vendredi 20 juillet 2012

Le CFCM opposé aux mentions religieuses lors d'agressions

PARIS (Reuters) - Le président du Conseil national du Culte musulman (CFCM), Mohammed Moussaoui, a souhaité vendredi qu'il ne soit pas fait mention systématiquement de l'appartenance religieuse de l'agresseur ou de l'agressé lors de violences en France.

Mohammed Moussaoui, qui s'exprimait à l'issue d'un entretien avec le président François Hollande, a expliqué qu'il voulait ainsi éviter les "généralisations".

"Tout en partageant l'inquiétude des juifs de France face à la montée des actes antisémites et l'inquiétude des musulmans de France face à la montée des actes antimusulmans, le président du CFCM a exprimé son souhait que les actes de violence commis par des citoyens français ne soient pas imputés à leur origine religieuse sans prendre les précautions qui s'imposent", dit un communiqué.

"Il faut être très attentif à ce que les agressions ne soient pas forcément caractérisées sans qu'il y ait des éléments probants qui permettraient de qualifier l'acte d'antimusulman ou d'antisémite", souligne Mohammed Moussaoui.

Le Bureau national de vigilance contre l'antisémitisme (BNVCA) a estimé que cette proposition n'était "pas réaliste" et que le président du CFCM cherchait à "mettre le couvercle sur la marmite".
"Depuis 12 ans, la majorité des enquêtes concernant les agressions antisémites conduisent à des délinquants décrits comme étant d'origine africaine ou nord-africaine", écrit-il dans un communiqué.

vendredi 13 juillet 2012

Antisémitisme en France: appel du grand rabbin aux autorités musulmanes

Le grand rabbin de France, Gilles Bernheim, a appelé jeudi les autorités religieuses musulmanes à "récuser publiquement tout ce qui peut rappeler l'intégrisme et la violence que portent certains courants de l'islam", sur fond de progression des actes antisémites en France depuis l'affaire Merah.

M. Bernheim s'exprimait devant la presse dans la cour du palais présidentiel de l'Elysée, après un entretien avec le président François Hollande.

"Le président a fait part d'emblée de sa préoccupation" après les actes antisémites des dernières semaines, a indiqué le grand rabbin.(...)

"Nous sommes inquiets, M. Hollande le comprend parfaitement, il a réagi de manière à la fois vive et empathique", a déclaré le grand rabbin.

Le mois dernier le ministère français de l'Intérieur avait relevé une progression des actes et menaces antisémites de 46% durant la période janvier-avril 2012 par rapport à 2011. "Après un pic en mars dans le contexte de l'affaire Merah, la tendance des autres mois est stable", avait toutefois ajouté l'Intérieur.

La semaine dernière, la justice a retenu le caractère antisémite à propos de l'agression dont a été victime un adolescent juif de 17 ans dans un train entre les villes françaises de Toulouse et Lyon. Les deux agresseurs présumés, âgés de 18 ans et d'origine maghrébine, ont été mis en examen (inculpés) et placés sous contrôle judiciaire.

Gilles Bernheim a déclaré avoir fait part à François Hollande "du souci de la communauté juive d'avoir face à elle une communauté musulmane qui témoigne haut et fort, nombreuse et publiquement - je dis bien publiquement - sa prise de distance, sa récusation pleine et entière de tout ce qui peut, de près ou de loin, rappeler l'intégrisme, le fondamentalisme et la violence que portent certains courants de l'islam".

http://www.lepoint.fr/societe/antisemitisme-en-france-appel-du-grand-rabbin-aux-autorites-musulmanes-12-07-2012-1484936_23.php

dimanche 8 juillet 2012

Footballeuses voilées : mais pourquoi la FIFA accepte-t-elle de céder à l'Islam politique ?

La FIFA a levé l'interdiction de porter le voile pour les footballeuses féminines. Cette décision, favorablement accueillie par l'Iran et Arabie Saoudite, marque une percée de l'Islam politique sur un terrain pourtant historiquement neutre. La Fédération française de football (FFF) a pour sa part interdit ce vendredi à ses propres licenciées le port du voile.

Atlantico : La FIFA a autorisé les footballeuses musulmanes à jouer avec le foulard islamique (hijab) grâce à la levée de l’interdiction par l’International Board qui définit les règles du football mondial. Si l’Iran et l’Arabie Saoudite s’en félicitent, d’autres organisations montent au créneau et dénoncent les pressions qui sont à l’origine de cette décision. Quelle est la position de la Ligue du Droit International des Femmes ?

Annie Sugier : Cette décision prise par l’International Board est d’autant plus incompréhensible quand on sait à quel point le sport mondial est codifié par le respect de principes universels. Par exemple, quand des athlètes obtiennent une combinaison qui peut les aider à gagner – comme les nageurs – les débats sont vifs et se concluent toujours par une interdiction de la tenue en question.

Dans le cas de ces footballeuses, elles ont une combinaison qui est différente des autres et ne sont plus sur le même pied d’égalité. A mon avis on les aide à perdre car l’image de la sportive est éclipsée par la volonté des pays islamistes d'imposer une notion contraire à la réglementation. On stigmatise le corps de certaines athlètes.

Ensuite, cette décision nuit au combat des pionnières marocaines, algériennes et tunisiennes telles que Nawal El Moutawakel ou Hassiba Boulmerka qui avaient respecté la réglementation et qui étaient menacées par les intégristes religieux. Ces femmes ont réellement résisté et seront condamnées à abandonner le discours qui les protégeait et qui consistait à dire qu’elles ne portaient pas le costume islamique en raison de la réglementation.

On remarque que dès lors qu’il s’agit des femmes, on cède trop facilement aux exigences posées par des pays qui n’ont cure de la défense de leurs droits.

Estimez-vous que cette décision est due à l’insistance du fils du roi Hussein de Jordanie, le prince Ali Bin Al Hussein, vice-président de la Fifa ?

Non seulement on a cédé au Prince Ali, mais aussi à l’Iran car cette interdiction pénalisait en premier lieu l’équipe féminine d’Iran. Le pays avait affiché très clairement qu’il s’agissait d’une position religieuse, or la loi n°4 stipule bien qu’aucune expression politique ou religieuse n’était autorisé dans le stade olympique.

Le Prince Ali représente aussi les intérêts des pays du Golfe qui désirent non pas le respect pour les femmes de la loi olympique ou sportive mais le respect de leur interprétation d’une loi religieuse.

A-t-on ici une percée négative de l’Islam dans un espace prévu comme a-religieux et laïque ?

Tout à fait, c’est une percée de l’Islam politique dans un milieu qui a bien mis l’accent sur sa neutralité. C’est d’autant plus étonnant que jusque-là, il l’avait défendu farouchement. A de nombreuses reprises et pour de bonnes causes les athlètes noirs américains en soutien à la condition noire dans leur pays avaient levé le poing et s’en était suivi une exclusion immédiate.

Aujourd’hui on se retrouve à céder à de quasi dictatures au mépris des dispositions prises par la loi, alors même qu'elles étaient très justes puisque l’on estime que le sport est uniquement un mouvement d’union. C’est un moment où tous les participants peuvent laisser aux vestiaires les convictions politiques ou religieuses.

Aussi contestable soit-elle, cette décision ne permet-elle pas néanmoins à des femmes amoureuses de leur sport de s’y adonner sans craindre de représailles ?

Considérez-vous que sur un sujet de cet ordre, il est juste d’être dans un registre compassionnel ? Quand on a exclu l’Afrique du Sud en raison de l’Apartheid, a-t-on pleuré sur le sort de ces athlètes qui attendaient de défendre leurs chances sur le plan international et qui pendant trente ans n’ont pas pu courir aux Jeux Olympiques ? Non. On a estimé que la cause que défendaient Nelson Mandela et les militants anti-apartheid méritait ce sacrifice. Veut-on faire progresser le droit international des femmes ou veut-on céder en rendant service à quelques dictatures du Golfe ?

Ne fallait-il pas également soulager ces femmes de la pression qui s’exerce sur elles ?

Je vous renvoie à ces athlètes américains qui ont été disqualifiés, qui ont été rabaissés et qui n’ont plus pu courir. Pourtant, ces athlètes sont devenus des héros car ils ont eu le courage de s’opposer à leur gouvernement qui couvrait la notion de séparation raciale. On ne s’est pas posé la question du respect de la loi, on l’a tout simplement appliqué.

Pourquoi quand il s’agit des femmes cela ne semble pas choquer de ne pas respecter la loi ? Cela prouve simplement qu’elles sont marginales dans le système. Au même moment, le débat du ramadan fait rage car le début du jeûne coïncide avec le début des jeux et pourtant là encore les organisations ont tenu bon. Pourquoi il y a-t-il un double langage ? Ce n’est pas normal.

http://www.atlantico.fr/decryptage/footballeuses-voilees-pourquoi-fifa-accepte-jeu-islam-politique-annie-sugier-412349.html

Valls dénonce ceux qui dans les quartiers «considèrent le juif comme l'ennemi»

«Il y a dans nos quartiers des jeunes ou des moins jeunes qui, au nom d'une identité qui se sentirait attaquée, décident de la manière la plus imbécile, la plus dangereuse pour nos valeurs, de s'attaquer aux juifs. Ils considèrent le juif comme l'ennemi», a dénoncé dimanche 8 juillet sur Radio J, le ministre de l'Intérieur, Manuel Valls. Il s'est dit préoccupé de la naissance d'un «antisémitisme nouveau» depuis plusieurs années en France.

«On n'hésite plus aujourd'hui à insulter, à frapper un citoyen parce qu'il est juif au nom même de son appartenance.» Le ministre recommande la prudence pour imputer à «un effet Merah» ce qu'il a décrit comme «une recrudescence d'actes antisémites intolérables». «Mais sans doute malheureusement, chez les esprits faibles et qui revendiquent cette haine, ce qui s'est passé a pu peut-être libérer une parole», estime-t-il.

Manuel s'exprimait sur la radio juive tandis que les deux agresseurs présumés d'un adolescent de confession juive dans un train ont été mis en examen samedi 7 juilet pour violences en réunion et en raison de l'appartenance de la victime à une religion. Les faits remontent à mercredi soir, quand la victime rentrait en train de Toulouse à Lyon chez ses parents après son année scolaire. Après avoir porté plainte, il a raconté aux enquêteurs avoir été pris à partie et insulté par l'un de ses agresseurs présumés tandis qu'il téléphonait à son frère, qui a un prénom juif. Sur la plateforme du wagon, la victime a commencé à être frappée par le jeune homme, bientôt rejoint par son ami. Durant la bagarre, seul l'un des deux a fait référence à son judaïsme, a relaté la victime.

Coïncidence, la victime de 17 ans, est scolarisée à l'école Ozar Hatorah de Toulouse où Mohamed Merah avait tué de sang-froid en mars trois enfants et un père juifs.

A la question de savoir si cette nouvelle forme d'antisémitisme serait le fait notamment de jeunes se revendiquant de l'islam, Manuel Valls a répondu sur Radio J: «Je le crains». Mais il a aussi appelé à la prudence et la retenue et à «être prudent dans les termes. Il ne s'agit pas de stigmatiser d'autres Français... de jeter l'opprobre (sur) nos concitoyens notamment de confession musulmane».

http://www.slate.fr/lien/59039/valls-antisemites-quartiers-juif-ennemi

samedi 7 juillet 2012

Couverture du Nouvel Obs : stop aux clichés sur l'antisémitisme

Cette semaine, l'hebdomadaire présentait un dossier spécial "Antisémitisme : ce qu'on ne veut pas dire", comparant l'antisémitisme pratiqué par les jeunes du Maghreb et d'Afrique à celui pratiqué avant-guerre en Occident. Le magazine n'hésite pas à nourrir le fantasme d'un couple antisémitisme - Front national.

Une couverture du Nouvel Observateur : “Antisémitisme. Ce qu’on ne veut pas dire “.

En effet, on ne saurait mieux ne pas dire… la lecture de cette enquête m‘a laissé sur une impression bien étrange. Celle qu’on se payait ma tête et une fois de plus, que la vérité toute simple, la vérité nue avait du mal à circuler sur le trottoir de gauche. Certes, tout y est. Les cassages de gueule des jeunes juifs, à la sortie de l’école, l’attaque au marteau à Villeurbanne, les tombereaux d’injures – “On va tous vous saigner, sales juifs que vous êtes !”,”Les juifs, c’est la pire des races “ -, le rappel de la tuerie de Toulouse par Mohamed Merah, le refus dans certaines classes des quartiers ”sensibles” (le mot est bien choisi !) d’observer une minute de silence en hommage aux victimes, les chiffres “qui flambent “(plus de 300 actes de violence par an), les bruits ahurissants qui courent chez les “d’jeunes” (“Au McDo, pour chaque repas acheté, il y a un euro pour l’armée israélienne)… oui, tout y est. Y compris des allégations sidérantes.

Sans le dire, tout en le disant, c’est la France toute entière qui navigue sur la vague antisémite. Nous sommes tous responsables. A un moment, l’auteur de l’article lâche cette énormité à propos de cet antisémitisme “qui est souvent(sic) le fait de jeunes issus du Maghreb ou d’Afrique noire“ : ”Il n’est pas éloigné de l’antisémitisme occidental si banal et florissant dans les années 1930“.

Quoi ? Dans les années 30, on tapait sur les Juifs à la sortie des écoles, dans les squares ou dans le métro ? Pourquoi pas aussi des pogroms ? Oui, un antisémitisme fleurissait dans la société française, que je nommerais, par dérision, un “antisémitisme mondain”, en référence à un ”alcoolisme mondain”.

Le “youpin“, le juif “qui s’accapare tout “ et mille autres variations sur le même thème pourrissaient une partie de la société française, à commencer par une bonne part du gratin de la littérature et de la presse bourgeoise (de Giraudoux à Morand, de Simenon à Jules Romains , de l’Action française à l’Ami du peuple). Bouffer du juif n’était pas une mode nouvelle mais un très ancien jeu de société. Si ce n’est qu’on en “bouffait “mais qu’on n’en tuait pas". Les délires d’un Céline n’ont inspiré le moindre acte de violence. A l’époque, même à l’extrême- droite la plus acharnée, personne n’est sorti des rangs pour agresser des juifs ou profaner des cimetières. Le sport macabre, c’était de l’autre côté du Rhin qu’on le pratiquait.

Et aujourd’hui, que se passe-t-il ? Bien sûr, le démon de l'extrême droite est sorti de sa boite. Antisémitisme et Front national…Le couple idéal. Dans cet article, la Licra ne se prive pas de le rappeler en une formule qui me coupe le souffle : ”L’antisémitisme d’extrême - droite est plus organisé” (sous entendu : que celui des musulmans) !

Qu’on nous dise où et quand des abrutis frontistes ont agressé des porteurs de kippa ou souillé leurs tombes ? A Carpentras, il y a vingt deux ans ? La gauche aurait bien aimé fourrer le FN dans ce panier de linge sale. Raté !

Je ne voyage pas avec la tribu Le Pen mais même si chez eux, il y en a qui bouffent du juif, ils n’en saignent pas.

Alors pourquoi quand on s’appelle Le Nouvel Observateur et qu’on appâte le client avec des titres aguicheurs, oui pourquoi ne dit-on pas clairement et simplement la vérité ?

Surtout quand tout le monde la connait : les Français ne sont pas emportés par une vague antisémite. Le souvenir de la Shoah a fermé les becs les plus sales.

La “vague” en question nous arrive de l’Islam en général et de la Palestine en particulier. C’est à Israël et au sionisme que ces jeunes cinglés croient casser la gueule quand ils dérouillent ces “sales juifs “, nos frères de France.

http://www.atlantico.fr/decryptage/couverture-nouvel-obs-stop-cliches-antisemitisme-christian-millau-412406.html

vendredi 6 juillet 2012

Palestinian man gets 8 years jail for selling a property to a Jew

As the world is obsessed with so called Israeli crimes against the Palestinians the Palestinian Authority is showing the world how cruel they are to their own people.

A court in Ramallah sentenced a Palestinian resident of the village district of Jerusalem, Jip, to eight years in prison after being found guilty of selling land to Israelis, according to a report Friday by the Palestinian news media.

The court suspended three years of the sentence due to an illness of the daughter of the accused.


A Palestinian in Hebron faces the death penalty for a similar offense after selling a home to Jews.
The world is silent against this very cruel and inhumane punishment.

http://www.yourjewishnews.com/Pages/21330.aspx

jeudi 5 juillet 2012

L'ARGUMENT INATTENDU DE TOURAINE SUR L'AIDE MÉDICALE D'ETAT

Le gouvernement souhaite restaurer la gratuité de l'accès à l'Aide médicale d'Etat pour les étrangers sans-papiers les plus démunis. Sous Nicolas Sarkozy, un "droit annuel d'entrée" de 30 euros avait été créé.

Invitée de France Info ce 5 juillet, Marisol Touraine cherche à justifier sa réforme, notamment aux yeux de la droite. En substance: si les étrangers se soignent, ils évitent aux Français d'attraper des maladies infectieuses "comme la tuberculose".

Un argument rarement entendu. Les associations de défense des étrangers et les personnels de la santé mettent généralement en avant "le respect du principe d'aide sociale et d'égalité".

http://lelab.europe1.fr/t/touraine-veut-restaurer-la-gratuite-de-l-ame-car-la-sante-de-tous-les-francais-est-mise-en-danger-3741