vendredi 27 novembre 2009

Le voile s'exporte...en Bolivie

Tollé en Bolivie, rapporte La Prensa :
Un hôpital construit grâce à des fonds iraniens oblige ses employées, même non musulmanes, à porter le voile.

Las empleadas del Hospital Iraní de El Alto deben usar el velo islámico



http://www.laprensa.com.bo/noticias/26-11-09/noticias.php?nota=26_11_09_alfi1.php

mardi 24 novembre 2009

UN POPE RUSSE ASSASSINÉ DANS UNE ÉGLISE DE MOSCOU

Reuters

Un homme masqué a fait intrusion dans une église du sud de Moscou et y a tué un prêtre orthodoxe qui avait reçu des menaces de mort pour avoir converti des musulmans au christianisme et critiqué l'islam, rapporte-t-on de sources judiciaire et ecclésiastique.

Cet assassinat risque d'ébranler les délicates relations qu'entretient la puissante Eglise orthodoxe russe, très proche du Kremlin, avec la minorité musulmane de Russie, qui compte environ 20 millions de membres.

L'inconnu s'est approché jeudi soir du pope Daniil Sisoïev, 34 ans, dans sa petite église Saint-Thomas, lui a demandé de confirmer son identité et a ouvert le feu sur lui avec un pistolet, a dit le porte-parole du parquet général russe. (...)

samedi 14 novembre 2009

« De Byzance à Istanbul, un port pour deux continents » : une exposition désinformatrice

Plus un pouvoir est totalitaire, plus il cherche à se soumettre la culture. La politique de Bruxelles qui prétend absolument introduire la Turquie dans l'Union Européenne contre la volonté des peuples manifestée par de nombreux sondages et trois référendums, n'échappe pas à cette tentation.

Afin de nous familiariser avec cette nation asiatique, une saison de la Turquie a été lancée le 1er juillet dernier qui nous a valu du 11 au 16 octobre, l'illumination de la Tour Eiffel aux couleurs ottomanes, surmontées du croissant islamique.

Aujourd'hui, c'est par une exposition que cette campagne de promotion se poursuit : elle est placée sous la haute autorité de MM. Erdogan et Sarkozy, qui pourtant clame son opposition à ce que l'Union Européenne franchisse le Bosphore. Son titre, De Byzance à Istanbul, un port pour deux continents , porte pourtant en lui-même une invitation à franchir le détroit.

La glorification du meurtrier d’une civilisation

Pourquoi exclure de cette nomenclature la chrétienne Constantinople, qui fut le nom le plus durable de cette deuxième Rome, capitale de l'orthodoxie qui protégea onze siècles durant la Chrétienté des invasions barbares, comme s'il s'agissait d'une parenthèse négligeable entre la Byzance antique et païenne fondée par Byzas en 660 av Jésus Christ et l'Istanbul musulmane d'aujourd'hui, nom qui signifie en turc la plénitude de l'islam, et fut imposé à la ville par Mehmet II (équivalent en langue ottomane du nom de Mahomet) après l'avoir conquise en 1453 ? L'image suggère la même idée que l'onomastique car si l'affiche reproduit le buste en bronze de l'Empereur chrétien Constantin qui refonda Byzance en 330, celui-ci est surmonté du portrait du Sultan Mehmet II, plus volumineux et plus visible grâce à son turban blanc .Veut-on signifier par là que l'Islam est l'avenir du christianisme et du judaïsme, selon l'enseignement des oulémas soutenant que la révélation faite au prophète Mahomet et consignée dans le Coran a rendu définitivement caduques ses ébauches falsifiées contenues dans l'Ancien et le Nouveau Testament ? On peut s'étonner qu'une affiche reniant ainsi nos racines chrétiennes et glorifiant un meurtrier de notre civilisation s'étale sur les murs de notre capitale.

Mais pénétrons dans le Grand Palais : les premières salles, selon l'ordre chronologique, offrent au regard quelques beaux marbres antiques, de superbes mosaïques et instruments liturgiques orthodoxes, des objets usuels et des ivoires vénérables, le tout accompagné de panneaux explicatifs censés éclairer le visiteur sur le devenir de la ville, mais beaucoup de textes, truffés d'omissions ou d'affirmations tendancieuses, relèvent d'une propagande éhontée.

Comment l’Asie mineure devint la Turquie

Ainsi on ne prend pas la peine d'expliquer au visiteur comment l'Asie Mineure devint la Turquie, autrement dit comment cette terre pétrie d'hellénisme depuis près de deux millénaires et christianisée depuis mille ans, patrie d'Héraclite, de Thalès et de St Paul, fut envahie à partir du XIème siècle par des peuples nomades islamisés venus du Turkestan, les Seldjoukides, suivis d'un peuple frère, les Ottomans, qui s'emparèrent définitivement du pouvoir. Nulle mention n'est faite de la décisive bataille de Mantzikert où, en 1071, le seldjoukide Alp Arslan défit à plates coutures les troupes de l'Empereur Romain IV Diogène, évènement qui hâta la turquisation et l'hellénisation de l' Anatolie et dont la nouvelle, parvenue à Rome, décida les Papes à déclencher la 1ère Croisade pour parer à la grave menace qui planait désormais sur la chrétienté.

Le visiteur mal informé

On laisse le visiteur mal informé supposer que les Turcs sont le produit d'une génération spontanée surgie du sein de l'Asie Mineure...On nous annoncera peut-être de même, un jour que les Turcs immigrés chez nous sont des Français de souche, et si nous contestons cette « vérité » historique, nous n'aurons plus qu'à émigrer nous-mêmes!
La tragédie du siège de Constantinople, du 2 avril au 29 mai 1453, par 150.000 Turcs et apparentés, souvent renégats, contre 10.000 Grecs enfermés derrière leurs remparts est évoquée avec des pudeurs de jeune fille. Il est vrai, comme le note Jacques Heers, que les historiens ottomans furent muets sur l'horreur du drame et la barbarie du vainqueur, que révèlent au contraire les chroniqueurs chrétiens de tous bords, qu'ils fussent grecs ou latins : 4.000 tués, un marché de quelques 60.000 esclaves, les incendies de manuscrits précieux. On était en droit d'attendre des organisateurs turcs et européens de l'exposition un effort de mise à jour de leurs connaissances et un peu plus d'objectivité.

La national-islamisme turc cause des troubles n’est pas nommé

Même attitude, encore plus négationniste à l'égard du génocide arménien et assyro-chaldéen, sans compter la répression féroce des mouvements de libération nationale des peuples colonisés par l'Empire Ottoman: Serbes, Grecs, Bulgares, Roumains, Macédoniens qui passionnèrent tout ce que l'Europe comptait alors d'intellectuels progressistes : Byron, Delacroix, Victor Hugo pour ne citer que ceux-là. Les panneaux relatifs à cette période se contentent d'évoquer confusément « les conflits meurtriers, les nationalismes exacerbés, les violences ethniques », sans désigner les responsables, ou plutôt en faisant le procès des nationalismes, sous-entendu européens, alors que le national-islamisme turc, principale cause des troubles, n'est pas nommé.

On peut constater en outre que ces textes explicatifs véhiculent les thèmes éculés de la propagande euro-mondialiste : diabolisation du nationalisme pour légitimer l'immigration et glorification du cosmopolitisme ; le panneau intitulé « religions » vante le régime de communautarisme instauré par Mehmet II sans préciser que le milet est loin de répondre aux revendications de nos associations bien-pensantes ; l'égalité, la non-discrimination et la tolérance religieuse pour les allogènes, car depuis 1453 juifs et chrétiens sont soumis en Turquie au régime de dhimmitude qui limite les droits des non-musulmans sur les plans fiscal, politique, juridique et religieux.

Splendeurs ottomanes ou chef d’œuvres antiques et chrétiens ?

Les œuvres exposées dans les salles consacrées à la période ottomane de Constantinople -gravures, peintures reflétant la vie quotidienne des Ottomans- sont dues à des artistes européens, l’islam interdisant la représentation figurée, ce qui cantonne la production artistique, en dehors de l'architecture, dans le domaine de l'artisanat.

Somme toute, en fait de splendeurs ottomanes, le visiteur a surtout droit aux chefs d'œuvres antiques et chrétiens ayant échappé à la fureur destructrice des Seldjoukides et autres Ottomans, conservés dans les musées pour les touristes, mais exclus du véritable patrimoine ethnique car étrangers à la culture turque.

Pas de symbiose entre l’orthodoxie et l’islam sunnite

Contrairement à la leçon que voudraient nous faire ingurgiter les organisateurs de cette exposition, ce que nous avions de commun avec Byzance a été en grande partie détruit et ne subsiste plus qu'à titre de témoignage sur un passé mort, car on ne constate pas de symbiose, ni même de coexistence pacifique entre l'orthodoxie et l'islam sunnite, pas plus qu'entre l'esprit grec et l'esprit turc, comme le montre la situation de Chypre, ou la fuite des chrétiens (ils étaient 30% de la population turque en 1900 pour 1% aujourd'hui).

Le génie turc est essentiellement militaire

On sort du Grand Palais avec l'idée que le génie turc est essentiellement d'ordre militaire : un panneau nous rappelle que l'Empire Ottoman créa la première armée permanente de l'histoire, (en partie prélevée sur les familles chrétiennes des Balkans astreintes au devshirmé, c'est à dire à l'obligation de livrer 1/5ème de leurs enfants) ce qui lui permit de terroriser l'Europe durant trois siècles, jusqu'à ce que la l'avance scientifique et technique de l'Occident renverse les rapports de forces. Aujourd'hui la Turquie fournit à l'OTAN sa deuxième armée par le nombre des fantassins et des chars. Sous l'effet d'une inconscience criminelle et démissionnaire de nations devenues essentiellement marchandes, les 27 membres de l'Union Européenne, ce nain politique sous tutelle états-unienne, se rapprochent de plus en plus de l'intégration de la Turquie et vont même jusqu'à lui verser des crédits d'adhésion, nouvel avatar des tributs versés autrefois aux sultans par les peuples soumis.

Une exposition aux relents orwelliens

Cette exposition désinformatrice qui veut nous faire croire à un sens de l'histoire inéluctablement orienté vers l'avenir radieux d'une collaboration harmonieuse entre l'Europe et la Turquie, en dépit des leçons de l'Histoire, dégage des relents orwelliens: « Celui qui a le contrôle du passé ,disait le slogan du parti, a le contrôle du futur; celui qui a le contrôle du présent contrôle le passé. » Mais l'Histoire se laisse-t-elle contrôler si facilement par des géopoliticiens traitres à leur propre civilisation ?

Véronique Aviano
Polémia

jeudi 12 novembre 2009

De qui les Gazaouis sont-ils les prisonniers ?

Tiens c'est marrant, quand le hamas et les égyptiens bloquent les gazaouis, euro-palestine et toute l'extrême gauche s'en fout...

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Le calvaire des Palestiniens pour quitter Gaza

jeudi 12 novembre 2009

Le poste frontière de Rafah, seul point de contact avec le monde extérieur, ouvre quelques jours tous les deux mois. Obtenir le précieux ticket pour l'Égypte relève de la loterie.

Gaza. De notre correspondant

De qui les Gazaouis sont-ils les prisonniers ? Depuis le coup de force des islamistes du Hamas qui, en juin 2007, se sont emparés seuls du pouvoir dans la bande de Gaza, le million et demi d'habitants est condamné au huis clos. Israël tient fermés les points de passage prévus dans les grillages qui encagent le petit territoire.

Parcours du combattant

En l'absence d'un accord international, l'Égypte ne veut pas ouvrir le poste de Rafah ¯ seule échappatoire vers le Sud ¯ plus de quelques heures toutes les six à huit semaines. Conséquence ? Depuis l'embargo, 395 malades chroniques sont morts, faute de traitement.

Oum Zouheir, la quarantaine, à qui l'on a retiré la thyroïde, se considère comme chanceuse. Jeudi dernier, elle a pu se faufiler : « Je vais pouvoir recevoir un traitement adapté en Égypte... Mon rendez-vous était en septembre 2008. J'aurai plus d'un an de retard ! » Franchir la frontière n'aura pas été une mince affaire : « Il a fallu supplier, baiser les pieds des fonctionnaires. »

Seuls les malades, les conjoints étrangers de Gazaouis, les étudiants palestiniens inscrits à l'étranger peuvent sortir. À condition de fournir quantité de justificatifs et de patienter. Un malade, par exemple, doit présenter un avis médical, une attestation de prise en charge visée à Ramallah (Cisjordanie) par l'Autorité palestinienne et, enfin, obtenir le visa de l'administration du Hamas.


C'est cette dernière qui délivre le précieux billet, celui qui permettra de prendre place dans l'un des quarante-cinq bus numérotés. La veille du départ, il faut se rassembler au stade Saad Sayel, au centre de Gaza-ville : un seul bagage par passager, un seul accompagnateur par malade. La police du Hamas épluche tout au départ... et encore à l'arrivée au poste de Rafah.

Quand le convoi de bus et d'ambulances s'ébranle enfin, aucune trace de liesse : « J'ai couru pendant quatre mois dans tout Gaza pour solliciter toutes nos relations », raconte, épuisé, Khaled, 20 ans, inscrit dans une université égyptienne. « Je laisse derrière moi mon mari, qui n'a pas le droit de sortir, et trois de mes enfants, confie Loulou al-Dayar, quinquagénaire jordanienne. Mon mari n'a pas vu nos enfants de Jordanie depuis treize ans. »

Ahmad, 35 ans, fonctionnaire de l'Autorité palestinienne ¯ donc lié au Fatah de Mahmoud Abbas ¯ croyait toucher au but : il figurait sur la « liste de coopération égyptienne », celle des cas politiques. Mais quand un policier retors lui a demandé son autorisation de congé, Ahmad, au chômage technique depuis le coup d'État du Hamas, a été incapable de la fournir !

Embarquer n'est pas une garantie de sortie. À l'arrivée à Rafah, les gardes-frontière égyptiens examinent les dossiers au compte-gouttes. À chaque fois, les passagers de quatre à dix bus, au mieux, peuvent effectivement pénétrer en Égypte. Pour les autres, il faut rebrousser chemin.

Sur les 7 000 Palestiniens qui ont obtenu leur ticket depuis l'embargo, 3 000 au mieux ont pu quitter la bande de Gaza. Jeudi dernier, Oum Zouheir et son mari Abou Zouheir, malentendant, ont été les derniers à franchir les portes avant qu'elles ne se referment

http://www.ouest-france.fr/actu/actuDet_-Le-calvaire-des-Palestiniens-pour-quitter-Gaza-_3637-1151274_actu.Htm

samedi 7 novembre 2009

UK: Lord Sacks, Chief Rabbi

"Where today in European culture with its consumerism and instant gratification – because you’re worth it – where will you find space for the concept of sacrifice for the sake of generations not yet born? Europe, at least the indigenous population of Europe, is dying. That is one of the unsayable truths of our time. We are undergoing the moral equivalent of climate change and no one is talking about it.”

http://blogs.telegraph.co.uk/news/georgepitcher/100015964/is-the-chief-rabbi-worried-about-muslim-immigrants/

L’armée organise le pèlerinage à la Mecque pour les soldats musulmans

L’aumônier militaire en chef pour le culte musulman Abdelkader Arbi supervisera cette première mission à la Mecque.
Pour la première fois, l'armée française organise le pélerinage des militaires musulmans à La Mecque. Le but de l’armée est d'offrir les meilleures conditions de sécurité possibles à ses soldats de confession musulmane souhaitant se rendre au hajj.

(...)

http://www.rfi.fr/contenu/20091102-armee-organise-le-pelerinage-mecque-soldats-musulmans