(...)
Pour Valls, "l'islam d'aujourd'hui est l'héritier de celui qui, pendant plusieurs siècles à Cordoue, fut un accélérateur de connaissance, de culture et d'acceptation mutuelle". Il est donc entendu pour le gouvernement (et les médias qui le soutiennent) que cette culture nouvelle ne peut avoir de liens avec les guérillas des cités, ces contre-sociétés qui se consolident dans l'entre soi et le refus du "vivre ensemble". Il va sans dire également que les insultes faites aux femmes dans des "quartiers populaires", cette réalité décrite dans un documentaire de la Flamande Sofie Peeters, n'ont aucun lien avec l'origine culturelle de leurs auteurs mais sont les effets d'un "machisme ordinaire" et généralisé. Quant à l'antisémitisme porté par des jeunes issus du Maghreb ou d'Afrique noire, cette autre évidence reconnue récemment par le Nouvel Observateur, est-il besoin de préciser, comme l'a fait l'hebdomadaire, "qu'il n'est pas éloigné de l'antisémitisme occidental, si banal et si florissant dans les années trente "? Rien ne doit être dit qui puisse contrarier l'islam politique. En attendant, les Roms trinquent...
http://blog.lefigaro.fr/rioufol/2012/08/les-roms-demeurent-de-commodes.html
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