Dans ces documents, de hauts fonctionnaires britanniques venus en Palestine en 1948, écrivent entre autres:
« Les Arabes de Palestine ont essuyé une série de défaites capitales.
Les victoires des Juifs sur le terrain ont considérablement affecté leur morale et celui-ci est à zéro.
Et à la suite de la conduite peureuse de leurs leaders incompétents, ils ont commencé à fuir par milliers les régions mixtes.
Désormais, il est évident que leur seule chance de revenir sur leurs terres et maisons dépendra des armées régulières arabes ».
Ces hauts fonctionnaires britanniques confirmaient donc, dès le début de 1948, que les Arabes de Palestine dans leur grande majorité, n’avaient pas été chassés de leurs terres par les forces armées juives mais, qu’en l’absence d’un leadership adéquat, ils avaient abandonnés leurs terres dans l’espoir d’y revenir au lendemain d’une grande victoire des armées arabes.
Ces documents britanniques démentent donc en fait la fameuse théorie selon laquelle les Arabes de Palestine ont été expulsés en 1948 par les forces armées israéliennes.Ils confortent par là même
la véracité de la thèse officielle israélienne selon laquelle la grande majorité des Arabes de Palestine avait fui sur les recommandations du Comité Arabe Suprême pérsuadé qu’au lendemain de l’indépendance israélienne les armées arabes prendraient d’assaut le jeune état juif, ne lui laissant aucune chance de survie.
Pour autant lorsque les millions d’Arabes descendants de ces « réfugiés » qui vivent encore dans des camps précaires dans les pays arabes voisins, commémorent la Nakba ( le 15 mai de chaque année), ce n’est pas vers Israël qu’ils doivent diriger leurs griefs mais vers les pays arabes qui ont déclenché la guerre contre Israël, et qui les ont incité à quitter leurs villages pour en faire des « réfugiés », veillant, pour des considérations politiques, qu’ils soient maintenus dans cet état 65 ans durant.
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