Un mariage annulé car l'épouse avait menti sur sa virginité à son mari
AFP - Jeudi 29 mai, (France)
- La justice française a annulé un mariage au motif que l'épouse, de religion musulmane comme son mari, avait menti sur sa virginité.
L'union a été annulée "pour erreur sur les qualités essentielles du conjoint" par un jugement du tribunal de Lille (nord) rendu en avril.
Alors que sa fiancée lui avait affirmé qu'elle était chaste, une valeur essentielle pour lui, l'homme avait découvert le soir de leurs noces, le 8 juillet 2006, qu'elle ne l'était pas.
(...)
"C'est la question d'une qualité qui a été dissimulée", a-t-il ajouté. Il a cité une décision judiciaire de 1862, annulant un mariage au motif que la femme avait découvert que son mari était un ancien bagnard.
La philosophe et écrivain française Elisabeth Badinter a dit jeudi sa "honte" pour la justice française après la décision du tribunal de grande instance de Lille d'annuler un mariage parce que l'épouse du futur mari, musulmane comme lui, n'était pas vierge.
"Je suis ulcérée par la décision du tribunal d'accepter de juger ça parce que la sexualité des femmes est une affaire privée et libre en France, absolument libre", a déclaré Mme Badinter sur France Inter.
"Très inquiète" de ce jugement annulant un mariage "parce que la jeune femme n'est pas vierge et a menti sur sa virginité", Mme Badinter estime que "ça aboutit tout simplement à faire courir nombre de jeunes filles musulmanes dans les hôpitaux pour se faire refaire l'hymen. Et par conséquent au lieu pour un tribunal de défendre les femmes, de défendre ces jeunes femmes, au contraire il accentue la pression sur elles".
"Et je vous dis franchement, je pense à cette malheureuse jeune fille, humiliée, publiquement humiliée, revenant dans sa famille, ce qu'elle a dû vivre a dû être épouvantable. J'ai honte que la justice française n'ait pas pris a coeur de défendre toutes ces jeunes filles", a-t-elle conclu.
Erdogan: "L’expression “islam modéré” est laide et offensante. Il n’y a pas d’islam modéré." Milliyet, 21 août 2007
jeudi 29 mai 2008
La Belgique sponsorise le djihad
BELGIQUE • Le djihad au féminin de Malika El-Aroud
A 48 ans, la veuve de l'auteur de l'attentat qui coûta la vie au commandant Massoud en 2001 exhorte sur son site les musulmanes à mener la guerre sainte. Sous l'œil inquiet des autorités.
Dans la rue, Malika El-Aroud est anonyme sous son voile noir islamique qui ne laisse voir que ses yeux. Mais, dans son salon, El-Aroud, une Belge de 48 ans, a tout de la femme banale d'âge moyen : un simple tee-shirt noir, un pantalon, des cheveux châtains bouclés. Sa seule coquetterie consiste en une paire de chaussons bleu clair ornés du mot "SEXY" en lettres d'or.
C'est sur Internet qu'El-Aroud s'est distinguée. Ecrivant en français sous le nom d'Oum Obeyda, elle est devenue l'un des djihadistes les plus en pointe d'Europe. Elle se présente comme une guerrière sainte au nom d'Al-Qaida. Elle assure qu'elle ne diffuse pas des instructions pour la fabrication de bombes et qu'elle n'a pas l'intention de prendre les armes elle-même. Au lieu de cela, elle rudoie les hommes musulmans et les appelle à aller se battre, tout en ralliant les femmes à la cause.
"Ce n'est pas mon rôle de poser des bombes, c'est ridicule", dit-elle dans un entretien exceptionnel. "Mon arme, c'est l'écriture, c'est la parole. Voilà mon djihad. On peut faire beaucoup avec les mots. L'écriture aussi est une bombe." Il n'y a pas que parmi les fanatiques des forums extrémistes où elle transmet son message de haine anti-Occident qu'El-Aroud s'est fait un nom. Elle est également bien connue des membres des services de renseignements de toute l'Europe, sous le nom de "Malika", islamiste en première ligne du mouvement déclenché par les femmes qui veulent assumer un rôle plus important dans une "guerre sainte" dominée par les hommes.
"Les femmes arrivent à maturité dans le djihad et pénètrent dans un monde autrefois réservé aux hommes", explique Claude Moniquet, président de l'ESISC, le Centre du renseignement stratégique et de la sécurité européen, basé à Bruxelles. "Malika est un modèle, une icône suffisamment téméraire pour utiliser sa propre identité. Elle joue un rôle stratégique très important en tant que source d'inspiration. Elle est très intelligente, et extrêmement dangereuse."
L'ascension d'El-Aroud a commencé à cause d'un homme. Deux jours avant les attentats du 11 septembre 2001, son mari a participé en Afghanistan à l'assassinat du chef de guerre antitaliban Ahmed Shah Massoud, sur ordre d'Oussama Ben Laden. Son époux a été tué, et elle s'est lancée sur Internet en s'affichant comme la veuve d'un martyr.
Elle s'est remariée et, avec son deuxième époux, elle a été inculpée en Suisse pour avoir tenu des sites web pro-Al-Qaida. Aujourd'hui, selon les autorités belges, elle est suspectée dans ce que celles-ci considèrent comme un complot pour commettre des attentats en Belgique.
"Le Vietnam n'est rien comparé à ce qui vous attend sur nos terres", déclarait-elle en mars à un public occidental supposé, à propos des guerres en Irak et en Afghanistan. "Demandez à vos mères, à vos femmes de commander vos cercueils." Et d'ajouter, à l'attention de ses fidèles : "La victoire apparaît à l'horizon, mes frères et sœurs. Intensifions nos prières."
Son écriture prolifique et sa présence dans les chats, associées à ses origines, lui valent louanges et sympathie. "Sœur Oum Obeyda est une vertueuse parmi les vertueux ; sa vie est consacrée au bien sur cette terre", écrivait un certain Juba à la fin de l'an dernier.
L'ascension des femmes a lieu alors que la discrimination reste omniprésente dans l'islam radical. En avril, Ayman Al-Zawahiri, numéro deux d'Al-Qaida, affirmait lors d'une séance de questions-réponses en ligne que les femmes ne pouvaient pas intégrer le réseau. C'est dans les pays occidentaux que le changement de rôle des femmes dans le mouvement est particulièrement sensible. Là, les femmes musulmanes ont été formées à revendiquer leurs droits, et les hommes musulmans sont davantage habitués à les traiter comme des égales.
El-Aroud est le reflet de cette tendance. "Normalement, dans l'islam, les hommes comptent plus que les femmes, mais je prouve qu'il est important de craindre Dieu, et personne d'autre, dit-elle. C'est important que je sois une femme. Il y a des hommes qui ne veulent pas s'exprimer parce qu'ils ont peur d'avoir des ennuis. Moi, même quand j'ai des ennuis, je parle."
Après tout, souligne-t-elle, elle connaît les règles. "Ce que j'écris est légal, précise-t-elle. Je sais ce que je fais. Je suis belge. Je connais le système." Un système qui s'est souvent montré clément envers elle : en décembre, elle a été détenue avec treize autres personnes soupçonnées d'avoir comploté pour libérer de prison un terroriste et pour commettre un attentat à Bruxelles. Mais, conformément à la loi belge, il a fallu les libérer au bout de vingt-quatre heures, aucune charge n'ayant pu être retenue à leur encontre, et les fouilles effectuées n'ayant déniché ni armes, ni explosifs, ni documents compromettants.
Aujourd'hui, même si elle continue à faire l'objet d'une surveillance constante, elle est de retour chez elle, et elle recommence à rallier les militants sur son site, tout en touchant chaque mois plus de 700 euros d'allocations-chômage.
"Son djihad ne consiste pas à déclencher une opération, mais à pousser les autres à mener la guerre sainte", constate Glenn Audenaert, directeur de la police fédérale belge. "Elle profite de la protection qu'offre la Belgique, et en même temps elle représente une menace potentielle."
El-Aroud opère depuis son trois-pièces situé au-dessus d'une boutique de vêtements dans un quartier ouvrier de Bruxelles, où elle passe son temps à communiquer avec des partisans sur son principal forum, Minbar-SOS. Elle a beau prétendre ne pas violer la loi, elle se sait surveillée par les forces de l'ordre. Et, si les autorités trouvent un moyen de la mettre derrière les barreaux, elle trouverait ça "formidable : ils feraient de moi une martyre vivante".
Elaine Sciolino & Souad Mekhennet
International Herald Tribune
----------------------
http://www.lejdd.fr/cmc//societe/200850/al-qaida-belgique-deux-francais-en-garde-a-vue_172316.html
Enfin les belges se REVEILLENT!!!
Dimanche 14 Décembre 2008
"Sur les 14 personnes arrêtées en Belgique, six, toutes de nationalité belge, ont été écrouées et inculpées d'appartenance à une organisation terroriste. Ce groupe comprend cinq hommes âgés de 20 à 30 ans, dont trois de retour du front afghan, et une femme de 49 ans, Malika el-Aroud. Véritable passionaria de l'islamiste radical, notamment sur internet, cette Belge d'origine marocaine est la veuve d'Abdessatar Dahmane, faux cameraman et vrai kamikaze qui assassina le commandant Massoud en Afghanistan le 9 septembre 2001, deux jours avant les attentats du 11 septembre à New York. Son nouveau mari, un Tunisien, Moez Garsallaoui, jouerait également un rôle pivot dans cette celllule notamment en accueillant les candidats au djiahd à la frontière pakistano-afghane."
A 48 ans, la veuve de l'auteur de l'attentat qui coûta la vie au commandant Massoud en 2001 exhorte sur son site les musulmanes à mener la guerre sainte. Sous l'œil inquiet des autorités.
Dans la rue, Malika El-Aroud est anonyme sous son voile noir islamique qui ne laisse voir que ses yeux. Mais, dans son salon, El-Aroud, une Belge de 48 ans, a tout de la femme banale d'âge moyen : un simple tee-shirt noir, un pantalon, des cheveux châtains bouclés. Sa seule coquetterie consiste en une paire de chaussons bleu clair ornés du mot "SEXY" en lettres d'or.
C'est sur Internet qu'El-Aroud s'est distinguée. Ecrivant en français sous le nom d'Oum Obeyda, elle est devenue l'un des djihadistes les plus en pointe d'Europe. Elle se présente comme une guerrière sainte au nom d'Al-Qaida. Elle assure qu'elle ne diffuse pas des instructions pour la fabrication de bombes et qu'elle n'a pas l'intention de prendre les armes elle-même. Au lieu de cela, elle rudoie les hommes musulmans et les appelle à aller se battre, tout en ralliant les femmes à la cause.
"Ce n'est pas mon rôle de poser des bombes, c'est ridicule", dit-elle dans un entretien exceptionnel. "Mon arme, c'est l'écriture, c'est la parole. Voilà mon djihad. On peut faire beaucoup avec les mots. L'écriture aussi est une bombe." Il n'y a pas que parmi les fanatiques des forums extrémistes où elle transmet son message de haine anti-Occident qu'El-Aroud s'est fait un nom. Elle est également bien connue des membres des services de renseignements de toute l'Europe, sous le nom de "Malika", islamiste en première ligne du mouvement déclenché par les femmes qui veulent assumer un rôle plus important dans une "guerre sainte" dominée par les hommes.
"Les femmes arrivent à maturité dans le djihad et pénètrent dans un monde autrefois réservé aux hommes", explique Claude Moniquet, président de l'ESISC, le Centre du renseignement stratégique et de la sécurité européen, basé à Bruxelles. "Malika est un modèle, une icône suffisamment téméraire pour utiliser sa propre identité. Elle joue un rôle stratégique très important en tant que source d'inspiration. Elle est très intelligente, et extrêmement dangereuse."
L'ascension d'El-Aroud a commencé à cause d'un homme. Deux jours avant les attentats du 11 septembre 2001, son mari a participé en Afghanistan à l'assassinat du chef de guerre antitaliban Ahmed Shah Massoud, sur ordre d'Oussama Ben Laden. Son époux a été tué, et elle s'est lancée sur Internet en s'affichant comme la veuve d'un martyr.
Elle s'est remariée et, avec son deuxième époux, elle a été inculpée en Suisse pour avoir tenu des sites web pro-Al-Qaida. Aujourd'hui, selon les autorités belges, elle est suspectée dans ce que celles-ci considèrent comme un complot pour commettre des attentats en Belgique.
"Le Vietnam n'est rien comparé à ce qui vous attend sur nos terres", déclarait-elle en mars à un public occidental supposé, à propos des guerres en Irak et en Afghanistan. "Demandez à vos mères, à vos femmes de commander vos cercueils." Et d'ajouter, à l'attention de ses fidèles : "La victoire apparaît à l'horizon, mes frères et sœurs. Intensifions nos prières."
Son écriture prolifique et sa présence dans les chats, associées à ses origines, lui valent louanges et sympathie. "Sœur Oum Obeyda est une vertueuse parmi les vertueux ; sa vie est consacrée au bien sur cette terre", écrivait un certain Juba à la fin de l'an dernier.
L'ascension des femmes a lieu alors que la discrimination reste omniprésente dans l'islam radical. En avril, Ayman Al-Zawahiri, numéro deux d'Al-Qaida, affirmait lors d'une séance de questions-réponses en ligne que les femmes ne pouvaient pas intégrer le réseau. C'est dans les pays occidentaux que le changement de rôle des femmes dans le mouvement est particulièrement sensible. Là, les femmes musulmanes ont été formées à revendiquer leurs droits, et les hommes musulmans sont davantage habitués à les traiter comme des égales.
El-Aroud est le reflet de cette tendance. "Normalement, dans l'islam, les hommes comptent plus que les femmes, mais je prouve qu'il est important de craindre Dieu, et personne d'autre, dit-elle. C'est important que je sois une femme. Il y a des hommes qui ne veulent pas s'exprimer parce qu'ils ont peur d'avoir des ennuis. Moi, même quand j'ai des ennuis, je parle."
Après tout, souligne-t-elle, elle connaît les règles. "Ce que j'écris est légal, précise-t-elle. Je sais ce que je fais. Je suis belge. Je connais le système." Un système qui s'est souvent montré clément envers elle : en décembre, elle a été détenue avec treize autres personnes soupçonnées d'avoir comploté pour libérer de prison un terroriste et pour commettre un attentat à Bruxelles. Mais, conformément à la loi belge, il a fallu les libérer au bout de vingt-quatre heures, aucune charge n'ayant pu être retenue à leur encontre, et les fouilles effectuées n'ayant déniché ni armes, ni explosifs, ni documents compromettants.
Aujourd'hui, même si elle continue à faire l'objet d'une surveillance constante, elle est de retour chez elle, et elle recommence à rallier les militants sur son site, tout en touchant chaque mois plus de 700 euros d'allocations-chômage.
"Son djihad ne consiste pas à déclencher une opération, mais à pousser les autres à mener la guerre sainte", constate Glenn Audenaert, directeur de la police fédérale belge. "Elle profite de la protection qu'offre la Belgique, et en même temps elle représente une menace potentielle."
El-Aroud opère depuis son trois-pièces situé au-dessus d'une boutique de vêtements dans un quartier ouvrier de Bruxelles, où elle passe son temps à communiquer avec des partisans sur son principal forum, Minbar-SOS. Elle a beau prétendre ne pas violer la loi, elle se sait surveillée par les forces de l'ordre. Et, si les autorités trouvent un moyen de la mettre derrière les barreaux, elle trouverait ça "formidable : ils feraient de moi une martyre vivante".
Elaine Sciolino & Souad Mekhennet
International Herald Tribune
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http://www.lejdd.fr/cmc//societe/200850/al-qaida-belgique-deux-francais-en-garde-a-vue_172316.html
Enfin les belges se REVEILLENT!!!
Dimanche 14 Décembre 2008
"Sur les 14 personnes arrêtées en Belgique, six, toutes de nationalité belge, ont été écrouées et inculpées d'appartenance à une organisation terroriste. Ce groupe comprend cinq hommes âgés de 20 à 30 ans, dont trois de retour du front afghan, et une femme de 49 ans, Malika el-Aroud. Véritable passionaria de l'islamiste radical, notamment sur internet, cette Belge d'origine marocaine est la veuve d'Abdessatar Dahmane, faux cameraman et vrai kamikaze qui assassina le commandant Massoud en Afghanistan le 9 septembre 2001, deux jours avant les attentats du 11 septembre à New York. Son nouveau mari, un Tunisien, Moez Garsallaoui, jouerait également un rôle pivot dans cette celllule notamment en accueillant les candidats au djiahd à la frontière pakistano-afghane."
mardi 27 mai 2008
Saqr Abou Fakhr
«Non, l’Occident ne doit rien aux Arabes»
Tel était le titre d’une page du Courrier international du 29 juillet 2004 qui traduisait un texte de l’intellectuel palestinien Saqr Abou Fakhr tiré d’”Ad Safir” à Beyrouth. On y apprend que « la civilisation arabe s’est éteinte avec la chute de Bagdad en 1258, à la suite de laquelle les arabes cessèrent de créer et d’innover, excepté dans certains domaines limités et disparates ». Or, la civilisation occidentale a été portée par trois innovations : l’imprimerie, la boussole et la poudre donnant la suprématie militaire. Et ces innovations sont venues de Chine dit l’auteur. Le génie de l’Europe a en effet toujours été d’intégrer et de développer pour son propre compte des apports extérieurs. La pensée occidentale est en effet restée ouverte sur l’innovation, contrairement à la pensée arabo-musulmane (autre constat de l’auteur précité). Alors, qu’ont apporté à la civilisation occidentale les Avicenne (980-1037), Averroès (1126-1198) et Ibn Khaldun (1332-1406) ? Eh bien l’Europe n’a pas eu besoin de ces penseurs arabes pour avancer sur la voie du progrès, conclut Saqr Abou Fakhr. Il explique: «Sinon, on serait en droit de se demander pourquoi les principes énoncés par Averroès auraient été un facteur décisif de la Renaissance en Europe alors qu’ils n’ont eu, à la même époque, aucune influence sur la civilisation arabe». Et il donne cette explication: « En fait, Averroès, Ibn Khaldun et Avicenne se trouvaient en quelque sorte en dehors du courant dominant d’une culture arabe qui les a d’ailleurs refusés et rejetés. Une culture qui, déjà à l’époque, sombrait tout comme aujourd’hui, sous le poids des fatwas, des oulémas, des théologiens et récitants du Coran, du même accabit qu’Al Ghazali, Ibn Taymiya, Al Chafei et Al Achaari ».
----------------
Rappel:
Averroès (berbère):
A partir de 1195, Averroès, déjà suspect comme philosophe, est victime d’une campagne d’opinion qui vise à anéantir son prestige de cadi. Al-Mansûr sacrifie alors ses intellectuels à la pression des oulémas. Averroès est exilé en 1197 à Lucena, petite ville andalouse peuplée surtout de Juifs, en déclin depuis que les Almohades ont interdit toute religion autre que l’islam. Après un court exil d’un an et demi, il est rappelé au Maroc où il reçoit le pardon du sultan, mais n’est pas rétabli dans ses fonctions. Il meurt à Marrakech le 10 ou 11 décembre 1198 sans avoir revu l’Andalousie. La mort d’Al-Mansûr peu de temps après marque le début de la décadence de l’empire almohade.
Suspecté d’hérésie, il n’aura pas de postérité en terre d’islam. Une part de son œuvre sera sauvée par les traducteurs juifs. Elle passera par les Juifs de Catalogne et d’Occitanie dans la scolastique latine.
Ibn Khaldoun (qui appelait les noirs "des bêtes")
a été jeté 3 fois en prison:
"Abu Inan Faris, lui offre par la suite un poste de scribe chargé des proclamations royales, ce qui n'empêche pas une défaveur brutale et une peine de prison qu'Ibn Khaldoun explique par une intrigue de cour causée par la jalousie. De 1357 à la mort d'Abu Inan Faris, il passe vingt-deux mois en prison."
"En 1372, Abou Hammou Moussa II reconquiert le pouvoir et lance ses partisans à la recherche d'Ibn Khaldoun dont il veut se venger. Celui-ci parvient à rejoindre Fès, où la situation est confuse, mais se retrouve en prison."
"En janvier 1401 Tamerlan le jette en prison"
Avicenne (perse)
"En 1021, la mort du prince Shams o-dowleh, et le début du règne de son fils Sama o-dowleh, cristallisent les ambitions et les rancœurs : victime d'intrigues politiques, Avicenne connaît la prison. Déguisé en derviche, il réussit à s'évader, et s'enfuit à Ispahan.
"La confession de la mère d'Avicenne n'est connue que par des sources secondaires. Si l'on peut supposer en première approche qu'elle est musulmane, certaines sources indiquent qu'elle était juive : c'est le cas notamment du roman Avicenne de Gilbert Sinoué. Cependant une autre source indiquerait que le sultan Mahmûd de Ghaznî aurait répandu cette information afin de « calomnier » le philosophe."
Tel était le titre d’une page du Courrier international du 29 juillet 2004 qui traduisait un texte de l’intellectuel palestinien Saqr Abou Fakhr tiré d’”Ad Safir” à Beyrouth. On y apprend que « la civilisation arabe s’est éteinte avec la chute de Bagdad en 1258, à la suite de laquelle les arabes cessèrent de créer et d’innover, excepté dans certains domaines limités et disparates ». Or, la civilisation occidentale a été portée par trois innovations : l’imprimerie, la boussole et la poudre donnant la suprématie militaire. Et ces innovations sont venues de Chine dit l’auteur. Le génie de l’Europe a en effet toujours été d’intégrer et de développer pour son propre compte des apports extérieurs. La pensée occidentale est en effet restée ouverte sur l’innovation, contrairement à la pensée arabo-musulmane (autre constat de l’auteur précité). Alors, qu’ont apporté à la civilisation occidentale les Avicenne (980-1037), Averroès (1126-1198) et Ibn Khaldun (1332-1406) ? Eh bien l’Europe n’a pas eu besoin de ces penseurs arabes pour avancer sur la voie du progrès, conclut Saqr Abou Fakhr. Il explique: «Sinon, on serait en droit de se demander pourquoi les principes énoncés par Averroès auraient été un facteur décisif de la Renaissance en Europe alors qu’ils n’ont eu, à la même époque, aucune influence sur la civilisation arabe». Et il donne cette explication: « En fait, Averroès, Ibn Khaldun et Avicenne se trouvaient en quelque sorte en dehors du courant dominant d’une culture arabe qui les a d’ailleurs refusés et rejetés. Une culture qui, déjà à l’époque, sombrait tout comme aujourd’hui, sous le poids des fatwas, des oulémas, des théologiens et récitants du Coran, du même accabit qu’Al Ghazali, Ibn Taymiya, Al Chafei et Al Achaari ».
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Rappel:
Averroès (berbère):
A partir de 1195, Averroès, déjà suspect comme philosophe, est victime d’une campagne d’opinion qui vise à anéantir son prestige de cadi. Al-Mansûr sacrifie alors ses intellectuels à la pression des oulémas. Averroès est exilé en 1197 à Lucena, petite ville andalouse peuplée surtout de Juifs, en déclin depuis que les Almohades ont interdit toute religion autre que l’islam. Après un court exil d’un an et demi, il est rappelé au Maroc où il reçoit le pardon du sultan, mais n’est pas rétabli dans ses fonctions. Il meurt à Marrakech le 10 ou 11 décembre 1198 sans avoir revu l’Andalousie. La mort d’Al-Mansûr peu de temps après marque le début de la décadence de l’empire almohade.
Suspecté d’hérésie, il n’aura pas de postérité en terre d’islam. Une part de son œuvre sera sauvée par les traducteurs juifs. Elle passera par les Juifs de Catalogne et d’Occitanie dans la scolastique latine.
Ibn Khaldoun (qui appelait les noirs "des bêtes")
a été jeté 3 fois en prison:
"Abu Inan Faris, lui offre par la suite un poste de scribe chargé des proclamations royales, ce qui n'empêche pas une défaveur brutale et une peine de prison qu'Ibn Khaldoun explique par une intrigue de cour causée par la jalousie. De 1357 à la mort d'Abu Inan Faris, il passe vingt-deux mois en prison."
"En 1372, Abou Hammou Moussa II reconquiert le pouvoir et lance ses partisans à la recherche d'Ibn Khaldoun dont il veut se venger. Celui-ci parvient à rejoindre Fès, où la situation est confuse, mais se retrouve en prison."
"En janvier 1401 Tamerlan le jette en prison"
Avicenne (perse)
"En 1021, la mort du prince Shams o-dowleh, et le début du règne de son fils Sama o-dowleh, cristallisent les ambitions et les rancœurs : victime d'intrigues politiques, Avicenne connaît la prison. Déguisé en derviche, il réussit à s'évader, et s'enfuit à Ispahan.
"La confession de la mère d'Avicenne n'est connue que par des sources secondaires. Si l'on peut supposer en première approche qu'elle est musulmane, certaines sources indiquent qu'elle était juive : c'est le cas notamment du roman Avicenne de Gilbert Sinoué. Cependant une autre source indiquerait que le sultan Mahmûd de Ghaznî aurait répandu cette information afin de « calomnier » le philosophe."
mercredi 21 mai 2008
Circulez, rien à voir!
Par Ivan Rioufol
La tolérance pour les Chrétiens en terre d’Islam? Pas en Algérie, en tout cas. Le Figaro de ce mercredi révèle les persécutions qu’ils subissent, au nom de la loi de février 2006 qui règlemente "les cultes non musulmans". Notre correspondant, Arezki Ait-Larbi, a assisté, mardi, à une audience du tribunal correctionnel de Tiaret, qui avait à juger une chrétienne convertie, poursuivie pour détention de bibles et d’évangiles: délit passible de la prison. Le juge, goguenard: "Les curés t’ont fait boire leur eau bénite que mène au Paradis". Le même jour, six autres chrétiens comparaissaient pour "distribution de tracts visant à ébranler la foi des musulmans". La France, au nom de la réciprocité, ne pourrait-elle exiger le respect des Chrétiens d’Algérie?
Cette affaire n’est évidemment pas une découverte. D’autres exemples existent ailleurs. Celui-ci permet d’illustrer, cependant, le déséquilibre qui s’est instauré entre le monde occidental et le monde musulman. Si le premier, portant l’héritage judéo-chrétien de la culpabilité et de la repentance (une seconde commémoration de l’esclave aura lieu vendredi au Sénat) , s’est empressé de s’ouvrir au multiculturalisme, le second y est totalement fermé. Pour avoir réitéré ses critiques contre cette idéologie islamiste, l’autre soir chez Ruquier, le philosophe Robert Redeker, menacé de mort après un article publié par Le Figaro en 2006, a dû subir un lynchage en règle, d’où est ressortie sa solitude face à la bien-pensance. Dans un mail un peu désespéré, il me parle d’une "campagne de destruction pour délit d’opinion".
Il est vrai que la liberté de dire et de décrire reste un exercice périlleux. Personne ne se bouscule pour regarder les réalités. L’historien Bernard Lewis le remarque, dans la revue Le Débat (mai-août 2008) : "(…) En ce moment nous assistons à un changement dans l’histoire dont l’ampleur égale celle de la chute de Rome, l’avènement de l’islam ou la découverte des Amériques". Il écrit : "Il se pourrait que dans un avenir envisageable des musulmans soient majoritaires dans quelques villes européennes du moins, sinon dans des pays (…)". Mais, pour un fumeux prétexte, le rapport 2006 de la Documentation française, "Immigration et présence étrangère en France", ne sera jamais publié. On y apprenait que les jeunes issus de l’immigration représentent 25% de la tranche des 20-29 ans et que cette proportion devrait dépasser prochainement les 30%. Circulez, rien à voir!
http://blog.lefigaro.fr/rioufol/2008/05/circulez-rien-a-voir.html
La tolérance pour les Chrétiens en terre d’Islam? Pas en Algérie, en tout cas. Le Figaro de ce mercredi révèle les persécutions qu’ils subissent, au nom de la loi de février 2006 qui règlemente "les cultes non musulmans". Notre correspondant, Arezki Ait-Larbi, a assisté, mardi, à une audience du tribunal correctionnel de Tiaret, qui avait à juger une chrétienne convertie, poursuivie pour détention de bibles et d’évangiles: délit passible de la prison. Le juge, goguenard: "Les curés t’ont fait boire leur eau bénite que mène au Paradis". Le même jour, six autres chrétiens comparaissaient pour "distribution de tracts visant à ébranler la foi des musulmans". La France, au nom de la réciprocité, ne pourrait-elle exiger le respect des Chrétiens d’Algérie?
Cette affaire n’est évidemment pas une découverte. D’autres exemples existent ailleurs. Celui-ci permet d’illustrer, cependant, le déséquilibre qui s’est instauré entre le monde occidental et le monde musulman. Si le premier, portant l’héritage judéo-chrétien de la culpabilité et de la repentance (une seconde commémoration de l’esclave aura lieu vendredi au Sénat) , s’est empressé de s’ouvrir au multiculturalisme, le second y est totalement fermé. Pour avoir réitéré ses critiques contre cette idéologie islamiste, l’autre soir chez Ruquier, le philosophe Robert Redeker, menacé de mort après un article publié par Le Figaro en 2006, a dû subir un lynchage en règle, d’où est ressortie sa solitude face à la bien-pensance. Dans un mail un peu désespéré, il me parle d’une "campagne de destruction pour délit d’opinion".
Il est vrai que la liberté de dire et de décrire reste un exercice périlleux. Personne ne se bouscule pour regarder les réalités. L’historien Bernard Lewis le remarque, dans la revue Le Débat (mai-août 2008) : "(…) En ce moment nous assistons à un changement dans l’histoire dont l’ampleur égale celle de la chute de Rome, l’avènement de l’islam ou la découverte des Amériques". Il écrit : "Il se pourrait que dans un avenir envisageable des musulmans soient majoritaires dans quelques villes européennes du moins, sinon dans des pays (…)". Mais, pour un fumeux prétexte, le rapport 2006 de la Documentation française, "Immigration et présence étrangère en France", ne sera jamais publié. On y apprenait que les jeunes issus de l’immigration représentent 25% de la tranche des 20-29 ans et que cette proportion devrait dépasser prochainement les 30%. Circulez, rien à voir!
http://blog.lefigaro.fr/rioufol/2008/05/circulez-rien-a-voir.html
Palestinians admit they left their homes on their own to facilitate destruction of Israel
"The Arabs who became refugees in 1948 were not expelled by Israel but left on their own to facilitate the destruction of Israel"
"PA daily: Arabs left homes on their own to facilitate destruction of Israel -- and thus became refugees," a bulletin by Itamar Marcus and Barbara Crook for Palestinian Media Watch:
The Arabs who became refugees in 1948 were not expelled by Israel but left on their own to facilitate the destruction of Israel, according to a senior Palestinian journalist writing in a Palestinian daily. This plan to leave Israel was initiated by the Arab states fighting Israel, who promised the people they would be able to return to their homes in a few days once Israel was defeated. The article in Al-Ayyam concludes that these Arab states are responsible for the Arab refugee problem.
A backbone of Palestinian English-language propaganda is the myth that Israel expelled hundreds of thousands of Arabs from Israel and created Arab refugees. But in recent years, PMW has documented an increasing willingness among Palestinians to openly blame the Arab states and not Israel.
Following are five such statements of blame, starting with this most recent article and including testimony from refugees themselves and corroboration by Palestinian leaders. Clearly, there is a growing Palestinian willingness to blame the Arab leaders, which corroborates Israel's historical record.
1. Jawad Al Bashiti, Palestinian journalist in Jordan, writing in Al-Ayyam, May 13, 2008
"Remind me of one real cause from all the factors that have caused the "Palestinian Catastrophe" [the establishment of Israel and the creation of refugee problem], and I will remind you that it still exists... The reasons for the Palestinian Catastrophe are the same reasons that have produced and are still producing our Catastrophes today.
During the Little Catastrophe, meaning the Palestinian Catastrophe the following happened: the first war between Arabs and Israel had started and the "Arab Salvation Army" came and told the Palestinians: 'We have come to you in order to liquidate the Zionists and their state. Leave your houses and villages, you will return to them in a few days safely. Leave them so we can fulfill our mission (destroy Israel) in the best way and so you won't be hurt.' It became clear already then, when it was too late, that the support of the Arab states (against Israel) was a big illusion. Arabs fought as if intending to cause the "Palestinian Catastrophe". [Al-Ayyam, May 13 2008]
2. Mahmoud Al-Habbash, Palestinian Journalist in PA official daily, Al-Hayat Al-Jadida, December 13, 2006
"...The leaders and the elites promised us at the beginning of the "Catastrophe" in 1948, that the duration of the exile will not be long, and that it will not last more than a few days or months, and afterwards the refugees will return to their homes, which most of them did not leave only until they put their trust in those "Arkuvian" promises made by the leaders and the political elites. Afterwards, days passed, months, years and decades, and the promises were lost with the strain of the succession of events..." [Term "Arkuvian," is after Arkuv - a figure from Arab tradition - who was known for breaking his promises and for his lies."] "
[Al-Hayat Al-Jadida, December 13, 2006]
3. Asmaa Jabir Balasimah, Woman who fled Israel in 1948, Al-Ayyam, May 16, 2006
"We heard sounds of explosions and of gunfire at the beginning of the summer in the year of the "Catastrophe" [1948]. They told us: The Jews attacked our region and it is better to evacuate the village and return, after the battle is over. And indeed there were among us [who fled Israel] those who left a fire burning under the pot, those who left their flock [of sheep] and those who left their money and gold behind, based on the assumption that we would return after a few hours."
[Al-Ayyam, May 16, 2006]
4. Son of man who fled in 1948, PA TV 1999
An Arab viewer called Palestinian Authority TV and quoted his father, saying that in 1948 the Arab District Officer ordered all Arabs to leave Palestine or be labeled traitors. In response, Arab MK Ibrahim Sarsur, then Head of the Islamic Movement in Israel, cursed those leaders, thus acknowledging Israel's historical record.
"Mr. Ibrahim [Sarsur]. I address you as a Muslim. My father and grandfather told me that during the "Catastrophe" [in 1948], our district officer issued an order that whoever stays in Palestine and in Majdel [near Ashkelon - Southern Israel] is a traitor, he is a traitor."
Response from Ibrahim Sarsur, now MK, then Head of the Islamic Movement in Israel:
"The one who gave the order forbidding them to stay there bears guilt for this, in this life and the Afterlife throughout history until Resurrection Day."
[PA TV April 30, 1999]
5. Fuad Abu Higla, senior Palestinian, Al-Hayat Al-Jadidah, March 19, 2001
Fuad Abu Higla, then a regular columnist in the official PA daily Al Hayat Al Jadida, wrote an article before an Arab Summit, which criticized the Arab leaders. One of the failures he cited, in the name of a prisoner, was that an earlier generation of Arab leaders "forced" them to leave Israel in 1948, again placing the blame for the flight on the Arab leaders.
"I have received a letter from a prisoner in Acre prison, to the Arab summit:
To the [Arab and Muslim] Kings and Presidents, poverty is killing us, the symptoms are exhausting us and the souls are leaving our body, yet you are still searching for the way to provide aid, like one who is looking for a needle in a haystack or like the armies of your predecessors in the year of 1948, who forced us to leave [Israel], on the pretext of clearing the battlefields of civilians...So what will your summit do now?"
[Al-Hayat Al-Jadida, March 19, 2001]
-Watch "Who is responsible for the Arab refugees?" on http://www.pmw.org.il/
"PA daily: Arabs left homes on their own to facilitate destruction of Israel -- and thus became refugees," a bulletin by Itamar Marcus and Barbara Crook for Palestinian Media Watch:
The Arabs who became refugees in 1948 were not expelled by Israel but left on their own to facilitate the destruction of Israel, according to a senior Palestinian journalist writing in a Palestinian daily. This plan to leave Israel was initiated by the Arab states fighting Israel, who promised the people they would be able to return to their homes in a few days once Israel was defeated. The article in Al-Ayyam concludes that these Arab states are responsible for the Arab refugee problem.
A backbone of Palestinian English-language propaganda is the myth that Israel expelled hundreds of thousands of Arabs from Israel and created Arab refugees. But in recent years, PMW has documented an increasing willingness among Palestinians to openly blame the Arab states and not Israel.
Following are five such statements of blame, starting with this most recent article and including testimony from refugees themselves and corroboration by Palestinian leaders. Clearly, there is a growing Palestinian willingness to blame the Arab leaders, which corroborates Israel's historical record.
1. Jawad Al Bashiti, Palestinian journalist in Jordan, writing in Al-Ayyam, May 13, 2008
"Remind me of one real cause from all the factors that have caused the "Palestinian Catastrophe" [the establishment of Israel and the creation of refugee problem], and I will remind you that it still exists... The reasons for the Palestinian Catastrophe are the same reasons that have produced and are still producing our Catastrophes today.
During the Little Catastrophe, meaning the Palestinian Catastrophe the following happened: the first war between Arabs and Israel had started and the "Arab Salvation Army" came and told the Palestinians: 'We have come to you in order to liquidate the Zionists and their state. Leave your houses and villages, you will return to them in a few days safely. Leave them so we can fulfill our mission (destroy Israel) in the best way and so you won't be hurt.' It became clear already then, when it was too late, that the support of the Arab states (against Israel) was a big illusion. Arabs fought as if intending to cause the "Palestinian Catastrophe". [Al-Ayyam, May 13 2008]
2. Mahmoud Al-Habbash, Palestinian Journalist in PA official daily, Al-Hayat Al-Jadida, December 13, 2006
"...The leaders and the elites promised us at the beginning of the "Catastrophe" in 1948, that the duration of the exile will not be long, and that it will not last more than a few days or months, and afterwards the refugees will return to their homes, which most of them did not leave only until they put their trust in those "Arkuvian" promises made by the leaders and the political elites. Afterwards, days passed, months, years and decades, and the promises were lost with the strain of the succession of events..." [Term "Arkuvian," is after Arkuv - a figure from Arab tradition - who was known for breaking his promises and for his lies."] "
[Al-Hayat Al-Jadida, December 13, 2006]
3. Asmaa Jabir Balasimah, Woman who fled Israel in 1948, Al-Ayyam, May 16, 2006
"We heard sounds of explosions and of gunfire at the beginning of the summer in the year of the "Catastrophe" [1948]. They told us: The Jews attacked our region and it is better to evacuate the village and return, after the battle is over. And indeed there were among us [who fled Israel] those who left a fire burning under the pot, those who left their flock [of sheep] and those who left their money and gold behind, based on the assumption that we would return after a few hours."
[Al-Ayyam, May 16, 2006]
4. Son of man who fled in 1948, PA TV 1999
An Arab viewer called Palestinian Authority TV and quoted his father, saying that in 1948 the Arab District Officer ordered all Arabs to leave Palestine or be labeled traitors. In response, Arab MK Ibrahim Sarsur, then Head of the Islamic Movement in Israel, cursed those leaders, thus acknowledging Israel's historical record.
"Mr. Ibrahim [Sarsur]. I address you as a Muslim. My father and grandfather told me that during the "Catastrophe" [in 1948], our district officer issued an order that whoever stays in Palestine and in Majdel [near Ashkelon - Southern Israel] is a traitor, he is a traitor."
Response from Ibrahim Sarsur, now MK, then Head of the Islamic Movement in Israel:
"The one who gave the order forbidding them to stay there bears guilt for this, in this life and the Afterlife throughout history until Resurrection Day."
[PA TV April 30, 1999]
5. Fuad Abu Higla, senior Palestinian, Al-Hayat Al-Jadidah, March 19, 2001
Fuad Abu Higla, then a regular columnist in the official PA daily Al Hayat Al Jadida, wrote an article before an Arab Summit, which criticized the Arab leaders. One of the failures he cited, in the name of a prisoner, was that an earlier generation of Arab leaders "forced" them to leave Israel in 1948, again placing the blame for the flight on the Arab leaders.
"I have received a letter from a prisoner in Acre prison, to the Arab summit:
To the [Arab and Muslim] Kings and Presidents, poverty is killing us, the symptoms are exhausting us and the souls are leaving our body, yet you are still searching for the way to provide aid, like one who is looking for a needle in a haystack or like the armies of your predecessors in the year of 1948, who forced us to leave [Israel], on the pretext of clearing the battlefields of civilians...So what will your summit do now?"
[Al-Hayat Al-Jadida, March 19, 2001]
-Watch "Who is responsible for the Arab refugees?" on http://www.pmw.org.il/
Aux Pays-Bas, un caricaturiste critique de la religion et de l'islam fait l'objet de poursuites
Aux Pays-Bas, un caricaturiste critique de la religion et de l'islam fait l'objet de poursuites
LE MONDE | 19.05.08 |
L'arrestation,aux Pays-Bas, d'un caricaturiste spécialisé dans la dénonciation de la religion, et de l'islam en particulier, a plongé dans l'émoi le monde des médias et de la politique. L'homme, qui travaille sous le pseudonyme de Gregorius Nekschot, a été interpellé à son domicile d'Amsterdam, mardi 13 mai, longuement interrogé et libéré un jour et demi plus tard. La justice, agissant sur la base d'une plainte déposée en 2005, a saisi son matériel, son ordinateur et son téléphone. Elle estime que huit de ses dessins peuvent inciter à la discrimination et à la haine.
Les conditions de l'interpellation du dessinateur ont choqué : huit policiers et deux salariés du ministère de la justice ont pénétré chez lui pour fouiller son appartement avant de l'emmener. Le 16 mai, cette affaire - une première depuis 1945 - a été évoquée à la Chambre des députés et a créé des tensions au sein du gouvernement de centre gauche.
Face à une opposition unanime et à un parti travailliste "inquiet", le ministre chrétien-démocrate de la justice, Ernst Hirsch Ballin, a nié toute atteinte à la liberté d'expression. Le lendemain, une caricature du quotidien Het Parool le montrait en taliban. "Au Danemark, les caricaturistes sont protégés ; ici, ils sont livrés à la vindicte", a déclaré Gregorius Nekschot. Le dessinateur affirme, désormais, redouter un attentat.
Des caricaturistes, souvent en désaccord avec les positions de leur confrère, lui ont apporté leur soutien, redoutant, comme l'a affirmé l'un d'eux, que l'action dont il a été l'objet soit "une autre tentative du gouvernement pour brider la liberté". Il y a quelques semaines, avant la sortie du film anti-islam Fitna réalisé par le député populiste Geert Wilders, l'attitude du gouvernement, qui avait examiné les possibilités de censurer ce court-métrage, avait déjà suscité des critiques. Aux Pays-Bas, Gregorius Nekschot est rangé dans le camp des provocateurs. Il s'est souvent vu refuser ses productions par des médias néerlandais, et l'éditeur de ses livres veut, lui aussi, rester anonyme. Ses dessins paraissent toutefois régulièrement dans le newsmagazine HP/De Tijd. Le site Web du cinéaste Theo Van Gogh, assassiné en 2004 par un islamiste radical, publiait aussi ses caricatures.
Le dessinateur nie toute conviction raciste et se réclame de Voltaire et de Jonathan Swift. A l'instar de Theo Van Gogh, il aime à se présenter comme un défenseur inconditionnel de la liberté d'expression. Son prénom fait allusion au pape Grégoire IX, qui établit le tribunal de l'Inquisition au XIIIe siècle et son nom - "une balle dans la nuque", littéralement - entend être une référence à la manière dont on exécute les opposants dans les régimes totalitaires.
MODÈLE MULTICULTUREL CONTESTÉ
Avec cette nouvelle affaire, les Pays-Bas, à peine sortis de la polémique sur le film Fitna, replongent dans leurs débats sur la tolérance, la provocation, les liens avec l'islam et, au-delà, sur l'avenir d'un modèle multiculturel contesté.
Comme lors de l'affaire Ayaan Hirsi Ali, cette ancienne députée exilée à Washington après que l'ex-ministre Rita Verdonk eut tenté de la priver de sa nationalité, comme lors de l'affaire du film de Geert Wilders, des voix s'élèvent pour contester l'attitude des autorités. Tant pour leur intransigeance à l'égard de ceux qui, aux Pays-Bas, critiquent les excès de l'islam, que pour leur prétendue faiblesse face aux courants musulmans radicaux.
Dans son dernier ouvrage, Terreur et martyre (Flammarion, 2008, 365 pages, 22,50 euros), le spécialiste français de l'islam Gilles Kepel explique que la volonté des dirigeants néerlandais est, en réalité, de constituer une sorte de "pilier islamique remis au goût du jour". Une structure soumise à la charia et au dogme, appelée à connaître son propre développement au sein de la société. D'où, estime-t-il, le rôle central confié, dans ce cadre, à Tariq Ramadan, professeur à l'université de Rotterdam et "interlocuteur quasi officiel du monde politique néerlandais", selon lui, alors qu'il est contesté ailleurs pour le "double langage" qu'il tiendrait quant à la place de l'islam dans la société européenne.
LE MONDE | 19.05.08 |
L'arrestation,aux Pays-Bas, d'un caricaturiste spécialisé dans la dénonciation de la religion, et de l'islam en particulier, a plongé dans l'émoi le monde des médias et de la politique. L'homme, qui travaille sous le pseudonyme de Gregorius Nekschot, a été interpellé à son domicile d'Amsterdam, mardi 13 mai, longuement interrogé et libéré un jour et demi plus tard. La justice, agissant sur la base d'une plainte déposée en 2005, a saisi son matériel, son ordinateur et son téléphone. Elle estime que huit de ses dessins peuvent inciter à la discrimination et à la haine.
Les conditions de l'interpellation du dessinateur ont choqué : huit policiers et deux salariés du ministère de la justice ont pénétré chez lui pour fouiller son appartement avant de l'emmener. Le 16 mai, cette affaire - une première depuis 1945 - a été évoquée à la Chambre des députés et a créé des tensions au sein du gouvernement de centre gauche.
Face à une opposition unanime et à un parti travailliste "inquiet", le ministre chrétien-démocrate de la justice, Ernst Hirsch Ballin, a nié toute atteinte à la liberté d'expression. Le lendemain, une caricature du quotidien Het Parool le montrait en taliban. "Au Danemark, les caricaturistes sont protégés ; ici, ils sont livrés à la vindicte", a déclaré Gregorius Nekschot. Le dessinateur affirme, désormais, redouter un attentat.
Des caricaturistes, souvent en désaccord avec les positions de leur confrère, lui ont apporté leur soutien, redoutant, comme l'a affirmé l'un d'eux, que l'action dont il a été l'objet soit "une autre tentative du gouvernement pour brider la liberté". Il y a quelques semaines, avant la sortie du film anti-islam Fitna réalisé par le député populiste Geert Wilders, l'attitude du gouvernement, qui avait examiné les possibilités de censurer ce court-métrage, avait déjà suscité des critiques. Aux Pays-Bas, Gregorius Nekschot est rangé dans le camp des provocateurs. Il s'est souvent vu refuser ses productions par des médias néerlandais, et l'éditeur de ses livres veut, lui aussi, rester anonyme. Ses dessins paraissent toutefois régulièrement dans le newsmagazine HP/De Tijd. Le site Web du cinéaste Theo Van Gogh, assassiné en 2004 par un islamiste radical, publiait aussi ses caricatures.
Le dessinateur nie toute conviction raciste et se réclame de Voltaire et de Jonathan Swift. A l'instar de Theo Van Gogh, il aime à se présenter comme un défenseur inconditionnel de la liberté d'expression. Son prénom fait allusion au pape Grégoire IX, qui établit le tribunal de l'Inquisition au XIIIe siècle et son nom - "une balle dans la nuque", littéralement - entend être une référence à la manière dont on exécute les opposants dans les régimes totalitaires.
MODÈLE MULTICULTUREL CONTESTÉ
Avec cette nouvelle affaire, les Pays-Bas, à peine sortis de la polémique sur le film Fitna, replongent dans leurs débats sur la tolérance, la provocation, les liens avec l'islam et, au-delà, sur l'avenir d'un modèle multiculturel contesté.
Comme lors de l'affaire Ayaan Hirsi Ali, cette ancienne députée exilée à Washington après que l'ex-ministre Rita Verdonk eut tenté de la priver de sa nationalité, comme lors de l'affaire du film de Geert Wilders, des voix s'élèvent pour contester l'attitude des autorités. Tant pour leur intransigeance à l'égard de ceux qui, aux Pays-Bas, critiquent les excès de l'islam, que pour leur prétendue faiblesse face aux courants musulmans radicaux.
Dans son dernier ouvrage, Terreur et martyre (Flammarion, 2008, 365 pages, 22,50 euros), le spécialiste français de l'islam Gilles Kepel explique que la volonté des dirigeants néerlandais est, en réalité, de constituer une sorte de "pilier islamique remis au goût du jour". Une structure soumise à la charia et au dogme, appelée à connaître son propre développement au sein de la société. D'où, estime-t-il, le rôle central confié, dans ce cadre, à Tariq Ramadan, professeur à l'université de Rotterdam et "interlocuteur quasi officiel du monde politique néerlandais", selon lui, alors qu'il est contesté ailleurs pour le "double langage" qu'il tiendrait quant à la place de l'islam dans la société européenne.
samedi 17 mai 2008
Afghan hijacker now working at Heathrow airport
This is not a joke: "Afghan hijacker now working at Heathrow airport"
-Well, he has experience.
by Graham Tibbetts in the Telegraph
An Afghan hijacker who forced an airliner to fly to Britain is now working at Heathrow, it has been disclosed.
Nazamuddin Mohammidy, 34, was one of a gang of nine that threatened to blow up an internal flight in Afghanistan, along with 173 passengers and crew, unless they were granted political asylum.
The Afghan hijackers forced the Boeing 727 to divert to Britain where they surrendered to police and the SAS after a 70-hour stand-off at Stansted Airport, Essex in February 2000.
Mohammidy, of Hounslow, Middlesex, is now working as an office cleaner for British Airways....
-Well, he has experience.
by Graham Tibbetts in the Telegraph
An Afghan hijacker who forced an airliner to fly to Britain is now working at Heathrow, it has been disclosed.
Nazamuddin Mohammidy, 34, was one of a gang of nine that threatened to blow up an internal flight in Afghanistan, along with 173 passengers and crew, unless they were granted political asylum.
The Afghan hijackers forced the Boeing 727 to divert to Britain where they surrendered to police and the SAS after a 70-hour stand-off at Stansted Airport, Essex in February 2000.
Mohammidy, of Hounslow, Middlesex, is now working as an office cleaner for British Airways....
vendredi 16 mai 2008
L'Allemagne "zone de repli" et "terrain d'opérations" des islamistes
L'Allemagne "zone de repli" et "terrain d'opérations" des islamistes
15.05.08 | LE MONDE
L'Allemagne est à la fois "zone de repli" et "terrain d'opérations" pour les terroristes islamistes, selon le rapport annuel 2007 des renseignements intérieurs allemands publié jeudi, qui évoque un accroissement de la menace dû à l'engagement allemand en Afghanistan.
"Le danger continue d'être très élevé. Nous avons à faire à une menace qui est très proche (...) Il peut sans cesse se passer quelque chose, et nous espérons que nous serons en mesure de le reconnaître à temps", a commenté le président de l'Office de protection de la constitution (renseignements intérieur), Heinz Fromm, en présentant à Berlin le rapport.
M. Fromm et le ministre de l'Intérieur Wolfgang Schäuble ont rappelé que l'Allemagne a frôlé une tragédie en septembre quand trois terroristes islamistes, dont deux convertis à l'islam, avaient été arrêtés alors qu'ils préparaient des attentats destructeurs contre des intérêts américains.
"Les bombes auraient suffi à causer des attentats plus graves que ceux de Madrid (2004) et de Londres" (2005), a dit M. Schäuble.
Pour les islamistes, l'Allemagne fait partie de l'alliance des "croisés", car elle participe à la formation de policiers et soldats irakiens et s'engage davantage militairement en Afghanistan, relève le rapport: "l'envoi d'avions Tornado de l'armée allemande pour des vols de reconnaissance et la prolongation du mandat allemand dans le cadre de la Force internationale d'assistance à la sécurité (ISAF) placent davantage l'Allemagne dans la ligne de mire des terroristes islamistes".
Selon le rapport, trente organisations islamistes étaient actives fin 2007 en Allemagne, rassemblant 33.170 membres et sympathisants (contre 32.150 dans 28 organisations en 2006).
Aucun chiffre sûr n'existe pour les réseaux de combattants Moudjahidine.
Une grande majorité de ces islamistes, soit 27.920 personnes, militent dans des groupements turcs, dont 20.000 dans la communauté musulmane Milli Görüs, qui, note le rapport, "se présente comme ouverte à l'intégration et respectueuse de l'ordre démocratique". Mais "des parties de Milli Görüs sont attachés à des objectifs et une idéologie du mouvement Milli Görüs actif en Turquie, qui vise à un ordre totalement islamiste", ajoute-t-il.
3.390 autres islamistes viennent des pays arabes, dont 1.300 pour les "Frères musulmans" et 900 pour le Hezbollah chiite libanais. Seulement 150 proviennent d'Iran.
15.05.08 | LE MONDE
L'Allemagne est à la fois "zone de repli" et "terrain d'opérations" pour les terroristes islamistes, selon le rapport annuel 2007 des renseignements intérieurs allemands publié jeudi, qui évoque un accroissement de la menace dû à l'engagement allemand en Afghanistan.
"Le danger continue d'être très élevé. Nous avons à faire à une menace qui est très proche (...) Il peut sans cesse se passer quelque chose, et nous espérons que nous serons en mesure de le reconnaître à temps", a commenté le président de l'Office de protection de la constitution (renseignements intérieur), Heinz Fromm, en présentant à Berlin le rapport.
M. Fromm et le ministre de l'Intérieur Wolfgang Schäuble ont rappelé que l'Allemagne a frôlé une tragédie en septembre quand trois terroristes islamistes, dont deux convertis à l'islam, avaient été arrêtés alors qu'ils préparaient des attentats destructeurs contre des intérêts américains.
"Les bombes auraient suffi à causer des attentats plus graves que ceux de Madrid (2004) et de Londres" (2005), a dit M. Schäuble.
Pour les islamistes, l'Allemagne fait partie de l'alliance des "croisés", car elle participe à la formation de policiers et soldats irakiens et s'engage davantage militairement en Afghanistan, relève le rapport: "l'envoi d'avions Tornado de l'armée allemande pour des vols de reconnaissance et la prolongation du mandat allemand dans le cadre de la Force internationale d'assistance à la sécurité (ISAF) placent davantage l'Allemagne dans la ligne de mire des terroristes islamistes".
Selon le rapport, trente organisations islamistes étaient actives fin 2007 en Allemagne, rassemblant 33.170 membres et sympathisants (contre 32.150 dans 28 organisations en 2006).
Aucun chiffre sûr n'existe pour les réseaux de combattants Moudjahidine.
Une grande majorité de ces islamistes, soit 27.920 personnes, militent dans des groupements turcs, dont 20.000 dans la communauté musulmane Milli Görüs, qui, note le rapport, "se présente comme ouverte à l'intégration et respectueuse de l'ordre démocratique". Mais "des parties de Milli Görüs sont attachés à des objectifs et une idéologie du mouvement Milli Görüs actif en Turquie, qui vise à un ordre totalement islamiste", ajoute-t-il.
3.390 autres islamistes viennent des pays arabes, dont 1.300 pour les "Frères musulmans" et 900 pour le Hezbollah chiite libanais. Seulement 150 proviennent d'Iran.
lundi 12 mai 2008
Israeli Leftist discovers jihad
Israeli Leftist discovers jihad
In "From Dove to Hawk" in Newsweek, May 8,
Newsweek finally notices that the Israeli-Palestinian conflict is not about land, but is fueled by a religious imperative:
A prominent Israeli historian explains why, after decades of research about the Jewish state, he now holds out little hope for reconciliation between Jews and Palestinians .
By Benny Morris
http://www.newsweek.com/id/136085/page/1
(...)
During the 1990s, as the Oslo peace process gained momentum, I was cautiously optimistic about the prospects for peace. But at the same time I was scouring the just opened archives of the Haganah and the IDF. Studying the roots of the Arab-Israeli conflict—in particular the pronouncements and positions of the Palestinian leadership from the 1920s on—left me chilled. Their rejection of any compromise, whether a partition of Palestine between its Jewish and Arab inhabitants or the creation of a binational state with political parity between the two communities, was deep-seated, consensual and consistent.
Haj Amin al-Husseini, the mufti of Jerusalem and leader of the Palestinian national movement during the 1930s and 1940s, insisted throughout on a single Muslim Arab state in all of Palestine. The Palestinian Arab "street" chanted "Idbah al-Yahud" (slaughter the Jews) both during the 1936-1939 revolt against the British and in 1947, when Arab militias launched a campaign to destroy the Yishuv, the Jewish community in Palestine. Husseini led both campaigns.
So when Yasir Arafat rejected Israeli Prime Minister Ehud Barak's two-state proposals at Camp David in July 2000, and then President Clinton's sweetened offer the following December, my surprise was not excessive. Nor was I astounded by the spectacle of masses of suicide bombers launched, with Arafat's blessing, against Israel's shopping malls, buses and restaurants in the second intifada, which erupted in September 2000. Each suicide bomber seemed to be a microcosm of what Palestine's Arabs had in mind for Israel as a whole. Arafat's rejectionism and, after his death, the election of Hamas to dominance in the Palestinian national movement, persuaded me that no two-state solution was in the offing and that the Palestinians, as a people, were bent, as they had been throughout their history, on "recovering" all of Palestine.
[...]
It has become clear to me that from its start the struggle against the Zionist enterprise wasn't merely a national conflict between two peoples over a piece of territory but also a religious crusade against an infidel usurper. As early as Dec. 2, 1947, four days after the passage of the partition resolution, the scholars of Al Azhar University proclaimed a "worldwide jihad in defense of Arab Palestine" and declared that it was the duty of every Muslim to take part.
[...]
For all its economic, political, scientific and cultural achievements and military prowess, Israel, at 60, remains profoundly insecure—for there can be no real security for the Jewish state, surrounded by a surging sea of Muslims, in the absence of peace.
In "From Dove to Hawk" in Newsweek, May 8,
Newsweek finally notices that the Israeli-Palestinian conflict is not about land, but is fueled by a religious imperative:
A prominent Israeli historian explains why, after decades of research about the Jewish state, he now holds out little hope for reconciliation between Jews and Palestinians .
By Benny Morris
http://www.newsweek.com/id/136085/page/1
(...)
During the 1990s, as the Oslo peace process gained momentum, I was cautiously optimistic about the prospects for peace. But at the same time I was scouring the just opened archives of the Haganah and the IDF. Studying the roots of the Arab-Israeli conflict—in particular the pronouncements and positions of the Palestinian leadership from the 1920s on—left me chilled. Their rejection of any compromise, whether a partition of Palestine between its Jewish and Arab inhabitants or the creation of a binational state with political parity between the two communities, was deep-seated, consensual and consistent.
Haj Amin al-Husseini, the mufti of Jerusalem and leader of the Palestinian national movement during the 1930s and 1940s, insisted throughout on a single Muslim Arab state in all of Palestine. The Palestinian Arab "street" chanted "Idbah al-Yahud" (slaughter the Jews) both during the 1936-1939 revolt against the British and in 1947, when Arab militias launched a campaign to destroy the Yishuv, the Jewish community in Palestine. Husseini led both campaigns.
So when Yasir Arafat rejected Israeli Prime Minister Ehud Barak's two-state proposals at Camp David in July 2000, and then President Clinton's sweetened offer the following December, my surprise was not excessive. Nor was I astounded by the spectacle of masses of suicide bombers launched, with Arafat's blessing, against Israel's shopping malls, buses and restaurants in the second intifada, which erupted in September 2000. Each suicide bomber seemed to be a microcosm of what Palestine's Arabs had in mind for Israel as a whole. Arafat's rejectionism and, after his death, the election of Hamas to dominance in the Palestinian national movement, persuaded me that no two-state solution was in the offing and that the Palestinians, as a people, were bent, as they had been throughout their history, on "recovering" all of Palestine.
[...]
It has become clear to me that from its start the struggle against the Zionist enterprise wasn't merely a national conflict between two peoples over a piece of territory but also a religious crusade against an infidel usurper. As early as Dec. 2, 1947, four days after the passage of the partition resolution, the scholars of Al Azhar University proclaimed a "worldwide jihad in defense of Arab Palestine" and declared that it was the duty of every Muslim to take part.
[...]
For all its economic, political, scientific and cultural achievements and military prowess, Israel, at 60, remains profoundly insecure—for there can be no real security for the Jewish state, surrounded by a surging sea of Muslims, in the absence of peace.
Faut-il être solidaire d'Israël?
Par Ivan Rioufol
Etat juif et démocratique, Israël célèbre, ce mercredi, le soixantième anniversaire de sa création, alors même que son existence est toujours contestée par une idéologie islamiste qui promet, singulièrement par la voix du président iranien Ahmadinejad, de le rayer de la carte. Ce n’est d’ailleurs pas la moindre des réussites de l’état hébreu (7 millions d’habitants, dont 20% d’Arabes) que d’avoir ainsi incité ses plus virulents adversaires à apparaître pour ce qu’ils sont. En Iran, c’est une secte apocalyptique qui se construit un arsenal nucléaire. A Gaza, c’est un parti totalitaire (le Hamas) qui sème la terreur. Or, bizarrement, ces repoussoirs ne suffisent pas à excuser Israël, îlot occidental au Moyen-Orient, aux yeux de nombreux européens.
Ce manque de solidarité, qui marqua la diplomatie de Jacques Chirac, témoigne d’une réticence à cautionner une nation multiethnique ayant décidé de préserver son histoire et son identité, en allant même jusqu’à ranimer sa langue initiale. Je cite cette phrase du premier ministre Ehoud Olmert (Le Monde, 3 août 2006) dans mon dernier livre: "Des mouvements terroristes, fondamentalistes, extrémistes, violents, cherchent à détruire les bases de la civilisation occidentale (…) Israël est en train de créer un précédent, de fournir un exemple pour beaucoup d’autres sociétés. Israël a décidé de dire: "Assez ! C’est assez !"". C’est précisément cet exemple d’une démocratie combative qui est rejeté par les belles âmes, au nom de l’apaisement.
Or, nombreux sont les médias qui se prêtent également au jeu de la dévalorisation d’Israël, rendue volontiers unique responsable de la guerre. Les terroristes du Hamas, qui balancent des missiles Kassam sur Sderot, sont aimablement qualifiés d’ "activistes". Le bombardement, en septembre 2007 par l’aviation israélienne, d’un réacteur nucléaire nord-coréen dissimulé en Syrie, n’a guère suscité de curiosités. Quant aux efforts de contre-enquêteurs, notamment français, qui ont mis sérieusement en doute la version d’Antenne 2 attribuant à l’armée israélienne, le 30 septembre 2000, la mort du petit Mohamed Al Dura, filmé dans son agonie supposée, ils se heurtent à un étonnant mur du silence.
http://blog.lefigaro.fr/rioufol/2008/05/solidaire-disrael.html
Etat juif et démocratique, Israël célèbre, ce mercredi, le soixantième anniversaire de sa création, alors même que son existence est toujours contestée par une idéologie islamiste qui promet, singulièrement par la voix du président iranien Ahmadinejad, de le rayer de la carte. Ce n’est d’ailleurs pas la moindre des réussites de l’état hébreu (7 millions d’habitants, dont 20% d’Arabes) que d’avoir ainsi incité ses plus virulents adversaires à apparaître pour ce qu’ils sont. En Iran, c’est une secte apocalyptique qui se construit un arsenal nucléaire. A Gaza, c’est un parti totalitaire (le Hamas) qui sème la terreur. Or, bizarrement, ces repoussoirs ne suffisent pas à excuser Israël, îlot occidental au Moyen-Orient, aux yeux de nombreux européens.
Ce manque de solidarité, qui marqua la diplomatie de Jacques Chirac, témoigne d’une réticence à cautionner une nation multiethnique ayant décidé de préserver son histoire et son identité, en allant même jusqu’à ranimer sa langue initiale. Je cite cette phrase du premier ministre Ehoud Olmert (Le Monde, 3 août 2006) dans mon dernier livre: "Des mouvements terroristes, fondamentalistes, extrémistes, violents, cherchent à détruire les bases de la civilisation occidentale (…) Israël est en train de créer un précédent, de fournir un exemple pour beaucoup d’autres sociétés. Israël a décidé de dire: "Assez ! C’est assez !"". C’est précisément cet exemple d’une démocratie combative qui est rejeté par les belles âmes, au nom de l’apaisement.
Or, nombreux sont les médias qui se prêtent également au jeu de la dévalorisation d’Israël, rendue volontiers unique responsable de la guerre. Les terroristes du Hamas, qui balancent des missiles Kassam sur Sderot, sont aimablement qualifiés d’ "activistes". Le bombardement, en septembre 2007 par l’aviation israélienne, d’un réacteur nucléaire nord-coréen dissimulé en Syrie, n’a guère suscité de curiosités. Quant aux efforts de contre-enquêteurs, notamment français, qui ont mis sérieusement en doute la version d’Antenne 2 attribuant à l’armée israélienne, le 30 septembre 2000, la mort du petit Mohamed Al Dura, filmé dans son agonie supposée, ils se heurtent à un étonnant mur du silence.
http://blog.lefigaro.fr/rioufol/2008/05/solidaire-disrael.html
Le multiculturalisme sanctionné
Ivan Rioufol
Une constatation: le multiculturalisme, idée défendue par les instances européennes et autres belles âmes, est à chaque fois sanctionné par les électeurs. L’ancien maire travailliste de Londres, Ken Livingstone, défenseur des minorités et adepte de la repentance, vient d’être balayé par le conservateur Boris Johnson. L’élection de Gianni Alemanno (Alliance nationale) à la mairie de Rome répond à cette même préoccupation des gens, confrontés à une immigration de peuplement encouragée dans ses repliements. Rappelons que Nicolas Sarkozy fut aussi élu pour son discours sur l’identité française.
Aussi, quand la Ligue des droits de l’homme (LDH) dénonce, cette semaine, "une démocratie asphyxiée" , c’est le choix des Français pour une société exigeante sur ses valeurs et fière de ses origines que cette organisation conteste, au nom d’un métissage culturel qu’elle voudrait imposer. Les droits de l’homme ne passent-ils pas par le respect de la volonté populaire? En réalité, la LDH a renoncé, elle aussi, à se confronter aux faits pour se mettre au service d’un combat "antiraciste" dont les électeurs mesurent l’ambiguïté.
Entend-on ces vertueux dénoncer les propos de certains prêches islamistes? S’indignent-ils d’entendre les "Blancs" qualifiés de "souchiens" (sous-chiens?) par les Indigènes de la République? Ces derniers, qui disent lutter contre les discriminations, ont organisé, hier à Paris, une marche contre "la République raciste et coloniale" en souvenir des tragiques émeutes musulmanes de Sétif du 8 mai 1945. Étaient conviés les "immigrés, habitants des quartiers, noirs, musulmans, arabes". La LDH ne trouve rien à redire à cette haine contre la France, invitée par d’autres, demain, à battre sa coulpe pour son passé esclavagiste.
Accepter l’histoire "revisitée"?
Ces minorités ethniques, qui cherchent à culpabiliser leur hôte, contredisent le "vivre-ensemble" dont elles se réclament. Un comportement similaire se retrouve d’ailleurs, aux États-Unis, dans les propos du pasteur Jeremiah Wright, proche du candidat démocrate, Barack Obama, qui vient de rompre avec son pesant mentor. Wright cite en exemple Louis Farrakhan, chef du mouvement antisémite Nation of Islam, et attribue au "terrorisme" du gouvernement américain les attentats du 11 Septembre.
Ces encouragements au dénigrement et ces flatteries pour les exigences islamiques peuvent aller loin. Je développe sur mon blog (avec de très nombreuses contributions de lecteurs) l’inquisition ouverte, en France, par des historiens contre Sylvain Gouguenheim. Sa faute: soutenir (Aristote au Mont-Saint-Michel, Seuil) que l’Europe chrétienne a maintenu le lien avec ses racines grecques sans l’aide majeure des musulmans, contrairement à ce qu’enseigne désormais l’histoire "revisitée". Le coupable pourrait comparaître devant un "jury d’honneur". Et quoi encore?
http://blog.lefigaro.fr/rioufol/2008/05/blocnotes-le-monde-reel-vainqu.html
--------
La "faute" de l'historien incorrect
(...)
Je me garderai de trancher la querelle historique, s'il y en a une. Reste que la violence de ces réactions montre une volonté d'imposer comme vérité établie une "relecture" favorable à l'islam, dont la contestation légitime est suspectée de racisme, d'extrémisme et d'islamophobie (le mot est employé, ailleurs, par l'un des initiateurs de la cabale). En ce sens, cette affaire est révélatrice d'une intolérance qui s'installe, notamment dans certains milieux intellectuels, au profit d'une idéologie dont on serait prié de ne retenir que les bienfaits, y compris au prix de contorsions historiques. J'espère que Sylvain Gouguenheim trouvera ses défenseurs.
http://blog.lefigaro.fr/rioufol/2008/04/la-faute-de-lhistorien.html
Une constatation: le multiculturalisme, idée défendue par les instances européennes et autres belles âmes, est à chaque fois sanctionné par les électeurs. L’ancien maire travailliste de Londres, Ken Livingstone, défenseur des minorités et adepte de la repentance, vient d’être balayé par le conservateur Boris Johnson. L’élection de Gianni Alemanno (Alliance nationale) à la mairie de Rome répond à cette même préoccupation des gens, confrontés à une immigration de peuplement encouragée dans ses repliements. Rappelons que Nicolas Sarkozy fut aussi élu pour son discours sur l’identité française.
Aussi, quand la Ligue des droits de l’homme (LDH) dénonce, cette semaine, "une démocratie asphyxiée" , c’est le choix des Français pour une société exigeante sur ses valeurs et fière de ses origines que cette organisation conteste, au nom d’un métissage culturel qu’elle voudrait imposer. Les droits de l’homme ne passent-ils pas par le respect de la volonté populaire? En réalité, la LDH a renoncé, elle aussi, à se confronter aux faits pour se mettre au service d’un combat "antiraciste" dont les électeurs mesurent l’ambiguïté.
Entend-on ces vertueux dénoncer les propos de certains prêches islamistes? S’indignent-ils d’entendre les "Blancs" qualifiés de "souchiens" (sous-chiens?) par les Indigènes de la République? Ces derniers, qui disent lutter contre les discriminations, ont organisé, hier à Paris, une marche contre "la République raciste et coloniale" en souvenir des tragiques émeutes musulmanes de Sétif du 8 mai 1945. Étaient conviés les "immigrés, habitants des quartiers, noirs, musulmans, arabes". La LDH ne trouve rien à redire à cette haine contre la France, invitée par d’autres, demain, à battre sa coulpe pour son passé esclavagiste.
Accepter l’histoire "revisitée"?
Ces minorités ethniques, qui cherchent à culpabiliser leur hôte, contredisent le "vivre-ensemble" dont elles se réclament. Un comportement similaire se retrouve d’ailleurs, aux États-Unis, dans les propos du pasteur Jeremiah Wright, proche du candidat démocrate, Barack Obama, qui vient de rompre avec son pesant mentor. Wright cite en exemple Louis Farrakhan, chef du mouvement antisémite Nation of Islam, et attribue au "terrorisme" du gouvernement américain les attentats du 11 Septembre.
Ces encouragements au dénigrement et ces flatteries pour les exigences islamiques peuvent aller loin. Je développe sur mon blog (avec de très nombreuses contributions de lecteurs) l’inquisition ouverte, en France, par des historiens contre Sylvain Gouguenheim. Sa faute: soutenir (Aristote au Mont-Saint-Michel, Seuil) que l’Europe chrétienne a maintenu le lien avec ses racines grecques sans l’aide majeure des musulmans, contrairement à ce qu’enseigne désormais l’histoire "revisitée". Le coupable pourrait comparaître devant un "jury d’honneur". Et quoi encore?
http://blog.lefigaro.fr/rioufol/2008/05/blocnotes-le-monde-reel-vainqu.html
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La "faute" de l'historien incorrect
(...)
Je me garderai de trancher la querelle historique, s'il y en a une. Reste que la violence de ces réactions montre une volonté d'imposer comme vérité établie une "relecture" favorable à l'islam, dont la contestation légitime est suspectée de racisme, d'extrémisme et d'islamophobie (le mot est employé, ailleurs, par l'un des initiateurs de la cabale). En ce sens, cette affaire est révélatrice d'une intolérance qui s'installe, notamment dans certains milieux intellectuels, au profit d'une idéologie dont on serait prié de ne retenir que les bienfaits, y compris au prix de contorsions historiques. J'espère que Sylvain Gouguenheim trouvera ses défenseurs.
http://blog.lefigaro.fr/rioufol/2008/04/la-faute-de-lhistorien.html
Une nation palestinienne est une fiction
Texte original anglais : "How 'nakba' proves the fiction of a Palestinian Nation".
Au cours des quelques années passées, le terme nakba (également orthographié naqba) est devenu le terme absurde favori du lobby anti-Israël. Il signifie "catastrophe" en arabe, et a été adopté par les antisémites d’un bout à l’autre de la planète pour désigner la création d'Israël, réputée avoir infligé une "catastrophe" aux "Arabes palestiniens privés de leurs droits citoyens ».
Bien entendu, la véritable catastrophe qui s'est abattue sur les Arabes en 1948-49 a été l’échec de leur tentative d'annihiler Israël et d'exterminer sa population, et ils en ont payé le prix.
En attendant, le terme absurde de nakba s'est répandu. Une recherche sur Google permet de trouver 85 000 pages Web qui appliquent le terme nakba à la création d'Israël, et une recherche sur Yahoo en trouve encore davantage. Le magazine anti-israélien Counterpunch ne peut mentionner Israël sans utiliser ce terme. Même la ministre de gauche de l'éducation israélienne, Yuli Tamir, a ordonné que la nakba fasse partie du programme des écoles israéliennes, où l'on peut enseigner aux élèves d’Israël à se lamenter sur l'existence de leur propre pays.
(Tamir, qui était auparavant professeur d'éducation à l'Université de Tel Aviv, est si bizarre, qu'au cours de l'été 1996, elle a publié, dans la Boston Review, un article qui défend l'excision des filles dans le Tiers Monde, et prend à partie ceux qui expriment leur dégoût de cette pratique – voir Boston Review.)
Des cérémonies de la nakba sont maintenant organisées dans les universités israéliennes par des professeurs de gauche, qui déplorent la création et l’existence mêmes de leur pays.
La nakba de la fin des années 1940 et 1950 qui a frappé un grand nombre de Juifs vivant dans des pays arabes, qui, sans délai, ont été expulsés, persécutés, et dépouillés de leurs biens, n'intéresse pas ces gens-là. Ces réfugiés juifs ont reconstruit leur foyer en Israël et ont pratiquement dépassé en nombre les Palestiniens qui avaient fui.
Pendant ce temps, une rumeur s’est constituée concernant les origines du terme nakba - un conte de fées qui prétend que le mot était une bannière agitée par les Palestiniens, à partir de 1948, et que son usage même montre l'enracinement profond de la "nationalité palestinienne".
Aussi, voici un petit test de connaissances des événements actuels : Quelle est la véritable origine du terme nakba et quelle est sa signification première ?
Si vous donnez la mauvaise réponse au test de connaissances – autrement dit, si vous répondez qu'il se rapporte aux événements de 1948 –, vous êtes en très bonne compagnie. Moi-même, j'aurais échoué au test de connaissances jusqu'à ce que, il y a quelques jours, je tombe par hasard sur la bonne réponse. Non seulement l’usage infondé de l’absurdité de la nakba n’indique nullement "le profond enracinement de la nationalité palestinienne", mais il prouve exactement le contraire, à savoir : qu'il n'existe rien de tel qu'une nation ou une nationalité palestiniennes.
La source indiscutable de [cette conception de la] nakba n'est autre que George Antonius, réputé être le premier historien "officiel du nationalisme palestinien". En réalité, comme de nombreux "Palestiniens" il ne l'était pas – je veux dire, Palestinien. C'était un chrétien libano-égyptien qui vécut un temps à Jérusalem, où il composa son histoire-plaidoyer du nationalisme arabe. The Arab Awakening [Le Réveil arabe], un livre extrêmement partial, fut publié en 1938 et, fut ensuite, durant des années, le texte officiel utilisé dans les universités britanniques.
Antonius était un "représentant palestinien officiel" auprès de la Grande Bretagne, et s'efforçait de plaider la cause de la création d’un Etat arabe à la place de quelque perspective que ce soit d’un foyer national promis aux Juifs par la Déclaration Balfour de 1917. Dans les années 1930, Antonius était un propagandiste antisioniste actif, et c’est à ce titre qu’on lui offrit un poste à l'Université Columbia (où certaines choses semblent n’avoir guère changé).
Il joua le rôle de feuille de vigne universitaire pour les nationalistes arabes xénophobes qui cherchaient à dénier aux Juifs tout droit à l’autodétermination ou à l’émigration en Terre d'Israël. Et il était étroitement associé au Grand Mufti, le principal allié islamique d'Hitler, ainsi qu'avec le régime pro-allemand d'Irak, au début des années 1940.
Antonius était si passionnément antisioniste qu'il tient toujours le rôle de héros et de mentor pour les juifs antisionistes de gauche de partout. Par exemple, le défunt professeur de sociologie de l'Université Hébraïque, Baruch Kimmerling, s’est fié, de bout en bout à Antonius dans sa propre pseudo-histoire : Palestinians : The Making of a People [Les Palestiniens : la création d’un peuple] (Free Press, 1993).
Alors, comment Antonius nous apporte-t-il la réponse au test de connaissance des événements actuels concernant l'origine du mot nakba ? Le terme n’a pas été inventé en 1948, mais en 1920. Et il a été forgé non parce que les Palestiniens devenaient soudain nationalistes, mais parce que les Arabes vivant en Palestine se considéraient eux-mêmes comme Syriens et enrageaient d'être coupés de leur patrie syrienne.
Avant la Première Guerre mondiale, tout le Levant – y compris ce qui est aujourd'hui Israël, les "territoires occupés", la Jordanie, le Liban et la Syrie – faisaient partie des colonies ottomanes turques. Quand les forces alliées chassèrent les Turcs du Levant, les deux puissances principales, la Grande Bretagne et la France, se partagèrent le butin. La Grande-Bretagne obtint la Palestine, y compris ce qui est aujourd'hui la Jordanie, tandis que la France obtenait le Liban et la Syrie.
Le problème était que les Arabes palestiniens se considéraient comme Syriens et étaient considérés comme tels par d’autres Syriens. Les Arabes palestiniens étaient furieux de ce qu'une barrière artificielle fût érigée au sein de leur patrie syrienne par les puissances coloniales infidèles – une frontière qui allait séparer les Arabes syriens du nord des Arabes syriens du sud, plus tard nommés, à tort, "Palestiniens".
La majeure partie des Arabes palestiniens avaient en fait émigré en Palestine, depuis la Syrie et le Liban, au cours des deux générations précédentes, majoritairement pour profiter de l'amélioration des conditions de vie et des opportunités de travail offertes par l'immigration sioniste et les capitaux qui affluaient dans la région. En 1920, les deux groupes d'Arabes syriens, ceux de Syrie et ceux de Palestine, déclenchèrent des émeutes violentes et meurtrières.
En page 312 de The Arab Awakening, Antonius écrit :
http://en.wikipedia.org/wiki/1948_Palestinian_exodus
« L'année 1920 porte un nom maudit dans les annales arabes : on l’appelle l’Année de la Catastrophe (Am al-nakba). Elle vit les premiers soulèvements armés qui eurent lieu pour protester contre la colonisation d'après-Guerre, imposée aux pays arabes par les Alliés. Cette année-là, de graves révoltes eurent lieu en Syrie, en Palestine, et en Iraq ».
Oui, la réponse à notre petit test de connaissances est 1920, pas 1948.
C'est 1920 – alors qu'il n'existait
ni Etat sioniste,
ni souveraineté juive,
ni "colonies" ;
ni "territoires occupés",
ni Forces de Défense d'Israël,
ni missiles israéliens,
ni hélicoptères prenant pour cibles des chefs terroristes,
ni contrôle juif sur Jérusalem (qui avait une majorité démographique juive remontant au moins à 1850).
La nakba originelle n'avait rien à voir avec les Juifs, et rien à faire avec l’exigence des Arabes palestiniens d’obtenir l'autodétermination, l'indépendance et un Etat. Par contre, elle avait tout à voir avec le fait que les Arabes palestiniens se considéraient comme Syriens. Ils déclenchèrent des émeutes, lors de cette catastrophe, parce qu'ils trouvaient profondément insultant l'idée même qu'ils puissent être indépendants de la Syrie et des Syriens.
Dans les années 1920, le seul fait de suggérer que les Arabes palestiniens constituaient une nationalité ethniquement séparée suffisait à faire descendre dans les rues ces mêmes Arabes scandalisés, pour tuer et piller violemment. S'ils insistaient tant sur le fait qu'ils n’étaient que des Syriens émigrés en Terre d'Israël, en vertu de quelle logique les Arabes palestiniens s’estiment-ils en droit d’avoir leur propre Etat aujourd'hui ?
Les Arabes palestiniens ne sont pas plus une nation et n'ont pas plus de titre à un Etat à eux que les Arabes de Détroit ou de Paris. Ils n'ont certainement aucun titre à quatre Etats différents ; la Jordanie, un Hamastan à Gaza, un Etat de l'OLP en Cisjordanie, et un Israël transformé en un Etat arabe de plus, par le biais de l’attribution d’un "droit de retour" aux réfugiés arabes.
A propos de Palestiniens en tant que Syriens, il faut remarquer ce qu'un des premiers nationalistes syriens avait à dire. La citation suivante provient de l'arrière-grand-père du dictateur syrien actuel, Bashar Assad :
« Ces braves Juifs ont apporté la civilisation et la paix aux Arabes musulmans, et ils ont répandu l'or et la prospérité sur la Palestine sans dommage à quiconque, et sans rien prendre par la force. Malgré cela, les musulmans ont déclenché la guerre sainte contre eux et n'ont pas hésité à massacrer leurs enfants et leurs femmes… Aussi, un sombre destin attend les Juifs et d'autres minorités, au cas où les Mandats seraient annulés, et où la Syrie musulmane s’unirait à la Palestine musulmane »…
Cette affirmation provient d'une lettre adressée au Premier ministre français, en juin 1936, par six notables syriens alaouites (les Alaouites sont la classe dirigeante en Syrie, de nos jours) pour soutenir le sionisme. L'arrière-grand-père de Bashar était l'un d'eux.
Steven Plaut
© Jewish World Review
http://www.upjf.org/actualitees-upjf/article-14126-145-7-voici-nakba-prouve-quune-nation-palestinienne-est-fiction-steven-plaut.html
Au cours des quelques années passées, le terme nakba (également orthographié naqba) est devenu le terme absurde favori du lobby anti-Israël. Il signifie "catastrophe" en arabe, et a été adopté par les antisémites d’un bout à l’autre de la planète pour désigner la création d'Israël, réputée avoir infligé une "catastrophe" aux "Arabes palestiniens privés de leurs droits citoyens ».
Bien entendu, la véritable catastrophe qui s'est abattue sur les Arabes en 1948-49 a été l’échec de leur tentative d'annihiler Israël et d'exterminer sa population, et ils en ont payé le prix.
En attendant, le terme absurde de nakba s'est répandu. Une recherche sur Google permet de trouver 85 000 pages Web qui appliquent le terme nakba à la création d'Israël, et une recherche sur Yahoo en trouve encore davantage. Le magazine anti-israélien Counterpunch ne peut mentionner Israël sans utiliser ce terme. Même la ministre de gauche de l'éducation israélienne, Yuli Tamir, a ordonné que la nakba fasse partie du programme des écoles israéliennes, où l'on peut enseigner aux élèves d’Israël à se lamenter sur l'existence de leur propre pays.
(Tamir, qui était auparavant professeur d'éducation à l'Université de Tel Aviv, est si bizarre, qu'au cours de l'été 1996, elle a publié, dans la Boston Review, un article qui défend l'excision des filles dans le Tiers Monde, et prend à partie ceux qui expriment leur dégoût de cette pratique – voir Boston Review.)
Des cérémonies de la nakba sont maintenant organisées dans les universités israéliennes par des professeurs de gauche, qui déplorent la création et l’existence mêmes de leur pays.
La nakba de la fin des années 1940 et 1950 qui a frappé un grand nombre de Juifs vivant dans des pays arabes, qui, sans délai, ont été expulsés, persécutés, et dépouillés de leurs biens, n'intéresse pas ces gens-là. Ces réfugiés juifs ont reconstruit leur foyer en Israël et ont pratiquement dépassé en nombre les Palestiniens qui avaient fui.
Pendant ce temps, une rumeur s’est constituée concernant les origines du terme nakba - un conte de fées qui prétend que le mot était une bannière agitée par les Palestiniens, à partir de 1948, et que son usage même montre l'enracinement profond de la "nationalité palestinienne".
Aussi, voici un petit test de connaissances des événements actuels : Quelle est la véritable origine du terme nakba et quelle est sa signification première ?
Si vous donnez la mauvaise réponse au test de connaissances – autrement dit, si vous répondez qu'il se rapporte aux événements de 1948 –, vous êtes en très bonne compagnie. Moi-même, j'aurais échoué au test de connaissances jusqu'à ce que, il y a quelques jours, je tombe par hasard sur la bonne réponse. Non seulement l’usage infondé de l’absurdité de la nakba n’indique nullement "le profond enracinement de la nationalité palestinienne", mais il prouve exactement le contraire, à savoir : qu'il n'existe rien de tel qu'une nation ou une nationalité palestiniennes.
La source indiscutable de [cette conception de la] nakba n'est autre que George Antonius, réputé être le premier historien "officiel du nationalisme palestinien". En réalité, comme de nombreux "Palestiniens" il ne l'était pas – je veux dire, Palestinien. C'était un chrétien libano-égyptien qui vécut un temps à Jérusalem, où il composa son histoire-plaidoyer du nationalisme arabe. The Arab Awakening [Le Réveil arabe], un livre extrêmement partial, fut publié en 1938 et, fut ensuite, durant des années, le texte officiel utilisé dans les universités britanniques.
Antonius était un "représentant palestinien officiel" auprès de la Grande Bretagne, et s'efforçait de plaider la cause de la création d’un Etat arabe à la place de quelque perspective que ce soit d’un foyer national promis aux Juifs par la Déclaration Balfour de 1917. Dans les années 1930, Antonius était un propagandiste antisioniste actif, et c’est à ce titre qu’on lui offrit un poste à l'Université Columbia (où certaines choses semblent n’avoir guère changé).
Il joua le rôle de feuille de vigne universitaire pour les nationalistes arabes xénophobes qui cherchaient à dénier aux Juifs tout droit à l’autodétermination ou à l’émigration en Terre d'Israël. Et il était étroitement associé au Grand Mufti, le principal allié islamique d'Hitler, ainsi qu'avec le régime pro-allemand d'Irak, au début des années 1940.
Antonius était si passionnément antisioniste qu'il tient toujours le rôle de héros et de mentor pour les juifs antisionistes de gauche de partout. Par exemple, le défunt professeur de sociologie de l'Université Hébraïque, Baruch Kimmerling, s’est fié, de bout en bout à Antonius dans sa propre pseudo-histoire : Palestinians : The Making of a People [Les Palestiniens : la création d’un peuple] (Free Press, 1993).
Alors, comment Antonius nous apporte-t-il la réponse au test de connaissance des événements actuels concernant l'origine du mot nakba ? Le terme n’a pas été inventé en 1948, mais en 1920. Et il a été forgé non parce que les Palestiniens devenaient soudain nationalistes, mais parce que les Arabes vivant en Palestine se considéraient eux-mêmes comme Syriens et enrageaient d'être coupés de leur patrie syrienne.
Avant la Première Guerre mondiale, tout le Levant – y compris ce qui est aujourd'hui Israël, les "territoires occupés", la Jordanie, le Liban et la Syrie – faisaient partie des colonies ottomanes turques. Quand les forces alliées chassèrent les Turcs du Levant, les deux puissances principales, la Grande Bretagne et la France, se partagèrent le butin. La Grande-Bretagne obtint la Palestine, y compris ce qui est aujourd'hui la Jordanie, tandis que la France obtenait le Liban et la Syrie.
Le problème était que les Arabes palestiniens se considéraient comme Syriens et étaient considérés comme tels par d’autres Syriens. Les Arabes palestiniens étaient furieux de ce qu'une barrière artificielle fût érigée au sein de leur patrie syrienne par les puissances coloniales infidèles – une frontière qui allait séparer les Arabes syriens du nord des Arabes syriens du sud, plus tard nommés, à tort, "Palestiniens".
La majeure partie des Arabes palestiniens avaient en fait émigré en Palestine, depuis la Syrie et le Liban, au cours des deux générations précédentes, majoritairement pour profiter de l'amélioration des conditions de vie et des opportunités de travail offertes par l'immigration sioniste et les capitaux qui affluaient dans la région. En 1920, les deux groupes d'Arabes syriens, ceux de Syrie et ceux de Palestine, déclenchèrent des émeutes violentes et meurtrières.
En page 312 de The Arab Awakening, Antonius écrit :
http://en.wikipedia.org/wiki/1948_Palestinian_exodus
« L'année 1920 porte un nom maudit dans les annales arabes : on l’appelle l’Année de la Catastrophe (Am al-nakba). Elle vit les premiers soulèvements armés qui eurent lieu pour protester contre la colonisation d'après-Guerre, imposée aux pays arabes par les Alliés. Cette année-là, de graves révoltes eurent lieu en Syrie, en Palestine, et en Iraq ».
Oui, la réponse à notre petit test de connaissances est 1920, pas 1948.
C'est 1920 – alors qu'il n'existait
ni Etat sioniste,
ni souveraineté juive,
ni "colonies" ;
ni "territoires occupés",
ni Forces de Défense d'Israël,
ni missiles israéliens,
ni hélicoptères prenant pour cibles des chefs terroristes,
ni contrôle juif sur Jérusalem (qui avait une majorité démographique juive remontant au moins à 1850).
La nakba originelle n'avait rien à voir avec les Juifs, et rien à faire avec l’exigence des Arabes palestiniens d’obtenir l'autodétermination, l'indépendance et un Etat. Par contre, elle avait tout à voir avec le fait que les Arabes palestiniens se considéraient comme Syriens. Ils déclenchèrent des émeutes, lors de cette catastrophe, parce qu'ils trouvaient profondément insultant l'idée même qu'ils puissent être indépendants de la Syrie et des Syriens.
Dans les années 1920, le seul fait de suggérer que les Arabes palestiniens constituaient une nationalité ethniquement séparée suffisait à faire descendre dans les rues ces mêmes Arabes scandalisés, pour tuer et piller violemment. S'ils insistaient tant sur le fait qu'ils n’étaient que des Syriens émigrés en Terre d'Israël, en vertu de quelle logique les Arabes palestiniens s’estiment-ils en droit d’avoir leur propre Etat aujourd'hui ?
Les Arabes palestiniens ne sont pas plus une nation et n'ont pas plus de titre à un Etat à eux que les Arabes de Détroit ou de Paris. Ils n'ont certainement aucun titre à quatre Etats différents ; la Jordanie, un Hamastan à Gaza, un Etat de l'OLP en Cisjordanie, et un Israël transformé en un Etat arabe de plus, par le biais de l’attribution d’un "droit de retour" aux réfugiés arabes.
A propos de Palestiniens en tant que Syriens, il faut remarquer ce qu'un des premiers nationalistes syriens avait à dire. La citation suivante provient de l'arrière-grand-père du dictateur syrien actuel, Bashar Assad :
« Ces braves Juifs ont apporté la civilisation et la paix aux Arabes musulmans, et ils ont répandu l'or et la prospérité sur la Palestine sans dommage à quiconque, et sans rien prendre par la force. Malgré cela, les musulmans ont déclenché la guerre sainte contre eux et n'ont pas hésité à massacrer leurs enfants et leurs femmes… Aussi, un sombre destin attend les Juifs et d'autres minorités, au cas où les Mandats seraient annulés, et où la Syrie musulmane s’unirait à la Palestine musulmane »…
Cette affirmation provient d'une lettre adressée au Premier ministre français, en juin 1936, par six notables syriens alaouites (les Alaouites sont la classe dirigeante en Syrie, de nos jours) pour soutenir le sionisme. L'arrière-grand-père de Bashar était l'un d'eux.
Steven Plaut
© Jewish World Review
http://www.upjf.org/actualitees-upjf/article-14126-145-7-voici-nakba-prouve-quune-nation-palestinienne-est-fiction-steven-plaut.html
samedi 10 mai 2008
Oil-Rich States Starve the World Food Program
"A Gulf in Giving: Oil-Rich States Starve the World Food Program," by George Russell for FoxNews.
[...] WFP internal documents show that the major oil producing nations of the Organization of Petroleum Exporting Countries (OPEC) gives almost nothing to the food organization, even as skyrocketing oil prices and swollen oil revenues contribute to the very crisis that the U.N. claims could soon add 100 million more people to the world’s starving masses.
The overwhelming bulk of the burden in feeding the world’s starving poor remains with the United States and a small group of other predominately Western nations, a situation that the WFP has done little so far to change, even as it has asked for another $775 million in donations to ease the crisis.
Donor listings on WFP’s website show that this year, as in every year since 1999, the U.S. is far and away the biggest aid provider to WFP. Since 2001, U.S. donations to the food agency have averaged more than $1.16 billion annually — or more than five times as much as the next biggest donor, the European Commission.
To see WFP's donor lists from 2001 to 2007:
http://www.foxnews.com/projects/pdf/donorsprevious.pdf
This year, the U.S. had contributed $362.7 million to WFP just through May 4, according to the website. That figure does not include another $250 million above the planned yearly contribution that was promised by President George W. Bush in the wake of WFP’s April warning that a “silent tsunami” of rising food costs would add dramatically to the world population living in hunger. Nor does it include another $770 million in food aid that President Bush has asked Congress to provide as soon as possible.
On the other hand, Saudi Arabia, with oil revenues last year of $164 billion, does not even appear on the website donor list for 2008.
To see the 2008 donor list:
http://www.foxnews.com/projects/pdf/donors2008.pdf
And while Canada, Australia, Western Europe and Japan have hastened to pony up an additional $260 million in aid since WFP’s latest appeal, the world organization told FOX News, the Organization of Petroleum Exporting Countries (OPEC), the international oil cartel, tossed in a grand total of $1.5 million in addition to the $50,000 it had previously donated.
The OPEC total amounts to roughly one minute and 10 seconds worth of the organization’s estimated $674 billion in annual oil revenues in 2007 — revenues that will be vastly exceeded in 2008 with the continuing spiral in world oil prices.
The only other major oil exporter who made the WFP list of 2008 donors was the United Arab Emirates, which kicked in $50,000. UAE oil revenues in 2007 were $63 billion.
By contrast, the poverty-stricken African republic of Burkina Faso is listed as donating more than $600,000, and Bangladesh, perennial home of many of the world’s hungriest people, is listed as donating nearly $5.8 million.
[...] WFP internal documents show that the major oil producing nations of the Organization of Petroleum Exporting Countries (OPEC) gives almost nothing to the food organization, even as skyrocketing oil prices and swollen oil revenues contribute to the very crisis that the U.N. claims could soon add 100 million more people to the world’s starving masses.
The overwhelming bulk of the burden in feeding the world’s starving poor remains with the United States and a small group of other predominately Western nations, a situation that the WFP has done little so far to change, even as it has asked for another $775 million in donations to ease the crisis.
Donor listings on WFP’s website show that this year, as in every year since 1999, the U.S. is far and away the biggest aid provider to WFP. Since 2001, U.S. donations to the food agency have averaged more than $1.16 billion annually — or more than five times as much as the next biggest donor, the European Commission.
To see WFP's donor lists from 2001 to 2007:
http://www.foxnews.com/projects/pdf/donorsprevious.pdf
This year, the U.S. had contributed $362.7 million to WFP just through May 4, according to the website. That figure does not include another $250 million above the planned yearly contribution that was promised by President George W. Bush in the wake of WFP’s April warning that a “silent tsunami” of rising food costs would add dramatically to the world population living in hunger. Nor does it include another $770 million in food aid that President Bush has asked Congress to provide as soon as possible.
On the other hand, Saudi Arabia, with oil revenues last year of $164 billion, does not even appear on the website donor list for 2008.
To see the 2008 donor list:
http://www.foxnews.com/projects/pdf/donors2008.pdf
And while Canada, Australia, Western Europe and Japan have hastened to pony up an additional $260 million in aid since WFP’s latest appeal, the world organization told FOX News, the Organization of Petroleum Exporting Countries (OPEC), the international oil cartel, tossed in a grand total of $1.5 million in addition to the $50,000 it had previously donated.
The OPEC total amounts to roughly one minute and 10 seconds worth of the organization’s estimated $674 billion in annual oil revenues in 2007 — revenues that will be vastly exceeded in 2008 with the continuing spiral in world oil prices.
The only other major oil exporter who made the WFP list of 2008 donors was the United Arab Emirates, which kicked in $50,000. UAE oil revenues in 2007 were $63 billion.
By contrast, the poverty-stricken African republic of Burkina Faso is listed as donating more than $600,000, and Bangladesh, perennial home of many of the world’s hungriest people, is listed as donating nearly $5.8 million.
Arabs in Israel Are Outsiders...?
The New York Times spits in Israel's eye on its 60th:
In "After 60 Years, Arabs in Israel Are Outsiders" by Ethan Bronner, the New Duranty Times laments the plight of the Arabs displaced from Israel in 1948.
Not mentioned, unsurprisingly:
1. The fact that most of the Arabs left because they were told to do so by their leaders, with the promise that they would return soon, after the Arab states had obliterated Israel.
2. The fact that hundreds of thousands of Jews were expelled from Muslim countries at the same time.
3. The fact that refugee problems in Europe and India in the wake of World War II were settled within a few years, but that the Palestinian refugee problem has been artificially kept alive by the Arab states as a stick with which they could beat Israel -- no Arab state offered the Palestinians citizenship after 1948 except Jordan.
4. The fact that Jews in an Islamic state ruled by Islamic law would be relegated to second-class dhimmi status.
And on and on...
Jihadwatch
In "After 60 Years, Arabs in Israel Are Outsiders" by Ethan Bronner, the New Duranty Times laments the plight of the Arabs displaced from Israel in 1948.
Not mentioned, unsurprisingly:
1. The fact that most of the Arabs left because they were told to do so by their leaders, with the promise that they would return soon, after the Arab states had obliterated Israel.
2. The fact that hundreds of thousands of Jews were expelled from Muslim countries at the same time.
3. The fact that refugee problems in Europe and India in the wake of World War II were settled within a few years, but that the Palestinian refugee problem has been artificially kept alive by the Arab states as a stick with which they could beat Israel -- no Arab state offered the Palestinians citizenship after 1948 except Jordan.
4. The fact that Jews in an Islamic state ruled by Islamic law would be relegated to second-class dhimmi status.
And on and on...
Jihadwatch
jeudi 8 mai 2008
Son of Kuwaiti ambassador to Poland abducts 3 Jews, claims he has bomb
The son of the Kuwaiti ambassador has been charged with briefly abducting three Jewish teenagers at a hotel and claiming he had a bomb, press reports said Tuesday.
The 23-year-old son of Ambassador Khaled Al-Shaibani, identified only as Mohammad A., was charged with holding the teenagers against their will, Warsaw police spokesman Anna Kedzierzowska told AP.
The 23-year-old son of Ambassador Khaled Al-Shaibani, identified only as Mohammad A., was charged with holding the teenagers against their will, Warsaw police spokesman Anna Kedzierzowska told AP.
samedi 3 mai 2008
UK: Stop pandering to Muslims, say Muslims
"Stop pandering to Muslims says 'silent majority,'" by Riazat Butt in The Guardian
http://www.guardian.co.uk/world/2008/may/02/islam.religion
The government's attempts to placate Muslims will cause long-term damage to communities, a charity said yesterday.
The warning came from Yasmin Alibhai-Brown, chair and co-founder of the British Muslims for Secular Democracy, a new organisation claiming to represent the "silent majority who feel no conflict between their faith and democracy".
Speaking before the launch, attended by Baroness Kishwer Faulkner and former Islamist Ed Husain, the journalist said the government was pandering to Muslims by granting too many concessions, fuelling their separation from the rest of society.
http://www.guardian.co.uk/world/2008/may/02/islam.religion
The government's attempts to placate Muslims will cause long-term damage to communities, a charity said yesterday.
The warning came from Yasmin Alibhai-Brown, chair and co-founder of the British Muslims for Secular Democracy, a new organisation claiming to represent the "silent majority who feel no conflict between their faith and democracy".
Speaking before the launch, attended by Baroness Kishwer Faulkner and former Islamist Ed Husain, the journalist said the government was pandering to Muslims by granting too many concessions, fuelling their separation from the rest of society.
Hamas/Israel
Hamas regime in Gaza has made no secret of its intention to destroy Israel. In response, the UN expects Israel to supply Gaza with electricity, uninterrupted, no questions asked. Did the League of Nations scold Poland for not supplying electricity to Nazi Germany?
The Israelis, on the other hand, are actually doing it, and getting no credit for doing so.
The Israelis, on the other hand, are actually doing it, and getting no credit for doing so.
La finance islamique pousse ses pions en France
Le 14 mai, une discrète table ronde aura lieu à la salle Médicis, au Sénat, à l'initiative de Jean Arthuis, le président centriste de la Commission des finances. Sujet du jour ? La finance islamique. Ou plus précisément, comment adapter les lois et la fiscalité française à l'exercice de la profession de banquier selon les règles de l'islam.
Depuis plusieurs mois, de grandes banques françaises, notamment BNP Paribas, se livrent à un lobbying appuyé en direction des pouvoirs publics. Enjeu : la possibilité de pratiquer en France la finance selon les règles de l'islam, une activité en plein essor estimée à 700 milliards de dollars dans le monde en 2007. Jusqu'à présent, la France a hésité à aborder de front ce sujet tabou, contrairement au Royaume-Uni, très accommodant, où des établissements comme l'Islamic bank of Britain ont pignon sur rue.
Car pour faire de la finance selon Allah, il faut s'accrocher ! L'islam interdit purement et simplement l'intérêt, assimilé à de l'usure, de même que la spéculation et le hasard. « Dieu a rendu licite le commerce et illicite le taux usuraire », dit le verset 275 de la deuxième sourate du Coran. Les banquiers de l'islam n'ont pas le droit non plus d'investir dans des activités jugées impures, comme le jeu, l'alcool, le sexe… ou le porc.
Ben alors, on fait comment ? L'une des pistes explorées par Bercy serait de permettre l'émission de soukouk. Non, les soukouks ne sont pas des sucettes à la rose, mais des sortes d'obligations conformes à la charia : des certificats d'investissement qui génèrent des profits déterminés à l'avance, au lieu d'intérêts. Très utiles pour financer des projets immobiliers, dont les investisseurs musulmans raffolent…
À quand une tour Banque islamique de France à La Défense ?
http://www.bakchich.info/
Depuis plusieurs mois, de grandes banques françaises, notamment BNP Paribas, se livrent à un lobbying appuyé en direction des pouvoirs publics. Enjeu : la possibilité de pratiquer en France la finance selon les règles de l'islam, une activité en plein essor estimée à 700 milliards de dollars dans le monde en 2007. Jusqu'à présent, la France a hésité à aborder de front ce sujet tabou, contrairement au Royaume-Uni, très accommodant, où des établissements comme l'Islamic bank of Britain ont pignon sur rue.
Car pour faire de la finance selon Allah, il faut s'accrocher ! L'islam interdit purement et simplement l'intérêt, assimilé à de l'usure, de même que la spéculation et le hasard. « Dieu a rendu licite le commerce et illicite le taux usuraire », dit le verset 275 de la deuxième sourate du Coran. Les banquiers de l'islam n'ont pas le droit non plus d'investir dans des activités jugées impures, comme le jeu, l'alcool, le sexe… ou le porc.
Ben alors, on fait comment ? L'une des pistes explorées par Bercy serait de permettre l'émission de soukouk. Non, les soukouks ne sont pas des sucettes à la rose, mais des sortes d'obligations conformes à la charia : des certificats d'investissement qui génèrent des profits déterminés à l'avance, au lieu d'intérêts. Très utiles pour financer des projets immobiliers, dont les investisseurs musulmans raffolent…
À quand une tour Banque islamique de France à La Défense ?
http://www.bakchich.info/
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