Propos de Jean-Marie Le Pen sur l’islam
Les tout récents propos de Jean-Marie Le Pen sur l’islam provoquent une certaine effervescence dans une partie de la blogosphère. Le Président du Front National y déclare ne voir « aucune » incompatibilité entre les cinq piliers de l’islam et le mode de vie français. Selon lui, « les médias jouent à nous faire peur avec l’islamisme », et il se demande « dans quelle mesure le terrorisme islamiste n’a pas été imaginé pour freiner l’expansion islamique ». L’homme politique, pourtant récemment condamné pour ses propos sur le danger que fait courir aux Français la présence massive de musulmans en France, déclare désormais voir autour de lui, dans la vie de tous les jours, « des musulmans intégrés à la vie sociale, très souvent par l’artisanat plus encore que par le commerce ». Il dit penser « que l’islam risque de se corrompre dans la fréquentation ou dans l’intimité d’un Occident décadent ».
À l’heure où d’autres partis classés à l’extrême-droite, tels le Vlaams Belang flamand, prennent des positions sans équivoque sur le processus d’islamisation que connaît l’Europe occidentale, le Front National français joue manifestement une autre partition, plutôt trouble et assez éloignée, semble-t-il, de celle que le sympathisant ou le militant de base du parti se figure probablement.
http://www.bivouac-id.com/2009/09/30/les-derniers-propos-de-jean-marie-le-pen-sur-lislam/
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Déja en 1938: King of Saudi Arabia Special Envoy in Berchtesgaden:
http://www.youtube.com/watch?v=RaILrRoKKC0
Erdogan: "L’expression “islam modéré” est laide et offensante. Il n’y a pas d’islam modéré." Milliyet, 21 août 2007
mercredi 30 septembre 2009
lundi 28 septembre 2009
"les musulmans doivent se demander ce qu'ils peuvent faire pour l'humanité avant d'exiger que l'humanité les respecte !".
La Porsche noire, le play-boy et la burqa, par Tahar Ben Jelloun
LE MONDE
Le choc des civilisations se remarque parfois dans des situations ridicules, des comportements stupides provoqués par l'arrogance et l'ignorance. Ainsi, j'étais l'autre jour dans le sud du Maroc et j'ai assisté à cette scène : une voiture décapotable arrive à toute vitesse sur une route étroite, une piste pleine de trous. Une voiture de sport, peut-être une Porsche. Elle est conduite par un jeune, tête rasée à la mode, lunettes noires, cigarette aux lèvres et téléphone portable dans une main. Une voiture qui coûte cher, le prix d'une prairie, le prix d'une vie de travail à l'étranger ou le salaire d'un prince. La voiture s'arrête à notre niveau. Le jeune homme est fier de son machin. Il montre le pays à une femme assise à ses côtés, mais une femme enveloppée entièrement d'un voile noir, mains gantées de noir, et sur la fente, pour qu'elle puisse voir, elle a posé des lunettes noires. Un fantôme, une chose qui bouge à peine, mais ne parle pas. Cela me rappelle les dernières pages des Voix de Marrakech d'Elias Canetti, où il décrit une chose noire qui se meut à peine, mais dont on ne voit ni le corps ni aucun membre. Peut-être quelqu'un d'humain est là.
Le jeune homme sort de la Porsche, allume une cigarette et dit en français : "C'est beau mon pays !" La femme séquestrée dans ce linceul noir hoche la tête. Elle ne prononce aucun mot. Sans que je lui parle, il me dit : "Je me suis marié, et je repars avec elle, mais problème papiers, ils veulent photo identité visage découvert, ils sont fous, enfin Allah est grand !" Il passe plusieurs fois la main sur l'aile de la voiture comme s'il caressait la jambe d'une jeune fille nue. A son accent, je constate qu'il est du Rif, pays où l'on cultive du kif, avec lequel on fait le haschisch. Argent facile. Il conduit un engin comme s'il était prêt à s'embarquer pour la Lune et traite sa femme ou celle supposée être sa femme comme une esclave, une chose, un paquet enveloppé dans un service funéraire. Evidemment, il téléphone avec son portable et parle en néerlandais. Il vient de Rotterdam, car la voiture y est immatriculée. La chose le suivra dans son pays d'immigration, ou bien chargera-t-il ses parents de lui livrer le paquet par la poste ?
En repartant, il s'arrange pour que nous recevions un nuage de poussière. La chose noire n'est plus visible. Je n'ai pas eu envie de lui parler. Cela n'aurait servi à rien. Il doit avoir peur des femmes. C'est un problème d'ordre intime et relève de la psychiatrie. Il a peur qu'on lui prenne sa femme, qu'on la viole avec le regard, qu'on la désire en rêve. Alors qu'il la garde en attendant que la pauvre se réveille un jour et prenne sa revanche. C'est déjà arrivé.
Cet individu illustre à lui tout seul toutes les contradictions d'une mentalité de l'âge de pierre avec un pied dans le XXIe siècle. Il utilise les moyens techniques les plus sophistiqués et en même temps traite sa femme comme du bétail.
Ce genre de situation a été dénoncé de manière courageuse et forte par une femme arabe, une psychologue vivant à Los Angeles, qui a débattu il y a quelques mois avec un théologien égyptien sur la chaîne Al-Jazira. C'était le choc de l'année. J'ai retranscrit ce qu'elle a dit et vous en donne quelques passages : "Ce à quoi nous assistons aujourd'hui, ce n'est pas un choc des civilisations, mais une opposition entre des mentalités du Moyen Age et des mentalités du XXIe siècle ; entre la civilisation et l'arriération, entre la barbarie et la rationalité, entre la démocratie et la dictature, entre la liberté et la répression ; c'est un choc entre les droits de l'homme d'une part, et la violation de ces droits de l'autre. C'est un choc entre ceux qui traitent les femmes comme des bêtes et ceux qui les traitent comme des êtres humains..."
Cette femme, à visage découvert évidemment, parle calmement, martèle ses mots et dit ses vérités à un monde où règne l'hypocrisie et l'obscurantisme. Quand elle dit haut et fort qu'elle est laïque et que la foi est d'ordre privé, son interlocuteur hurle, affolé : "Tu es athée, athée, ennemie de l'islam !"
Qu'on le veuille ou non, il y a bel et bien deux mondes qui s'opposent aujourd'hui : celui de la liberté et celui de la barbarie, celle notamment qui a fait démolir des statues bouddhistes en Afghanistan et interdit aux femmes d'aller à l'école ou d'enseigner, de se faire soigner par un médecin homme, de rire de manière audible, d'écouter de la musique, de se maquiller (des femmes ont eu les doigts tranchés parce qu'elles ont mis du vernis sur leurs ongles), etc. La barbarie qui envoie des jeunes gens se faire exploser dans des lieux publics, celle qui menace la paix du monde en se réclamant d'un islam qui n'a rien à voir avec cette brutalité et cette folie. Comme a dit la femme courageuse, "les musulmans doivent se demander ce qu'ils peuvent faire pour l'humanité avant d'exiger que l'humanité les respecte !".
On a beau dire et répéter que l'Afghanistan et ses talibans ne représentent pas l'islam, que ce qu'ils font est en totale contradiction avec l'esprit et la lettre musulmans, c'est au nom de cette religion qu'ils agissent et parviennent à contaminer une partie de la jeunesse d'origine musulmane, qu'elle soit en Europe ou dans les pays du Maghreb.
Le jeune immigré à la Porsche noire avec la femme en noir a disparu convaincu qu'il est un bon musulman, un homme de son temps et probablement un mari qui ne sera jamais cocu !
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Tahar Ben Jelloun est écrivain
LE MONDE
Le choc des civilisations se remarque parfois dans des situations ridicules, des comportements stupides provoqués par l'arrogance et l'ignorance. Ainsi, j'étais l'autre jour dans le sud du Maroc et j'ai assisté à cette scène : une voiture décapotable arrive à toute vitesse sur une route étroite, une piste pleine de trous. Une voiture de sport, peut-être une Porsche. Elle est conduite par un jeune, tête rasée à la mode, lunettes noires, cigarette aux lèvres et téléphone portable dans une main. Une voiture qui coûte cher, le prix d'une prairie, le prix d'une vie de travail à l'étranger ou le salaire d'un prince. La voiture s'arrête à notre niveau. Le jeune homme est fier de son machin. Il montre le pays à une femme assise à ses côtés, mais une femme enveloppée entièrement d'un voile noir, mains gantées de noir, et sur la fente, pour qu'elle puisse voir, elle a posé des lunettes noires. Un fantôme, une chose qui bouge à peine, mais ne parle pas. Cela me rappelle les dernières pages des Voix de Marrakech d'Elias Canetti, où il décrit une chose noire qui se meut à peine, mais dont on ne voit ni le corps ni aucun membre. Peut-être quelqu'un d'humain est là.
Le jeune homme sort de la Porsche, allume une cigarette et dit en français : "C'est beau mon pays !" La femme séquestrée dans ce linceul noir hoche la tête. Elle ne prononce aucun mot. Sans que je lui parle, il me dit : "Je me suis marié, et je repars avec elle, mais problème papiers, ils veulent photo identité visage découvert, ils sont fous, enfin Allah est grand !" Il passe plusieurs fois la main sur l'aile de la voiture comme s'il caressait la jambe d'une jeune fille nue. A son accent, je constate qu'il est du Rif, pays où l'on cultive du kif, avec lequel on fait le haschisch. Argent facile. Il conduit un engin comme s'il était prêt à s'embarquer pour la Lune et traite sa femme ou celle supposée être sa femme comme une esclave, une chose, un paquet enveloppé dans un service funéraire. Evidemment, il téléphone avec son portable et parle en néerlandais. Il vient de Rotterdam, car la voiture y est immatriculée. La chose le suivra dans son pays d'immigration, ou bien chargera-t-il ses parents de lui livrer le paquet par la poste ?
En repartant, il s'arrange pour que nous recevions un nuage de poussière. La chose noire n'est plus visible. Je n'ai pas eu envie de lui parler. Cela n'aurait servi à rien. Il doit avoir peur des femmes. C'est un problème d'ordre intime et relève de la psychiatrie. Il a peur qu'on lui prenne sa femme, qu'on la viole avec le regard, qu'on la désire en rêve. Alors qu'il la garde en attendant que la pauvre se réveille un jour et prenne sa revanche. C'est déjà arrivé.
Cet individu illustre à lui tout seul toutes les contradictions d'une mentalité de l'âge de pierre avec un pied dans le XXIe siècle. Il utilise les moyens techniques les plus sophistiqués et en même temps traite sa femme comme du bétail.
Ce genre de situation a été dénoncé de manière courageuse et forte par une femme arabe, une psychologue vivant à Los Angeles, qui a débattu il y a quelques mois avec un théologien égyptien sur la chaîne Al-Jazira. C'était le choc de l'année. J'ai retranscrit ce qu'elle a dit et vous en donne quelques passages : "Ce à quoi nous assistons aujourd'hui, ce n'est pas un choc des civilisations, mais une opposition entre des mentalités du Moyen Age et des mentalités du XXIe siècle ; entre la civilisation et l'arriération, entre la barbarie et la rationalité, entre la démocratie et la dictature, entre la liberté et la répression ; c'est un choc entre les droits de l'homme d'une part, et la violation de ces droits de l'autre. C'est un choc entre ceux qui traitent les femmes comme des bêtes et ceux qui les traitent comme des êtres humains..."
Cette femme, à visage découvert évidemment, parle calmement, martèle ses mots et dit ses vérités à un monde où règne l'hypocrisie et l'obscurantisme. Quand elle dit haut et fort qu'elle est laïque et que la foi est d'ordre privé, son interlocuteur hurle, affolé : "Tu es athée, athée, ennemie de l'islam !"
Qu'on le veuille ou non, il y a bel et bien deux mondes qui s'opposent aujourd'hui : celui de la liberté et celui de la barbarie, celle notamment qui a fait démolir des statues bouddhistes en Afghanistan et interdit aux femmes d'aller à l'école ou d'enseigner, de se faire soigner par un médecin homme, de rire de manière audible, d'écouter de la musique, de se maquiller (des femmes ont eu les doigts tranchés parce qu'elles ont mis du vernis sur leurs ongles), etc. La barbarie qui envoie des jeunes gens se faire exploser dans des lieux publics, celle qui menace la paix du monde en se réclamant d'un islam qui n'a rien à voir avec cette brutalité et cette folie. Comme a dit la femme courageuse, "les musulmans doivent se demander ce qu'ils peuvent faire pour l'humanité avant d'exiger que l'humanité les respecte !".
On a beau dire et répéter que l'Afghanistan et ses talibans ne représentent pas l'islam, que ce qu'ils font est en totale contradiction avec l'esprit et la lettre musulmans, c'est au nom de cette religion qu'ils agissent et parviennent à contaminer une partie de la jeunesse d'origine musulmane, qu'elle soit en Europe ou dans les pays du Maghreb.
Le jeune immigré à la Porsche noire avec la femme en noir a disparu convaincu qu'il est un bon musulman, un homme de son temps et probablement un mari qui ne sera jamais cocu !
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Tahar Ben Jelloun est écrivain
dimanche 27 septembre 2009
jeudi 24 septembre 2009
La grande distribution a l'appétit halal
C'est une déferlante de produits alimentaires pour les musulmans dans les étals des hypermarchés. Mais certaines enseignes n'assument pas ce positionnement.
C'est une première sur les écrans français. Aux heures de grandes écoutes, les téléspectateurs ont pu visionner sur TF1 et M6 des spots vantant les «plats cuisinés Zakia halal». La marque, issue du groupe Panzani, est la première du genre à accéder à une telle visibilité. Son concurrent, IslaDélice, s'était offert en juillet plusieurs millions d'affiches en France dont certaines sur les Champs-Elysées. Ces deux opérations marketing témoignent de ce que ce marché a changé de dimension. Rappelons que pour être halal (terme qui signifie en arabe «autorisé»), un article ne comporte ni alcool ni porc, et la viande provient d'une bête égorgée par un sacrificateur musulman, sans étourdissement préalable. Selon le cabinet de marketing Solis, le secteur affiche en 2009 un chiffre d'affaires de quatre milliards d'euros (hors restauration collective), porté par un taux de croissance annuel de plus de 10%. Par comparaison, le bio n'atteint que les 2,6 milliards d'euros. Au total, ce sont cinq millions de Français qui consomment régulièrement ces produits.
Du foie gras et du champagne halal
Antoine Bonnel a ouvert en 2004 le premier salon «halal, ethnique et kascher». Chaque année, on y trouve toutes les tendances du moment : burgers, lasagnes, nems, yaourts, biscuits, bonbons sans gélatine de porc, foie gras et même du champagne sans alcool. Le business n'est évidemment pas étranger à cette vague : Evian a étonnamment fait certifier «halal» son eau, garantissant que ses bouteilles n'ont pas côtoyé de trop près celles d'alcools. Une précaution notamment destinée au marché malaisien.
La grande distribution n'entend plus rester inerte face à un marché aujourd'hui couvert à 80% par des boucheries traditionnelles. La plupart des hypermarchés disposent de leur rayon dédié. On y trouve Fleury-Michon, Maggi, Herta et Panzani en version halal. Auchan compte au total 80 références en charcuterie, une quarantaine de surgelés et une trentaine de produits traiteur destinés à ses clients musulmans. «98% de nos magasins proposent ces articles», assure Stéphane Renaud, acheteur en produits du monde. Les acteurs du hard discount (Leader Price, ED, Lidl, etc.) ont aussi investi ce créneau. Plus que par enseigne, c'est le critère géographique qui commande la présence ou non de gammes halal dans les étals. «Elle est plus fournie dans les hypermarchés de Marseille où la communauté musulmane est plus importante que dans ceux de Bordeaux», explique Florence Blackler, sociologue à l'unité anthropologique de l'université Aix-Marseille.
Toute la difficulté est d'attirer le client musulman sans déplaire aux autres. Labeyrie a subi une vague de pétitions qui a circulé sur internet lorsque ce producteur de foie gras a commercialisé un produit halal. De la même façon, certains blogs ont promptement réagi aux publicités de Zakia, appelant au boycott des enseignes vendant cette marque. Pour ménager les uns et les autres, les publicitaires font le grand écart, ayant recours à des slogans vantant l'exotisme des produits. Le cœur de cible comprend, les autres tolèrent… «Plutôt que de parler de ramadan, nous communiquons sur l'orient pour toucher le plus grand nombre.
(...)
http://www.lefigaro.fr/conso/2009/09/21/05007-20090921ARTFIG00381-la-grande-distribution-a-l-appetit-halal-.php
C'est une première sur les écrans français. Aux heures de grandes écoutes, les téléspectateurs ont pu visionner sur TF1 et M6 des spots vantant les «plats cuisinés Zakia halal». La marque, issue du groupe Panzani, est la première du genre à accéder à une telle visibilité. Son concurrent, IslaDélice, s'était offert en juillet plusieurs millions d'affiches en France dont certaines sur les Champs-Elysées. Ces deux opérations marketing témoignent de ce que ce marché a changé de dimension. Rappelons que pour être halal (terme qui signifie en arabe «autorisé»), un article ne comporte ni alcool ni porc, et la viande provient d'une bête égorgée par un sacrificateur musulman, sans étourdissement préalable. Selon le cabinet de marketing Solis, le secteur affiche en 2009 un chiffre d'affaires de quatre milliards d'euros (hors restauration collective), porté par un taux de croissance annuel de plus de 10%. Par comparaison, le bio n'atteint que les 2,6 milliards d'euros. Au total, ce sont cinq millions de Français qui consomment régulièrement ces produits.
Du foie gras et du champagne halal
Antoine Bonnel a ouvert en 2004 le premier salon «halal, ethnique et kascher». Chaque année, on y trouve toutes les tendances du moment : burgers, lasagnes, nems, yaourts, biscuits, bonbons sans gélatine de porc, foie gras et même du champagne sans alcool. Le business n'est évidemment pas étranger à cette vague : Evian a étonnamment fait certifier «halal» son eau, garantissant que ses bouteilles n'ont pas côtoyé de trop près celles d'alcools. Une précaution notamment destinée au marché malaisien.
La grande distribution n'entend plus rester inerte face à un marché aujourd'hui couvert à 80% par des boucheries traditionnelles. La plupart des hypermarchés disposent de leur rayon dédié. On y trouve Fleury-Michon, Maggi, Herta et Panzani en version halal. Auchan compte au total 80 références en charcuterie, une quarantaine de surgelés et une trentaine de produits traiteur destinés à ses clients musulmans. «98% de nos magasins proposent ces articles», assure Stéphane Renaud, acheteur en produits du monde. Les acteurs du hard discount (Leader Price, ED, Lidl, etc.) ont aussi investi ce créneau. Plus que par enseigne, c'est le critère géographique qui commande la présence ou non de gammes halal dans les étals. «Elle est plus fournie dans les hypermarchés de Marseille où la communauté musulmane est plus importante que dans ceux de Bordeaux», explique Florence Blackler, sociologue à l'unité anthropologique de l'université Aix-Marseille.
Toute la difficulté est d'attirer le client musulman sans déplaire aux autres. Labeyrie a subi une vague de pétitions qui a circulé sur internet lorsque ce producteur de foie gras a commercialisé un produit halal. De la même façon, certains blogs ont promptement réagi aux publicités de Zakia, appelant au boycott des enseignes vendant cette marque. Pour ménager les uns et les autres, les publicitaires font le grand écart, ayant recours à des slogans vantant l'exotisme des produits. Le cœur de cible comprend, les autres tolèrent… «Plutôt que de parler de ramadan, nous communiquons sur l'orient pour toucher le plus grand nombre.
(...)
http://www.lefigaro.fr/conso/2009/09/21/05007-20090921ARTFIG00381-la-grande-distribution-a-l-appetit-halal-.php
lundi 14 septembre 2009
LA DEPORTATION DES MAROCAINS D'ALGERIE EN 1975
Tiens c'est bizarre, Dieudonné ne milite pas pour cette cause...?
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Mémoire d’un Marocain d’Algérie
Récit d’une déportation
Un des moments de l’histoire qui restent vivaces malgré l’usure du temps dans la mémoire de ceux qui les ont vécus. On est en décembre 1975, quelques semaines après la Marche verte qui a mobilisé quelque 350 000 Marocains pour la libération du Sahara occidental du joug espagnol. l’Algérie décide d’expulser le même nombre 350 000 marocains vers le Maroc . La communauté marocaine en Algérie est la plus ancienne des communautés de ce pays; de ce fait, beaucoup de familles ont perdu au fil des générations tout lien avec leur pays d’origine, le Maroc. En outre, les mariages mixtes sont venus fondre cette communauté dans la société algérienne. Rien ne différenciait l’Algérien de son frère marocain. Tous deux ont combattu côte à côte pour la justice et l’égalité lors de la guerre de libération. Beaucoup ont perdu leur vie, d’autre l’ont risquée. Malheureusement, après l’indépendance, cette communauté a vite sombré dans l’ostracisme et l’exclusion aggravés et accentués par les conflits algéro/marocains qui ont vu le jour dès 1963 avec la guerre dite "des sables". Des familles enracinées en Algérie et résidant légalement dans ce pays ont été spoliées de leurs biens et expulsées vers le Maroc, pays qu’elles connaissaient peu ou parfois pas du tout. Des familles mixtes ont été "dépecées". Des enfants ont été arrachés à leur mère et des femmes séparées de leurs enfants et leur conjoint. Ces exactions constituent une grave violation des droits de l’homme. Nous sommes au mois de décembre 1975 et ça coïncide avec la fête de l’Aid el Kébir. Un camarade de classe m’interpelle. Il m’informe que la police me demande. La famille est pour sa part déjà détenue. Je n’ai même pas le temps de retourner en classe pour récupérer mes cahiers. Mon cartable est en effet à la maison. Je quitte le collège au vu et au su de tout le monde pendant la récréation. Je me sens choqué et humilié. Je monte dans le fourgon de la police. Un policier m’y dit : "Vous partez au Maroc pour insulter le roi Hassan II." Nous faisons partie de la dernière vague des expulsés. J’arrive dans un commissariat rempli de personnes promises à la déportation. La situation peut être qualifiée de dramatique. Les enfants pleurent. Il fait froid . Cette scène indigne horrifie. Un jeune policier que je connais est présent. J’entre au commissariat, car les gens sont à ce point nombreux qu’ils débordent les alentours dans une cohue indescriptible. Et ce à telle enseigne que l’on finit par les placer dans des garages. (...)
http://www.dabio.net/LA-DEPORTATION-DES-MAROCAINS-D-ALGERIE-EN-1975_a5705.html
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Mémoire d’un Marocain d’Algérie
Récit d’une déportation
Un des moments de l’histoire qui restent vivaces malgré l’usure du temps dans la mémoire de ceux qui les ont vécus. On est en décembre 1975, quelques semaines après la Marche verte qui a mobilisé quelque 350 000 Marocains pour la libération du Sahara occidental du joug espagnol. l’Algérie décide d’expulser le même nombre 350 000 marocains vers le Maroc . La communauté marocaine en Algérie est la plus ancienne des communautés de ce pays; de ce fait, beaucoup de familles ont perdu au fil des générations tout lien avec leur pays d’origine, le Maroc. En outre, les mariages mixtes sont venus fondre cette communauté dans la société algérienne. Rien ne différenciait l’Algérien de son frère marocain. Tous deux ont combattu côte à côte pour la justice et l’égalité lors de la guerre de libération. Beaucoup ont perdu leur vie, d’autre l’ont risquée. Malheureusement, après l’indépendance, cette communauté a vite sombré dans l’ostracisme et l’exclusion aggravés et accentués par les conflits algéro/marocains qui ont vu le jour dès 1963 avec la guerre dite "des sables". Des familles enracinées en Algérie et résidant légalement dans ce pays ont été spoliées de leurs biens et expulsées vers le Maroc, pays qu’elles connaissaient peu ou parfois pas du tout. Des familles mixtes ont été "dépecées". Des enfants ont été arrachés à leur mère et des femmes séparées de leurs enfants et leur conjoint. Ces exactions constituent une grave violation des droits de l’homme. Nous sommes au mois de décembre 1975 et ça coïncide avec la fête de l’Aid el Kébir. Un camarade de classe m’interpelle. Il m’informe que la police me demande. La famille est pour sa part déjà détenue. Je n’ai même pas le temps de retourner en classe pour récupérer mes cahiers. Mon cartable est en effet à la maison. Je quitte le collège au vu et au su de tout le monde pendant la récréation. Je me sens choqué et humilié. Je monte dans le fourgon de la police. Un policier m’y dit : "Vous partez au Maroc pour insulter le roi Hassan II." Nous faisons partie de la dernière vague des expulsés. J’arrive dans un commissariat rempli de personnes promises à la déportation. La situation peut être qualifiée de dramatique. Les enfants pleurent. Il fait froid . Cette scène indigne horrifie. Un jeune policier que je connais est présent. J’entre au commissariat, car les gens sont à ce point nombreux qu’ils débordent les alentours dans une cohue indescriptible. Et ce à telle enseigne que l’on finit par les placer dans des garages. (...)
http://www.dabio.net/LA-DEPORTATION-DES-MAROCAINS-D-ALGERIE-EN-1975_a5705.html
dimanche 13 septembre 2009
Amsterdam: L’école de la ségrégation perd des subventions
L’école islamique As-Siddieq crée des remous, jusqu’au sein du Parlement néerlandais, où la droite populiste a réclamé des explications sur «l’apartheid» entre chrétiens et musulmans qui serait prôné par cette institution, gérant trois établissements dans des quartiers d’Amsterdam. Selon un rapport de l’inspecteur d’académie, confirmé par le ministère de l’Education, les enfants de 6 et 7 ans y apprennent que seuls les musulmans sont «bons» et que les chrétiens sont «en voie de disparition».
Hennie Metsemakers, une enseignante non musulmane, pensait servir la cause de l’intégration en travaillant dans l’une de ces écoles. Elle aurait été licenciée parce qu’elle évoquait d’autres religions durant ses cours d’histoire. En août, elle a raconté au quotidien Het Parool qu’elle devait prendre ses repas séparément, ses collègues n’étant pas autorisés à lui donner le salut musulman, «salam», sous prétexte que les non-musulmans ne peuvent connaître «la paix».
Le gouvernement a donc décidé, le 27 août, de diminuer de 5 % la subvention de 4,5 millions d’euros accordée à cette école ultrarigoriste fréquentée par 900 élèves. Les fonds publics pourraient être à nouveau réduits en mars, après une nouvelle inspection, si l’école continue de «menacer l’intégration» de ses élèves. La municipalité d’Amsterdam, de son côté, a supprimé l’intégralité de sa subvention à As-Siddieq. Sharon Dijksma, la secrétaire d’Etat à l’Education, a expliqué qu’il n’était pas possible de fermer une école aux Pays-Bas, même si elle préconise la ségrégation. La liberté de religion et d’éducation figure en toutes lettres dans la Constitution. Une liberté de plus en plus remise en question, au grand dam du puissant Conseil des écoles chrétiennes (Besturenraad), qui s’est déclaré «déçu» par les sanctions visant As-Siddieq. Wim Kuiper, président du Besturenraad, pense «qu’il faut des points de vue différents sur la vie et la société».
Aux Pays-Bas, les deux tiers des élèves du primaire fréquentent des écoles privées confessionnelles, protestantes ou catholiques. Le gouvernement ne dispose que de moyens de pression limités sur ces établissements, tel que le remboursement des subventions. Fin 2008, La Haye a ainsi demandé à une quinzaine d’écoles islamiques n’ayant pas le niveau requis de rendre les 6,1 millions d’euros de subventions alloués en 2004 et 2005.
L’argument de l’école As-Siddieq, selon lequel les chrétiens seraient «en voie de disparition», trouve un écho particulier aux Pays-Bas. Dans les grandes villes, la population allochtone, issue des immigrations marocaine et turque notamment, est en passe de supplanter la population autochtone, au faible taux de natalité. Geert Wilders, le chef de la droite populiste, a passé le mois d’août à enquêter sur les prénoms le plus souvent donnés aux nouveau-nés. Selon des données collectées par le magazine Elsevier, Mohamed arrive seizième au niveau national, mais l’emporte à Amsterdam, Rotterdam, Utrecht et La Haye.
http://www.liberation.fr/monde/0101589168-l-ecole-de-la-segregation-perd-des-subventions
Hennie Metsemakers, une enseignante non musulmane, pensait servir la cause de l’intégration en travaillant dans l’une de ces écoles. Elle aurait été licenciée parce qu’elle évoquait d’autres religions durant ses cours d’histoire. En août, elle a raconté au quotidien Het Parool qu’elle devait prendre ses repas séparément, ses collègues n’étant pas autorisés à lui donner le salut musulman, «salam», sous prétexte que les non-musulmans ne peuvent connaître «la paix».
Le gouvernement a donc décidé, le 27 août, de diminuer de 5 % la subvention de 4,5 millions d’euros accordée à cette école ultrarigoriste fréquentée par 900 élèves. Les fonds publics pourraient être à nouveau réduits en mars, après une nouvelle inspection, si l’école continue de «menacer l’intégration» de ses élèves. La municipalité d’Amsterdam, de son côté, a supprimé l’intégralité de sa subvention à As-Siddieq. Sharon Dijksma, la secrétaire d’Etat à l’Education, a expliqué qu’il n’était pas possible de fermer une école aux Pays-Bas, même si elle préconise la ségrégation. La liberté de religion et d’éducation figure en toutes lettres dans la Constitution. Une liberté de plus en plus remise en question, au grand dam du puissant Conseil des écoles chrétiennes (Besturenraad), qui s’est déclaré «déçu» par les sanctions visant As-Siddieq. Wim Kuiper, président du Besturenraad, pense «qu’il faut des points de vue différents sur la vie et la société».
Aux Pays-Bas, les deux tiers des élèves du primaire fréquentent des écoles privées confessionnelles, protestantes ou catholiques. Le gouvernement ne dispose que de moyens de pression limités sur ces établissements, tel que le remboursement des subventions. Fin 2008, La Haye a ainsi demandé à une quinzaine d’écoles islamiques n’ayant pas le niveau requis de rendre les 6,1 millions d’euros de subventions alloués en 2004 et 2005.
L’argument de l’école As-Siddieq, selon lequel les chrétiens seraient «en voie de disparition», trouve un écho particulier aux Pays-Bas. Dans les grandes villes, la population allochtone, issue des immigrations marocaine et turque notamment, est en passe de supplanter la population autochtone, au faible taux de natalité. Geert Wilders, le chef de la droite populiste, a passé le mois d’août à enquêter sur les prénoms le plus souvent donnés aux nouveau-nés. Selon des données collectées par le magazine Elsevier, Mohamed arrive seizième au niveau national, mais l’emporte à Amsterdam, Rotterdam, Utrecht et La Haye.
http://www.liberation.fr/monde/0101589168-l-ecole-de-la-segregation-perd-des-subventions
samedi 12 septembre 2009
Relation Maroc-Algérie
Témoignage:
Lorsque la France possédait le Maghreb, les Marocains n’avaient aucun problème a s’installer en Algérie. Il leur suffisait de prendre leurs bagages et de choisir la ville ou village dans lequel ils voulaient travailler et fonder une famille. La même chose était valable pour les Algériens voulant vivre au Maroc et j’imagine que du coté Tunisien, il en était de même.
Ceci a continué pendant à peine quelques années après l’indépendance, jusqu’au jour ou Boumediene décréta, naturellement sans le consentement du peuple, qu’il fallait dés à présent des visas afin de sortir d’Algérie, transformant celle ci en prison à ciel ouvert...
Il a surement dû confondre son peuple avec ses troupes, nécessitant une permission pour sortir de la caserne.
Depuis les choses n’étaient plus les mêmes, allant de mal en pire, et le coup de grâce à nos relations habituelles fut délivré par la tragédie des déportés de 1975, un acte de représailles pour la marche verte. La soif du contrôle s’était emparée de ces chefs arrivistes, qui étaient censés faciliter la vie du peuple, ce dernier ayant cru à l’indépendance et a une vie meilleure après avoir chassé la puissance coloniale. C’est tout le contraire qui s’est produit et le fait suivant a lui seul, est une mesure réelle de leur échec total et répulsif: aujourd’hui, un ex-membre de l’OAS ou un ex-tortionnaire de l’armée Française peut circuler, résider et travailler dans TOUT le Maghreb, mais un frère Algérien, Marocain ou Tunisien ne peut pas en faire autant.
Ce qui aiguise ma curiosité, c’est que ces dirigeants n’ont, jusqu'à présent, aucune inclinaison a nous expliquer si cette frontière restera fermée pour 10, 20 ou 50 ans encore… à ce sujet c’est le silence radio… ils n’ont de compte a rendre à personne. Les besoins et les aspirations du peuple qu’ils gouvernent leur importent peu, car à leurs yeux ce peuple est mineur et ignorant, ce sont EUX qui savent, qui pensent et décident pour lui (...)
Quelle fourberie ! Il n’est pas étonnant que beaucoup d'anciens disent aujourd’hui « si nous savions tous ça, nous n’aurions jamais aider à chasser la France »
(...)
http://recitdevie.blogs.courrierinternational.com/
_____________
Mais que fait Euro-palestine...?
Lorsque la France possédait le Maghreb, les Marocains n’avaient aucun problème a s’installer en Algérie. Il leur suffisait de prendre leurs bagages et de choisir la ville ou village dans lequel ils voulaient travailler et fonder une famille. La même chose était valable pour les Algériens voulant vivre au Maroc et j’imagine que du coté Tunisien, il en était de même.
Ceci a continué pendant à peine quelques années après l’indépendance, jusqu’au jour ou Boumediene décréta, naturellement sans le consentement du peuple, qu’il fallait dés à présent des visas afin de sortir d’Algérie, transformant celle ci en prison à ciel ouvert...
Il a surement dû confondre son peuple avec ses troupes, nécessitant une permission pour sortir de la caserne.
Depuis les choses n’étaient plus les mêmes, allant de mal en pire, et le coup de grâce à nos relations habituelles fut délivré par la tragédie des déportés de 1975, un acte de représailles pour la marche verte. La soif du contrôle s’était emparée de ces chefs arrivistes, qui étaient censés faciliter la vie du peuple, ce dernier ayant cru à l’indépendance et a une vie meilleure après avoir chassé la puissance coloniale. C’est tout le contraire qui s’est produit et le fait suivant a lui seul, est une mesure réelle de leur échec total et répulsif: aujourd’hui, un ex-membre de l’OAS ou un ex-tortionnaire de l’armée Française peut circuler, résider et travailler dans TOUT le Maghreb, mais un frère Algérien, Marocain ou Tunisien ne peut pas en faire autant.
Ce qui aiguise ma curiosité, c’est que ces dirigeants n’ont, jusqu'à présent, aucune inclinaison a nous expliquer si cette frontière restera fermée pour 10, 20 ou 50 ans encore… à ce sujet c’est le silence radio… ils n’ont de compte a rendre à personne. Les besoins et les aspirations du peuple qu’ils gouvernent leur importent peu, car à leurs yeux ce peuple est mineur et ignorant, ce sont EUX qui savent, qui pensent et décident pour lui (...)
Quelle fourberie ! Il n’est pas étonnant que beaucoup d'anciens disent aujourd’hui « si nous savions tous ça, nous n’aurions jamais aider à chasser la France »
(...)
http://recitdevie.blogs.courrierinternational.com/
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Mais que fait Euro-palestine...?
Alcool + prostitution battent le plein pendant le mois du ramadan
Un musulman n'a aucune contradiction, jamais...
http://marocains-d-algerie.niceboard.com/algerie-f14/la-prostitution-bas-son-plein-pendant-le-mois-du-ramadhan-a-casa-t2510.htm
+
Les douanes du Koweït ont mis en échec une tentative d'introduire dans le pays 37'000 bouteilles de whisky, a indiqué un responsable. L'alcool est strictement interdit mais on en trouve au marché noir.
ats - le 10 août 2010, 11h28
http://marocains-d-algerie.niceboard.com/algerie-f14/la-prostitution-bas-son-plein-pendant-le-mois-du-ramadhan-a-casa-t2510.htm
+
Les douanes du Koweït ont mis en échec une tentative d'introduire dans le pays 37'000 bouteilles de whisky, a indiqué un responsable. L'alcool est strictement interdit mais on en trouve au marché noir.
ats - le 10 août 2010, 11h28
vendredi 11 septembre 2009
Les écoles publiques de Flandre interdisent le foulard islamique
AFP
Les directions de quelque 700 établissements scolaires publics de langue néerlandaise relevant de la Communauté flamande en Belgique ont opté vendredi pour une interdiction générale du port du foulard musulman à l'école.
(...)
L'interdiction ne concerne cependant que les écoles financées par la Communauté flamande, l'institution qui dans le cadre fédéral belge est compétente pour l'enseignement en néerlandais. D'autres écoles de Flandre dépendant des municipalités ou du secteur confessionnel -en majorité catholique- ne sont pas tenues de la suivre.
Les directions de quelque 700 établissements scolaires publics de langue néerlandaise relevant de la Communauté flamande en Belgique ont opté vendredi pour une interdiction générale du port du foulard musulman à l'école.
(...)
L'interdiction ne concerne cependant que les écoles financées par la Communauté flamande, l'institution qui dans le cadre fédéral belge est compétente pour l'enseignement en néerlandais. D'autres écoles de Flandre dépendant des municipalités ou du secteur confessionnel -en majorité catholique- ne sont pas tenues de la suivre.
mercredi 9 septembre 2009
«Les institutions ne nous ont pas tendu la main, elle nous ont tendu le voile.»
(...)
«Les institutions n'ont pas tendu la main»
Assise face aux membres de la mission, Sihem Habchi, présidente de Ni Putes Ni Soumises, première à être auditionnée de mercredi, dégaine d’entrée. Contre le voile intégral bien sûr, «symbole le plus violent de l’oppression de la femme», «point culminant d’une vision archaïque qui n’a rien à voir avec ma religion».
Mais, selon elle, «le mal ne vient pas que de ceux qui propagent» un message intégriste. Habchi cible également les politiques qui ont, déclare-t-elle, souvent esquivé la confrontation avec les islamistes pour tomber dans le «piège du relativisme culturel» : «Ceux censés défendre les libertés ne l’ont pas fait, ils se sont mis à hésiter quand on parle de voile.»
Mais Habchi va plus loin que le procès en «laxisme au nom des libertés»: «Pour mieux gérer les quartiers populaires, la société a trouvé une règle qui en arrangeait plus d’un, la loi du silence», accuse-t-elle. Se faisant le porte-parole des musulmanes, la jeune femme d’origine algérienne accuse carrément: «Les institutions ne nous ont pas tendu la main, elle nous ont tendu le voile.»
Revendiquant le «droit» pour les musulmanes «à la protection de la République», elle appelle les députés à «ne pas avoir peur» et à faire preuve de fermeté: «On peut interdire au nom de la dignité de la personne.»
Emue, la jeune oratrice est applaudie à l’issue de son intervention. «Pas vraiment dans la tradition parlementaire», freine Jean-Glavany (PS). La députée (PS) Sandrine Mazetier s’agace aussi de ce message. Elle reproche à la présidente de NPNS - qui a succédé à la secrétaire d’Etat Fadela Amara - de vouloir «démontrer que la gauche a échoué sur la politique de la ville et l’intégration. Il ne faut pas oublier que les combats laïcs et pour le droit des femmes ont été essentiellement menés par la gauche. Sihem Habchi était dans l’offensive politique».
«Il n’y a pas de vêtement du visage»
Elisabeth Badinter, elle, a évidemment placé son intervention sur le terrain philosophique. Avec précision, elle tente de démonter les arguments des quelques «revendicatrices» du voile intégral. «Liberté de se vêtir»? «Le visage n’est pas le corps et dans notre civilisation ocidentale, il n’existe pas de vêtement du visage». Et si une poignée de femmes disent assumer leur choix de porter le niqab ou la burqa, les autres, «les soumises, les baillonnées qui n’ont pas droit à la parole» doivent être protégées, fait-elle encore valoir.
Parlant d’une forme d’«automutilation civile», Elisabeth Badinter y voit aussi la négation de la valeur de fraternité, le voile intégral symbolisant la possibilité de voir le visage de l’autre sans être vue par lui et donc,«le refus d’entrer en contact avec l’autre, le refus de la réciprocité».
http://www.liberation.fr/societe/0101589842-interdire-le-voile-integral-au-nom-de-la-dignite-de-la-personne
«Les institutions n'ont pas tendu la main»
Assise face aux membres de la mission, Sihem Habchi, présidente de Ni Putes Ni Soumises, première à être auditionnée de mercredi, dégaine d’entrée. Contre le voile intégral bien sûr, «symbole le plus violent de l’oppression de la femme», «point culminant d’une vision archaïque qui n’a rien à voir avec ma religion».
Mais, selon elle, «le mal ne vient pas que de ceux qui propagent» un message intégriste. Habchi cible également les politiques qui ont, déclare-t-elle, souvent esquivé la confrontation avec les islamistes pour tomber dans le «piège du relativisme culturel» : «Ceux censés défendre les libertés ne l’ont pas fait, ils se sont mis à hésiter quand on parle de voile.»
Mais Habchi va plus loin que le procès en «laxisme au nom des libertés»: «Pour mieux gérer les quartiers populaires, la société a trouvé une règle qui en arrangeait plus d’un, la loi du silence», accuse-t-elle. Se faisant le porte-parole des musulmanes, la jeune femme d’origine algérienne accuse carrément: «Les institutions ne nous ont pas tendu la main, elle nous ont tendu le voile.»
Revendiquant le «droit» pour les musulmanes «à la protection de la République», elle appelle les députés à «ne pas avoir peur» et à faire preuve de fermeté: «On peut interdire au nom de la dignité de la personne.»
Emue, la jeune oratrice est applaudie à l’issue de son intervention. «Pas vraiment dans la tradition parlementaire», freine Jean-Glavany (PS). La députée (PS) Sandrine Mazetier s’agace aussi de ce message. Elle reproche à la présidente de NPNS - qui a succédé à la secrétaire d’Etat Fadela Amara - de vouloir «démontrer que la gauche a échoué sur la politique de la ville et l’intégration. Il ne faut pas oublier que les combats laïcs et pour le droit des femmes ont été essentiellement menés par la gauche. Sihem Habchi était dans l’offensive politique».
«Il n’y a pas de vêtement du visage»
Elisabeth Badinter, elle, a évidemment placé son intervention sur le terrain philosophique. Avec précision, elle tente de démonter les arguments des quelques «revendicatrices» du voile intégral. «Liberté de se vêtir»? «Le visage n’est pas le corps et dans notre civilisation ocidentale, il n’existe pas de vêtement du visage». Et si une poignée de femmes disent assumer leur choix de porter le niqab ou la burqa, les autres, «les soumises, les baillonnées qui n’ont pas droit à la parole» doivent être protégées, fait-elle encore valoir.
Parlant d’une forme d’«automutilation civile», Elisabeth Badinter y voit aussi la négation de la valeur de fraternité, le voile intégral symbolisant la possibilité de voir le visage de l’autre sans être vue par lui et donc,«le refus d’entrer en contact avec l’autre, le refus de la réciprocité».
http://www.liberation.fr/societe/0101589842-interdire-le-voile-integral-au-nom-de-la-dignite-de-la-personne
jeudi 3 septembre 2009
Les jeunes CPF "chances pour la France..."
http://www.youtube.com/watch?v=JIudqrlLPlw
Novlangue:
Dissimuler la vérité, pervertir le jugement
•Ne dites plus clandestin mais candidat à l’immigration (Figaro)
•Ne dites plus immigré illégal, ni même sans-papiers, mais privés de papiers (source)
•Ne dites plus discrimination positive mais encadrement différencié (Belgique)
•Ne dites plus quartier à majorité immigrée mais quartier populaire (tous les médias)
•Ne dites plus ni crimes, ni actes de délinquance mais incivilités. Et encore mieux bêtises ou faux-pas (France 2)
•Ne dites plus immigration mais mobilité européenne (Frattini, commissaire européen)
•Ne dites plus immigré mais client (autorités finlandaises)
•Ne dites plus bandes mais identités de quartier.
•Ne dites plus des bandes de noirs et d’arabes mais des jeunes qui se regroupent souvent sur des considérations ethniques »
•Ne dites plus enfants d’immigrés mais enfants issus de familles d’éducations éloignées
•Ne dites plus attraper les voleurs mais lutter contre les délits d’appropriation
•Ne dites plus mosquée mais centre culturel et religieux.
•Ne dites plus fusillade mais bagarre par balles
•Ne dites plus Français moyen attaché à sa culture mais raciste
•Ne dites plus terrorisme islamique mais activités anti-islamiques » (2008, autorités britanniques)
---------------------
La Courneuve en colère après la mort de Sidi-Ahmed
LE MONDE | 21.06.05 |
UNE VÉRITÉ TABOUE
Selon le maire (PC) de La Courneuve, Gilles Poux, "il s'agirait de deux jeunes adultes issus de familles du quartier, venus régler des comptes au sujet d'un trafic de drogue. Les familles seraient connues de la police et des habitants" .
Les bandes qui rôdent aux alentours de la cité n'ont naturellement rien vu, rien entendu. Mais ceux qui prennent le risque de briser la loi du silence sont unanimes et formels : la drogue n'a, cette fois-ci, rien à voir dans l'affaire. La bagarre aurait eu lieu entre un Tunisien et un Comorien qui "sortait" avec la soeur du premier. "Le Tunisien n'a pas supporté que sa soeur soit avec un "Renoi" -Noir-, affirme une voisine de la victime. Il a voulu le tuer. Mais le "Renoi" a tiré le premier et le Tunisien s'est caché derrière l'enfant..."
La mort de Sidi-Ahmed délie les langues sur une vérité taboue : la haine opposant dans la cité les beurs et les Noirs, les "Rebeus" et les "Renois" , les immigrés anciens et les plus récents. "Depuis que les "Renois" sont arrivés, c'est le bordel" , disent en choeur les "Rebeus" de la cité. "C'est culturel, explique l'une d'eux. Les "Renois" ont plusieurs femmes et des familles de 10 à 15 enfants. Comment peux-tu surveiller les devoirs de tes gosses quand tu en as une dizaine ? C'est une machine à délinquance." Une autre poursuit : "Avant, c'était mieux, il y avait aussi des Français aux 4 000. On se sentait moins parqués."
Ceux de la cité des 4 000 n'ont pas aimé l'expression du ministre de l'intérieur : "On va nettoyer au Karcher." Une Courneuvienne : "Maintenant ils veulent nous nettoyer, ça dit bien pour quoi on nous prend. Ça va encore donner des contrôles abusifs pour nous et les vrais vendeurs de teuch -shit- s'en tireront."
Marion Van Renterghem (Le Monde)
Novlangue:
Dissimuler la vérité, pervertir le jugement
•Ne dites plus clandestin mais candidat à l’immigration (Figaro)
•Ne dites plus immigré illégal, ni même sans-papiers, mais privés de papiers (source)
•Ne dites plus discrimination positive mais encadrement différencié (Belgique)
•Ne dites plus quartier à majorité immigrée mais quartier populaire (tous les médias)
•Ne dites plus ni crimes, ni actes de délinquance mais incivilités. Et encore mieux bêtises ou faux-pas (France 2)
•Ne dites plus immigration mais mobilité européenne (Frattini, commissaire européen)
•Ne dites plus immigré mais client (autorités finlandaises)
•Ne dites plus bandes mais identités de quartier.
•Ne dites plus des bandes de noirs et d’arabes mais des jeunes qui se regroupent souvent sur des considérations ethniques »
•Ne dites plus enfants d’immigrés mais enfants issus de familles d’éducations éloignées
•Ne dites plus attraper les voleurs mais lutter contre les délits d’appropriation
•Ne dites plus mosquée mais centre culturel et religieux.
•Ne dites plus fusillade mais bagarre par balles
•Ne dites plus Français moyen attaché à sa culture mais raciste
•Ne dites plus terrorisme islamique mais activités anti-islamiques » (2008, autorités britanniques)
---------------------
La Courneuve en colère après la mort de Sidi-Ahmed
LE MONDE | 21.06.05 |
UNE VÉRITÉ TABOUE
Selon le maire (PC) de La Courneuve, Gilles Poux, "il s'agirait de deux jeunes adultes issus de familles du quartier, venus régler des comptes au sujet d'un trafic de drogue. Les familles seraient connues de la police et des habitants" .
Les bandes qui rôdent aux alentours de la cité n'ont naturellement rien vu, rien entendu. Mais ceux qui prennent le risque de briser la loi du silence sont unanimes et formels : la drogue n'a, cette fois-ci, rien à voir dans l'affaire. La bagarre aurait eu lieu entre un Tunisien et un Comorien qui "sortait" avec la soeur du premier. "Le Tunisien n'a pas supporté que sa soeur soit avec un "Renoi" -Noir-, affirme une voisine de la victime. Il a voulu le tuer. Mais le "Renoi" a tiré le premier et le Tunisien s'est caché derrière l'enfant..."
La mort de Sidi-Ahmed délie les langues sur une vérité taboue : la haine opposant dans la cité les beurs et les Noirs, les "Rebeus" et les "Renois" , les immigrés anciens et les plus récents. "Depuis que les "Renois" sont arrivés, c'est le bordel" , disent en choeur les "Rebeus" de la cité. "C'est culturel, explique l'une d'eux. Les "Renois" ont plusieurs femmes et des familles de 10 à 15 enfants. Comment peux-tu surveiller les devoirs de tes gosses quand tu en as une dizaine ? C'est une machine à délinquance." Une autre poursuit : "Avant, c'était mieux, il y avait aussi des Français aux 4 000. On se sentait moins parqués."
Ceux de la cité des 4 000 n'ont pas aimé l'expression du ministre de l'intérieur : "On va nettoyer au Karcher." Une Courneuvienne : "Maintenant ils veulent nous nettoyer, ça dit bien pour quoi on nous prend. Ça va encore donner des contrôles abusifs pour nous et les vrais vendeurs de teuch -shit- s'en tireront."
Marion Van Renterghem (Le Monde)
Quand la crise économique justifie tous les abus
AFP
Sexe et misère, la face cachée du tourisme au Liban
Par Rana MOUSSAOUI
"Je fais parvenir aux clients des hôtels de luxe des albums de photos de jeunes filles, c'est comme vendre de la marchandise". Kamal est proxénète à Beyrouth, un métier en plein essor bien qu'illégal dans un pays où coexistent conservatisme et libertinage.
"Ce boulot, j'en ai hérité de mon père", affirme à l'AFP ce quadragénaire libanais, qui utilise un prénom d'emprunt.
Dans des hôtels, des boîtes de nuit, des maisons closes, des "chalets" et sur les autoroutes, des "travailleuses du sexe", parfois mineures, sont à la chasse de clients nantis, notamment des gens du Golfe à la recherche de plaisirs dans le pays jugé le plus libéral du monde arabe.
"L'été, la demande monte en flèche, alors on s'entraide entre réseaux. Ils nous passent des filles en cas de besoin et vice-versa", explique Kamal, propriétaire d'une boîte dans une région côtière au nord de Beyrouth, connue comme une "plateforme" de la prostitution.
Là, dans des "super night clubs", des établissements peu communs dans le monde arabe, des filles exclusivement étrangères, venues notamment d'Europe de l'Est grâce à des visas dits "d'artistes", s'adonnent à la "danse" et souvent à la prostitution.
"Pour moi, c'est un travail comme les autres", lâche Kamal.
Mais dans un pays où les relations sexuelles avant le mariage sont mal vues et où un jeune couple s'embrassant dans la rue risque d'être tancé par un policier, l'essor du "sex business" en choque plus d'un.
"J'ai des copains qui ne ratent pas la messe de dimanche, mais sortent avec une prostituée deux fois par semaine, parce que c'est à la mode. C'est de la frustration, mais surtout de la frime", affirme Sami, homme d'affaires expatrié de passage à Beyrouth.
Dans les hôtels de luxe, pour 20 dollars, un réceptionniste envoie les photos au client qui "choisit une blonde, une brune, une ou trois", explique Kamal, qui emploie des Libanaises et des Syriennes, "très demandées par les Arabes".
"Nous prenons un minimum de 120 dollars par heure, mais cela peut grimper jusqu'à 400 et plus", dit-il, précisant que "les gens du Golfe paient sans compter, alors que le Libanais, lui, chipote".
"Ce +métier+ rapporte des milliers de dollars", affirme à l'AFP le commandant Elie Asmar, chef du bureau de la protection des moeurs, pour qui "la prostitution prospère en raison de la crise économique dans le pays". (Quel rapport??? Est ce que les éthiopiens vont aux putes en masse?)
"J'ai été attirée par l'argent facile. Quand j'ai regretté, c'était trop tard", confie à l'AFP Hanine, 24 ans, ancienne femme de ménage aux formes généreuses, dans un bar près de Beyrouth.
"Mes clients me dégoûtent, mais je touche 100 dollars par heure", se justifie Nadia, 26 ans.
Les cas les plus difficiles à détecter sont ceux où la prostitution est une "affaire de famille", comme c'est le cas pour Soha, dont le mari est le souteneur.
"Il m'apportait les clients à la maison, le premier m'a violée. J'ai essayé de m'enfuir, en vain", affirme cette Syrienne de 18 ans.
Comme beaucoup de filles, elle est résignée, par nécessité, par peur des ragots et des mauvais traitements.
Nada, 21 ans, talons aiguilles et décolleté plongeant, s'est prostituée à 17 ans. "J'obéis à mon patron car il me bat", dit-elle, avant d'éclater en sanglots.
"Une fois, nous avons arrêté un homme qui +vendait+ sa femme dans sa propre maison. Dans un autre cas, le mari avait engrangé 7.000 dollars, produit d'une semaine de +travail+", dit le commandant.
Il affirme que ses services ciblent les réseaux, rappelant que la prostitution est illégale au Liban et passible de deux ans d'emprisonnement.(L'eternelle hypocrisie en mode Jumbo-jet musulmane!)
Sexe et misère, la face cachée du tourisme au Liban
Par Rana MOUSSAOUI
"Je fais parvenir aux clients des hôtels de luxe des albums de photos de jeunes filles, c'est comme vendre de la marchandise". Kamal est proxénète à Beyrouth, un métier en plein essor bien qu'illégal dans un pays où coexistent conservatisme et libertinage.
"Ce boulot, j'en ai hérité de mon père", affirme à l'AFP ce quadragénaire libanais, qui utilise un prénom d'emprunt.
Dans des hôtels, des boîtes de nuit, des maisons closes, des "chalets" et sur les autoroutes, des "travailleuses du sexe", parfois mineures, sont à la chasse de clients nantis, notamment des gens du Golfe à la recherche de plaisirs dans le pays jugé le plus libéral du monde arabe.
"L'été, la demande monte en flèche, alors on s'entraide entre réseaux. Ils nous passent des filles en cas de besoin et vice-versa", explique Kamal, propriétaire d'une boîte dans une région côtière au nord de Beyrouth, connue comme une "plateforme" de la prostitution.
Là, dans des "super night clubs", des établissements peu communs dans le monde arabe, des filles exclusivement étrangères, venues notamment d'Europe de l'Est grâce à des visas dits "d'artistes", s'adonnent à la "danse" et souvent à la prostitution.
"Pour moi, c'est un travail comme les autres", lâche Kamal.
Mais dans un pays où les relations sexuelles avant le mariage sont mal vues et où un jeune couple s'embrassant dans la rue risque d'être tancé par un policier, l'essor du "sex business" en choque plus d'un.
"J'ai des copains qui ne ratent pas la messe de dimanche, mais sortent avec une prostituée deux fois par semaine, parce que c'est à la mode. C'est de la frustration, mais surtout de la frime", affirme Sami, homme d'affaires expatrié de passage à Beyrouth.
Dans les hôtels de luxe, pour 20 dollars, un réceptionniste envoie les photos au client qui "choisit une blonde, une brune, une ou trois", explique Kamal, qui emploie des Libanaises et des Syriennes, "très demandées par les Arabes".
"Nous prenons un minimum de 120 dollars par heure, mais cela peut grimper jusqu'à 400 et plus", dit-il, précisant que "les gens du Golfe paient sans compter, alors que le Libanais, lui, chipote".
"Ce +métier+ rapporte des milliers de dollars", affirme à l'AFP le commandant Elie Asmar, chef du bureau de la protection des moeurs, pour qui "la prostitution prospère en raison de la crise économique dans le pays". (Quel rapport??? Est ce que les éthiopiens vont aux putes en masse?)
"J'ai été attirée par l'argent facile. Quand j'ai regretté, c'était trop tard", confie à l'AFP Hanine, 24 ans, ancienne femme de ménage aux formes généreuses, dans un bar près de Beyrouth.
"Mes clients me dégoûtent, mais je touche 100 dollars par heure", se justifie Nadia, 26 ans.
Les cas les plus difficiles à détecter sont ceux où la prostitution est une "affaire de famille", comme c'est le cas pour Soha, dont le mari est le souteneur.
"Il m'apportait les clients à la maison, le premier m'a violée. J'ai essayé de m'enfuir, en vain", affirme cette Syrienne de 18 ans.
Comme beaucoup de filles, elle est résignée, par nécessité, par peur des ragots et des mauvais traitements.
Nada, 21 ans, talons aiguilles et décolleté plongeant, s'est prostituée à 17 ans. "J'obéis à mon patron car il me bat", dit-elle, avant d'éclater en sanglots.
"Une fois, nous avons arrêté un homme qui +vendait+ sa femme dans sa propre maison. Dans un autre cas, le mari avait engrangé 7.000 dollars, produit d'une semaine de +travail+", dit le commandant.
Il affirme que ses services ciblent les réseaux, rappelant que la prostitution est illégale au Liban et passible de deux ans d'emprisonnement.(L'eternelle hypocrisie en mode Jumbo-jet musulmane!)
mardi 1 septembre 2009
Les petits pas feutrés du communautarisme islamique…
Les petits pas feutrés du communautarisme islamique…
Les « soldats du feu », en Provence, savent parfaitement qu’un incendie ne peut vraiment se
maîtriser qu’au moment où il démarre, quand il est « tout petit », fragile encore, et qu’il est
alors attaqué par des moyens massivement mis en oeuvre…C’est pour cela que ,dès que l’été
arrive et que le mistral menace, il y a partout des postes de guet, des avions de surveillance,
des patrouilles en mouvement, des camions-pompes en alerte maximum, des détachements
nombreux d’hommes prêts à intervenir.
Aujourd’hui, dans notre beau pays de France, s’allument de multiples feux de brindilles
communautaristes, surtout d’origine islamique mais pas seulement, sans que personne ne s’en
émeuve ni n’intervienne comme si chacun attendait l’embrasement communautariste final
pour agir en vain, inconscient du fait qu’un autre embrasement ,en réaction, sera allumé par
le « peuple de base », exaspéré de voir ses valeurs, son histoire, ses repères être bafoués par
des populations issues d’espaces territoriaux étrangers voulant imposer leurs traditions et
autres certitudes à celles du pays qui les a accueillies…On aura beau jeu alors de parler de
racisme, de xénophobie …L’incendie allumé par les importateurs de lois religieuses,
traditionnelles , avec l’appui bienveillant des hypocrites compatissants de la pensée unique et
de « l’humanitairement correct », aura déclenché un contre-feu incontrôlable dont les
conséquences risquent d’être désastreuses pour toute la société…
Quand le parlement d’une République laïque vote un alinéa mettent en cause la mixité dans
l’enseignement, il donne des gages à ceux qui veulent séparer les individus en fonction de leur
sexe en aliénant le supposé « faible » au réputé « fort »…
Quand des groupes de consistance religieuse demandent des horaires séparés pour les
femmes dans les équipements publics, ils contribuent à discriminer une moitié de l’Humanité
par rapport à l’autre moitié…
Quand des associations musulmanes agressent un élu local qui ne veut donner le moindre
euro public pour construire la mosquée qu’elles exigent, elles veulent effacer une loi
fondamentale de notre République…
Quand un groupe de femmes musulmanes fait le siège du bureau d’une élue municipale pour
exiger que la commune leur donne une salle dans l’école primaire locale afin d’enseigner aux
enfants la religion musulmane, il revient sur la séparation irréductible des églises et de l’Etat
qui organise le fonctionnement de notre espace politique et sociétal…
Quand un travailleur islamique pratiquant refuse de pousser un chariot chargé de bouteilles
d’alcool alors que son service le prévoit, quand il veut une pause et un lieu pour prier sur le
lieu de travail, il revendique la primauté de sa loi religieuse sur la loi générale…
Quand des organisations nationales musulmanes demandent des espaces spéciaux dans les
cimetières publics pour enterrer leurs fidèles hors du champ des impies, elles stigmatisent ici
les populations qui ont eu la largeur d’esprit de les recevoir et de les faire vivre…
Quand des individus, porte-parole d’évangéliques fondamentalistes ou simples « militants »
de l’islam, veulent imposer leurs visions créationnistes dans l’enseignement de la République,
ils nient le savoir, la raison, le libre exercice de la parole et de la pensée, la réalité
scientifique…
Quand des bandes incontrôlées se réclamant de la pureté de la foi s’attaquent aux filles, dans
maintes « cités », pour les obliger à des vêtements et à des comportements qu’elles
refuseraient si elles étaient libres, elles imposent une loi qui n’est pas celle de la République et
qui relève d’attitudes fascisantes…
Faut-il ici allonger la liste de ces centaines et centaines de faits quotidiens ( le plus
remarquable étant ce jugement ahurissant s’un tribunal qui annule le mariage d’un musulman
au prétexte que son épouse ne lui avait pas dit qu’elle était vierge, jugement rendu « au nom
du peuple français » et qui introduit une obligation particulière aux femmes musulmanes , non
demandée aux autres citoyennes !!!) qui violent la notion de laïcité qui nous rassemble, qui
tendent à fonder un communautarisme religieux, qui ont pour but de séparer les individus
au sein d’une République construite pour les rassembler ?
Et tous ces faits ne sont pas portés par d’horribles islamistes à la dynamite entre les dents (
non, non, cela, tout le monde le condamnerait), mais par de simples croyants ( ces musulmans
du bled, comme dirait un éminent représentant de la « bien-pensance cathodique
éthylisée »…) qui pratiquent chaque jour la politique des « petits pas » chère à Tariq
Ramadam et à l’UOIF qui applique la « charte européenne islamique » ( signée par 400
associations musulmanes européennes en janvier 2008) recelant trois articles appelant à la
« s’haria » partout en Occident …
Laic.fr
Les « soldats du feu », en Provence, savent parfaitement qu’un incendie ne peut vraiment se
maîtriser qu’au moment où il démarre, quand il est « tout petit », fragile encore, et qu’il est
alors attaqué par des moyens massivement mis en oeuvre…C’est pour cela que ,dès que l’été
arrive et que le mistral menace, il y a partout des postes de guet, des avions de surveillance,
des patrouilles en mouvement, des camions-pompes en alerte maximum, des détachements
nombreux d’hommes prêts à intervenir.
Aujourd’hui, dans notre beau pays de France, s’allument de multiples feux de brindilles
communautaristes, surtout d’origine islamique mais pas seulement, sans que personne ne s’en
émeuve ni n’intervienne comme si chacun attendait l’embrasement communautariste final
pour agir en vain, inconscient du fait qu’un autre embrasement ,en réaction, sera allumé par
le « peuple de base », exaspéré de voir ses valeurs, son histoire, ses repères être bafoués par
des populations issues d’espaces territoriaux étrangers voulant imposer leurs traditions et
autres certitudes à celles du pays qui les a accueillies…On aura beau jeu alors de parler de
racisme, de xénophobie …L’incendie allumé par les importateurs de lois religieuses,
traditionnelles , avec l’appui bienveillant des hypocrites compatissants de la pensée unique et
de « l’humanitairement correct », aura déclenché un contre-feu incontrôlable dont les
conséquences risquent d’être désastreuses pour toute la société…
Quand le parlement d’une République laïque vote un alinéa mettent en cause la mixité dans
l’enseignement, il donne des gages à ceux qui veulent séparer les individus en fonction de leur
sexe en aliénant le supposé « faible » au réputé « fort »…
Quand des groupes de consistance religieuse demandent des horaires séparés pour les
femmes dans les équipements publics, ils contribuent à discriminer une moitié de l’Humanité
par rapport à l’autre moitié…
Quand des associations musulmanes agressent un élu local qui ne veut donner le moindre
euro public pour construire la mosquée qu’elles exigent, elles veulent effacer une loi
fondamentale de notre République…
Quand un groupe de femmes musulmanes fait le siège du bureau d’une élue municipale pour
exiger que la commune leur donne une salle dans l’école primaire locale afin d’enseigner aux
enfants la religion musulmane, il revient sur la séparation irréductible des églises et de l’Etat
qui organise le fonctionnement de notre espace politique et sociétal…
Quand un travailleur islamique pratiquant refuse de pousser un chariot chargé de bouteilles
d’alcool alors que son service le prévoit, quand il veut une pause et un lieu pour prier sur le
lieu de travail, il revendique la primauté de sa loi religieuse sur la loi générale…
Quand des organisations nationales musulmanes demandent des espaces spéciaux dans les
cimetières publics pour enterrer leurs fidèles hors du champ des impies, elles stigmatisent ici
les populations qui ont eu la largeur d’esprit de les recevoir et de les faire vivre…
Quand des individus, porte-parole d’évangéliques fondamentalistes ou simples « militants »
de l’islam, veulent imposer leurs visions créationnistes dans l’enseignement de la République,
ils nient le savoir, la raison, le libre exercice de la parole et de la pensée, la réalité
scientifique…
Quand des bandes incontrôlées se réclamant de la pureté de la foi s’attaquent aux filles, dans
maintes « cités », pour les obliger à des vêtements et à des comportements qu’elles
refuseraient si elles étaient libres, elles imposent une loi qui n’est pas celle de la République et
qui relève d’attitudes fascisantes…
Faut-il ici allonger la liste de ces centaines et centaines de faits quotidiens ( le plus
remarquable étant ce jugement ahurissant s’un tribunal qui annule le mariage d’un musulman
au prétexte que son épouse ne lui avait pas dit qu’elle était vierge, jugement rendu « au nom
du peuple français » et qui introduit une obligation particulière aux femmes musulmanes , non
demandée aux autres citoyennes !!!) qui violent la notion de laïcité qui nous rassemble, qui
tendent à fonder un communautarisme religieux, qui ont pour but de séparer les individus
au sein d’une République construite pour les rassembler ?
Et tous ces faits ne sont pas portés par d’horribles islamistes à la dynamite entre les dents (
non, non, cela, tout le monde le condamnerait), mais par de simples croyants ( ces musulmans
du bled, comme dirait un éminent représentant de la « bien-pensance cathodique
éthylisée »…) qui pratiquent chaque jour la politique des « petits pas » chère à Tariq
Ramadam et à l’UOIF qui applique la « charte européenne islamique » ( signée par 400
associations musulmanes européennes en janvier 2008) recelant trois articles appelant à la
« s’haria » partout en Occident …
Laic.fr
"Il faut stopper l’immigration officielle et clandestine"
Le 6 janvier 1981, L’Humanité publiait la lettre qu’adressait Georges Marchais au recteur de la mosquée de Paris à propos de l’immigration : "J’approuve le refus de Paul Mercieca de laisser s’accroître dans sa commune le nombre, déjà élevé, d’immigrés ; en raison de la présence en France de près de quatre millions et demi de travailleurs immigrés et de membre de leurs familles, la poursuite de l’immigration pose aujourd’hui de graves problèmes. Il faut les regarder en face et prendre rapidement les mesures indispensables. La cote d’alerte est atteinte […] C’est pourquoi nous disons : il faut arrêter l’immigration, sous peine de jeter de nouveaux travailleurs au chômage. Je précise bien : il faut stopper l’immigration officielle et clandestine. Il faut résoudre l’important problème posé dans la vie locale française par l’immigration. Se trouvent entassés dans ce qu’il faut bien appeler des ghettos, des travailleurs et des familles aux traditions, aux langues, aux façons de vivre différentes. Cela crée des tensions, et parfois des heurts entre immigrés des divers pays. Cela rend difficile leurs relations avec les Français. Quand la concentration devient très importante […] la crise du logement s’aggrave ; les HLM font cruellement défaut et de nombreuses familles immigrées, plongées dans la misère, deviennent insupportables pour les budgets des communes." (1)
Non seulement la situation évoquée par Georges Marchais est encore vraie : nous l’avons longuement analysée dans les numéros 59 à 62 de « Riposte Laïque » car elle s’est aggravée avec une immigration qu’on peut évaluer à 7,5 millions de personnes et qui a débouché sur les problèmes posés par l’émergence des communautarismes, surtout islamique… du fait de la poursuite d’une politique effrénée d’immigration (de peuplement, notamment) sans que la moindre raison valable ne puisse la justifier pour peu que l’on ait les yeux ouverts et que l’on ne se laisse pas prendre aux discours égoïstes du capitalisme libéral comme aux paroles compassionnelles des « humanitaristes » de gauche qui en sont les meilleurs alliés.
Comment, en effet, ne pas s’amuser (si l’on peut dire) de voir l’extrême gauche et une partie de la gauche s’indigner des délocalisations et brandir comme une menace l’arrivée du « plombier polonais » tout en réclamant la régularisation de tous « les sans papiers » et l’amplification des flux migratoires dont la concurrence déloyale qu’ils imposent sur le marché du travail conduit à la pression sur les salaires et au maintien d’un chômage endémique ? Libre circulation des capitaux, des marchandises, de la main d’œuvre, tel est le credo libéral que psalmodie le capitalisme triomphant et qu’ânonne à pleines gorges la gauche compassionnelle des « petits partis » et autres altermondialistes qui voient là le moyen de reconstituer une « base populaire » qui leur fait défaut …Il n’est qu’à observer les populations qui constituent le fonds de leurs manifestations, quelles qu’elles soient, pour le vérifier.
Aujourd’hui, en « pleine crise économique », le secrétaire général de l’OCDE, Angel Gurria, nous prédit 8 à 10 millions de « chômeurs » en plus dans les pays qui la composent, un taux de 1,5 à 2 points de plus pour la France seule, et des secteurs comme le bâtiment et les services particulièrement touchés (interview sur www.radiobfm.com du 22 / 12 / 08) (voir aussi note 2)
Justement, ce sont ces secteurs qui emploient le plus de main d’œuvre immigrée, et souvent clandestine (3)….Outre que tous ceux qui y étaient employés vont se retrouver « à la rue » et soumis aux « Assedic » pour ceux qui étaient embauchés régulièrement ( mais les autres ?) , on peut se demander pourquoi il a fallu faire venir cette main d’œuvre non qualifiée alors que la grande majorité des allocataires du RMI ( pour ne prendre que cet exemple) sont, justement, des personnes sans qualification et que le taux de chômage dans la population immigrée est le double de celui constaté dans la population autochtone (enquête INSEE de 2007, mais le phénomène est connu depuis longtemps) ?
Mais le mystère s’épaissit encore plus quand on rapproche cette situation de la décision adoptée à Bruxelles le 16 octobre dernier d’organiser « l’immigration choisie » dont un des aspects sera constitué par la création « d’une carte bleue » destinée à permettre à la main d’œuvre qualifiée de venir travailler en Europe à l’appel des entreprises et autres donneurs d’ordres… Ainsi, pendant que perdront leur temps sans formation aucune, dans nos facultés et autres IUT, des dizaines de milliers d’étudiants voués à n’avoir aucune perspective d’avenir, viendront occuper des emplois qualifiés dans notre pays des médecins africains, des techniciens indiens, des cadres asiatiques, des ingénieurs moyen-orientaux ( et la liste n’est pas exhaustive) qui, à leur tour, pèseront sur le marché du travail et tireront les salaires vers le bas pour le large profit du patronat, grand et petit…Gageons que la gauche compatissante veillera à ce qu’ils soient bien accueillis et que leur soient attribuées toutes les aides et facilités permises par notre organisation sociale…tout en manifestant pour « plus de moyens à la fac et dans les lycées »….
Tout ceci est à l’opposé des besoins réels en matière d’emploi pour notre pays qui abrite toute la main d’œuvre dont il a besoin, qu’elle soit de petite qualification ou de qualification élevée, les structures de formation existant ou pouvant être créées pour peu que les responsables politiques et économiques le veuillent.
Tout ceci est à l’opposé des balivernes dont ces mêmes responsables nous abreuvent par média complices interposés (et relayés par les Buffet, Besancenot, Aubry, Voynet et autres Bové…) sur le nécessaire apport de populations extérieures pour compenser le déficit des générations et le vieillissement de la population. L’étude publiée par l’INSEE le mardi 13 janvier dernier (voir « Le Figaro »en ligne du 13 / 01 / 08 ) (4) montre clairement que le taux de natalité actuellement constaté permet et le renouvellement normal des générations et l’accroissement logique de la population active susceptible de prendre en charge les futures retraites par répartition (encore qu’avec le développement des formes de retraites par capitalisation, la question risque d’être moins cruciale).
Et même si certains pensent que ce taux est « boosté » par la population étrangère accueillie sur notre sol (il faudrait des statistiques séparant les françaises « de souche » des françaises d’origine étrangère et des étrangères en situation régulière et irrégulière pour le mesurer vraiment, mais ça ne peut être que minime), cela renforce la nécessité du moratoire sur l’immigration dont on perçoit parfaitement qu’il est la solution à la situation complexe et dangereuse créée par la politique migratoire que les responsables français (et européens) veulent imposer pour le plus grand profit des puissances économiques qui les inspirent.
Car cette situation irraisonnable est lourde de dangers… Outre ceux portés par les effets négatifs de l’immigration clandestine, corollaire de l’immigration de peuplement ( réseaux mafieux de trafics en tous genres, du travail illégal à la prostitution en passant par les drogues et l’exploitation éhontée des « marchands de sommeil »…) , on remarque d’ores et déjà, en Espagne en particulier, une exacerbation des tensions xénophobes (voir « Le Figaro » en ligne du 26 / 12 / 08 ) tandis que l’Italie agit fermement sur l’ îlot de Lampedusa (où sévit « cosa nostra ») pour refouler les nouveaux arrivants …
Ne croyons pas que nous sommes à l’abri de ce type de conflits : si le gouvernement actuel s’inquiète des « tensions communautaires » à propos des affrontements Israël-Hamas ( « Le Figaro »en ligne du 12 / 01 / 09 ), c’est qu’il a favorisé l’émergence des communautarismes religieux (en particulier islamique) et par sa politique d’immigration (dont les effets d’annonce de maîtrise sont démentis sur le terrain) et par le soutien qu’il apporte aux revendications communautaristes des « religieux » musulmans et par la caution qu’il donne au rôle d’encadrement des imans dans les quartiers sensibles… A jouer avec le feu, on se brûle, et le président de la République, par delà ses discours enflammés sur la laïcité et contre le communautarisme, met à mal la première et favorise le second, une lecture précise de notre médium le montre clairement, numéro après numéro (www.ripostelaique.com) …
C’est pour tout cela qu’il est urgent que soit décidé un moratoire de plusieurs années sur l’immigration, afin de permettre la résorption de toutes les difficultés (économiques, sociales, sociétales, humaines) créées par une politique migratoire effrénée et injustifiée depuis de trop nombreuses années…
En stoppant les flux légaux, pourraient être mises en place toutes les mesures qui permettraient l’extinction progressive de l’immigration clandestine et le rapatriement des 300 000 à 400 000 immigrés en situation irrégulière (estimation couramment admise) …En même temps seraient développées les structures d’éducation et de formation offrant aux immigrés en situation légale la possibilité de s’insérer durablement dans le marché du travail et dans notre espace politique et sociétal dont ils s’engageraient à respecter les valeurs, les lois, les caractéristiques (la laïcité par la séparation des églises et de l’Etat, notamment) , étant entendu que ceux qui n’y souscriraient pas seraient invités à retourner dans leur pays d’origine une fois leur contrat de travail achevé…
Ainsi du temps et des moyens seraient donnés à toutes les autorités, à tous les responsables pour intégrer, avec tous les droits et les devoirs afférents, dans notre cadre républicain ceux qui le désireraient, pour nous séparer de ceux qui le refuseraient (ou qui seraient venus illégalement), pour rendre plus équitable le marché du travail, pour valoriser le travail face au simple assistanat social qui se raréfierait au fur et à mesure que le marché du travail se densifierait…
Mais l’Europe refusera cela !!!
Robert Albarèdes
www.laic.fr
1 - http://www.medium4you.be/Livre-La-Republique-amnesique-de.html 2 - http://www.lefigaro.fr/economie/2009/01/14/04001-20090114ARTFIG00464-pour-l-ocde-le-pire-est-a-venir-dans-la-zone-euro-.phpwww.lefigaro.fr
3 - (http://www.laprovence.com/articles/2009/01/06/677327-Region-en-direct-L-entrepreneur-faisait-travailler-des-macons-au-noir.php
4 - http://www.lefigaro.fr/actualite-france/2009/01/13/01016-20090113ARTFIG00458-les-francaises-n-ont-jamais-eu-autant-d-enfants-depuis-.php
http://www.ripostelaique.com/Immigration-de-travail-de.html
----------------
« La seule métropole accueille chaque année 200 000 immigrants (Ndlr: il s'agit là de légaux, dont seulement 7% au titre du travail, le reste est familial). Et on peut estimer à 600 000 le nombre de personnes qui rentrent dans le territoire de façon illégale. Toutes nationalités confondues, il y a par ailleurs près de 65 000 personnes qui demandent l’asile chaque année […] Il faut les faire repartir chez eux ! A terme, si rien ne bouge, cela pourrait créer un profond déséquilibre culturel et les communautés risquent de s’ "entrechoquer" pour ne pas dire autre chose
Georges Orfily Sénateur de Guyane France Soir 28.01.06 -------------- 200 000 visas schengen au profit des Algériens en 2012 Le nombre de visas délivrés est hausse. Selon l’ambassadeur, ce nombre devrait atteindre les 200 000 d’ici la fin de l’année, et il souligne que ce chiffre est en nette progression par rapport aux deux dernières années (2010-2011). Les consulats généraux de France en Algérie ont délivré entre 138 000 et 165 000 visas entre 2010 et 2011 http://www.algerie-focus.com/blog/2012/10/29/200-000-visas-schengen-au-profit-des-algeriens-en-2012/
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