jeudi 25 octobre 2012

Les arabes « préfèrent l’enfer d’Israël plutôt que le paradis des régimes musulmans… »

(...)

Selon les chiffres publiés par le ministère israélien de l’Intérieur, 3.374 Palestiniens ont obtenu la citoyenneté israélienne dans la dernière décennie. Selon les responsables du ministère, dans les deux dernières années, le nombre de candidats à la citoyenneté israélienne s’est intensifié. Les palestiniens vivant à Jérusalem jouissent du statut de résidents permanents d’Israël. Cela signifie qu’ils détiennent des cartes d’identité israéliennes, mais n’ont pas de passeports israéliens. En tant que résidents permanents, ils ont droit à tous les droits d’un citoyen israélien, à l’exception du droit de vote lors des élections générales.

La loi israélienne, cependant, permet à tout résident de demander la citoyenneté. Pourtant, dans les deux premières décennies qui ont suivi l’annexion d’Israël de Jérusalem-Est (1967), peu de palestiniens demandaient la citoyenneté. A cette époque, ils considéraient encore cela comme une « trahison » à l’OLP que de demander la citoyenneté dans l’Etat Juif.

Mais la tendance a changé après la signature des Accords d’Oslo en 1993 et, un an plus tard, la mise en place de l’Autorité palestinienne en Judée-Samarie et dans la bande de Gaza. Tout à coup, le nombre de candidats a augmenté de façon spectaculaire et les Palestiniens n’ont plus eu peur ou honte de rester à l’extérieur des bureaux du ministère de l’Intérieur à Jérusalem pour demander la citoyenneté israélienne.

La principale raison était leur crainte qu’Israël cède un jour le contrôle de sa capitale aux palestiniens. Mais les résidents palestiniens de Jérusalem se sont rendu compte que malgré toutes les difficultés qu’ils rencontrent en Israël, leurs conditions de vie sont encore, et de loin, bien meilleures que celles des arabes qui vivent sous l’autorité d’un dictateur ou d’un gouvernement islamique.

L’absence de démocratie et la corruption financière de l’Autorité palestinienne a également conduit
de nombreux Palestiniens de Jérusalem à demander la citoyenneté israélienne, comme un moyen de s’assurer qu’ils restent toujours sous souveraineté israélienne. Comme un palestinien l’a expliqué: « Je préfère l’enfer des Juifs au paradis du Hamas ou des régimes musulmans. » Ironie du sort, l’obtention de la citoyenneté israélienne est devenue un moyen pour les Palestiniens de s’assurer un développement social, économique, sanitaire et des droits à l’éducation dans le pays.

On ne peut nier que la demande de citoyenneté israélienne, au mépris des avertissements de l’OLP et du Hamas, constitue également une déclaration politique de la part des requérants. Ils indiquent en fait clairement qu’ils préfèrent vivre en Israël plutôt que sous domination arabe.

 Niso Amzar – JSSNews

mardi 23 octobre 2012

Ces nouveaux antisémites qu'on ne veut pas voir


(...)  Mais «l'année 2000 marque un véritable tournant, avec trois pics importants en 2000 (744 faits), année de la deuxième intifada, en 2002 (936 faits), avec la guerre en Afghanistan, les tensions autour de l'Irak et l'aggravation du conflit israélo-palestinien, et en 2003 (601 faits)». «La situation est plus difficile à appréhender après 2005», poursuit la commission, qui constate une baisse des actes antisémites, sans pour autant retomber au niveau des années 90. De fait, on relève des «pics de violence» en 2006 (année du gang des barbares, 571 faits) et en 2009 (815 faits), marquée de fortes tensions dans la bande de Gaza. 

Mobile ? La CNCDH se refuse à accréditer la thèse d'un retour de l'antisémitisme et préfère évoquer des «raisons conjoncturelles», situant les pics dans «un contexte de hausse des préjugés et de la violence en général, et pas uniquement d'une stigmatisation des personnes juives». Et de rappeler le chemin parcouru depuis 1946, quand à peine le tiers de la population adulte considérait qu'un Français d'origine juive était «aussi français qu'un autre Français». «La France, poursuivent les experts de la CNCDH, n'est pas, dans l'ensemble, un pays antisémite, même si les opinions antisémites sont plus élevées chez les Français issus de l'immigration que dans les autres couches de la population, surtout chez ceux qui se déclarent musulmans pratiquants.» Un antisémitisme plus marqué chez les personnes âgées, les moins diplômées et les«plus à droite». 

Les chiffres de Sammy Ghozlan, président du Bureau national de vigilance contre l'antisémitisme (BNVCA), émanation de la communauté, vont dans le même sens, même s'ils sont plus contestés parce qu'ils recensent pêle-mêle attaques de synagogues, agressions de rabbins, rackets de gamins portant la kippa, jets de pierres contre les écoles juives, dégradations dans les cimetières et tags antisémites. Ils s'écartent très sensiblement de ceux du ministère de l'Intérieur à partir de 2010 (800, au lieu de 466 faits signalés), fossé qui se creuse encore en 2001 : 724 faits, au lieu de 389 officiels, sans doute parce que l'organisme communautaire intègre dans ses données les blogs et les tweets. Pour 2012, le BNVCA annonce déjà 487 faits, dont 213 depuis la mort «en martyr» de Merah. 

Au-delà de ces données brutes (dans tous les sens du terme), il y a cette ambiance jamais vue dans les quartiers. Des communautés entières ont déserté les territoires les plus exposés. Ils ne sont plus qu'une poignée de juifs à fêter Kippour à La Courneuve, alors qu'ils étaient hier encore plus de 600. Ils ont massivement quitté Stains, Pierrefitte, Bagnolet, en Seine-Saint-Denis, pour des communes jugées «plus sûres». Les responsables communautaires reçoivent tous les jours des demandes de juifs qui veulent déménager ou changer leur enfant d'école. Le nombre de personnes qui planquent leur étoile de David dans les transports en commun ne cesse d'augmenter, et il est de plus en plus difficile d'évoquer la guerre d'Algérie ou la Shoah dans les écoles de la République. 

La faute à qui ? A ceux qui diabolisent Israël, comme le proclament les plus extrémistes dans la communauté juive ? On pourrait aussi souligner le silence (de trouille, probablement) et la totale désorganisation de la communauté musulmane en France, au sein de laquelle personne ne s'est vraiment levé pour épingler Merah au tableau des horreurs et ranger Jérémie Louis-Sidney parmi les extrémistes infréquentables (...)

http://www.marianne.net/Ces-nouveaux-antisemites-qu-on-ne-veut-pas-voir_a223627.html

lundi 15 octobre 2012

Depuis des années, des prisonniers juifs sont agressés. Des affaires souvent étouffées

La violence antisémite se déchaîne aussi derrière les murs des prisons. A la centrale pénitentiaire de Liancourt, dans l'Oise, un groupe d'une trentaine de jeunes détenus musulmans s'est acharné en août dernier sur deux détenus juifs pendant la promenade. Le premier, jeté au sol, roué de coups, tabassé, avait déjà été la cible de violences et d'insultes déclenchées par une origine que cet homme pratiquant, membre du mouvement piétiste Loubavitch, ne cachait pas. Le second, arrivé en juillet à Liancourt, a tenté de se porter au secours de son coreligionnaire. Ce fut pire. Les surveillants, dépassés, ont tardé à venir pendant l'accès de rage du groupe de lyncheurs.

La première victime a enfin été transportée à l'hôpital de Créteil. Le second a raconté les faits à son épouse, qui, affolée, a pris contact avec l'administration pénitentiaire, la Licra, le Consistoire dont dépend l'aumônerie israélite des prisons, et le grand rabbin de France, Gilles Bernheim. «Mon mari vit dans la peur, il a 54 ans et les agresseurs, 25 ans, aidez-moi !» conclut sa lettre SOS. L'enquête interne diligentée dans la centrale a conclu qu'il s'agissait d'actes antisémites avérés.

Pour assurer leur protection, les victimes ont été transférées à la mi-septembre à Fleury-Mérogis. Un nouveau transfert est prévu dans une prison «à la population plus mixte», selon les termes d'un proche de l'enquête. La commission disciplinaire devant laquelle sont traduits les agresseurs a fort à faire : il ne s'agit pas de deux ou trois personnes mais de tout un groupe fanatisé qui, selon les témoins, impose sa loi dans la centrale. Cette affaire n'est remontée à la surface qu'en raison de la détermination d'une épouse. En réalité, depuis plusieurs années, dans toutes les prisons, les détenus juifs, par peur des codétenus musulmans, ne mentionnent plus leur appartenance religieuse quand l'administration leur demande leurs souhaits en matière de culte.

http://www.marianne.net/Deux-detenus-juifs-lynches-a-la-prison-de-Liancourt_a223453.html

dimanche 14 octobre 2012

Pour le Prix Nobel Bertrand Russell l'islam veut dominer le monde


On notera que les USA étaient mis en accusation et
qu'il y a un sinistre trait noir sur la lèvre supérieure
de la Statue de la Liberté (logo du "tribunal")
Un prétendu tribunal né en Belgique francophone de l'imagination anti-israélienne fertile de Pierre Galand (et de ses nombreux soutiens à l'Université Libre de Bruxelles, au PS, au CAL, etc) s'arroge le droit de faire la morale à Israël et, entre autres, aux Etats-Unis. Avec l'arrogance qu'on lui connaît, Galand est allé avec son "tribunal" à New York pour juger et condamner les Etats-Unis [il faut noter que la Flandre ne s'associe pas à cette initiative]. Une autre aberration c'est que ce "tribunal" se revendique d'un aristocrate, grand philosophe britannique et Prix Nobel Bertrand Russell, en se faisant appeler Tribunal Russell sur la Palestine. Or en 1920, dans son ouvrage The Practice and Theory of Bolshevism, Lord Russell, mettait en garde contre l'islam dont la finalité est d'étendre sa "domination sur le monde" et dressait un parallèle avec la gauche... en 1920! C'est donc étonnant qu'on se revendique d'un grand penseur qui n'aurait en aucun cas approuvé cette pantalonnade, à laquelle d'ailleurs aucun intellectuel n'a assisté.  Traduit de l'anglais:

"Le bolchevisme combine les caractéristiques de la Révolution française avec celles de la montée de l'Islam [...]. Marx a enseigné que le communisme est fatalement prédestiné à se réaliser; ce qui correspond aux traits orientaux du caractère russe et produit un état d'esprit qui n'est pas sans rappeler celui des premiers successeurs de Mohamed [...]"

"Parmi les religions, il convient de comparer le bolchevisme à l'islam plutôt qu’au christianisme ou au bouddhisme. Le christianisme et le bouddhisme sont essentiellement des religions personnelles, avec des doctrines mystiques et l'amour de la contemplation. L’islam et le bolchevisme ont une finalité pratique, sociale, matérielle [non-spirituelle] dont le but est d’étendre leur domination sur le monde."

http://philosemitismeblog.blogspot.fr/2012/10/pour-le-prix-nobel-bertrand-russell.html?m=1

Connaissez-vous le « conflit arabo-palestinien » ?


Lorsque Henry Kissinger, ancien diplomate et secrétaire d’Etat américain, rencontra Yasser Arafat, en 1994, à l’occasion de la remise du prix Nobel de la paix, il lui demanda pour quelles raisons les Israéliens pouvaient avoir confiance en lui. L’ancien chef de l’OLP formula la réponse suivante : « Parce que les Saoudiens nous ont isolés, les Jordaniens cherchent à nous affaiblir et les Syriens, à nous dominer. »1 Cette réponse pour le moins révélatrice de la « fraternité arabe », expression consacrée par bon nombre de résolutions des Nations Unies, nous offre l’occasion de revenir sur un conflit peu médiatisé existant pourtant depuis plus de 60 au Moyen-Orient : le « conflit arabo-palestinien ».2

Un conflit tabou

En juillet 2010, dans un article intitulé « Les Palestiniens dans le monde arabe : Pourquoi le silence ? », le journaliste Khaled Abou Toameh s’interrogeait sur l’absence de médiatisation qui entoure le sort des réfugiés palestiniens des pays arabes. Qui se souvient en effet avoir pris connaissance des plaintes palestiniennes formulées à l’encontre des Gouvernements proche-orientaux pour privation de droits élémentaires (accès aux soins médicaux, à la sécurité sociale ou à certaines professions : avocat, médecin, journaliste, pharmacien…) ? Qui se souvient encore de la dernière résolution adoptée par un organe des Nations Unies pour condamner les mauvais traitements infligés par ces Gouvernements aux réfugiés?

Bien sûr, en raison de leur médiatisation, il est plus aisé de se souvenir des résolutions onusiennes condamnant Israël. Qu’entendrions-nous si l’Etat hébreu appliquait à ses citoyens arabes la même politique que ses voisins aux réfugiés palestiniens ? Si l’on peut reprocher à Israël d’être, à certains égards, un pays à deux vitesses, il reste à l’heure actuelle le seul de la région à promouvoir, ainsi que le prévoit la Déclaration d’Indépendance de 1948, « une complète égalité de droits sociaux et politiques (…), sans distinction de croyance, de race ou de sexe. » C’est pourquoi, il compte de nombreux citoyens arabes aux fonctions étatiques les plus hautes : à la Knesset, par exemple, plusieurs députés arabes ont été élus dont Taleb El-Sana, Ahmad Tibi ou Muhammad Barakeh ; à la Cour suprême d’Israël, le juge Salim Joubran siégea lorsque la haute juridiction condamna, en novembre 2011, l’ancien président d’Israël, Moshé Katzav, à sept ans d’emprisonnement pour harcèlement sexuel et viols. En dépit du régime démocratique qui fait d’Israël une exception au cœur d’une région ravagée par les dictatures militaires et religieuses, cet Etat est régulièrement comparé à une nation d’apartheid.

A titre de comparaison, à l’heure actuelle au Liban, plus de 400 000 réfugiés palestiniens restent apatrides, géographiquement et socialement cantonnés à des emplois déterminés ; en Syrie, ils sont méprisés et manipulés par des dirigeants dont la politique fut toujours celle de la division permanente de la scène politique palestinienne. En Jordanie, ils sont également méprisés en raison de l’épisode Septembre noir orchestré par Yasser Arafat en 1970 contre la monarchie hachémite et ils furent déchus de la citoyenneté jordanienne lors du desengagement de la Cisjordanie en 1987. En Egypte, les Palestiniens subissent le dédain des autorités, qui contrôlaient Gaza d’une main de fer jusqu’en 1967 avant de l’abandonner définitivement en 1978 à Israël, marquant ainsi sa « trahison » de la cause palestinienne.

Les racines du mal

Le 14 mai 1948, David Ben Gourion se fonda sur la résolution 181, adoptée par l’Assemblée générale des Nations Unies en novembre 1947, pour proclamer l’Indépendance de l’Etat d’Israël. Côté palestinien, aucun Etat ne fut proclamé : la guerre fut déclenchée, le 15 mai 1948, par les armées régulières égyptienne, syrienne, libanaise, transjordanienne et irakienne. Comme en 1936-1937 lors de la Commission Peel, leurs dirigeants rejetaient l’idée d’un partage territorial avec les sionistes car ils considéraient l’Etat juif, d’une part, comme un obstacle à la réalisation du Dar-el-Islam et, d’autre part, comme une intrusion de l’Occident dans leur zone territoriale. L’Etat nouveau-né avait en effet mis en place un régime calqué sur le modèle des démocraties libérales, qui différait grandement de ceux prônés par les régimes arabes. Leur motivation profonde semblait alors consister à empêcher la fondation et l’existence de l’Etat d’Israël, Etat non musulman au sein d’une région islamisée.
C’est pourquoi au cours de l’année 1948-1949, la Transjordanie et l’Egypte s’opposèrent à l’intégration des 700 000 réfugiés palestiniens, volontairement exilés ou contraints à l’exil, puisqu’ils étaient alors convaincus que l’Etat d’Israël ne survivrait pas aux offensives militaires et qu’ils pourraient retourner dans une Palestine libérée du joug sioniste. Ce refus d’intégrer ces nombreux Arabes de Palestine allait ainsi servir d’alibi aux gouvernements arabes pour justifier leur politique contre l’Etat hébreu tout en détournant l’attention de leurs propres peuples des véritables problèmes de politique interne. N’avaient-ils d’ailleurs pas contribué à l’exode des Palestiniens en les priant de quitter leurs terres avant leur offensive contre Israël au cours de la guerre comme l’écrivait l’historien Paul Giniewski en 1955 : « Le Gouvernement britannique, qui a observé une attitude expectante parfois non dénuée de sympathie à la cause arabe, a solennellement attesté que les Juifs ont fait tous les efforts pour persuader les Arabes de Palestine de demeurer sur place. Nulle mesure légale, nulle pression n’a obligé les Arabes à quitter le territoire contrôlé par Israël. (…) Les Arabes de Palestine ont cédé à un mouvement de panique (…) ils ont été encouragés à s’expatrier en attendant la défaite de l’Etat juif nouveau-né. »3

Perdue par cinq nations arabes, cette première guerre israélo-arabe permit à Israël, avec l’aide des Nations Unies, lors de la signature des Accords d’armistice conclus du 23 février au 20 juillet 1949, d’agrandir le territoire qui lui avait été alloué, en annexant la zone occidentale de Jérusalem, le Néguev et la Galilée. Le Gouvernement israélien accepta également de rapatrier 50 000 réfugiés après l’adoption de la résolution 194 par l’Assemblée générale des Nations Unies en 1948 et reprit à sa charge 28 000 réfugiés secourus par l’Office de secours et de travaux des Nations Unies pour les réfugiés de Palestine dans le Proche-Orient (UNRWA)4.

La Judée-Samarie ou Cisjordanie fut annexée à la Transjordanie devenue Jordanie, qui ne lui permit jamais d’espérer accéder à l’indépendance puisque l’émir Abdallah envisageait la création d’un royaume hachémite palestinien5. La bande de Gaza, pour sa part, fut placée sous tutelle égyptienne après que l’Egypte se fut opposée à la mise en place d’un « Gouvernement palestinien » que le mufti de Jérusalem, Hadj Amin El-Husseini, avait pourtant créé à Gaza le 1er octobre 1948.

Guidés par leurs visées égoïstes, les leaders arabes avaient abondamment contribué à faire naître l’épineuse question palestinienne en instrumentalisant ces nouveaux réfugiés pour refuser l’existence même d’Israël. Dans ce contexte, le député jordanien Abdallah Nawas pouvait ainsi déclarer le 6 juin 1952 : « Nous devons continuer à prolonger le problème des réfugiés comme une question vitale… La guerre en Palestine ne continue que grâce aux réfugiés. Leur existence laisse la question ouverte. »6. Cependant, au fil des victoires militaires israéliennes, la cause palestinienne fut discréditée et connut jusqu’à maintenant une instrumentalisation intensifiée de la part des dirigeants arabes.
Pourtant, s’indigne Khaled Abou Toameh, l’attention des nombreux journalistes occidentaux ne s’attarde pas sur le sort des Palestiniens, qui ne bénéficient d’aucuns droits civils et civiques dans les pays du Moyen-Orient contrairement aux citoyens arabes en Israël, mais par la constuction illégale de logements à Jérusalem. Question de point de vue !
  1. Henry Kissinger, La Nouvelle Puissance Américaine, Paris, Editions Fayard, 2003, p.249.
  2. Nous n’aborderons pas ici les conditions de vie difficiles des Palestiniens de Cisjordanie et de Gaza. Des manifestations contre le Hamas et l’Autorité palestinienne viennent pourtant de s’y dérouler pour critiquer les lois antisociales adoptées par le Hamas, la hausse des prix et la corruption qui gangrène l’Autorité palestinienne.
  3. Ovadia Soffer, « Le conflit arabo-israélien : la réalité et les mythes », Politique étrangère, vol. 49, n°4, 1984, à la p.954.
  4. Jacques Soustelle, La longue marche d’Israël, Paris, Editions J’ai lu, 1968, p.351.
  5. Ovadia Soffer, « Le conflit arabo-israélien : la réalité et les mythes », Politique étrangère, vol. 49, n°4, 1984, à la p.954.
  6. Soustelle, supra note 4.
http://www.causeur.fr/connaissez-vous-le-conflit-arabo-palestinien,18970#

samedi 13 octobre 2012

L'énorme tabou de la sexualité dans les banlieues

Maria S. : La sexualité en banlieue est à la fois taboue et sauvage. Malheureusement pour moi, j’ai connu le destin de la femme musulmane. J’ai été violée en punition pour mon « insolence » et mon insoumission. La femme en islam est méprisée, réduite à l’état de chose qui baisse les yeux et qui ne répond pas à l’homme. Cela ne m’étonne pas que les victimes des tournantes n’aient pas pu parler. Cela ne m’étonne pas non plus que les violeurs n’aient aucune conscience du mal qu’ils font. Dans leur esprit, la femme violée est coupable d’avoir été violée. J’en sais, hélas, quelque chose…

Marc Hatzfeld : Il y a dans notre société un tabou sexuel général, il y a un retour en force du puritanisme. La sexualité n’est pas le problème spécifique des classes populaires. Il est vrai qu’elles subissent plus que les autres la dureté de la vie. Du coup, face à ces conditions, les gens sont rudes et cela touche à leur vie familiale et personnelle. Les gens qui vivent dans ces milieux souffrent de façon générale. Sur la question sexuelle, vingt ans en arrière, il y avait encore une vraie souplesse dans les rapports amoureux entre les gens et il existait encore une très grand latitude pour les gens de cultures différentes de se rencontrer.

Depuis 5-15 ans, on est face à un repli des jeunes sur des entre-sois divers, que je ne qualifierais pas de communautaires, car ces entre-sois touchent des critères culturels mais aussi des aspects géographiques. D’une cité à une autre, on se mélange de moins en moins. Autre exemple, concernant les couples mixtes. Il y en avait vraiment beaucoup à l’époque, les sociologues disaient même que les jeunes ne voyaient pas les différences de couleurs de peau ou de façons de se comporter.

Aujourd’hui, ils contrôlent tout et surtout l’appartenance. Il y aussi un autre aspect que l'on doit manier avec prudence mais aussi fermeté, c'est cette grande tension entre l'homme et la femme. Il y a une tendance montante de la part de certains hommes à vouloir contrôler le comportement féminin. (...)

Maria S. : Les garçons des banlieues sont à la fois soumis à l’influence de la pornographie et du puritanisme musulman qui idolâtre la virginité des femmes avant le mariage. Alors, les filles « qui couchent », autrement dit toutes les « gauloises » sont dans leur esprit des « putes ». Moi qui suis d’origine portugaise, j’ai été néanmoins classée dans cette catégorie. Parce que j’ai eu le tort ou l’imprudence de céder aux avances de mon futur mari. J’ai par la suite dû expier devant sa famille la faute d’avoir couché avec lui avant le mariage. Quelque part, je devais être reconnaissante d’avoir été épousée, alors que j’étais au fond une putain chrétienne que seule la conversion à l’islam et la soumission totale à mon mari pouvaient peut-être sauver.(...)

http://www.atlantico.fr/decryptage/violences-frustrations-puritanisme-enorme-tabou-sexualite-dans-banlieues-maria-marc-hatzfeld-509515.html

jeudi 11 octobre 2012

La censure artistique se porte bien en France

La censure artistique se porte bien en France. Le plasticien marocain Mounir Fatmi vient d'en faire la surréaliste expérience en deux occasions en moins d'une semaine. "Ce qui me gêne énormément, c'est que cela se passe en France, et non au Maghreb ou en Arabie saoudite", constate amèrement ce vidéaste renommé qui vit entre Tanger, Paris et Los Angeles et a fui le Maroc pour "pouvoir s'exprimer", rapporte Le Figaro.fr. "Il y a une crise de foi des religieux ici", se désole-t-il.

On peut comprendre sa stupéfaction. Une semaine après avoir vu une de ses vidéos, Technologia, interdite au Printemps de septembre, le festival de création contemporaine de Toulouse, en raison de protestations de musulmans indignés d'avoir vu des passants marcher sur des versets du Coran projetés au sol, le plasticien vient de voir une autre de ses créations censurée. Sleep, une installation vidéo montrant l'écrivain Salman Rushdie en train de dormir, a été retirée de l'exposition "Vingt-cinq ans de créativité arabe" qui ouvrira le 16 octobre à l'Institut du monde arabe au motif qu'elle serait "trop sensible", selon Le Figaro.fr.

L'installation, directement inspirée du film expérimental d'Andy Warhol qui montrait six heures durant le poète John Giorno endormi, devait présenter l'écrivain britannique en plein sommeil grâce à des images de synthèse réalisées à partir de photos. Mounir Fatmi souhaitait ainsi rendre hommage à l'auteur des Versets sataniques, qui fait l'objet d'une fawta depuis 1989. "J'ai été scandalisé par le silence des intellectuels arabes sur le sort de Rushdie et son combat pour la liberté de créer. Alors j'ai imaginé ce film comme un hommage", explique-t-il au Figaro.fr. Un hommage qui n'est donc plus le bienvenu en France.

Ironie de l'histoire : Sleep sera remplacée au programme par Technologia, la vidéo sur le Coran interdite à Toulouse il n'y a pas une semaine.

http://bigbrowser.blog.lemonde.fr/2012/10/11/crise-de-foi-salman-rushdie-censure-a-paris/

Islamophobie


dimanche 7 octobre 2012

Ces apprentis djihadistes venus de nos quartiers

Le démantèlement, samedi, d'une cellule islamiste radicale, soupçonnée d'une attaque antisémite en septembre, confirme une préoccupation ancienne des policiers et experts :
"C'est toute la difficulté... Il ne s'agit pas de réseaux terroristes qui viennent de l'extérieur, il s'agit de réseaux qui sont dans nos quartiers. Il ne s'agit pas d'étrangers, il s'agit de Français convertis, de Français musulmans", a expliqué samedi soir Manuel Valls.
"Il y a un antisémitisme qui est né dans nos quartiers, dans nos banlieues", avait mis en garde en juillet le ministre de l'Intérieur, dénonçant ceux qui "considèrent le juif comme l'ennemi". (...)

http://www.lepoint.fr/societe/ces-apprentis-djihadistes-venus-de-nos-quartiers-07-10-2012-1514279_23.php

mardi 2 octobre 2012

En quoi les musulmans sont-ils utiles à l’humanité?

La semaine politique de Kamel DAOUD

Hirsute, violent, édenté, sale, yeux exorbités, rageur, ongles courbés, intolérant, affamé, cannibale et impossible à fréquenter. C’est le portrait imposé de « l’arabe », alias le musulman de souche, de l’Océan à l’Océan. De quoi vous donner envie de préciser l’essentiel de l’avenir : je suis algérien et pas arabe. Je suis humain et j’ai le choix d’être musulman ou pas. A ma manière, discrètement, entre moi et le ciel, Dieu et le murmure.

Car pour le reste, je n’en veux plus ! Je ne veux pas le dire, le répéter, y insister ni le revendiquer, ni le proclamer. Sur la scène de la création vaut mieux se proclamer aujourd’hui extraterrestre que musulman. Car cette nationalité céleste détient désormais le monopole de la bêtise, de la capacité d’être manipulable jusqu’à l’absurde, de l’idiotie, de la détresse et du meurtre et des fatwas surréalistes. Bien sûr, ceux qui ont tué l’ambassadeur US, en Libye il y a quelques jours, sont dix ou vingt et ceux qui manifestent contre les ambassades de l’Occident en les incendiant ne sont que quelques milliers sur le total du milliard mais n’empêche : les autres se taisent, reculent, ne disent rien et laisse faire ou regardent ailleurs. Du coup, les arabes/musulmans n’ont pas la nationalité du plus intelligent mais celle du plus fou de leur village. Du coup, il faut assumer la confusion puisqu’on la laisse faire. Puisqu’on préfère culpabiliser devant les islamistes. Puisqu’on choisit de s’exiler pour leur laisser les pays. Puisqu’on n’ose pas leur répondre, qu’on s’écrase, qu’on acquiesce et qu’on glisse avec eux sur leur pente folle de leur interprétation moyenâgeuse du sacré. Puisqu’aussi on n’ose même plus écrire un mot sur eux chez soi et qu’on leur concède le droit de parler en notre nom, avec l’Occident et avec Dieu et même avec nos femmes et nos corps.

Si on se laisse faire, c’est qu’on est dans la complicité et donc dans l’acceptation. C’est donc que dans l’île déserte et étroite du monde, on accepte la négritude confessionnelle comme une fatalité. Face à Robinson, on revendique presque le statut du sauvage qui mange l’arbre, l’oiseau et veut hâter la fin du monde. Et qu’on ne vienne pas dire ensuite que tout le monde ne ressemble pas à tout le monde.

Qui ne tue pas, consent. Qui ne dit rien, approuve. Qui croit que ces gens là ont raison, mais seulement pas dans les manières, les aide. Car aujourd’hui, c’est évident : l’Islam tel que vécu, vendu, parasité est une menace pour l’esprit et la raison. Et les islamistes qui montent, voleurs de printemps ou simple affidés sont une arme de destruction massive de notre humanité chancelante. Nos écoles sont donc une menace, ainsi que nos silences, interprétations, exils et démissions, livres et avis. Qu’on laisse de coté la manipulation grossière et les enjeux stratégiques et les coups de pub genre Charlie hebdo et ne retenons que la capacité incroyable de nos religieux à être idiots et violents. Le Film en question ? A peine un détail et il paraît qu’il n’existe même pas (comble de la moquerie !). On aurait pu y répondre par le silence, par un autre film, par un sourire ou par un plus grand effort à reconstruire nos pays et nos nationalités.

A quand un Luther musulman ?

L’Islam est à revoir, repenser et redéfinir et à ramener à la raison ou à l’aire de l’intimité ou à déclarer inapte. L’enjeu est notre place et notre utilité au reste de l’humanité qui avance ou qui souffre sans se proclamer le centre du monde ni le « peuple de la vérité ».

Et qu’on arrête de crier au complot, de se croire victime d’une théorie mondiale, de voir les juifs partout même dans mon nom de famille et de multiplier les analyses fumeuses : l’évidence est là. Sur vos télés et dans les rues. Il faut choisir vite : rejoindre l’humanité ou pas. Repenser l’Islam ou pas. Car pour le moment il y a de quoi pleurer et rire en regardant des hirsutes brûler un drapeau allemand pour dénoncer l’Amérique et confondre un Etat et un malfrat, un clip Youtube et une hystérie. Dieu et une barbe. Musulman/Arabe ? Non, ce qui est écrit sur mon passeport est clair : « algérien ». Cela ne tombe pas du ciel ni ne me vient de mes ancêtres. C’est quelque chose que je fabrique moi-même pour mes enfants.

Depuis presque un siècle, la bonne question est celle de « A quoi servent les musulmans au reste de l’humanité ? » En quoi faisons-nous avancer le progrès, le mieux, le Droit, la justice ? Qu’avons-nous inventé, musulmans de croyance ou musulmans par la culture, depuis le dernier Astrolabe ? Quand allons-nous enfin admettre que nous sommes devenus un poids mort pour l’humanité et un problème pour la collectivité ? Car s’il est vrai que le monde est un jeu d’adversités et de rapines, il faut admettre qu’aujourd’hui il s’agit d’un problème plus profond qu’un clip, une caricature ou une manip : si nous sommes aussi manipulables c’est parce que nous sommes les êtres d’un malaise. Les habitants d’une planète qui a un pied dans l’Iphone 5 et un autre dans les babouches ancestraux. C’est qu’il y a irrésolution, fausse naissance, inadaptation et décalage et donc douleur et donc violence.

Les deux dernières semaines, entre faux film, manifs, meurtres et manips, ont résumé presque les six siècles qui ont suivi la chute de Grenade. Rien depuis l’astrolabe. Des « Arabes » travaillent à la Nasa ? Oui mais il leur faut l’Amérique et la Nasa comme arrière-scène pour pouvoir briller. Tout les « arabes ne sont pas des musulmans et tout les musulmans ne sont pas terroristes et salafistes ? Oui, mais les uns naissent du silence des autres, des compromis, des peurs ou, au moins, des mauvaises réponses au monde présent. Il faut repenser l’Islam dans sa totalité et ses fondements très vite et savoir très vite si l’on veut rejoindre l’humanité ou l’au-delà. Tout le reste est blabla et jeu de rétrospectives sur les splendeurs d’autrefois.

C’est le long résumé d’une semaine de bêtises, de haines, d’insultes, de bigoteries. On peut y retenir le feuilleton d’une croisade assise ou d’une guerre de civilisations tordues. Mais on peut aussi aller à l’essentiel : se poser la bonne question de notre place au sein d’une humanité que nous nions et qui nous nie.

http://www.algerie-focus.com/blog/2012/09/24/en-quoi-les-musulmans-sont-ils-utiles-a-lhumanite/

Carcassonne. Le chef Michel del Burgo agressé à la Conte

Comment décrire l'état d'esprit qui est celui, actuel, de Michel del Burgo ? Colère ? Dégoût ? Incompréhension ? C'est un peu tout à la fois. Mardi soir, vers 18 h 30, le grand chef cuisinier qui s'apprête à ouvrir un restaurant de grand prestige à Carcassonne a été victime d'une agression qu'il ne s'explique pas. Et qui le rend malade. Il raconte.

«Je sortais de mon établissement et me rendais en centre-ville en voiture en passant par le quartier la Conte. Je me suis arrêté à hauteur du bureau de tabac, de l'autre côté de la chaussée, pour répondre à un appel téléphonique… Tandis que je discutais, j'ai entendu des cris : «casse-toi de là, sale Français. T'es pas chez toi ici, casse toi !», raconte-t-il. «Sur le moment, ajoute-t-il, je n'ai pas pris ces invectives pour moi». Et de poursuivre sa conversation… «Tout d'un coup, une pierre est venue briser la vitre latérale du véhicule utilitaire, un petit camion frigo. Et puis une seconde a fait exploser le pare-brise», raconte Michel Del Burgo qui n'a eu d'autre choix que de démarrer et partir.

Hier, bien sûr, il a déposé plainte au commissariat de police pour cette agression qu'il ne s'explique pas. «Pourquoi est-ce que je n'aurais rien à faire à la Conte ? J'ai peut-être une tête à claques ?», s'interroge Michel del Burgo. «J'ai quitté Carcassonne il y a 14 ans, et j'ai travaillé dans plusieurs pays où je n'ai jamais subi le moindre acte raciste. Et là, je reviens ici, dans une ville que j'ai quittée belle et tranquille, pour vivre ça ?», s'indigne le Chef. «C'est mon devoir aujourd'hui de raconter cette histoire car je sais que je ne suis pas le seul à subir ce genre d'agression. J'aime ma ville. Dans son ensemble. Mais c'est sur, désormais, je ne passerai plus par la Conte», ajoute Michel Del Burgo.

C'est sans rapport évidemment, mais hier les propos de Jean-François Copé portant sur le «racisme anti-français» ont suscité de vifs débats. Ici, manifestement, il ne s'agit pas de mots, mais de faits

http://www.ladepeche.fr/article/2012/09/27/1449700-carcassonne-le-chef-michel-del-burgo-agresse-a-la-conte.html

lundi 1 octobre 2012

Nasser : la bonne blague, les Frères musulmans veulent voiler toutes nos femmes !



C’est une amie diplomate qui m’a signalé cette vidéo étonnante (que vous avez peut-être déjà vue, elle est en ligne depuis janvier). On y voit le président égyptien Gamal Abdel Nasser raconter à un large auditoire sa négociation avec les Frères musulmans, en 1953, quelques mois après sa prise du pouvoir avec un groupe d’officiers, et faire rire la salle en expliquant que ces energumènes voulaient rien moins que voiler toutes les femmes égyptiennes.
Visiblement, cette vidéo est postérieure à l’attentat contre Nasser, en 1954, par un homme présenté alors comme un Frère musulman : Nasser profita de cet épisode pour dissoudre la confrérie et envoyer en prison quelques uns de ses dirigeants.

NASSER AMUSE LA SALLE SUR LE VOILE
Nasser dit :
« En 1953, nous voulions vraiment travailler ensemble, avec les Frères Musulmans, pour qu’ils deviennent raisonnable. J’ai rencontré leur responsable. On s’est assis et il a présenté ses exigences. Qu’a-t-il dit ? Il a commencé par dire : il faut que tu imposes le voile en Egypte. Que tu demandes que chaque femme porte le voile en sortant dans la rue. »
L’audience alors éclate de rire, ah quelle bonne blague ! Nasser fait un signe de la main assez drôle, genre : « Allez comprendre ces dinguos ». Un homme crie : « Qu’il le porte, lui ! ». redoublement des rires...
Nasser poursuit :
« Je lui ai répondu : si je faisais cela, ce serait un retour à l’époque de Al-Hakim bi-Amr Allah (au XIe siècle, ndlr) qui interdisait aux femmes de sortir dans la journée ! (rires) Pour moi, chacun doit rester libre de ses choix. »
« Il me dit : “c’est vous le gouverneur, vous pouvez décider‘.
Je lui réponds : Monsieur, votre fille est en faculté de médecine, elle ne porte pas le voile. (rires) Si vous, vous n’arrivez pas à faire porter le voile à une fille, la vôtre, comment voulez vous que le je fasse porter à 10 milions de femmes égyptiennes !’” (Explosion de rires dans l’audience).