LONDRES (Reuters) - Des cellules d'Al Qaïda utilisent les pays qui ont renversé leurs dirigeants à la faveur du "printemps arabe" comme bases pour former de jeunes extrémistes occidentaux à commettre des attentats en Grande-Bretagne, a déclaré lundi le chef des services de renseignement intérieurs britanniques, le MI5.
(...)
"Aujourd'hui, une partie du monde arabe offre un cadre plus permissif à Al Qaïda", a estimé Evans.
"Un petit nombre de djihadistes britanniques en herbe se rendent dans des pays arabes pour y recevoir un entraînement et participer à des activités extrémistes. Certains retourneront en Grande-Bretagne et seront alors une menace pour la sécurité", a-t-il continué.
"C'est une tendance nouvelle et préoccupante, qui risque d'empirer", explique Jonathan Evans, chef du MI5 depuis 2007.
(...)
Jonathan Evans a indiqué que les préparatifs pour les Jeux olympiques de Londres, cet été, avançaient bien, même si ces JO sont potentiellement une cible de choix pour les ennemis de la Grande-Bretagne.
La menace visant la Grande-Bretagne est jugée actuellement "élevée" - laissant penser qu'il y a un risque élevé d'attentat - mais elle reste cependant un cran inférieure à son niveau durant la majeure partie des dix dernières années.
"Il ne fait aucun doute que certains réseaux terroristes se sont demandé s'ils pourraient commettre un attentat (durant les JO de Londres)", a reconnu Evans.
Cent à 200 Britanniques participeraient à des activités extrémistes au Proche-Orient et dans la corne de l'Afrique. Pour l'essentiel, il s'agit de jeunes gens de 18 à 30 ans, originaires de grandes villes comme Londres et Birmingham.
Selon Evans, dont les services emploient 3.800 agents, contre 1.800 juste avant les attentats du 11 septembre 2001, l'Afghanistan et le Pakistan préoccupent un peu moins le MI5 aujourd'hui, la menace d'Al Qaïda s'étant décalée vers le Yémen, la Somalie et le Sahel.
Erdogan: "L’expression “islam modéré” est laide et offensante. Il n’y a pas d’islam modéré." Milliyet, 21 août 2007
mercredi 27 juin 2012
mardi 26 juin 2012
Il est des nouvelles que la presse française ne tient pas à monter en épingle.
(...)
En revanche, on aurait tout intérêt à valoriser la parole d’obscurs et de sans grade, infiniment plus digne et courageuse.
C’est ainsi que Chaouki, le frère d’Abdallah Bouzemaar, assassin des deux femmes gendarmes à Collobrieres a vitupéré le laxisme judiciaire qui a dispensé d’une peine plancher son frère multirécidiviste, après qu’il soit passé en comparution immédiate devant le tribunal correctionnel pour une affaire de violence sur sa mère. « Il a ruiné notre famille et celle de deux femmes, il est impardonnable » ajoute, sans indulgence excessive, sa sœur Djamila.
Pendant ce temps, le frère de Mohamed Merah, Abdelghani, n’a pas de mots assez durs pour flétrir la plainte de leur père à l’égard de la France. « Mon frère est un monstre rempli de haine. C’est un Brevik à la française ».
Il ne se sera pas trouvé un chroniqueur de notre sauvage époque pour dire, simplement, ces mots vrais.
La sœur de Boujema, l’individu dérangé qui aura pris, cette semaine, des otages dans une banque de Toulouse, en se revendiquant d’Al Qaida a déclaré « qu’il avait la rage ».
Le peuple français n’a pas la rage. Il défile, sans bruit, au long de marches blanches en hommage aux victimes, ou dans des manifestations « dignes et silencieuses ».
Anesthésié, aux termes d’un traitement invalidant qui dure depuis quatre décennies, il semble avoir perdu la capacité des sentiments forts. Il ne devrait lui être interdit ni de s’aimer, ni de détester la haine.
(...)
Quelquefois, l’information arrive, mais avec retard. C’est ainsi que Le Monde, dans un salutaire éditorial en première page, accepte-t-il de traiter de « l’affaire Merah et des ravages du complotisme. ». Dans un passage non moins salutaire, il est écrit : « Dans un cas comme dans l’autre, les faits n’ont guère d’importance, comme l’a bien montré le politologue Pierre-André Taguieff dans son essai – « La foire aux illuminés » – sur le conspirationnisme moderne. Ce n’est pas la singularité de l’événement qui intéresse les complotistes. Ils n’ont que faire des détails sur les crimes perpétrés par Mohamed Merah en mars dernier : trois soldats français tués à bout portant. Un quatrième resté tétraplégique après qu’une balle lui a sectionné la moelle épinière ; les trois enfants et leur professeur, choisis parce que juifs, abattus dans la cour de l’école – notamment cette petite fille qui s’enfuit et qu’il rattrape par les cheveux pour lui loger une balle dans la tête.
Dans un cas comme dans l’autre, les sites désignent le « vrai » responsable : les israéliens, le sionisme international, l’impérialisme occidental anti-islamique, etc…
C’est la version 2-0 des sinistres « Protocole des sages de Sion » : le complot juif.
Ce message est couramment partagé dans le monde arabo-musulman et dans une fraction non négligeable de l’opinion en France. »
Peut-être qu’au terme d’un effort supplémentaire, et osons le dire, d’une révision déchirante de ses préjugés, le journal du soir finira par comprendre que c’est, précisément cette obsession anti-israélienne qui est à la base et du véritable blocage au Proche-Orient, et du déchainement de violence anti-juive en France.
Enfin, il arrive qu’il faille des décennies pour connaître la vérité.
C’est ainsi que Le Figaro de jeudi, premier dans la presse française, a révélé le contenu de l’article de Der Spiegel qui a provoqué cette semaine une onde de choc en Allemagne : ce sont des néo-nazis allemands qui ont prêté main forte à Septembre Noir lors de l’assassinat des athlètes israéliens aux jeux olympiques de Munich en 1972.
Pour ceux qui s’intéressent honnêtement à l’histoire du Proche-Orient, cela n’a strictement rien de surprenant : Septembre Noir c’est l’OLP, et l’OLP a toujours été dominée par la famille Husseini, du Grand Mufti à Yasser Arafat.
Et cette famille, mais quel journal français osera le dire, a toujours été en lien avec l’antisémitisme le plus virulent : nazisme avant-hier, néo-nazisme hier, islamo-gauchisme aujourd’hui.
Qui osera encore dire que des missiles du Hamas, filiale du groupe des Frères Musulmans, au massacre de Toulouse, en passant par celui de Munich, on trouve chaque fois le signe de la bête ?
http://www.atlantico.fr/decryptage/consensus-ideologique-medias-favorise-idees-islamo-gauchistes-gilles-william-goldnadel-400459.html
En revanche, on aurait tout intérêt à valoriser la parole d’obscurs et de sans grade, infiniment plus digne et courageuse.
C’est ainsi que Chaouki, le frère d’Abdallah Bouzemaar, assassin des deux femmes gendarmes à Collobrieres a vitupéré le laxisme judiciaire qui a dispensé d’une peine plancher son frère multirécidiviste, après qu’il soit passé en comparution immédiate devant le tribunal correctionnel pour une affaire de violence sur sa mère. « Il a ruiné notre famille et celle de deux femmes, il est impardonnable » ajoute, sans indulgence excessive, sa sœur Djamila.
Pendant ce temps, le frère de Mohamed Merah, Abdelghani, n’a pas de mots assez durs pour flétrir la plainte de leur père à l’égard de la France. « Mon frère est un monstre rempli de haine. C’est un Brevik à la française ».
Il ne se sera pas trouvé un chroniqueur de notre sauvage époque pour dire, simplement, ces mots vrais.
La sœur de Boujema, l’individu dérangé qui aura pris, cette semaine, des otages dans une banque de Toulouse, en se revendiquant d’Al Qaida a déclaré « qu’il avait la rage ».
Le peuple français n’a pas la rage. Il défile, sans bruit, au long de marches blanches en hommage aux victimes, ou dans des manifestations « dignes et silencieuses ».
Anesthésié, aux termes d’un traitement invalidant qui dure depuis quatre décennies, il semble avoir perdu la capacité des sentiments forts. Il ne devrait lui être interdit ni de s’aimer, ni de détester la haine.
(...)
Quelquefois, l’information arrive, mais avec retard. C’est ainsi que Le Monde, dans un salutaire éditorial en première page, accepte-t-il de traiter de « l’affaire Merah et des ravages du complotisme. ». Dans un passage non moins salutaire, il est écrit : « Dans un cas comme dans l’autre, les faits n’ont guère d’importance, comme l’a bien montré le politologue Pierre-André Taguieff dans son essai – « La foire aux illuminés » – sur le conspirationnisme moderne. Ce n’est pas la singularité de l’événement qui intéresse les complotistes. Ils n’ont que faire des détails sur les crimes perpétrés par Mohamed Merah en mars dernier : trois soldats français tués à bout portant. Un quatrième resté tétraplégique après qu’une balle lui a sectionné la moelle épinière ; les trois enfants et leur professeur, choisis parce que juifs, abattus dans la cour de l’école – notamment cette petite fille qui s’enfuit et qu’il rattrape par les cheveux pour lui loger une balle dans la tête.
Dans un cas comme dans l’autre, les sites désignent le « vrai » responsable : les israéliens, le sionisme international, l’impérialisme occidental anti-islamique, etc…
C’est la version 2-0 des sinistres « Protocole des sages de Sion » : le complot juif.
Ce message est couramment partagé dans le monde arabo-musulman et dans une fraction non négligeable de l’opinion en France. »
Peut-être qu’au terme d’un effort supplémentaire, et osons le dire, d’une révision déchirante de ses préjugés, le journal du soir finira par comprendre que c’est, précisément cette obsession anti-israélienne qui est à la base et du véritable blocage au Proche-Orient, et du déchainement de violence anti-juive en France.
Enfin, il arrive qu’il faille des décennies pour connaître la vérité.
C’est ainsi que Le Figaro de jeudi, premier dans la presse française, a révélé le contenu de l’article de Der Spiegel qui a provoqué cette semaine une onde de choc en Allemagne : ce sont des néo-nazis allemands qui ont prêté main forte à Septembre Noir lors de l’assassinat des athlètes israéliens aux jeux olympiques de Munich en 1972.
Pour ceux qui s’intéressent honnêtement à l’histoire du Proche-Orient, cela n’a strictement rien de surprenant : Septembre Noir c’est l’OLP, et l’OLP a toujours été dominée par la famille Husseini, du Grand Mufti à Yasser Arafat.
Et cette famille, mais quel journal français osera le dire, a toujours été en lien avec l’antisémitisme le plus virulent : nazisme avant-hier, néo-nazisme hier, islamo-gauchisme aujourd’hui.
Qui osera encore dire que des missiles du Hamas, filiale du groupe des Frères Musulmans, au massacre de Toulouse, en passant par celui de Munich, on trouve chaque fois le signe de la bête ?
http://www.atlantico.fr/decryptage/consensus-ideologique-medias-favorise-idees-islamo-gauchistes-gilles-william-goldnadel-400459.html
dimanche 24 juin 2012
Les "joyeuses colonies de vacances" du Hamas
Comme chaque été depuis 2001, des dizaines de milliers d'enfants de Gaza passeront une partie de leurs vacances dans un camp d'été organisé par le Hamas. Au programme : jeux, religion et... maniement des armes.
Ces camps ont été inaugurés en 2001 au début de la seconde Intifada par le cheikh Yassine. Et proposent aux garçons âgés de 6 à 18 ans des activités sportives (football, athlétisme), religieuses (étude du Coran), politiques (initiation aux préceptes du Hamas) et parfois paramilitaires. Dans le campement que nous avons pu visiter, situé dans le nord de la bande de Gaza à proximité du camp de réfugiés de Jabalya, des enfants de 8 à 10 ans s'entraînent à tirer avec une petite carabine à plomb.
Depuis 2007, l'UNRWA (agence des Nations Unies pour les réfugiés palestiniens) proposait aussi ses propres camps d'été. L'année dernière, 250.000 enfants y ont participé. Ces centres aérés proposaient des ateliers football, peinture ou baignade, sans aucune connotation religieuse ou politique.
Mais cette année, ces camps organisés par les Nations Unies n'auront pas lieu. Officiellement, par manque de budget — il est vrai que l'UNRWA manque cruellement de fonds. Mais il y a peut-être une autre explication : le Hamas a sans aucun doute remporté une victoire symbolique et obtenu la fermeture de ces centres. Le pouvoir à Gaza accusait ces centres aérés de corrompre la jeunesse gazaouie. L'été dernier, l'UNRWA (perçue parfois par les autorités locales comme un Etat dans l'Etat) avait du céder et imposer une stricte séparation entre les sexes : le matin pour les filles, l'après midi pour les garçons.
Ces enfants qui, l'été dernier, portaient des casquettes bleus de l'UNRWA se retrouvent donc depuis quelques jours soit dans la nature, soit sur les plages de Gaza, soit dans les camps d'été du Mouvement de résistance islamique, avec des casquettes vertes aux couleurs du Hamas.
Ces camps ont été inaugurés en 2001 au début de la seconde Intifada par le cheikh Yassine. Et proposent aux garçons âgés de 6 à 18 ans des activités sportives (football, athlétisme), religieuses (étude du Coran), politiques (initiation aux préceptes du Hamas) et parfois paramilitaires. Dans le campement que nous avons pu visiter, situé dans le nord de la bande de Gaza à proximité du camp de réfugiés de Jabalya, des enfants de 8 à 10 ans s'entraînent à tirer avec une petite carabine à plomb.
Depuis 2007, l'UNRWA (agence des Nations Unies pour les réfugiés palestiniens) proposait aussi ses propres camps d'été. L'année dernière, 250.000 enfants y ont participé. Ces centres aérés proposaient des ateliers football, peinture ou baignade, sans aucune connotation religieuse ou politique.
Mais cette année, ces camps organisés par les Nations Unies n'auront pas lieu. Officiellement, par manque de budget — il est vrai que l'UNRWA manque cruellement de fonds. Mais il y a peut-être une autre explication : le Hamas a sans aucun doute remporté une victoire symbolique et obtenu la fermeture de ces centres. Le pouvoir à Gaza accusait ces centres aérés de corrompre la jeunesse gazaouie. L'été dernier, l'UNRWA (perçue parfois par les autorités locales comme un Etat dans l'Etat) avait du céder et imposer une stricte séparation entre les sexes : le matin pour les filles, l'après midi pour les garçons.
Ces enfants qui, l'été dernier, portaient des casquettes bleus de l'UNRWA se retrouvent donc depuis quelques jours soit dans la nature, soit sur les plages de Gaza, soit dans les camps d'été du Mouvement de résistance islamique, avec des casquettes vertes aux couleurs du Hamas.
Les plages bondées de l'été gazaoui © Radio France Grégory Philipps
Les enfants de Gaza dans le camp d'été du Hamas, avec leurs casquettes aux couleurs du Hamas © Radio France Grégory Philipps
mercredi 20 juin 2012
Des néonazis allemands au côté de «Septembre noir»
Selon le Spiegel, ces extrémistes auraient prêté main forte au commando palestinien auteur de l'attentat anti-israélien des JO de Munich en 1972.
De notre correspondant à Berlin
La nouvelle a provoqué une onde de choc outre-Rhin: des néonazis allemands auraient prêté main forte aux terroristes palestiniens pour leur attentat contre les Jeux olympiques d'été à Munich en 1972.
Selon un rapport de 2000 pages des services de renseignements intérieurs allemands, cité par l'hebdomadaire Der Spiegel, deux militants d'extrême droite auraient aidé le groupuscule palestinien «Septembre noir» dans les préparatifs du massacre le plus retentissant de l'après-guerre sur le sol allemand.
Des documents rendus publics à la demande du magazine indiquent qu'en juillet 1972, les services des renseignements intérieurs allemands avaient été destinataires d'un courrier de la police criminelle de Dortmund faisant état d'une rencontre entre un homme d'«apparence arabe», «Saad Walli», un pseudonyme pour Abou Daoud, le chef du commando, et Willi Pohl, un néonazi allemand. Pohl aurait mis Abou Daoud en contact avec un autre militant allemand d'extrême droite, Wolfgang Abramowski, un «pro» des faux passeports, qui aurait offert ses services aux terroristes palestiniens.
(...)
http://www.lefigaro.fr/international/2012/06/20/01003-20120620ARTFIG00527-des-neonazis-allemands-au-cote-de-septembre-noir.php
De notre correspondant à Berlin
La nouvelle a provoqué une onde de choc outre-Rhin: des néonazis allemands auraient prêté main forte aux terroristes palestiniens pour leur attentat contre les Jeux olympiques d'été à Munich en 1972.
Selon un rapport de 2000 pages des services de renseignements intérieurs allemands, cité par l'hebdomadaire Der Spiegel, deux militants d'extrême droite auraient aidé le groupuscule palestinien «Septembre noir» dans les préparatifs du massacre le plus retentissant de l'après-guerre sur le sol allemand.
Des documents rendus publics à la demande du magazine indiquent qu'en juillet 1972, les services des renseignements intérieurs allemands avaient été destinataires d'un courrier de la police criminelle de Dortmund faisant état d'une rencontre entre un homme d'«apparence arabe», «Saad Walli», un pseudonyme pour Abou Daoud, le chef du commando, et Willi Pohl, un néonazi allemand. Pohl aurait mis Abou Daoud en contact avec un autre militant allemand d'extrême droite, Wolfgang Abramowski, un «pro» des faux passeports, qui aurait offert ses services aux terroristes palestiniens.
(...)
http://www.lefigaro.fr/international/2012/06/20/01003-20120620ARTFIG00527-des-neonazis-allemands-au-cote-de-septembre-noir.php
vendredi 15 juin 2012
La "berbétité" des Etats du Maghreb, la plus longue guerre froide de l'Histoire
Le Monde
(...)
- TUNISIE : De Bourguiba à Marzouki, un négationnisme qui perdure
La Tunisie est de loin le pays maghrébin le plus touché par le recul de l'amazighité (berbérité). Les estimations précises manquent, mais on évalue à moins de 2 % la population parlant encore le tamazight (la langue amazighe) alors que la plupart des Tunisiens sont d'origine amazighe, souvent sans le savoir - une minorité amazighophone et une majorité désamazighisée.
A l'origine de cette déculturation, la politique d'exclusion basée sur l'idéologie bourguibienne, un mélange de kémalisme et de panarabisme nassérien. Les Imazighen furent pour Bourguiba l'équivalent des Kurdes et des Arméniens pour Attatürk : des indésirables à la construction d'une république "moderne". Hélas, en l'absence de régions dissidentes fortes à l'image du Rif au Maroc ou de la Kabylie en Algérie, cette politique d'exclusion ne laissa aucune chance aux Imazighen.
Les années Ben Ali s'inscrivirent dans la continuité des pratiques d'ostracisation.Le rapport de 2009 du Comité sur l'élimination des discriminations raciales des Nations Unies fait un constat inquiet de la façon dont les autorités tunisiennes traitent les Imazighen. Notamment, on y lit que "le Comité reste préoccupé par certaines informations faisant état de pratiques administratives interdisant au registre de l'Etat civil des prénoms amazighs. [...] les Amazighs n'ont pas le droit de créer des associations à caractère social ou culturel [...], sont empêchés de préserver et d'exprimer leur identité culturelle et linguistique en Tunisie".
La révolution de 2011 aurait pu offrir aux Imazighen une nouvelle chance, mais les nouvelles autorités sont tout aussi farouchement opposées à l'amazighité que les anciennes. Le président Marzouki a déclaré que les Imazighen devraient se considérer comme Arabes (et donc laisser tomber leurs revendications - étrange position pour un "militant des droits de l'homme"), le ministre de la culture, Mabrouk, a déclaré que l'amazighité était "exogène à la Tunisie" (signifiant ainsi aux Imazighen tunisiens qu'ils sont de fait des étrangers) et le ministre des affaires étrangères, Abdessalam, a déclaré que le Maghreb était arabe d'un point de vue "culturel, civilisationnel et géographique" (faisant fi des dizaines de millions d'Imazighen qui y vivent).
L'Assemblée chargée d'écrire la nouvelle constitution se refuse à y faire figurer l'amazighité ; les versions préliminaires ne reconnaissent que l'identité "arabo-musulmane" et ne consacrent aucun statut officiel au tamazight. L'amazighité est exclue des médias, de l'éducation, des programmes culturels et même du palais présidentiel où les représentants n'ont jamais été reçus.
Comble du rejet, alors que l'enseignement du tamazight est exclu des écoles, dès la rentrée prochaine les lycéens tunisiens auront des cours de turc.
La Tunisie agit ainsi de façon contraire à plusieurs conventions et déclarations internationales qu'elle a ratifiées : la Déclaration universelle des droits de l'Homme, la Convention pour l'élimination de toutes les formes discrimination et la Déclaration des droits des peuples autochtones.
- LIBYE : Les Imazighen sortent de l'étau de Kadhafi
Aux antipodes du déni tunisien se trouve la Libye, le pays où incontestablement la réintroduction du fait amazigh enregistre l'évolution la plus spectaculaire ces derniers mois. Après quarante-deux ans de pouvoir de Kadhafi dont la haine des Imazighen se traduisait par une répression violente (le seul fait de parler tamazight en public menait en prison), les changements se sont opérés dès les premiers jours de la révolution. Une chaîne de télé amazighe était créée dès avril 2011, les publications écrites en tamazight se multiplient et dès le retour à l'école, les enfants des régions amazighes recevaient des cours de langue. A l'approche des élections, les affiches électorales bilingues arabe-tamazight sont monnaie courante.
La situation est pourtant loin d'être idyllique, le CNT et le gouvernement provisoire ayant affiché une certaine réticence envers une reconnaissance complète : le premier ministre Al Keib n'a nommé aucun Amazigh dans un poste ministériel et la constitution temporaire ne reconnaît qu'un statut de langue de minorité au tamazight au lieu de langue officielle. Mais le réel sujet d'inquiétude concerne le traitement réservé aux Imazighen nomades, les Touaregs. Victimes d'exclusion sociale et économique, leurs revendications ne sont pas écoutées par les autorités. Une situation potentiellement explosive pour la région entière, où seule la résolution pacifique de la question touarègue par une participation au projet national peut mener à la stabilité. En effet, un scénario "à la malienne"n'est pas à exclure s'il n'est pas porté plus d'attention au Fezzan, la région désertique du Sud, où l'on parle déjà d'autonomie comme d'une solution au dédain du CNT.
- ALGÉRIE : Un printemps amazigh en veille depuis trente ans
Le "Printemps Amazigh" est le nom donné aux soulèvements populaires qui débutèrent en mars 1980 en Algérie, lors desquels les Imazighen exigeaient l'obtention de droits civiques. Ce "réveil" s'opérait après plusieurs décennies d'arabisation forcée par le parti unique FLN (tout autant inspiré que Bourguiba par le panarabisme), qui allèrent jusqu'à faire venir des contingents entiers d'enseignants venus d'Egypte, du Liban et de la Syrie pour dispenser des cours d'arabe dans les écoles. La conscience populaire amazighe en Algérie doit pour beaucoup aux intellectuels et artistes - en particulier originaires de Kabylie - qui endossèrent la responsabilité morale d'incarner la résistance pacifique.
Comme résultat de cette lutte, l'Algérie fut le premier pays maghrébin à reconnaître officiellement en 2002 le tamazight, grâce à un amendement constitutionnel qui lui confère le statut de langue nationale. Les autorités continuent malgré tout à entraver la plénitude de l'expression culturelle, puisque l'enseignement du tamazight est loin d'être généralisé et qu'il reste confiné à quelques districts (excluant notablement les régions touarègues du Sud, histoire d'introduire une fracture en évitant que les Kabyles et les Touaregs n'avancent en parallèle et forment un réel front d'opposition).
- MAROC : L'aboutissement d'un combat
S'il est un pays où l'amazighité se porte relativement bien, c'est le Maroc. Il n'en a pas toujours été ainsi. Depuis l'avènement de Mohammed VI, les Imazighen ont trouvé un interlocuteur plus attentif à leurs doléances ; on doit cependant préciser que ces droits octroyés par la volonté royale ont été obtenus de haute lutte par le mouvement culturel amazigh et ce en dépit de l'hostilité affichée de tous les partis politiques, en tête le parti nationaliste Istiqlal, aux commandes du pays pendant toute l'ère Hassan II, celle de la répression la plus absolue de l'amazighité. Grâce aux travaux scientifiques, l'élite intellectuelle amazighe a patiemment démonté une à une les contre-vérités de la propagande d'Etat. Pas étonnant donc que l'un des premiers pas des autorités vers une réintégration de l'amazighité fut la fondation d'une institution académique, l'Institut royal de la culture amazighe.
La Constitution algérienne reconnaît le tamazight comme une langue nationale ; en 2011, le Maroc va plus loin : l'amazighité est citée comme composante essentielle de l'identité marocaine et le tamazight est langue officielle au même titre que l'arabe. En clair, le Maroc est le seul pays dont les institutions assument ouvertement l'identité originelle, à l'image de son souverain qui explique son refus de nier plus longtemps les droits amazighs : "Je suis moi-même à moitié berbère, ce serait donc renier une partie de ma culture et de mes gènes."
Toutefois, le sabotage politique demeure une réalité. En avril 2012, Fatima Tabaamrant, une députée de l'oppositon, s'exprime en tamazight au Parlement ; la réaction des autres députés - surtout des membres des partis notoirement réfractaires aux avancées de l'amazighitude comme l'Istiqlal ou le PJD - est pour le moins surprenante : ils la raillent ouvertement puis dévient le débat parlementaire en cours en une série d'indignations sur son outrecuidance d'avoir parlé en tamazight. Et c'est aussi la politique qui entrave aujourd'hui le processus en cours de standardisation du tamazight à partir des variantes régionales, en poussant à des choix plus politiques (et peu équitables) que scientifiques. Comme quoi si les militants ont inspiré les lois, les lois ont encore à inspirer les comportements.
Amar Ben Tahar et Inès El-Shikh, North African Science & Technology Gateway, Genève, Suisse
vendredi 8 juin 2012
Les Etats-Unis veulent un recensement réel des réfugiés palestiniens !
Les Palestiniens tentent d’empêcher Washington de lancer une nouvelle grande campagne de recensement des « réfugiés palestiniens. » Pour les palestinien, le projet de loi des Etats-Unis « empêcherait un accord de paix avec Israël. » En fait, les palestiniens ont peur de la comptabilité réelle du nombre de « réfugiés palestiniens. » Les Etats-Unis, en proposant cette loi, veulent simplement savoir combien de personnes ont réellement fui Israël pendant la guerre d’indépendance en 1948 et combien sont-ils aujourd’hui à être réellement des réfugiés de cette époque. Cette loi à pour but de redéfinir le nombre des milliers ou de millions de dollars, donnés par les américains, aux agences pour les réfugiés palestiniens.
L’amendement lui-même est une version édulcorée de la proposition initiale du sénateur républicain Mark Kirk de l’Illinois, qui souhaitait également un décompte total du nombre de palestiniens vivant actuellement en Judée-Samarie et à Gaza.
Comme Joan Peters a révélé dans son ouvrage de référence, « De temps immémoriales », la grande majorité de ceux qui se disent les Palestiniens en 1948 étaient en réalité des citoyens des Etats environnants. Jonathan Schanzer, un chercheur de la Fondation pour la Défense des Démocraties, a estimé que le nombre de réfugiés de 1948 était d’environ 30.000 personnes… Et non pas plusieurs millions comme l’estime les palestiniens.
Sans surprise, l’idée du sénateur Kirk a été attaquée par les palestiniens.
La fin du mythe des millions de réfugiés en 1948, qui contraste fortement avec le nombre réel de réfugiés, pourrait aider à résoudre un problème majeur dans les négociations entre Israël et les Palestiniens. Il s’agit d’un arrêt spectaculaire de ce qui a été peut-être le défi plus épineux et le plus difficile du Moyen-Orient pour obtenir la paix.
Les Palestiniens, s’ils étaient réellement comptés, perdraient chaque année des dizaines de millions de dollars d’aide.
JSSNews
JSSNews
mardi 5 juin 2012
Quand les idéologues antiracistes refusent de voir l’esclavage pratiqué dans les pays musulmans
Atlantico : Dans un article de L’Express, Christiane Taubira estime qu'il ne faut pas trop évoquer la traite négrière arabo-musulmane lorsqu’on parle d’esclavage. Elle parlait bien sûr du passé. Pourtant, vous expliquez que c'est un phénomène toujours existant.
Jean-Patrick Grumberg : Exactement, c’est un phénomène quotidien. Il continue essentiellement dans les pays musulmans, notamment la Mauritanie qui a par trois fois édicté des lois pour interdire l’esclavage, sans succès. L’ambassadrice des États-Unis en Mauritanie, Joe Ellen Powell, a d’ailleurs déclaré en mars 2012 sur CNN que l’esclavage est un problème de tous les jours, répugnant, et qu’elle travaillait activement pour lutter contre cela.
Une militante des droits de l’Homme, Amel Daddah, docteur en sociologie, et mauritanienne, a elle déclaré que cette question est une partie intégrante de l’Islam.
Je pense qu’avec persévérance, une bonne connaissance du terrain et de l’éducation, il y a de fortes chances pour qu’un jour – s’il y a une volonté politique et des moyens financiers – ils arriveront à régler le problème. Mais il n’existe pas qu’en Mauritanie : dans les pays du Golfe, des enfants pakistanais sont importés par centaines pour servir de jockeys dans les courses de chameaux, qui sont très prisées par les princes du pétrole.
Comment fonctionne ce trafic ?
De la même façon qu’au 18e siècle : il y a de véritables marchés aux esclaves, où les parents vendent pour quelques dollars – 3 dollars actuellement – leurs enfants. Il y a tout un marché mis en place et ces princes du pétrole viennent et font leur marché. Ils prennent les enfants qu’ils considèrent aptes à participer aux courses de chameaux.
Il y a aussi un marché interne. En Mauritanie, ce sont des musulmans maures blancs, les Bidhans, qui s’occupent de la traite des musulmans maures noirs, les Haratines. Il y a tout un mouvement de populations à l’intérieur de la Mauritanie qui alimente cet esclavage contemporain.
Il y a dans les tréfonds de la civilisation islamique un racisme vis-à-vis des noirs profondément ancré, qui fait du noir une race inférieure, qu’il soit musulman ou pas. On a d’ailleurs vu en Libye, après la chute de Kadhafi, un certain nombre de noirs parqués comme des animaux et massacrés pour la couleur de leur peau.
Comment expliquer que personne, à part les ONG, ne met l’accent sur ce problème ?
Ca serait un renversement du paradigme de la victime. Il parait aujourd’hui difficile, dans l’état actuel des modes de pensée, d’accepter l’idée que des victimes puissent être bourreaux en même temps. On prend a peine conscience de ce phénomène dans les milieux victimaires. Ces gens qui résonnent par cliché, par idéologie, n’arrivent pas à admettre que les musulmans, de pays africains, donc victimes nommées de l’esclavagisme venant des blancs, puissent être eux-même esclavagistes.
Il y a énormément de manières de se voiler la face. Quand j’ai écrit pour la première fois sur le sujet, mes lecteurs m’ont répondu : « Oui, mais il y a aussi de l’esclavage en Chine. On fait travailler des enfants pour quelques bols de riz pour fabriquer des téléphones portables ». C’est une façon de relativiser, d’éviter d’aborder le sujet. Il y a mille façons de le nier.
Pourquoi des grands émirs, qui disposent pourtant de sommes colossales, ressentent-ils le besoin d’avoir des esclaves ?
Je crois que c’est un problème de société, de culture profond, que nous ne pouvons pas analyser totalement, faute d’éléments. Je pense qu’il y a un phénomène culturel ancré profondément dans la religion, et que cette question va au delà du simple confort, de la commodité. C’est, je crois, une coutume, comme la polygamie, la place inférieure réservée aux femmes, le traitement des homosexuels, l’interdiction de l’apostasie…
(...)
http://www.atlantico.fr/decryptage/antiracistes-refusent-voir-esclavage-pratique-dans-pays-musulmans-jean-patrick-grumberg-375831.html
Jean-Patrick Grumberg : Exactement, c’est un phénomène quotidien. Il continue essentiellement dans les pays musulmans, notamment la Mauritanie qui a par trois fois édicté des lois pour interdire l’esclavage, sans succès. L’ambassadrice des États-Unis en Mauritanie, Joe Ellen Powell, a d’ailleurs déclaré en mars 2012 sur CNN que l’esclavage est un problème de tous les jours, répugnant, et qu’elle travaillait activement pour lutter contre cela.
Une militante des droits de l’Homme, Amel Daddah, docteur en sociologie, et mauritanienne, a elle déclaré que cette question est une partie intégrante de l’Islam.
Je pense qu’avec persévérance, une bonne connaissance du terrain et de l’éducation, il y a de fortes chances pour qu’un jour – s’il y a une volonté politique et des moyens financiers – ils arriveront à régler le problème. Mais il n’existe pas qu’en Mauritanie : dans les pays du Golfe, des enfants pakistanais sont importés par centaines pour servir de jockeys dans les courses de chameaux, qui sont très prisées par les princes du pétrole.
Comment fonctionne ce trafic ?
De la même façon qu’au 18e siècle : il y a de véritables marchés aux esclaves, où les parents vendent pour quelques dollars – 3 dollars actuellement – leurs enfants. Il y a tout un marché mis en place et ces princes du pétrole viennent et font leur marché. Ils prennent les enfants qu’ils considèrent aptes à participer aux courses de chameaux.
Il y a aussi un marché interne. En Mauritanie, ce sont des musulmans maures blancs, les Bidhans, qui s’occupent de la traite des musulmans maures noirs, les Haratines. Il y a tout un mouvement de populations à l’intérieur de la Mauritanie qui alimente cet esclavage contemporain.
Il y a dans les tréfonds de la civilisation islamique un racisme vis-à-vis des noirs profondément ancré, qui fait du noir une race inférieure, qu’il soit musulman ou pas. On a d’ailleurs vu en Libye, après la chute de Kadhafi, un certain nombre de noirs parqués comme des animaux et massacrés pour la couleur de leur peau.
Comment expliquer que personne, à part les ONG, ne met l’accent sur ce problème ?
Ca serait un renversement du paradigme de la victime. Il parait aujourd’hui difficile, dans l’état actuel des modes de pensée, d’accepter l’idée que des victimes puissent être bourreaux en même temps. On prend a peine conscience de ce phénomène dans les milieux victimaires. Ces gens qui résonnent par cliché, par idéologie, n’arrivent pas à admettre que les musulmans, de pays africains, donc victimes nommées de l’esclavagisme venant des blancs, puissent être eux-même esclavagistes.
Il y a énormément de manières de se voiler la face. Quand j’ai écrit pour la première fois sur le sujet, mes lecteurs m’ont répondu : « Oui, mais il y a aussi de l’esclavage en Chine. On fait travailler des enfants pour quelques bols de riz pour fabriquer des téléphones portables ». C’est une façon de relativiser, d’éviter d’aborder le sujet. Il y a mille façons de le nier.
Pourquoi des grands émirs, qui disposent pourtant de sommes colossales, ressentent-ils le besoin d’avoir des esclaves ?
Je crois que c’est un problème de société, de culture profond, que nous ne pouvons pas analyser totalement, faute d’éléments. Je pense qu’il y a un phénomène culturel ancré profondément dans la religion, et que cette question va au delà du simple confort, de la commodité. C’est, je crois, une coutume, comme la polygamie, la place inférieure réservée aux femmes, le traitement des homosexuels, l’interdiction de l’apostasie…
(...)
http://www.atlantico.fr/decryptage/antiracistes-refusent-voir-esclavage-pratique-dans-pays-musulmans-jean-patrick-grumberg-375831.html
lundi 4 juin 2012
New Jersey campaign poster urges Muslims not to vote for the Jew.
A bitter campaign in a northern New Jersey Democrat race has caused a growing Muslim community to vote for a "friend of the Muslims", instead of the Jewish candidate.
A redrawing of a district in the state of New Jersey has left two candidates, Jewish Representative Steve Rothman, running against Bill Pascrell, grandson of an Italian immigrant former mayor of Paterson, which houses a large Muslim population.
The campaigns included President Barack Obama and former President Bill Clinton in the race.
Rothman was the only Democratic state legislator to support Obama's candidacy for the presidential nomination. Although not stated outright his support for Rothman, President Obama met with the
congressman on Friday, the same day that Clinton appeared at a rally of Pascrell, who supported Hillary Clinton for president.
Religious and ethnic elements festering behind the headlines of the campaign posters in Arabic came when it called for "Muslim Diaspora community" to "choose the friend of the Muslims and not the Jew."
Pascrell has been seen as being pro-Israel, but the record on his website of his votes on foreign policy shows only one matter on Israel “the Israeli blockade of Gaza," for what he voted to demand Israel to end the blockade.
http://www.yourjewishnews.com/Pages/20505.aspx
A redrawing of a district in the state of New Jersey has left two candidates, Jewish Representative Steve Rothman, running against Bill Pascrell, grandson of an Italian immigrant former mayor of Paterson, which houses a large Muslim population.
The campaigns included President Barack Obama and former President Bill Clinton in the race.
Rothman was the only Democratic state legislator to support Obama's candidacy for the presidential nomination. Although not stated outright his support for Rothman, President Obama met with the
congressman on Friday, the same day that Clinton appeared at a rally of Pascrell, who supported Hillary Clinton for president.
Religious and ethnic elements festering behind the headlines of the campaign posters in Arabic came when it called for "Muslim Diaspora community" to "choose the friend of the Muslims and not the Jew."
Pascrell has been seen as being pro-Israel, but the record on his website of his votes on foreign policy shows only one matter on Israel “the Israeli blockade of Gaza," for what he voted to demand Israel to end the blockade.
http://www.yourjewishnews.com/Pages/20505.aspx
Comment la barbarie s'installe en France
(...) dans Libération le géographe Laurent Chalard, au vu des 93 % obtenus par le chef de l’État auprès des électeurs musulmans. Les minorités, déjà surprotégées par l’idéologie différentialiste qui estime avoir battu la droite patriotique, n’ont pas fini d’imposer leurs exigences. (...)
http://blog.lefigaro.fr/rioufol/2012/06/bloc-notes-la-france-face-aux.html?xtor=RSS-19
Ce lundi matin, les mouvements antiracistes n’avaient toujours pas fait connaître leurs réactions à l’information, connue depuis hier : samedi soir, à Villeurbanne (Rhône), trois jeunes juifs portant la kippa ont été agressés par une dizaine d’individus qui les ont frappés à coups de marteau et de barre de fer. Hospitalisées, les victimes sont ressorties avec cinq jours d’interruption de travail. Les agresseurs, décrits comme "d’origine maghrébine" par l’AFP, étaient toujours en fuite, lundi à midi. Selon le député du Rhône (PC) André Gerin, de telles agressions se multiplient à Villeurbanne. L’élu communiste ajoute : "Oui, la gangrène intégriste existe bel et bien dans des quartiers de France. Se diffuse ce poison de l‘obscurantisme religieux qui nourrit l’antisémitisme et le racisme anti-blancs. Arrêtons de faire l’autruche". Pour Richard Prasquier, président du Conseil représentatif des institutions juives de France (Crif) : "Tout se passe comme si Mohamed Merah (ndlr : le tueur de Montauban et de Toulouse, assassin de sept personnes dont trois enfants juifs exécutés dans leur école) était devenu une sorte de modèle, un exemple à suivre". Dans le mois qui a suivi le drame, le Service de protection de la communauté juive a recensé 140 actes anti-juifs, soit le tiers des actes comptabilisés pour l’année 2011. La barbarie s’installe en France, dans l’indifférence des belles âmes et autres "humanistes" de salons.(...)
Le député (UMP) Jacques Myard relate, ce lundi, qu’à Sartrouville (Yvelines), il a été accueilli sur le marché des Indes par une jeune adulte : "Vous n’avez rien à faire ici, ici c’est un terre arabe, c’est une terre appartenant aux musulmans, ce n’est pas une terre française ; vous êtes des racistes, des sionistes, vous devez partir"(...)
http://blog.lefigaro.fr/rioufol/2012/06/ce-lundi-matin-les-mouvements.html?xtor=RSS-19
http://blog.lefigaro.fr/rioufol/2012/06/bloc-notes-la-france-face-aux.html?xtor=RSS-19
Ce lundi matin, les mouvements antiracistes n’avaient toujours pas fait connaître leurs réactions à l’information, connue depuis hier : samedi soir, à Villeurbanne (Rhône), trois jeunes juifs portant la kippa ont été agressés par une dizaine d’individus qui les ont frappés à coups de marteau et de barre de fer. Hospitalisées, les victimes sont ressorties avec cinq jours d’interruption de travail. Les agresseurs, décrits comme "d’origine maghrébine" par l’AFP, étaient toujours en fuite, lundi à midi. Selon le député du Rhône (PC) André Gerin, de telles agressions se multiplient à Villeurbanne. L’élu communiste ajoute : "Oui, la gangrène intégriste existe bel et bien dans des quartiers de France. Se diffuse ce poison de l‘obscurantisme religieux qui nourrit l’antisémitisme et le racisme anti-blancs. Arrêtons de faire l’autruche". Pour Richard Prasquier, président du Conseil représentatif des institutions juives de France (Crif) : "Tout se passe comme si Mohamed Merah (ndlr : le tueur de Montauban et de Toulouse, assassin de sept personnes dont trois enfants juifs exécutés dans leur école) était devenu une sorte de modèle, un exemple à suivre". Dans le mois qui a suivi le drame, le Service de protection de la communauté juive a recensé 140 actes anti-juifs, soit le tiers des actes comptabilisés pour l’année 2011. La barbarie s’installe en France, dans l’indifférence des belles âmes et autres "humanistes" de salons.(...)
Le député (UMP) Jacques Myard relate, ce lundi, qu’à Sartrouville (Yvelines), il a été accueilli sur le marché des Indes par une jeune adulte : "Vous n’avez rien à faire ici, ici c’est un terre arabe, c’est une terre appartenant aux musulmans, ce n’est pas une terre française ; vous êtes des racistes, des sionistes, vous devez partir"(...)
http://blog.lefigaro.fr/rioufol/2012/06/ce-lundi-matin-les-mouvements.html?xtor=RSS-19
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