MONTRÉAL - Près d’un an après la sortie d’une étude qui estimait le taux de chômage des Algériens établis au Québec depuis moins de cinq ans à 35,4 %, la ministre de l'Immigration du Québec, Kathleen Weil, propose un système de quotas qui aurait pour conséquence de restreindre l’entrée des populations arabo-musulmanes au Québec.
L’étude de l’Institut de recherche en politiques publiques s’intéressait aux problèmes d’intégration vécus par les immigrants maghrébins.
«Ce qu’on veut, c’est aller chercher de la diversité», a soutenu la ministre Weil, qui souligne que le système de quotas n’est qu’à l’étape des consultations publiques et qu’une cinquantaine d’organismes participeront à la commission parlementaire.
Selon Pierre Anctil, spécialiste de l’histoire de l’immigration canadienne à l’Université d’Ottawa et l’un des signataires de la lettre ouverte «Non aux quotas par origine», la mise en place d’un système de quotas par région géographique vise spécifiquement la population du Maghreb. Avec cette politique, la proportion d’immigrants d’origine maghrébine passerait de 38 % à 30 %.
«On déguise un quota religieux, culturel et linguistique en quota géographique. Choisir les immigrants en fonction de la couleur, de la religion et de la langue, c’est discriminatoire aux yeux de la Charte québécoise des droits et libertés, alors on le camoufle», a affirmé M. Anctil.
(...)
«Les immigrants maghrébins sont jeunes, ils sont très éduqués (ah bon???) et ils parlent français, mais ils ont de la difficulté à se trouver un emploi, car ils parlent peu l’anglais. C’est la réalité du marché du travail montréalais», a-t-il lancé. Il blâme aussi l’influence des syndicats et des ordres professionnels. «Le Québec est très corporatif», a-t-il dit.
Selon les données du Recensement 2001, la population d’origine maghrébine se concentre en effet à 91, 8 % dans la région métropolitaine de Montréal.
http://fr.canoe.ca/infos/quebeccanada/archives/2011/05/20110527-170557.html
Erdogan: "L’expression “islam modéré” est laide et offensante. Il n’y a pas d’islam modéré." Milliyet, 21 août 2007
samedi 28 mai 2011
mercredi 25 mai 2011
Le coran, retiré des rayons...
Un papier toilette retiré de la vente parce qu'il choque les musulmans
Un papier toilette vendu chez Carrefour a été retiré de la vente en Belgique. Parce que marqué des signes du Zodiaque. Deux de ceux-ci, la Vierge et le Capricorne, évoquent la graphie arabe des noms d'Allah et Mahomet.
De très loin, mais des imams bruxellois ont été interrogés à ce sujet par des fidèles. Et la chaîne a préféré désamorcer le problème.
La chaîne Carrefour a fait retirer de la vente un papier toilette fabriqué par la marque Renova. Parce que celui-ci était garni des douze signes du zodiaque. Et que deux d'entre eux, la Vierge et le Capricorne, stylisés, ressemblent de loin à l'écriture arabe des noms d'Allah et de Mahomet.
Cette ressemblance a été évoquée il y a dix jours, dans deux mosquées de Molenbeek, notamment celle de la chaussée de Merchtem. Des fidèles ont demandé à leur imam si celle-ci était réelle et volontaire. Il n'y a eu de critique des magasins Carrefour, mais cela a mené la direction de Carrefour Belgique à retirer complètement de la vente ce produit. Une décision récente, contrairement à la version officielle, qui prétend que ce produit avait été retiré de la vente il y a déjà deux ans, suite à des interrogations similaires en France.
C'est exact... pour les magasins de l'Hexagone, mais le produit restait en vente jusqu'il y a peu en Belgique. Nous avons fait le tour de plusieurs magasins de la chaîne: le produit n'est plus en rayon. Mais il l'était encore il y a dix jours au Carrefour de Berchem, et au Carrefour des Halles, à Bruxelles, on nous a précisé que ce papier était encore en vente “ il y a quelques jours”.
La police fédérale s'est même intéressée à ces dessins, pour voir dans quelle mesure ils pouvaient motiver des menaces de certains intégristes. La ressemblance est ténue. “ Il faut vraiment être tordu (sic) pour y voir une confusion volontaire ”, nous dit un Musulman. Malgré cela, la direction de Carrefour Belgique a voulu couper court à toute polémique en retirant le produit.
http://www.sudpresse.be/regions/bruxelles/2011-05-25/un-papier-wc-suscite-la-polemique-dans-des-mosquees-de-molenbeek-875709.shtml
Un papier toilette vendu chez Carrefour a été retiré de la vente en Belgique. Parce que marqué des signes du Zodiaque. Deux de ceux-ci, la Vierge et le Capricorne, évoquent la graphie arabe des noms d'Allah et Mahomet.
De très loin, mais des imams bruxellois ont été interrogés à ce sujet par des fidèles. Et la chaîne a préféré désamorcer le problème.
La chaîne Carrefour a fait retirer de la vente un papier toilette fabriqué par la marque Renova. Parce que celui-ci était garni des douze signes du zodiaque. Et que deux d'entre eux, la Vierge et le Capricorne, stylisés, ressemblent de loin à l'écriture arabe des noms d'Allah et de Mahomet.
Cette ressemblance a été évoquée il y a dix jours, dans deux mosquées de Molenbeek, notamment celle de la chaussée de Merchtem. Des fidèles ont demandé à leur imam si celle-ci était réelle et volontaire. Il n'y a eu de critique des magasins Carrefour, mais cela a mené la direction de Carrefour Belgique à retirer complètement de la vente ce produit. Une décision récente, contrairement à la version officielle, qui prétend que ce produit avait été retiré de la vente il y a déjà deux ans, suite à des interrogations similaires en France.
C'est exact... pour les magasins de l'Hexagone, mais le produit restait en vente jusqu'il y a peu en Belgique. Nous avons fait le tour de plusieurs magasins de la chaîne: le produit n'est plus en rayon. Mais il l'était encore il y a dix jours au Carrefour de Berchem, et au Carrefour des Halles, à Bruxelles, on nous a précisé que ce papier était encore en vente “ il y a quelques jours”.
La police fédérale s'est même intéressée à ces dessins, pour voir dans quelle mesure ils pouvaient motiver des menaces de certains intégristes. La ressemblance est ténue. “ Il faut vraiment être tordu (sic) pour y voir une confusion volontaire ”, nous dit un Musulman. Malgré cela, la direction de Carrefour Belgique a voulu couper court à toute polémique en retirant le produit.
http://www.sudpresse.be/regions/bruxelles/2011-05-25/un-papier-wc-suscite-la-polemique-dans-des-mosquees-de-molenbeek-875709.shtml
lundi 23 mai 2011
Pas de passeports pour les habitants de Gaza… Même pour les malades !
Lu sur le site palestinien d’information Ma’an News Agency :
Des manifestants se sont réunis à Gaza, samedi, pour protester contre le refus de l’Autorité Palestinienne de délivrer des passeports à 30.000 habitants de Gaza.
Des dizaines de milliers de Palestiniens de Gaza ont été incapables d’obtenir un passeport délivré par le Fatah qui dirige l’Autorité Palestinienne. Les habitants disent qu’en raison de tensions entre les factions, en dépit de l’accord de réconciliation signé récemment entre le Fatah et le Hamas, ils ne peuvent obtenir de passeport.
Conscient ou inconscient ? La pancarte réclamant le droit d'avoir des passeports montre des "mains" qui tiennent le document comme si elles tenaient des pistolets...
Salim Sharab, l’organisateur d’une campagne pour demander des passeports pour tous les Gazaouis, a accusé le ministre de l’intérieur de Ramallah de rejeter toutes les demandes de Gaza. (…) Des patients nécessitant des soins médicaux à l’étranger, des étudiants et des pèlerins du Hajj sont parmi les candidats rejetés. (...)
JSSNews
Des manifestants se sont réunis à Gaza, samedi, pour protester contre le refus de l’Autorité Palestinienne de délivrer des passeports à 30.000 habitants de Gaza.
Des dizaines de milliers de Palestiniens de Gaza ont été incapables d’obtenir un passeport délivré par le Fatah qui dirige l’Autorité Palestinienne. Les habitants disent qu’en raison de tensions entre les factions, en dépit de l’accord de réconciliation signé récemment entre le Fatah et le Hamas, ils ne peuvent obtenir de passeport.
Conscient ou inconscient ? La pancarte réclamant le droit d'avoir des passeports montre des "mains" qui tiennent le document comme si elles tenaient des pistolets...
Salim Sharab, l’organisateur d’une campagne pour demander des passeports pour tous les Gazaouis, a accusé le ministre de l’intérieur de Ramallah de rejeter toutes les demandes de Gaza. (…) Des patients nécessitant des soins médicaux à l’étranger, des étudiants et des pèlerins du Hajj sont parmi les candidats rejetés. (...)
JSSNews
dimanche 22 mai 2011
L'ultragauche
Halal oui, Jésus non !
Ah, Radio Canut mon amour. Joyeux bordel d’amateurs ultragauchistes lyonnais, où le hip-hop lesbiano-transgenre côtoie les talks à la gloire de la revolución mexicana, entre une playliste sortie des cartons de mai 68 et un concerto minimaliste pour larsen et tronçonneuse. Ils ont beau fédérer autour d’eux tous les clichés de la canaille anarcho-libertaire, ils ont pour eux ce grand mérite de pratiquer un éclectisme musical presque sans limite. Presque.
J’ai longtemps cru que l’ultragauche était anticléricale. Mais, parmi d’autres sources, Radio Canut m’apprit qu’en réalité l’ultragauche ne détestait en rien le reggae, par exemple, bien qu’il y soit question en permanence de références bibliques du type « Jerusalem/Babylon/Zion/Israel ». Elle ne déteste pas non plus un certain rap qui fait sans équivoque l’apologie de l’islam. Les musiques sacrées, de façon générale, trouvent volontiers leur place dans la programmation musicale de nos anarchoponques à sarouels, pourvu qu’elles viennent d’Inde, de la jungle amazonienne, du Japon, ou de Turquie. L’ultragauche n’a rien contre Dieu, en soi ! En revanche, vous n’entendrez jamais le moindre chant grégorien, le moindre Alleluiah baroque, le moindre petit bout de Requiem quelconque sur les ondes du 102.2 à Lyon. À la rigueur un peu de gospel, mais uniquement parce que ça entre dans la catégorie « musiques noires ».
Un petit miracle s’est accompli aujourd’hui : Radio Canut nous a offert l’écoute d’une pièce sacrée tout à fait singulière que je ne connaissais pas : l’hymne d’Oxyrhynque, datant du IIIème siècle, et rendant un pieux hommage à la Trinité. Ce n’était pas un bien grand miracle, hélas. En réalité, l’animateur avait ironiquement fait de ce chant l’ouverture de son émission du jour, consacrée à… « la colonisation chrétienne« .
La nature de l’ultragauche n’est aucunement anticléricale : c’est juste qu’elle ne veut pas entendre parler du Christ. Elle s’accommode sans aucun problème du halal et des mosquées, s’abandonne dans la contemplation des spiritualités exotiques, respecte profondément les croyances animistes, sympathise de bon cœur avec le culte rastafari. Mais le christianisme, lui, rencontre une hostilité sans limite. J’ai cru, de bonne foi, que « Ni dieu ni maître » était réellement le credo de l’ultragauche. La vérité, c’est que n’importe quel Dieu fait l’affaire, pourvu qu’il ne s’agisse pas de Jésus et de ses copains. L’anticléricalisme n’est que la vitrine politique du véritable combat anti-pape, anti-Église, et in fine anti-Christ. Qu’on ne se raconte pas d’histoires ; tenez, pour preuve supplémentaire, je suis allé rendre visite à un petit meeting anarchiste il y a quelques jours. Au menu du plat unique destiné à financer l’association, le chili con carne arborait en grosses lettres la mention « halal ».
Ni dieu ni maître ? Vraiment ? Vraiment-vraiment ?
http://www.causeur.fr/halal-oui-jesus-non,9990
Ah, Radio Canut mon amour. Joyeux bordel d’amateurs ultragauchistes lyonnais, où le hip-hop lesbiano-transgenre côtoie les talks à la gloire de la revolución mexicana, entre une playliste sortie des cartons de mai 68 et un concerto minimaliste pour larsen et tronçonneuse. Ils ont beau fédérer autour d’eux tous les clichés de la canaille anarcho-libertaire, ils ont pour eux ce grand mérite de pratiquer un éclectisme musical presque sans limite. Presque.
J’ai longtemps cru que l’ultragauche était anticléricale. Mais, parmi d’autres sources, Radio Canut m’apprit qu’en réalité l’ultragauche ne détestait en rien le reggae, par exemple, bien qu’il y soit question en permanence de références bibliques du type « Jerusalem/Babylon/Zion/Israel ». Elle ne déteste pas non plus un certain rap qui fait sans équivoque l’apologie de l’islam. Les musiques sacrées, de façon générale, trouvent volontiers leur place dans la programmation musicale de nos anarchoponques à sarouels, pourvu qu’elles viennent d’Inde, de la jungle amazonienne, du Japon, ou de Turquie. L’ultragauche n’a rien contre Dieu, en soi ! En revanche, vous n’entendrez jamais le moindre chant grégorien, le moindre Alleluiah baroque, le moindre petit bout de Requiem quelconque sur les ondes du 102.2 à Lyon. À la rigueur un peu de gospel, mais uniquement parce que ça entre dans la catégorie « musiques noires ».
Un petit miracle s’est accompli aujourd’hui : Radio Canut nous a offert l’écoute d’une pièce sacrée tout à fait singulière que je ne connaissais pas : l’hymne d’Oxyrhynque, datant du IIIème siècle, et rendant un pieux hommage à la Trinité. Ce n’était pas un bien grand miracle, hélas. En réalité, l’animateur avait ironiquement fait de ce chant l’ouverture de son émission du jour, consacrée à… « la colonisation chrétienne« .
La nature de l’ultragauche n’est aucunement anticléricale : c’est juste qu’elle ne veut pas entendre parler du Christ. Elle s’accommode sans aucun problème du halal et des mosquées, s’abandonne dans la contemplation des spiritualités exotiques, respecte profondément les croyances animistes, sympathise de bon cœur avec le culte rastafari. Mais le christianisme, lui, rencontre une hostilité sans limite. J’ai cru, de bonne foi, que « Ni dieu ni maître » était réellement le credo de l’ultragauche. La vérité, c’est que n’importe quel Dieu fait l’affaire, pourvu qu’il ne s’agisse pas de Jésus et de ses copains. L’anticléricalisme n’est que la vitrine politique du véritable combat anti-pape, anti-Église, et in fine anti-Christ. Qu’on ne se raconte pas d’histoires ; tenez, pour preuve supplémentaire, je suis allé rendre visite à un petit meeting anarchiste il y a quelques jours. Au menu du plat unique destiné à financer l’association, le chili con carne arborait en grosses lettres la mention « halal ».
Ni dieu ni maître ? Vraiment ? Vraiment-vraiment ?
http://www.causeur.fr/halal-oui-jesus-non,9990
vendredi 13 mai 2011
Génocide palestinien ? Une population multipliée par 8 en 60 ans !
JSS
Connaissez-vous beaucoup de peuples au monde qui se disent être victime d’un génocide, et dont la population a été multiplié par 8 en 60 ans ? Objectivement, hormis les “éternelles victimes” palestiniennes, je ne vois pas.
Alors que les Palestiniens se préparent à marquer le “Jour de la Nakba”, les statisticiens ont publié les chiffres officiels montrant que la population palestinienne est aujourd’hui 8 fois supérieur à celle de 1948.
La Nakba, ou catastrophe, se réfère aux combats lancés par les troupes arabes pour exterminer une fois pour toutes les Juifs qui vivaient alors dans le nouvel État d’Israël (alors que les “Palestiniens” venaient de refuser de créer un état). Lors de ces combats, connus sous le nom de guerre d’Indépendance d’Israël, 700.000 arabes ont quitté leurs maisons à l’appel des troupes égyptiennes, syriennes et jordaniennes qui demandaient, via la radio « de partir de vos maisons le temps que nous jetions les juifs à la mer ». Ils sont partis et ne sont plus jamais revenus. Malgré le peu d’armes israéliennes, l’État Juif a donné sa première leçon aux armées islamistes.
Quoi qu’il en soit, la population “palestinienne” de cette année-là était de 1,4 millions de personnes (notons que le terme “Palestinien” n’a été créé qu’en 1967. Avant cela, personne n’avait jamais été palestinien). Aujourd’hui, on compte à travers le monde 11 millions de “Palestiniens”, dont 5.5 millions en Judée-Samarie et à Gaza (tandis que l’on compte 5.7 millions de Juifs en Israël).
Avec les taux de croissance actuels, les populations juives et palestiniennes devraient être identiques d’ici 2014 (6.1 million) et les “Palestiniens” devraient être 7.2 millions en 2020 contre seulement 6.7 millions de juifs.
Les soi-disant réfugiés, qui n’ont de réfugié que le nom puisque seul un infime pourcentage de ces “réfugiés” était né en 1948, sont en hausse de 44%. Les “Palestiniens” sont aujourd’hui le seul peuple au monde où le statut de réfugié se transmet de génération en génération. Et pour cause, les peuplades arabes qui les accueillent (en Jordanie, en Syrie, etc…) refusent de leur donner la nationalité. On parle ici d’un apartheid complètement ignoré.
Autre chiffre intéressant : les 154.000 “Palestiniens” qui ont décidé de rester dans le nouvel État d’Israël en 1948 se sont transformé en 1.36 millions en 2011… Dont 40.6% de cette population à moins de 15 ans.
Connaissez-vous beaucoup de peuples au monde qui se disent être victime d’un génocide, et dont la population a été multiplié par 8 en 60 ans ? Objectivement, hormis les “éternelles victimes” palestiniennes, je ne vois pas.
Alors que les Palestiniens se préparent à marquer le “Jour de la Nakba”, les statisticiens ont publié les chiffres officiels montrant que la population palestinienne est aujourd’hui 8 fois supérieur à celle de 1948.
La Nakba, ou catastrophe, se réfère aux combats lancés par les troupes arabes pour exterminer une fois pour toutes les Juifs qui vivaient alors dans le nouvel État d’Israël (alors que les “Palestiniens” venaient de refuser de créer un état). Lors de ces combats, connus sous le nom de guerre d’Indépendance d’Israël, 700.000 arabes ont quitté leurs maisons à l’appel des troupes égyptiennes, syriennes et jordaniennes qui demandaient, via la radio « de partir de vos maisons le temps que nous jetions les juifs à la mer ». Ils sont partis et ne sont plus jamais revenus. Malgré le peu d’armes israéliennes, l’État Juif a donné sa première leçon aux armées islamistes.
Quoi qu’il en soit, la population “palestinienne” de cette année-là était de 1,4 millions de personnes (notons que le terme “Palestinien” n’a été créé qu’en 1967. Avant cela, personne n’avait jamais été palestinien). Aujourd’hui, on compte à travers le monde 11 millions de “Palestiniens”, dont 5.5 millions en Judée-Samarie et à Gaza (tandis que l’on compte 5.7 millions de Juifs en Israël).
Avec les taux de croissance actuels, les populations juives et palestiniennes devraient être identiques d’ici 2014 (6.1 million) et les “Palestiniens” devraient être 7.2 millions en 2020 contre seulement 6.7 millions de juifs.
Les soi-disant réfugiés, qui n’ont de réfugié que le nom puisque seul un infime pourcentage de ces “réfugiés” était né en 1948, sont en hausse de 44%. Les “Palestiniens” sont aujourd’hui le seul peuple au monde où le statut de réfugié se transmet de génération en génération. Et pour cause, les peuplades arabes qui les accueillent (en Jordanie, en Syrie, etc…) refusent de leur donner la nationalité. On parle ici d’un apartheid complètement ignoré.
Autre chiffre intéressant : les 154.000 “Palestiniens” qui ont décidé de rester dans le nouvel État d’Israël en 1948 se sont transformé en 1.36 millions en 2011… Dont 40.6% de cette population à moins de 15 ans.
jeudi 12 mai 2011
La moitié des élèves musulmans à Bruxelles est antisémite
BRUXELLES: La moitié des élèves bruxellois de confession musulmane est antisémite. C'est ce qui ressort d'une étude intitulée "Jong in Brussel" de la plate-forme Onderzoek Jeugd dont les résultats sont publiés jeudi dans De Morgen. "Un chiffre très élevé et inquiétant" selon le sociologue Mark Elchardus de la VUB.
"Ce qui est grave, c'est que ces sentiments anti-juifs n'ont rien avoir avec un niveau social ou culturel peu élevé, ce qui est le cas parmi les autochtones racistes. Chez les élèves bruxellois autochtones, 10pc sont antisémites.
"L'antisémitisme chez les élèves à une inspiration théologique et il y a un lien direct entre le fait d'être musulman et celui d'éprouver des sentiments antisémites", selon le scientifique. "Chez les catholiques ayant des sentiments antisémites, ceux-ci sont loin d'être aussi forts", souligne M. Elchardus qui plaide pour davantage d'attention pour l'entente mutuelle au sein d'écoles comptant de nombreux musulmans.
L'étude met aussi en évidence le fait que les jeunes belges, marocains, turcs et Européens du Sud cherchent des liens dans leur propre culture. Ils se font encore toujours difficilement des amis dans une autre communauté ethnique que la leur, aussi et surtout en ce qui concerne leurs relations amoureuses.
http://www.dhnet.be/infos/belgique/article/353434/la-moitie-des-eleves-musulmans-a-bruxelles-est-antisemite.html
"Ce qui est grave, c'est que ces sentiments anti-juifs n'ont rien avoir avec un niveau social ou culturel peu élevé, ce qui est le cas parmi les autochtones racistes. Chez les élèves bruxellois autochtones, 10pc sont antisémites.
"L'antisémitisme chez les élèves à une inspiration théologique et il y a un lien direct entre le fait d'être musulman et celui d'éprouver des sentiments antisémites", selon le scientifique. "Chez les catholiques ayant des sentiments antisémites, ceux-ci sont loin d'être aussi forts", souligne M. Elchardus qui plaide pour davantage d'attention pour l'entente mutuelle au sein d'écoles comptant de nombreux musulmans.
L'étude met aussi en évidence le fait que les jeunes belges, marocains, turcs et Européens du Sud cherchent des liens dans leur propre culture. Ils se font encore toujours difficilement des amis dans une autre communauté ethnique que la leur, aussi et surtout en ce qui concerne leurs relations amoureuses.
http://www.dhnet.be/infos/belgique/article/353434/la-moitie-des-eleves-musulmans-a-bruxelles-est-antisemite.html
mardi 10 mai 2011
samedi 7 mai 2011
Liban: Berlin veut expulser 200 criminels
AFP
Berlin a indiqué aujourd'hui avoir communiqué à Beyrouth une liste de plus de 200 ressortissants criminels libanais actuellement en Allemagne et qu'il voudrait pouvoir expulser.
"Le gouvernement allemand a un intérêt considérable au renvoi dans leur pays de ressortissants criminels libanais. (...) Nous avons communiqué au représentant libanais une liste de plus de 200 personnes, qui sont des cas graves, et cette liste est actuellement examinée à Beyrouth", a déclaré un porte-parole du ministère allemand des Affaires étrangères, Stefan Bredohl. "Une telle procédure a déjà eu lieu par le passé", a précisé le ministère allemand de l'Intérieur.
M. Bredohl réagissait lors de la conférence de presse trihebdomadaire du gouvernement allemand à une question des informations du quotidien populaire Bild, selon lequel 223 Libanais, accusés de meurtres, vols et viols, se trouveraient en Allemagne car Beyrouth refuserait de les reprendre.
Berlin a indiqué aujourd'hui avoir communiqué à Beyrouth une liste de plus de 200 ressortissants criminels libanais actuellement en Allemagne et qu'il voudrait pouvoir expulser.
"Le gouvernement allemand a un intérêt considérable au renvoi dans leur pays de ressortissants criminels libanais. (...) Nous avons communiqué au représentant libanais une liste de plus de 200 personnes, qui sont des cas graves, et cette liste est actuellement examinée à Beyrouth", a déclaré un porte-parole du ministère allemand des Affaires étrangères, Stefan Bredohl. "Une telle procédure a déjà eu lieu par le passé", a précisé le ministère allemand de l'Intérieur.
M. Bredohl réagissait lors de la conférence de presse trihebdomadaire du gouvernement allemand à une question des informations du quotidien populaire Bild, selon lequel 223 Libanais, accusés de meurtres, vols et viols, se trouveraient en Allemagne car Beyrouth refuserait de les reprendre.
vendredi 6 mai 2011
Pourquoi si peu de femmes à Lampedusa ?
Un article publié par La Marseillaise confirme cette pratique de « délestage » qui ne semble pas émouvoir plus que cela la presse et les associations féministes ou de défense des droits de l’homme (et de la femme)…
(...) Hamed a vu « un zodiac virer 17 femmes par-dessus bord pour délester l’embarcation (...)
http://www.lamarseillaise.fr/soci-t-quartiers/pas-d-accueil-pour-les-200-tunisiens-en-exil.html
--------------
(...) Tous, exclusivement des hommes jeunes, plutôt pauvres et rarement francophones, racontent la même histoire. Comme Tarek, 20 ans, parti il y a vingt jours de Kairouan.
«Nous étions entassés à 150 dans un bateau prévu pour 60, explique le garçon. Au cours du trajet pour Lampedusa, douze filles ont été jetées à la mer. (...)
http://www.lefigaro.fr/international/2011/04/05/01003-20110405ARTFIG00744--vintimille-un-sangatte-entre-france-et-italie.php
(...) Hamed a vu « un zodiac virer 17 femmes par-dessus bord pour délester l’embarcation (...)
http://www.lamarseillaise.fr/soci-t-quartiers/pas-d-accueil-pour-les-200-tunisiens-en-exil.html
--------------
(...) Tous, exclusivement des hommes jeunes, plutôt pauvres et rarement francophones, racontent la même histoire. Comme Tarek, 20 ans, parti il y a vingt jours de Kairouan.
«Nous étions entassés à 150 dans un bateau prévu pour 60, explique le garçon. Au cours du trajet pour Lampedusa, douze filles ont été jetées à la mer. (...)
http://www.lefigaro.fr/international/2011/04/05/01003-20110405ARTFIG00744--vintimille-un-sangatte-entre-france-et-italie.php
Quand les homos baissent leur froc...
Communiqué d’annulation du kiss-in :
Face aux pressions que nous subissons de la part de certains musulmans intégristes et au vu du refus qu’a témoigné à notre encontre la LGBT, nous, organisateurs du kiss-in devant la Grande Mosquée de Lyon, prévu le samedi 7 mai, annulons l’événement.
"Nous regrettons que les associations de défense de la cause homosexuelle qui ont eu le courage d’affronter les intégristes catholiques n’aient pas eu la même volonté de dénoncer les musulmans intégristes."
Face aux pressions que nous subissons de la part de certains musulmans intégristes et au vu du refus qu’a témoigné à notre encontre la LGBT, nous, organisateurs du kiss-in devant la Grande Mosquée de Lyon, prévu le samedi 7 mai, annulons l’événement.
"Nous regrettons que les associations de défense de la cause homosexuelle qui ont eu le courage d’affronter les intégristes catholiques n’aient pas eu la même volonté de dénoncer les musulmans intégristes."
jeudi 5 mai 2011
Ben Laden : Al Jazeera "en deuil" ?
Principal moyen de communication d′Al-Qaida, la chaîne de télévision Al Jazeera aurait réservé une couverture singulière à la mort d′Oussama Ben Laden. Membre de l′Institut interdisciplinaire de l′anthropologie du contemporain, Hosham Dawod, dénonce ce traitement sur le Monde.fr.
Un deuil. Voici comment Hosham Dawod analyse le traitement particulier réservé à la mort d′Oussama Ben Laden par Al Jazeera. "Ce matin, n'importe quelle télévision, radio, journal se devait d'évoquer cet événement au moins au travers des faits : que s'est-il passé, comment, etc. Mais on a un peu l'impression, en voyant ça en langue arabe, qu'Al-Jazira vit une situation de deuil à peine dissimulée, de tristesse, de frustration".
L′anthropologue cite plusieurs exemples: "les images de reportages qui passent en boucle montrent le chef d'Al-Qaida dans une posture beaucoup plus paisible, parfois même humaniste", la chaîne qatarie n′évoque pas "les attentats d′Al-Qaida visant des cvils innocents", "Al-Jazira a été jusqu'à installer une terminologie distinctive choquante en hissant les victimes des Américains et Occidentaux au rang de martyrs (chahid), tandis que les victimes d'Al-Qaida ne demeurent en dernière instance que des morts ordinaires (maqtoul)".
Selon Dawod, cette couverture s′explique par le fait que la chaîne "a été l'une des rares chaînes de télévision à rendre publics les messages des dirigeants d'Al-Qaida, en particulier d'Oussama Ben Laden". Mais il va même plus loin: "dans le monde arabe, on a souvent soupçonné le Qatar d'avoir passé un marché tacite avec Al-Qaida stipulant en substance : "Nous diffusons vos informations et messages, et en échange vous nous laissez en paix." Sans tirer les moindres conséquences, il est à noter que le Qatar n'a jamais été inquiété par Al-Qaida, bien qu'il abrite l'une des plus grandes bases américaines dans la région".
Pour Dawod, "cela montre les limites de cette chaîne et, plus globalement, de la "diplomatie" du Qatar. (...)L'image du pays, comme de la chaîne, paraît floue, brouillée". Il conclut: "à Doha une grande tristesse traverse la chaîne. C'est un deuil à peine dissimulé avant d'être une nouvelle, et plus qu'à un moment d'information, on a le sentiment d'assister avec Al-Jazira à une commémoration".
http://www.arretsurimages.net/vite.php?id=11002
Un deuil. Voici comment Hosham Dawod analyse le traitement particulier réservé à la mort d′Oussama Ben Laden par Al Jazeera. "Ce matin, n'importe quelle télévision, radio, journal se devait d'évoquer cet événement au moins au travers des faits : que s'est-il passé, comment, etc. Mais on a un peu l'impression, en voyant ça en langue arabe, qu'Al-Jazira vit une situation de deuil à peine dissimulée, de tristesse, de frustration".
L′anthropologue cite plusieurs exemples: "les images de reportages qui passent en boucle montrent le chef d'Al-Qaida dans une posture beaucoup plus paisible, parfois même humaniste", la chaîne qatarie n′évoque pas "les attentats d′Al-Qaida visant des cvils innocents", "Al-Jazira a été jusqu'à installer une terminologie distinctive choquante en hissant les victimes des Américains et Occidentaux au rang de martyrs (chahid), tandis que les victimes d'Al-Qaida ne demeurent en dernière instance que des morts ordinaires (maqtoul)".
Selon Dawod, cette couverture s′explique par le fait que la chaîne "a été l'une des rares chaînes de télévision à rendre publics les messages des dirigeants d'Al-Qaida, en particulier d'Oussama Ben Laden". Mais il va même plus loin: "dans le monde arabe, on a souvent soupçonné le Qatar d'avoir passé un marché tacite avec Al-Qaida stipulant en substance : "Nous diffusons vos informations et messages, et en échange vous nous laissez en paix." Sans tirer les moindres conséquences, il est à noter que le Qatar n'a jamais été inquiété par Al-Qaida, bien qu'il abrite l'une des plus grandes bases américaines dans la région".
Pour Dawod, "cela montre les limites de cette chaîne et, plus globalement, de la "diplomatie" du Qatar. (...)L'image du pays, comme de la chaîne, paraît floue, brouillée". Il conclut: "à Doha une grande tristesse traverse la chaîne. C'est un deuil à peine dissimulé avant d'être une nouvelle, et plus qu'à un moment d'information, on a le sentiment d'assister avec Al-Jazira à une commémoration".
http://www.arretsurimages.net/vite.php?id=11002
mercredi 4 mai 2011
Belgique: Seuls des musulmans peuvent adopter des enfants marocains
Des parents candidats à l’adoption d’un enfant marocain devront d’abord prouver qu’ils sont musulmans. En cas de doute, la demande sera rejetée. A l’heure actuelle, trois dossiers concernant des parents souhaitant adopter des enfants marocains sont traités à l’essai.
C’est ce que rapporte mercredi De Morgen alors que le Maroc est sur le point d’être reconnu en Belgique comme nouveau pays pouvant intervenir pour une adoption.
A l’heure actuelle, trois dossiers concernant des parents souhaitant adopter des enfants marocains sont traités à l’essai. Lorsqu’ils seront finalisés, l’autorité centrale flamande en matière d’adoption (VCA, Vlaamse Centrale Autoriteit) procèdera à une évaluation et en cas de rapport positif, le Maroc deviendra un nouveau canal d’adoption. Cependant, l’évaluation en cours fait apparaître que pour adopter un enfant venant du Maroc, les candidats parents devront être musulmans.
"On ne peut rien y faire", estime le porte-parole du ministre flamand du Bien-être Jo Vandeurzen. “Nous demandons seulement à un pays proposant des adoptions de signer la Convention internationale de La Haye. Si un pays impose ensuite une restriction, nous ne pouvons rien faire d’autre que de la respecter”, estime-t-il.
------
Il serait malheureux en effet que des petits musulmans soient élevés par des êtres impurs...
C’est ce que rapporte mercredi De Morgen alors que le Maroc est sur le point d’être reconnu en Belgique comme nouveau pays pouvant intervenir pour une adoption.
A l’heure actuelle, trois dossiers concernant des parents souhaitant adopter des enfants marocains sont traités à l’essai. Lorsqu’ils seront finalisés, l’autorité centrale flamande en matière d’adoption (VCA, Vlaamse Centrale Autoriteit) procèdera à une évaluation et en cas de rapport positif, le Maroc deviendra un nouveau canal d’adoption. Cependant, l’évaluation en cours fait apparaître que pour adopter un enfant venant du Maroc, les candidats parents devront être musulmans.
"On ne peut rien y faire", estime le porte-parole du ministre flamand du Bien-être Jo Vandeurzen. “Nous demandons seulement à un pays proposant des adoptions de signer la Convention internationale de La Haye. Si un pays impose ensuite une restriction, nous ne pouvons rien faire d’autre que de la respecter”, estime-t-il.
------
Il serait malheureux en effet que des petits musulmans soient élevés par des êtres impurs...
Le Hamas, qui dirige la bande de Gaza, est à la tête d'un véritable empire économique
L’accord entre les deux partis palestiniens intervient au moment où le Hamas se trouve dans une excellente situation financière. Au cours des cinq dernières années, le mouvement islamiste a réussi à créer un immense empire économique qu’il contrôle dans la bande de Gaza. L’enquête qu’a mené récemment un journaliste israélien spécialiste du monde arabe (*) révèle aussi que les dépenses courantes de la bande de Gaza sont largement réglées par l’Autorité palestinienne (Fatah) alors que les recettes aboutissent dans les caisses du gouvernement de Gaza (Hamas). Sans compter les nombreuses participations dans des entreprises et sociétés financières très rentables.
Des fonctionnaires payés à ne rien faire
Depuis 2007, l’Autorité palestinienne assure la survie artificielle de l’économie gazaouite en finançant, sur son budget, les principales dépenses publiques de la bande de Gaza. En 2010, on pouvait estimer que près de 54% du budget palestinien (dont l’enveloppe global se montait à 3,2 milliards de dollars) étaient affectés aux dépenses courantes du gouvernement de la bande de Gaza. L’Autorité palestinienne, dont les finances sont gérées par le Premier ministre Salam Fayyad depuis Ramallah, rémunère notamment ses 77 000 fonctionnaires qui résident à Gaza, mais qui ont, pour la plupart, cessé de travailler après la prise du pouvoir du Hamas en 2007.
Au total, près d’une famille gazaouite sur trois serait donc rémunérée par l’Autorité palestinienne. De plus, le budget palestinien règle les factures d’électricité, d’eau et de carburant de la bande de Gaza. C’est cet afflux de capitaux extérieurs qui a permis à l’économie gazaouite d’afficher, selon les calculs du FMI, une croissance de son PIB de 15% en 2010. En revanche, l’écart de revenu par tête entre la Cisjordanie et la bande de Gaza reste important: si le revenu moyen d’un Palestinien était de 1.827 dollars en 2010, il était de 1.400 dollars dans la bande de Gaza contre 2.100 dollars en Cisjordanie, soit un écart de près de 50% entre les deux territoires.
Peu de dépenses, beaucoup de recettes
Si le mouvement Hamas, qui détient le pouvoir dans la bande de Gaza depuis juin 2007, doit faire face à de faibles dépenses, en revanche, il bénéficie de revenus de plus en plus importants. En fait, après cinq ans de gouvernance, le petit mouvement politique est devenu un riche conglomérat financier. Son budget de fonctionnement serait passé de 40 millions de dollars en 2006, à 540 millions de dollars en 2010. Certes, le Hamas règle le salaire de ses 35.000 policiers et membres du personnel militaire, mais il laisse à l’Autorité palestinienne et aux bailleurs internationaux le soin de subvenir aux besoins de la population gazaouite.
En peu de temps, le Hamas a mis en place des dispositifs financiers qui lui permettent d’accroître ses revenus tout en compressant ses dépenses. Sa première source de revenu est constituée par une longue série de taxes et redevances qui pèsent sur de nombreuses produits (comme cigarettes et véhicules) et transactions (comme le change de devises); il s’agirait de 250 millions de dollars par an que le gouvernement du Hamas prélèverait sous la forme de fiscalité indirecte.
Seconde source de revenu pour le Hamas: le commerce qui transite par les tunnels construits par des contrebandiers pour relier l’Egypte à la bande de Gaza. Certes, le volume du commerce clandestin, qui transite par l’un des 800 tunnels creusés le long du couloir de 14 kilomètres qui constitue la frontière avec l’Égypte (dit Couloir de Philadelphie), varie selon la fréquence de l’ouverture des points de passage officiels; au cours des périodes durant lesquelles le commerce clandestin battait son plein, le volume des transactions se montait à environ 800 millions de dollars par an, sur lesquels les employés du Hamas prélevaient d’importantes commissions.
La troisième source de revenu du gouvernement gazaoui du Hamas est constituée par les bailleurs de fonds du Golfe persique, et notamment l’Emirat de Qatar, et d’Iran. Il s’agit d’environ 100 millions de dollars par an qui sont essentiellement affectés à l’achat d’armes et à l’amélioration du réseau de tunnels clandestins.
Un empire économique
Après cinq ans de gestion de la bande de Gaza, de 2006 à 2010, le mouvement du Hamas a créé un véritable empire économique qui s’étend et prospère. En reprenant le contrôle des terres abandonnées par Israël en 2005, le Hamas est devenu un des principaux acteurs dans le secteur privé de Gaza. Ses membres actifs, qui font partie de la classe dirigeante ont créé, directement ou par l’intermédiaire de sociétés écran, des entreprises rentables: centre commercial moderne, parc de loisirs, hôtels, immobilier, vergers et cultures avancées, etc.
Le mouvement également a acquis des participations dans de nombreuses sociétés financières, comme “The Islamic Bank” et “The Al-Multazim insurance”. Au total, le Hamas a érigé un mini-empire économique qui contrôle une grande part de l’activité de la bande de Gaza. La rivalité entre le Hamas (Gaza) et le Fatah (Cisjordanie) n’est donc plus seulement politique et militaire: elle est aussi économique et financière.
Jacques Bendelac (Jérusalem)
* Ehud YAARI et Ofer EYAL, « Gaza’s Economy: How Hamas Stays in Power », The Washington Institute for Near East Policy, PolicyWatch, n° 1737, janvier 2011.
---------------
Pauvres palestiniens (suite)
JSSNews
L’hôtellerie palestinienne se porte à merveille.
Le nombre de chambres d’hôtel dans les territoires disputés (Judée et Samarie sous gouvernance palestinienne) a augmenté en 2010, dépassant le nombre de l’année précédente de 9%, selon une étude publiée lundi par le Bureau Central Palestinien des Statistiques.
Le nombre total de visiteurs dans les hôtels palestiniens a atteint 577.000 durant l’année 2010, soit une augmentation de 28% par rapport à 2009… Et de 44% par rapport à 1999, juste avant que les Palestiniens ne déclenchent une nouvelle guerre anti-israélienne (seconde intifada).
Grand Hôtel de Gaza
37% des touristes qui visitent les territoires viennent de l’Union Européenne ; ce qui représente, en nuits cumulées, 1,25 millions de nuitées. 16 autres pour cent des visiteurs venaient des pays d’Europe géographique mais pas diplomatique (Europe de l’est, Turquie, etc…) et 13% était des Américains.
On apprend aussi dans ce sondage que les 29 hôtels tenus par des Arabes “palestiniens” de Jérusalem-est sont les hôtels les mieux remplis (1.427 chambres disponibles pour 3.263 lits), suivi par les hôtels du centre de la Judée-Samarie (26 hôtels avec 1.060 chambres et 2.343 lits), suivi de près par ceux du sud de cette région (25 hôtels, 1.868 chambres, 4.001 lits). Le nord de cette région historique du judaïsme, mais aujourd’hui occupée par les arabes-palestiniens n’a que 7 hôtels, soit un total de 164 chambres et de 361 lits. A Gaza, il y a tout de même officiellement 8 hôtels avec 340 chambres et 575 lits. Mais ce rapport ne semble pas prendre en compte les deux nouveaux 5 étoiles de luxe construit à Gaza en 2010.
Des fonctionnaires payés à ne rien faire
Depuis 2007, l’Autorité palestinienne assure la survie artificielle de l’économie gazaouite en finançant, sur son budget, les principales dépenses publiques de la bande de Gaza. En 2010, on pouvait estimer que près de 54% du budget palestinien (dont l’enveloppe global se montait à 3,2 milliards de dollars) étaient affectés aux dépenses courantes du gouvernement de la bande de Gaza. L’Autorité palestinienne, dont les finances sont gérées par le Premier ministre Salam Fayyad depuis Ramallah, rémunère notamment ses 77 000 fonctionnaires qui résident à Gaza, mais qui ont, pour la plupart, cessé de travailler après la prise du pouvoir du Hamas en 2007.
Au total, près d’une famille gazaouite sur trois serait donc rémunérée par l’Autorité palestinienne. De plus, le budget palestinien règle les factures d’électricité, d’eau et de carburant de la bande de Gaza. C’est cet afflux de capitaux extérieurs qui a permis à l’économie gazaouite d’afficher, selon les calculs du FMI, une croissance de son PIB de 15% en 2010. En revanche, l’écart de revenu par tête entre la Cisjordanie et la bande de Gaza reste important: si le revenu moyen d’un Palestinien était de 1.827 dollars en 2010, il était de 1.400 dollars dans la bande de Gaza contre 2.100 dollars en Cisjordanie, soit un écart de près de 50% entre les deux territoires.
Peu de dépenses, beaucoup de recettes
Si le mouvement Hamas, qui détient le pouvoir dans la bande de Gaza depuis juin 2007, doit faire face à de faibles dépenses, en revanche, il bénéficie de revenus de plus en plus importants. En fait, après cinq ans de gouvernance, le petit mouvement politique est devenu un riche conglomérat financier. Son budget de fonctionnement serait passé de 40 millions de dollars en 2006, à 540 millions de dollars en 2010. Certes, le Hamas règle le salaire de ses 35.000 policiers et membres du personnel militaire, mais il laisse à l’Autorité palestinienne et aux bailleurs internationaux le soin de subvenir aux besoins de la population gazaouite.
En peu de temps, le Hamas a mis en place des dispositifs financiers qui lui permettent d’accroître ses revenus tout en compressant ses dépenses. Sa première source de revenu est constituée par une longue série de taxes et redevances qui pèsent sur de nombreuses produits (comme cigarettes et véhicules) et transactions (comme le change de devises); il s’agirait de 250 millions de dollars par an que le gouvernement du Hamas prélèverait sous la forme de fiscalité indirecte.
Seconde source de revenu pour le Hamas: le commerce qui transite par les tunnels construits par des contrebandiers pour relier l’Egypte à la bande de Gaza. Certes, le volume du commerce clandestin, qui transite par l’un des 800 tunnels creusés le long du couloir de 14 kilomètres qui constitue la frontière avec l’Égypte (dit Couloir de Philadelphie), varie selon la fréquence de l’ouverture des points de passage officiels; au cours des périodes durant lesquelles le commerce clandestin battait son plein, le volume des transactions se montait à environ 800 millions de dollars par an, sur lesquels les employés du Hamas prélevaient d’importantes commissions.
La troisième source de revenu du gouvernement gazaoui du Hamas est constituée par les bailleurs de fonds du Golfe persique, et notamment l’Emirat de Qatar, et d’Iran. Il s’agit d’environ 100 millions de dollars par an qui sont essentiellement affectés à l’achat d’armes et à l’amélioration du réseau de tunnels clandestins.
Un empire économique
Après cinq ans de gestion de la bande de Gaza, de 2006 à 2010, le mouvement du Hamas a créé un véritable empire économique qui s’étend et prospère. En reprenant le contrôle des terres abandonnées par Israël en 2005, le Hamas est devenu un des principaux acteurs dans le secteur privé de Gaza. Ses membres actifs, qui font partie de la classe dirigeante ont créé, directement ou par l’intermédiaire de sociétés écran, des entreprises rentables: centre commercial moderne, parc de loisirs, hôtels, immobilier, vergers et cultures avancées, etc.
Le mouvement également a acquis des participations dans de nombreuses sociétés financières, comme “The Islamic Bank” et “The Al-Multazim insurance”. Au total, le Hamas a érigé un mini-empire économique qui contrôle une grande part de l’activité de la bande de Gaza. La rivalité entre le Hamas (Gaza) et le Fatah (Cisjordanie) n’est donc plus seulement politique et militaire: elle est aussi économique et financière.
Jacques Bendelac (Jérusalem)
* Ehud YAARI et Ofer EYAL, « Gaza’s Economy: How Hamas Stays in Power », The Washington Institute for Near East Policy, PolicyWatch, n° 1737, janvier 2011.
---------------
Pauvres palestiniens (suite)
JSSNews
L’hôtellerie palestinienne se porte à merveille.
Le nombre de chambres d’hôtel dans les territoires disputés (Judée et Samarie sous gouvernance palestinienne) a augmenté en 2010, dépassant le nombre de l’année précédente de 9%, selon une étude publiée lundi par le Bureau Central Palestinien des Statistiques.
Le nombre total de visiteurs dans les hôtels palestiniens a atteint 577.000 durant l’année 2010, soit une augmentation de 28% par rapport à 2009… Et de 44% par rapport à 1999, juste avant que les Palestiniens ne déclenchent une nouvelle guerre anti-israélienne (seconde intifada).
Grand Hôtel de Gaza
37% des touristes qui visitent les territoires viennent de l’Union Européenne ; ce qui représente, en nuits cumulées, 1,25 millions de nuitées. 16 autres pour cent des visiteurs venaient des pays d’Europe géographique mais pas diplomatique (Europe de l’est, Turquie, etc…) et 13% était des Américains.
On apprend aussi dans ce sondage que les 29 hôtels tenus par des Arabes “palestiniens” de Jérusalem-est sont les hôtels les mieux remplis (1.427 chambres disponibles pour 3.263 lits), suivi par les hôtels du centre de la Judée-Samarie (26 hôtels avec 1.060 chambres et 2.343 lits), suivi de près par ceux du sud de cette région (25 hôtels, 1.868 chambres, 4.001 lits). Le nord de cette région historique du judaïsme, mais aujourd’hui occupée par les arabes-palestiniens n’a que 7 hôtels, soit un total de 164 chambres et de 361 lits. A Gaza, il y a tout de même officiellement 8 hôtels avec 340 chambres et 575 lits. Mais ce rapport ne semble pas prendre en compte les deux nouveaux 5 étoiles de luxe construit à Gaza en 2010.
lundi 2 mai 2011
Welcome to Eurabia
As Muslim population mushrooms, we may be seeing last days of Europe as we know it.
We are living through the self-extinction of the European civilization that shaped the age we live in. In his new bestselling book “Civilization,” renowned Harvard historian Niall Ferguson writes: “If the Muslim population of the UK were to continue growing at an annual rate of 6.7% (as it did between 2004 and 2008,) its share of the total UK population would rise from just under 4% in 2008 to 8% in 2020, to 15% in 2030 and to 28% in 2040, finally passing 50%in 2050.”
Ferguson is not alone in using the term “Eurabia” to describe an Islamicized, senescent European continent. Historian Bat Ye’or spent her career studying the phenomenon and Professor Bernard Lewis told German daily Die Welt that “Europe will have Muslim majorities at the latest by the end of the 21st Century.”
The global number of Muslims is expected to jump by 35% in the next 20 years, growing twice as fast as the non-Muslim population, according not to these “Eurabia mongers,” but to the famous US Pew Forum, which published projections Muslim population growth between 2010 and 2030.
The most frightening figures are in Europe. Some of the biggest increases in Europe’s Muslim population in absolute numbers over the next 20 years are expected to occur in the United Kingdom, France, Italy and Germany. The Muslim populations in Italy and Sweden are projected to “more than double in size.” Cardinal Angelo Bagnasco, President of the Italian Episcopal Conference, warned about Italy’s “slow demographic suicide” and Italian Father Piero Gheddo, a doyen of Vatican’s missionaries, warned that “Europe will be dominated by Islam in the space of a few generations.”
A low European fertility rate, massive immigration from Muslim countries and a confident Islamist minority are turning the cradle of Western civilization into its grave. As historian Walter Laqueur has warned, these are “the last days of Europe.”
(...)
While, Austria was 90% Catholic in the 20th Century, Islam could make up the majority religion among Austrians under 15 years of age by 2050, says American journalist Christopher Caldwel. In the four largest cities of the Netherlands – Amsterdam, Rotterdam, The Hague and Utrecht – Mohammed, with the variations of Mohamed and Muhammad, is the leading name among newborns. The same is true for the European Union’s capital, Brussels.
Elsewhere, only 3.2% of Spain’s population was foreign-born in 1998. Now it’s more than 15%. According to the Pew Forum, France’s Muslim population will increase from the current 4.7 million to 6.9 million in 2030. Indeed, demography is changing all European cities: The populations of Amsterdam, Brussels and Marseille is between 20 and 25% of Muslim; Birmingham, Cologne, Copenhagen, London, Paris, Rotterdam, Stockholm, Strasbourg and The Hague are between 10 and 20% Muslim; Berlin, Hamburg and Vienna are between 5 and 10%.
The problem is that the fastest-breeding demographic group in Europe is also the most religious and the one most resistant to the pieties of a liberal democracy. It’s not difficult to imagine how this confrontation between a European atheistic apathy and an Islamist theological turmoil will end.
The Muslim Brotherhood runs most European mosques. Its front groups are courted by Western governments and media. Europe is one of their priorities. They call it “dar al shaadi”, the land of mission. Yusuf al Qaradawi, the most famous guru of the Brotherhood, spoke clearly: “Islam will return to Europe, not by the sword, but with proselytism.”
Europe risks losing all its precious gifts: Human dignity, freedom of conscience, freedom of religion, freedom of expression, rule of law, separation of state and mosque. Across Europe there are dozens of journalists, cartoonists and writers who are living under terrorist threats.
(...)
Holland – with all of its rules against discrimination – is already a segregated society. The biggest mosques in Europe frame the vibrant green, luxuriant, wooded, watery Dutch countryside. At the Zuidplein Theatre, one of the most prestigious in Rotterdam, an entire balcony was reserved for Muslim women. This is not happening in Pakistan or Saudi Arabia, but in the city where the Founding Fathers set out for the United States.
The Economist, a publication far from anti-Islamic ideas, spoke of Rotterdam as a “Eurabian nightmare.” This nightmare is threatening the Jews too. Anti-Semitism in Western Europe last year was “the worst since World War II”, according to the Jewish Agency. It will only worsen in the future. Books such as Mein Kampf and The Protocols of the Elders of Zion are prominently displayed bestsellers in Muslim stores on Edgware Road in the heart of London.(...)
http://jssnews.com/2011/05/02/welcome-to-eurabia/?utm_source=feedburner&utm_medium=email&utm_campaign=Feed%3A+JSSNews+%28JSS+News%29
We are living through the self-extinction of the European civilization that shaped the age we live in. In his new bestselling book “Civilization,” renowned Harvard historian Niall Ferguson writes: “If the Muslim population of the UK were to continue growing at an annual rate of 6.7% (as it did between 2004 and 2008,) its share of the total UK population would rise from just under 4% in 2008 to 8% in 2020, to 15% in 2030 and to 28% in 2040, finally passing 50%in 2050.”
Ferguson is not alone in using the term “Eurabia” to describe an Islamicized, senescent European continent. Historian Bat Ye’or spent her career studying the phenomenon and Professor Bernard Lewis told German daily Die Welt that “Europe will have Muslim majorities at the latest by the end of the 21st Century.”
The global number of Muslims is expected to jump by 35% in the next 20 years, growing twice as fast as the non-Muslim population, according not to these “Eurabia mongers,” but to the famous US Pew Forum, which published projections Muslim population growth between 2010 and 2030.
The most frightening figures are in Europe. Some of the biggest increases in Europe’s Muslim population in absolute numbers over the next 20 years are expected to occur in the United Kingdom, France, Italy and Germany. The Muslim populations in Italy and Sweden are projected to “more than double in size.” Cardinal Angelo Bagnasco, President of the Italian Episcopal Conference, warned about Italy’s “slow demographic suicide” and Italian Father Piero Gheddo, a doyen of Vatican’s missionaries, warned that “Europe will be dominated by Islam in the space of a few generations.”
A low European fertility rate, massive immigration from Muslim countries and a confident Islamist minority are turning the cradle of Western civilization into its grave. As historian Walter Laqueur has warned, these are “the last days of Europe.”
(...)
While, Austria was 90% Catholic in the 20th Century, Islam could make up the majority religion among Austrians under 15 years of age by 2050, says American journalist Christopher Caldwel. In the four largest cities of the Netherlands – Amsterdam, Rotterdam, The Hague and Utrecht – Mohammed, with the variations of Mohamed and Muhammad, is the leading name among newborns. The same is true for the European Union’s capital, Brussels.
Elsewhere, only 3.2% of Spain’s population was foreign-born in 1998. Now it’s more than 15%. According to the Pew Forum, France’s Muslim population will increase from the current 4.7 million to 6.9 million in 2030. Indeed, demography is changing all European cities: The populations of Amsterdam, Brussels and Marseille is between 20 and 25% of Muslim; Birmingham, Cologne, Copenhagen, London, Paris, Rotterdam, Stockholm, Strasbourg and The Hague are between 10 and 20% Muslim; Berlin, Hamburg and Vienna are between 5 and 10%.
The problem is that the fastest-breeding demographic group in Europe is also the most religious and the one most resistant to the pieties of a liberal democracy. It’s not difficult to imagine how this confrontation between a European atheistic apathy and an Islamist theological turmoil will end.
The Muslim Brotherhood runs most European mosques. Its front groups are courted by Western governments and media. Europe is one of their priorities. They call it “dar al shaadi”, the land of mission. Yusuf al Qaradawi, the most famous guru of the Brotherhood, spoke clearly: “Islam will return to Europe, not by the sword, but with proselytism.”
Europe risks losing all its precious gifts: Human dignity, freedom of conscience, freedom of religion, freedom of expression, rule of law, separation of state and mosque. Across Europe there are dozens of journalists, cartoonists and writers who are living under terrorist threats.
(...)
Holland – with all of its rules against discrimination – is already a segregated society. The biggest mosques in Europe frame the vibrant green, luxuriant, wooded, watery Dutch countryside. At the Zuidplein Theatre, one of the most prestigious in Rotterdam, an entire balcony was reserved for Muslim women. This is not happening in Pakistan or Saudi Arabia, but in the city where the Founding Fathers set out for the United States.
The Economist, a publication far from anti-Islamic ideas, spoke of Rotterdam as a “Eurabian nightmare.” This nightmare is threatening the Jews too. Anti-Semitism in Western Europe last year was “the worst since World War II”, according to the Jewish Agency. It will only worsen in the future. Books such as Mein Kampf and The Protocols of the Elders of Zion are prominently displayed bestsellers in Muslim stores on Edgware Road in the heart of London.(...)
http://jssnews.com/2011/05/02/welcome-to-eurabia/?utm_source=feedburner&utm_medium=email&utm_campaign=Feed%3A+JSSNews+%28JSS+News%29
Inscription à :
Articles (Atom)