Reuters
Un Turc est devenu lundi pour la première fois président de l'Assemblée parlementaire du Conseil de l'Europe, une institution créée à Strasbourg en 1949.
Mevlut Çavusoglu, député et cofondateur du Parti Justice et Développement (AKP), le parti islamiste modéré au pouvoir à Ankara, a été élu par acclamation. Il était le seul candidat.
Cet homme de 42 ans, diplômé en relations internationales et en sciences économiques des universités d'Ankara, de New York et de Londres, a intégré en 2003 l'Assemblée du Conseil de l'Europe où il présidait la sous-commission des migrations.
Son groupe politique à Strasbourg, le GDE (Groupe des démocrates européens), auquel revenait la présidence en vertu d'un accord de rotation, l'avait désigné pour le représenter.
Mevlut Çavusoglu assurera la présidence de l'assemblée pour un an, renouvelable une fois. La Turquie prendra elle-même la présidence du Comité des ministres du Conseil de l'Europe en novembre prochain pour une durée de six mois.
Cette double présidence au sein du Conseil de l'Europe intervient dans un contexte délicat pour Ankara, que la dissolution récente du Parti de la société démocratique (DTP), pro-kurde, par une décision de la Cour constitutionnelle, a mis en contradiction avec les principes de l'organisation.
La Turquie reste également parmi les pays les plus souvent condamnés par la Cour européenne des droits de l'homme.
Un élu local Turc de l'AKP, Yavuz Mildon, avait été élu en 2008 à la présidence du Congrès des pouvoirs locaux et régionaux du Conseil de l'Europe. Il avait suspendu l'exercice de son mandat au bout de six mois en raison de problèmes de santé.
Erdogan: "L’expression “islam modéré” est laide et offensante. Il n’y a pas d’islam modéré." Milliyet, 21 août 2007
lundi 25 janvier 2010
vendredi 22 janvier 2010
L'imam pour une loi anti-burqa
"Malgré les menaces dont il a fait l’objet, l’imam de Drancy (Seine-Saint-Denis), Hassen Chalghoumi, ne craint pas de dire haut et fort qu’il condamne la burqa en France. (...) Cet imam atypique, figure du dialogue judéo-musulman en banlieue, martèle que le voile intégral n’est pas une prescription de l’islam. "
"Oui, je suis pour l’interdiction par la loi de la burqa, qui n’a pas sa place en France, pays où les femmes votent depuis 1945. Mais elle doit être assortie d’un travail pédagogique, comme ce qui s’est fait pour le voile à l’école en 2004. Je n’imagine pas un policier retirer le voile d’une femme dans la rue ! (...) A la différence du voile qui couvre les cheveux, la burqa, ou devrais-je dire le niqab n’a aucun fondement dans l’islam, ni dans le Coran."
http://www.arretsurimages.net/vite.php?id=6902
"Oui, je suis pour l’interdiction par la loi de la burqa, qui n’a pas sa place en France, pays où les femmes votent depuis 1945. Mais elle doit être assortie d’un travail pédagogique, comme ce qui s’est fait pour le voile à l’école en 2004. Je n’imagine pas un policier retirer le voile d’une femme dans la rue ! (...) A la différence du voile qui couvre les cheveux, la burqa, ou devrais-je dire le niqab n’a aucun fondement dans l’islam, ni dans le Coran."
http://www.arretsurimages.net/vite.php?id=6902
mercredi 20 janvier 2010
L'esclavage en terre d'Islam
Malek Chebel: "L'esclavage en terre d'Islam a duré 3 fois plus longtemps (15 siècles) et touché 2 fois plus de personnes (22 millions)" que la traite trans-atlantique.
-"a touché des blancs et aussi des blanches, sous domination ottomane pour peupler les harems des sultans" http://fr.wikipedia.org/wiki/Harem#Le_choix_de_la_concubine
-"pas de repentance parce que ça dure encore"
Malek Chebel présente "L'esclavage en terre d'Islam" - Fayard
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Tidiane N’Diaye présente "Le génocide voilé" - Gallimard
Tidiane N'Diaye nous rappelle que "les premières victimes de l'esclavage musulmans étaient les peuples slaves que les marseillais et les vénitiens allaient rafler en europe centrale et orientale pour les vendre aux musulmans. Il a fallu l'arrêt des conquêtes musulmanes aux pyrénées pour que cesse cette traite. La traite négrière n'est que le prolongement de ce premier "commerce"
L'esclavage existe encore aujourd'hui (3 millions de personnes) au Darfour, Maroc, Inde, Brunei, Mauritanie...
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lundi 18 janvier 2010
« Une table pour les halal, une pour les sans porc »
Dans un commentaire posté sur Rue89, Claire67, animatrice dans une maternelle de Strasbourg, estime que la difficulté reste maîtrisable dans les établissements de petite taille. Ailleurs, on finit par trier les enfants en fonction de leurs interdits alimentaires :
« On voit des choses incroyables, par exemple, pour faciliter l'organisation, une table pour les halals, une table pour les sans porcs… Les enfants ne se mettent pas à côtés de leurs copains, mais à côté des enfants qui mangent comme eux. Bonjour la mixité. »
« Touche pas à mes tomates musulmanes »
Des tables ritualisées ? Ça paraissait un peu gros. Dans son travail de terrain, Dounia Bouzar a pourtant relevé que la chose était loin d'être anecdotique :
« En ritualisant sans proposer d'alternative souple, on segmente les élèves. Il finit par y avoir des gamins qui disent “Ne touche pas à mes tomates, c'est des tomates musulmanes.”
Les enfants mangent par prophète dans ces écoles-là ! C'est le contraire du respect que l'école doit transmettre aux enfants. Il faut trouver une solution pour proposer des plats alternatifs à la même table, comme du poisson. Et continuer à mettre du porc sur la tale pour ceux qui en prennent. »
http://www.rue89.com/2010/01/16/cantine-et-interdits-religieux-temoignages-sur-un-casse-tete-134053?page=0%2C3#
« On voit des choses incroyables, par exemple, pour faciliter l'organisation, une table pour les halals, une table pour les sans porcs… Les enfants ne se mettent pas à côtés de leurs copains, mais à côté des enfants qui mangent comme eux. Bonjour la mixité. »
« Touche pas à mes tomates musulmanes »
Des tables ritualisées ? Ça paraissait un peu gros. Dans son travail de terrain, Dounia Bouzar a pourtant relevé que la chose était loin d'être anecdotique :
« En ritualisant sans proposer d'alternative souple, on segmente les élèves. Il finit par y avoir des gamins qui disent “Ne touche pas à mes tomates, c'est des tomates musulmanes.”
Les enfants mangent par prophète dans ces écoles-là ! C'est le contraire du respect que l'école doit transmettre aux enfants. Il faut trouver une solution pour proposer des plats alternatifs à la même table, comme du poisson. Et continuer à mettre du porc sur la tale pour ceux qui en prennent. »
http://www.rue89.com/2010/01/16/cantine-et-interdits-religieux-temoignages-sur-un-casse-tete-134053?page=0%2C3#
samedi 16 janvier 2010
«Le voile intégral est un symbole de l'oppression des femmes et ne doit pas être autorisé sur la place publique»
LEXPRESS.fr
Dernière représentation ce samedi soir, à Paris, de la pièce de Rayhana, dramaturge d'origine algérienne agressée mardi par des hommes qui ont tenté de l'immoler. Révoltées, deux militantes féministes racontent leur propre combat contre l'intégrisme religieux.
Signe du temps. Asma, militante féministe d'origine algérienne, a toujours combattu l'intégrisme musulman. Mais depuis l'agression, mardi dernier, de la dramaturge algérienne Rayhana, elle ne ne sent plus en sécurité en France. Elle ne donnera pas son nom de famille. «Je connais bien Rayhana et son agression m'a profondément choquée, confie cette adhérente de Ni Putes Ni Soumises. Avant, je m'exprimais ouvertement dans les médias. Aujourd'hui, je me sens en danger. Mais je veux toujours témoigner pour continuer le combat.»
Rayhana a été aspergée de white spirit mardi soir alors qu'elle se rendait à la Maison des Métallos, à Paris, où se joue, jusqu'à ce soir, A mon âge, je me cache encore pour fumer. Une pièce qu'elle a écrite, dans laquelle neuf femmes se racontent leur quotidien dans une société algérienne étouffée par l'obscurantisme religieux. Ce texte engagé a-t-il un lien avec l'agression violente dont a été victime la comédienne à l'entrée du théâtre? Les enquêteurs chargés de l'affaire en ont «de fortes suspicions».
Autre militante de la cause féminine, Wassyla Tamzali est née en Algérie et a vu la pièce de Rayhana. «Une pièce courageuse, dit-elle, qui s'attaque au tabou de la sexualité des femmes.» Née en 1941, l'auteur d' Une femme en colère–Lettre d'Alger aux Européens désabusés (Gallimard) a été directrice des droits des femmes à l'Unesco. « Toute une communauté d'intellectuels algériens, réfugiés à Paris dans les années 1990, résiste à l'obscurantisme en ouvrant ici des théâtres, des cafés. Ils se sentent touchés aujourd'hui par l'agression de Rayhana. Moi même, je ne me sens pas en sécurité »
«Je suis aussi allée voir cette pièce et cela m'a rappelé beaucoup de souvenirs douloureux», confirme Asma, la jeune militante. Comme Rayhana, elle a grandi sur l'autre rive de la Méditerranée et vécu la montée progressive de l'intégrisme musulman, dans les années 80.
«Tout s'est passé crescendo, raconte-t-elle. Avant, les écoles étaient mixtes. Puis les barbus ont voulu séparer garçons et filles, imposer une tenue stricte. Ensuite, il y a eu le foulard: celles qui refusaient de le porter payaient de leur vie.» «Le voile intégral est un symbole de l'oppression des femmes et ne doit pas être autorisé sur la place publique», commente Wassyla Tamzali. Asma, elle, juge même le gouvernement trop laxiste à ce sujet: «Il y a, en France, un certain relativisme culturel qui fait qu'il est difficile de faire admettre les dangers de l'intégrisme.»
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Interview un an après sur RTL: "C'est la gauche qui le dit, des intellectuels de gauches, des féministes: "Ah non, là on va faire le jeu des fascistes, on veut pas faire le jeu des islamophobes, donc aujourd'hui on laisse faire. Nous qui dénonçons des choses, nous devenons des fascistes"
http://www.rtl.fr/actualites/culture-loisirs/article/rayhana-ce-sont-des-intellectuels-qui-defendent-les-feministes-qui-refusent-ma-piece-7648137862
Dernière représentation ce samedi soir, à Paris, de la pièce de Rayhana, dramaturge d'origine algérienne agressée mardi par des hommes qui ont tenté de l'immoler. Révoltées, deux militantes féministes racontent leur propre combat contre l'intégrisme religieux.
Signe du temps. Asma, militante féministe d'origine algérienne, a toujours combattu l'intégrisme musulman. Mais depuis l'agression, mardi dernier, de la dramaturge algérienne Rayhana, elle ne ne sent plus en sécurité en France. Elle ne donnera pas son nom de famille. «Je connais bien Rayhana et son agression m'a profondément choquée, confie cette adhérente de Ni Putes Ni Soumises. Avant, je m'exprimais ouvertement dans les médias. Aujourd'hui, je me sens en danger. Mais je veux toujours témoigner pour continuer le combat.»
Rayhana a été aspergée de white spirit mardi soir alors qu'elle se rendait à la Maison des Métallos, à Paris, où se joue, jusqu'à ce soir, A mon âge, je me cache encore pour fumer. Une pièce qu'elle a écrite, dans laquelle neuf femmes se racontent leur quotidien dans une société algérienne étouffée par l'obscurantisme religieux. Ce texte engagé a-t-il un lien avec l'agression violente dont a été victime la comédienne à l'entrée du théâtre? Les enquêteurs chargés de l'affaire en ont «de fortes suspicions».
Autre militante de la cause féminine, Wassyla Tamzali est née en Algérie et a vu la pièce de Rayhana. «Une pièce courageuse, dit-elle, qui s'attaque au tabou de la sexualité des femmes.» Née en 1941, l'auteur d' Une femme en colère–Lettre d'Alger aux Européens désabusés (Gallimard) a été directrice des droits des femmes à l'Unesco. « Toute une communauté d'intellectuels algériens, réfugiés à Paris dans les années 1990, résiste à l'obscurantisme en ouvrant ici des théâtres, des cafés. Ils se sentent touchés aujourd'hui par l'agression de Rayhana. Moi même, je ne me sens pas en sécurité »
«Je suis aussi allée voir cette pièce et cela m'a rappelé beaucoup de souvenirs douloureux», confirme Asma, la jeune militante. Comme Rayhana, elle a grandi sur l'autre rive de la Méditerranée et vécu la montée progressive de l'intégrisme musulman, dans les années 80.
«Tout s'est passé crescendo, raconte-t-elle. Avant, les écoles étaient mixtes. Puis les barbus ont voulu séparer garçons et filles, imposer une tenue stricte. Ensuite, il y a eu le foulard: celles qui refusaient de le porter payaient de leur vie.» «Le voile intégral est un symbole de l'oppression des femmes et ne doit pas être autorisé sur la place publique», commente Wassyla Tamzali. Asma, elle, juge même le gouvernement trop laxiste à ce sujet: «Il y a, en France, un certain relativisme culturel qui fait qu'il est difficile de faire admettre les dangers de l'intégrisme.»
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Interview un an après sur RTL: "C'est la gauche qui le dit, des intellectuels de gauches, des féministes: "Ah non, là on va faire le jeu des fascistes, on veut pas faire le jeu des islamophobes, donc aujourd'hui on laisse faire. Nous qui dénonçons des choses, nous devenons des fascistes"
http://www.rtl.fr/actualites/culture-loisirs/article/rayhana-ce-sont-des-intellectuels-qui-defendent-les-feministes-qui-refusent-ma-piece-7648137862
Le Metropolitan Museum accusé d'avoir enlevé de ses vitrines des images de Mahomet
Le Metropolitan Museum suscite la polémique à New York : les vitrines de la galerie d'art islamique se sont vues dégarnir des représentations de Mahomet. Selon le New York Post, ces retraits seraient dus à la volonté du musée d'éviter la controverse avec les musulmans radicaux. Le quotidien s'interroge : le Met aurait-il peur du Jihad ?
A New York, un réaménagement des vitrines au Metropolitan Museum a déclenché une certaine agitation. Des œuvres représentant le Prophète Mahomet ont disparu des vitrines de la galerie d'arts islamiques.
Selon le New York Post, celles-ci pourraient ne pas être présentées après la rénovation de la galerie en 2011.
Pour certains, le Metropolitan Museum cultive depuis longtemps une politique d'évitement des sujets jugés « sensibles » et voudrait éviter par ce retrait une polémique sur la représentation de Mahomet ravivée par la controverse sur les caricatures du prophète au Danemark.
Selon le musée, trois œuvres sont concernées dans cette affaire, des œuvres qui « ne correspondent pas au thème de l'exposition permanente » du moment, selon un porte-parole du musée. De plus, la galerie est en cours de rénovation, et certaines pièces doivent être déplacées, au gré des travaux.
La polémique semble un peu vaine, mais intervient alors que le musée vient d'annoncer un changement de nom de la galerie. « La galerie d'art islamique » va être rebaptisée « galerie des arts des pays arabes, de Turquie, d'Iran, d'Asie centrale et d'Asie du Sud-Est » , une terminologie compliquée que beaucoup taxent de politiquement correct.
Pour Kishwar Rizvi, professeur d'art islamique à l'Université de Yale, ce changement de nom est « une honte » : « il est maladroit et problématique de construire la présentation de ces arts en termes de frontières géographiques » .
Sur la représentation de Mahomet dans les arts, l'historien rappelle que le contexte historique est primordial pour comprendre que les interdictions de représentations ne sont pas dogmatiques et figées dans le monde musulman, des pays arabes à l'Asie du Sud-Est.
http://www.artclair.com/site/archives/docs_article/71485/le-metropolitan-museum-accuse-davoir-enleve-de-ses-vitrines-des-images-de-mahomet.php
A New York, un réaménagement des vitrines au Metropolitan Museum a déclenché une certaine agitation. Des œuvres représentant le Prophète Mahomet ont disparu des vitrines de la galerie d'arts islamiques.
Selon le New York Post, celles-ci pourraient ne pas être présentées après la rénovation de la galerie en 2011.
Pour certains, le Metropolitan Museum cultive depuis longtemps une politique d'évitement des sujets jugés « sensibles » et voudrait éviter par ce retrait une polémique sur la représentation de Mahomet ravivée par la controverse sur les caricatures du prophète au Danemark.
Selon le musée, trois œuvres sont concernées dans cette affaire, des œuvres qui « ne correspondent pas au thème de l'exposition permanente » du moment, selon un porte-parole du musée. De plus, la galerie est en cours de rénovation, et certaines pièces doivent être déplacées, au gré des travaux.
La polémique semble un peu vaine, mais intervient alors que le musée vient d'annoncer un changement de nom de la galerie. « La galerie d'art islamique » va être rebaptisée « galerie des arts des pays arabes, de Turquie, d'Iran, d'Asie centrale et d'Asie du Sud-Est » , une terminologie compliquée que beaucoup taxent de politiquement correct.
Pour Kishwar Rizvi, professeur d'art islamique à l'Université de Yale, ce changement de nom est « une honte » : « il est maladroit et problématique de construire la présentation de ces arts en termes de frontières géographiques » .
Sur la représentation de Mahomet dans les arts, l'historien rappelle que le contexte historique est primordial pour comprendre que les interdictions de représentations ne sont pas dogmatiques et figées dans le monde musulman, des pays arabes à l'Asie du Sud-Est.
http://www.artclair.com/site/archives/docs_article/71485/le-metropolitan-museum-accuse-davoir-enleve-de-ses-vitrines-des-images-de-mahomet.php
mercredi 13 janvier 2010
UK: Recrutement terroriste sur les campus
Un quart des personnes ayant participé à des complots terroristes au Royaume-Uni a étudié à l'université, selon une analyse du centre de recherche Centre for Social Cohesion. Sur 126 personnes inculpées d'activités terroristes, 33 ont poursuivi des études supérieures, et au moins quatre d'elles ont été des membres actifs de sociétés étudiantes islamiques, rapporte The Observer. "Les étudiants musulmans au Royaume-Uni sont de plus en plus exposés à une interprétation de l'Islam moins tolérante, plus politisée et dans certains cas plus violente", analyse Hannah Stuart, chercheuse au Centre for Social Cohesion.
dimanche 10 janvier 2010
"ne pas parler aux Blancs"
Le Point
Un médecin jette l'éponge
Agressé pour la deuxième fois dans son cabinet de la cité Floréal à Saint-Denis, le docteur Adjadj met la clé sous la porte. Témoignage.
Il y a presque deux ans, Le Point s'était immergé deux semaines dans un quartier chaud du « 9-3 » : la cité Floréal-Saussaie-Courtille, à Saint-Denis. Nous avions alors raconté le quotidien des habitants confrontés à une poignée de caïds qui imposaient leur loi. Depuis, dans cette cité qui au premier abord n'a rien d'un ghetto, la violence est encore montée d'un cran. Vendredi dernier, l'école maternelle Pasteur était fermée après l'agression d'une enseignante sur le parking de l'établissement. A la poste, un écriteau indiquait qu'à la suite d'une attaque à main armée le bureau resterait fermé deux jours. A quelques mètres de là, l'un des trois kinésithérapeutes du quartier se remettait d'une agression, survenue lundi à son cabinet, et d'un vol de 80 euros. Dans l'immeuble d'en face, le médecin généraliste prenait la décision de quitter la cité après avoir été attaqué lui aussi dans son cabinet. Le docteur Philippe Adjadj, 42 ans, issu lui-même d'une cité, exerçait ici depuis sept ans et demi. Pour tous, il était celui qui soigne mais aussi celui qui écoute, conseille, réconforte... Il y a deux ans, il avait raconté au Point sa fierté d'être médecin au coeur de ce quartier défavorisé mais aussi la difficulté d'y rester. Aujourd'hui, la mort dans l'âme, il s'en va et explique pourquoi.
« La salle d'attente était pleine à craquer. Remplie de petits bouts de chou de 0 à 3 ans avec leur maman. Vers 18h30, on a frappé à la porte, c'était un homme plié en deux, soi-disant blessé. Ma secrétaire lui a ouvert. Trois Blacks, la capuche bien enfoncée et le pull à col roulé relevé jusqu'aux oreilles, sont rentrés de force dans le cabinet. Ils avaient des bombes lacrymogènes, ils ont hurlé sur les enfants et les mamans qui voulaient s'enfuir. Ils ont pris la caisse, mon portable, ma carte bancaire avec le code. Le tout en moins de dix minutes.
Le kiné lundi, moi mardi, la poste mercredi et, la semaine d'avant, l'institutrice. Depuis un an, la cité croule sous les agressions, et il ne se passe rien. On deale, on arrache les sacs en toute impunité. Les caïds tiennent au moins trois immeubles. Ils ont les clés des caves, des parties communes, des garages dans lesquels ils font leur business tranquillement. Chaque fois qu'un serrurier vient, ils l'agressent pour récupérer les nouvelles clés. »
« Ici, c'est le ghetto. » « Ici, il n'y pas plus d'autorité. Les policiers, vous les voyez le matin lorsqu'ils viennent acheter leurs croissants à la boulangerie. Et puis, c'est fini. Mais comment leur en vouloir ? Ils sont débordés et eux-mêmes se considèrent désormais comme des victimes... Dès qu'ils entrent dans la cité, on les insulte, on leur lance des projectiles, et sans doute on leur tirera dessus comme à Villiers- le-Bel. Il faudrait une présence policière permanente et une antenne de justice. Nous payons tous de lourdes taxes professionnelles, moi, par exemple : 6 500 euros par an. A quoi sert cet argent ?
J'établis par semaine entre deux et cinq ITT [incapacité totale de travail] à la suite d'agressions. La violence est extrême. Avant, les voyous piquaient le sac et s'enfuyaient. Aujourd'hui, ils volent et tabassent gratuitement. Le jour où j'ai été attaqué, une femme a été agressée dans sa voiture, ils l'ont défigurée pour lui voler son véhicule...
C'est la deuxième fois en moins de deux ans que l'on m'attaque. Une de trop. En septembre 2005, trois jeunes cagoulés m'avaient menacé avec une arme et j'avais pris un coup de pistolet sur la tête. Une patiente m'avait aidé à les faire fuir en leur jetant une chaise dessus. Le lendemain, j'avais les trois noms de mes agresseurs dans la boîte aux lettres. Trois noms que j'ai communiqués à la police. Jamais personne ne m'a tenu informé de la suite de l'enquête. Un jour, j'ai téléphoné au lieutenant qui avait pris ma plainte. "Vos agresseurs ont été arrêtés, ils sont à la prison de Villepinte", m'a-t-il répondu. J'ai appris qu'ils étaient ressortis quatorze jours plus tard de la "prison PlayStation", comme on l'appelle ici. Jamais je n'ai été convoqué chez un juge, jamais je n'ai reçu la moindre lettre du tribunal.
J'ai 42 ans, et je ne veux pas que mes quatre enfants se retrouvent orphelins parce qu'un gamin de 17 ans m'a tué pour 50 euros. Depuis mon agression, ma femme ne dort plus. Moi-même, j'exerce la peur au ventre. Quand je fais mes visites le matin, je me dis que je risque de me faire attaquer. Dès que la sonnette du cabinet retentit, je sursaute. Chaque soir, un patient m'attend pour m'accompagner jusqu'à la voiture.
Je pars le coeur gros. C'est pour aider les autres que je suis venu ici. Après ma première agression, tout le monde m'a conseillé de partir : "Tu en as assez fait, laisse tomber." J'ai choisi de rester, d'aller jusqu'au bout. J'aime mon travail. J'ai vraiment l'impression d'être utile. Sur vingt consultations, dix sont médicales, le reste, c'est du soutien psychologique ou social. Les gamins viennent me voir pour préparer un exposé ou résoudre un problème de maths. Presque 20 % de mes actes sont gratuits : il y a celui qui est malade et en situation irrégulière, celui qui n'a pas fait les papiers pour obtenir la CMU. Qui va s'occuper d'eux désormais ?
Il y a neuf mois, la mairie de Saint-Denis a organisé une réunion pour essayer de réorganiser les soins. Tous les professionnels de santé étaient invités, mais nous n'étions qu'une vingtaine. On nous a fait comprendre qu'il fallait désormais que l'on se regroupe dans une sorte de centre de soins bunkérisé avec des vigiles. Faut-il examiner les gens avec un gilet pare-balles et une arme à la main ?
Ici, c'est le ghetto. Depuis plusieurs années, ne s'installent que les plus pauvres, venus d'Afrique noire... La situation a commencé à se dégrader avec la vague antisémite qui a déferlé sur la Seine-Saint-Denis au milieu des années 90. Toute la population juive installée depuis trente ou quarante ans a quitté les lieux. Les familles maghrébines lui ont emboîté le pas. Chaque fois, elles ont été remplacées par des familles venues d'Afrique noire, parfois polygames. Le problème de la polygamie ne saute pas aux yeux parce que chaque épouse a un statut de mère isolée et un appartement où elle vit avec ses enfants. Les enfants sont déboussolés. Ils ne se reconnaissent pas comme français. Ils n'ont pas ici leurs grands-parents, leurs oncles, leurs tantes, ils se sentent isolés. La violence est montée au fur et à mesure qu'ils grandissaient. »
« Aucune limite. » « Quelles motivations pour les jeunes ici quand le type à côté de chez vous n'a rien, celui d'en dessous non plus et qu'ils sont tous de la même couleur de peau que vous ? Dès que vous avez un boulot correct, vous partez, parce que vous ne pouvez pas faire grandir vos enfants dans de bonnes conditions. Le tissu familial aussi s'est délité. Beaucoup de femmes se sont retrouvées seules pour élever leurs enfants parce que le mari est parti vivre avec une autre. Faute de père, le gamin se prend pour le chef à la maison. Dans mon cabinet, les enfants courent dans tous les sens, ouvrent les placards, touchent à tout. Je leur dis d'arrêter, une fois, deux fois, ils recommencent. A la troisième, je les prends par l'épaule et je menace de les mettre dehors. La fois suivante, leur comportement a changé, ils sont plus calmes. J'explique alors à la mère que ce n'est pas à moi de les cadrer, mais à elle. Ces enfants auxquels personne ne fixe de limites, dans cinq ans, ils commenceront à s'attaquer aux gamins de leur âge.
Avant, dans mon cabinet, on pouvait parler de tout sans tabou : Israël, l'Aïd-el-Kébir, Noël... Parfois, j'hésitais même à ouvrir la porte de la salle d'attente quand j'entendais mes patients discuter de tout, ensemble, entre musulmans, juifs, catholiques. Aujourd'hui, j'entends des mères de familles africaines dire à leurs enfants de ne pas parler aux Blancs. Et certains jeunes Blacks me disent que la cité leur appartient. »
Un médecin jette l'éponge
Agressé pour la deuxième fois dans son cabinet de la cité Floréal à Saint-Denis, le docteur Adjadj met la clé sous la porte. Témoignage.
Il y a presque deux ans, Le Point s'était immergé deux semaines dans un quartier chaud du « 9-3 » : la cité Floréal-Saussaie-Courtille, à Saint-Denis. Nous avions alors raconté le quotidien des habitants confrontés à une poignée de caïds qui imposaient leur loi. Depuis, dans cette cité qui au premier abord n'a rien d'un ghetto, la violence est encore montée d'un cran. Vendredi dernier, l'école maternelle Pasteur était fermée après l'agression d'une enseignante sur le parking de l'établissement. A la poste, un écriteau indiquait qu'à la suite d'une attaque à main armée le bureau resterait fermé deux jours. A quelques mètres de là, l'un des trois kinésithérapeutes du quartier se remettait d'une agression, survenue lundi à son cabinet, et d'un vol de 80 euros. Dans l'immeuble d'en face, le médecin généraliste prenait la décision de quitter la cité après avoir été attaqué lui aussi dans son cabinet. Le docteur Philippe Adjadj, 42 ans, issu lui-même d'une cité, exerçait ici depuis sept ans et demi. Pour tous, il était celui qui soigne mais aussi celui qui écoute, conseille, réconforte... Il y a deux ans, il avait raconté au Point sa fierté d'être médecin au coeur de ce quartier défavorisé mais aussi la difficulté d'y rester. Aujourd'hui, la mort dans l'âme, il s'en va et explique pourquoi.
« La salle d'attente était pleine à craquer. Remplie de petits bouts de chou de 0 à 3 ans avec leur maman. Vers 18h30, on a frappé à la porte, c'était un homme plié en deux, soi-disant blessé. Ma secrétaire lui a ouvert. Trois Blacks, la capuche bien enfoncée et le pull à col roulé relevé jusqu'aux oreilles, sont rentrés de force dans le cabinet. Ils avaient des bombes lacrymogènes, ils ont hurlé sur les enfants et les mamans qui voulaient s'enfuir. Ils ont pris la caisse, mon portable, ma carte bancaire avec le code. Le tout en moins de dix minutes.
Le kiné lundi, moi mardi, la poste mercredi et, la semaine d'avant, l'institutrice. Depuis un an, la cité croule sous les agressions, et il ne se passe rien. On deale, on arrache les sacs en toute impunité. Les caïds tiennent au moins trois immeubles. Ils ont les clés des caves, des parties communes, des garages dans lesquels ils font leur business tranquillement. Chaque fois qu'un serrurier vient, ils l'agressent pour récupérer les nouvelles clés. »
« Ici, c'est le ghetto. » « Ici, il n'y pas plus d'autorité. Les policiers, vous les voyez le matin lorsqu'ils viennent acheter leurs croissants à la boulangerie. Et puis, c'est fini. Mais comment leur en vouloir ? Ils sont débordés et eux-mêmes se considèrent désormais comme des victimes... Dès qu'ils entrent dans la cité, on les insulte, on leur lance des projectiles, et sans doute on leur tirera dessus comme à Villiers- le-Bel. Il faudrait une présence policière permanente et une antenne de justice. Nous payons tous de lourdes taxes professionnelles, moi, par exemple : 6 500 euros par an. A quoi sert cet argent ?
J'établis par semaine entre deux et cinq ITT [incapacité totale de travail] à la suite d'agressions. La violence est extrême. Avant, les voyous piquaient le sac et s'enfuyaient. Aujourd'hui, ils volent et tabassent gratuitement. Le jour où j'ai été attaqué, une femme a été agressée dans sa voiture, ils l'ont défigurée pour lui voler son véhicule...
C'est la deuxième fois en moins de deux ans que l'on m'attaque. Une de trop. En septembre 2005, trois jeunes cagoulés m'avaient menacé avec une arme et j'avais pris un coup de pistolet sur la tête. Une patiente m'avait aidé à les faire fuir en leur jetant une chaise dessus. Le lendemain, j'avais les trois noms de mes agresseurs dans la boîte aux lettres. Trois noms que j'ai communiqués à la police. Jamais personne ne m'a tenu informé de la suite de l'enquête. Un jour, j'ai téléphoné au lieutenant qui avait pris ma plainte. "Vos agresseurs ont été arrêtés, ils sont à la prison de Villepinte", m'a-t-il répondu. J'ai appris qu'ils étaient ressortis quatorze jours plus tard de la "prison PlayStation", comme on l'appelle ici. Jamais je n'ai été convoqué chez un juge, jamais je n'ai reçu la moindre lettre du tribunal.
J'ai 42 ans, et je ne veux pas que mes quatre enfants se retrouvent orphelins parce qu'un gamin de 17 ans m'a tué pour 50 euros. Depuis mon agression, ma femme ne dort plus. Moi-même, j'exerce la peur au ventre. Quand je fais mes visites le matin, je me dis que je risque de me faire attaquer. Dès que la sonnette du cabinet retentit, je sursaute. Chaque soir, un patient m'attend pour m'accompagner jusqu'à la voiture.
Je pars le coeur gros. C'est pour aider les autres que je suis venu ici. Après ma première agression, tout le monde m'a conseillé de partir : "Tu en as assez fait, laisse tomber." J'ai choisi de rester, d'aller jusqu'au bout. J'aime mon travail. J'ai vraiment l'impression d'être utile. Sur vingt consultations, dix sont médicales, le reste, c'est du soutien psychologique ou social. Les gamins viennent me voir pour préparer un exposé ou résoudre un problème de maths. Presque 20 % de mes actes sont gratuits : il y a celui qui est malade et en situation irrégulière, celui qui n'a pas fait les papiers pour obtenir la CMU. Qui va s'occuper d'eux désormais ?
Il y a neuf mois, la mairie de Saint-Denis a organisé une réunion pour essayer de réorganiser les soins. Tous les professionnels de santé étaient invités, mais nous n'étions qu'une vingtaine. On nous a fait comprendre qu'il fallait désormais que l'on se regroupe dans une sorte de centre de soins bunkérisé avec des vigiles. Faut-il examiner les gens avec un gilet pare-balles et une arme à la main ?
Ici, c'est le ghetto. Depuis plusieurs années, ne s'installent que les plus pauvres, venus d'Afrique noire... La situation a commencé à se dégrader avec la vague antisémite qui a déferlé sur la Seine-Saint-Denis au milieu des années 90. Toute la population juive installée depuis trente ou quarante ans a quitté les lieux. Les familles maghrébines lui ont emboîté le pas. Chaque fois, elles ont été remplacées par des familles venues d'Afrique noire, parfois polygames. Le problème de la polygamie ne saute pas aux yeux parce que chaque épouse a un statut de mère isolée et un appartement où elle vit avec ses enfants. Les enfants sont déboussolés. Ils ne se reconnaissent pas comme français. Ils n'ont pas ici leurs grands-parents, leurs oncles, leurs tantes, ils se sentent isolés. La violence est montée au fur et à mesure qu'ils grandissaient. »
« Aucune limite. » « Quelles motivations pour les jeunes ici quand le type à côté de chez vous n'a rien, celui d'en dessous non plus et qu'ils sont tous de la même couleur de peau que vous ? Dès que vous avez un boulot correct, vous partez, parce que vous ne pouvez pas faire grandir vos enfants dans de bonnes conditions. Le tissu familial aussi s'est délité. Beaucoup de femmes se sont retrouvées seules pour élever leurs enfants parce que le mari est parti vivre avec une autre. Faute de père, le gamin se prend pour le chef à la maison. Dans mon cabinet, les enfants courent dans tous les sens, ouvrent les placards, touchent à tout. Je leur dis d'arrêter, une fois, deux fois, ils recommencent. A la troisième, je les prends par l'épaule et je menace de les mettre dehors. La fois suivante, leur comportement a changé, ils sont plus calmes. J'explique alors à la mère que ce n'est pas à moi de les cadrer, mais à elle. Ces enfants auxquels personne ne fixe de limites, dans cinq ans, ils commenceront à s'attaquer aux gamins de leur âge.
Avant, dans mon cabinet, on pouvait parler de tout sans tabou : Israël, l'Aïd-el-Kébir, Noël... Parfois, j'hésitais même à ouvrir la porte de la salle d'attente quand j'entendais mes patients discuter de tout, ensemble, entre musulmans, juifs, catholiques. Aujourd'hui, j'entends des mères de familles africaines dire à leurs enfants de ne pas parler aux Blancs. Et certains jeunes Blacks me disent que la cité leur appartient. »
vendredi 8 janvier 2010
Les chaînes de restauration veulent profiter du filon «halal». Mais ne le crient pas sur les toits.
Quick, le numéro deux du hamburger en France, teste actuellement huit restaurants halal. Le journal Le Parisien l'a révélé ce mois-ci. La viande provient d'un abattoir où les bêtes sont égorgées vivantes, conformément au rite musulman. Ce n'est pas une première, d'autres grandes chaînes proposent ce type de produits. Le roi du poulet frit KFC en a toujours commercialisé depuis son arrivée dans l'Hexagone en 1991. On peut s'attendre à ce que de nouveaux acteurs de la restauration suivent le mouvement, tentés par un business de l'alimentation halal en plein essor: environ 4 milliards d'euros de chiffre d'affaires et 15% de croissance par an, selon l'agence Solis.
Le point commun à toutes ces initiatives, c'est leur discrétion. Pas question pour ces grandes chaînes de transformer le halal en argument marketing. Chez KFC, aucune mention sur les menus ou les devantures des points de vente. Quant à Quick, il se serait bien passé de tout cet emballement médiatique. Même si, dans ses restos, des panneaux indiquent clairement que les «viandes sont certifiées halal», on n'en saura guère plus. L'enseigne a-t-elle l'intention de le généraliser à tous ses menus? Pas sur. Tous les restaurants seront-ils concernés à terme? Pour le moment, les tests se limitent à des zones géographiques bien précises, là où on peut toucher à coup sur une forte proportion de clients musulmans.
La stratégie du bouche-à-oreille
Pourquoi tant de mystères? L'objectif est évidemment de ne pas apparaître comme faisant le jeu du communautarisme religieux. Même si elles ne le disent pas ouvertement, les grandes chaînes ont peur qu'en s'affichant halal, elles fassent fuir une partie de la clientèle non musulmane. Du coup, elles comptent avant tout sur le bouche-à-oreille pour faire passer le message auprès des gens potentiellement intéressés. Effectivement, avec les forums et les réseaux sociaux du Net, l'information se répand vite. Si le client veut ensuite vérifier sur place que son hamburger ou son poulet est bien halal, il n'a qu'à demander au restaurant le certificat de conformité délivré par l'association musulmane de contrôle. Mais pas question non plus d'afficher ce document ostensiblement.
Cette stratégie de communication prudente a ses limites. On l'a constaté avec les Quick halal: difficile de créer un business discrètement quand on est une grande chaîne. Il est vrai que le débat sur l'identité nationale a donné à l'affaire une dimension inattendue. Pour le moment, ces nouveaux fast-foods connaîtraient un succès fulgurant avec des hausses de chiffre d'affaires de 30%. Mais on ne sait pas encore quel a été l'impact de la polémique sur l'image de l'enseigne et ses résultats nationaux. C'est bien ce que craignent aussi les hypermarchés qui multiplient par dix leur rayon halal pour faire du business pendant le mois du Ramadan. Mais qui préfèrent titrer leurs prospectus «Saveurs de l'orient», de peur de froisser le reste de leur clientèle. On veut bien profiter du filon mais sans en assumer les conséquences.(...)
Slate.fr
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Sur un reportage de M6:
(...)
Mais ce n’est pas tout. Le sujet démontrait également que les poulets censés être Halal vendus chez KFC ne sont pas abattus selon le rite musulman tel que l’établissent les mosquées françaises. Là encore, les journalistes prennent le soin de contacter KFC pour obtenir une réaction. Là encore, la direction de M6 refuse toute mention de KFC.(...)
http://www.ecrans.fr/Info-Liberation-M6-censure-une,8402.html
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héhéhé
Le point commun à toutes ces initiatives, c'est leur discrétion. Pas question pour ces grandes chaînes de transformer le halal en argument marketing. Chez KFC, aucune mention sur les menus ou les devantures des points de vente. Quant à Quick, il se serait bien passé de tout cet emballement médiatique. Même si, dans ses restos, des panneaux indiquent clairement que les «viandes sont certifiées halal», on n'en saura guère plus. L'enseigne a-t-elle l'intention de le généraliser à tous ses menus? Pas sur. Tous les restaurants seront-ils concernés à terme? Pour le moment, les tests se limitent à des zones géographiques bien précises, là où on peut toucher à coup sur une forte proportion de clients musulmans.
La stratégie du bouche-à-oreille
Pourquoi tant de mystères? L'objectif est évidemment de ne pas apparaître comme faisant le jeu du communautarisme religieux. Même si elles ne le disent pas ouvertement, les grandes chaînes ont peur qu'en s'affichant halal, elles fassent fuir une partie de la clientèle non musulmane. Du coup, elles comptent avant tout sur le bouche-à-oreille pour faire passer le message auprès des gens potentiellement intéressés. Effectivement, avec les forums et les réseaux sociaux du Net, l'information se répand vite. Si le client veut ensuite vérifier sur place que son hamburger ou son poulet est bien halal, il n'a qu'à demander au restaurant le certificat de conformité délivré par l'association musulmane de contrôle. Mais pas question non plus d'afficher ce document ostensiblement.
Cette stratégie de communication prudente a ses limites. On l'a constaté avec les Quick halal: difficile de créer un business discrètement quand on est une grande chaîne. Il est vrai que le débat sur l'identité nationale a donné à l'affaire une dimension inattendue. Pour le moment, ces nouveaux fast-foods connaîtraient un succès fulgurant avec des hausses de chiffre d'affaires de 30%. Mais on ne sait pas encore quel a été l'impact de la polémique sur l'image de l'enseigne et ses résultats nationaux. C'est bien ce que craignent aussi les hypermarchés qui multiplient par dix leur rayon halal pour faire du business pendant le mois du Ramadan. Mais qui préfèrent titrer leurs prospectus «Saveurs de l'orient», de peur de froisser le reste de leur clientèle. On veut bien profiter du filon mais sans en assumer les conséquences.(...)
Slate.fr
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Sur un reportage de M6:
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Mais ce n’est pas tout. Le sujet démontrait également que les poulets censés être Halal vendus chez KFC ne sont pas abattus selon le rite musulman tel que l’établissent les mosquées françaises. Là encore, les journalistes prennent le soin de contacter KFC pour obtenir une réaction. Là encore, la direction de M6 refuse toute mention de KFC.(...)
http://www.ecrans.fr/Info-Liberation-M6-censure-une,8402.html
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héhéhé
mardi 5 janvier 2010
Al-Azhar donne son feu vert pour la construction d'un mur
Al-Azhar donne son feu vert pour la construction d'un mur à la frontière de la bande de Gaza
Pour empêcher la contrebande avec le territoire palestinien, L'Égypte construit une barrière à la frontière avec la bande de Gaza avec l'approbation du conseil de recherche islamique d'Al-Azhar, la plus haute autorité de l'islam sunnite.
Dans un communiqué publié vendredi par le quotidien Al-Masri Al-Youm. Le conseil de recherche islamique écrit: "C'est le droit légitime de l'Égypte de construire une barrière qui empêche les nuisances venant des tunnels construits sous Rafah (ville frontalière entre l'Égypte et la bande de Gaza). Ces tunnels sont utilisés pour la contrebande de drogue et autres marchandises qui menacent la stabilité de l'Égypte", déclare-t-il.
Depuis la prise du pouvoir par le mouvement islamiste Hamas en juin 2007, le territoire palestinien est soumis à un strict blocus israélien et égyptien. D'après les services de sécurité égyptiens, Le Caire commence la construction d'une barrière souterraine (qui atteindrait 30m de profondeur) à sa frontière avec le territoire palestinien, pour empêcher la contrebande de marchandises de toute sorte entre l'Égypte et Gaza,
(...)
Dans un communiqué, publié après une réunion a laquelle participait l'imam d'Al-Azhar Mohammed Sayyed Tantaoui, (nommé par le gouvernement) le conseil de recherche islamique déclare "Ceux qui s'opposent à la construction de cette barrière violent les commandements de la loi islamique".
Un député islamiste, Hamdi Hassan, aurait porté plainte contre le président Hosni Moubarak, exigeant la fin des travaux de construction.
lakoom-info
Pour empêcher la contrebande avec le territoire palestinien, L'Égypte construit une barrière à la frontière avec la bande de Gaza avec l'approbation du conseil de recherche islamique d'Al-Azhar, la plus haute autorité de l'islam sunnite.
Dans un communiqué publié vendredi par le quotidien Al-Masri Al-Youm. Le conseil de recherche islamique écrit: "C'est le droit légitime de l'Égypte de construire une barrière qui empêche les nuisances venant des tunnels construits sous Rafah (ville frontalière entre l'Égypte et la bande de Gaza). Ces tunnels sont utilisés pour la contrebande de drogue et autres marchandises qui menacent la stabilité de l'Égypte", déclare-t-il.
Depuis la prise du pouvoir par le mouvement islamiste Hamas en juin 2007, le territoire palestinien est soumis à un strict blocus israélien et égyptien. D'après les services de sécurité égyptiens, Le Caire commence la construction d'une barrière souterraine (qui atteindrait 30m de profondeur) à sa frontière avec le territoire palestinien, pour empêcher la contrebande de marchandises de toute sorte entre l'Égypte et Gaza,
(...)
Dans un communiqué, publié après une réunion a laquelle participait l'imam d'Al-Azhar Mohammed Sayyed Tantaoui, (nommé par le gouvernement) le conseil de recherche islamique déclare "Ceux qui s'opposent à la construction de cette barrière violent les commandements de la loi islamique".
Un député islamiste, Hamdi Hassan, aurait porté plainte contre le président Hosni Moubarak, exigeant la fin des travaux de construction.
lakoom-info
dimanche 3 janvier 2010
Les musulmans mangent du porc...
Extrait du documentaire "les lourds dossiers du light" diffusé sur France5 le 29 octobre 2009
SCANDALE ALIMENTAIRE: Ils nous font manger du porc à tous.
envoyé par Ben-Yehuda. - L'info internationale vidéo.
Si le lien est retiré, essayez ceci:
http://www.youtube.com/watch?v=jvZ3GmEa9Qo
http://www.wat.tv/video/diffuser-largement-21dtp_1zneb_.html
Eh oui, de nombreux aliments, médicaments et produits cosmétiques contiennent de la gélatine à base de porcs...shampooings, gels douche, savons...
Usages alimentaires
Un grand nombre de produits alimentaires contiennent de la gélatine, comme par exemple le Jell-O, les aspics ou la guimauve. La gélatine peut être utilisée comme épaississant, stabilisant ou agent texturant dans des produits comme les crèmes glacées, les confitures, les yaourts, la margarine…
Elle est également utilisée dans les produits allégés pour stimuler la sensation de gras en bouche et créer du volume sans ajouter de calories.
La gélatine est utilisée pour éclaircir des jus, notamment le jus de pomme, ainsi que le vinaigre.
(...)
La gélatine est l'un des principaux constituants des gélules contenant des médicaments.
http://fr.wikipedia.org/wiki/G%C3%A9latine
héhéhé
SCANDALE ALIMENTAIRE: Ils nous font manger du porc à tous.
envoyé par Ben-Yehuda. - L'info internationale vidéo.
Si le lien est retiré, essayez ceci:
http://www.youtube.com/watch?v=jvZ3GmEa9Qo
http://www.wat.tv/video/diffuser-largement-21dtp_1zneb_.html
Eh oui, de nombreux aliments, médicaments et produits cosmétiques contiennent de la gélatine à base de porcs...shampooings, gels douche, savons...
Usages alimentaires
Un grand nombre de produits alimentaires contiennent de la gélatine, comme par exemple le Jell-O, les aspics ou la guimauve. La gélatine peut être utilisée comme épaississant, stabilisant ou agent texturant dans des produits comme les crèmes glacées, les confitures, les yaourts, la margarine…
Elle est également utilisée dans les produits allégés pour stimuler la sensation de gras en bouche et créer du volume sans ajouter de calories.
La gélatine est utilisée pour éclaircir des jus, notamment le jus de pomme, ainsi que le vinaigre.
(...)
La gélatine est l'un des principaux constituants des gélules contenant des médicaments.
http://fr.wikipedia.org/wiki/G%C3%A9latine
héhéhé
Egypte : un tribunal confirme l'interdiction du niqab à l'université
Un tribunal égyptien a confirmé dimanche 3 janvier une décision du ministère de l'éducation d'interdire le niqab, voile intégral ne laissant apercevoir que les yeux, dans les salles d'examens des universités, ont indiqué des sources judiciaires. La décision d'interdire le niqab dans ces lieux avait été prise en octobre par le ministère.
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