Mraz est la victime collatérale d’une longue et patiente transformation de la société bosnienne laïque en une société théocratique dans laquelle les dirigeants des trois communautés religieuses (et notamment de la communauté musulmane) agissent de plus en plus ouvertement en hommes politiques. Ils interprètent la Constitution selon leurs principes religieux et retouchent à tel point les traditions que le passé ne sera plus ce qu’il a été, mais ce que des gens comme Mme Mahmutovic aurait souhaité qu’il soit.
* Écrivain, scénariste journaliste, Emir Imamovic Pirke vit à Sarajevo.
Emir Imamovic Pirke
Jutarnji List
mardi 16 décembre 2008
La Malaisie envisage de suspendre l'immigration
Les musulmans freinent le chomage en stoppant l'immigration.
On attend une réaction indigné du MRAP, de SOS racisme, de la HALDE incessament sous peu...?
Après Singapour, qui prévoit de renvoyer chez eux des milliers de travailleurs étrangers, la Malaisie a annoncé lundi qu'elle envisageait de suspendre toute immigration en raison de la montée du chômage. Selon le directeur-général du ministère du Travail, Ismaïl Abdul Rahim, cité par l'agence nationale de presse Bernama, le gel des permis de travail est l'une des options avancées par le gouvernement. Selon les statistiques officielles, 2,1 millions d'immigrés travaillent en Malaisie, pour la plupart venus des Philippines et d'Indonésie, et représentent 20% de la population active. Pour certaines ONG, en incluant les clandestins, ce chiffre peut être doublé. Le taux de chômage devrait atteindre 3,3% cette année d'après les prévisions gouvernementales, tandis que la croissance serait en baisse l'an prochain à 3,5%, contre 5,5% en 2008.
http://www.lejdd.fr/cmc/scanner/international/200851/la-malaisie-envisage-de-suspendre-l-immigration_172610.html?popup
On attend une réaction indigné du MRAP, de SOS racisme, de la HALDE incessament sous peu...?
Après Singapour, qui prévoit de renvoyer chez eux des milliers de travailleurs étrangers, la Malaisie a annoncé lundi qu'elle envisageait de suspendre toute immigration en raison de la montée du chômage. Selon le directeur-général du ministère du Travail, Ismaïl Abdul Rahim, cité par l'agence nationale de presse Bernama, le gel des permis de travail est l'une des options avancées par le gouvernement. Selon les statistiques officielles, 2,1 millions d'immigrés travaillent en Malaisie, pour la plupart venus des Philippines et d'Indonésie, et représentent 20% de la population active. Pour certaines ONG, en incluant les clandestins, ce chiffre peut être doublé. Le taux de chômage devrait atteindre 3,3% cette année d'après les prévisions gouvernementales, tandis que la croissance serait en baisse l'an prochain à 3,5%, contre 5,5% en 2008.
http://www.lejdd.fr/cmc/scanner/international/200851/la-malaisie-envisage-de-suspendre-l-immigration_172610.html?popup
Grande-Bretagne - Un aveugle refusé dans un restaurant avec son chien à cause de la charia
Grande-Bretagne - Un aveugle refusé dans un restaurant avec son chien à cause de la charia
Un aveugle a été refusé dans un restaurant indien parce que son chien guide offensait les musulmans.
Alun Elder-Brown, un conseiller en recrutement de cadres, dit s’être senti comme une « saleté » après avoir été empêché d’amener son chien au Kirthon Restaurant à Tunbridge Wells pour des motifs religieux.
L’Association des chiens guides pour les aveugles a déclaré que la décision était illégale en vertu de la loi sur la discrimination envers les personnes handicapées et M. Elder-Brown, 51 ans, envisage maintenant de poursuivre le restaurant.
Cet incident fait suite à une série de condamnations de chauffeurs de taxi musulmans qui refusaient d’embarquer des chiens-guides dans leurs voitures parce que leur religion les considère comme impurs.
M. Elder-Brown sortait sa petite amie et sa fille de cinq ans pour célébrer son anniversaire la semaine dernière et il s’est fait dire qu’il devrait laisser son chien Finn attaché dehors.
Il a montré une carte de l’Institut des officiers de la santé environnementale certifiant qu’il était autorisé à entrer dans le restaurant avec son chien mais une discussion s’en est suivie et les propriétaires ont menacé d’appeler la police s’il ne quittait pas les lieux.
« C’était humiliant et dégradant, en particulier parce qu’il y avait beaucoup de gens autour de moi », dit-il.
« On m’a fait me sentir comme une saleté. Ils m’ont dit que je ne pouvais pas entrer parce que c’était contre leurs croyances religieuses d’avoir un chien dans le restaurant ».
« Ils ont ensuite dit que je pouvais laisser Finn attaché dehors. Je suis resté calme, mais quand ils ont menacé d’appeler la police ».
(...)
http://pointdebasculecanada.ca/spip.php?breve1289
Un aveugle a été refusé dans un restaurant indien parce que son chien guide offensait les musulmans.
Alun Elder-Brown, un conseiller en recrutement de cadres, dit s’être senti comme une « saleté » après avoir été empêché d’amener son chien au Kirthon Restaurant à Tunbridge Wells pour des motifs religieux.
L’Association des chiens guides pour les aveugles a déclaré que la décision était illégale en vertu de la loi sur la discrimination envers les personnes handicapées et M. Elder-Brown, 51 ans, envisage maintenant de poursuivre le restaurant.
Cet incident fait suite à une série de condamnations de chauffeurs de taxi musulmans qui refusaient d’embarquer des chiens-guides dans leurs voitures parce que leur religion les considère comme impurs.
M. Elder-Brown sortait sa petite amie et sa fille de cinq ans pour célébrer son anniversaire la semaine dernière et il s’est fait dire qu’il devrait laisser son chien Finn attaché dehors.
Il a montré une carte de l’Institut des officiers de la santé environnementale certifiant qu’il était autorisé à entrer dans le restaurant avec son chien mais une discussion s’en est suivie et les propriétaires ont menacé d’appeler la police s’il ne quittait pas les lieux.
« C’était humiliant et dégradant, en particulier parce qu’il y avait beaucoup de gens autour de moi », dit-il.
« On m’a fait me sentir comme une saleté. Ils m’ont dit que je ne pouvais pas entrer parce que c’était contre leurs croyances religieuses d’avoir un chien dans le restaurant ».
« Ils ont ensuite dit que je pouvais laisser Finn attaché dehors. Je suis resté calme, mais quand ils ont menacé d’appeler la police ».
(...)
http://pointdebasculecanada.ca/spip.php?breve1289
La surreprésentation des musulmans dans les prisons françaises
Le quotidien américain Washington Post constate la surreprésentation des prisonniers mulsumans dans le système carcéral français, en particulier par rapport à ses voisins européens.
Prenant comme exemple la maison d’arrêt de Sédequin, à Lille, et se basant sur des chiffres compilés par des responsables de la communauté musulmane, des sociologues et des chercheurs, l’article estime que “60 % à 70 %” des détenus en France sont musulmans alors qu’ils représentent “à peine 12 % de la population totale du pays”. ”
En Grande-Bretagne, 11 % des prisonniers seraient musulmans, pour 3 % de la population. Une étude de l’ONG Open Society du milliardaire américain George Soros souligne de son côté qu’aux Pays-Bas, 20 % des détenus sont musulmans alors qu’ils représentent 5,5 % de la population, et, en Belgique, au moins 16 % de la population carcérale pour 2 % de la population totale.
(...)
Un individu élevé dans la culture et la religion islamique est entre 4 et 8 fois plus susceptible de commettre un acte de criminalité le menant en prison qu’un individu ne baignant pas dans cette culture et cette religion. On se demande bien pourquoi…
http://www.bivouac-id.com/2008/04/30/le-washington-post-souligne-la-surrepresentation-des-musulmans-dans-les-prisons-francaises/
Prenant comme exemple la maison d’arrêt de Sédequin, à Lille, et se basant sur des chiffres compilés par des responsables de la communauté musulmane, des sociologues et des chercheurs, l’article estime que “60 % à 70 %” des détenus en France sont musulmans alors qu’ils représentent “à peine 12 % de la population totale du pays”. ”
En Grande-Bretagne, 11 % des prisonniers seraient musulmans, pour 3 % de la population. Une étude de l’ONG Open Society du milliardaire américain George Soros souligne de son côté qu’aux Pays-Bas, 20 % des détenus sont musulmans alors qu’ils représentent 5,5 % de la population, et, en Belgique, au moins 16 % de la population carcérale pour 2 % de la population totale.
(...)
Un individu élevé dans la culture et la religion islamique est entre 4 et 8 fois plus susceptible de commettre un acte de criminalité le menant en prison qu’un individu ne baignant pas dans cette culture et cette religion. On se demande bien pourquoi…
http://www.bivouac-id.com/2008/04/30/le-washington-post-souligne-la-surrepresentation-des-musulmans-dans-les-prisons-francaises/
Islamisme radical : les filières afghanes de retour en France
Sept ans après la chute des talibans, les filières afghanes envoyant de jeunes fanatiques vers le djihad sont de retour en France. Interpellé jeudi, à Grenoble (Isère), par les policiers de la Direction centrale du renseignement intérieur (DCRI), un islamiste français doit être présenté lundi à un juge antiterroriste pour une éventuelle mise en examen. Un de ses contacts, interpellé également jeudi, à Amiens (Somme), pourrait, lui, être remis en liberté.
Les deux hommes auraient été en liaison, via Internet, avec un groupe radical démantelé jeudi en Belgique. Quatorze personnes ont été arrêtées à Bruxelles et à Liège, six d'entre elles ont été incarcérées et inculpées d'appartenance à une cellule terroriste liée à al-Qaida.
(...)
http://www.lefigaro.fr/international/2008/12/15/01003-20081215ARTFIG00309-ismalisme-radical-les-filieres-afghanes-de-retour-en-france-.php
Les deux hommes auraient été en liaison, via Internet, avec un groupe radical démantelé jeudi en Belgique. Quatorze personnes ont été arrêtées à Bruxelles et à Liège, six d'entre elles ont été incarcérées et inculpées d'appartenance à une cellule terroriste liée à al-Qaida.
(...)
http://www.lefigaro.fr/international/2008/12/15/01003-20081215ARTFIG00309-ismalisme-radical-les-filieres-afghanes-de-retour-en-france-.php
"Nous sommes du Front Révolutionnaire Afghan (FRA)"
Explosifs au Printemps, une revendication exige le retrait français d'Afghanistan
PARIS (AFP) — Cinq bâtons de dynamite sans système de mise à feu ont été découverts mardi matin au magasin Le Printemps, dans le centre de Paris, à l'endroit précis indiqué dans une revendication parvenue le matin même à l'AFP exigeant le retrait des troupes françaises d'Afghanistan d'ici la fin février 2009.
Cette lettre de revendication signée du "Front Révolutionnaire Afghan", un groupe jusqu'alors inconnu des services de renseignements français, postée du bureau de Paris-Villette et tamponnée lundi à 18H00, est parvenue entre 08H00 et 09H00 à l'Agence France-Presse.
Le président Nicolas Sarkozy a appelé à "la vigilance" et la "fermeté" face au terrorisme, tout en soulignant qu'il fallait être prudent après la découverte des explosifs au Printemps.(on compte sur super-nabot pour gesticuler ds tous les sens)
"5 bâtons de dynamite, relativement anciens, ont été découverts dans une chasse d'eau du 3ème étage. Le dispositif n'était pas opérationnel", a-t-elle déclaré sur les lieux.
L'Intérieur a précisé que la dynamite avait été découverte par un chien renifleur, comme précisé dans la revendication.
"Nous sommes du Front Révolutionnaire Afghan (FRA)", est-il écrit dans la lettre rédigée dans un français parfois approximatif.
"Nous avons placé plusieurs bombes dans le magasin Printemps Homme Haussmann, une d'elle se situe au 3ème étage dans les toilettes derrière la chasse d'eau vous la trouverez (dans le premier toilette en rentrant), si vous ne faites pas intervenir quelqu'un avant le mercredi 17 décembre elles exploseront", selon ce texte.
"Faites parvenir ce message a votre président de la république qu'il retire ces troupes de notre pays (l'afghanistan) avant fin février 2009 sinon nous repasserons a l'action dans vos grands magasins de capitaliste et cette fois ci sans vous en avertir", poursuit le texte, ajoutant que d'autres "bombes" sont placées dans dans les toilettes de la section femme du magasin.
"Dans la mesure où il n'y a pas de système de mise à feu, c'est peut-être un avertissement qui est donné", a-t-on souligné de source judiciaire.
--------
La France a tous les jours des "avertissements". Sarko est un minable communautariste. Il n'est pas l'homme de la situation...
PARIS (AFP) — Cinq bâtons de dynamite sans système de mise à feu ont été découverts mardi matin au magasin Le Printemps, dans le centre de Paris, à l'endroit précis indiqué dans une revendication parvenue le matin même à l'AFP exigeant le retrait des troupes françaises d'Afghanistan d'ici la fin février 2009.
Cette lettre de revendication signée du "Front Révolutionnaire Afghan", un groupe jusqu'alors inconnu des services de renseignements français, postée du bureau de Paris-Villette et tamponnée lundi à 18H00, est parvenue entre 08H00 et 09H00 à l'Agence France-Presse.
Le président Nicolas Sarkozy a appelé à "la vigilance" et la "fermeté" face au terrorisme, tout en soulignant qu'il fallait être prudent après la découverte des explosifs au Printemps.(on compte sur super-nabot pour gesticuler ds tous les sens)
"5 bâtons de dynamite, relativement anciens, ont été découverts dans une chasse d'eau du 3ème étage. Le dispositif n'était pas opérationnel", a-t-elle déclaré sur les lieux.
L'Intérieur a précisé que la dynamite avait été découverte par un chien renifleur, comme précisé dans la revendication.
"Nous sommes du Front Révolutionnaire Afghan (FRA)", est-il écrit dans la lettre rédigée dans un français parfois approximatif.
"Nous avons placé plusieurs bombes dans le magasin Printemps Homme Haussmann, une d'elle se situe au 3ème étage dans les toilettes derrière la chasse d'eau vous la trouverez (dans le premier toilette en rentrant), si vous ne faites pas intervenir quelqu'un avant le mercredi 17 décembre elles exploseront", selon ce texte.
"Faites parvenir ce message a votre président de la république qu'il retire ces troupes de notre pays (l'afghanistan) avant fin février 2009 sinon nous repasserons a l'action dans vos grands magasins de capitaliste et cette fois ci sans vous en avertir", poursuit le texte, ajoutant que d'autres "bombes" sont placées dans dans les toilettes de la section femme du magasin.
"Dans la mesure où il n'y a pas de système de mise à feu, c'est peut-être un avertissement qui est donné", a-t-on souligné de source judiciaire.
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La France a tous les jours des "avertissements". Sarko est un minable communautariste. Il n'est pas l'homme de la situation...
De plus en plus de femmes islamistes radicales en France
De loin, leur groupe est impressionnant. Une trentaine de femmes perdues sous leur niqab noire. Des silhouettes qui ne sont pas passées inaperçues à Auxerre, où ce groupe, qui se revendique du tabligh, une mouvance piétiste et fondamentaliste, a attiré l'attention de la Direction centrale du renseignement intérieur (DCRI). La mouvance radicale se féminise, à en croire les policiers. À Auxerre, ce groupe est particulièrement prosélyte, suivant la doctrine des tablighs, ces croyants qui entendent reproduire le mode de vie du prophète et vont au-devant des publics, notamment marginalisés, pour porter cet islam du pied de la lettre. À la sortie des écoles, ces femmes entièrement voilées abordent les mères de famille, proposent une éducation musulmane, engagent à rejoindre un groupe de lecture du Coran. Elles forment un groupe soudé et tourné contre l'Occident, décrit la DCRI. Ces femmes se réunissent pour vouer aux gémonies la France, les juifs, qu'il «faut anéantir» et parler de djihad. À leur tête, deux femmes, l'une marocaine, l'autre convertie, mèneraient ces actions, dans la mouvance d'un imam surveillé, el-Mouloudi Moutaa.
«On observe une montée en puissance du féminisme islamique, avec son versant radical », confirme Bernard Godard, auteur des Musulmans de France (Robert Laffont). Les mouvements tablighs, mais aussi salafistes, tout aussi fondamentalistes, mais plus politiques, connaissent un succès croissant, avec la recrudescence des prêches enflammés, selon la DCRI. Notamment parmi les femmes, du Maghreb et d'Afrique noire, «ce qui est nouveau».
Ni intégration ni émancipation
Ces groupes séduisent d'autant plus facilement les jeunes qu'ils sont en rupture autant avec la société française qu'avec l'islam traditionnel des parents. « Ce n'est plus la génération des filles voilées qui avaient manifesté contre la loi sur les signes religieux à l'école, en agitant des drapeaux français », poursuit-il. Ces recrues gardent de leur jeunesse française les outils de la modernité, la revendication d'une place au même titre que les hommes. Elles s'investissent sur les forums Internet radicaux, organisent leurs propres manifestations. « Mais se fichent de l'intégration.» La plupart étaient « oppressées dans leur famille, marginalisées dans la société. Elles transforment leurs frustrations dans cet islam sectaire où l'on obtient facilement des bons points», analyse Antoine Sfeir, qui vient de publier une Lettre ouverte aux islamistes ( avec Ghaleb Bencheikh, chez Bayard).
«La religion leur permet de s'affirmer.» Certaines de ces femmes radicalisées ont servi de boîtes aux lettres dans des réseaux terroristes démantelés. Mais leur extrême visibilité les écarte de l'action clandestine et vise la propagande, estime encore Sfeir. Car ces femmes s'attaquent à l'idée que l'émancipation occidentale serait un bienfait.
http://www.lefigaro.fr/actualite-france/2008/12/05/01016-20081205ARTFIG00601-de-plus-en-plus-de-femmes-islamistes-radicales-.php
lundi 15 décembre 2008
TERRORISME • Londres met la pression sur Islamabad
Gordon Brown attend "des actes, pas des mots" de la part du Pakistan. Lors d'une conférence de presse donnée à Islamabad aux côtés du président du Pakistan, Asif Ali Zardari, le Premier ministre britannique a dénoncé le fait que "les trois quarts des complots terroristes sur lesquels enquêtent les autorités britanniques sont liés à Al-Qaida au Pakistan", rapporte The Sunday Times.
A Londres, on assure que "30 complots majeurs sont actuellement en préparation au Royaume-Uni et que 2 000 suspects sont surveillés par la police et les services de renseignements".
A Londres, on assure que "30 complots majeurs sont actuellement en préparation au Royaume-Uni et que 2 000 suspects sont surveillés par la police et les services de renseignements".
vendredi 12 décembre 2008
Viens dans ma république bananière...
Tu ne risqueras pas grand-chose...
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Procès des mariages blancs franco-tunisiens
Le tribunal correctionnel de Clermont-Ferrand a abandonné vendredi après-midi la circonstance aggravante de bande organisée et prononcé des peines d'emprisonnement allant jusqu'à un an ferme dans le procès sur des mariages blancs franco-tunisiens célébrés entre 2000 et 2003. Au total, 97 prévenus ont été jugés.
Sept peines d'emprisonnement ferme, de nombreux sursis, six relaxes et dix relaxes partielles: le tribunal a suivi la plupart des réquisitions du parquet mais n'a prononcé aucune des interdictions du territoire français (ITF) qu'il réclamait.
Au centre de ce procès qui s'était ouvert le 17 novembre et dont le jugement avait été mis en délibéré dix jours plus tard: 45 "mariages" unissant des femmes de nationalité française et des hommes, pour la plupart natifs de Ghomrassen, une localité du sud de la Tunisie, en quête de régularisation administrative.
Ces mariages avaient été célébrés quasiment tous à la mairie de Clermont-Ferrand entre 2000 et 2003. L'union ne durait guère que quelques mois, les mariés n'étaient amenés à se revoir que pour le divorce qui en règle générale ne tardait pas. Le mariage avec un ressortissant français permet pour les Tunisiens d'obtenir plus rapidement une carte de séjour de dix ans dans l'Hexagone.
La présidente du tribunal Marie-Madeleine Boussaroque a précisé dans ses attendus que ses jugements avaient tenu compte des "antécédents judiciaires des prévenus", "du niveau d'implication des organisateurs de mariages litigieux", de "l'attitude des conjoints ou le caractère menaçant de certains", "du mobile des époux", financier ou humanitaire. En effet cette brave dame peut d'ores et déja retirer sa carte des Verts au bureau le plus proche.
Les peines les plus lourdes concernent ainsi des hommes qui ont organisé ces mariages de complaisance. Elles vont jusqu'à un an ferme et 10.000 euros d'amende. Deux organisatrices de mariages ont écopé, elles, de deux ans d'emprisonnement dont 20 mois avec sursis et de 15 mois d'emprisonnement dont 12 avec sursis.
Les ex-époux et ex-épouses ont été condamnés quant à eux pour la plupart à six mois avec sursis. Des couples ont été relaxés. Certaines des ex-épouses ont bénéficié de la non-inscription sur leur casier judiciaire de leur condamnation avec sursis.
Parmi ceux qui étaient poursuivis pour complicité d'obtention frauduleuse de papiers administratifs ou d'aide au séjour irrégulier, certains ont été condamnés à des peines pouvant s'élever jusqu'à 15 mois avec sursis.
Pour Me Mohamed Kanifar qui comptait dans ce procès 13 clients, "l'essentiel est que les ITF n'ont pas été prononcées". en effet quel drame de se passer de ces futurs prix Nobels.
Me Jean-Paul Chaput, conseil de 14 dossiers prévenus, qui entend faire appel des condamnations qui frappent les propriétaires de restaurants à couscous et de kebabs, a lui souligné "l'importance de l'abandon de la circonstance de 'bande organisée'" dont la preuve n'a pas été constituée selon le tribunal et qui aurait pu alourdir les peines de prison puisque l'aide au séjour irrégulier en bande organisée peut coûter jusqu'à dix ans d'emprisonnement. les pauvres chéris...
http://tempsreel.nouvelobs.com/depeches/societe/20081212.FAP3254/proces_des_mariages_blancs_francotunisiens_peines_dempr.html
Ces super citoyens st donc maintenant libre de donner à nouveau une preuve de leur désir de se foutre de la gueule du monde...
Bienvenue à Banane-France!
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Procès des mariages blancs franco-tunisiens
Le tribunal correctionnel de Clermont-Ferrand a abandonné vendredi après-midi la circonstance aggravante de bande organisée et prononcé des peines d'emprisonnement allant jusqu'à un an ferme dans le procès sur des mariages blancs franco-tunisiens célébrés entre 2000 et 2003. Au total, 97 prévenus ont été jugés.
Sept peines d'emprisonnement ferme, de nombreux sursis, six relaxes et dix relaxes partielles: le tribunal a suivi la plupart des réquisitions du parquet mais n'a prononcé aucune des interdictions du territoire français (ITF) qu'il réclamait.
Au centre de ce procès qui s'était ouvert le 17 novembre et dont le jugement avait été mis en délibéré dix jours plus tard: 45 "mariages" unissant des femmes de nationalité française et des hommes, pour la plupart natifs de Ghomrassen, une localité du sud de la Tunisie, en quête de régularisation administrative.
Ces mariages avaient été célébrés quasiment tous à la mairie de Clermont-Ferrand entre 2000 et 2003. L'union ne durait guère que quelques mois, les mariés n'étaient amenés à se revoir que pour le divorce qui en règle générale ne tardait pas. Le mariage avec un ressortissant français permet pour les Tunisiens d'obtenir plus rapidement une carte de séjour de dix ans dans l'Hexagone.
La présidente du tribunal Marie-Madeleine Boussaroque a précisé dans ses attendus que ses jugements avaient tenu compte des "antécédents judiciaires des prévenus", "du niveau d'implication des organisateurs de mariages litigieux", de "l'attitude des conjoints ou le caractère menaçant de certains", "du mobile des époux", financier ou humanitaire. En effet cette brave dame peut d'ores et déja retirer sa carte des Verts au bureau le plus proche.
Les peines les plus lourdes concernent ainsi des hommes qui ont organisé ces mariages de complaisance. Elles vont jusqu'à un an ferme et 10.000 euros d'amende. Deux organisatrices de mariages ont écopé, elles, de deux ans d'emprisonnement dont 20 mois avec sursis et de 15 mois d'emprisonnement dont 12 avec sursis.
Les ex-époux et ex-épouses ont été condamnés quant à eux pour la plupart à six mois avec sursis. Des couples ont été relaxés. Certaines des ex-épouses ont bénéficié de la non-inscription sur leur casier judiciaire de leur condamnation avec sursis.
Parmi ceux qui étaient poursuivis pour complicité d'obtention frauduleuse de papiers administratifs ou d'aide au séjour irrégulier, certains ont été condamnés à des peines pouvant s'élever jusqu'à 15 mois avec sursis.
Pour Me Mohamed Kanifar qui comptait dans ce procès 13 clients, "l'essentiel est que les ITF n'ont pas été prononcées". en effet quel drame de se passer de ces futurs prix Nobels.
Me Jean-Paul Chaput, conseil de 14 dossiers prévenus, qui entend faire appel des condamnations qui frappent les propriétaires de restaurants à couscous et de kebabs, a lui souligné "l'importance de l'abandon de la circonstance de 'bande organisée'" dont la preuve n'a pas été constituée selon le tribunal et qui aurait pu alourdir les peines de prison puisque l'aide au séjour irrégulier en bande organisée peut coûter jusqu'à dix ans d'emprisonnement. les pauvres chéris...
http://tempsreel.nouvelobs.com/depeches/societe/20081212.FAP3254/proces_des_mariages_blancs_francotunisiens_peines_dempr.html
Ces super citoyens st donc maintenant libre de donner à nouveau une preuve de leur désir de se foutre de la gueule du monde...
Bienvenue à Banane-France!
jeudi 11 décembre 2008
The Arab world's dirty secret
By Mona Eltahawy
NEW YORK: I was on my way home on the Cairo Metro, lost in thought as I listened to music when I noticed a young Egyptian taunting a Sudanese girl. She reached out and tried to grab the girl's nose and laughed when the girl tried to brush her hand away.
The Sudanese girl looked to be Dinka, from southern Sudan and not the northern Sudanese who "look like us." She was obviously in distress.
I removed my headphones and asked the Egyptian woman "Why are you treating her like that?"
She exploded into a tornado of yelling, demanding to know why it was my business. I told her it was my business because as an Egyptian and as a Muslim who was riding the Metro, her behavior was wrong and I would not stay silent about it. I knew she was Muslim because she wore a scarf.
I told her that the way she was treating the Sudanese girl made the scarf on her head meaningless. Her mother asked me why I didn't cover my hair and I replied that I didn't want to be a hypocrite like her and her daughter.
As distressing as I found that young woman's behavior, I was even more distressed that the other women in the Metro car watched and said nothing. They made no attempt to defend the Sudanese girl nor to defend me when I confronted the Egyptian woman.
After the Egyptian woman got off at her station, I asked the other women why they didn't do anything. One woman said she stayed silent because the racist woman would've yelled at her. So what, I asked? If enough of the women had confronted her, she would have been outnumbered.
I apologized to the Sudanese girl for the Egyptian woman's behavior and she thanked me and told me "Egyptians are bad." I could only imagine other times she'd been abused publicly.
We are a racist people in Egypt and we are in deep denial about it. On my Facebook page, I blamed racism for my argument and an Egyptian man wrote to deny that we are racists and used as his proof a program on Egyptian Radio featuring Sudanese songs and poetry!
Our silence over racism not only destroys the warmth and hospitality we are proud of as Egyptians, it has deadly consequences.
What else but racism on Dec. 30, 2005, allowed hundreds of riot policemen to storm through a makeshift camp in central Cairo to clear it of 2,500 Sudanese refugees, trampling or beating to death 28 people, among them women and children?
What else but racism lies behind the bloody statistics at the Egyptian border with Israel where, since 2007, Egyptian guards have killed at least 33 migrants, many from Sudan's Darfur region, including a pregnant woman and a 7-year-old girl?
The racism I saw on the Cairo Metro has an echo in the Arab world at large, where the suffering in Darfur goes ignored because its victims are black and because those who are creating the misery in Darfur are not Americans or Israelis and we only pay attention when America and Israel behave badly.
We love to cry "Islamophobia" when we talk about the way Muslim minorities are treated in the West and yet we never stop to consider how we treat minorities and the most vulnerable among us.
The U.S. television network ABC recently staged a scenario in which an actor worked in a bakery in Texas and refused to serve an actress dressed as a Muslim woman in a headscarf. The scene was an experiment to see if other customers would help the Muslim woman.
Thirteen customers defended her by yelling at the clerk, asking for the manager or walking out in disgust. Six customers supported the bigoted clerk and 22 looked away and did absolutely nothing.
I wonder now which Egyptian television channel would dare to stage such an experiment? And which Arab television channel would dare to stage a program that so boldly confronts us with the question "what would you do?"
For those of us who move between different worlds - where one day we are a majority as I am as a Sunni Muslim in Egypt and another we are a minority as I am as a Muslim in America - it is clear that to defend the rights of a Sudanese girl on the Cairo Metro means to defend my right on the New York Subway.
We live in a world that is connected in unprecedented ways. And that connection now extends to rights. If we want our rights to be respected we must do the right thing, everywhere.
Mona Eltahawy is a columnist for Egypt's Al Masry Al Youm and Qatar's Al Arab. She is based in New York.
NEW YORK: I was on my way home on the Cairo Metro, lost in thought as I listened to music when I noticed a young Egyptian taunting a Sudanese girl. She reached out and tried to grab the girl's nose and laughed when the girl tried to brush her hand away.
The Sudanese girl looked to be Dinka, from southern Sudan and not the northern Sudanese who "look like us." She was obviously in distress.
I removed my headphones and asked the Egyptian woman "Why are you treating her like that?"
She exploded into a tornado of yelling, demanding to know why it was my business. I told her it was my business because as an Egyptian and as a Muslim who was riding the Metro, her behavior was wrong and I would not stay silent about it. I knew she was Muslim because she wore a scarf.
I told her that the way she was treating the Sudanese girl made the scarf on her head meaningless. Her mother asked me why I didn't cover my hair and I replied that I didn't want to be a hypocrite like her and her daughter.
As distressing as I found that young woman's behavior, I was even more distressed that the other women in the Metro car watched and said nothing. They made no attempt to defend the Sudanese girl nor to defend me when I confronted the Egyptian woman.
After the Egyptian woman got off at her station, I asked the other women why they didn't do anything. One woman said she stayed silent because the racist woman would've yelled at her. So what, I asked? If enough of the women had confronted her, she would have been outnumbered.
I apologized to the Sudanese girl for the Egyptian woman's behavior and she thanked me and told me "Egyptians are bad." I could only imagine other times she'd been abused publicly.
We are a racist people in Egypt and we are in deep denial about it. On my Facebook page, I blamed racism for my argument and an Egyptian man wrote to deny that we are racists and used as his proof a program on Egyptian Radio featuring Sudanese songs and poetry!
Our silence over racism not only destroys the warmth and hospitality we are proud of as Egyptians, it has deadly consequences.
What else but racism on Dec. 30, 2005, allowed hundreds of riot policemen to storm through a makeshift camp in central Cairo to clear it of 2,500 Sudanese refugees, trampling or beating to death 28 people, among them women and children?
What else but racism lies behind the bloody statistics at the Egyptian border with Israel where, since 2007, Egyptian guards have killed at least 33 migrants, many from Sudan's Darfur region, including a pregnant woman and a 7-year-old girl?
The racism I saw on the Cairo Metro has an echo in the Arab world at large, where the suffering in Darfur goes ignored because its victims are black and because those who are creating the misery in Darfur are not Americans or Israelis and we only pay attention when America and Israel behave badly.
We love to cry "Islamophobia" when we talk about the way Muslim minorities are treated in the West and yet we never stop to consider how we treat minorities and the most vulnerable among us.
The U.S. television network ABC recently staged a scenario in which an actor worked in a bakery in Texas and refused to serve an actress dressed as a Muslim woman in a headscarf. The scene was an experiment to see if other customers would help the Muslim woman.
Thirteen customers defended her by yelling at the clerk, asking for the manager or walking out in disgust. Six customers supported the bigoted clerk and 22 looked away and did absolutely nothing.
I wonder now which Egyptian television channel would dare to stage such an experiment? And which Arab television channel would dare to stage a program that so boldly confronts us with the question "what would you do?"
For those of us who move between different worlds - where one day we are a majority as I am as a Sunni Muslim in Egypt and another we are a minority as I am as a Muslim in America - it is clear that to defend the rights of a Sudanese girl on the Cairo Metro means to defend my right on the New York Subway.
We live in a world that is connected in unprecedented ways. And that connection now extends to rights. If we want our rights to be respected we must do the right thing, everywhere.
Mona Eltahawy is a columnist for Egypt's Al Masry Al Youm and Qatar's Al Arab. She is based in New York.
Al-Qaida au Maghreb : une menace pour la France
LE MONDE | 10.12.08 |
Pour la première fois il y a quelques semaines, dans un discours de vingt-neuf minutes posté sur un site Internet islamiste, largement passé inaperçu des médias, mais soigneusement décrypté par les services antiterroristes français, Abdelmalek Droukdal, "émir" suprême de l'organisation d'Al-Qaida au Maghreb islamique (AQMI), menaçait directement la France.
"Ceux qui pensent, affirmait Droukdal le 22 septembre, que la France assurera sa sécurité sur ses terres (...) se trompent." Elle n'aura pas la capacité "de le faire, puisqu'elle sera, le jour venu, préoccupée par sa propre sécurité". Un an plus tôt, presque jour pour jour, Ayman Al-Zawahiri, le numéro deux égyptien d'Oussama Ben Laden, avait appelé les musulmans d'Afrique du Nord à "soutenir (leurs) fils moudjahidin (de l'AQMI) contre les croisés et leurs enfants" et à aider à "débarrasser" la région des Français et des Espagnols.
Droukdal l'Algérien et ses cohortes djihadistes ont-ils les moyens de mettre leur menace à exécution ? "La France n'est pas plus menacée que d'autres, mais elle est une cible potentielle", expliquait Michèle Alliot-Marie, ministre de l'intérieur, peu après cet appel. Plus alarmiste, Louis Caprioli, qui fut le patron de la lutte antiterroriste à la direction de la surveillance du territoire (DST) de 1998 à 2004, évalue la menace "à un niveau orange-rouge" : "Pour l'instant, elle est dans les discours, mais ils ne pourront pas s'en contenter, à un moment ou un autre, ils frapperont." L'ancien commissaire, qui conseille aujourd'hui le groupe de gestion des risques GEOS, rappelle que "tous les réseaux démantelés jusqu'en 2005 sur le sol français étaient en relation avec l'ex-GSPC (ancêtre de l'AQMI)".
(...)
Pour la première fois il y a quelques semaines, dans un discours de vingt-neuf minutes posté sur un site Internet islamiste, largement passé inaperçu des médias, mais soigneusement décrypté par les services antiterroristes français, Abdelmalek Droukdal, "émir" suprême de l'organisation d'Al-Qaida au Maghreb islamique (AQMI), menaçait directement la France.
"Ceux qui pensent, affirmait Droukdal le 22 septembre, que la France assurera sa sécurité sur ses terres (...) se trompent." Elle n'aura pas la capacité "de le faire, puisqu'elle sera, le jour venu, préoccupée par sa propre sécurité". Un an plus tôt, presque jour pour jour, Ayman Al-Zawahiri, le numéro deux égyptien d'Oussama Ben Laden, avait appelé les musulmans d'Afrique du Nord à "soutenir (leurs) fils moudjahidin (de l'AQMI) contre les croisés et leurs enfants" et à aider à "débarrasser" la région des Français et des Espagnols.
Droukdal l'Algérien et ses cohortes djihadistes ont-ils les moyens de mettre leur menace à exécution ? "La France n'est pas plus menacée que d'autres, mais elle est une cible potentielle", expliquait Michèle Alliot-Marie, ministre de l'intérieur, peu après cet appel. Plus alarmiste, Louis Caprioli, qui fut le patron de la lutte antiterroriste à la direction de la surveillance du territoire (DST) de 1998 à 2004, évalue la menace "à un niveau orange-rouge" : "Pour l'instant, elle est dans les discours, mais ils ne pourront pas s'en contenter, à un moment ou un autre, ils frapperont." L'ancien commissaire, qui conseille aujourd'hui le groupe de gestion des risques GEOS, rappelle que "tous les réseaux démantelés jusqu'en 2005 sur le sol français étaient en relation avec l'ex-GSPC (ancêtre de l'AQMI)".
(...)
mercredi 10 décembre 2008
Arte : "Quand la République se voile la face"
Commentaire du docu d'Arte:
(...) "Mais c'est Seyran Atès, allemande qui se définit comme musulmane séculière et sunnite, qui a été la plus catégorique, en se disant prête à quitter l'Europe si celle-ci devait s'islamiser. Parlant des musulmans modérés, elle a fait remarquer que cette "majorité silencieuse" pouvait être utilisée comme "un mouvement politique qui veut modifier l'ordre des sociétés".
Puissent ces paroles libres réveiller les dormeurs.
----------------------
Les musulmans "modérés", une majorité silencieuse ? Tellement silencieuse qu'on se demande si elle existe?
Article en entier: http://blog.lefigaro.fr/rioufol/2008/12/islam-paroles-libres-sur-arte.html
Emission VOD: http://plus7.arte.tv/fr/1697480.html
mardi 9 décembre 2008
A Rare Saudi Voice: Arabs Waste Time Trying to Destroy Israel
A Saudi Arabia columnist, in a rare expression of a pro-Israel view, wrote in the London-based Arabic-language daily newspaper Al-Sharq Al-Awsat that Arabs have wasted time and money trying to destroy the Jewish State.
Mash'al Al-Sudairi's column, translated by The Middle East Media Research Institute (MEMRI), stated that although the "Jewish 'occupation of a part of Palestine constitutes great oppression,'" the Arabs have a history of self-inflicted blows" resulting from opposition to the re-establishment of the Jewish State of Israel.
"When, in the early 1930s, we were offered 80 percent of Palestine, while the Jews were offered 20 percent, we rejected the offer. In the late 1940s, we were offered 49 percent of Palestine, and the Jews 51 percent, and we rejected that [offer]," al-Sudairi wrote.
He criticized the Arab world for exhausting all of its resources over the issue of "Palestine" and wasting money and time. I am positive, [and am willing] to bet and even to swear by Allah, that if only 10 percent of the money that the Arab countries invested in arming their forces during the futile fighting [with Israel] had been invested in what was left of Palestine and its people, the West Bank and Gaza would now be enjoying a living standard higher than that of Singapore," he added.
Sudairi also commented on Iran's occupation of three Persian Gulf islands. "With all the turmoil over the Palestinian issue, we have completely forgotten that other Arab countries have been robbed of parts of their territories, in broad daylight, and we never uttered a word of protest," the Saudi columnist noted.
http://www.israelnationalnews.com/News/News.aspx/128750
Mash'al Al-Sudairi's column, translated by The Middle East Media Research Institute (MEMRI), stated that although the "Jewish 'occupation of a part of Palestine constitutes great oppression,'" the Arabs have a history of self-inflicted blows" resulting from opposition to the re-establishment of the Jewish State of Israel.
"When, in the early 1930s, we were offered 80 percent of Palestine, while the Jews were offered 20 percent, we rejected the offer. In the late 1940s, we were offered 49 percent of Palestine, and the Jews 51 percent, and we rejected that [offer]," al-Sudairi wrote.
He criticized the Arab world for exhausting all of its resources over the issue of "Palestine" and wasting money and time. I am positive, [and am willing] to bet and even to swear by Allah, that if only 10 percent of the money that the Arab countries invested in arming their forces during the futile fighting [with Israel] had been invested in what was left of Palestine and its people, the West Bank and Gaza would now be enjoying a living standard higher than that of Singapore," he added.
Sudairi also commented on Iran's occupation of three Persian Gulf islands. "With all the turmoil over the Palestinian issue, we have completely forgotten that other Arab countries have been robbed of parts of their territories, in broad daylight, and we never uttered a word of protest," the Saudi columnist noted.
http://www.israelnationalnews.com/News/News.aspx/128750
Discrimination aquatique en Suède
Pour attirer les femmes qui ne souhaitent pas trop révéler de leur anatomie, une piscine publique intérieure en Suède a commencé à louer des burkinis, un maillot qui couvre tout le corps sauf le visage, les mains et les pieds.
Pour 30 couronnes (2,90€), la piscine Stadsparksbadet à Borås en Suède offre maintenant aux baigneuses qui préfèrent ne pas se baigner en maillot de bain traditionnel quelque chose de plus confortable qui leur permet d’utiliser la piscine publique mixte.
« Auparavant, il n’y avait pas d’alternative pratique », a déclaré la responsable de la piscine, Anette Ekberg, au journal Borås Tidning (BT), expliquant que les baigneuses qui ne voulaient pas porter des maillots de bain ordinaires devaient recourir à des méthodes plus créatives, mais moins pratiques.
« Certaines nageaient avec un pantalon long et une chemise. Ce n’était pas la meilleure solution, mais nous ne voulons pas interdire une chose juste parce que nous n’avons pas de solution de rechange à offrir ». (Il est vrai que les musulmans sont particulièrement réputés pour offrir des solutions de rechange...)
La question de la tenue appropriée pour les femmes dans les piscines publiques intérieures de la Suède a mobilisé l’attention de parties aux vues diamétralement opposées l’année dernière.
Ekberg a déclaré que la décision de la piscine d’offrir le burkini était en réponse à une demande croissante des baigneuses, ainsi qu’un moyen d’éviter les problèmes d’hygiène liés à la baignade habillée.
« De toute évidence, ce n’est pas aussi agréable de nager dans des vêtements de coton. Cela libère plus de fibres, ce qui fait travailler davantage notre système de nettoyage », a-t-elle expliqué.
« Par conséquent nous demandons à celles qui sont intéressées, d’utiliser le burkini. De cette façon, nous pouvons réduire le niveau de chlore dans l’eau ».
http://www.bivouac-id.com/2008/12/09/avancee-sociale-en-suede-maintenant-on-peut-louer-sa-birkini-a-la-piscine-publique/
Dossier "spécial piscine": http://pointdebasculecanada.ca/spip.php?breve1269
La France va-t-elle enfin rattraper son retard sur l’Algérie ?
La France va-t-elle enfin rattraper son retard sur l’Algérie ? Mais de quoi parle-t-on ? Les Français ont le droit de savoir de quel retard il s’agit. Les Algériens ont également le droit de savoir de quelle avance il s’agit. Le monde entier attend de savoir de quoi il retourne, un peu de patience, nous allons y venir.
Nous allons commencer par l’avance de l’Algérie sur la France, il se trouve qu’en Algérie il y a à peu près 15.000 mosquées, et d’ailleurs Abdallah Tamine, chargé de la communication au ministère des Affaires religieuses, affirme joyeusement : « C’est comme si l’on avait construit une mosquée par jour depuis 1962. Un record mondial ! » Et il ajoute qu’un projet de 3.000 autres mosquées est dans les cartons, ce qui mettra notre « record mondial » hors de portée. Applaudissez s’il vous plait, ce n’est pas tous les jours qu’un jeune pays monte sur la plus haute marche.
Passons maintenant au retard de la France, et rassurons de suite nos lecteurs, tous les efforts sont mis en œuvre pour le résorber, en effet le paysage en France va peu à peu changer, ne soyez pas étonné de voir ici et là des minarets pousser comme des champignons, le résultat est déjà visible à Marseille, Strasbourg, Nantes, Paris, Tours, Toulouse, Saint-Denis, Cergy-Pontoise… D’autres lieux de culte de moindre importance sont également à l’étude, d’après le ministère de l’Intérieur, c’est un total de 200 mosquées de tailles diverses qui sont prévues pour les quelques 5 millions de musulmans en France dont 20 à 30 % de pratiquants d’après le journal Le Monde. On peut toujours se demander d’où sort ce chiffre ? Il n’est pas écrit sur nos pièces d’identité, enfin pas sur la mienne ! Qu’importe, vous êtes basanés, vous êtes musulmans.
Le coup d’envoi de ce mouvement d’accélération a été donné le 3 décembre 2008 à l’inauguration de la grande mosquée de Créteil en présence de M. Laurent Cathala (maire PS) de la ville, cinq ans seulement après son lancement et ce malgré les difficultés liées au financement et à la division des musulmans. De plus l’Institut catholique de Paris se charge de la formation des imams, toutefois, il faut préciser que plusieurs composantes de l’islam ont refusé cette formation, elles préfèrent, sans aucun doute, des imams ayant suivi une formation plus à l’Est, suivez mon regard...
Comme nous pouvons le constater ce retard se réduit de plus en plus, d’autant que la France a tout de même des circonstances atténuantes, pour ceux qui ne le savent pas, c’est un pays de tradition catholique, donc il est normal d’accuser un tel retard, d’autant plus que le jeu est un peu faussé au départ, puisque de l’autre côté de la Méditerranée, certaines églises très anciennes ont été transformée en… mosquée tout simplement.
Décidément nous sommes face à un adversaire trop fort, pendant qu’en Algérie, des citoyens qui ne respectent pas l’islam, ou possédant simplement une bible sont traduits en justice et condamnés à des peines de prison ferme, alors que la Constitution garantie la liberté du culte, la France construit des mosquées de grande envergure.
Ceux que le journal « Le Monde » nomme « musulmans de France », et j’en fais parti, d’après eux, puisque simplement venu d’Algérie (non Monsieur je ne suis pas musulman, je suis athée et d’ailleurs ça ne regarde personne) ; ne veulent pas de mosquée, c’est une vue de l’esprit.
Nous voulons comme le reste de la population, du travail, une augmentation du pouvoir d’achat, des logements décents, un service public digne de ce nom, des médias pour représenter toutes les couches sociales, voilà ce que nous voulons et encore une fois peut-être que la France a des circonstances atténuantes, nous ne faisons pas assez de bruits et pourtant nous sommes beaucoup plus nombreux que les islamistes, il n y a aucun doute la dessus.
http://www.kabyles.net/Voila-que-ca-recommence-Partout,4007.html
Nous allons commencer par l’avance de l’Algérie sur la France, il se trouve qu’en Algérie il y a à peu près 15.000 mosquées, et d’ailleurs Abdallah Tamine, chargé de la communication au ministère des Affaires religieuses, affirme joyeusement : « C’est comme si l’on avait construit une mosquée par jour depuis 1962. Un record mondial ! » Et il ajoute qu’un projet de 3.000 autres mosquées est dans les cartons, ce qui mettra notre « record mondial » hors de portée. Applaudissez s’il vous plait, ce n’est pas tous les jours qu’un jeune pays monte sur la plus haute marche.
Passons maintenant au retard de la France, et rassurons de suite nos lecteurs, tous les efforts sont mis en œuvre pour le résorber, en effet le paysage en France va peu à peu changer, ne soyez pas étonné de voir ici et là des minarets pousser comme des champignons, le résultat est déjà visible à Marseille, Strasbourg, Nantes, Paris, Tours, Toulouse, Saint-Denis, Cergy-Pontoise… D’autres lieux de culte de moindre importance sont également à l’étude, d’après le ministère de l’Intérieur, c’est un total de 200 mosquées de tailles diverses qui sont prévues pour les quelques 5 millions de musulmans en France dont 20 à 30 % de pratiquants d’après le journal Le Monde. On peut toujours se demander d’où sort ce chiffre ? Il n’est pas écrit sur nos pièces d’identité, enfin pas sur la mienne ! Qu’importe, vous êtes basanés, vous êtes musulmans.
Le coup d’envoi de ce mouvement d’accélération a été donné le 3 décembre 2008 à l’inauguration de la grande mosquée de Créteil en présence de M. Laurent Cathala (maire PS) de la ville, cinq ans seulement après son lancement et ce malgré les difficultés liées au financement et à la division des musulmans. De plus l’Institut catholique de Paris se charge de la formation des imams, toutefois, il faut préciser que plusieurs composantes de l’islam ont refusé cette formation, elles préfèrent, sans aucun doute, des imams ayant suivi une formation plus à l’Est, suivez mon regard...
Comme nous pouvons le constater ce retard se réduit de plus en plus, d’autant que la France a tout de même des circonstances atténuantes, pour ceux qui ne le savent pas, c’est un pays de tradition catholique, donc il est normal d’accuser un tel retard, d’autant plus que le jeu est un peu faussé au départ, puisque de l’autre côté de la Méditerranée, certaines églises très anciennes ont été transformée en… mosquée tout simplement.
Décidément nous sommes face à un adversaire trop fort, pendant qu’en Algérie, des citoyens qui ne respectent pas l’islam, ou possédant simplement une bible sont traduits en justice et condamnés à des peines de prison ferme, alors que la Constitution garantie la liberté du culte, la France construit des mosquées de grande envergure.
Ceux que le journal « Le Monde » nomme « musulmans de France », et j’en fais parti, d’après eux, puisque simplement venu d’Algérie (non Monsieur je ne suis pas musulman, je suis athée et d’ailleurs ça ne regarde personne) ; ne veulent pas de mosquée, c’est une vue de l’esprit.
Nous voulons comme le reste de la population, du travail, une augmentation du pouvoir d’achat, des logements décents, un service public digne de ce nom, des médias pour représenter toutes les couches sociales, voilà ce que nous voulons et encore une fois peut-être que la France a des circonstances atténuantes, nous ne faisons pas assez de bruits et pourtant nous sommes beaucoup plus nombreux que les islamistes, il n y a aucun doute la dessus.
http://www.kabyles.net/Voila-que-ca-recommence-Partout,4007.html
samedi 6 décembre 2008
Quelques citations...
"Sans doute par l'effet de mon vieux sang normand, depuis la guerre d'Orient, je suis indigné contre l'Angleterre, indigné à en devenir Prussien ! Car enfin, que veut-elle ? Qui l'attaque ? Cette prétention de défendre l'Islamisme (qui est en soi une monstruosité) m'exaspère. Je demande, au nom de l'humanité, à ce qu'on broie la Pierre-Noire, pour en jeter les cendres au vent, à ce qu'on détruise La Mecque, et que l'on souille la tombe de Mahomet. Ce serait le moyen de démoraliser le Fanatisme."
(Gustave Flaubert / 1821-1880 / Lettre à Madame Roger des Genettes / 12 ou 19 janvier 1878)
En tant que croyance et doctrine, l'islam est politique, culturel, social et militaire. Tout cela est inclus dans le livre saint : le Coran, révélé par le prophète Mohammed dont la vie doit être un modèle pour tous les musulmans. En cela l'islam veut nier toute distinction entre les personnes et toute différence de comportement. Nier le concept d'individu."
(Aayan Hirsi Ali / Interview pour ReSPUBLICA / 23 mars 2007)
… J’ai beaucoup étudié le Coran à cause surtout de notre position vis-à-vis des populations musulmanes en Algérie et dans tout l’Orient. Je vous avoue que je suis sorti de cette étude avec la conviction qu’il y avait eu dans le monde, à tout prendre, peu de religions aussi funestes aux hommes que celle de Mahomet. Elle est, à mon sens, la principale cause de la décadence aujourd’hui si visible du monde musulman et quoique moins absurde que le polythéisme antique, ses tendances sociales et politiques étant, à mon avis, infiniment plus à redouter, je la regarde relativement au paganisme lui-même comme une décadence plutôt que comme un progrès…
Alexis de Tocqueville
"Le fait que Mahomet ait écrit le "Coran" sous la dictée de l'ange Gabriel est non seulement absurde, mais dangereux : du fait de leur caractère sacré, on ne peut plus rien changer à ces écrits, et l'islam risque de se retrouver de plus en plus décalé par rapport au monde contemporain."
(Albert Jacquard / né en 1925 / Revue Topo, anatomie du credo / avril 2004)
La théorie et la pratique du jihad n’ont pas été inventées par le Pentagone. (…) Elles ont été extraites du Coran, des hadiths et de la tradition islamique. La gauche occidentale, et plus particulièrement les humanistes, ont du mal à le croire. (…) La quantité de personnes qui ont écrit sur les évènements du 11 septembre sans mentionner une seule fois l’Islam est extraordinaire. Nous devons prendre au sérieux ce que disent les islamistes si nous voulons comprendre leur dessein, à savoir que c’est le devoir divin de tous les musulmans que de combattre, au sens littéral, jusqu’à ce que la loi des hommes soit remplacée par la loi de Dieu, la charia, et que la loi islamique ait conquis le monde entier. (…) Pour chaque texte que les musulmans libéraux produisent, les mollahs présentent des douzaines de contre-exemples beaucoup mieux légitimés aux niveaux exégétique, philosophique et historique.
Ibn Warraq
Chateaubriand François René de (1768 - 1848 écrivain et homme politique français)
• Prétendre civiliser la Turquie en lui donnant des bateaux à vapeur et des chemins de fer, en disciplinant ses armées, en lui apprenant à manœuvrer ses flottes, ce n’est pas étendre la civilisation en Orient, c’est introduire la barbarie en Occident : des Ibrahim futurs pourront amener l’avenir au temps de Charles Martel, ou au temps du siège de Vienne, quand l’Europe fut sauvée par cette héroïque Pologne sur laquelle pèse l’ingratitude des rois.
• Je dois remarquer que j’ai été le seul, avec Benjamin Constant, à signaler l’imprévoyance des gouvernements chrétiens : un peuple dont l’ordre social est fondé sur l’esclavage et la polygamie est un peuple qu’il faut renvoyer aux steppes des Mongols. (Mémoires, XXIX, 12)
• Tous les éléments de la morale et de la société politique sont au fond du christianisme, tous les germes de la destruction sociale sont dans la religion de Mahomet. (Mémoires d’Outre-tombe)
Malraux André (1901 - 1976 écrivain et homme politique français)
• C’est le grand phénomène de notre époque que la violence de la poussée islamique. Sous-estimée par la plupart de nos contemporains, cette montée de l’islam est analogiquement comparable aux débuts du communisme du temps de Lénine. Les conséquences de ce phénomène sont encore imprévisibles. A l’origine de la révolution marxiste, on croyait pouvoir endiguer le courant par des solutions partielles. Ni le christianisme, ni les organisations patronales ou ouvrières n’ont trouvé la réponse. De même aujourd’hui, le monde occidental ne semble guère préparé à affronter le problème de l’islam.
En théorie, la solution paraît d’ailleurs extrêmement difficile. Peut-être serait-elle possible en pratique si, pour nous borner à l’aspect français de la question, celle-ci était pensée et appliquée par un véritable homme d’Etat. Les données actuelles du problème portent à croire que des formes variées de dictature musulmane vont s’établir successivement à travers le monde arabe. Quand je dis “musulmane”, je pense moins aux structures religieuses qu’aux structures temporelles découlant de la doctrine de Mahomet.
Dès maintenant, le sultan du Maroc est dépassé et Bourguiba ne conservera le pouvoir qu’en devenant une sorte de dictateur. Peut-être des solutions partielles auraient-elles suffi à endiguer le courant de l’islam, si elles avaient été appliquées à temps…
Actuellement, il est trop tard ! Les “misérables” ont d’ailleurs peu à perdre. Ils préféreront conserver leur misère à l’intérieur d’une communauté musulmane. Leur sort sans doute restera inchangé. Nous avons d’eux une conception trop occidentale. Aux bienfaits que nous prétendons pouvoir leur apporter, ils préféreront l’avenir de leur race. L’Afrique noire ne restera pas longtemps insensible à ce processus. Tout ce que nous pouvons faire, c’est prendre conscience de la gravité du phénomène et tenter d’en retarder l’évolution.
Source : Valeurs Actuelles n° 3395 paru le 21 Décembre 2001- Dossier : Un siècle religieux
Vigny Alfred de (1797 - 1863 écrivain français)
• Croyez en Dieu et en son prophète qui ne sait ni lire ni écrire (dans le Coran).(Journal d’un poète, été-automne 1829)
• Si l’on préfère la vie à la mort on doit préférer la civilisation à la barbarie. L’islamisme est le culte le plus immobile et le plus obstiné, il faut bien que les peuples qui le professent périssent s’ils ne changent de culte. (Journal d’un poète, année 1831.)
De Gaulle Charles (1890 - 1970 Homme politique Français)
• C’est très bien qu’il y ait des Français jaunes, des Français noirs, des Français bruns. Ils montrent que la France est ouverte à toutes les races et qu’elle a une vocation universelle. Mais à condition qu’ils restent une petite minorité. Sinon la France ne serait plus la France. Nous sommes quand même avant tout un peuple européen de race blanche, de culture grecque et latine, et de religion chrétienne […] Vous croyez que le corps français peut absorber dix millions de musulmans, qui demain seront peut-être vingt millions et après-demain quarante ? Si nous faisions l’intégration, si tous les Arabes et les Berbères d’Algérie étaient considérés comme Français, comment les empêcherait-on de venir s’installer en métropole alors que le niveau de vie y est tellement plus élevé ? Mon village ne s’appellerait plus Colombey-les-Deux-Églises, mais Colombey-les-Deux-Mosquées !
Djavann Chahdortt (1967 - Écrivain iranienne, née en Azerbaïdjan, elle vit aujourd’hui en France)
• J’ai vécu le totalitarisme islamique et les barbaries religieuses sous tous leurs aspects.
• Où sont ces intellectuels de salon complices de la barbarie islamique quand, en France, on force des fillettes à se murer dans une prison portative ?
• Voiler les femmes, c’est diffuser la vision du monde islamiste.
• Entre la burka et le foulard coloré, la signification est la même. Parler de foulard, de bandeau n’est qu’une lâcheté sémantique, c’est une misérable ruse rhétorique. Porter le foulard ici est un appui aux dictatures islamistes qui imposent la burka là-bas. Le voile est l’emblème même du dogme islamiste. L’islam peut tout à fait vivre sans, mais il n’y a pas de pays islamistes sans le voile.
Kelek Necla (1957 (31 décembre) - Sociologue allemande d’origine turque)
L’islam ne connaît aucune individualité, sa vision de l’humanité n’est pas adaptée à la modernité.
La charia ne repose sur aucun des principes légaux issus des Lumières. Sans rejet de la charia et du principe de vengeance, tous les efforts pour intégrer les musulmans sont condamnés d’avance.
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Et pour la route:
Erdogan: L’expression “islam modéré” est laide et offensante. Il n’y a pas d’islam modéré.
Et voici qu’en deux phrases Erdogan, le premier ministre turc s’exprimant sur la chaine Kanal D TV, vient d’écarter le concept sur lequel le monde occidental a placé ses espoirs de survie et de paix...
Si c’est lui qui le dit...
Source: Memri via Jihad watch
Tristes Tropiques, Lévi-Strauss, l'Inde et l'islam (1955)
En 1955 est publié dans la collection Terre humaine l'ouvrage fondateur de l'ethnologie moderne: Tristes Tropiques. L'auteur est un agrégé de philosophie de 47 ans, Claude Lévi-Strauss, spécialiste des structures de parenté.
Dans un style d'une rare élégance, il ne décrit pas seulement les tribus brésiliennes qu'il a eu le loisir d'analyser. Il livre aussi des réflexions profondes et libres sur le monde contemporain.
Dans l'extrait ci-dessous (neuvième partie, chapitre XXXIX), l'auteur évoque son passage en Inde, sur le chemin de l'Europe. Il évoque l'islam et ses rapports tourmentés avec le monde hindou comme avec le monde occidental et chrétien. Cinquante ans après, ses observations n'ont pas pris une ride et méritent en tout cas d'enrichir notre propre réflexion sur le monde qui nous entoure.
Tristes Tropiques, extrait:
J'errais un soir dans l'enceinte de Bhir Mound, délimitée par un talus de déblais. Ce modeste village, dont les soubassements seuls ont subsisté, ne dépasse plus le niveau des ruelles géométriques où je marchais. Il me semble considérer son plan de très haut ou de très loin, et cette illusion, favorisée par l'absence de végétation, ajoutait une profondeur à celle de l'histoire. Dans ces maisons vécurent peut-être les sculpteurs grecs qui suivaient Alexandre, créateurs de l'art du Gandhara et qui inspirèrent aux anciens bouddhistes l'audace de figurer leur dieu. Un reflet brillant à mes pieds m'arrêta : c'était, dégagée par les pluies récentes, une piécette d'argent portant l'inscription grecque : MENANDRU BASILEUS SÔTEROS. Que serait aujourd'hui l'Occident si la tentative d'union entre le monde méditerranéen et l'Inde avait réussi de façon durable ? Le christianisme, l'Islam, auraient-ils existé ? C'était surtout l'Islam dont la présence me tourmentait ; non parce que j'avais passé les mois précédents en milieu musulman : ici confronté aux grands monuments de l'art gréco-bouddhique, mes yeux et mon esprit restaient encombrés par le souvenir des palais mogols auxquels j'avais consacré les dernières semaines à Delhi, Agra et Lahore (...).
Déjà l'Islam me déconcertait par une attitude envers l'histoire contradictoire à la nôtre et contradictoire en elle-même : le souci de fonder une tradition s'accompagnait d'un appétit destructeur de toutes les traditions antérieures. Chaque monarque avait voulu créer l'impérissable en abolissant la durée (...).
A l'Université de Lahore, j'ai rencontré une dame anglaise mariée à un musulman, qui dirigeait le département des Beaux-Arts. Seules les filles sont autorisées à suivre son cours ; la sculpture est prohibée, la musique clandestine, la peinture est enseignée comme un art d'agrément. Comme la séparation de l'Inde et du Pakistan s'est faite selon la ligne de clivage religieux, on a assisté à une exaspération de l'austérité et du puritanisme. L'art, dit-on ici, a «pris le maquis». Il ne s'agit pas seulement de rester fidèle à l'Islam, mais plus encore, peut-être, de répudier l'Inde : la destruction des idoles renouvelle Abraham, mais avec une signification politique et nationale toute fraîche. En piétinant l'art, on abjure l'Inde (...).
Plutôt que parler de tolérance, il vaudrait mieux dire que cette tolérance, dans la mesure où elle existe, est une perpétuelle victoire sur eux-mêmes
Un jour, à Karachi, je me trouvais en compagnie de Sages musulmans, universitaires ou religieux. A les entendre vanter la supériorité de leur système, j'étais frappé de constater avec quelle insistance ils revenaient à un seul argument : sa simplicité (...).
Tout l'Islam semble être, en effet, une méthode pour développer dans l'esprit des croyants des conflits insurmontables, quitte à les sauver par la suite en leur proposant des solutions d'une très grande (mais trop grande) simplicité. D'une main on les précipite, de l'autre on les retient au bord de l'abîme. Vous inquiétez-vous de la vertu de vos épouses ou de vos filles pendant que vous êtes en campagne ? Rien de plus simple, voilez-les et cloîtrez-les. C'est ainsi qu'on en arrive au burkah moderne, semblable à un appareil orthopédique avec sa coupe compliquée, ses guichets en passementerie pour la vision, ses boutons-pression et ses cordonnets, le lourd tissu dont il est fait pour s'adapter exactement aux contours du corps humain tout en le dissimulant aussi complètement que possible. Mais, de ce fait, la barrière du souci s'est seulement déplacée, puisque maintenant, il suffira qu'on frôle votre femme pour vous déshonorer, et vous vous tourmenterez plus encore. Une franche conversation avec de jeunes musulmans enseigne deux choses : d'abord qu'ils sont obsédés par le problème de la virginité prénuptiale et de la fidélité ultérieure ; ensuite que le purdah, c'est-à-dire la ségrégation des femmes, fait en un sens obstacle aux intrigues amoureuses, mais les favorise sur un autre plan : par l'attribution aux femmes d'un monde propre, dont elles sont seules à connaître les détours. Cambrioleurs de harems quand ils sont jeunes, ils ont de bonnes raisons pour s'en faire les gardiens une fois mariés.
Grande religion qui se fonde moins sur l'évidence d'une révélation que sur l'impuissance à nouer des liens au-dehors. En face de la bienveillance universelle du bouddhisme, du désir chrétien de dialogue, l'intolérance musulmane adopte une forme inconsciente chez ceux qui s'en rendent coupables ; car s'ils ne cherchent pas toujours, de façon brutale, à amener autrui à partager leur vérité, ils sont pourtant (et c'est plus grave) incapables de supporter l'existence d'autrui comme autrui. Le seul moyen pour eux de se mettre à l'abri du doute et de l'humiliation consiste dans une «néantisation» d'autrui, considéré comme témoin d'une autre foi et d'une autre conduite. La fraternité islamique est la converse d'une exclusive contre les infidèles qui ne peut pas s'avouer, puisque, en se reconnaissant comme telle, elle équivaudrait à les reconnaître eux-mêmes comme existants.
Ce malaise ressenti au voisinage de l'Islam, je n'en connais que trop les raisons : je retrouve en lui l'univers d'où je viens ; l'Islam, c'est l'Occident de l'Orient. Plus précisément encore, il m'a fallu rencontrer l'Islam pour mesurer le péril qui menace aujourd'hui la pensée française. Je pardonne mal au premier de me présenter notre image, de m'obliger à constater combien la France est en train de devenir musulmane. Chez les musulmans comme chez nous, j'observe la même attitude livresque, le même esprit utopique, et cette conviction obstinée qu'il suffit de trancher les problèmes sur le papier pour en être débarrassé aussitôt (..). Comme l'Islam est resté figé dans sa contemplation d'une société qui fut réelle il y a sept siècles, et pour trancher les problèmes de laquelle il conçut alors des solutions efficaces, nous n'arrivons plus à penser hors des cadres d'une époque révolue depuis un siècle et demi, qui fut celle où nous sûmes nous accorder à l'histoire, et encore trop brièvement, car Napoléon, ce Mahomet de l'Occident, a échoué là où a réussi l'autre. Parallèlement au monde islamique, la France de la Révolution subit le destin réservé aux révolutionnaires repentis, qui est de devenir les conservateurs nostalgiques de l'état de choses par rapport auquel ils se situèrent une fois dans le sens du mouvement.
Vis-à-vis des peuples et des cultures encore placés sous notre dépendance, nous sommes prisonniers de la même contradiction dont souffre l'Islam en présence de ses protégés et du reste du monde. Nous ne concevons pas que des principes, qui furent féconds pour assurer notre propre épanouissement, ne soient pas vénérés par les autres au point de les inciter à y renoncer pour leur usage propre, tant devrait être grande, croyons-nous, leur reconnaissance envers nous de les avoir imaginés en premier. Ainsi l'Islam qui, dans le Proche-Orient, fut l'inventeur de la tolérance, pardonne mal aux non-musulmans de ne pas abjurer leur foi au profit de la sienne, puisqu'elle a sur toutes les autres la supériorité écrasante de les respecter. Le paradoxe est, dans notre cas, que la majorité de nos interlocuteurs sont musulmans, et que l'esprit molaire qui nous anime les uns et les autres offre trop de traits communs pour ne pas nous opposer (...).
Si le bouddhisme cherche, comme l'Islam, à dominer la démesure des cultes primitifs, c'est grâce à l'apaisement unifiant que porte en elle la promesse du retour au sein maternel ; par ce biais, il réintègre l'érotisme après l'avoir libéré de la frénésie et de l'angoisse. Au contraire, l'Islam se développe selon une orientation masculine. En enfermant les femmes, il verrouille l'accès au sein maternel : du monde des femmes, l'homme a fait un monde clos. Par ce moyen, sans doute, il espère aussi gagner la quiétude ; mais il la gage sur des exclusions : celle des femmes hors de la vie sociale et celle des infidèles hors de la communauté spirituelle : tandis que le bouddhisme conçoit plutôt cette quiétude comme une fusion : avec la femme, avec l'humanité, et dans une représentation asexuée de la divinité. (...).
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