La mésaventure subie par Richard Millet depuis la sortie de son livre provocant sur l'exterminateur norvégien Breivik, rappelle, à ceux qui ont gardé un peu de mémoire et de morale, que le monde littéraire et artistique français s'est littéralement pâmé d'aise en toute impunité pendant une génération à la seule évocation de Florence Rey, qui a tué cinq personnes à bout portant à dix-neuf ans porte de Vincennes, au nom des idéaux anarchistes et du dégoût de la France de Pasqua.
Ce ne sont pas moins d'une trentaine d'oeuvres, toutes fascinées, certaines mêmes composées à la gloire de la jeune criminelle, qui ont envahi le marché, l'une des dernières manifestations de ce penchant morbide étant l'installation d'un artiste contemporain nommé Lévêque qui a osé représenter la France à la Biennale de Venise en 2009 avec une Ode à Florence Rey, laquelle faisait suite à un sonnet en son honneur publié par Patrick Besson dans les années 2000, où il avouait carrément son penchant pour la radicalité de la demoiselle, au mépris du sang versé et au milieu de la bienveillance générale.
Inutile de paraphraser l'ampleur de cette mobilisation artistique, on en trouvera la description circonstanciée dans un article de Wikipédia sous le titre affaire Rey-Maupin, mais il est tout de même utile d'apporter plusieurs précisions : la première est que Richard Millet s'inscrit dans une longue tradition de l'imagination littéraire qui consiste à fantasmer les mobiles de son modèle jusqu'à s'infliger le vertige à son sujet, ce qui est parfaitement légitime. Même dans la chanson Sympathy for the Devil des Rolling Stones ce procédé est à l'oeuvre. La deuxième précision est que la jeune Florence Rey non seulement n'est plus très jeune, mais a vu cette effervescence de l'imagination révolutionnaire parisienne la dépasser jusqu'au grotesque . Visiblement elle n'est plus dans le même bateau que Saint-Germain-des-Prés au sujet de sa propre légende. Elle a passé un BTS de comptabilité et elle est sortie de prison pour accomplir des stages rémunérés, c'est dire qu'elle n'est plus tellement nostalgique de sa période rouge.
Enfin et surtout cette disparité dans l'indignation devant le crime idéologique, celui de Breivik étant réputé imprescriptible, et celui de Florence Rey à peine constitué, tend à prouver que dans notre pays la morale n'est plus symétrique. Nous nous proposons d'appliquer notre mètre-ruban partout où la chose semblera nécessaire. Par exemple dans quelques jours l'écrivain Renaud Camus sera traîné par le MRAP en correctionnelle pour avoir appelé à refuser l'islamisation de la France, mais le groupe de rap Sexion d'Assaut a pu déclarer il y a deux ans que les homosexuels n'étaient pas halal, a appelé à les mutiler, à les tuer et abandonner leur cadavres au bord des routes, sans jamais être inquiétés par la justice. Il faut revenir d'urgence au mètre-étalon et saisir le bureau des poids et mesures. L'indignation médiatique à la tête du client c'est le début de la tyrannie.
http://www.atlantico.fr/decryptage/florence-rey-breivik-pourquoi-telle-fascination-litteraire-carnage-ideologique-richard-millet-christian-combaz-466622.html
Erdogan: "L’expression “islam modéré” est laide et offensante. Il n’y a pas d’islam modéré." Milliyet, 21 août 2007
vendredi 31 août 2012
lundi 27 août 2012
Pourquoi Manuel Valls est un faux dur
(...)
Pour Valls, "l'islam d'aujourd'hui est l'héritier de celui qui, pendant plusieurs siècles à Cordoue, fut un accélérateur de connaissance, de culture et d'acceptation mutuelle". Il est donc entendu pour le gouvernement (et les médias qui le soutiennent) que cette culture nouvelle ne peut avoir de liens avec les guérillas des cités, ces contre-sociétés qui se consolident dans l'entre soi et le refus du "vivre ensemble". Il va sans dire également que les insultes faites aux femmes dans des "quartiers populaires", cette réalité décrite dans un documentaire de la Flamande Sofie Peeters, n'ont aucun lien avec l'origine culturelle de leurs auteurs mais sont les effets d'un "machisme ordinaire" et généralisé. Quant à l'antisémitisme porté par des jeunes issus du Maghreb ou d'Afrique noire, cette autre évidence reconnue récemment par le Nouvel Observateur, est-il besoin de préciser, comme l'a fait l'hebdomadaire, "qu'il n'est pas éloigné de l'antisémitisme occidental, si banal et si florissant dans les années trente "? Rien ne doit être dit qui puisse contrarier l'islam politique. En attendant, les Roms trinquent...
http://blog.lefigaro.fr/rioufol/2012/08/les-roms-demeurent-de-commodes.html
Pour Valls, "l'islam d'aujourd'hui est l'héritier de celui qui, pendant plusieurs siècles à Cordoue, fut un accélérateur de connaissance, de culture et d'acceptation mutuelle". Il est donc entendu pour le gouvernement (et les médias qui le soutiennent) que cette culture nouvelle ne peut avoir de liens avec les guérillas des cités, ces contre-sociétés qui se consolident dans l'entre soi et le refus du "vivre ensemble". Il va sans dire également que les insultes faites aux femmes dans des "quartiers populaires", cette réalité décrite dans un documentaire de la Flamande Sofie Peeters, n'ont aucun lien avec l'origine culturelle de leurs auteurs mais sont les effets d'un "machisme ordinaire" et généralisé. Quant à l'antisémitisme porté par des jeunes issus du Maghreb ou d'Afrique noire, cette autre évidence reconnue récemment par le Nouvel Observateur, est-il besoin de préciser, comme l'a fait l'hebdomadaire, "qu'il n'est pas éloigné de l'antisémitisme occidental, si banal et si florissant dans les années trente "? Rien ne doit être dit qui puisse contrarier l'islam politique. En attendant, les Roms trinquent...
http://blog.lefigaro.fr/rioufol/2012/08/les-roms-demeurent-de-commodes.html
jeudi 9 août 2012
Guerre des polices de la pensée
Harcèlement de rue : féministes contre antiracistes
Une fois de plus, Muray l’avait annoncé : c’est Moderne contre Moderne. L’époque ayant réussi (à coups de tolérance et de fraternité bien sûr), à décourager toute velléité de divergence publique, on assiste désormais au choc frontal des vaches sacrées, comme si les diverses lubies érigées en dogmes incontestables étaient lancées à grande vitesse les unes contre les autres.
Cette loi de la thermodynamique idéologique s’incarne à merveille dans la polémique suscitée par « Femme de la rue », le documentaire tourné en caméra cachée par une jeune femme belge, Sofie Peeters. Féministes et antiracistes s’envoient des noms d’oiseaux, disputant pour « leurs » victimes respectives (les femmes pour les uns, les immigrés pour les autres), le titre de « chouchous du malheur » (expression que je pique à Alain Finkielkraut).
Dans l’ombre de cette affaire, la guerre des polices de la pensée fait rage : le bataillon chargé de réprimer la déviance machiste se fait pilonner par l’unité spécialisée dans la traque du dérapage raciste. Qu’on ne s’inquiète pas, tous s’entendent sur l’essentiel, c’est-à-dire l’urgence qu’il y a à escamoter le réel. Il faut dire que le réel n’est pas marrant. Pour ceux qui auraient raté le début, cette étudiante a filmé en douce les comportements des hommes de son « quartier populaire » de Bruxelles à l’égard d’une jeune femme joliment vêtue. Cela va de la drague lourde à la quasi-agression, du regard lubrique à la tentative de main au panier, de la blague à trois tonnes à l’insulte.
« C’est bien la preuve que le machisme ordinaire sévit plus que jamais !», triomphe le chœur des vierges féministes. L’ennui, c’est que ce machisme-là n’est pas tout à fait « ordinaire », en tout cas pas dans le sens où l’entendent ces donzelles. Il ne s’agit pas d’une résurgence mais d’une importation. Il faut préciser que le quartier pudiquement qualifié de « populaire » est peuplé d’une large majorité d’immigrés nord-africains. Mais le dire, parait-il, ce serait raciste. De même qu’il est raciste, en France, d’observer que, dans les cités à forte concentration immigrée, la condition des femmes a plutôt tendance à régresser, alors qu’elle a plutôt tendance à s’améliorer dans l’ensemble des sociétés européennes – en dépit des pleurnicheries et criailleries de certaines féministes qui répètent à l’envi que « nous n’avons pas de leçon à donner », comme si l’Europe ne valait guère mieux que l’Afghanistan ou l’Arabie saoudite du point de vue du statut des femmes. En réalité, si nous avons une seule leçon à donner au monde, c’est que des relations égalitaires entre hommes et femmes – qui n’empêchent nullement la séduction – sont infiniment préférables (on ne dira pas « supérieures » pour éviter la guéantisation) à des rapports de domination. Et on ne voit pas pourquoi il serait raciste de souhaiter que nos concitoyens de souche récente profitent de ce trésor.
Soyons clairs : pendant des siècles, l’Occident chrétien s’est parfaitement débrouillé sans l’islam pour dominer les femmes et maltraiter les infidèles. Mais il faut être aveugle ou fanatique de la repentance pour ne pas voir que depuis au moins un demi-siècle, il combat ses vieux démons, au point que ceux-ci sont désormais hors-la-loi. Que tout ne soit pas parfait, on en conviendra, mais les femmes et les immigrés sont aujourd’hui placés sous la protection de la collectivité et c’est tant mieux.
L’ennui, c’est que nos bons sentiments ne nous disent pas ce qu’il convient de penser (et encore moins de faire) quand ce sont des victimes qui s’en prennent à d’autres, en l’occurrence, quand des femmes se font harceler par des immigrés. Face à cette réalité déplaisante, la première ligne de défense consiste à faire comme si on n’avait rien vu. Machisme ordinaire, vous dis-je. Vient ensuite l’éternelle explication sociologique – employée par la réalisatrice, terrifiée à l’idée de se retrouver dans le camp des Dupont Lajoie : s’ils se comportent ainsi, c’est parce qu’ils sont victimes de l’exclusion, du racisme et du chômage. « C’était l’une de mes grandes craintes, comment traiter de cette thématique sans tourner un film raciste ?, déclare-t-elle au Monde (…) L’attitude d’une personne n’est pas représentative de toute la communauté. Ce n’est pas une question d’origine ethnique mais sociale. » Fermez le ban. Il serait inconvenant de se demander pourquoi l’intégration culturelle des Européens d’origine maghrébine se fait plus difficilement à la troisième ou à la quatrième génération qu’à la première ou à la deuxième. Malheureusement, pour paraphraser le petit père Queuille, il ne s’agit pas de l’un de ces problèmes qu’une absence de solution finit toujours par régler…
Logiquement, le même mécanisme de recouvrement est à l’œuvre avec l’antisémitisme : alors que celui qui progresse aujourd’hui est essentiellement arabo-musulman, on continue à se battre contre des fantômes d’extrême droite (qui n’ont certes pas disparu mais n’ont guère le vent en poupe).
Bien entendu, on n’est pas antisémite ou macho parce qu’on est arabe ou musulman. Faut-il pour autant ignorer pudiquement que l’acculturation d’une partie des musulmans européens aux valeurs libérales des sociétés européennes connaît de sérieux ratés ? Ce ne sont pas l’immigration ou l’islam en tant que tels qui sont en cause, mais l’incapacité des sociétés d’accueil à exiger de leurs nouveaux arrivants le respect des codes et des usages en vigueur dans l’espace public.
Ceux qui nient les évidences et traitent ceux qui les voient de salauds franchouillards (ou belgeouillards) jouent un jeu dangereux : s’il est raciste de voir ce qu’on voit, nombre de nos concitoyens finiront par penser qu’être raciste, ce n’est pas si grave.
http://www.causeur.fr/guerre-des-polices-de-la-pensee,18648
Une fois de plus, Muray l’avait annoncé : c’est Moderne contre Moderne. L’époque ayant réussi (à coups de tolérance et de fraternité bien sûr), à décourager toute velléité de divergence publique, on assiste désormais au choc frontal des vaches sacrées, comme si les diverses lubies érigées en dogmes incontestables étaient lancées à grande vitesse les unes contre les autres.
Cette loi de la thermodynamique idéologique s’incarne à merveille dans la polémique suscitée par « Femme de la rue », le documentaire tourné en caméra cachée par une jeune femme belge, Sofie Peeters. Féministes et antiracistes s’envoient des noms d’oiseaux, disputant pour « leurs » victimes respectives (les femmes pour les uns, les immigrés pour les autres), le titre de « chouchous du malheur » (expression que je pique à Alain Finkielkraut).
Dans l’ombre de cette affaire, la guerre des polices de la pensée fait rage : le bataillon chargé de réprimer la déviance machiste se fait pilonner par l’unité spécialisée dans la traque du dérapage raciste. Qu’on ne s’inquiète pas, tous s’entendent sur l’essentiel, c’est-à-dire l’urgence qu’il y a à escamoter le réel. Il faut dire que le réel n’est pas marrant. Pour ceux qui auraient raté le début, cette étudiante a filmé en douce les comportements des hommes de son « quartier populaire » de Bruxelles à l’égard d’une jeune femme joliment vêtue. Cela va de la drague lourde à la quasi-agression, du regard lubrique à la tentative de main au panier, de la blague à trois tonnes à l’insulte.
« C’est bien la preuve que le machisme ordinaire sévit plus que jamais !», triomphe le chœur des vierges féministes. L’ennui, c’est que ce machisme-là n’est pas tout à fait « ordinaire », en tout cas pas dans le sens où l’entendent ces donzelles. Il ne s’agit pas d’une résurgence mais d’une importation. Il faut préciser que le quartier pudiquement qualifié de « populaire » est peuplé d’une large majorité d’immigrés nord-africains. Mais le dire, parait-il, ce serait raciste. De même qu’il est raciste, en France, d’observer que, dans les cités à forte concentration immigrée, la condition des femmes a plutôt tendance à régresser, alors qu’elle a plutôt tendance à s’améliorer dans l’ensemble des sociétés européennes – en dépit des pleurnicheries et criailleries de certaines féministes qui répètent à l’envi que « nous n’avons pas de leçon à donner », comme si l’Europe ne valait guère mieux que l’Afghanistan ou l’Arabie saoudite du point de vue du statut des femmes. En réalité, si nous avons une seule leçon à donner au monde, c’est que des relations égalitaires entre hommes et femmes – qui n’empêchent nullement la séduction – sont infiniment préférables (on ne dira pas « supérieures » pour éviter la guéantisation) à des rapports de domination. Et on ne voit pas pourquoi il serait raciste de souhaiter que nos concitoyens de souche récente profitent de ce trésor.
Soyons clairs : pendant des siècles, l’Occident chrétien s’est parfaitement débrouillé sans l’islam pour dominer les femmes et maltraiter les infidèles. Mais il faut être aveugle ou fanatique de la repentance pour ne pas voir que depuis au moins un demi-siècle, il combat ses vieux démons, au point que ceux-ci sont désormais hors-la-loi. Que tout ne soit pas parfait, on en conviendra, mais les femmes et les immigrés sont aujourd’hui placés sous la protection de la collectivité et c’est tant mieux.
L’ennui, c’est que nos bons sentiments ne nous disent pas ce qu’il convient de penser (et encore moins de faire) quand ce sont des victimes qui s’en prennent à d’autres, en l’occurrence, quand des femmes se font harceler par des immigrés. Face à cette réalité déplaisante, la première ligne de défense consiste à faire comme si on n’avait rien vu. Machisme ordinaire, vous dis-je. Vient ensuite l’éternelle explication sociologique – employée par la réalisatrice, terrifiée à l’idée de se retrouver dans le camp des Dupont Lajoie : s’ils se comportent ainsi, c’est parce qu’ils sont victimes de l’exclusion, du racisme et du chômage. « C’était l’une de mes grandes craintes, comment traiter de cette thématique sans tourner un film raciste ?, déclare-t-elle au Monde (…) L’attitude d’une personne n’est pas représentative de toute la communauté. Ce n’est pas une question d’origine ethnique mais sociale. » Fermez le ban. Il serait inconvenant de se demander pourquoi l’intégration culturelle des Européens d’origine maghrébine se fait plus difficilement à la troisième ou à la quatrième génération qu’à la première ou à la deuxième. Malheureusement, pour paraphraser le petit père Queuille, il ne s’agit pas de l’un de ces problèmes qu’une absence de solution finit toujours par régler…
Logiquement, le même mécanisme de recouvrement est à l’œuvre avec l’antisémitisme : alors que celui qui progresse aujourd’hui est essentiellement arabo-musulman, on continue à se battre contre des fantômes d’extrême droite (qui n’ont certes pas disparu mais n’ont guère le vent en poupe).
Bien entendu, on n’est pas antisémite ou macho parce qu’on est arabe ou musulman. Faut-il pour autant ignorer pudiquement que l’acculturation d’une partie des musulmans européens aux valeurs libérales des sociétés européennes connaît de sérieux ratés ? Ce ne sont pas l’immigration ou l’islam en tant que tels qui sont en cause, mais l’incapacité des sociétés d’accueil à exiger de leurs nouveaux arrivants le respect des codes et des usages en vigueur dans l’espace public.
Ceux qui nient les évidences et traitent ceux qui les voient de salauds franchouillards (ou belgeouillards) jouent un jeu dangereux : s’il est raciste de voir ce qu’on voit, nombre de nos concitoyens finiront par penser qu’être raciste, ce n’est pas si grave.
http://www.causeur.fr/guerre-des-polices-de-la-pensee,18648
jeudi 2 août 2012
"Deux enfants avaient été blessés parce que la conductrice du mini-bus, qui jeûnait avait fait un malaise".
L'hallalicité bat son plein : l'article du contrat de travail qui impose de déjeuner et de boire a été instauré parce que l'année dernière "deux enfants avaient été blessés parce que la conductrice du mini-bus, qui jeûnait avait fait un malaise". Peu importe, depuis que le maire de Gennevilliers a légalement suspendu quatre animateurs qui ne respectaient pas ce point précis, les pressions se sont multiplé et l'élu a cédé :
"Nous sommes un peu dépassés par les événements" avouait en début d'après-midi une employée de la direction des vacances et du tourisme à la mairie de Gennevilliers (Hauts-de-Seine). Devant l'afflux de réactions indignées qui ont suivi sa décision de suspendre quatre animateurs pour avoir observé le jeûne du ramadan, au nom de la sécurité des enfants, la mairie PCF de Gennevilliers a décidé de ne pas imposer aux animateurs de déjeuner au mois d'août.
Au coeur de la polémique, l'article 6 du contrat de travail signé par les animateurs, selon lequel l'animateur "veille à ce que lui-même ainsi que les enfants participant à la vie en centre de vacances se restaurent et s'hydratent convenablement en particulier durant les repas" et doit être "en pleine possession de ses moyens physiques".
Le maire communiste de Gennevilliers, Jacques Bourgoin a déclaré à l'AFP. "Tout est parti d'un accident qu'il y a eu il y a deux ans, où deux enfants avaient été blessés parce que la conductrice du mini-bus, qui jeûnait avait fait un malaise".
"C'est pour cela qu'on a ajouté cet article au contrat de travail mais comme l'article apparaît pour certains discriminatoire, on souhaite que le débat soit posé de manière sereine", a poursuivi l'édile".
Pour le chef de l'UMP J-F Copé il vaut mieux donc prendre des risques avec les enfants plutôt que de froisser les islamistes. Dont acte.
http://www.islamisation.fr/archive/2012/08/01/deux-enfants-avaient-ete-blesses-parce-que-la-conductrice-d.html
"Nous sommes un peu dépassés par les événements" avouait en début d'après-midi une employée de la direction des vacances et du tourisme à la mairie de Gennevilliers (Hauts-de-Seine). Devant l'afflux de réactions indignées qui ont suivi sa décision de suspendre quatre animateurs pour avoir observé le jeûne du ramadan, au nom de la sécurité des enfants, la mairie PCF de Gennevilliers a décidé de ne pas imposer aux animateurs de déjeuner au mois d'août.
Au coeur de la polémique, l'article 6 du contrat de travail signé par les animateurs, selon lequel l'animateur "veille à ce que lui-même ainsi que les enfants participant à la vie en centre de vacances se restaurent et s'hydratent convenablement en particulier durant les repas" et doit être "en pleine possession de ses moyens physiques".
Le maire communiste de Gennevilliers, Jacques Bourgoin a déclaré à l'AFP. "Tout est parti d'un accident qu'il y a eu il y a deux ans, où deux enfants avaient été blessés parce que la conductrice du mini-bus, qui jeûnait avait fait un malaise".
"C'est pour cela qu'on a ajouté cet article au contrat de travail mais comme l'article apparaît pour certains discriminatoire, on souhaite que le débat soit posé de manière sereine", a poursuivi l'édile".
Pour le chef de l'UMP J-F Copé il vaut mieux donc prendre des risques avec les enfants plutôt que de froisser les islamistes. Dont acte.
http://www.islamisation.fr/archive/2012/08/01/deux-enfants-avaient-ete-blesses-parce-que-la-conductrice-d.html
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